FOTOLIA : discussions regroupées

Démarré par Zouave15, Juin 14, 2008, 13:35:45

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Cedric_g

+1
On est bien d'accord ! Et nous n'avons jamais dit le contraire  ::)

Ceci est autant valable pour ceux qui alimentent des microstocks que ceux qui alimentent des agences traditionnelles... Evidemment au fil des années le stock photo s'agrandit et le CA généré augmente d'autant plus (pas de manière linéaire si l'on prend en compte la dépréciation des photos anciennes, qui deviennent invendables ou tout du moins "moins vendables")

C'est évidemment encore plus vrai pour ceux qui vendent en direct : si on ne se bouge pas le c.. et bien c'est simple, on ne vend pas !

Zouave15

D'accord avec toi Joker, si ce n'est que tu ne sembles pas savoir que faire des photos est finalement l'activité la moins importante d'un pro. C'est au maximum 1/5e de notre temps ! Et pour moi, c'est même bien moins. Je fais environ 250 heures de prise de vues par an mais je travaille largement plus de 3000 heures (il est vrai davantage à l'écrit qu'en photo)

Laurent A

Citation de: joker le Juin 20, 2008, 09:42:01
Citation de: Laurent A le Juin 18, 2008, 13:49:16
Ce que je retiens des différentes interviews :
•   L'un des plus gros vendeurs de Fotolia France pense qu'il est possible d'en vivre, mais ce n'est pas encore son cas...
•   Le 11ème plus gros vendeur de Fotolia France gagne en moyenne 600 euros par mois...

Il est complètement illusoire, voire carrément présomptueux, d'imaginer qu'on puisse VIVRE de quelques photos réalisées à temps perdu !

Je ne parle pas de ceux qui peuvent proposer en dillétante leurs photo de vacances, mais bien de ceux qui sont présentés dans l'article comme respectivement " L'un des plus gros vendeurs de Fotolia France " et " Le 11ème plus gros vendeur ". Pour en être là, ce sont des gens qui dépensent une importante energie à ces ventes.

On est très loin du discourt de la direction de Fotolia : « Un photographe amateur de bon niveau peut gagner jusqu'à 1 000 euros par mois. Bien sûr, les photographes professionnels s'en tirent souvent mieux, avec des revenus avoisinant les 5 000 euros mensuels ».

Par ailleurs, il est indiqué que quotidiennement, en moyenne, 15 000 images sont vendues et que 5 000 nouvelles images sont mises en ligne. Ce qui signifie qu'en moyenne, chaque photo doit se vendre 3 fois.

Connaissant ce que rapporte chaque vente, on peut facilement chiffrer ce que peut, en moyenne bien sûr, rapporter le travail de prise de vue et de publication de chaque photo. Sachant que les meilleurs contributeurs optimisent leurs vente en connaissant le marché et en postant des images particulièrement successibles de se vendre, il ne doit pas rester beaucoup de vente à ceux qui se contentent d'y déposer leurs stocks inutilisés.
Laurent

tonio

Citation de: joker le Juin 20, 2008, 09:42:01

Pour VIVRE de son travail, plus ou moins bien, un salarié normal doit bosser 5 jours sur 7, 11 mois par an.

Il est complètement illusoire, voire carrément présomptueux, d'imaginer qu'on puisse VIVRE de quelques photos réalisées à temps perdu !

Je n'ai pas essayé et je ne le ferai pas, mais je pense qu'un photographe qui ferait des photos 5 jours sur 7, 11 mois sur 12 et qui produirait donc des milliers d'images évidemment réfléchies pour qu'elles correspondent aux attentes d'un marché ... n'en vivrait certainement pas si mal.


tout à fait d'accord ... mais tu sembles oublier la réalité d'un photographe pro ... qui passe les 3/4 de son temps à démarcher de nouveaux clients, mettre en forme ses images (web, produits, etc ...), traiter les prises de vue ... celui qui ferait 5j de photos sur 7 ... passerais ses nuits, ses we à traiter ses images et à les mettre en forme. Est ce donc ça l'avenir d'un pro ? bosser 7j/7, 24h/24 pour gagner 600€/mois ?

désolé mais à qqes brouzoufes par image, ça ne paye même pas le temps passé pour le uploader sur le site ... pour les trier ... les mettre en forme ... ajouter les légendes ...

autre chose : les petits gars de l'Est VENDENT ... ah ... oui ...
1. j'aimerais avoir une preuve formelle de leur volume de vente (parce que les discours des dirigeants ....)
2. avec 600€ en Ukraine, peut être que tu vis bien .... en France c'est beaucoup plus difficile.

