progressivité du bokeh

Démarré par Polak, Juin 25, 2016, 15:17:21

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Polak

Citation de: P!erre le Juin 27, 2016, 10:50:22
En ce qui me concerne, je préfère très nettement le FF pour le rendu possible entre le net / flou de l'image, dans la mesure où je photographie souvent à moins de f2.8.

Le FF permet de mieux détacher le sujet aux distances habituelles du portrait p. ex (2 - 5 m). En fait, excepté le bruit quand on monte en sensibilité, la gestion du net / flou, et le facteur de recadrage quand il gêne, l'APSC n'a presque que des avantages. Pourtant, je photographie en APSC uniquement en animalier en raison du facteur x 1.5 et du mode rafale de l'A77II. Sinon, je suis toujours en FF pour le bokeh.

L'A7RII permet aussi un recadrage sévère tout en gardant beaucoup de pixels, mais l'AF est limité (centre) avec les télés non SSM et le mode rafale est sans commune mesure (vidage du buffer trop lent, ergonomie pas top dans le terrain pour de l'animalier avec les télés). Donc, faute de choix, je passe en APSC. Et je peste contre cette netteté plus (trop) présente.

Ceux qui ne sont pas convaincus peuvent essayer de trouver ces transitions avec des smartphones...  :D
Seule une comparaison à pdc équivalente a du sens. Ça me semble évident.

René

Citation de: khunfred le Juin 27, 2016, 18:06:01
Je t'ai donné un lien qui va te permettre:
-de différencier les données physico-optiques des impressions subjectives. A commencer par la répartition des zones de netteté devant et derrière le point de focus et dont la variabilité est souvent négligée.
-de ne plus te fatiguer à des dispositifs ingénieux mais synonymes de perte de temps.

Par ailleurs, lexicalement parlant, le bokeh est "l'état du flou". C'est la résultante:
- de la construction optique d'un objectif.
- des conditions de la scène qui ne jouent pas sur la PDC (prends par exemple la même photo avec et sans soleil et l'état de ce flou sera fort différent).
-de l'impression subjective propre au regard personnel de chacun (pléonasme) tu vois, quelque part koaââ, j'veux dire, I mean.
Raison pour laquelle on le qualifie de manière empirique ("busy", "harshy", "creamy", "nervous", etc...). Ce "caractère" ne se quantifie pas, et s'il se qualifie, ça reste à l'appréciation de chacun.

La lumière joue un rôle mais ensuite le type de bokeh ne peut être subjectif ça se voit et ce n'est pas une impression fumeuse.
Amicalement René

azzaizzo

Ne pas oublier la construction optique.
A angle de champ équivalent la focale est plus longue si le format est plus grand ce qui induit mathématiquement un flou plus important à diaphragme identique. En général en moyen format les ouvertures maxi ne sont moins importantes ce qui permet des optiques mieux corrigées des aberrations optiques.
Par exemple une photo type studio Hollywood avec un format 8x10 pouces focale standard de 300mm ouvert à f 11 permet un beau kéké ce que ne fera pas un APS C focale de 30mm ouvert à 11 pour y arriver il faut passer à F 1 ce qui implique une optique de compromis.
Après pour la progressivité du beau kéké entre 2 formats assez proche : genre nouvel Hasselblad et FF (coef 1.26), cela dépends de la construction de l'optique et de l'autopersuasion.
Hasselblad ne se mouille pas avec les optiques XCD ouvert à 3.5 et 3.2 le beau kéké sera crémeux à la fois par le format plus grand et ses optiques à ouverture réduites sans aberrations.
A+

FredEspagne

Citation de: René le Juin 28, 2016, 08:35:32
La lumière joue un rôle mais ensuite le type de bokeh ne peut être subjectif ça se voit et ce n'est pas une impression fumeuse.

Le problème est que c'est difficilement quantifiable. On sait mesurer de façon précise la profondeur de champ en fonction du format et de la résolution du capteur mais pour le bokeh, on reste à des qualificatifs concernant le ressenti par l'observateur qui a a toujours des préjugés et chacun aura des préférences pour tel ou tel type de bokeh. On ne pourra faire son choix qu'en observant de nombreuses photos réalisées avec différents objectifs pour choisir celui que l'on préfère.
35 ans de film et labo argentique , 21 de numérique

P!erre

Citation de: khunfred le Juin 27, 2016, 18:06:01
- des conditions de la scène qui ne jouent pas sur la PDC (prends par exemple la même photo avec et sans soleil et l'état de ce flou sera fort différent).

As-tu des exemples à nous montrer s'il te plaît ?
Au bon endroit, au bon moment.

P!erre

Citation de: FredEspagne le Juin 28, 2016, 09:51:42
Le problème est que c'est difficilement quantifiable. On sait mesurer de façon précise la profondeur de champ en fonction du format et de la résolution du capteur mais pour le bokeh, on reste à des qualificatifs concernant le ressenti par l'observateur qui a a toujours des préjugés et chacun aura des préférences pour tel ou tel type de bokeh. On ne pourra faire son choix qu'en observant de nombreuses photos réalisées avec différents objectifs pour choisir celui que l'on préfère.

Le logiciel d'analyse du bokeh reste à inventer et ce serait un beau défi : bokehmark.com        :D

Je pense qu'il est possible de quantifier un certain nombre de paramètres de manière rigoureuse, tout en sachant la difficulté que représente des effets particuliers à des distances précises. Comme je l'ai évoqué plus haut, un bokeh peut soudain devenir nerveux (genre : doublement des lignes) lorsque le hors focus se situe à une distance spécifique.
Au bon endroit, au bon moment.

René

Citation de: khunfred le Juin 28, 2016, 12:39:17
Non car d'une part le bokeh ne fait pas partie de mes questionnements existentiels et que d'autre part c'est tellement évident à mes yeux que je ne perds plus mon temps à ce genre de discussion/quête métaphysique qui semble occuper l'esprit de moult amateurs.
Il est très simple d'ailleurs de prendre n'importe quelle photo avec un "bokeh": alors que tous les paramètres influant sur la PDC sont identiques, l'impression donnée par le bokeh sera différente, en prenant la photo le matin ou l'après-midi, ou encore en jouant sur les curseurs style luminosité/contraste/HL en PT.
Pour ce que j'ai observé...plus la lumière est forte plus le bokeh est "nerveux". Après bien sûr certains objectifs sont un peu moins sensibles à ce phénomène.
Amicalement René