Canon RF 28-70 L f.2

Démarré par Leo45, Septembre 01, 2018, 20:47:28

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Fab35

Perso je pense le cadrage à l'œil nu et je sais grosso modo quelle focale il faudra pour correspondre à ce cadrage imaginé. Du coup le zoom ne pose aucun souci et permet facilement de peaufiner le cadrage dès qu'on met l'œil au viseur.
Avec une focale fixe tu bouges pour "zoomer", mais bien souvent tu ne peux pas franchement bouger pour faire ça.
T'as un mur dans le dos tu ne peux pas reculer, t'as une balustre devant tu ne peux pas avancer...
En reportage ou mariage, tu n'as pas toujours cette latitude immédiate de déplacement et le zoom peut te sauver la mise.
Mais c'est vrai quen dehors de zooms exceptionnels comme le RF 28-70/2, généralement c'est moins prestigieuse en ouverture, donc potentiellement moins créatif. Reste que comme tu dis, perso je vois mal l'intérêt en mariage d'avoir toujours la moitié des gens baignés dans le flou à f/1.4 ! Les gens n'ont bien souvent pas une approche artistique de la photo, mais verront direct que tonton Louis est flou à droite quand la mariée est nette au centre !

La mauvaise presse des zooms est due aussi qu'ils ont généralement été moins bons optiquement et moins lumineux que les fixes. De là est sans doute née une sorte de purisme dans l'usage des fixes, dénigrant les zooms. Ça a largement changé sur la qualité des zooms.

Mais désolé c'est encore le photographe qui décide de ce qu'il cadre et des effets qu'il veut donner, le zoom ne met pas des semelles de plombs au photographe, il bouge s'il le veut!
A chacun de savoir ce qu'il veut comme résultat final, peu importe la façon.

Gérard B.

Dommage que le Samyang 35-150 2.0-2.8 n'existe pas en monture RF.

ccaphotographies

Peut être que Canon le sortira un jour 😇

A-snowboard

Promis, si j'ai le temps de louer un 28-70 et de l'utiliser sur un mariage je vous en fait un retour !

rsp

Le débat fixe/zoom ne sera jamais tranché définitivement.
Dans tous les cas où c'est la perspective qui prime, on choisira d'abord le point de vue puis la focale permettant le cadrage. Dans ces cas-là le zoom est idéal, sinon il faut choisir entre la perspective et le cadrage.
Nous avons beaucoup de chance de nos jours : on trouve des zooms qui combinent grande ouverture et qualité optique (2/24-35 Sigma ; 2/28-70 Canon ; 2,8/24-105 etc.).

Gérard B.

Citation de: ccaphotographies le Juillet 21, 2024, 13:44:01Peut être que Canon le sortira un jour 😇
J'ai des doutes, mais si cela arriverait, je serai intéressé. Pas dans 10 ans.
Pour des concerts dans de petites salles, ça serait idéal.

Sebas_

Citation de: Gérard B. le Juillet 21, 2024, 18:44:06Pour des concerts dans de petites salles, ça serait idéal.
Concerts, studio, shooting, marriages...
En solo ou avec un 16-35 a cote, c'est une option bien pensée.
J´ai connu qq photographes qui utilisaient le 24-105 sur APS-C en studio notamment.

Gérard B.

Citation de: Sebas_ le Juillet 21, 2024, 22:16:33Concerts, studio, shooting, marriages...
En solo ou avec un 16-35 a cote, c'est une option bien pensée.
J´ai connu qq photographes qui utilisaient le 24-105 sur APS-C en studio notamment.
J'ai le 7DII, pour les concerts il n'est pas adapté. Montée en ISO très limitée.