Et puis .. il y a une chose qu'il ne faut pas oublier ... une activité pro ça ne se fait pas avec une seule banque d'image ... imaginons une chose : un mec vend pour 1000-2000€ chez Fotolia .... il ne (sur)vit qu'avec ça. Fotolia coule, le photographe coule.

La rêgle n°1 : ne pas mettre tout ses oeufs dans le même panier. OR !! pour récupérer qqes milliers d'€ avec Fotolia, il faut quasiment s'y consacrer à plein temps ... donc plus de temps pour les autres oeufs. Donc risque ENORME de tomber le jour où ce genre de marché tombera ...

Bref, je préfère démarcher pour vendre qqes images à prix correct à X clients différents ... si y en a un qui coule. Je ne coule pas avec lui.

Cedric_g

Sans oublier que travailler avec des agences (quelles qu'elles soient) n'engendre aucune couverture sociale... sauf à se déclarer auteur (avec tout ce que ça sous-entend vu le niveau des prestations sociales proposées  ::) ... vive la CMU !)

amateurnul

Juste quelques remarques , même si je comprends le fond.

1/ L'activité Microstock, même si elle ne semble pas bien payée à la photo, permet quand même de s'affranchir de la demarche client. Donc le temps, les déplacements, le tel, les mails, tout ca coûte.
Après , effectivement il y a le traitement, mais l'indexation par série de photos avec gestion de l'IPTC qui sont relu par la totalité des microstocks permet d'aller assez vite dans ce genre d'opération, avec un peu d'habitude et d'organisation.

2/ A relativiser avec le nombre de fois que se vendra une photo , sa durée de vie et le type de licence vendue. Et ce n'est pas toujours 1 euro et une vente , heureusement quand même...

3/ Je vois difficilement des gars avec 4000 ou 5000 photos dans leur portfolio, vu le travail réel que ca représente en terme de prise de vues, traitement et indexation, continuer à travailler à perte sur plusieurs années.A moins de considérer qu'ils sont tous maso ou tarés ?

4/ Pourquoi un photographe de microstock serait il obligé de travailler avec un seul microstock ?
la plupart permettent de travailler en exclusité ou non exclusivité, et ce photo par photo. (sauf istock)
Donc que ce soit avec plusieurs clients ou plusieurs microstocks, je ne vois pas le problème.

Perso, je pense que les 2 approches sont possibles, le travail client par client en local et le stock pour toucher une clientèle étrangère et/ou une demande importante pour le WEB.
Citation de: tonio le Juin 23, 2008, 10:35:31
tout à fait d'accord ... mais tu sembles oublier la réalité d'un photographe pro ... qui passe les 3/4 de son temps à démarcher de nouveaux clients, mettre en forme ses images (web, produits, etc ...), traiter les prises de vue ... celui qui ferait 5j de photos sur 7 ... passerais ses nuits, ses we à traiter ses images et à les mettre en forme. Est ce donc ça l'avenir d'un pro ? bosser 7j/7, 24h/24 pour gagner 600€/mois ?

désolé mais à qqes brouzoufes par image, ça ne paye même pas le temps passé pour le uploader sur le site ... pour les trier ... les mettre en forme ... ajouter les légendes ...

autre chose : les petits gars de l'Est VENDENT ... ah ... oui ...
1. j'aimerais avoir une preuve formelle de leur volume de vente (parce que les discours des dirigeants ....)
2. avec 600€ en Ukraine, peut être que tu vis bien .... en France c'est beaucoup plus difficile.

