La reluque

[Nikon Nissoumi]

 

[labat]

Les yeux se sont échappés, tu as bien saisi le regard...la photo pour moi est bonne et bien faite. J'aime bien oui.

[bonam]

Désolé je n'accroche pas,le cadrage sans doute.

[lavialle15]

  ... c'était le bon instant !!
Cdlt

[Crinquet80]

Qui mate qui ? 

[zuiko]

On peut dire déjà que c'est un cadrage audacieux.
Il est probable d'ailleurs que la photo a été faite sans vraiment regarder dans le viseur, car sinon le bras gauche de la dame n'eut pas été coupé je présume et puis ça danse pas mal. La prise de vue à hauteur de popotin va aussi dans le même sens.
Le résultat est là ce qui est le plus important :
- la dame prend une très grande place comme si elle venait de rentrer dans la photo et on ne peut ignorer ses formes,
- les fuyantes colorées du plafond nous conduisent avec insistance sur le groupe masculin rigolard,
Le photographe nous montre la voie avec quasiment un chemin de regard imposé.
La seule difficulté que je vois à croire le titre c'est que le groupe masculin se trouve un peu éloigné, un peu petit, par rapport à la silhouette féminine, ce qui nous met dans une relative difficulté à bien analyser leurs regards et leurs mimiques.
En conséquence, c'est l'imagination qui doit faire le reste de la photo, ce qui n'est pas plus mal au final.
Enfin, la lumière et l'harmonie colorée est agréable.

[macarel12]

Scène intéressante et bien prise mais Quid du droit à l image ?

[vernhet]

oui....mais non, car les regards des mateurs ne regardent pas ce que NOUS, voyons: ils voient le recto et nous...le verso. Pas pareil...

[polohc]

Bien vu et saisi ; le cadrage un peu bancal est révélateur d'une prise hâtive et discrète et apporte une authenticité à cette scène

[blibli]

oui....mais non, car les regards des mateurs ne regardent pas ce que NOUS, voyons: ils voient le recto et nous...le verso. Pas pareil...

Le verso, c'est carré, non?

[Acetic man]

Désolé je n'accroche pas,le cadrage sans doute.

Pareil

[André Perier]

Juste une question :
Arcades du Capitole à Toulouse non ?

[Rami]

tu as un doute ?

[Pauluxo]

Amusante photo car elle laisse la. Place à de nombreuses interprétations.

Voici la mienne.

La dame est une serveuse, au vu de son « arme » de service sur la hanche gauche. Elle semble pressée e t le groupe d'hommes dont l'un, au moins, est un garçon est formé de connaissances qui s'amusent de la voir pressée, ce qui se manifeste par des sourires empathiques.

Me trompe-je ?

Une autre interprétation, qui n'est pas la mienne:

Un groupe de méchants manchots matent une gonzesse. Ils ricanent à l'idée des blagues salaces qu'ils vont lui servir.

Ce n'est quand même pas ça, n'est ce pas ?

[André Perier]

Du tout mais je voulais confirmation

[brunotroussier]

Bel instantane ! Le cadrage est bon avec cette serveuse en premier plan et ce couloir colore conduisant agreablement aux autres protagonistes de la scene.
Les moins sont ce halo au niveau du cote gauche de la tete de la serveuse et son avant bras gauche coupe.
Bien vu neanmoins car l iinstatane n etait pas facile a realiser....
Bruno

[Stepbystep]

Plus je la regarde, plus elle me plait. La penchitude finit même par être secondaire, mais ce qui me bloque encore, c'est la coupe du bras et de la tête. Le plafond aussi qui semble être de travers par rapport au reste, mais ça peut se corriger.

J'aime bien le placement des personnages dans la compo.

[bozart]

Je trouve que le bas de l'image alourdit beaucoup la composition (pieds, semelles). Je couperais juste en bas de la jupe.

[yaquinclic]

Salut Nikon Nissoumi

Déclenchement au jugé et à l'instinct pour immortaliser l'instant de fesse et de face.

Qui mate qui ? 

Qui mate où ?

oui....mais non, car les regards des mateurs ne regardent pas ce que NOUS, voyons: ils voient le recto et nous...le verso. Pas pareil...

Un rectale des rectos ?

A+

[Nikon Nissoumi]

Juste une question :
Arcades du Capitole à Toulouse non ?

Oui tout à fait.
Les plafonds peints ne laissent pas de doutes à ce sujet.
Je trouve d'ailleurs beaucoup de charme à l'endroit et plus toulousain que ce lieu, tu meurs.

On peut dire déjà que c'est un cadrage audacieux.
Il est probable d'ailleurs que la photo a été faite sans vraiment regarder dans le viseur, car sinon le bras gauche de la dame n'eut pas été coupé je présume et puis ça danse pas mal. La prise de vue à hauteur de popotin va aussi dans le même sens.
Le résultat est là ce qui est le plus important :
- la dame prend une très grande place comme si elle venait de rentrer dans la photo et on ne peut ignorer ses formes,
- les fuyantes colorées du plafond nous conduisent avec insistance sur le groupe masculin rigolard,
Le photographe nous montre la voie avec quasiment un chemin de regard imposé.
La seule difficulté que je vois à croire le titre c'est que le groupe masculin se trouve un peu éloigné, un peu petit, par rapport à la silhouette féminine, ce qui nous met dans une relative difficulté à bien analyser leurs regards et leurs mimiques.
En conséquence, c'est l'imagination qui doit faire le reste de la photo, ce qui n'est pas plus mal au final.
Enfin, la lumière et l'harmonie colorée est agréable.

Bien vu et saisi ; le cadrage un peu bancal est révélateur d'une prise hâtive et discrète et apporte une authenticité à cette scène

Oui effectivement cadrage au vol et dans la plus totale précipitation.
Il me fallait saisir l'instant sans réfléchir.
Merci à toi Zuiko pour ton analyse particulièrement fouillée et intéressante.

Image assez symptomatique de ma manière de photographier la rue. Au feeling, très nerveuse, très rapide et souvent très intrusive.
Je tire d'abord, je réfléchis en suite.
D'où des cadrages souvent fort approximatifs (pour ne pas dire bâclés), peu recadrés et l'inclinaison qui revient comme une constante que je renonce souvent à corriger.
C'est pourtant comme ça que je vois/sens les choses et c'est comme ça que j'ai envie de les raconter en plaçant les spectateurs au cœur même de la scène et dans l'urgence de l'instant.

Je trouve que le bas de l'image alourdit beaucoup la composition (pieds, semelles). Je couperais juste en bas de la jupe.

Merci pour votre passage madame Bozart.
Oui effectivement, le cadrage que vous proposez est une option recevable.
Même si les leçons de mes maîtres à photographier m'ont appris à ne jamais couper au niveau d'une articulation mais en plein milieu des membres, ça fonctionne cependant plutôt bien ici.
Avantage aussi de votre solution, elle ferait disparaitre le plis que je trouve passablement disgracieux derrière le genou droit de la dame (mais qui n'en est pourtant pas moins tout à fait réel).
Inconvénient à l'inverse (parce que j'ai essayé) la scène "étouffe" alors un peu dans son cadre et, je trouve, s'assagit aussi.
Il me faut donc peser soigneusement le pour et le contre.
Je vais laisser reposer et je prendrai le temps d'y réfléchir/revenir à nouveau.

Scène intéressante et bien prise mais Quid du droit à l image ?

Bonne question qui à le mérite de mettre en avant les problématiques quasi inextricable du droit des photographiés versus le droit du photographe quand on aborde le terrain de la photo de rue.
Pour tenter d'apporter des éléments de réponse :
Le droit à l'image de la jeune femme n'est ici pas constitué puisque prise de dos et donc non identifiable au sens juridique du terme.
C'est plus sensible pour le groupe d'hommes de face.
Sauf qu'il ne sont pas "réellement" le sujet principal de cette image (c'est la femme) et que, étant en groupe, je n'en distingue pas un particulièrement.
Enfin pour se prévaloir de son droit à l'image, il faut aussi pouvoir se revendiquer d'un préjudice quelconque (moral, financier ou autre) et avéré ce qui ne me semble pas franchement être le cas ici.

