Quel diffuseur pour flash cobra?

Démarré par Rhylaxk, Décembre 28, 2016, 14:58:07

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jmd2

pour en revenir au sujet de départ :

qui a testé le diffuseur Lumiquest 80/20 ?

Edouard de Blay

Moi. :D

Je ne sais plus où il est.
Rendu plus dur que le gary fong .
En faite le problème reste le même: petite surface d'un modeleur. Pour voir ce que ca donne, tu sors de ton flash la plaque blanche,un petit bout de papier troué posé au dessus et tu vois le résultat.
Cordialement, Mister Pola

Broadpek

Citation de: jmd2 le Janvier 28, 2017, 14:36:47
tu fais partie des pus et durs
espèce répandue sur ce forum, mais en voie de diminution rapide (voir la chute des ventes d'appareils non smartphones)

moi, je suis entre ces purs et les néophytes

globalement,  mes % ci-dessus sont réalistes. Et tendent vers 100 au fur et à mesure des années. Naturellement.

Est-ce vraiment au détriment de la photo ? ou bien peut-on considérer que c'est au contraire l'ouverture de la bonne photo au plus grand nombre ?
Oui toi c'est sur, tu prends de la pure.
Tu veux dire que c'est réaliste d'avoir 100% de bons résultats dan le jardin de Tata Ginette?
Je ne sais pas personnellement.
Mais bon, tu sembles visiblement te satisfaire de ton niveau médiocre et d'un usage grand public pour de l'image choucroute.
Je te laisse à tes divagations.


jmd2

Citation de: Broadpek le Janvier 28, 2017, 17:29:14
Oui toi c'est sur, tu prends de la pure.
Tu veux dire que c'est réaliste d'avoir 100% de bons résultats dan le jardin de Tata Ginette?
Je ne sais pas personnellement.
Mais bon, tu sembles visiblement te satisfaire de ton niveau médiocre et d'un usage grand public pour de l'image choucroute.
Je te laisse à tes divagations.

pas gentil ton message !

tu te prends pour qui ? un génie de la photo ?

on dirait certains vieux grincheux de mon ancien club photo !


Broadpek

Ton ancien club t'a viré?
Plein de bon sens ces gens là. ;D
Ben disons quand les automatismes dans lesquels tu as une foie inébranlable se comportent différemment dans le jardin de Ginette si je t'ai bien suivi.
C'est bien plus compliqué là ou je fais des photos.

Laure-Anh

Citation de: pyerrot le Janvier 27, 2017, 04:00:04
C'est un fil interessant et je pense que si j'arrivais à comprendre ce que Laure-Anh a écrit je me dirais soit:
-ben oui c'est évident pourquoi faire si compliqué.
Ou bien alors:
-J'ai enfin compris, j'ai franchi un palier qui va faire de moi un meilleur technicien.

Un terme m'intrigue: l'exposition théoriquement correcte. Comment expliquer cela en une phrase?

En une seule phrase : L'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement - continu ou discontinu - donné correspond à la mesure de cet éclairement produite par un flashmètre en lumière incidente soit sous forme de couple (IL/ISO) soit sous forme de triplet (ouverture/temps de pose/ISO) ; c'est cette exposition qu'il faut augmenter par un facteur x2 à x7/3 au cas où l'on souhaiterait optimiser l'acquisition des fichiers RAW aux commandes d'un appareil-photo numérique en ajoutant +1IL à +1IL 1/3.

Cette exposition est dite théoriquement correcte parce que c'est une donnée brute que l'on n'est pas obligé d'utiliser telle quelle.
Dans l'exemple de mon mur blanc très blanc, l'exposition théoriquement correcte liée au soleil estival ambiant le jour de ma sortie-photo correspond à un triplet (f5,6 & 1/640 s & 160 ISO).
Sachant cela, si je veux réaliser un portrait au flash d'une personne positionnée en plein soleil sur fond gris moyen 18% en me servant du mur blanc très blanc comme matière première pour créer ledit arrière-plan gris moyen 18%, je sais que je dois exposer mon mur blanc très blanc avec l'exposition théoriquement correcte moins 2IL1/3 et apporter en conséquence le complément correspondant au moyen du flash si je veux que la personne photographiée soit correctement exposée, c-à-d l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement le modèle avec le seul flash en l'absence de toute lumière ambiante moins 1/3 IL à un chouia près. Ou bien réduire l'exposition à la lumière ambiante de -2IL et apporter au moyen du flash  l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement le modèle avec le seul flash en l'absence de toute lumière ambiante moins 1/2 IL.


