Mirror Ball Nippon

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Le souvenir et l'atmosphère d'un vieux film , une photo singulière de William Klein qui est toujours dans ma tête, la découverte enfin d' livre instructif et je boucle ma valise pour Cipango.

Au départ, pas de vrai projet pré-établi, pas de ligne directrice bien définie, donc recueillir spontanément et dans le plaisir avant tout.

Ensuite, sans aucune prétention à quelque exhaustivité que ce soit, dégager de cette « boule à facettes » un fil conducteur qui devrait tourner autour de quelques paradoxes de ce pays et de ses habitants auxquels j'aurai été immédiatement sensible, paradoxes que je tente  d'exprimer notamment à travers les titres donnés à mes photos. Tout cela en témoignage de ma grande sympathie pour ce pays et ce peuple si fascinants.

48 photos arrivent, parfois accompagnées de quelques commentaires personnels mais aussi  de citations ponctuelles : si vous voulez bien attendre la fin du postage pour respecter la cohérence de l'ensemble, ce serait vraiment sympa.

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1/48- Des blocs et des cieux. Première vision urbaine...( Ginza Tsukiji/ Tokyo)   

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Du bâti, du bâti, encore et toujours du bâti ressemblant à un mauvais jeu de Lego dont les cubes auraient été assemblés à la hâte sur un tapis roulant. J'observe avec perplexité ces fenêtres d'immeubles s'ouvrant parfois sur sur des pans de murs aveugles, sur un vis-à-vis à peine distant d'une poignée de centimètres. Tokyo ne paraît pas une belle ville à l'arrivée. Quelques surprises et lieux magiques apparaîtront  peut-être plus tard ?

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2/48- Le seuil

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Il paraît que pour le gaijin (c'est à dire l'étranger) – qu'il soit simple visiteur de passage ou expatrié- ce pays et ses habitants continuent  de demeurer illisible. Je m'attends donc à demeurer moi aussi  modestement « sur le seuil ».

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3/48- L'intime petit jardinet. Rien n'empêche cependant de tenter un petit coup d'oeil indiscret !

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4/48- Premiers croisements

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5/48- Fortes densités (Tokyo)

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Le Japon concentre sa population (essentiellement urbaine) sur une toute petite partie de son territoire : environ 22 % de sa superficie.

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6/48-  Société marchande

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7/48- Esprit d'équipe et philanthropie (Association bénévole de lutte contre le cancer)

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8/48- « Faites un geste s'il vous plaît ! »

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9/48- Solitude du fumeur de fond

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10/48- Élémentaire distinction.  (Ah ! La classe et l'élégance nonchalantes des chauffeurs de taxi japonais ! )

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11/48- Discrétion

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12/48- Gentillesse et retenue

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13/48- Humilité et dignité

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14/48- Bien-être parce que sollicitude

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Je passe une bonne partie de mon temps à observer les gens. Et je suis frappé par leur sens de la retenue, par leur sens de la réserve mais aussi par un grand respect des règles de vie ordinaires en société, par un grand civisme en fait. Pas de citadins fumant ni mangeant dans la rue (et là je pense en comparaison aux Américains se promenant en tous lieux et à toute heure avec gobelets et cornets  à la main), trottoirs propres, respect absolu des queues...

Pas de tension apparente perceptible non plus dans la manière de se comporter en société : jamais un mot plus haut que l'autre, jamais de gestes ou d' attitudes déplacés, chacun semble soucieux du regard de l'autre posé sur soi.

Et avec cela, perçant parfois la carapace d'une insondable impassibilité, une étonnante politesse, une extrême gentillesse, une déroutante serviabilité à la moindre demande de renseignement du perdu de passage. Mais même sans demande : ainsi, un matin pluvieux, alors que je quitte mon hôtel, une vieille dame croisant mon chemin me propose spontanément son parapluie (ce genre de parapluie jetable en matière plastique transparente à 500 yens que l'on trouve partout dans la ville). Je tombe littéralement des nues ! Complètement surpris mais en même temps ravi, je décline poliment son offre. Mais je me promets de relater la chose à mon retour.

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15/48- Vertu de la patience

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16/48- Une visite bien guidée (Château Nijo/ Kyoto)

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« Les Japonais ont (...) en toute circonstance besoin d'être rassurés, encadrés, guidés. Ils détestent l'incertitude, ont la hantise de gaffer et apprécient d'être tenus par la main, quitte à être carrément infantilisés. » (Karyn Poupée/ Les Japonais/ Editions Tallandier)

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17/48- L'accompagnement

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18/48- Le salut

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« Le salut (o-jigi) est probablement l'attribut de l'étiquette japonaise qui est le plus connu hors des frontières du Japon . »

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Politesse_dans_la_culture_japonaise