Sebas_

Citation de: Gérard B. le Juillet 21, 2024, 22:35:20J'ai le 7DII, pour les concerts il n'est pas adapté. Montée en ISO très limitée.
Je faisais plus référence au range (le Tamron est bien plus lumineux, et a priori monté sur FF) ;)
Un R6 + 35-150/2-2.8 sera logiquement meilleur qu'un 7D II + 24-105/4, tout en gardant le meme range pratique ^^

Hector06

Je ne sais plus si j'ai posé la question mais, aux utilisateurs de ce zoom, êtes dérangés en reportage de ne pas pouvoir bosser sur la plage 24mm/27mm ?
R5 II (enfin, en rêve)

Potomitan

Citation de: Hector06 le Octobre 19, 2024, 21:53:52.. aux utilisateurs de ce zoom...

Quelle importance ? Ce qui compte c'est si toi ça te dérangerait.

Personnellement je ne suis pas fan de la plage 28-35 mais pour certains elle est l'alpha et l'oméga. Parce qu'on a tous des goûts spécifiques.

Ce qui compte au final est comment tu fais toi tes meilleures photos, ou celles qui se vendent le plus si tu es pro.

Hector06

Citation de: Potomitan le Octobre 19, 2024, 23:29:42Quelle importance ? Ce qui compte c'est si toi ça te dérangerait.

Personnellement je ne suis pas fan de la plage 28-35 mais pour certains elle est l'alpha et l'oméga. Parce qu'on a tous des goûts spécifiques.

Ce qui compte au final est comment tu fais toi tes meilleures photos, ou celles qui se vendent le plus si tu es pro.

Je comprends ton approche, mais avoir l'avis d'utilisateurs sur le terrain permet de se faire une opinion, la finalité étant bien les photos que je ferais moi même. Et puis vu le prix, normal de s'en poser des questions 🙂

Ma question est aussi issue d'une observation: dans les tests et retours, personne n'aborde le sujet. Pourtant quand le 1er 24-70 USM est sorti, absolument tout le monde s'est extasié à propos des 4mm de gagnés sur son prédécesseur. Je voulais savoir si on s'accommodait bien du léger retour en arrière lors d'un reportage event.
R5 II (enfin, en rêve)

Potomitan

Citation de: Hector06 le Octobre 20, 2024, 11:18:53Je voulais savoir si on s'accommodait bien du léger retour en arrière lors d'un reportage event.

Ça🔺 pour moi est une (très) mauvaise approche ! 😬😉

Il ne faut pas "s'accommoder", il faut au contraire choisir l'objectif qui permet de s'éclater ! 😎

bruno-v

F2 ou 24mm ?
Ce sont des optiques avec des usages differents, la reponse appartient à l'utilisateur, pas au testeur.
C'est un peu comme la question du poids (du 28-70), la reponse appartient à celui qui le porte  ;-)
Leave no trace, Take pictures.

Hector06

#264
Vous avez tous les deux + que raison, mais ça reste pour moi des grandes lignes, incontestables certes, mais qui à l'ère des reviews, des tests, des forums, et à l'ère où il est tout à fait normal de donner son avis sur tout et n'importe quoi, me laissent un tantinet bloqué sur deux trois petites hésitations, questionnements plus ou moins futiles, plus ou moins utiles.

Je sais, de source sûre 🙂, que 1430g est plus lourd que 900g, que f2 est plus ouvert que f2,8 et que 24mm c'est plus large que 28mm (ou alors on m'aurait menti).

Je me demande tout de même si on « sent » la différence à ne pas pouvoir descendre plus bas que 28mm. Que voulez vous... les tests plus que dithyrambiques, et les vidéo dans lesquelles la bête devient le nouveau doudou des youtubeurs, le game changer des mariagistes ayant auparavant juré que le graal c'était le 1,4 et rien d'autre, sont tellement nombreuses que ça laisse songeur. Je ne pense pas qu'il y ait cinquante mille ambassadeurs Canon non plus (ou alors on m'aurait...)

Ne possédant qu'un seul boîtier en dehors de mon R, je me dis qu'un tel zoom pourrait m'éviter de jongler avec le matos sur le terrain et d'opérer avec un compromis intéressant en matière de bokeh et de polyvalence.

