Promenade matinale...

Démarré par RR NIKON, Août 27, 2012, 16:52:10

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RR NIKON

merci foufouille,
il est pourtant minuscule ce jeune epervier:

RR NIKON

posté sur un piquet il semble réagir aux mouvements des lézards des murailles qui se trouvent au sol : j'ai vu un épervier en attaquer un qui circulait sur un muret de pierre et un autre capturer un campagnol sur un talus.

foufouille

Citation de: RR NIKON le Février 20, 2013, 16:58:57

il est pourtant minuscule ce jeune epervier:

Oui mais tellement redoutable!
Photographiquement vôtre...

ERICN95

Tout est superbe , explications , détails des espèces et la qualité des images.
Extra
Amicalement Eric
Eric

ChrisC06

Bonsoir René. Toujours de belles images ! Et venir sur ton fil est toujours instructif  ;)
Chris

RR NIKON

merci pour vos commentaires et appréciations,

quelques images réalisées au 500 aip avec des tubes allonges, à trois mètres de distance et un diaph fermé d'un cran pour gagner un peu en pdc : la zone de netteté recherchée se situe évidement sur l'oeil, mais rien n'est moins simple avec cette petite nonette acrobate!

RR NIKON

de face : on voit bien le problème que pose le choix d'une telle focale sur un aussi grand rapport de pdv, avec une zone de netteté très limitée, on aime ou on aime pas.

RR NIKON

Citation de: photographe33 le Février 20, 2013, 10:41:08
Salut rené,

toujours très intéressante ton expérience tous azimuts !

pour les petits oiseaux en vol coté mangeoire j'avais essayé l'hiver dernier (1ière expérience de mangeoire) de les prendre au 300 mm à 5/6 m de la mangeoire, à travers une vitre, appareil suspendu, avec déclenchement manuel quand les oiseaux arrivaient dans le viseur !
et évidemment ils arrivaient si vite (en particulier sitelle et étourneau !) que je ne les voyais même pas arriver à temps (alors l'AF !)
... j'ai récemment entendu que ces oiseaux ont des réflexes 15 fois plus rapides que les nôtres !

j'en étais évidemment arrivé à la conclusion qu'il valait mieux couvrir un champ plus large (donc moins de "gros plans") et suivre leur arrivée l'oeil en dehors du viseur en ayant préparé l'appareil pour la zone choisie ... et rafaler alors en espérant récolter une pépite ! ... que je n'ai pas eue n'ayant pas une assez bonne lumière, entre autres pour pouvoir utiliser des vitesse relativement élevées avec des iso raisonnables

cette année je n'ai pas renouvelé la mangeoire, faute de pouvoir, comme tu le souligne, faire le ravitaillement en continu
Et comme tes commentaires le font bien apparaitre, l'investissement principal pour ces photos c'est le temps et la persévérance!  ;D :D ... d'autant plus récompensés évidemment qu'on opère sur un territoire très "nature" ! :D

amicalement
jean claude


bonjour Jean-claude,

tu as effectivement raison, c'est la seule méthode valable, mais dans ce cas le matériel peut faire la différence : un 300/2,8 ou un 200/2 permettent à la fois de gagner un peu de lumière et surtout de minimiser l'importance du fond grâce à une faible pdc.
Un boitier performant capable d'aligner le 8000ème, autrement dit dépasser avec certitude le 5000 ème car les vitesses affichées sont souvent optimistes, et capable de travailler à 800 isos sans bruit, sont des atouts supplémentaires :

ici une image ratée, pourtant réalisée au 8000ème ! la mésange entre tellement vite dans le cadre que sa tête est floue :

RR NIKON

" c'est la saison où tout tombe,
  aux coups redoublés du vent,
  un vent venu de la tombe,
  moissonne aussi les vivants"

Ce matin, je songe aux vers de Lamartine devant ce désolant spectacle : une saison qui conduit des hommes à faire souffrir dans leurs chairs d'autres êtres...

RR NIKON

cette saison se termine bientôt, les premiers cerfs viennent d'abandonner leurs "têtes" à l'humus des sous-bois et les premiers rayons de soleil ardent entreprennent de réchauffer les survivants:

RR NIKON

#910
Les derniers survivants des grandes hardes qui circulaient dans les alentours sont aux aguets des moindres dangers, leurs sens sont désormais affûtés par un long hiver vécu au rythme infernal des traques meurtrières : on ne s'imagine pas un seul instant ce que celà doit représenter pour un être aussi sensible que le cerf élaphe. Ceux qui ont lu la dernière harde de Maurice GENEVOIX, peuvent tout comme moi, en avoir une vague idée...

