J'aime l'argentique... [Suite 2]

Démarré par fraoul, Mars 03, 2018, 17:48:02

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RADO

Kodachrome
gestion des hautes lumières pas évidents en reproduction des diapos,

Lav-Fred

Superbe la Kodachrome ! Malheureusement, je n'en ai jamais fait (j'étais branché Provia et Velvia à mon époque diapos).
Comment sont inversés les négatifs ?

RADO

Kodachrome 25 ou 64 asa. Toujours quelques exemples par rapport aux hautes lumières

RADO

Citation de: Lav-Fred le Novembre 28, 2024, 18:24:52Superbe la Kodachrome ! Malheureusement, je n'en ai jamais fait (j'étais branché Provia et Velvia à mon époque diapos).
Comment sont inversés les négatifs ?

Merci,
Les négatifs sont inversés avec VueScan puis LR 5 ou 6

Lav-Fred

Je n'ai pas vuecan, mais les résultats sont là :)


RADO

De plus, j'adore les diapositives misent en N&B, quasiment pas de traitement, ça vient tout seul

RADO

Citation de: Lav-Fred le Novembre 28, 2024, 18:28:16Je n'ai pas vuecan, mais les résultats sont là :)

VueScan c'est bien mais il est tout le contraire d'un logiciel convivial. Son côté positif est de ne pas être rattaché à un modèle de scanner, il accepte tous les formats de tous les scanner et apn.

RADO

Je ne sais pas comment rend un scanner des diapositives sur le plan contraste, idem ou accentué ?

En fait, dans une reproduction avec un apn, donc avec un système optique, il y a toujours une augmentation du contraste quelque soit le matériel, ce oblige nécessairement de le rabaisser quelque peu. par contre en négatifs couleurs c'est plutôt un avantage je trouve.

RADO

Citation de: RADO le Novembre 28, 2024, 18:26:02Kodachrome 25 ou 64 asa. Toujours quelques exemples par rapport aux hautes lumières

Oups, erratum, la seconde image est faite avec le vieux Summicron 35 V1

RADO

Citation de: Lav-Fred le Novembre 28, 2024, 12:33:53Je fais de la repro pour le 24x36 et le 120 depuis plusieurs années maintenant (je conserve le scanner pour le grand format).
Difficile de juger la définition et l'aspect du grain sur les vignettes du forum (mais venant d'un SL2-S, ça ne peut qu'être bon), par contre, en terme de colorimétrie ou de tonalité des noirs et blancs, je trouve que vos résultats sont superbes (en particulier ce portrait en Inde, mais pas que).
Ce sont des diapos ou des négatifs inversés numériquement ?

Lav-Fred

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton matériel de repro et la nature de la source lumineuse ainsi que le(s) logiciel(s) que tu utilises pour inverser et traiter tes négatifs et tes diapositives. 

Me concernant, comme déjà dit plus haut, SL2-S + Soufflet + Macro Elmarit 60 et le dispositif ES-2 de Nikon via une bague d'adaptation. Pour la source lumineuse, elle est naturelle de préférence, surface blanche éclairée par le soleil ou directement vers le ciel lumineux. J'ai essayé une petite dalle lumineuse à led au CRI 98+ de bon marché mais il y a quelques légères dérives chromatiques qui apparaissent au lignes de forts contrastes. Sans doute cela est dû à la petitesse de la dalle, 55 mm x 55 mm utiles, et sa faible luminosité qui ramène à ce qu'elle soit assez proche derrière le négatif.   

Seul les diapos et les négatifs couleurs sont traitées premièrement dans VueScan puis secondairement dans LR5 ou LR6. Mes Negatifs N&B vont directement dans LR avec l'avantage de bénéficier de la souplesse des DNG.

Mes premières reproductions de négatifs couleurs passaient directement dans LR mais celui-ci est incapable de fournir un filtre suffisament puissant pour soustraire le masque orange des pellicules.

J'ai donc trouvé un truc qui remédiait à ce problème. Ayant à l'époque fait un peu du tirage couleurs sous agrandisseur, j'ai gardé un set de filtres couleurs de la synthèse soustrative (Cyan, Magenta, Jaune) + quelques filtres rouges.

Avec un judicieux dosage primaire de Cyan et de Magenta on obtient la couleur secondaire Bleu qui est la couleur inverse du Orange. Une fois celle-ci définie au mieux, il suffit de le rajouter derrière le négatif couleurs à la prise de vue. Cependant ce dosage est assez difficile à trouver sans aide informatique, à la simpe vue, d'autant plus qu'il est très variable selon les types de pellicules. Reste ensuite des corrections résiduelles qui sont assez faciles à réduire par LR.

J'ai tenté aussi de réduire au maximum le masque orange avec correction de température Kelvin ( le SL2-S a une plage de 2000 à 11500 K). Puisqu'il corrige la tempéture K il faut donc afficher une valeur contraire au bleu donc jaune-orange (vers 2000 K) qui donne une image bleue.

