Charte 18%

Démarré par Dormeur74, Mars 18, 2019, 21:29:56

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stratojs

Citation de: Tonton-Bruno le Mars 30, 2019, 19:11:54
Laure-Anh s'appuie essentiellement sur la pratique d'Olivier Chauvignat, qui est un professionnel de talent qui gagne très bien sa vie en faisant des photos de studio qui ont beaucoup de succès.
Il sait se servir de son matériel à merveille et de manière très efficace.
Malheureusement, c'est un autodidacte qui n'a aucun diplôme photographique ni aucun diplôme universitaire relatif à l'optique, à la chimie ou à l'électronique et qui n'a pas non plus un bagage suffisant pour lire et comprendre des traités de théorie pure.
Il continue néanmoins à donner des cours et à enseigner des recettes qui marchent même si elles s'appuient sur des raisonnements faux ou des usages détournés de certains outils.
Il est néanmoins ridicule de vouloir justifier à postériori de tels bricolages d'ignorant, même si la virtuosité et le talent de leur auteur lui permettent de retomber sur ses pattes presque à tous les coups.

Ce qui prouve bien que certains autodidactes réalisent quand d'autres en sont encore à échafauder des théories.
Mon cursus personnel fait que lorsque j'écris ou parle, j'ai depuis longtemps assimilé et évacué les règles techniques de la langue, orthographe, grammaire et syntaxe,
au point que je serai bien incapable aujourd'hui de les citer, alors les réciter !
Il en est de même pour beaucoup de métiers techniques, où ceux qui travaillent sont rarement ceux qui discutent de cette technique d'une docte manière.
Ainsi, à propos de la mesure de lumière, il y a la technique, les appareils, et la façon de s'en servir qui s'appelle l'expérience...

seba

#226
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 13:49:44
Ton raisonnement est complètement à côté de la plaque.



Contexte de la prise de vue :
a - On est en éclairage monosource.
b - L'écart de contrastes existant entre ombres et lumières perçu par le boîtier est strictement et entièrement lié au positionnement et à l'angulation de la source par rapport à l'orange
c - Laquelle orange réfléchit moins de lumière que ce que ferait la même orange peinte en blanc mat 98%. C'est un objet très particulier dont il s'agit.

Partant de là :
1 - En exposant mon RAW selon la mesure du flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rentré en direction de la source  + 1IL1/3 pour optimisation à la prise de vue de l'acquisition dudit fichier RAW, je suis en limite de la saturation réelle du capteur. Si souhaité, il me suffit d'ajouter un peu d'expo en post-prod[/u] pour arriver au même résultat que la version 3 de l'orange.

2- En exposant davantage que l'indication du dôme pointé en direction de la source comme tu le fais, on expose à droite à la prise de vue : on augmente la luminance de l'orange perçue par le boîtier,
tandis que en ce faisant, on ne modifie rien, on n'a pas la main pour modifier quoi que ce soit, en ce qui concerne l'écart de contrastes existant perçu par le boîtier.

3 - Si l'on veut un écart de contraste moindre toutes choses étant identiques par ailleurs, on joue sur le positionnement et l'angulation de la source par rapport à l'orange.
En aucun cas sur l'expo. Quelle que soit l'expo utilisée, cela ne modifie pas - en aucun cas - l'écart de contrastes existant.


Disons alors que les fabricants de posemètres sont à côté de la plaque. Ce n'est pas moi qui ait écrit leurs modes d'emploi.

Le but n'est pas de modifier le contraste.
C'est d'avoir une image plaisante.

Et l'éclairage n'est pas monosource.
Pourquoi l'orange devrait-elle être blanche ? C'est une orange. Bien des sujets ne sont pas blancs.

seba

Maintenant petit exercice pratique.
On veut reproduire un document, on a deux sources avec 45° d'incidence sur le document, l'éclairage est bien homogène.
Comment procéder pour faire une mesure en lumière incidente et déterminer l'exposition?

Jean-Claude

De la repro de documents plats se fait avec le diffuseur plat posé sur le document, quel que soit l'éclairage, ( ou son émulation, calotte sphérique rentrée)
Ceci fait partie des basiques de l'apprentissage de photographe.

Dormeur74

Pour la repro, je respecte la notice à la lettre et n'ai jamais eu le moindre problème. Mais on sort un peu de la discussion avec les documents plats puisque le dôme est fait pour simuler un objet 3D.
Oups...percussion, désolé.


