Le D600, reflex muni d’un capteur au format 24×36 mm, avait tout pour réussir une carrière commerciale : une fiche technique alléchante et un prix assez sage. Il a malheureusement vu sa bonne étoile se ternir sous l’effet des poussières que générait son obturateur. Il fallait que Nikon réagisse. C’est fait !
Les changements sont cosmétiques : 600 devient 610 sur le capot et… c’est tout. Si l’on étudie plus à fond la fiche technique, on peut remarquer que la cadence de prise de vue est passée de 5,5 i/s à 6 i/s et qu’il dispose d’un mode rafale silencieux à 3 i/s.
Voilà, on a fait le tour des nouveautés. Il conserve de son aîné l’accès à la vie moderne (Wi-Fi et GPS) au moyen de deux accessoires externes, à la fois chers et peu pratiques. Sachant qu’aujourd’hui le moindre des compacts sait géolocaliser ses images et communiquer sans fil, voir un reflex moderne arriver sans ces fonctions est pour le moins étonnant. Explication officielle: le chassis du D610 ne permet pas cette intégration. On en reparlera le jour où arrivera le D630… La poignée grip (MBD-14) reste la même.
Vraie fausse nouveauté, créée pour balayer le passé poussiéreux d’un exellent D600 pénalisé par un vice qui a compromis sa carrière, le nouveau D610 sera disponible à partir du 18 octobre au prix de 1900 € (nu).
Le D610 remplace officiellement le D600 dont, selon Nikon, tous les stocks seraient déjà en voie d’épuisement. Le "dustgate" serait donc arrivé à son terme.
Interrogé sur les protections anti-poussières du D610 Nikon répond: "le problème des poussières du D600 a été soulevé par la Presse, ce sera donc à elle de dire si le D610 en est exempt". Une façon comme une autre de continuer à minimiser un problème qui a tout de même abouti au remplacement ultra-rapide de l’appareil mais qui, évidemment, nous incite à attendre les premiers D610 de série pour les regarder d’un peu plus près… puisque telle est la mission qui nous est impartie ;-))
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