Les deux méthodes fonctionnent et permettent mais c'est tout de même chaotique. Elles ont cependant l'avantage de garder un traitement complet sur DNG ou RAW selon apn.

J'ai donc abandonné ces méthodes au profit de VueScan pour l'inversement des négatifs couleurs mais les images issues sont des Tiff au poids exorbitant de 120 à 140 MO tout pareillement comme celles traitées avec un scanner.

Pour moi le Tiff sont de très loin pas aussi souples qu'un DNG ou RAW et c'est bien dommage car nous avons assez souvent besoin d'apporter de petites corrections dans un logiciel secondaire.


Ma question,

Connaissez-vous un logiciel de développement puissant qui également peut soustraire à la perfection le masque orange des pellicules, au plaisir de pouvoir conserver la souplesse du DNG. 




RADO

Des images Kodachrome comme par exemples celle de la femme du Nord de la Thaillande qui se tient debout dans un chemin avec ses tongs au pieds, aux lumières complexes, j'en ai beaucoup à reproduire. Sur le plan traitement l'image semble très bien mais en réalité on ne voit pas ici la réelle beauté du Kodachrome tant les couleurs sont profondes et intenses et les zones sur-ex moins brûlées. C'est un peu rageant de ne pas pouvoir tout récupérer.

Pout le moment j'ai donc mis en standby mes repros de diapos le temps d'une meilleure solution.

Il me faut voir si il est possible de faire des repros directement moins contrastées dès la prise de vue en fichier brut bien évidemment, avec une source lumineuse ultra douce (pas sûr que cela soit possible, sauf avec une lumière secondaire parasite rasante la diapo mais c'est très difficile à mettre en évidence, j'ai déjà tenté et plus ou moins réussie. Il semblerait que d'antan les repros des films 35 mmm étaient fait ainsi). 
 

Nikojorj

Citation de: RADO le Novembre 29, 2024, 10:26:01Mes premières reproductions de négatifs couleurs passaient directement dans LR mais celui-ci est incapable de fournir un filtre suffisament puissant pour soustraire le masque orange des pellicules.
De tête il faut passer par la courbe à points (pas paramétrique), tu peux y mettre une courbe inversée différente pour chacun des trois canaux couleur.
Il y a aussi des plugins spécialisés je crois.

RADO

Citation de: Lav-Fred le Novembre 28, 2024, 18:24:52Superbe la Kodachrome ! Malheureusement, je n'en ai jamais fait (j'étais branché Provia et Velvia à mon époque diapos).
Comment sont inversés les négatifs ?

Tu as quelques exemples de Provia et Velvia à nous montrer ?  Il me semble que la Provia est nettement plus douce que la Velvia.

RADO

Citation de: Nikojorj le Novembre 29, 2024, 10:50:03De tête il faut passer par la courbe à points (pas paramétrique), tu peux y mettre une courbe inversée différente pour chacun des trois canaux couleur.
Il y a aussi des plugins spécialisés je crois.
Tu peux préciser stp

titisteph

Cette discussion serait plus à sa place dans le fil scanner, ma

titisteph

Cette discussion serait plus à sa place dans le fil scanner, mais puisqu'on y est...
Moi aussi, j'ai laissé complètement tomber le scanner depuis des années (j'avais pourtant un Coolscan V), au profit de la repro avec APN.

J'utilise un 80 mm macro Olympus OM (des années 80) sur soufflet. Malgré son âge, il dépote carrément, autant qu'un micro nikkor. L'avantage de cette optique, c'est sa formule symétrique qui garantit une absence totale de distorsion. C'est très important pour des repros par morceaux, si on ne veut pas de décalages.

L'APN est un Nikon D750 pour tous les formats jusqu'au 120.
Je shoote par morceaux (en trois éléments) à partir du 6X7, pour aller au-delà de la résolution du capteur.
Et pour la repro de plans films, je passe au D850, et shoote aussi par morceaux. Mais là, c'est en 9 morceaux pour le 4X5, et une vingtaine pour le 20X25. Mon ambition étant de pouvoir restituer l'intégralité des infos jusqu'au grain quel que soit l'original.

Pour la lumière : un simple flash cobra déporté, placé derrière une boîte de mélange façon agrandisseur (j'ai d'ailleurs copié celle de mon LPL 7700). Valable jusqu'au 120. Il est important que la lumière soit homogène sur toute la surface.

Dans cette boîte de mélange, j'ai mis un éclairage de contrôle, pratique pour cadrer et faire le point, mais c'est le flash qui fait l'image.

