Trains, fil ouvert...

Démarré par rail77, Mai 18, 2013, 01:29:18

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Biscotte

Il convient de ne pas manquer le Mont Koya (à relative proximité d'Osaka), cela principalement pour deux raisons: la présence de plus d'une centaine de monastères bouddhistes, souvent très anciens. Il y de nombreuses chambres d'hôtes et il faut profiter de l'occasion d'y passer au moins une nuit et l'on attend alors de vous que vous assistiez à la prière du matin (à 5 h., par une température très basse, en novembre...). Mon épouse et moi étions arrivés avec quelques minutes de retard, nous attirant les reproches du moine officiant! L'autre raison est l'extraordinaire cimetière, plus de 200'000 tombes, mausolées, monuments funéraires de toutes époques (voir entre autres https://www.culturejaponaise.info/diaporamas/koya/index.html).

On y accède notamment par un funiculaire.

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Dans la montée.

agl33

Pour la propreté cela change des gares françaises.   ;)

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Après la descente en funiculaire, on prend un petit train.

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Et - cela va de soi - on change de train à Gokurakubashi, où l'on consulte l'horaire.

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Avant de prendre le train suivant.

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Et l'on atteint enfin Osaka en Shinkansen.

Dans les trains "grandes lignes", il y a un contrôle des billets pendant la marche du train. Le contrôleur, arrivant du wagon précédent, fait une courbette lorsqu'il pénètre dans le wagon qu'il va contrôler. Lorsqu'il a terminé son contrôle, avant de passer dans le wagon suivant, il se retourne face aux personnes qu'il vient de contrôler et fait une courbette. Difficilement concevable chez nous...

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Changement de cieux. Après un beau voyage en Mongolie (où il faut se trouver du 11 au 13 juillet, voir https://en.wikipedia.org/wiki/Naadam), nous arrivons de bon matin à la gare d'Oulan Bator (= Héros rouge, en souvenir de Sükhbaatar, le Staline mongol...). Nous allons prendre le train, qui vient de Moscou et qui nous amènera à Pékin.

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En attendant notre train, une locomotive en stationnement.

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Les wagons sont chinois, sauf le wagon-restaurant mongol (on y reviendra). A Moscou, on semble avoir omis d'inverser les panneaux puisque le train va de Moscou à Pékin, non l'inverse.

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L'horaire affiché dans chaque wagon (je sais, j'aurais dû mettre mon filtre polarisant...). Le train quitte donc Oulan Bator à 7 h. 15 (heure de Mongolie) et arrive le lendemain à Pékin à 14 h. (heure chinoise, donc de Pékin, puisque, officiellement, c'est la même heure à Pékin et à Lhassa...).

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Le train s'arrête notamment à Tchoir; peu d'animation à la gare.

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Le wagon-restaurant mongol, qui sera remplacé à la frontière par un wagon chinois, est presque une œuvre d'art.

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Le réseau ferroviaire mongol est à l'écartement russe/soviétique, soit 1520 mm, tandis que les voies chinoises ont le même écartement que la plupart des pays européens, soit 1435 mm. A la frontière, il faut donc changer les bogies.

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Le train est scindé en plusieurs segments, qui font chacun la longueur de la halle dans laquelle l'opération va s'effectuer. Ces segments sont placés dans ladite halle. Chaque wagon d'un même segment va être placé au-dessus de supports (j'ignore le terme technique précis), qui vont monter et donc élever les wagons, sans les bogies évidemment.

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Les bogies sont remplacés et les wagons redescendus (le train ne passe pas préalablement dans un tunnel de lavage!).

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Une locomotive de manœuvres recompose le train à l'air libre et nous pouvons repartir en direction de Pékin.

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A l'arrivée à Pékin, comme toujours en Chine, il y a, devant le porte de chaque wagon, un fonctionnaire souriant et jovial, prêt à accueillir les voyageurs.

agl33

Citation de: Biscotte le Août 29, 2024, 15:15:00A l'arrivée à Pékin, comme toujours en Chine, il y a, devant le porte de chaque wagon, un fonctionnaire souriant et jovial, prêt à accueillir les voyageurs.

C'est vrai que l'accueil est engagent, cela donne envie de descendre, merci pour ce beau reportage Biscotte.

Midship

Super souvenirs que ces trains.