
Aujourd’hui 6 mai, c’est la journée mondiale du coloriage. L’occasion ou jamais de (re)découvrir « Coloring History » série pour laquelle Léo Delafontaine a confié quelques chefs d’œuvre de la photographie aux crayons experts de jeunes enfants.
Quand on sait que le Covid-19 se propage plus dans les intérieurs clos, pourquoi persister à illustrer les sujets sur la pandémie avec des photos de foule en extérieur ? Guillemette Faure a interrogé les rédacteurs en chef et iconos de différents médias (20 Minutes, L’Obs, Les Echos, etc.) pour savoir sur quoi ils basaient leurs choix. Et les réponses sont parfois très pragmatiques : « En intérieur, c’est beaucoup plus compliqué d’avoir des autorisations, surtout les cantines d’école… Et personne ne va convier un photographe à une fête privée. »
Pour Vice, Jaishree Kumar a interrogé cinq photojournalistes couvrant actuellement la catastrophe humaine et sanitaire en Inde. Des témoignage et des images à la limite du soutenable. « J’ai déjà couvert les explosions de bombes et la violence, raconte ainsi Money Sharma, mais rien n’est comparable à l’horreur actuelle du Covid. L’image ancrée dans ma tête est celle de piles et de piles de corps les uns sur les autres. »
« Ses plus belles photos ont la capacité de vous transporter à une autre époque. » Alex Kilbee est tombé sous le charme de Desiree Dolron et plus particulièrement de son livre Xteriors, recueil de portraits influencés par l’école flamande.
Dans sa série « Latenza » comme dans ses précédentes (« Confine » et « Pompeii« ), l’Italienne Vittoria Gerardi teste les limites de la photographie et interroge sa nature même, au propre comme au figuré. Recourant à deux procédés baptisés léthégraphie et aléthégraphie, la jeune artiste (25 ans) s’inspire du principe de photosynthèse pour créer des œuvres qui évoluent avec le temps. Pour en (sa)voir plus, regardez cette vidéo dans laquelle elle explique sa démarche.
L’endroit où les municipalités aménagent des aires pour les gens du voyage en dit long sur leur définition du mot « accueil ». Le long des voies rapides, à proximité des stations d’épuration ou dans des zones industrielles à risque, Valentin Merlin documente depuis 2015 ces « terrains désignés ».
Après 20 ans de présence en Afghanistan, les Etats-Unis ont annoncé le retrait de leurs troupes. L’occasion pour Associated Press de revenir sur les images qui ont marqué ces deux décennies de conflit. Un diaporama focalisé sur l’armée US, à compléter par cette interview de Peter van Agtmael qui a le mérite d’élargir la perspective, même si, comme il l’admet lui-même, « une photo est un document bien mince, témoin d’un instant qui ne représente qu’une fraction de seconde au sein d’un véritable bouillonnement d’événements ».
La chose est suffisamment rare pour être signalée : une série a choisi de centrer son intrigue sur une pratique photographique. Diffusée au Canada au printemps dernier et visible depuis le 26 avril sur Polar+, Dead Still suit les aventures de Brock Blennerhasset, photographe irlandais dont la spécialité est la prise de vues post-mortem, pratique courante à la fin du XIXe siècle, époque où se déroule l’intrigue.
Lancée en 2016 par le Franco-canadien Guillaume Tomasi, Fiiiirst est une galerie en ligne dont la particularité est de présenter des ping-pongs photographiques entre deux auteurs ou autrices. En pratique, les doublettes sont créées arbitrairement par Tomasi qui invite ensuite un des deux photographes à proposer une première image sur laquelle rebondit son partenaire de jeu. Et ainsi de suite jusqu’à composer une série d’une dizaine de photos. Il est important de préciser que l’échange se fait en tout anonymat (chaque photographe ne découvre le nom de son/sa partenaire qu’à l’issue de ce que Tomasi appelle une « discussion »). Le résultat n’est pas toujours à la hauteur des promesses, mais le concept est sympathique et peut donner des idées à celles et ceux qui ont l’esprit joueur. (via Konbini)