Peut-être n'existe-t-il que peu de possesseurs de ce doudou, tout simplement ?
R5 II (enfin, en rêve)

A-snowboard

Je dirais surtout que face à de telles hésitation il faut louer l'objectif pour le tester dans 1 ou 2 conditions qui sont hyper représentatives de ta situation.

Car n'importe quel argument et son contraire est valable.

Oui 24 c'est plus large que 28.
- Bah tu prends un 16-35 pour compenser et t'aurais plus large.
- Bah 28 ça suffit laaaaaarge dans 95% des cas. Alors pourquoi s'embêter avec les 5% restant ?
- Ah non, moi c'est 24mm ou rien. La preuve je shoote avec mon 24 fixe.
- etc...

Les forums, et surtout ceux qui commentent n'engageront qu'eux. Surtout qu'au final on se connait sans se connaitre. (c'est pas méchant, c'est une réalité)

Hector06

Oui c'est clair, c'est pour ça que je cherchais d'éventuels retours terrain

La solution pour moi sera peut-être de me lancer ou pas 🙂, ou alors oui une location avec mon 24-35 en back up au cas où
R5 II (enfin, en rêve)

Potomitan

Citation de: Hector06 le Octobre 20, 2024, 13:49:16Oui c'est clair, c'est pour ça que je cherchais d'éventuels retours terrain

Et ton retour terrain à toi ?
Tes meilleures photos actuelles sont faites à quelle focale ? A quelle ouverture ?

bruno-v

Entre 28 et 24 il n'y a pas que 4mm, il y a surtout un angle de champ qui passe de 75 à 84 degrés, les possibilités de cadrage sont bien plus grandes, et les prise de vues d'ambiances sont bien plus dynamiques.
Concernant les ouvertures, je ne fais pas une grosse différence entre 2,8 et f4, le surcout et le surpoids ne sont pas compensés par 1 seule ouverture de +. En revanche f2 apporte un réel + esthétique.
Le 24-105 est un couteau suisse, le 28-70 est plus une optique de portraitiste (musclé)
Leave no trace, Take pictures.

Hector06

Citation de: Potomitan le Octobre 20, 2024, 13:58:54Et ton retour terrain à toi ?
Tes meilleures photos actuelles sont faites à quelle focale ? A quelle ouverture ?

Alors pour répondre à ta question

1981 - une cape de fortune, deux coups bouchon de liège noirci à la flamme, une vieille épée de plastique tordue, et un chapeau miteux au possible  me valent à 10 ans, et malgré un corps chétif, une énorme tignasse et des vieilles lunettes de bigleux patenté, le premier prix d'un concours de déguisement: un coffret Kodak, intérieur velours, contenant un appareil grand public et une pellicule. C'est à partir de là que rien ne commence, l'appareil étant relégué à la fonction de souvenir agréable, d'objet à poser, et de jouet à développement psychomoteur « tire la manette, met l'œil dans le trou, appuie sur le bouton qui fait shlack »

1981/1992 -  la photo se résume à des sourires idiots (que moi je crois jolis, mais en fait c'est quand on les pense intelligents qu'ils sont tout le contraire) exécutés dans des soirées, des anniversaires, des premières communions, devant des appareils chargés d'argentique et tenus par de vieux tontons. Rien de plus.

1991 - mon excellent niveau intellectuel de même que des  résultats que l'on remarque  au premier coup d'oeil, me valent d'être encore au lycée, après divers ponts et renvois vers des établissements plus « en phase avec mes capacités ». L'amour ne nous offrant pas toujours ce qu'on attend de lui, je me sépare de l'être aimé et sors quelques mois plus tard avec une anglaise, marrante sensible.
Elle traine parfois un compact  sur elle, un Canon à la couleur improbable, qui coulerait sûrement les ventes du modèle s'il venait à sortir aujourd'hui.
Nous nous prenons en photos mutuellement, nous, les copains, les objets, tout ça sur des cadrages bien amateurs et sur 24 poses. Les asas me passent par dessus la tête, de même que le diaphragme ou l'autofocus. J'ai la stupide impression que la photo c'est ça, un compact dans la poche, un bloc note, sans me douter le moins du monde qu'il y a mieux.