Jean-Claude

Heureusement que tous les constructeurs de cellules sont d'accord entre eux  ;D ;D ;D

La page du manuel d'une de mes 2 cellules actuelles, qui en parle (lire les encadrés "i")

seba

Et bien justement ce mode d'emploi est très ambigu.
Que faut-il comprendre par "en direction de l'objectif/lumière principale" ?

Laure-Anh

#232
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 14:03:21
Disons alors que les fabricants de posemètres sont à côté de la plaque. Ce n'est pas moi qui ait écrit leurs modes d'emploi.

Il ne s'agit pas d'incriminer les uns ou les autres., de se servir des uns ou des autres. Il s'agit de discerner avec son seul sens critique ce qui est vrai et ce qui est erroné.



Citation de: seba le Mars 31, 2019, 14:03:21
Le but n'est pas de modifier le contraste.
C'est d'avoir une image plaisante.

Il faut vraiment que tu revois tes fondamentaux photo.
C'est l'écart de contrastes (réfléchis) qui fait du fait de son importance que l'image est perçue comme étant plaisante ou moins plaisante.
Une images est perçue comme étant plaisante quand le ratio de contrastes (réfléchis) entre lumières et ombres est 1:1 ; 1,5:1 ou 2:1
Cela n'a rien à voir avec la mesure de l'intensité de la source.
Si tu foires l'exposition, ça ne va pas aider : la sous-ex massive ou bien le cramage fout en l'air la bonne mise en place de l'éclairage.

L'oeil est attiré par les HL et par ce qui est blanc.
Si en présence d'un objet clair ou blanc, tu n'as que du noir : la transition entre les deux tons est brutale, le contour ente zones blanche et noir est comme étant net. Cela a l'effet d'amincir.
Si en présence d'un objet clair ou blanc, tu as du gris : la transition entre les deux tons est plus plaisante, le contour ente zones blanche et grise est perçu comme étant plus soft. Cela a l'effet d'arrondir.
Si en présence d'un objet noir, tu as du gris, ça aide également :  la transition entre les deux tons est plus plaisante, le contour ente zone noire et zone grise est perçu comme étant plus soft.
En présence de blanc et de noir, tu as du gris, ça aide également : la transition entre les deux tons blanc et noir est plus plaisante, l'ensemble est perçu comme étant plus naturel.
Le gris "moyen", ça sert à faire le lien, ça sert à rythmer l'image, ça sert à rendre une composition plus efficace.

En portrait, et c'est une notion à la fois fondamentale et basique, c'est le ratio de contrastes (réfléchis) qui détermine l'ambiance ou mood en monosource.
En éclairage multi-sources, c'est le ratio d'éclairage (incident) et le ratio de contrastes (réfléchis) qui déterminent ensemble l'ambiance ou mood.
Dans tous les cas, ce sont les ombres qui produisent l'illusion plus ou moins efficace de rendu 3D.
Le portrait "plaisant", c'est le portrait par temps couvert ou bien en ombre découverte.
Le portrait qui ne plaît en général pas ou moins, c'est le portrait par beau temps ensoleillé sans nuages en espace découvert.
Les acteurs et actrices d'Hollywwod qui font régulièrement la fête et ont les cernes sous les yeux ou bien les rides qui se creusent plébiscitent l'éclairage Butterfly/Paramount
parce que c'est bien contrasté, parce que la transition brutale évite que l'on puisse détailler les défauts de la peau, parce que cela amincit, parce que cela dénote l'acteur/actrice à succès reconnu(e)...
Comme dit précédemment, si tu foires l'exposition, ça ne va pas aider : la sous-ex massive ou bien le cramage fout en l'air la bonne lumière disponible.


Citation de: seba le Mars 31, 2019, 14:03:21
Et l'éclairage n'est pas monosource.
Pourquoi l'orange devrait-elle être blanche ? C'est une orange. Bien des sujets ne sont pas blancs.

Si tu réponds à une discussion sur la bonne façon de mesurer une monosource par des exemples sous éclairage multi-sources, ça va pas aider.  ::)

L'orange est un fruit orange : très bien !!!
Pourquoi une sphère en verre blanc mat incluse dans le champ éclairé par une monosource latérale devrait-elle être peinte en orange ?
Pourquoi une feuille plane blanc 96% incluse dans le champ éclairé et semi tournée vers une monosource latérale devrait-elle être peinte orange ?
Et si l'on photographie non pas un modèle qu'on a foutu à poil mais un modèle habillé de blanc de la tête au pied, c'est autorisé ou bien interdit sous un éclairage monosource latéral ?

