Utilisations presse et web pour nos clients, comment le gérer ?

Démarré par Anne-Laure, Octobre 09, 2008, 18:27:15

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Zouave15

Tout ça dépend du contexte. Pour moi : petite boîte = droits étendus, grosse boîte = droits négociés au cas par cas.

De plus, tout dépend si la prestation est payée (cas d'Anne-Laure) ou non. Si la prestation (prise de vue) est payée, il y a lieu d'étendre la cession, en précisant quand même les choses.

Au sujet des factures : il doit y avoir dessus les CGV, lesquelles peuvent prévoir pas mal de choses, y compris un supplément si cession pas autorisée. Ces CGV n'ont de valeur que si on peut prouver que le client les avait à la commande, d'où le devis ou une pro forma.

Sevgin, last viking of Sweden

Citation de: Anne-Laure le Octobre 17, 2008, 13:24:19
Hummm oui mais justement, j'espère que cette personne puisse me servir d'intermédiaire pour d'autres contrats ... rien n'est fait, mais je ne préfère pas me griller avec lui ...  :-\

Du coup, je viens d'envoyer un mail relativement cordial mais évoquant quand même mon étonnement et ma déception (Sur la facture est indiqué : "Selon le Code de la Propriété intellectuelle, l'utilisation des photos doit se faire dans le respect du droit moral : indication lisible du nom du photographe, respect de l'intégrité de l'œuvre, de la qualité d'auteur.").

Que pensez-vous de cette fin de mail :
"Je regrette vraiment ces oublis, d'autant plus que la conception de votre brochure est vraiment intéressante, le résultat est très classe. Malheureusement, le mal est fait et il est sans doute difficile de le réparer...
J'espère que nous aurons l'occasion de collaborer à nouveau afin de faire les choses, enfin, dans les règles de l'art, et selon la loi."

;D
On fait ce qu'on peut pour se consoler et mettre toutes les chances de son côté hein ! ...  :-X    ::)

envoyé un mail et demander conseil aprés: pas trés bon!
ce genre de fin "selon la loi" peut avoir des conséquences multiples comme un point de non retour, mais seul toi, tu es juge du relationnel que tu as avec lui, mais perso ça ce sont des choses que je dis ( d'abord ) verbalement et reaction en fonction de comment s'est pris.

en vrac:
-si possible essayer de voir comment le client a bossé avec les autres, c'est à dire les autres brochures:
si c'est toujours le m^me photographe, on peut envisager du long terme
si ça change à chaque fois, moins de scrupule, encore plus s'il a négocié ( beaucoup ) pendant le devis.
ᚳᛊᛋ ᚦᚱᚣᛕᛕᚣᚱᛋ ᛋᛜᚺᚾ ᛋᛘᛖᚹᚣᛋ

STB

Citation de: Zouave15 le Octobre 17, 2008, 18:47:31
Et dans un plaquette, mettre le nom du photographe, c'est tarte (et pas vraiment l'usage).
Ah bon  :o
Pour moi, c'est essentiel en terme de communication car les entreprises sont à l'affût et examinent les docs de leurs concurents... donc les photos et si elles plaisent, ils me contact...
Citation de: Zouave15 le Octobre 17, 2008, 18:47:31
Sur internet, je ne me vois pas mettre le nom du photographe sur la page d'accueil.
Ah bon  :o Pourtant, les créateurs de sites ne se gênent pas alors pourquoi pas le nom du photographe ? Moi, je l'exige, sinon pas de photos...
Et çà ne fait pas tarte du tout. (exemple: http://www.coaching-sport-sante.fr/accueil.html )

;)
StB

Zouave15

Citation de: STB le Octobre 17, 2008, 23:21:04
Pour moi, c'est essentiel en terme de communication car les entreprises sont à l'affût et examinent les docs de leurs concurents... donc les photos et si elles plaisent, ils me contact...Ah bon  :o Pourtant, les créateurs de sites ne se gênent pas alors pourquoi pas le nom du photographe ? Moi, je l'exige, sinon pas de photos...
Et çà ne fait pas tarte du tout. (exemple: http://www.coaching-sport-sante.fr/accueil.html )

Je n'ai pas une pratique systématique et je ne brandis pas ma façon de faire en étendard d'ailleurs je n'en avais pas parlé mais Anne-Laure me demande, je réponds. Je suis coulant, et depuis 1995 je n'ai pas l'impression d'avoir perdu de marché comme ça.