RR NIKON

un jeunot dans la lumière blafarde du petit jour, il rejoint une remise, située dans un gaulis de bouleaux, où il ruminera sa pansée nocturne:

Westerland

Merci René de nous communiquer un peu de ton savoir en nous gratifiant de commentaires toujours passionnants .. tu nous transmets ta passion et je t'assure que si l'on a pas le virus, on l'attrape en te lisant !! poète avec ça ..   sans parler de tes photos que j'aime beaucoup .. superbes tes oiseaux en vol ..  
Je pense que je vais m'intéresser à M. Genevoix .. merci !

Catherine

RR NIKON

salut Catherine,

"la dernière harde" est un livre empreint d'une sensibilité qui ne laisse pas indiférent, on a l'impression que la plume utilisée par Maurice Genevoix pour l'écrire a été ramassée dans un sous bois, peut-être abandonnée là par un geai railleur, une  placide bécasse ou un autour à l'oeil perçant...je te souhaite une bonne lecture.
René.

Loco99

Cela fait quelques temps que je suis ce fil, et chaque fois très admiratif, les couleurs, les attitudes et les cibles.
Bravo. Une préférence pour la Grébe et son étirement, et la dernière du jeune cerf pour la lumière (sombre).
Gabriel

Westerland

Dès que j'ai fini ce que je lis : " Prodigieuses créatures" : une amoureuse de fossiles, ça peut t'ntéresser aussi ! je me plonge dans la "dernière harde" !
Catherine

RR NIKON

Citation de: Loco99 le Février 21, 2013, 14:40:31
Cela fait quelques temps que je suis ce fil, et chaque fois très admiratif, les couleurs, les attitudes et les cibles.
Bravo. Une préférence pour la Grébe et son étirement, et la dernière du jeune cerf pour la lumière (sombre).
Gabriel

Merci Gabriel,

un verdier dans la neige : cette image illustre bien la nécéssité de garder en friche certaines parties de nos jardins ou propriétés, afin qu'un peu de végétation haute subsiste, l'hiver venant cette dernière permettra aux pinsons, verdiers, chardonnerets, bruants de se nourrir. Une pelouse rase recouverte de quelques centimètres de neige est un désert gastronomique pour la faune sauvage.
Dans l'entretien d'un site naturel, il faut aussi prendre en compte les besoins vitaux des animaux, les mangeoires ne sont que des petits plus.

foufouille

René,

Serait-ce un animal qui aurait été blessé à la chasse et pas de recherche?
Photographiquement vôtre...

ChrisC06

Bonjour René,
Toujours un plaisir de se promener avec toi, je peux presque sentir l'odeur de la forêt au p'tit matin  ;) ! Et avec cette fin de saison, la fin de la chasse approche !
J'aime beaucoup ta nonette .
Amitiés
Chris

RR NIKON

#919
Citation de: foufouille le Février 22, 2013, 13:10:00
René,

Serait-ce un animal qui aurait été blessé à la chasse et pas de recherche?

en effet, les traces de sang ainsi que les touffes de poils d'hiver laissées sur places, indique que l'animal s'est débattu ; comme il n'y a pas de traces de pas aux alentours, on peut imagnier que cette bête venait de se faire tirer dessus ailleurs et est venue se reposer ici.
ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de recherches, mais que l'animal a reçu une balle d'abdomen et qu'il va peut être mettre plusieurs jours à agoniser...Un loisir pour certains, un calvaire pour d'autres...

RR NIKON

#920
Citation de: ChrisC06 le Février 22, 2013, 13:18:21
Bonjour René,
Toujours un plaisir de se promener avec toi, je peux presque sentir l'odeur de la forêt au p'tit matin  ;) ! Et avec cette fin de saison, la fin de la chasse approche !
J'aime beaucoup ta nonette .
Amitiés

salut Chris,

comme tu peux le voir la promenade n'est pas toujours agrémentée de rencontres magiques et de découverte fabuleuses...La nature conserve aussi les stigmates de cette saison particulière.

ChrisC06

C'est vrai dernière photo est dure  :-\
Chris

RR NIKON

Certaine vieilles biches meneuse ont analysé ce qui se passe, et entraînent leur harde vers la plaine dès que les traques s'intensifient dans les massifs forestiers : ils vivent ainsi au beau milieu des labours, de novembre à fin mars, dans l'attente de la fin de la saison mortelle.

RR NIKON

Ils s'y trouvent à l'abri des "fusillots" et des meutes de chasse à courre, ils voient ainsi le danger arriver de très loin:


RR NIKON

sieste dans la brume au milieu des labours: contrairement aux apparences c'est confortable, le sol est chaud car de la fumure organique ( fumier ) y est enfouie, on voit même quelquefois de la vapeur s'en échapper: