Carnaval de Besançon © Emmanuelle Rochard
De Rio à Dunkerque, de Fort-de-France à Bailleul, la saison des carnavals bat son plein. Si l’esprit de fête y règne, chacun a ses codes et son histoire propres, comme le montre Emmanuelle Rochard dans Reverse, livre paru en novembre dernier qui nous invite à découvrir neuf univers carnavalesques. Parcourez les diverses galeries de son site, elle y donne pour chaque carnaval des infos utiles (dates, affluence, durée de la parade, etc.) et son niveau de difficulté photographique. Au micro du 28 minutes d’Arte, l’ymagière a évoqué ce moment cathartique où les rôles s’inversent et les masques bombent. Si vous voulez découvrir d’autres regards d’auteurs et d’autrices sur le carnaval, on vous conseille de (re)voir la table ronde qu’avait organisée la maison d’édition Light Motiv autour des travaux de Charles Fréger, Yannick Cormier, Corentin Fohlen et Marie Genel. NB : les différents participants portent des masques, mais ce choix est lié à la date d’enregistrement pas à la thématique abordée.
LE GOÛT D’AGNÈS
Le mot mécène comporte six lettres, tout comme Agnès b. Une coïncidence heureuse tant la styliste a œuvré pour le soutien des artistes, notamment à travers le fonds de dotation qu’elle a créé en 2009. Au fil des années, elle a constitué une collection d’art contemporain de 5000 pièces, où la photographie occupe une belle place. Cette collection, qui réunit des noms aussi divers que Jacques-Henri Lartigue, Helen Levitt, Seydou Keïta, Nan Goldin ou Duane Michals, « ressemble plus à un libre assemblage qu’à une construction réfléchie », dit-elle dans la présentation de l’exposition visible actuellement à LaFab. C’est dans cette galerie du 13e arrondissement que Géraldine Sarratia s’est rendue pour demander à Agnès b. comment s’est forgé son goût.
Le mot mécène comporte six lettres, tout comme Agnès b. Une coïncidence heureuse tant la styliste a œuvré pour le soutien des artistes, notamment à travers le fonds de dotation qu’elle a créé en 2009. Au fil des années, elle a constitué une collection d’art contemporain de 5000 pièces, où la photographie occupe une belle place. Cette collection, qui réunit des noms aussi divers que Jacques-Henri Lartigue, Helen Levitt, Seydou Keïta, Nan Goldin ou Duane Michals, « ressemble plus à un libre assemblage qu’à une construction réfléchie », dit-elle dans la présentation de l’exposition visible actuellement à LaFab. C’est dans cette galerie du 13e arrondissement que Géraldine Sarratia s’est rendue pour demander à Agnès b. comment s’est forgé son goût.
DES CHIFFRES ET DES ÊTRES
• 20 : c’est le nombre de photographes ayant pris part à l’action « Les portraits du cœur« qui vise à valoriser des bénéficiaires du Secours Populaire.
• 23 : c’est, en secondes, la durée de cette vidéo qui rebat toutes les certitudes quant à l’invention de la photographie.
• 23 : c’est, en secondes, la durée de cette vidéo qui rebat toutes les certitudes quant à l’invention de la photographie.
• 98 : c’est l’âge auquel nous a quittés Inge Bondi, la « Peggy Olson de Magnum », arrivée comme secrétaire à l’agence en 1950 et qui a ensuite gravi les échelons pour devenir directrice des projets spéciaux et seule non-photographe actionnaire de la coopérative.
• 158 : c’est, en secondes, la durée du sujet que le JT de TF1 a consacré à la mer de nuages photographiée aux premières lueurs par Nicolas Gascard.
• 2014 : c’est l’année où l’armée russe a vraiment commencé à envahir l’Ukraine, comme le montre l’inventaire topographique de Michel Slomka. Un travail en apparence froid, mais « les tranchées courent dans la terre comme elles courent dans la chair ».
• 50 000 000 : c’est le nombre de téléspectateurs qui assistèrent, en janvier 1967, au premier Super Bowl de l’histoire. Un match vécu au premières loges par Bill Ray qui eut accès aux vestiaires des Chiefs de Kansas City, perdants malheureux.