Les entreprise examinent les docs de leurs concurrents, peut-être, mais demandent au graphiste ou à l'agence, pas au photographe.

Pour la page d'accueil des sites, ça dépend comment ils sont faits. Là, tu donnes un exemple où c'est possible, où tu es le seul photographe et où... il n'y a pas de photo... à moins que tu photographies des fonds roses ?

STB

Merci pour la pub de ce site Zouave  ;D

Pour les plaquettes d'entreprises, je persiste. C'est un exelent moyen pour communiquer...
Mais c'est un détail.

Pour revenir au fond du sujet, pour ma part, je ne supporte pas que mon crédit ne soit pas mentionné  ;)
StB

Julian

.
Citation de: B12 le Octobre 17, 2008, 23:57:27
la gestion de ce genre de choses se fait au cas par cas, difficile de formaliser-blinder tout sur un projet. C'est une relation commerciale  même si il s'agit de la vente de droits artistiques. Cela repose avant tout sur  la confiance à moins d'engager à temps plein les avocats de la petite souris qui ouvre des parcs ou on fait surtout la queue ;)
   Ce n'est pas un problème simple à gérer pour un(e) photographe travaillant sous le statut d'auteur surtout en région ou les législations ont du mal à être connu et faire parti des habitudes (qu'ils disent;-)
  Montrer les dents même à juste titre parfois peu amener à être black-listé-chieur. Surtout tourner 7 fois ses doigts autour du clavier avant d'envoyer le mail qui tue.Après il faut avoir les reins solides et faire une croix sur un diffuseur (un réseau souvent). Faut jouer sur du velours.
Diplomatie quand tu nous tiens...
T'es du nord Anne-Laure?

Aucun problème commercial n'est simple à gérer à partir du moment où l'une des parties a l'impression de mauvaise foi chez l'autre (justifié ou pas).
Avoir une proposition parfaitement claire jointe au devis ne présente aucune difficulté à établir, et même si l'on souhaite avoir recours aux conseils d'un avocat, l'unité de mesure ce sera la centaine d'euros (une consultation simple d'avocat démarre à 30 euros) et c'est fait une fois pour toutes (ce pourrait d'ailleurs être préparé sur un forum tel que celui-ci).
Il ne s'agit pas de blinder mais d'éviter toute "maldonne".
Parce que lorsqu'on doit faire appel aux services des avocats dans un second temps .... l'unité de mesure n'est plus la même !


Zouave15

Citation de: Julian le Octobre 18, 2008, 16:19:30
.
Aucun problème commercial n'est simple à gérer à partir du moment où l'une des parties a l'impression de mauvaise foi chez l'autre (justifié ou pas).
Avoir une proposition parfaitement claire jointe au devis ne présente aucune difficulté à établir, et même si l'on souhaite avoir recours aux conseils d'un avocat, l'unité de mesure ce sera la centaine d'euros (une consultation simple d'avocat démarre à 30 euros) et c'est fait une fois pour toutes (ce pourrait d'ailleurs être préparé sur un forum tel que celui-ci).
Il ne s'agit pas de blinder mais d'éviter toute "maldonne".
Parce que lorsqu'on doit faire appel aux services des avocats dans un second temps .... l'unité de mesure n'est plus la même !

Bien sûr, tu as raison. Mais c'est vrai que dans la pratique, on oublie souvent d'être prudent ou de blinder.

Cela dit, à chaque fois que j'ai montré les crocs, je ne l'ai pas regretté. Certes des copains ont continué à travailler et pas moi, mais au final ils se sont fait entourlouper dans les grandes largeurs.

Les seuls problèmes que j'ai eus sont avec des gens que j'ai "écoutés", ou avec qui j'ai été coulant.

Les gens clairs et honnêtes ne se formalisent pas si on veut faire les choses réglo, au contraire. Au pire, ça les amuse, mais ils acceptent.

Au contraire, il y a comme ici souvent dans le sud, des grandes-gueules qui jouent sur l'affectif et la confiance, et sont en fait au mieux gentils mais de mauvaise foi, au pire des escrocs purs et simples.

Bref, si certains aiment travailler avec le tube de vaseline en poche, c'est leur affaire, pas la mienne. Au pire, je préfère travailler moins mais rester en bonne santé (car se faire entuber, ça mine).

