Promenade matinale...

[ChrisC06]

Un avantage pour plaire aux biches et pour défier les concurrents... mais aussi un inconvénient !
Eh ! oui ! c'est souvent la cas ! 

[RR NIKON]

Conciliabule improvisé :

[RR NIKON]

ouvrir de grands yeux :

[RR NIKON]

supplique pour une traversée périlleuse:

[RR NIKON]

un chouette piquet :

[RR NIKON]

pas chinoise :

[RR NIKON]

inquisition, pour un naturaliste :

[RR NIKON]

"roncièrement" verte:

[RR NIKON]

bouquet pas final :

[ChrisC06]

Belle suite...  Toutes superbes.
Une petite préf pour les grands yeux !
Euh ! Sinon... c'est quoi... inquisition, pour un naturaliste ?

[JeePix²]

Je passe juste pour dire toute mon admiration. Je pense que tous les superlatifs ont déjà été employés lors des commentaires précédents.
Ce ne sont pas tant les photos qui m'impressionnent que ce qu'elles représentent : la capacité d'un homme à découvrir la diversité, la démonstration qu'en passant beaucoup de temps dans la nature, elle finit par se dévoiler. Je mesure bien que tout cela se mérite et que ça relève d'un don, d'une part d'inné et sans doute aussi beaucoup d'acquis.
Ca mériterait un livre retraçant le cheminement qui permet d'arriver à devenir aussi proche de la nature et de ses animaux sauvages.

PS : Dans chaque domaine, il y a des génies, des hommes qui parviennent à repousser les limites, inventer, éveiller les esprits, susciter l'émotion. Une telle faculté d'observer et photographier autant d'animaux n'est pas donné à tout le monde, moi le premier...

[Olivier_83]

Très très belle série !! Du début à la fin.
Moi non plus, je ne comprends pas trop "inquisition pour un naturaliste.

[RR NIKON]

Belle suite...  Toutes superbes.
Une petite préf pour les grands yeux !
Euh ! Sinon... c'est quoi... inquisition, pour un naturaliste ?

Salut Chris,

en fait, ce qui m'a choqué c'est de rencontrer de plus en plus souvent ce genre de caméra de surveillance dans la nature: la magie de la promenade est alors rompue en ce qui me concerne.
Le sentiment d'être surveillé et le souci pour certains hommes de tout contrôler, jusqu'à la présence d'animaux sauvages dans leurs herbages, est désagréable pour quelqu'un qui privilégie les rencontres naturelles au détriment du tout prévisible...

[RR NIKON]

Je passe juste pour dire toute mon admiration. Je pense que tous les superlatifs ont déjà été employés lors des commentaires précédents.
Ce ne sont pas tant les photos qui m'impressionnent que ce qu'elles représentent : la capacité d'un homme à découvrir la diversité, la démonstration qu'en passant beaucoup de temps dans la nature, elle finit par se dévoiler. Je mesure bien que tout cela se mérite et que ça relève d'un don, d'une part d'inné et sans doute aussi beaucoup d'acquis.
Ca mériterait un livre retraçant le cheminement qui permet d'arriver à devenir aussi proche de la nature et de ses animaux sauvages.

PS : Dans chaque domaine, il y a des génies, des hommes qui parviennent à repousser les limites, inventer, éveiller les esprits, susciter l'émotion. Une telle faculté d'observer et photographier autant d'animaux n'est pas donné à tout le monde, moi le premier...