1996 - j'ai perdu mon père quelques mois auparavant. Je ne le sais pas encore, mais ça va modifier mon comportement, très subtilement. Toujours est il que j'achète mon premier appareil, un Minolta doté d'un petit système de programmes par mini cartes à insérer. De la science-fiction pour moi, en tout cas ça parle au mini geek à grosses lunettes qui est en moi, et l'appareil ne me quitte presque plus. Mes objectifs de kits me donnent l'impression de créer, de faire un truc. D'ailleurs j'ai cette fièvre qui consiste à dénicher les magasins les moins chers niveau développement de pelloche.
Unnjour, dans un cinéma je dépose mon appareil à mes pieds, profite du spectacle et repars sans lui. Je ne le reverrai plus jamais... Étrangement, à aucun moment je n'ai pensé à l'aspect financier - alors que ça avait été au prix de sacrifices que je l'avais acquis. Non, c'était comme si j'avais perdu un ami ou un animal de compagnie.
Après quelques temps, j'ai un retour de bâton du fait de l'épisode « mon père » qui fragilise mes certitudes.  Je me sépare de l'anglaise, avec le plus de douceur possible, mais quand même...

1996 - célibataire durant quelques mois, et presque moine dans ma tête, je bosse dans une librairie sans strictement rien ne connaître à la chose et en faisant bonne figure face aux clients. De vrais figures de skate qui font croire à tout le monde que je m'y connais en lettres, et mon patron et moi sommes les seuls à savoir que je n'ai lu qu'un livre dans ma vie, Tom Sawyer parce que je voyais un alter ego dans ce personnage.
Je fais illusion, et bientôt je tiens le magasin seul les après midi. La boutique juste à côté est celle d'un photographe « Le Déclic Photo ». Son directeur est sympa, son employée charmante et spontanée. La différence de presque 20 ans ne m'effraie pas, pas plus qu'elle ne me stimule, c'est juste une fille sympa pour moi, et je finis par sortir avec.
Elle me fait très vite tâter son plus simple appareil, un FG-20 notamment. Elle m'en explique le fonctionnement, les subtilités qui lui sont propres, les boutons à utiliser, les leviers qu'on peut actionner, et je me délecte du temps passé avec. Je prends mes premières photos n&b, j'expérimente dans mon coin.

1997 - la Princesse de Galles meurt lors d'un barbecue auquel je participe. C'est du moins ce qu'annonce la radio, à peine atténuée par le bruit hautes fréquences des chippos qui grillent. Choc sur la terrasse, et c'est distraitement, dès lors, que l'on termine nos victuailles. Un F-801 est posé dans un coin. Encore à demi sonné par la nouvelle je l'inspecte avec la permission de son propriétaire. Mes doigts parcourent la carrosserie,  notent le trèfle, soupèsent l'engin, lui faisant changer de main, et j'observe le 35-70, qui y est vissé, luire sous la lumière déclinante de cette fin d'été.
Au magasin un jour, une jeune femme descend d'un véhicule et me tend une enveloppe: « lisez lorsque je serai partie ». Je reconnais une cliente qui passe parfois le temps de deux minutes d'inspection de la vitrine. J'attends donc qu'elle démarre en trombe, vérifie que je n'ai personne à renseigner, et ouvre l'enveloppe.
À l'intérieur une lettre d'amour, profonde en même temps qu'enflammée par endroits. Je suis quand même estomaqué par le geste, les mots choisis et délicats et par cette déclaration qui m'érige au rang d'homme idéal. Je commence à avoir des doutes sur ma propre histoire, moi qui ne les aime que longues et solides. En quelques semaines mon hésitation fait place à une certitude: je vis avec une femme, certes passionnée mais dont la passion se dirige de plus en plus vers les œuvres de charités, kermesses, les soupes populaires plus que de raison, auxquelles je participe pourtant mais qui semblent ne devenir qu'un leitmotiv dans notre couple. Nous nous séparons, là encore lors d'une discussion calme mais lourde de conséquences.