• 50 000 000 : c’est le nombre de téléspectateurs qui assistèrent, en janvier 1967, au premier Super Bowl de l’histoire. Un match vécu au premières loges par Bill Ray qui eut accès aux vestiaires des Chiefs de Kansas City, perdants malheureux.
SE FONDRE DANS LE DÉCOR
De 6 à 18 ans, Laura Payelle a pris part à des compétitions de natation de niveau national, mais au moment de passer à l’échelon supérieur et d’emprunter la voie du sport-étude, la Saintaise a préféré se consacrer à son autre passion : l’image. Aujourd’hui professionnelle, elle navigue entre la photo de mariage et… le portrait subaquatique. Ces derniers mois, Laura Yel’Pa a ajouté une corde à son arc en s’associant à l’artiste rochelaise La Mouche des Marquises pour un projet liant maquillage et illusion optique qui n’est pas sans rappeler le travail de Liu Bolin.
LOMIG DANS LE MONDE
Dans le n°400 de Chasseur d’Images, paru début 2018, nous retracions sur quatre pages le parcours de Lomig Perrotin, bricoleur de 35 ans qui revendiquait le titre de « plus petit fabricant de film du monde ». Six ans plus tard, Lomig et son entreprise ont bien grandi : le débarras de l’appartement parisien où il a fait ses premiers pas a cédé la place à un véritable atelier de production installé en Bretagne, et rien que pour l’année 2023, Film Washi a écoulé 30000 pellicules (à comparer aux 15000 vendues durant ses cinq premières années d’existence). Cette success-story méritait bien un portrait dans Le Monde (accès réservé aux abonnés). L’article est intéressant mais vous n’y apprendrez rien que vous n’ayez déjà lu dans nos pages – hormis que Lomig n’a plus le temps de faire de photos depuis qu’il a lancé son activité : « Les cordonniers sont les plus mal chaussés… » Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons donc à vous replonger dans les n°400, 414 (test du film Washi S120), 435 (visite de l’atelier breton) et 445 (test du film Washi X) de Chasseur d’Images.
EN BREF
• Vous trouvez la vie oppressante ? Vous êtes au bord de l’asphyxie ? Ce n’est rien comparé au quotidien d’un Tokyoïte qui prend le métro.
• Dans les rues de Philadelphie, le fentanyl fait des ravages. Et pas besoin de lire l’allemand pour comprendre l’étendue des dégâts, les photos de Teun Voeten suffisent.
• La montagne abrite des animaux qui se sont adaptés à ce milieu extrême, mais dont la sérénité est troublée par les activités humaines. Tel est le « pitch » de Hors-piste, sensible et sauvage, documentaire réalisé par le photographe Guillaume Collombet, récemment invité à l’émission Chouette ! de la RTS.
• Pour le lancement du nouveau numéro de La Salamandre, Julien Perrot a accompagné Guillaume François sur le terrain pour un affût au grand-duc.
• Vous avez deux minutes devant vous ? Utilisez-les intelligemment en révisant votre Brassaï.
• Le Journal des Arts a mis à jour son guide des écoles d’art : un must-read pour les lycéens et lycéennes en cette période d’orientation.
• Chasseur d’Images cité par Le Gorafi ! Comme disait Thierry Roland, « Je crois qu’après avoir vu ça, on peut mourir tranquille ».
• Le Journal des Arts a mis à jour son guide des écoles d’art : un must-read pour les lycéens et lycéennes en cette période d’orientation.
• Chasseur d’Images cité par Le Gorafi ! Comme disait Thierry Roland, « Je crois qu’après avoir vu ça, on peut mourir tranquille ».
MUSIQUE
Savez-vous que la vitamine C entre dans la composition de certains révélateurs maison, comme le Caffenol ? Bien sûr que vous le savez, mais il nous fallait un prétexte pour rendre hommage à Damo Suzuki, feu le chanteur de Can.
Savez-vous que la vitamine C entre dans la composition de certains révélateurs maison, comme le Caffenol ? Bien sûr que vous le savez, mais il nous fallait un prétexte pour rendre hommage à Damo Suzuki, feu le chanteur de Can.
« Clique Clac », c’est chaque jeudi le résumé d’une semaine sur la Toile en dix entrées et quelques liens sélectionnés par la rédaction de Chasseur d’Images.