Anne-Laure

Je suis désolée d'être un peu "lourde" en faisant remonter ce post pour un problème qui, visiblement, n'atteint pas grand monde ...
Mais une petite balade sur le web ce matin m'a un peu remis le moral en berne en rapport avec le sujet de cet article.

http://www.laurentguyot.com/marques_et_celebrites/files/cp_le_restaurant_toil.pdf
http://www.750g.com/fiche_de_cuisine.2.123.15947.htm
http://www.mysmooze.com/vie-pratique/article/restaurant-une-etoile-au-michelin-a-prix-leger.html
http://www.slh.com/france/paris/parlho/contactus.html
http://www.viafrance.com/lieux/le-restaurant-38636.aspx

Ce ne sont que quelques exemples ... mais toutes ces pages contiennent des photos dont je suis l'auteur.

Je précise que le fait que ces photos soient utilisées par la presse et sur le net n'est pas interdit. Cela est prévu dans la collaboration avec ce client.
Cependant, il est prévu que ces photos soient utilisées ... et non massacrées !!
Il est prévu que ces photos soient utilisées, dans le respect de la loi française !
Parfois même, quelqu'un d'autre s'approprie mon copyright ! (j'ai déjà vu sur un site, un watermark ajouté sur la photo, indiquant (c) Site en question !!! Que signifie ce (c) DR sur le 3ème lien ?! Qui fait croire qu'il est l'auteur de toutes les photos de la page ?!)
Je précise que lorsque je contacte ces site par mail ou téléphone, beaucoup me répondent qu'il n'est pas possible d'ajouter le copyright ... grosso modo, ça ne rentre pas dans les cases. Rien n'est prévu dans la mise en page pour associer un copyright aux images !

Et j'ai bien sûr, carrément autre chose à faire que de contacter tout le monde pour faire respecter mes droits !!

J'ai déjà eu des conversations assez musclées avec ce client à ce sujet ... mais eux disent qu'ils ne contrôlent rien non plus.
Ils disent qu'ils transmettent le copyright mais qu'après ils ne peuvent rien y faire.
Y'a vraiment aucun moyen de dire : "interdiction d'utiliser ces images dans le cadre d'un recadrage et sans sa mention de copyright ?!"  >:(

Je ne peux pas non plus me permettre de trop me fâcher avec ce client ...

J'en reviens à ma question de base :
-est-ce une erreur d'avoir octroyé ces droits, et dois-je absolument m'interdire de refaire cette bêtise dans l'avenir ?
-si tel est le cas, comment fonctionner ? Les personnes souhaitant utiliser des images sont dans l'obligation de me contacter afin que je puisse contrôler tout cela ?
-Dois-je facturer quelque chose à ces sites, pour non-respect du code de la propriété intellectuelle ?
-ai-je un moyen maintenant de réparer les dégats ?

Pfff c'est franchement pas ma tasse de thé de faire la police de mes images ...
Mais les voir exploitées commercialement par tout le monde, ça me rend malade ... ces guides, sites, etc, ce ne sont vraiment que des profiteurs ...  :-\

STB

Citation de: Anne-Laure le Novembre 12, 2008, 11:03:28
Parfois même, quelqu'un d'autre s'approprie mon copyright ! (j'ai déjà vu sur un site, un watermark ajouté sur la photo, indiquant (c) Site en question !!! Que signifie ce (c) DR sur le 3ème lien ?! Qui fait croire qu'il est l'auteur de toutes les photos de la page ?!)

DR = Droits réservés  ;)
(Timsit avait lui aussi cherché ce fameux DR dans un certain film  ;D )
StB

Anne-Laure

Citation de: STB le Novembre 12, 2008, 15:24:20
DR = Droits réservés  ;)
(Timsit avait lui aussi cherché ce fameux DR dans un certain film  ;D )

Arf c'est déjà ça mais mettre le nom de l'auteur, c'est pas de trop non plus, hein !!  ::)

Cedric_g

Anne-Laure, des sites comme 75cl.com sont de GROSSES boîtes : tu les appelles, tu exiges la présence de ton nom (en citant l'article 121-1 du CPI). S'ils te répondent que c'est impossible, tu leur réponds que t'envoies la facture, point barre.

Entre professionnels, facture reçue = facture dûe.

Leur métier c'est de gagner du fric en vendant du pinard et en se faisant du contenu web pour drainer le chaland, le tien c'est de vendre des photos. Ils doivent comprendre ça.