En trois phrases :
Tels que les appareils-photo sont calibrés depuis des décennies, si l'on photographie en gros plan une surface gris moyen, une surface blanche, une surface noire ou bien une surface de tonalité uniforme quelconque sous un éclairement uniforme donné - et ce que ce soit en mesure spot, mesure centrale pondérée ou bien mesure matricielle/évaluative/multizone - le posemètre intégré aux appareils-photos qui fonctionne en mesurant la lumière réfléchie produira en l'absence de toute correction volontaire d'exposition à la lumière ambiante une image avec un rendu gris moyen 18%.
L'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement uniforme donné est celle qui donne un rendu fidèle : qui d'une surface blanche très blanche photographiée sous ledit éclairement uniforme donné donnera une surface avec un rendu blanc très blanc, qui d'une surface noire 5% photographiée sous ledit éclairement uniforme donné donnera une surface avec un rendu noir 5%,etc, etc,...
L'intérêt d'une charte gris moyen 18% est qu'en la photographiant en gros plan - dans la mesure où le posemètre intégré va produire un rendu gris moyen 18% qui est en l'occurrence le rendu fidèle de la surface photographiée - l'appareil-photo affiche de fait l'exposition théoriquement correcte liée à l'éclairement uniforme existant.


Pour tester si l'on a bien compris ce qu'est une exposition théoriquement correcte,
on doit être convaincu et savoir expliquer d'autres que les différentes prises de vues réalisées par Olivier Chauvignat ont toutes reçu la même quantité de lumière...dans la mesure où elles ont été théoriquement bien exposées. Attention ! Il y a une photo de nu dans le fil joint ci-après :
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/tuto-determiner-la-quantite-de-lumiere

A lire pour ceux qui sont persuadés que l'histogramme sert à ajuster la puissance de flash en cas de photo au flash en mode TTL :
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/fausse-donnee-en-numerique-on-n-a-plus-besoin-de-flashmetre
En ce qui concerne la photographie au flash cobra en mode TTL, on ne risque pas d'ajuster le flash au moyen de l'histogramme dans la mesure où c'est l'exposition à la lumière ambiante déterminée en amont par les automatismes boîtier en mesure évaluative/matricielle/multizone avant activation du flash qui est à l'ouest de 1IL à 2IL voire davantage. Notamment si on n'a pas au préalable calibré son flash cobra et ignore quel est en pratique précisément son nombre-guide.

jmd2

Citation de: Broadpek le Janvier 28, 2017, 18:24:47
Ton ancien club t'a viré?
Plein de bon sens ces gens là. ;D
Ben disons quand les automatismes dans lesquels tu as une foie inébranlable se comportent différemment dans le jardin de Ginette si je t'ai bien suivi.
C'est bien plus compliqué là ou je fais des photos.

l'ancien club est mort, parce qu'il y avait des gens pas aimables, croyant que la photo se fait à leur manière et insultaient les autres.
même moi qui reste calme face aux pires personnes, je n'en pouvais plus. Et 80% des autres étaient comme moi.
et tu fais monter la pression  >:(

jmd2

Citation de: Laure-Anh le Janvier 28, 2017, 22:34:54
En une seule phrase : L'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement - continu ou discontinu - donné correspond à la mesure de cet éclairement produite par un flashmètre en lumière incidente soit sous forme de couple (IL/ISO) soit sous forme de triplet (ouverture/temps de pose/ISO) ; c'est cette exposition qu'il faut augmenter par un facteur x2 à x7/3 au cas où l'on souhaiterait optimiser l'acquisition des fichiers RAW aux commandes d'un appareil-photo numérique en ajoutant +1IL à +1IL 1/3.