fin 1997 - je sors avec l'écriveuse de lettres brûlantes. Nous faisons doucement connaissance, et je détonne un peu d'avec cette personne très littéraire qui lit un livre par jour. Les bribes nikonesques de FG-20 qu'on manipule dans le feu de l'action s'estompent peu à peu, et mon quotidien est fait de gens qui emploient des mots et expressions que je n'ai jamais entendus. Je me fais doucement à cette raison, estimant au passage que je pourrais là aussi patauger dans cet étang de culture sans être démasqué.

1998 - cette certitude toute routinière se fêle lorsqu'elle me présente son père, un gaillard sympa, rieur, doté d'yeux analytiques ( traduire enfoncés dans leurs orbites), et qui s'avère être le directeur d'une photothèque qu'il alimente lui-même, aidé de son équipe. En gros, il est photographe depuis des années.
Pas de stupéfaction chez moi, pas d'étonnement sur le fait de rencontrer la photo aussi souvent sur mon chemin, et je me coule tranquillement dans ce changement dans le scénario.
Au fil des visites, des discussions, le gars décide de me confier un RB67 pour voir. Mais au lieu de m'envoyer baguenauder armé de pellicules, il me fait faire mon premier travail, des natures mortes diverses de fruits, sur plusieurs jours. Première fois que je vois une softbox ou un flashmètre. Il ne se démonte pas et m'explique en petit nègre à quoi sert le matériel. Je m'exécute. Sur plusieurs jours, et je suis habité par l'exercice.
Le résultat est bon, selon ses dires. Plus tard sa fille me dira que son père est resté sur les fesses de ce que j'ai pu ressortir de cette tache. Je n'apprécie pas la manière qui consiste à ne pas tout se dire en face. Je n'en tiens aucune rigueur, mais ça me laisse un léger goût de « dommage ».
Plus tard, je suis forcé, littéralement, à monter dans un avion pour un voyage d'une dizaine de jours New York. Je le fais par amour mais je flippe mon ordre et mon embranchement. L'avion je le crains par dessus tout. Arrivé là bas, je décline toute invitation à faire tel ou tel monument, préférant me fourrer dans des bars à soupes, des parcs, des magasins de journaux. Curiosité, je décide d'aller goûter des nems, ceux de Nice me manquent un peu. Résultat c'est pas fait pareil. L'après-midi étant calme, je m'attarde, je bulle à table et bientôt un employé vient me taper la discussion. Un latino sympa, tout sourire, intrigué par ce touriste qui prend son temps.
Il s'avère qu'il fait ça comme un à côté mais qu'il « compte pas faire ça touteu saaa vie ». Le mec est en fait photographe de sport. Enthousiasmé par mon intérêt il se lève, file au vestiaire, et revient avec rien moins qu'un Canon 300mm f4. Il m'explique qu'il vise le 2,8 que le sport c'est sa vie, que son book est chez lui, et moi pour la première fois, je suis pas immédiatement largué et commence à comprendre que oui la photo ça peut être un métier, une vocation. Avant de partir, il m'indique une adresse à laquelle je dois impérativement me rendre: B&H Photo Video. Je visite ce magasin le lendemain, y croise un vendeur qui capte le français (Raymond) et suis cueilli par l'organisation de l'endroit. Un vrai bric à brac supra organisé, où l'on trouve de tout. C'est comme si l'épicier du coin proposait 25 calibres d'olives vertes présentés sur 15 mètres carrés de surface, tout ça multiplié par chaque légume.
Les deux ou trois heures nécessaires à la descente de ma stupéfaction passent vite, et je me prends un trépied, un sac banane (le plus pratique du monde) et un petit Eos 50. Deux jours plus tard j'expédie les emballages de,chez B&H à mon domicile dans leur totalité. Le lendemain, je passe la passe la douane bardé de mon boîtier et de mon trépied savamment maquillés comme s'ils avaient 15 ans d'âge (petit je faisais des maquillages zombies pour les copains). Même moi je me laisse prendre. C'est en toute confiance que je déclare « this...?? It's mine. »
Et pouf, envol pour la France.