ST2

Anne Laure,
Comme te l'as dit Eric, si tu autorises des utilisations brochures et presse, tu as absolument intérêt à limiter, cerner, nommer ces supports, ainsi que pour combien de temps.
Sinon...t'es cuite. La situation t'échappe, et le chiffre d'affaire aussi.
Il faut être hyper carré dès le départ, limiter au strict minimum les usages, et discuter au fur et à mesure des usages qui te sont proposés (que tu seras libre d'accepter ou non).
Si certaines de tes images sont hors du circuit prévu au contrat, tu adresses une note/facture en précisant la durée pour laquelle tu l'autorises. S'il veut plus longtemps, il paye plus.
Le libre de droit est illégal en france.
Cela n'empêche pas de forfaitiser une prestation et un usage, MAIS, il faut absolument dire pour quels supports, quelle durée, quelle surface...puis bien écrire en très gros et gras "Droits réservés pour tout autre usage".

Zouave15

Non quand même, elle n'est pas cuite, c'est plutôt celui qui veut exploiter des droits qui n'ont pas été définis qui est cuit. Pour rappel :

Article L131-3

La transmission des droits de l'auteur est subordonnée à la condition que chacun des droits cédés fasse l'objet d'une mention distincte dans l'acte de cession et que le domaine d'exploitation des droits cédés soit délimité quant à son étendue et à sa destination, quant au lieu et quant à la durée.

ST2

Ben...elle est cuite dans le sens où, si elle donne ce mauvais pli à un "bon" client, elle aura bien du mal à redresser la barre...

Sinon, je suis bien d'accord pour la citation de l'article L131-3....y'apuka!

Anne-Laure

Ah ben ça me rassure quand même si je suis pas cuite !!!  ;D

Merci à tous pour vos réponses !

En ce qui concerne ce "bon" client, je travaille pour eux depuis 3 ans, depuis que je suis Auteur-Photographe mais j'avais justement prévu une petite majoration du tarif pour 2009 (au bout d'un moment même si j'ai repoussé, il faut bien s'y résoudre hein ! ;) ), je vais en profiter pour refaire une sorte de devis valable pour les futures prises de vue et bien remettre au clair les droits.
Et pour les différents sites, je crois que je vais devenir de plus en plus ferme et intransigente !

Déjà je crois que la durée, comme le souligne ST2, c'est le truc auquel je ne suis pas assez vigilante.
Mais les gens nous en font tellement tout un plat en disant que parfois (oh mon Dieu !!), faut repayer le photographe pour une utilisation (bon ils savent qu'avec moi c'est pareil, mais pour des utilisations commerciales) qu'à force on culpabilise.
Enfin je culpabilise. j'avoue, je suis faible, gentille et vulnérable.  :-X
Et j'ai du mal à me résoudre à limiter la durée et à courir après les clients en disant : "hop hop hop ça fait plus d'un an, maintenant si vous voulez continuer à l'utiliser, faut payer !"

Et pour ces sites par exemple, déjà je suis pas bien sûre que l'attaché de presse insiste sur la nécessité de mettre mon nom tout ça, comment faire pour qu'ils soient au courant que l'image, par exemple ne peut pas être utilisée à une taille supérieure à 300 px sur la plus grande longueur et pour une durée de 1 an admettons à partir de la date de livraison au client ? et le tout sans recadrage et avec mon nom ?
Est-ce qu'on peut inscrire ce genre de données dans l'IPTC ?! Est-ce que cela aura une valeur ? (tout le monde ne va pas pêcher dans l'IPTC de la photo !)

Je continue à cogiter.
Ne serait-il pas bien que je fournisse au client pour chaque image un fichier haute résolution et un fichier réduit spécial web, avec obligation de ne transmettre que le fichier web si c'est pour un site ?
Est-ce que je peux leur demander que pour toute demande de photo, une document avec les conditions d'utilisations soit joint ?!

Je vous embête hein ?!   :-[
Mais c'est vraiment très important que je mette cela au clair pour essayer de rectifier un peu le tir (sans trop faire grincer des dents) avec ce client-ci et ne pas refaire les mêmes erreurs avec mes futurs autres clients !

Merci encore pour vos conseils !  ;)

ST2

Je te conseille d'acquérir le livre de Eric Delamarre "Auteur Photographe", pour bien comprendre la philosophie de la règlementation que nous devons suivre et IMPOSER à nos clients.
C'est dans le devis (que le client accepte ou pas, ou négocie), et la note d'auteur qui reprends les conditions du devis, que tu fixes TOUTES les limites.
C'est chiant...mais quand c'est bien fait, le moindre souci est très vite réglé (en général, quand c'est carré et que ton client est sérieux, tu n'as AUCUN de problème!). C'est tout simplement ton avenir et ta survie de photographe pro que tu défends.
Ex; si tu ne limites pas dans le temps, tu cèdes tes droits à vie....(et à quel prix?)!!!
Ton client seras très très content...mais plus tu fais de cadeaux (involontaires par méconnaissance), MOINS tu auras de clients, forcément.