Cette exposition est dite théoriquement correcte parce que c'est une donnée brute que l'on n'est pas obligé d'utiliser telle quelle.
Dans l'exemple de mon mur blanc très blanc, l'exposition théoriquement correcte liée au soleil estival ambiant le jour de ma sortie-photo correspond à un triplet (f5,6 & 1/640 s & 160 ISO).
Sachant cela, si je veux réaliser un portrait au flash d'une personne positionnée en plein soleil sur fond gris moyen 18% en me servant du mur blanc très blanc comme matière première pour créer ledit arrière-plan gris moyen 18%, je sais que je dois exposer mon mur blanc très blanc avec l'exposition théoriquement correcte moins 2IL1/3 et apporter en conséquence le complément correspondant au moyen du flash si je veux que la personne photographiée soit correctement exposée, c-à-d l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement le modèle avec le seul flash en l'absence de toute lumière ambiante moins 1/3 IL à un chouia près. Ou bien réduire l'exposition à la lumière ambiante de -2IL et apporter au moyen du flash  l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement le modèle avec le seul flash en l'absence de toute lumière ambiante moins 1/2 IL.


En trois phrases :
Tels que les appareils-photo sont calibrés depuis des décennies, si l'on photographie en gros plan une surface gris moyen, une surface blanche, une surface noire ou bien une surface de tonalité uniforme quelconque sous un éclairement uniforme donné - et ce que ce soit en mesure spot, mesure centrale pondérée ou bien mesure matricielle/évaluative/multizone - le posemètre intégré aux appareils-photos qui fonctionne en mesurant la lumière réfléchie produira en l'absence de toute correction volontaire d'exposition à la lumière ambiante une image avec un rendu gris moyen 18%.
L'exposition théoriquement correcte liée à un éclairement uniforme donné est celle qui donne un rendu fidèle : qui d'une surface blanche très blanche photographiée sous ledit éclairement uniforme donné donnera une surface avec un rendu blanc très blanc, qui d'une surface noire 5% photographiée sous ledit éclairement uniforme donné donnera une surface avec un rendu noir 5%,etc, etc,...
L'intérêt d'une charte gris moyen 18% est qu'en la photographiant en gros plan - dans la mesure où le posemètre intégré va produire un rendu gris moyen 18% qui est en l'occurrence le rendu fidèle de la surface photographiée - l'appareil-photo affiche de fait l'exposition théoriquement correcte liée à l'éclairement uniforme existant.


Pour tester si l'on a bien compris ce qu'est une exposition théoriquement correcte,
on doit être convaincu et savoir expliquer d'autres que les différentes prises de vues réalisées par Olivier Chauvignat ont toutes reçu la même quantité de lumière...dans la mesure où elles ont été théoriquement bien exposées. Attention ! Il y a une photo de nu dans le fil joint ci-après :
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/tuto-determiner-la-quantite-de-lumiere

A lire pour ceux qui sont persuadés que l'histogramme sert à ajuster la puissance de flash en cas de photo au flash en mode TTL :
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/fausse-donnee-en-numerique-on-n-a-plus-besoin-de-flashmetre
En ce qui concerne la photographie au flash cobra en mode TTL, on ne risque pas d'ajuster le flash au moyen de l'histogramme dans la mesure où c'est l'exposition à la lumière ambiante déterminée en amont par les automatismes boîtier en mesure évaluative/matricielle/multizone avant activation du flash qui est à l'ouest de 1IL à 2IL voire davantage. Notamment si on n'a pas au préalable calibré son flash cobra et ignore quel est en pratique précisément son nombre-guide.

salut Laure,

doit-on lire que l'expo théorique n'existe que pour le plein soleil ?
car il est admis que sa lumière est une constante ?
c'est vrai à 2/3 ou 1 diaph près. Pas mieux.
Pour une plus grande précision, c'est faux, on sait que le plein soleil varie selon la saison, la nébulosité, l'heure, le pays...

peut-on mesurer l'expo théorique en lumière incidente ? en principe oui
ou en lumière réfléchie sur une charte de gris (à condition de savoir l'utiliser) ? en principe oui
(en éclairage continu comme au flash)

j'affirme simplement que les automatismes (mesure multi-zones pour toutes les marques + flash pour Nikon) donnent d'excellents résultats sans avoir à passer par l'étape ci-dessus. Y compris en mélange lumière continue+flash.
Et souvent, l'automatisme va choisir les corrections nécessaires pour bien exposer le sujet au milieu d'un environnement trompeur (il s'aide de la distance et de cas de photos types en mémoire).

