Promenade matinale...

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:03:41

Merci à vous,
une suite à cette promenade, avec une mère porteuse :

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:04:21

un défi à l'apesanteur:

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:07:07

un chardo dans les chatons:

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:08:44

du velours dans le soleil:

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:14:04

acrobate bleu:

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:18:35

à l'image de la nature humaine, cette vipère nous montre, soi de l'agressivité, soi de l'étonnement, selon que l'on soit plutôt enclin à l'enchantement devant une telle rencontre ou plus à même de n'y voir qu'un geste hostile:

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:21:49

dura lex, sed lex...La nature sous toutes ses formes :

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:32:13

Atavisme malsain, concurrence déloyale, obscurantisme, à l'heure où l'on a marché sur la lune un tel spectacle reste une étrange aberration pour un être dit "civilisé":

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:35:52

la promenade est aussi marquée par des rencontres moins glorieuses, à mettre sur le compte d'ignares ataviques, incapables de comprendre le sens de la vie et de ses équilibres subtils :

RR NIKON · Janvier 04, 2013, 14:39:11

quand la vie ne peut pas prendre le dessus :

Jacques61 · Janvier 04, 2013, 17:05:43

une nature crue comme on peut la rencontrer ...et des images fortes , qui ne peuvent même pas se faire interroger les protagonistes ! tu npus glace le dos rené aujourd'hui , j'en oublie même la vipère et le grèbe!

ChrisC06 · Janvier 04, 2013, 17:55:43

Y a vraiment des...

Et pour la dernière... on a beau se dire que c'est la nature... ça n'en reste pas moins très très dur !

Roland Ripoll · Janvier 04, 2013, 18:01:57

Dans cette dernier MAJ, les premières sont terribles par leur beauté, les dernières sont terribles par leur cruauté.
Tu parles de sens de la vie et d'équilibres subtils, qui peut encore comprendre ces mots ? Je ne pense pas que nous soyons nombreux...

dara · Janvier 04, 2013, 18:18:26

Citation de: Roland RIPOLL le Janvier 04, 2013, 18:01:57
Dans cette dernier MAJ, les premières sont terribles par leur beauté, les dernières sont terribles par leur cruauté.
Tu parles de sens de la vie et d'équilibres subtils, qui peut encore comprendre ces mots ? Je ne pense pas que nous soyons nombreux...

+1

jpierre

Michel Didier · Janvier 04, 2013, 20:12:28

Citation de: Roland RIPOLL le Janvier 04, 2013, 18:01:57
Dans cette dernier MAJ, les premières sont terribles par leur beauté, les dernières sont terribles par leur cruauté.
Tu parles de sens de la vie et d'équilibres subtils, qui peut encore comprendre ces mots ? Je ne pense pas que nous soyons nombreux...

Oui, la mort est toujours l'aboutissement de la vie, mais certaines morts sont moins acceptables que d'autres par leur vecteur ... Vous avez dit civilisation ? Ne serait-elle qu'un vernis sur un atavisme barbare ? (La réponse est dans la question ...).

Cdt
Michel

yves68 · Janvier 04, 2013, 21:21:06

Ouch !! Les 4 dernières sont dramatiquement réelles, hélas, et, à ce titre, terriblement éloquentes... Lu ça aujourd'hui, de Sylvain Tesson, dans sa Géographie de l'instant (Ed. des Equateurs) : <Je suis pour une déclaration des droits de l'animal qui leur garantirait de ne pas disparaître, de n'être pas tués sans raison, ni atteints dans leur intégrité physique. Les contradicteurs répondront que doter les animaux de droits dont ils n'ont même pas idée est paradoxal et revient à les maintenir sous la tutelle qu'une pareille déclaration prétendait abolir. Ils ironiseront sur l'interventionnisme de ceux qui prétendent protéger les êtres malgré eux. Ils diront qu'il faut imposer à l'homme des devoirs de respect envers les bêtes au lieu que d'exiger des droits pour celles-ci. On répondra que les nourrissons, les vieillards séniles et les débiles mentaux sont protégés par des droits qu'ils ignorent. L'état de souffrance dans lequel nous maintenons les bêtes dure depuis si longtemps qu'il est temps de faire feu de tout bois : des droits pour les uns, des devoirs pour les autres, des lois, des règles, des actes. Afin que cesse la guerre de l'homme contre le Vivant.>

alain.tom25 · Janvier 04, 2013, 21:50:12

Bonsoir René,
je viens de parcourir les 22 pages de ton fil, un régal, quelle diversité, quelle qualité

merci de nous partager ces si belles pages Nature.
Amitiés
alain.tom25

LeLapinCrét1 · Janvier 05, 2013, 15:29:42

Bravo pour la suite de cette belle promenade matinale, ce fil est intéressant.

et

Citation de: Roland RIPOLL le Janvier 04, 2013, 18:01:57
Dans cette dernier MAJ, les premières sont terribles par leur beauté, les dernières sont terribles par leur cruauté.
Tu parles de sens de la vie et d'équilibres subtils, qui peut encore comprendre ces mots ? Je ne pense pas que nous soyons nombreux...