Et puis .. il y a une chose qu'il ne faut pas oublier ... une activité pro ça ne se fait pas avec une seule banque d'image ... imaginons une chose : un mec vend pour 1000-2000€ chez Fotolia .... il ne (sur)vit qu'avec ça. Fotolia coule, le photographe coule.

La rêgle n°1 : ne pas mettre tout ses oeufs dans le même panier. OR !! pour récupérer qqes milliers d'€ avec Fotolia, il faut quasiment s'y consacrer à plein temps ... donc plus de temps pour les autres oeufs. Donc risque ENORME de tomber le jour où ce genre de marché tombera ...

Bref, je préfère démarcher pour vendre qqes images à prix correct à X clients différents ... si y en a un qui coule. Je ne coule pas avec lui.

tonio

Citation de: amateurnul le Juin 23, 2008, 15:56:56

Perso, je pense que les 2 approches sont possibles, le travail client par client en local et le stock pour toucher une clientèle étrangère et/ou une demande importante pour le WEB.


tout à fait ... mais ce que je voulais dire, c'est que par rapport au temps que ça prend ... il est préférable d'aller vers un microstock qui respecte la loi, qui paye de façon digne ... histoire que le temps passé soit rentable. Surtout que ce genre de structure existe .....

BertrandG

De mémoire la SAA (Stock Artists Alliance) avait estimé le revenu horaire d'un photographe travaillant pour les micros stocks à un peu moins d' 1 $ de l'heure.

Pour les photothèques classiques les revenus s'échelonnaient de 5 ou 6 $ de l'heure à plusieurs dizaines de $ suivant les agences, les meilleurs revenus étaient avec Getty Image mais je n'ai pas retenu le chiffre.

Ces chiffres ne cessent de diminuer ce qui leur fait dire que photographe de stock est un métier qui va disparaître.

Zouave15

Reste à savoir si ça a un jour été un métier, d'ailleurs. Le problème qui semble insurmontable c'est que ces stocks fonctionnent comme des miroirs aux alouettes pour les amateurs. Il y en aura toujours pour alimenter. Je trouve normal et souhaitable que les amateurs puissent mettre leurs images sur des stocks mais pas à ce prix. D'ailleurs si les conditions étaient meilleures pour les photographes, bien plus d'amateurs de qualité y mettraient leurs photos, il me semble.

Reste la question 3 que pose amateurnul. C'est là où j'aimerais avoir des témoignages divers et crédibles. Mais au-delà des quelques-uns qui gagnent peut-être de l'argent, j'aimerais connaître les revenus de ceux qui ont simplement quelques centaines de photos sur les microstocks.

RR NIKON

réponse à 222 et à ceux qui affirment que les "amateurs" n'ont aucun frais ....
Un "amateur" comme moi ,a investi plusieurs milliers d'euros (au bas mot !)dans du matériel ,du temps sur le terrain ,au détriment d'autre activités eventuellement ,et occupe un emploi pour assurer la pitance de sa famille car serrer des louches à paris dans les redactions pour assurer des illustrations mensuelles ça va un temps ,il ne récupère pas la tva sur le matos qu'il achète et n'a que peu de chance de l'amortir ,il est assis sur un stock de 15 à 20 000 documents amassés tout au long de sa vie ,de plus lorsqu'il vend des photos ou cède des droits il doit le déclarer à l'administration fiscale qui additionne ces sommes à ses revenus salariés ,faisant ainsi par l'opération de la sainte administration passer son contribuable dans les tranches de barêmes supérieures et le taxe à mort !(en fait on se trouve dans la même situation que les sans papiers :on contribue sans les honneurs )
tu appelle çà pas de frais et du travail au black ?
l'amateur ne devrait donc pas tenter de monnayer son talent car il n'est qu"amateur",et se contenter de regarder le travail des autres en soupirant ? mais dites donc vous avez chopé la grosse tête les gars !
y en a marre des pseudo pros qui pleurent sur tous les fils parce qu'ils ne vendent pas leur photos ,si vos photos ne se vendent pas c'est que le marché  a évolué et que vous êtes depassés par la situation ,dans un contexte liberal où l'éc onomique surpasse toutes les autres considérations ,vous voudriez que les utilisateurs d 'images se cantonnent à sonner à votre porte pour quémander vos photos ?
je vous trouve peu réalistes quand à la situation ,regardez les microstocks se rogner les gencives sur le marché car vous ne pourrez pas l 'empecher ,c'est dans l'ordre des choses !
RR

Cedric_g

Oui RR NIKON, les amateurs CROIENT n'avoir aucun frais. Parce qu'ils ne les calculent pas...