Aujourd'hui comme depuis mille ans, un(e) photographe averti(e) peut faire mieux qu'un automatisme. Mais pas souvent.

seba

Citation de: jmd2 le Janvier 29, 2017, 12:01:18
Aujourd'hui comme depuis mille ans, un(e) photographe averti(e) peut faire mieux qu'un automatisme. Mais pas souvent.

Mille ans c'est un peu beaucoup, non ?

jmd2

Citation de: seba le Janvier 29, 2017, 12:07:03
Mille ans c'est un peu beaucoup, non ?

pour dire que dès l'origine de la photo ou de toute technologie etc.
j'aurais dû écrire 2 000 000 années, avec la naissance de l'humanité  ;)

Laure-Anh

Citation de: jmd2 le Janvier 29, 2017, 12:01:18
salut Laure,

doit-on lire que l'expo théorique n'existe que pour le plein soleil ?
car il est admis que sa lumière est une constante ?
c'est vrai à 2/3 ou 1 diaph près. Pas mieux.
Pour une plus grande précision, c'est faux, on sait que le plein soleil varie selon la saison, la nébulosité, l'heure, le pays...



L'éclairement solaire varie à peine en un millénaire donc en une journée il n'y a aucune surprise à craindre.
Cet éclairement solaire va se modifier en traversant l'atmosphère terrestre. En raison de l'axe de rotation de la Terre, de la latitude et de la longitude, des saisons, de la météo, etc,etc,...il est vrai.
J'ai dit que l'éclairement solaire direct était en pratique constant en journée pour une période de une heure et ce à 1/3IL près. Si cette affirmation trouve ton adhésion, je suis satisfaite, c'est tout ce que je demande. Demain est un autre jour
Cette constance de l'éclairement du plein soleil direct au cours d'une période de une heure en cours de journée - si elle est admise par toi et par tous - est à la base ce qui permet de prévoir ses réglages "lumière ambiante + flash" avec exactitude et précision pour faire face avec réactivité et justesse à toutes les situations qui pourraient se présenter au cours d'une sortie de photographie de rues. On en connaît les résultats dans les grandes lignes sans avoir à déclencher.


Citation de: jmd2 le Janvier 29, 2017, 12:01:18
...j'affirme simplement que les automatismes (mesure multi-zones pour toutes les marques + flash pour Nikon) donnent d'excellents résultats sans avoir à passer par l'étape ci-dessus. Y compris en mélange lumière continue+flash.
Et souvent, l'automatisme va choisir les corrections nécessaires pour bien exposer le sujet au milieu d'un environnement trompeur (il s'aide de la distance et de cas de photos types en mémoire).
...

Clairement, tu prends tes désirs pour des réalités.
Tu te fourvoies
parce que tu ne sais pas ce qu'est une exposition théoriquement correcte. Et par suite, tu n'as pas en pratique les moyens de juger si une photo donnée en lumière ambiante sans flash est sur-ex ou bien sous-ex. Et pire, tu n'as pas en pratique les moyens de juger si une photo donnée au flash sans participation de la lumière ambiante existante est sur-ex ou sous-ex. Dans ces conditions, comment pourrais-tu juger si une photo donnée prise en éclairage mixte "ambiante + flash" est sur-ex ou bien sous-ex ?...Il n'y a aucune chance.
Tu prends - je le dis sans jugement personnel, c'est un constat qui ressort de ce que écris - ce que les automatismes TTL associés à la mesure matricielle/évaluative/multizone te donnent et puis c'est tout. Ton sentiment est que les photos obtenues sont bien parce que tu ne sais pas et ne saurais pas faire sans TTL et sans mesure matricielle/évaluative/multizone.

Le test pour savoir si tu sais de quoi tu parles en matière d'exposition, c'est encore une fois de faire face au test mis en place par Olivier Chauvignat :
on doit être convaincu et savoir expliquer avec clarté et concision à d'autres que les différentes femmes réalisées par O.C. ont toutes reçu la même quantité de lumière...dans la mesure où elles ont été théoriquement bien exposées. Sais-tu expliquer en une phrase ou bien en une image le pourquoi et le comment de cet état de fait ?...
http://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/tuto-determiner-la-quantite-de-lumiere

Laure-Anh

Pour savoir ce que valent les automatismes embarqués, il suffit de faire un test avec l'éclairage au tungstène de son salon. C'est un éclairage constant et stable.
Auquel cas, c'est pain béni, les automatismes TTL associés à la mesure matricielle/évaluative/multizone ne devraient avoir aucun mal à s'en sortir haut la main.