+3

foufouille · Janvier 05, 2013, 16:17:56

Grèbe, sittelle, chardonneret, brocard en velours, images somptueuses!

RR NIKON · Janvier 07, 2013, 15:53:42

Merci pour vos commentaires et appréciations sur ces dernières images pas faciles.
Le monde de la sauvagerie ne se résume pas à la beauté placide des images léchées que l'on peut voir un peu partout, ces aspects négatifs sont aussi à prendre en compte lorsqu'on évoque la vie sauvage, en particulier pour celle qui ne génère pas de revenus, celle qui ne "vaut" rien...
la sauvagerie semble pourtant reprendre sans cesse le dessus, comme cette garenne à renards gazée dont les nouveaux occupants ont sortis les restes des animaux morts, ainsi que les preuves du crime.

RR NIKON · Janvier 08, 2013, 15:04:19

Citation de: yves68 le Janvier 04, 2013, 21:21:06
Ouch !! Les 4 dernières sont dramatiquement réelles, hélas, et, à ce titre, terriblement éloquentes... Lu ça aujourd'hui, de Sylvain Tesson, dans sa Géographie de l'instant (Ed. des Equateurs) : <Je suis pour une déclaration des droits de l'animal qui leur garantirait de ne pas disparaître, de n'être pas tués sans raison, ni atteints dans leur intégrité physique. Les contradicteurs répondront que doter les animaux de droits dont ils n'ont même pas idée est paradoxal et revient à les maintenir sous la tutelle qu'une pareille déclaration prétendait abolir. Ils ironiseront sur l'interventionnisme de ceux qui prétendent protéger les êtres malgré eux. Ils diront qu'il faut imposer à l'homme des devoirs de respect envers les bêtes au lieu que d'exiger des droits pour celles-ci. On répondra que les nourrissons, les vieillards séniles et les débiles mentaux sont protégés par des droits qu'ils ignorent. L'état de souffrance dans lequel nous maintenons les bêtes dure depuis si longtemps qu'il est temps de faire feu de tout bois : des droits pour les uns, des devoirs pour les autres, des lois, des règles, des actes. Afin que cesse la guerre de l'homme contre le Vivant.>

Salut Yves,

c'est une réflexion très intéressante, je ne me suis jamais posé le problème de cette manière, mais la guerre de l'homme contre le vivant est bien une réalité, et même pour ceux qui pensent ne pas être concernés par le problème.
Car pour beaucoup de personnes, même bien intentionnées, subsistent de bonnes raisons d'utiliser des moyens radicaux pour se débarrasser de la concurrence de la "sauvagerie", celle qui sera pourtant capable de les séduire par certains de ses aspects à d'autres moments ou à d'autres endroits (typiquement le défrichage systématique de sa propriété, et le soutien à la conservation de la biodiversité par ailleurs).
les choses ne sont pas simples, car pris à part, chacun de ces actes de lutte contre la nature trouve un sens légitime, dès lors que l'on ne tient compte que des simples aspects socio-économiques du problème.
Ainsi la lutte contre les orties et le gaillet, ou contre les adventices du gazon, est courante chez des personnes qui peuvent être sensibles par ailleurs à la disparition des papillons ! c'est paradoxal, mais commun.
lutter "contre nature", c'est lutter contre des valeurs fortement ancrées dans les mentalités, qui laissent à penser qu'une nature propre c'est beau ! la nature ce n'est pas qu'une pelouse à orchidées paturée par des bêtes subventionnées, c'est aussi de la végétation dense et variée propre à chaque biotope, et ne nécéssitant aucun interventionnisme !
ainsi, la forêt de mon enfance a disparue au profit de futaies régulières ou de plantations mono-essences, où la place de la biodiversité est secondaire.
pourtant le temps des orties, des ronces et des gaillets, buissons désagréables et agressifs qui entouraient les maisons, les granges et les prés, était aussi le temps des papillons, des fauvettes et des muscardins, animaux autrefois très communs.
Aujourd'hui, ces animaux survivent grâce à l'interventionnisme de quelques bonnes âmes.

RR NIKON · Janvier 08, 2013, 15:07:49

Nichoir pour muscardin en mal de nature autenthique:

RR NIKON · Janvier 08, 2013, 15:13:56

Lutte du pot de"rouge" contre le pot de désherbant :

RR NIKON · Janvier 08, 2013, 15:19:00

lutte inégale :

Xavier Corteel · Janvier 08, 2013, 18:11:42

Je découvre seulement ce fil et il va me falloir un moment pour m'en remettre. Images et textes de l'auteur sont un pur bonheur.
Rares sont ceux qui naissent avec l'oreille absolue, plus rares encore ceux qui ont l'oeil absolu. On comprend bien qu'il ne relève pas seulement de l'inné et qu'il demande une lente et permanente éducation. L'observation à ce niveau est une science. Merci de nous en faire profiter.
Immense respect pour le photographe, l'homme, le naturaliste. Notre époque a bien besoin de tels témoins.
Amicalement.
Xavier