Trêve des confiseurs oblige, il y aura peu d’expos à se mettre sous les pupilles dans les jours qui viennent… à une belle exception près : l’immanquable « Doisneau en fête » présenté au Musée des Arts Forains du 26 décembre au 2 janvier.
[vc_single_image image= »4615″ img_size= »full » alignment= »center » css_animation= »top-to-bottom » css= ».vc_custom_1483466625229{padding-right: 10px !important;padding-left: 10px !important;} »]La 7e édition du « Festival du Merveilleux » promet huit jours de féérie et de fantaisie, ponctués de spectacles impromptus, d’illuminations festives, de musiques rêveuses, d’attractions diverses et d’accès libres aux manèges vintage du Musée des Arts Forains. C’est dans ce cadre unique en son genre, précisément dans la salle du Magic Mirror, que sont exposées pour une durée limitée des photos de Robert Doisneau autour de la fête foraine. Combien ? Lesquelles ? À ces questions le communiqué de presse sur lequel nous nous appuyons n’apportent pas de réponses, mais le simple fait que les images soient tirées du double volume Saltimbanques, récemment paru aux éditions de La Martinière, suffit à nous rassurer.

Comme souvent, Doisneau préfère aux sentiers tracés les chemins de traverse. Et de même qu’il prend un malin plaisir à ne pas photographier les numéros de cirque (sa piste aux étoiles, il la trouve dans les yeux du public ou dans les coulisses), le divertissement forain lui importe moins que ses à-côtés. Auteur de la préface Saltimbanques et créateur du Musée des Arts Forains, Jean-Paul Favand fait ici office de trait d’union. C’est lui qui a accueilli Doisneau au début des années 1990 dans l’atelier de Gentilly où cet invétéré collectionneur entreposait et restaurait les vélocipèdes, manèges et autres objets d’époque destinés à son futur musée. Un temple du merveilleux qui ne pouvait laissé insensible le photographe. On l’imagine d’ailleurs assez bien naviguer en expert funambule entre les chevaux de bois défraîchis et les pédaliers rouillés. Les stands de tir peuvent être abandonnés, il fait mouche quand même.[vc_single_image image= »4847″ img_size= »full » alignment= »center » css_animation= »left-to-right » css= ».vc_custom_1483466781843{padding-top: 10px !important;padding-right: 10px !important;} »]Jean Paul Favand. 116 rue Vaillant Couturier à Gentilly, le 3 octobre 1991. © Robert Doisneau.

? Doisneau en fête. Du 26 décembre 2016 au 2 janvier 2017. Musée des Arts Forains, 53 avenue des terroirs de France, 75012 Paris. Tél : 01 43 40 16 22.

? Coffret Robert DoisneauSaltimbanques. Deux volumes (Tournez manèges ! et Qu’est-ce que c’est que ce cirque ?) aux éditions de La Martinière. 19 x 19 cm, 288 pages, 39 €.

? Le documentaire de Clémentine Deroudille Robert Doisneau, le révolté du merveilleux, récemment diffusé sur Arte, vient de sortir en DVD (20 €), agrémenté de séquences inédites.édites.

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[vc_single_image image= »4899″ img_size= »full » alignment= »center » onclick= »custom_link » img_link_target= »_blank » link= »http://www.liberation.fr/sports/2016/11/25/rene-vignal-de-goal-volant-a-voleur-gaule_1530667″]Terminons l’année sur une note d’espoir avec reportage publié par le New York Times le 17 décembre dernier. Jodi Kantor et Catrin Einhorn y racontent l’histoire de la jeune Bayan Mohammad et de sa famille, réfugiés syriens arrivés à Toronto l’hiver dernier. Loin du conte de Noël, l’article prend le temps d’accompagner la fillette de 10 ans dans sa découverte du monde occidental. Durant cette année, c’est aussi le passage à l’adolescence qui se joue pour elle… au double désarroi de ses parents qui non seulement voient leur vie bouleversée mais aussi leur fille aînée se transformer. Leurs nombreux questionnements, relatés avec justesse par les deux journalistes, sont rehaussés par les photos de Cole Burston et Lynsey Addario. [vc_single_image image= »4900″ img_size= »full » alignment= »center » onclick= »custom_link » img_link_target= »_blank » link= »http://www.nytimes.com/2016/12/17/world/americas/syrian-refugees-canada.html?_r=1″]
PS : Si vous cherchez un cadeau de dernière minute, on rappelle que Tel est mon métier, la palpitante autobiographie de Lynsey Addario, est parue au printemps dernier chez Fayard