Perso, j'ai fait le test pour vous avec mon Canon G1-X Mark II en mode Auto, puis mode Auto hybride, puis en mode P, puis en mode Tv et enfin en mode AV, le tout en association avec la mesure évaluative et les automatismes e-TTL II au flash. Le constat est le suivant :





(Sous Mozilla Firefox, pour visualiser les fichiers sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".)

Laure-Anh

Pour mixer efficacement lumière ambiante et flash, la recette est basée sur la connaissance exacte et précise au 1/3 IL près de ce que représentent d'une part 100% de l'exposition théoriquement correcte à la seule lumière ambiante et d'autre part 100% de l'éclairement nécessaire et suffisant pour éclairer correctement un sujet avec la seule lumière du flash en l'absence de toute lumière ambiante. Auquel cas il est facile de prévoir et de réussir avec exactitude et précision des mélanges "ambiante + flash" dans des proportions telles que "100% 0%" ; "5 pour 1" ; "75% 25%" ; "66% 33%" ; "50% 50%" ; "33% 66%" ; "25% 75%" ; "1 pour 5" et "0% 100%" - et cela sans avoir à déclencher. Les images étant uniquement là pour témoigner que la théorie est exacte et précise.

En pratique, prévoir et réaliser cela avec exactitude et précision sans avoir à déclencher n'est possible qu'en tout manuel.




 

(Les histogrammes sont pratiquement superposables en dépit du fait que leurs colorimétries diffèrent)

Edouard de Blay

Je connais des photographes de press qui sont en mode P avec flash monté et leurs photos sont très biens.
Cordialement, Mister Pola

jesus

Citation de: Edouard de Blay le Janvier 29, 2017, 15:05:02
Je connais des photographes de press qui sont en mode P avec flash monté et leurs photos sont très biens.
Et il n'y a aucune raison qu'il en soit autrement, leur valeur ajouté ne vient pas de là, mais de leur regards (ou pas).

jmd2

Citation de: Edouard de Blay le Janvier 29, 2017, 15:05:02
Je connais des photographes de press qui sont en mode P avec flash monté et leurs photos sont très biens.

oui, mais ce n'est pas parce qu'ils savent régler au 1/3 diaph, mais simplement parce que les appareils (grande dynamique) et la post-prod permettent de corriger les "erreurs" d'expo.
Souviens-toi du négatif (on pouvait exposer "sans faire de mesure" ) et de la diapo (il fallait mesurer avec précision). Le négatif pouvait se corriger au tirage.
Personne ne faisait de la dia sérieuse au pif.

jmd2

Laure,
j'ai du mal à te suivre  :'(
pour tes tests, il aurait fallu prendre un reflex amateur averti (haut de gamme inutile), genre D7200, D600 chez Nikon.
 
je n'ai pas trop compris comment tu as déterminé l'expo "exacte". Il aurait fallu une mesure avec une cellule en lumière incidente. Pour le flash, un flashmètre en  incidente aussi. De manière à s'affranchir du sujet.
Ou alors sur la charte, à condition que cette charte remplisse la zone de mesure du boîtier (la mesure spot permet de le faire facilement).

et tu n'as pas testé le fill flash (si magique chez Nikon)

Laure-Anh

#217
Citation de: jmd2 le Janvier 30, 2017, 18:38:48
Laure,
j'ai du mal à te suivre  :'(
pour tes tests, il aurait fallu prendre un reflex amateur averti (haut de gamme inutile), genre D7200, D600 chez Nikon.
 
je n'ai pas trop compris comment tu as déterminé l'expo "exacte". Il aurait fallu une mesure avec une cellule en lumière incidente. Pour le flash, un flashmètre en  incidente aussi. De manière à s'affranchir du sujet.
Ou alors sur la charte, à condition que cette charte remplisse la zone de mesure du boîtier (la mesure spot permet de le faire facilement).

et tu n'as pas testé le fill flash (si magique chez Nikon)

En matière d'exposition en mode M et mesure spot (ou bien centrale pondérée), tous les boîtiers se valent.