Merci pour l'attention que tu as porté à ce fil,

en fait, tu n'est pas loin de la vérité quand tu évoques les acquis : j'ai vécu très jeune dans un bocage merveilleux du domfrontais, où la nature était alors intacte et où la biodiversité n'était pas encore en concurrence absolue avec les activités économiques comme c'est le cas aujourd'hui.
Chaque coin de pré, chaque détour de bosquet, chaque mare ou chaque ruisseau, abritait sa faune et sa flore, sans que celà ne semble gêner quelqu'un.
Le temps de la diversité est bien loin de nous, en ce qui concerne la faune et la flore, ainsi que leurs habitats !
Aucune directive, si élaborée soi-t'elle, ne saurait remplacer la justesse d'esprit qu'il conviendrait d'adopter pour revenir à des rapports plus souples avec la nature.
Au lieu de celà, on a chassé le naturel pour se réfugier dans les concepts étroits du rationalisme économique, qui veut que tout doit être rentable, droit, empilé, propre, aligné, etc...
ceux qui trouvent aujourd'hui la nature magnifique, doivent imaginer ce qu'elle était lorsque je n'étais qu'un garçonnet ébahi devant le spectacle de la vie sauvage, en 1960...
alors que le ballet incessant des chevaux cobs, percherons et boulonnais, défilait devant moi, chacun chargé d'une tâche différente, l'un rentrant du bois, l'autre du foin, deux autres un chargement de matériaux divers, je tentais de saisir le rôle du nuage de mouches qui vivait au détriment de ces bêtes: certaines autour de leurs yeux, semblant y boire un nectar subtil, d'autres sur les crottins qui jonchaient le sol, devaient vraisemblablement consommer des jus plus amoniaqués, enfin le gros de la troupe tourbillonnait au-dessus des attelages, jouant l'éternel rôle de "mouches du coche".
C'était là sans doute le début de mon histoire de naturaliste : comprendre et observer, sans porter de jugement sur les interactions, finir par considérer que c'est un spectacle et que l'on est chanceux de pouvoir y assister...

[Jacques61]

belle rétro sur le domfrontais, natal pour moi aussi... savoir regarder est un luxe, on y a bien et le partager un plaisir . La photographie y contribue et tu sais y mettre les mots , en plus .

[ChrisC06]

...comprendre et observer, sans porter de jugement sur les interactions, finir par considérer que c'est un spectacle et que l'on est chanceux de pouvoir y assister...

Exactement ! Nous sommes sur Terre un bref instant, essayons de profiter de ce court (très cout instant) 
Et toi, tu nous aides bien (à profiter)... c'est bien un triton !?

[RR NIKON]

Salut Chris,
C'est un triton alpestre mâle en phase aquatique, la crête dorsale n'est pas présente lors de la phase terrestre, comme chez les autres tritons de chez nous.
ce triton est un bon colonisateur et peut parcourir deux ou trois cent mètres pour conquérir une nouvelle pièce d'eau.
Il est de ceux qui reste le plus longtemps possible dans l'eau et ne se déplace que pour hiberner ou rejoindre une flaque d'eau, une mare ou quelquefois une simple ornière.
on peut le voir dans l'eau de mars à novembre dans les mares de faibles profondeur, où sa femelle se reproduit en collant ses oeufs, fécondés par une spermathèque prélevé chez le mâle au cours d'une parade caractéristique, sur la végétation immergée.
voici un spécimen immature qui respire encore avec ses branchies, alors que les adultes utilisent leurs poumons, bien que leur peau permette des échanges gazeux lorsque l'eau est très froide.

[RR NIKON]

Le petit monde de la mare est peu connu, mais pourtant passionnant et à la portée de tous: s'approcher à plat ventre sans réveiller la grenouille verte assoupie et lui tirer le portrait au 55 micro est un régal. Le challenge c'est de repartir sans la faire fuir, essayez vous verrez c'est une grande satisfaction.

[ChrisC06]

Ah ! Yesss !
Pour le triton immature aussi... tu t'es approché à plat ventre ? 

[RR NIKON]

Pendant qu'on est à plat ventre  : les mares sont aussi l'occasion d'observer les couleuvres à collier chasser sur le fond, où elles prélèvent des molécules d'odeur de leurs proies sur la vase, avec leur langue qui les véhicule jusqu'à l'organe de jacobson où elles sont analysées.

[ChrisC06]

Ce qui est impressionnant... c'est le temps qu'elles passent sous l'eau !

[RR NIKON]

Le royaume de la mare, celui des tourbières et aussi des milieux humides d'une manière plus générale, est une mine d'or pour le naturaliste car il y trouve tout ce qu'il cherche, tant sur le plan faunistique que floristique !

[RR NIKON]

surprenante araignée, marchant sur l'eau avec sa future progéniture:

[RR NIKON]

quatres pattes pour ce "tétard" de grenouille verte, juste avant l'émergence:

[RR NIKON]

émergence, le début d'une vie aérienne :