C'est bien là toute la différence...

tonio

Citation de: RR NIKON le Juin 24, 2008, 16:20:40
réponse à 222 et à ceux qui affirment que les "amateurs" n'ont aucun frais ....
Un "amateur" comme moi ,a investi plusieurs milliers d'euros (au bas mot !)dans du matériel ,du temps sur le terrain ,au détriment d'autre activités eventuellement ,et occupe un emploi pour assurer la pitance de sa famille car serrer des louches à paris dans les redactions pour assurer des illustrations mensuelles ça va un temps ,il ne récupère pas la tva sur le matos qu'il achète et n'a que peu de chance de l'amortir ,il est assis sur un stock de 15 à 20 000 documents amassés tout au long de sa vie ,de plus lorsqu'il vend des photos ou cède des droits il doit le déclarer à l'administration fiscale qui additionne ces sommes à ses revenus salariés ,faisant ainsi par l'opération de la sainte administration passer son contribuable dans les tranches de barêmes supérieures et le taxe à mort !(en fait on se trouve dans la même situation que les sans papiers :on contribue sans les honneurs )
tu appelle çà pas de frais et du travail au black ?
l'amateur ne devrait donc pas tenter de monnayer son talent car il n'est qu"amateur",et se contenter de regarder le travail des autres en soupirant ? mais dites donc vous avez chopé la grosse tête les gars !
y en a marre des pseudo pros qui pleurent sur tous les fils parce qu'ils ne vendent pas leur photos ,si vos photos ne se vendent pas c'est que le marché  a évolué et que vous êtes depassés par la situation ,dans un contexte liberal où l'éc onomique surpasse toutes les autres considérations ,vous voudriez que les utilisateurs d 'images se cantonnent à sonner à votre porte pour quémander vos photos ?
je vous trouve peu réalistes quand à la situation ,regardez les microstocks se rogner les gencives sur le marché car vous ne pourrez pas l 'empecher ,c'est dans l'ordre des choses !
RR

euh ... je suis pro et je ne récupère pas la TVA non plus ... mais la différence c'est que tu as un autre boulot pour assurer la pitance de ta famille ... moi pas !!

... et je pense que ça fait une énorme différence, entre le pro qui en (sur)vit et l'amateur confirmé qui essaye de rembourser son matos.

... mais bon ... je cause je cause ... mais perso je reste optimiste. La quasi-totalité des marchés que j'ai ne pourront jamais être pris par les microstocks. De toute façon, les photo de paysage ne marchent pas dans les microstocks .... et comme je produits, je vends qu'en local .... c'est un stock qu'ils n'auront jamais ou presque.

*Arnaud*

Et une phototheque comme Phovoir-images, qui est française, avec des photos 100% françaises, réalisées uniquement par des photographes professionnels français, qui vend libre de droits à partir de 1 euro, c'est un peu le même principe que Fotolia? Je me posais juste la question...   :-\

Cedric_g

Encore une nouvelle braderie  >:( (au passage le site est pas trop mal foutu au niveau référencement mais la qualité icono n'est pas terrible, en tout cas sur mes thématiques...)