1999 - je cherche du travail car le mi temps en librairie ne suffit plus. Je débarque au culot et en totale inconscience chez deux associés mariagistes, muni de mon book total amateur et de mon innocence encore un peu présente malgré l'âge.
Les deux se lancent parfois des petits coups d'œil amusés devant mes photos de petits chats, de façades, de fleurs, de vitrines, de soirées. Un peu plus tard, je reçois un appel qui m'informe que je suis pris et que je vais jouer le rôle d'assistant sur des mariages, de colleur de photos d'albums, et de tireur à la machine. Emballé c'est pesé.

Les années qui suivent sont toutes différentes, tant dans le succès que dans les rencontres professionnelles ou les opportunités que l'on saisit ou que l'on rate.

Lors d'un déménagement (2004), j'ouvre pour la première fois des cartons ayant  appartenu à mon père (j'avais besoin de temps pour le faire semble-t-il).
J'y découvre une multitude de boîtes longilignes vert pomme, aux couvercles blancs. Des diapositives. Je passe une après-midi à les scruter, et je découvre un truc que j'ignorais: mon père tenait le rôle officieux mais systématique de photographe lors de ses voyages, lors de soirées, d'événements familiaux, avant de connaître ma mère.

Pour l'époque toute argentique, il bombardait, cherchant apparemment à couvrir au mieux les instants  vécus, variant certains cadrages d'un pas à gauche ou à droite, jouant parfois avec le flou d'avant plan. Heureusement que j'étais déjà assis ce jour là.

À part ça, je dois dire, pour essayer d'être le plus concis possible, que les photos que j'aime le plus sont faites, à quasi égalité, avec les 70-200 f2,8 II et  24-70 première version. Avec mon actuel 24-35 f2 je n'ai fait que peu de portraits c'est bizarre, plutôt de l'archi ou en tout cas du cityscape, discipline qui permet de bien fermer le diaph c'est vrai.





R5 II (enfin, en rêve)

A-snowboard

Par exemple sur les mariages je trouve que 24mm c'est light. Donc si je dois acheter un 28-70 je craint un peu.

Mais encore une fois, parfois ce qu'on craint peut être contourné.

Je le redis, avant je shootait à 1,4 90% de mes photos de mariage.

Maintenant le minimum c'est 2.8. Mais je dirais que 90% des photos sont à F4 et plus. (j'avais mis les stat sur un post je ne sais plus ou).
Pourquoi ? Mon style à évolué (je comprends moins l'intérêt de shooter ouvert), et surtout je me suis adapté à ma nouvelle optique qui est le 17-40 qui ouvre à f4 minimum.

Je n'en suis pas mort, mes clients kiffent le rendu. etc... Et moi au final ça me convient pas si mal que ça. Si ce n'est la monté en iso qui me chafouine parfois (mais ce n'est pas très grave)

Si j'ai plus 24mm mais que 28mm, ça veut dire quoi ? Oui je shooterai moins grand. Ou peut être que je ferais des panorama à 2 photos tiens (ok pas des trucs d'action). J'en sais rien, ce ne sont que des hypothèses.

rsp

Le plus important, à mon avis, concernant cet objectif : contrairement aux 24-70 et 24-105, il est vraiment excellent (Hector06 doit connaître ça aussi avec son Sigma 2/24-35). C'est, au-delà de sa grande ouverture, ce que ce zoom a en plus (enfin, c'est ce que je crois).