Amusante photo car elle laisse la. Place à de nombreuses interprétations.
Voici la mienne.
La dame est une serveuse, au vu de son « arme » de service sur la hanche gauche. Elle semble pressée e t le groupe d'hommes dont l'un, au moins, est un garçon est formé de connaissances qui s'amusent de la voir pressée, ce qui se manifeste par des sourires empathiques.
Me trompe-je ?
Une autre interprétation, qui n'est pas la mienne:
Un groupe de méchants manchots matent une gonzesse. Ils ricanent à l'idée des blagues salaces qu'ils vont lui servir.
Ce n'est quand même pas ça, n'est ce pas ?

Je n'en sais strictement rien.
J'étais beaucoup trop loin pour entendre leur conversation (et trop occupé à ma photo, aussi) et quand bien même l'aurais je entendue et qu'elle rentrerait dans le cadre de ta seconde hypothèse, je n'aurais pas le droit d'en divulguer quoique ce soit car relevant de la sphère strictement privée de ces personnes.
Et ce n'est pas mon rôle non plus, un photographe doit rester un témoin neutre dont seules les images racontent une histoire.
Une autre hypothèse plausible enfin pourrait être qu'en fait il n'y ait aucun lien entre la jeune femme et l'attitude des hommes et qu'il s'agisse juste là d'une pure "coïncidence" photographique qui sert fort à propos ma photo.
On ne peut l'écarter et je n'ai tout simplement pas la réponse.

Qui mate qui ? 

Réaction intéressante et dont la réponse est : certainement pas moi.
Par contre si cette image te procure un certain sentiment de malaise, ça me plait parce qu'elle n'est pas si innocente que ça et que, même si rien ne prouve que ce soit le cas ici, elle pose la question du harcèlement des femmes dans la rue.
En tant que photographe de rue et donc témoin de bien des comportements humains (et pas toujours des plus reluisants) c'est un thème qui ne peut me laisser indifférent.
Je vais cependant insister lourdement, cette photo n'est qu'une illustration/interprétation et ne traduit en aucun cas des faits avérés et personne ne serait en mesure d'apporter une réponse tranchée dans ce cas précis.
Même pas moi pourtant impliqué au premier chef.

Salut Nikon Nissoumi
Déclenchement au jugé et à l'instinct pour immortaliser l'instant de fesse et de face.
Qui mate où ?
Un rectale des rectos ?
A+

Salut Yaquinclic et merci de ton passage.
Au sens exact de l'orthographe ne serais ce pas plutôt : un rectal des rectaux ? 

Merci à tous ceux qui ont pris le temps d'un passage ou d'un arrêt sur cette photo et pardonnez moi, afin de ne pas trop alourdir ce post, de ne pas répondre individuellement à chacun même si vos interventions ont toutes été lues, prises en considération et appréciées sans exception et quelque soit le sens dans lequel elles allaient.
Bonnes photos à tous.       

[vernhet]

Oui tout à fait.
Les plafonds peints ne laissent pas de doutes à ce sujet.
Je trouve d'ailleurs beaucoup de charme à l'endroit et plus toulousain que ce lieu, tu meurs.
   
Oui effectivement cadrage au vol et dans la plus totale précipitation.
Il me fallait saisir l'instant sans réfléchir.
Merci à toi Zuiko pour ton analyse particulièrement fouillée et intéressante.

Image assez symptomatique de ma manière de photographier la rue. Au feeling, très nerveuse, très rapide et souvent très intrusive.
Je tire d'abord, je réfléchis en suite.
D'où des cadrages souvent fort approximatifs (pour ne pas dire bâclés), peu recadrés et l'inclinaison qui revient comme une constante que je renonce souvent à corriger.
C'est pourtant comme ça que je vois/sens les choses et c'est comme ça que j'ai envie de les raconter en plaçant les spectateurs au cœur même de la scène et dans l'urgence de l'instant.
 
Merci pour votre passage madame Bozart.
Oui effectivement, le cadrage que vous proposez est une option recevable.
Même si les leçons de mes maîtres à photographier m'ont appris à ne jamais couper au niveau d'une articulation mais en plein milieu des membres, ça fonctionne cependant plutôt bien ici.
Avantage aussi de votre solution, elle ferait disparaitre le plis que je trouve passablement disgracieux derrière le genou droit de la dame (mais qui n'en est pourtant pas moins tout à fait réel).
Inconvénient à l'inverse (parce que j'ai essayé) la scène "étouffe" alors un peu dans son cadre et, je trouve, s'assagit aussi.
Il me faut donc peser soigneusement le pour et le contre.
Je vais laisser reposer et je prendrai le temps d'y réfléchir/revenir à nouveau.
 