Pour mesurer et établir la puissance d'une monosource, on pointe le flashmètre - dôme sorti ou bien rentré peu importe - en direction de ladite source.
Pour mesurer l'écart de contrastes entre ombre et lumière (réfléchis) sous un éclairage monosource donné, on pointe le flashmètre - dôme sorti ou bien dôme rentré, selon les cas - vers le boîtier.

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 17:36:45
Il faut vraiment que tu revois tes fondamentaux photo.
C'est l'écart de contrastes (réfléchis) qui fait du fait de son importance que l'image est perçue comme étant plaisante ou moins plaisante.
Une images est perçue comme étant plaisante quand le ratio de contrastes (réfléchis) entre lumières et ombres est 1:1 ; 1,5:1 ou 2:1
Cela n'a rien à voir avec la mesure de l'intensité de la source.

Tu confonds image plaisante et contraste.
Si le photographe fait le choix d'un éclairage contrasté, c'est l'exposition qui va déterminer l'apparence de l'image (un sujet contrasté pouvant donner lieu à plus d'interprétation - plus clair ou plus foncé - qu'un sujet peu contrasté, c'est un choix esthétique).

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 17:36:45
Pour mesurer l'écart de contrastes entre ombre et lumière (réfléchis) sous un éclairage monosource donné, on pointe le flashmètre - dôme sorti ou bien dôme rentré, selon les cas - vers le boîtier.

Alors là, je me demande bien comment on peut mesurer un contraste avec cette procédure.

Jean-Claude

#234
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 17:34:41
Et bien justement ce mode d'emploi est très ambigu.
Que faut-il comprendre par "en direction de l'objectif/lumière principale" ?
C'est ça les traductions de manuels, toujours la même histoire  :D

faudrait consulter l'original en langue de Goethe

Edit : Je viens de lire l'original, en fait comme il s'agit d'un posemètre/flashemètre ils donnent les deux méthodes pour posemètre du sujet vers l'objectif, pour flashemètre du sujet vers le key light.

Dans le deuxième encadré "i" ils prescrivent le diffuseur plat pour des mesures de contrastes entre différentes sources flashe. (pour ne mesurer que la source souhaitée)

Tout ceci est très sensé et logique  :)

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 17:36:45
Il ne s'agit pas d'incriminer les uns ou les autres., de se servir des uns ou des autres. Il s'agit de discerner avec son seul sens critique ce qui est vrai et ce qui est erroné.

Je te demande simplement :
- Pourquoi dans le mode d'emploi du Norwood Director il y a écrit ça ?
- Et pourquoi tous les fabricants ont repris cette procédure, invariablement et sans exception, jusqu'à aujourd'hui ?

Laure-Anh

#236
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 14:20:33
Maintenant petit exercice pratique.
On veut reproduire un document, on a deux sources avec 45° d'incidence sur le document, l'éclairage est bien homogène.
Comment procéder pour faire une mesure en lumière incidente et déterminer l'exposition?

Tu brûles les étapes !!! Tu supposes que l'éclairage est homogène.
Oui mais non.

(C'est bien gentil mais c'est passer sous silence la déperdition de la lumière inversement proportionnelle au carré de la distance source-sujet.)

Laure-Anh

Citation de: seba le Mars 31, 2019, 17:58:02
Je te demande simplement :
- Pourquoi dans le mode d'emploi du Norwood Director il y a écrit ça ?
- Et pourquoi tous les fabricants ont repris cette procédure, invariablement et sans exception, jusqu'à aujourd'hui ?

Et en quoi ce mode d'emploi m'aide ou ça aide n'importe qui à mettre en place ce set d'éclairage on ne peut plus simplissime ?
Je signale à toute fin utile qu'il n'y a pas indication de la réflectance du fond et qu'il n'y a pas indication du positionnement du boîtier.

seba

Admettons que tu aies mesuré les deux sources, l'éclairement est égal pour chaque source et homogène sur le document.
Comment mesurer l'éclairement ?

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 18:47:03
Et en quoi ce mode d'emploi m'aide ou ça aide n'importe qui à mettre en place ce set d'éclairage on ne peut plus simplissime ?

Ce n'est pas une réponse ça.
On ne parle pas de mise en place (si tu avais lu le mode d'emploi tu aurais lu la procédure pour le réglage du set) mais d'exposition une fois que tout est mis en place et réglé. Ou bien contraint par l'éclairage existant (lumière naturelle par exemple).

matopho

Autre question pour que je progresse dans ma technique de mesure.

Comment je dois mesurer, toujours avec un posemètre, pour une photo d'un tableau réalisé à la spatule dont je veux faire ressortir les volumes en utilisant un éclairage rasant latéral. Ou un bas-relief toujours pour faire ressortir les volumes, toujours en éclairage latéral.