Hector06

Citation de: A-snowboard le Octobre 20, 2024, 21:36:05Par exemple sur les mariages je trouve que 24mm c'est light. Donc si je dois acheter un 28-70 je craint un peu.

Mais encore une fois, parfois ce qu'on craint peut être contourné.

Je le redis, avant je shootait à 1,4 90% de mes photos de mariage.

Maintenant le minimum c'est 2.8. Mais je dirais que 90% des photos sont à F4 et plus. (j'avais mis les stat sur un post je ne sais plus ou).
Pourquoi ? Mon style à évolué (je comprends moins l'intérêt de shooter ouvert), et surtout je me suis adapté à ma nouvelle optique qui est le 17-40 qui ouvre à f4 minimum.

Je n'en suis pas mort, mes clients kiffent le rendu. etc... Et moi au final ça me convient pas si mal que ça. Si ce n'est la monté en iso qui me chafouine parfois (mais ce n'est pas très grave)

Si j'ai plus 24mm mais que 28mm, ça veut dire quoi ? Oui je shooterai moins grand. Ou peut être que je ferais des panorama à 2 photos tiens (ok pas des trucs d'action). J'en sais rien, ce ne sont que des hypothèses.

Ça tend à me rassurer cette façon pragmatique et cool de voir la chose, et en te lisant il me vient à l'esprit que après tout j'ai vu d'excellents shooters bosser sur events munis simplement d'un 35mm et d'un 50 ou un 85, sur doubles boîtiers il est vrai mais quand même...

Pour ma part j'ai eu ma période f2,8 en étant très heureux avec une doublette 24-70 / 70-200, avec même des moments magiques où le 24-70 me donnait des flous très jolis en arrière plan, + que d'habitude au point de vérifier les exifs parfois en éditant.

Ensuite je me suis posé la question des focales fixes, les photos magnifiques abondaient sur le net. Le problème était pas seulement le budget, mais aussi l'idée de me dire que en vrai sur le terrain beaucoup de situations me demanderaient de fermer + que 1,4. C'est là que j'ai trouvé le compromis de chez Sigma dont les tests disaient pas mal de bien.

Ce RF 28-70 serait une sorte de couteau suisse permettant de gérer la prise de vue et moins le choix de tel ou tel matos à tel ou tel moment (même si on peut considérer que cette méthode est tout ce qu'il y a de plus normal) tout en allongeant mon range de quelques millimètres.
R5 II (enfin, en rêve)

Hector06

Citation de: rsp le Octobre 20, 2024, 21:45:26Le plus important, à mon avis, concernant cet objectif : contrairement aux 24-70 et 24-105, il est vraiment excellent (Hector06 doit connaître ça aussi avec son Sigma 2/24-35). C'est, au-delà de sa grande ouverture, ce que ce zoom a en plus (enfin, c'est ce que je crois).

Je ne le savais pas si bon au début mais il est vrai qu'il passe pour vraiment bon dès f2. Après sur certaines video ou review écrites certains déclarent que ça peut être une bonne alternative aux fixes, de 24 à 85mm. Faut pas exagérer, à mon sens je dirais plutôt jusqu'aux environs de 50mm ce qui est déjà pas si mal 🙂
R5 II (enfin, en rêve)

Arie

Bonjour
Pour répondre à ta question qui reste du ressort des usages personnels je peux partager mon expérience :
- le 24 mm est une focale utile certes cependant j'utilise beaucoup mon GA bien en dessous du 24 la plus part du temps ainsi je trouve aussi limité en GA les 24-70 ou 24-105 u 24-240 et j'alterne sans arrêt avec mon GA
- depuis l'acquisition du 28-70 f2.0 j'ai revendu mon 24-70 f2.8, mon 24 f1.4 et mis en vente mon 85 f1.4 pour passer à du full zoom

Avec cette nouvelle configuration j'ai trouvé un compromis perso qui me va bien et correspond au mieux à mes usages sachant que j'essaye de ne jamais emporter plus de 3 optiques dans mon sac.

Si cela peut aider.

cdt