Le choix du flash présente plein d'avantages : lumière parfaite (IRC au max), temps de pose instantané (aucun risque de bougé, ne rigolez pas, ça peut arriver en repro!), on peut travailler en plein jour sans craindre de lumières parasites (éviter le plein soleil!), et puissance stable d'un éclair à l'autre (plus ou moins 1/10e de précision, mais figurez-vous que ça se voit quand on bosse par morceaux, mais c'est facile à corriger).

Le passe-vue est toujours avec verre (dont un côté anti newton en direction de la source de lumière. Il faut placer le négatif à l'envers, émulsion vers l'objo). J'ai réutilisé celui de mon agrando.

Pour les plans-film, même philo, mais tout est agrandi. J'utilise un flash de studio avec boîte à lumière, une grande vitre pour faire "table", un passe-vue géant composé d'une plaque de verre et une autre d'altuglass, des charnières en gaffer...

Côté logiciel : Capture One pour les noirs et blancs et les diapos. Négative Lab Pro (plug-in payant pour Lightroom) pour les négas couleurs. Mais ce dernier soft n'est pas sans défauts. Il a tendance à cramer les HL extrêmes. Quand ça arrive, je laisse tomber, et fait l'inversion à la mano dans Capture One. Il y a des techniques pour obtenir des couleurs OK sans automatisme.


titisteph

L'image postée montre une repro de négatif au format Minox 8X11. C'est un cas particulier, car la petite taille oblige à confectionner un passe-vue spécial, et à utiliser une autre optique de repro que le 80 macro. En l'occurence, il s'agit d'un 38 mmm macro Olympus OM, une tuerie que j'ai très bien fait d'avoir gardé!

Ci-dessous la configuration pour une repro de plan-film 20X25. Avec un D850 à la place du D750, et le passe-vue spécial, avec les repères de déplacement dans les marges.

J'oubliais de vous dire que les morceaux sont assemblés avec Photoshop, en automatique. Ca marche à la perfection, sauf quand on shoote une image sans aucun détail tranché (un ciel bleu!), là, ça devient beaucoup moins drôle, il faut se farcir le job à la main, et c'est parfois impossible à réussir parfaitement avec autant de morceaux. Dans ce cas, je suis amené à réduire les ambitions.

La repro permet une perfection que le scanner (d'un prix accessible à un amateur) ne permet jamais d'égaler, c'est une technique très rapide, mais qui demande du soin et d'avoir un process très bien au point.

Il m'a fallu des années pour supprimer tous les petits défauts, mais je tiens à dire que dès le début, j'ai obtenu des résultats supérieurs à un Coolscan V.

Notamment en ce qui concerne le rendu du grain et les détails dans les ombres en diapo. Il m'a fallu plus de temps pour gérer les négas couleurs, mais Négative Lab Pro m'a fait gagner un gap, même si, maintenant, avec l'expérience, j'obtiens parfois un meilleur résultat à la main.

Autre avantage de la repro : on ne perd pas en résolution avec des formats inférieurs au 24X36, puisqu'il suffit d'augmenter le rapport de grandissement (merci le soufflet) pour toujours cadrer plein pot et profiter de tous les pixels. Mais il faut fabriquer des passe-vues spéciaux avec verres.

Le problème des poussières n'en est pas vraiment un : l'éclairage doux du flash à travers une boîte de mélange en élimine la plupart, et ce qui reste se gère très bien.

titisteph

La boîte de mélange, bricolée en une heure à partir de carton plume et d'une plaque d'altuglass bien lisse et sans rayures. Dedans, il y a une plaque à 45° pour renvoi vers le haut. Le meilleur revêtement pour uniformiser la lumière dedans, c'est de prendre du polystyrène neuf. Sa matière renvoie les rayons dans toutes les directions.

RADO

Merci titisteph pour toutes ces explications. J'ai jamais penser à essayer d'utiliser le flash de peur que cette lumière soit trop dure et avec un CRI faible or selon toi les flash auraient plutôt un CRI max !

Pourquoi précises tu de mettre le négatif à l'envers, gélatine vers l'apn ? J'ai déjà cela et essayer mais j'ai constaté aucune différence qualitativement sur la netteté et la granulation .

titisteph

Avec le temps, le process ne présente plus aucune mauvaise surprise, c'est 100% parfait quel que soit l'original.
Néanmoins, j'ai des soucis avec les négas couleurs en 120 fraîchement développés (Portra 160 surtout), car ils sont ultra lisses des deux côtés, et j'ai des anneaux de Newton avec le verre lisse du passe-vue.

Dans ce cas, deux solutions :
- Se passer des verres, mais cela empêche une repro par morceaux (le négatif n'est pas parfaitement plan, et les raccords sont impossibles)
- Tremper un pinceau doux dans du talc, l'appliquer sur la face émulsion du négatif, enlever l'excédent avec une soufflette. Le peu qui reste empêche les anneaux, et l'éclairage doux rend les particules invisibles.