Je n'ai pas épluché leurs conditions générales de vente mais déjà, y'a des trucs qui me semblent assez contraires à ce qui est écrit dans le CPI :

Citation2. Fourniture des droits. Sur base du présent contrat :
2.1 Le Détenteur de la licence obtient le droit non exclusif, non transmissible, non licenciable, de reproduire les matériaux contractés repris sur la facture en nombre illimité sur n'importe quel média pour les besoins suivants (conjointement avec "l'Autorisation d'utilisation") :
2.1.1 matériaux publicitaires ;
2.1.2 émission et exposition théâtrale ;
2.1.3 impression de publications et autres produits physiques ;
2.1.4 publication électronique y compris projet de sites Internet jusqu'à une résolution maximale de 72 dpi
2.1.5 toute autre utilisation approuvée par écrit par PHOVOIR-FCM GRAPHIC
2.2 Le Détenteur de la licence peut, à partir du Matériel contracté, préparer, couper, manipuler et former une oeuvre en découlant.
2.3 Les droits du Détenteur de la licence sont applicables dans le monde entier et en permanence.

En clair : pas de limite d'utilisation, pas de limite géographique d'exploitation et pas de limite de durée, ce qui est contraire à l'article L131-3 du Code de la Propriété Intellectuelle !
Quant au principe des photos "web", cela ne me choque pas que l'on vende quelques euros des photos pour illustration d'un site web en très basse définition et sous certaines conditions évidemment, car vaut-il mieux vendre quelques euros ou se faire voler et faire la police à longueur d'année ?... Question d'adaptation à un marché naissant et pour lequel les pratiques de tarification ne sont pas adaptées de manière générale !

Par contre ça me choque franchement plus de voir une fois encore des cessions FORFAITAIRES pour n'importe quel type d'utilisation (ce qui est aussi me semble-t-il contraire à la loi)  >:(

On peut simplifier des barêmes à l'extrême mais fait non plus faire n'importe quoi...

Jean-Phi

Ca fait un moment que je suis la discution n'etant pas pro et ne vendant aucunes photos je ne suis pas bien placer pour parler du sujet.

Je me pose une question sur l'histoire. Je me rappels les catalogues d'images libres de droit...

Le context:
Quand j'etais etudiant, dans mon ecole, il y avait une specialisation multimedia. Le sujet etait le cote technique (programmation, nouvelle techno). Moi, j'etudiais l'informatique industriel rien a voir donc mais on partagait la meme salle.

Les gars avaient des catalogues d'images "libre de droit" (c'etait ecrit dessus) Si on voulait des images, il fallait acheter le CD. Les catalogues avaient des themes different (nature, vie au travail, industrie...) et chaque CD coutait, si je me rappel bien, entre 1000 et 5000 Francs.

C'etait le tout debut de la photo numerique et l'explosion d'internet (avant l'implosion un peu plus tard)

Pour un CD ca semblait tres cher. Mais on avait calcule le prix par photo. Pour certain catalogue, c'etait quelques francs par photo! A l'epoque, je m'etais demande comment les mecs qui faisaient les photo arrivaient a manger...

On s'etait renseigne a l'epoque et on nous avait dit que l'on etait paye...au kilo...Plus il y avait de kilo de photo sur le CD, plus le photographe touchait.  Il y avait moins de photo a haute resolution sur un CD que des imagette pour un site web ou une plaquette, le prix etait donc plus eleve par photo.

Ca marchait vraiment comme ca les catalogues a l'epoque? ou j'ai pas bien compris?

On est pas loin des ministocks voir meme pire (avec l'histoire du prix au kilo)! Sauf que maintenant, tout le monde peut proposer des images, tout le monde peut en consommer et personne (ou presque) ne veut les payer...

Jean-Phi

Zouave15

Oui, mais les CD libres de droits ne sont en principe libres de droits que pour une utilisation personnelle, pas commerciale. A une époque, par exemple, je connaissais des graphistes qui en utilisaient pour le rough de leur plaquette. Ensuite, si le visuel plaisait au client, il restait à trouver le même en agence. Aujourd'hui, ils font la même chose avec internet, gratuitement donc.

Dans un même genre d'utilisation, les polices : tu peux avoir tout ce que tu veux gratuit, imprimer chez toi, mais sit tu veux imprimer chez un imprimeur tu es supposé les acheter (en principe). Dans les faits, c'est souvent les imprimeurs qui les ont, mais c'est une autre histoire.

C'est un peu comme les images à découper pour les écoliers, pour illustrer un exposé ou autre. Tu ne peux pas les utiliser commercialement.