C'est aussi à ton client à te dire "quelle image pour quel usage" et tu factures en fonction de.
J'ai l'impression que c'est bien embrouillé tout ça...à moins qu'ils n'en jouent pour "profiter"...?...

Les champs IPTC, rempli les, c'est mieux que pas du tout. Mais encore une fois, c'est devis (signé "accepté"+ note d'auteur qui définissent l'usage (durée, surface, support...).
Une même image peut (doit!) être vendue plusieurs fois dès qu'un de ces paramètres change pour ré utilisation.
C'est normal.

Les relations clients, c'est pas évident, faut savoir s'imposer gentiment (avec un beau sourire que tu dois avoir!) MAIS fer-me-ment!
C'est ta survie professionnelle qui est jeu, garde le à l'esprit.

Voilà, faut que tu deviennes une (gentille) dure à cuire.
Qui l'eut cru?
;)

Anne-Laure

Merci pour ta réponse ST2

Citation de: ST2 le Novembre 15, 2008, 13:54:36
Je te conseille d'acquérir le livre de Eric Delamarre "Auteur Photographe", pour bien comprendre la philosophie de la règlementation que nous devons suivre et IMPOSER à nos clients.
Hum n'exagérons pas ! Je ne suis pas née de la dernière carte mémoire quand même hein !!
J'ai bien sûr potasser Delamarre et étudié la question, même si je donne l'impression d'être une naïve qui se fait phagocyter !

Citation de: ST2 le Novembre 15, 2008, 13:54:36
C'est dans le devis (que le client accepte ou pas, ou négocie), et la note d'auteur qui reprends les conditions du devis, que tu fixes TOUTES les limites.
C'est chiant...mais quand c'est bien fait, le moindre souci est très vite réglé (en général, quand c'est carré et que ton client est sérieux, tu n'as AUCUN de problème!). C'est tout simplement ton avenir et ta survie de photographe pro que tu défends.
Le hic c'est qu'on en revient toujours à la relation entre le client (celui qui fait faire les photos et qui paye) et le photographe ... mais si j'ai créé ce post, c'est pour parler des problèmes qui créent les personnes qui utilisent les photos et ne sont pas toujours le client !!!
Je peux en revenir à l'idée d'interdire toute utilisation web (en dehors du site du client) et presse de mes photos et demander qu'on me contacte spécifiquement à chaque fois, mais dans certains cas, ça me semble bien difficile.
En particulier les hôtels, les restaurants, les offices de tourisme aussi, sont habitués à se faire racketter des photos par les éditeurs de guide, les magazines, les sites annuaires etc : on leur promet de la pub et la gloire éternelle !! Du coup, pour conserver son client en disant : pas d'autre utilisation de votre promotion perso sur VOS supports, pour le reste, ils me contactent, ben c'est pas évident du tout !

Comment fait-on quand ce n'est pas le client qui utilise la photo ? ... que quand le nom est manquant l'utilisateur se retourne vers le client prétendant qu'il ne lui a pas donné l'info (ce qui peut être vrai ou faux) ? ... ce n'est pas celui
Les relations clients, c'est pas évident, faut savoir s'imposer gentiment (avec un beau sourire que tu dois avoir!) MAIS fer-me-ment!
C'est ta survie professionnelle qui est jeu, garde le à l'esprit.
Citation de: ST2 le Novembre 15, 2008, 13:54:36
Voilà, faut que tu deviennes une (gentille) dure à cuire.
Qui l'eut cru?
;)
:D
Je pense que je suis déjà une gentille dure à cuire ... je cache bien mon jeu !
ça m'est arrivé de sortir d'une négociation rouge comme une tomate (aie) mais sans avoir lâché sur le prix ... et j'ai vendu la photo.

Je suis dure à cuire et je sais être ferme, mais il faut que j'aie le max d'argument, que je sois le plus au clair possible sur ce que je VEUX demander, ce que je PEUX obtenir du client, tout ça... par cette discussion, ici, j'essaie, avec vous, de remettre les choses à plat, d'étudier les arguments et de comprendre comment m'en sortir avec ce cas particulier qui correspond à la presse et au web.