En ce qui concerne la détermination de l'exposition théoriquement correcte liée à la lumière qui me sert à photographier par le biais de la mesure de la lumière réfléchie, c'est une question de pratique : on trouve dans la ville ou bien dans la nature des surfaces qui ont un coefficient similaire à celui d'une charte gris moyen 18% (herbe verte, bitume, pierre taillée, etc,etc,...) ou bien des surfaces ayant un coefficient connu à partir duquel il est possible d'en déduire l'exposition correcte via une règle de trois (par exemple, la paume de ma main a un coefficient plus élevé que celui d'une charte gris moyen 18% et qui nécessite une correction d'expo comprise entre -1/2IL et -2/3IL plus proche de -1/2IL que de -2/3IL,...). Il suffit de se constituer un répertoire de surfaces avec coefficient connu.

En ce qui concerne le flash, le mien a été au préalable calibré à l'aide d'un flashmètre de sorte que je n'ai plus besoin de flashmètre pour paramétrer avec réactivité la puissance nécessaire et suffisante en fonction de l'ouverture, de la sensibilité ISO et en fonction de la distance flash-sujet. Je rappelle que je fais du 36 et que mes chaussures mesurent pour la majorité d'entre elles 25cm de long de sorte que 4 longueurs de (mes) chaussures égalent 1m ; et 5 longueurs de (mes) chaussures égalent 1,25m. Ce qui est pratique, car un flash d'une puissance donnée placé à 1,25 m du sujet au lieu de 1m produit au niveau du sujet un éclairement direct en sous-ex de -2/3IL par rapport à l'éclairement direct produit au niveau d'un sujet placé à 1m.

Sur la photo de rue ci-après, j'ai plusieurs choix à ma disposition : j'ai en effet le choix de mesurer en mesure spot la lumière réfléchie par le mur blanc très blanc situé en plein soleil ou bien la lumière réfléchie par le bitume (clair) du trottoir ou bien encore la lumière réfléchie par la pierre taillée du bord du trottoir. Accessoirement et par habitude, je sais que l'éclairement au sein de l'ombre dense du mur situé à la gauche de l'image présente une différence d'environ -3IL avec l'éclairement du plein soleil ; et que l'éclairement au sein de l'ombre peu dense visible par terre et celui au sein de l'ombre peu dense sur la porte du garage située au centre de l'image présentent une différence d'environ -2IL avec l'éclairement du plein soleil. Toujours est-t-il que la lumière qui m'a servi à photographier était celle du plein soleil : f5,6 & 1/640 s pour 100 ISO.  Au passage, tu remarqueras que c'est presque celle qui m'a servi pour mon mur blanc et ma série de photos estivales : à 2/3IL près. (Les exifs ont été conservés)

Bonne soirée à toi,

Laure-Anh

Autre exemple de détermination de l'expo correcte liée à l'éclairement ambiant existant :
mesure au préalable de la lumière réfléchie (en mesure spot ou centrale pondérée) sur une surface que je sais avoir un coefficient similaire à celui d'une charte gris moyen 18%,
puis prise de vue en toute sérénité et avec totale assurance d'une scène piégieuse avec le triplet (ouverture, temps de pose et sensibilité ISO) relevé ou bien avec un triplet équivalent...
 




Edouard de Blay

Citationla post-prod permettent de corriger les "erreurs" d'expo.

justement non ,pas le temps de la post-prod, il faut envoyer les photos de suite (on est en press donc diffusion très rapide)

Ps Laure-anh, je ne suis pas très convaincu par tes exemples,il n'y a pas grand chose de correctement exposé :-[
Cordialement, Mister Pola

pyerrot

''c'est cette exposition qu'il faut augmenter par un facteur x2 à x7/3 au cas où l'on souhaiterait optimiser l'acquisition des fichiers RAW aux commandes d'un appareil-photo numérique en ajoutant +1IL à +1IL 1/3.''