Je veux pas de conseil pour la placement des éclairages, du style ou tout autre considération artistique, je m'en débrouille. Juste comment mesurer avec un posemètre.

Merci
+ c loin - c net

matopho

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 18:47:03

Et en quoi ce mode d'emploi m'aide ou ça aide n'importe qui à mettre en place ce set d'éclairage on ne peut plus simplissime ?
Je signale à toute fin utile qu'il n'y a pas indication de la réflectance du fond et qu'il n'y a pas indication du positionnement du boîtier.

La question initiale était : comment faire une mesure pour un document plat avec deux éclairages à 45° ? Pourquoi complexifier les cas en introduisant d'autres considérations ? Pourquoi introduire un deuxième exemple avec une mariée ?

Si j'étais examinateur lors d'un oral, je vous répondrais : "Répondez d'abord à la question simple initiale. Vous pourrez après me faire part d'autres considérations."

Excusez la franchise directe de mes questions, mais vous complexifiez toujours vos réponses en introduisant d'autres considérations qui ne font pas partie du débat initial.

Merci
+ c loin - c net

Laure-Anh

Citation de: seba le Mars 31, 2019, 18:47:47
Admettons que tu aies mesuré les deux sources, l'éclairement est égal pour chaque source et homogène sur le document.
Comment mesurer l'éclairement ?

Oui mais non. Toi, tu fuis le débat.

Moi pour ma part, je vais jouer le jeu et répondre.
Si la lumière résultante est homogène, cela équivaut à une large source frontale homogène sans reflets spéculaires...
auquel cas Tata Ginette dit avec moi qu'il faut pointer le flashmètre depuis le document plat en direction de la source résultante : autrement dit, devant, dôme sorti ou non.

C'est ce que l'on fait en pratique quand on photographie en lumière naturelle en extérieur qui est on ne peut homogène :
on dirige le flashmètre dôme sorti depuis le sujet - peu importe que ce soit un humain ou une charte CMP plane - en direction de la source résultante face au sujet,
laquelle source résultante est formée par le soleil au centre et la demi calotte atmosphérique environnnate.

Nikojorj

Citation de: Dormeur74 le Mars 31, 2019, 13:08:54
Pas bien compris le mot "anachronique" dans ta phrase. Tu pourrais développer ?
Avec du film, y'avait pas tant le choix, même si je préférais à vos élucubrations la mesure spot et le raisonnement Zone System... Mais bon, c'était au millénaire précédent non?

Laure-Anh

Citation de: matopho le Mars 31, 2019, 19:10:45
La question initiale était : comment faire une mesure pour un document plat avec deux éclairages à 45° ? Pourquoi complexifier les cas en introduisant d'autres considérations ? Pourquoi introduire un deuxième exemple avec une mariée ?

Si j'étais examinateur lors d'un oral, je vous répondrais : "Répondez d'abord à la question simple initiale. Vous pourrez après me faire part d'autres considérations."

Excusez la franchise directe de mes questions, mais vous complexifiez toujours vos réponses en introduisant d'autres considérations qui ne font pas partie du débat initial.

Merci

Quand tu photographies du gris moyen 18% en mode enregistrement jpeg , tu peux te permettre de te planter de plus ou moins 2IL2/3 avant cramage.
Tu peux te tromper d'un facteur 5 : 5 seaux d'eau remplis ou bien un seul seau d'eau rempli divisé par le temps de puisage te donne le débit exact du robinet.

Quand tu photographies du gris moyen 18% en mode enregistrement RAW, tu peux te permettre de te planter de 3IL1/3 avant cramage.
Tu peux te tromper d'un facteur 10 : 10 seaux d'eau remplis ou bien un seul seau d'eau rempli divisé par le temps de puisage te donne le débit exact du robinet.

Quand tu photographies une sphère en verre blanc 98% ou bien une mariée vêtue de blanc 98%en mode enregistrement jpeg, la marge d'erreur est égale à zéro. Ca pousse à la rigueur.

matopho

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 19:11:25

Oui mais non. Toi, tu fuis le débat.

Moi pour ma part, je vais jouer le jeu et répondre.
Si la lumière résultante est homogène, cela équivaut à une large source frontale homogène sans reflets spéculaires...
auquel cas Tata Ginette dit avec moi qu'il faut pointer le flashmètre depuis le document plat en direction de la source résultante : autrement dit, devant, dôme sorti ou non.