Passer le négatif sur un chiffon doux après la repro pour le stockage, afin d'enlever le talc.

RADO

#3972
Dans ta méthode tu as une lumière utile pour la map et un flash pour la prise de vue. Comment fais-tu, tu éteins la première source lumineuse pour déclencher ou tu laisses simplement celle-ci allumée puisque de toute façon trop faible compte tenu de la vitesse et du diaphragme.

En parlant de la fermeture du diaphragme, il semblerait qu'il y est conseillé de ne pas dépasser le f8, pourquoi ?

Mon Macro Elmarit 60, une vieille formule de 1972 et une tuerie aussi, se comporte super bien au moins jusqu'à f16. Mais je ne dépasse pas f8 en repro.

titisteph

CitationMerci titisteph pour toutes ces explications. J'ai jamais penser à essayer d'utiliser le flash de peur que cette lumière soit trop dure et avec un CRI faible or selon toi les flash auraient plutôt un CRI max !

Pourquoi précises tu de mettre le négatif à l'envers, gélatine vers l'apn ? J'ai déjà cela et essayer mais j'ai constaté aucune différence qualitativement sur la netteté et la granulation .

Le flash a justement un CRI très élevé, car c'est de même nature que la lumière du jour. Aucune distorsion dans les couleurs, spectre continu. Ce n'est pas pour rien qu'on l'utilise depuis des décennies dans tous les studios du monde. On croit que c'est une source dure, mais c'est dû à la taille de la source. Il suffit de la diffuser.
Un flash nu a tendance à sortir une balance des blancs froide, mais on s'en fout en numérique, et de toute façon, une fois passée dans la boîte de mélange, c'est plutôt l'inverse, le polystyrène et l'altuglass n'étant pas neutres totalement.

Concernant le fait d'inverser le négatif, la différence est subtile en 24X36, mais est réelle. C'est effectivement pas flagrant au premier coup d'œil, mais avec un système très discriminant (optique au rendement très élevé à son meilleur diaphragme, mise au point parfaite, éclairage au flash qui fige tout), ça se voit quand même. Et ça devient très visible quand on fait une repro à des formats inférieurs. Carrément catastrophique en 8X11!

Mais on peut faire l'impasse en 24X36 si on veut. Ce n'est effectivement pas rédhibitoire (j'ai procédé ainsi au début, et j'étais content. Mais avec le temps, on aime bien optimiser toute la chaîne).

titisteph

CitationDans ta méthode tu as une lumière utile pour la map et un flash pour la prise de vue. Comment fais-tu, tu éteins la première source lumineuse pour déclencher ou tu laisses simplement celle-ci allumée puisque de toute façon trop faible compte tenu de la vitesse et du diaphragme.

En parlant de la fermeture du diaphragme, il semblerait qu'il y est conseillé de ne pas dépasser le f8, pourquoi ?

Mon Macro Elmarit 60, une vieille formule de 1972 et une tuerie aussi, se comporte super bien au moins jusqu'à f16. Mais je ne dépasse pas f8 en repro.

Je laisse la lampe pilote dans la boîte de mélange toujours allumée : elle est trop faible pour exposer et influer de quelque façon l'image finale. C'est bien le flash qui fait l'image à 100%. On le voit quand on shoote et que le flash ne part part : on a une image noire!

Pour le diaphragme, il est conseillé F8, car tout diaph plus fermé fait perdre de la résolution en raison de la diffraction. J'ai moi aussi été jusqu'à 16. Ca semble nickel, mais un examen très poussé fait effectivement perdre de la netteté, même si c'est subtil.

Néanmoins, il faut être pragmatique : si on shoote le négatif dans un passe-vue sans verres, il n'est pas toujours parfaitement plan, et dans ce cas, il faut mieux shooter à 11 ou 16 qu'à 8. On perdra un peu, mais il vaut mieux ça qu'une repro bien nette au centre, et floue dans les angles! Pour ma part, je reste à 8, mais au moindre doute, je me mets à 11 en 24X36 avec le D750. Si je dois prendre le D850 (plus résolu), il vaut mieux être à 8 et utiliser des verres dans le passe-vue. Toute augmentation de la qualité se traduit par une plus grande exigence de mise en oeuvre.

Pour les négas demi formats, c'est F8. En format 110 (négas 16 mm), c'est F8 aussi sur le 80mm.

Pour le 8X11, c'est 5,6 impératif avec le 38 mm. A F8, c'est déjà un peu flou! En théorie, c'est encore meilleur à 4, mais là, il y a un risque de flou de mise au point quelque part au moindre défaut de planéité ou de parallélisme. Et le point est très critique et doit être refait pour chaque nouvelle image. Donc, en pratique: 5,6.

Concernant le point, je le règle une seule fois, et ne le change plus ensuite. Je contrôle juste de temps en temps en cours de séance que ça n'a pas bougé.