C'est ce que j'aurais appliqué dans ta première planche contact aux images réalisées avec la Bdb auto, celle qui compense mieux l'éclairage ambiant et qui permet d'obtenir une meilleure exposition. Comme tu l'explique toi-même dans un autre fil la balance des blancs participe à l'exposition. Pour moi ton automatisme fonctionne bien et encore... tu n'es même pas en Nikon! ;)

jmd2

Citation de: Laure-Anh le Janvier 30, 2017, 22:26:52

on trouve dans la ville ou bien dans la nature des surfaces qui ont un coefficient similaire à celui d'une charte gris moyen 18% (herbe verte, bitume, pierre taillée, etc,etc,...) ou bien des surfaces ayant un coefficient connu à partir duquel il est possible d'en déduire l'exposition correcte via une règle de trois (par exemple, la paume de ma main a un coefficient plus élevé que celui d'une charte gris moyen 18% et qui nécessite une correction d'expo comprise entre -1/2IL et -2/3IL plus proche de -1/2IL que de -2/3IL,...). Il suffit de se constituer un répertoire de surfaces avec coefficient connu.

hem... se faire un répertoire... c'est justement ce répertoire (amélioré de beaucoup qui en mémoire de boîtiers pour la mesure multi-zones). Je n'ai pas de tel répertoire, en dépannage, je me sers de la paume de la main en spot et j'ouvre d'1 diaph de plus qu'indiqué.

jmd2

Citation de: Laure-Anh le Janvier 30, 2017, 22:26:52

En ce qui concerne le flash, le mien a été au préalable calibré à l'aide d'un flashmètre de sorte que je n'ai plus besoin de flashmètre pour paramétrer avec réactivité la puissance nécessaire et suffisante en fonction de l'ouverture, de la sensibilité ISO et en fonction de la distance flash-sujet. Je rappelle que je fais du 36 et que mes chaussures mesurent pour la majorité d'entre elles 25cm de long de sorte que 4 longueurs de (mes) chaussures égalent 1m ; et 5 longueurs de (mes) chaussures égalent 1,25m.

pas très commode pour estimer une distance  à 20 % près (nécessaire si on veut une expo à 1/3 diaph près comme calculé plus haut)

Henz

Il faudrait s'entendre aussi sur ce que chacun entend par "exposition correcte". D'un côté une expo correcte est censée traduire la luminance réelle, (mesure de la lumière incidente ou réfléchie sur charte 18% ou équivalent) d'un autre côté, notamment en presse, sauf contre-ordre, une "bonne expo" serait un sujet "bien" exposé, indépendamment de la luminance, ce qui est très différent. En effet, restituer la luminance ne signifie pas exposer "correctement" son sujet.

Pour prendre un exemple concret, si mon sujet se trouve dans une zone d'ombre peu dense et que je me borne à définir mon triangle d'expo selon la luminance, et bien mon sujet apparaîtra dans l'ombre, ce qui ne va pas le mettre particulièrement en valeur pour un objectif presse, même si c'est juste. En presse, on aura tendance à ramener les tons chairs du sujet à un gris moyen, qu'il se trouve dans une zone d'ombre ou sous un projo.

C'est toute la différence entre luminance (objective) et luminosité (subjective). La "bonne exposition" est celle qui correspond à l'intention narrative du photographe et de ses contraintes.
1D-X | 6D | 80D | EOS-R

seba

#224
Citation de: Henz le Janvier 31, 2017, 16:54:14
Il faudrait s'entendre aussi sur ce que chacun entend par "exposition correcte". D'un côté une expo correcte est censée traduire la luminance réelle, (mesure de la lumière incidente ou réfléchie sur charte 18% ou équivalent) d'un autre côté, notamment en presse, sauf contre-ordre, une "bonne expo" serait un sujet "bien" exposé, indépendamment de la luminance, ce qui est très différent. En effet, restituer la luminance ne signifie pas exposer "correctement" son sujet.

Pour prendre un exemple concret, si mon sujet se trouve dans une zone d'ombre peu dense et que je me borne à définir mon triangle d'expo selon la luminance, et bien mon sujet apparaîtra dans l'ombre, ce qui ne va pas le mettre particulièrement en valeur pour un objectif presse, même si c'est juste. En presse, on aura tendance à ramener les tons chairs du sujet à un gris moyen, qu'il se trouve dans une zone d'ombre ou sous un projo.

C'est toute la différence entre luminance (objective) et luminosité (subjective). La "bonne exposition" est celle qui correspond à l'intention narrative du photographe et de ses contraintes.

Je ne comprends pas ce que tu désignes par luminance et luminosité.
La luminance c'est l'intensité lumineuse surfacique du sujet (c'est ce qu'on mesure en lumière réfléchie), en cd/m².
Quand on mesure la lumière incidente, on mesure l'éclairement, en lux.