C'est ce que l'on fait en pratique quand on photographie en lumière naturelle en extérieur qui est on ne peut homogène :
on dirige le flashmètre dôme sorti depuis le sujet - peu importe que ce soit un humain ou une charte CMP plane - en direction de la source résultante face au sujet,
laquelle source résultante est formée par le soleil au centre et la demi calotte atmosphérique environnnate.


Même dans ce cas ultra standard, votre façon de faire n'est pas conforme au mode d'emploi. Si j'ai bien compris, quand le soleil n'est pas dans mon dos, c-à-d un éclairage latéral, vous pointez le dôme en direction du soleil, à 45°, par ex., par rapport à l'axe sujet-appareil photo ? Et non en direction de l'appareil photo ?
+ c loin - c net

matopho

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 19:21:59

Quand tu photographies du gris moyen 18% en mode enregistrement jpeg , tu peux te permettre de te planter de plus ou moins 2IL2/3 avant cramage.
Tu peux te tromper d'un facteur 5 : 5 seaux d'eau remplis ou bien un seul seau d'eau rempli divisé par le temps de puisage te donne le débit exact du robinet.

Quand tu photographies du gris moyen 18% en mode enregistrement RAW, tu peux te permettre de te planter de 3IL1/3 avant cramage.
Tu peux te tromper d'un facteur 10 : 10 seaux d'eau remplis ou bien un seul seau d'eau rempli divisé par le temps de puisage te donne le débit exact du robinet.

Quand tu photographies une sphère en verre blanc 98% ou bien une mariée vêtue de blanc 98%en mode enregistrement jpeg, la marge d'erreur est égale à zéro. Ca pousse à la rigueur.

Je désespère !! Et j'arrête.
+ c loin - c net

Laure-Anh

Citation de: matopho le Mars 31, 2019, 19:22:27
Même dans ce cas ultra standard, votre façon de faire n'est pas conforme au mode d'emploi. Si j'ai bien compris, quand le soleil n'est pas dans mon dos, c-à-d un éclairage latéral, vous pointez le dôme en direction du soleil, à 45°, par ex., par rapport à l'axe sujet-appareil photo ? Et non en direction de l'appareil photo ?

Le dôme a une réponse cardioïde, cela veut dire  qu'en pratique :
il voit bien très bien dans l'axe jusqu'à une certaine limite,
et ne voit pas toute la source au fur et à mesure que celle-ci s'écarte de l'axe et sort de cette limite...
Qu'est-ce que tu veux que je fasse aux commandes d'un outil de mesure qui présente de telles limites intrinsèques ?

Jean-Claude

Citation de: Nikojorj le Mars 31, 2019, 19:12:40
Avec du film, y'avait pas tant le choix, même si je préférais à vos élucubrations la mesure spot et le raisonnement Zone System... Mais bon, c'était au millénaire précédent non?
cette méthode reste toujours valable de nos jours, on remplace les temps de développement de film, gradations de papiers, par les possibilités de derawtisation des fichiers et c'est tout.
Et même sans cela, le mode,de raisonnement en zones, avec un écart précis de chaque one par rapport à la mesure réfléchie de la zone en question reste valable, et c'est la que la mesure spot de nos appareils modernes prend  tout son sens.

Jean-Claude

Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 19:44:07
Le dôme a une réponse cardioïde, cela veut dire  qu'en pratique :
il voit bien très bien dans l'axe jusqu'à une certaine limite,
et ne voit pas toute la source au fur et à mesure que celle-ci s'écarte de l'axe et sort de cette limite...
Qu'est-ce que tu veux que je fasse aux commandes d'un outil de mesure qui présente de telles limites intrinsèques ?
il vaudrait franchement que tu arrêtes là  :)

La réponse cardioide est justement très régulière sur plus de 120 degré et ne baisse que peu jusqu'aux 180 degré ou elle coupe (la cellule n'a pas la réponse arrière d'une cardioide complète, comme par ex. un microphone cardioide)

https://www.mathcurve.com/courbes2d/cardioid/cardioid.shtml

la mesure en studio à la calotte sphérique pondère entre lumière key et ombre, on peut finement jouer sur cette pondération, quand on veut privilégier le rendu de la lumière pour des ombres profondes on pointe directement le key, quand on veut d'avantage moyenner entre ombre et lumière on pointe l'objectif, avec toutes les variations intermédiaires possibles.
C'est au contraire le diffuseur plat qui a une réponse de type sinus qui est hyper centré sur l'axe. C'est bien pour cette raison que l'on utilise ce type de mesure pour déterminer et régler les contrastes entre les différentes torches de studio (chaque mesure est centrée sur la  torche que l'on pointe)