Bonne question qui à le mérite de mettre en avant les problématiques quasi inextricable du droit des photographiés versus le droit du photographe quand on aborde le terrain de la photo de rue.
Pour tenter d'apporter des éléments de réponse :
Le droit à l'image de la jeune femme n'est ici pas constitué puisque prise de dos et donc non identifiable au sens juridique du terme.
C'est plus sensible pour le groupe d'hommes de face.
Sauf qu'il ne sont pas "réellement" le sujet principal de cette image (c'est la femme) et que, étant en groupe, je n'en distingue pas un particulièrement.
Enfin pour se prévaloir de son droit à l'image, il faut aussi pouvoir se revendiquer d'un préjudice quelconque (moral, financier ou autre) et avéré ce qui ne me semble pas franchement être le cas ici.
 
Je n'en sais strictement rien.
J'étais beaucoup trop loin pour entendre leur conversation (et trop occupé à ma photo, aussi) et quand bien même l'aurais je entendue et qu'elle rentrerait dans le cadre de ta seconde hypothèse, je n'aurais pas le droit d'en divulguer quoique ce soit car relevant de la sphère strictement privée de ces personnes.
Et ce n'est pas mon rôle non plus, un photographe doit rester un témoin neutre dont seules les images racontent une histoire.
Une autre hypothèse plausible enfin pourrait être qu'en fait il n'y ait aucun lien entre la jeune femme et l'attitude des hommes et qu'il s'agisse juste là d'une pure "coïncidence" photographique qui sert fort à propos ma photo.
On ne peut l'écarter et je n'ai tout simplement pas la réponse.
 
Réaction intéressante et dont la réponse est : certainement pas moi.
Par contre si cette image te procure un certain sentiment de malaise, ça me plait parce qu'elle n'est pas si innocente que ça et que, même si rien ne prouve que ce soit le cas ici, elle pose la question du harcèlement des femmes dans la rue.
En tant que photographe de rue et donc témoin de bien des comportements humains (et pas toujours des plus reluisants) c'est un thème qui ne peut me laisser indifférent.
Je vais cependant insister lourdement, cette photo n'est qu'une illustration/interprétation et ne traduit en aucun cas des faits avérés et personne ne serait en mesure d'apporter une réponse tranchée dans ce cas précis.
Même pas moi pourtant impliqué au premier chef.
 
Salut Yaquinclic et merci de ton passage.
Au sens exact de l'orthographe ne serais ce pas plutôt : un rectal des rectaux ? 

Merci à tous ceux qui ont pris le temps d'un passage ou d'un arrêt sur cette photo et pardonnez moi, afin de ne pas trop alourdir ce post, de ne pas répondre individuellement à chacun même si vos interventions ont toutes été lues, prises en considération et appréciées sans exception et quelque soit le sens dans lequel elles allaient.
Bonnes photos à tous.     

Est-ce que tu m'autorises, pour le fun , à poster ici-même , une photo à laquelle ton image m'a fait penser?

[polohc]

Avantage aussi de votre solution, elle ferait disparaitre le plis que je trouve passablement disgracieux derrière le genou droit de la dame

J'osais pas le dire

[bozart]

Probablement un effet dû à des bas de contention.

[Nikon Nissoumi]

J'osais pas le dire

Bien au contraire, il ne faut pas hésiter à pointer du doigt tout ce qui ne va pas ou ne semble pas aller.

Probablement un effet dû à des bas de contention.

Explication à laquelle je n'avais pas songé et qui fait sens, effectivement, concernant une personne qui doit passer l'essentiel de sa journée de travail debout et ce, même si elle parait pleine de jeunesse.
Merci pour cette remarque fort judicieuse Madame Bozart.
Du coup, et si je veux rester raccord avec moi même, tout s'opposerait à ce que je le retire ce plis disgracieux car il témoigne de quelque chose.
Décidément, le diable se glisse parfois dans des détails insoupçonnés.

[Nikon Nissoumi]

Est-ce que tu m'autorises, pour le fun , à poster ici-même , une photo à laquelle ton image m'a fait penser?

Oups, pardon je n'avais pas été attentif à ton commentaire !!
Oui, vas y, avec plaisir, c'est un échange que tout ceci.