Pas facile de s’y retrouver entre toutes les générations avec le décalage des chiffres. Petit rappel en préambule, la gamme hybride Nikon est composée de trois modèles : le S1 (modèle entrée de gamme), le J4 (milieu de gamme) et le V3 (haut de gamme).
Les caractéristiques techniques du J4 sont très proches de celles du V3. On retrouve le même capteur, un Cmos de 18,4 Mpix à la taille 1", et le processeur EXPEED 4A. La mise au point rapide est le signe caractéristique de la gamme hybride de Nikon et le J4 est capable d’effectuer la mise au point automatique à la vitesse de 20 images par seconde. Cette mise au point s’effectue sur 171 points dédiés sur le capteur (105 à détection de phase et 66 à détection de contraste).
L’écran arrière n’est pas orientable comme sur le V3, mais il conserve la fonction tactile, bien pratique pour pointer du doigt l’endroit de la mise au point désiré et régler l’appareil…
Si on regarde de près les deux modèles, on constate que sur le J4, le sélecteur de mode perd l’accès direct aux classiques PSAM qui se retrouvent dans le menu de la position "C" (comme Créatif). En cela, il reste membre de la série J, un peu moins typée photographe expert. Le Nikon 1 J4 perd aussi la molette arrière et la molette verticale à l’avant et tous les réglages passent donc par le pad arrière. L’appareil paraît de ce fait plus abordable, moins technique, pour un néophyte. Pour un expert qui aime régler l’appareil, l’ergonomie est moins fluide.
Le Wi-Fi permet de piloter l’appareil et de transmettre les images à un smartphone ou un ordinateur.
La partie "image animée" devrait tirer partie de la grande rapidité d’acquisition de l’appareil et un mode 120 i/s en HD (720p) devrait offrir des ralentis de grande qualité.
Nikon annonce aussi l’arrivée :
– d’un caisson étanche à 45 m pour le Nikon 1 J4 (prix 1059 €).
L’avis de la Rédac’ :
À l’exception des nouveaux capteur et module AF, l’appareil reprend la philosophie du modèle qu’il remplace : un hybride simple réservant de la place au modèle plus haut de gamme pour les experts. La qualité d’image des "Un" première et deuxième générations nous avait un peu déçus. Nous espèrons que le nouveau processeur améliorera tout cela. Nous vérifierons lors des tests si le saut qualitatif attendu est réel.
