Projet de me lancer professionnellement comme photographe

Démarré par esox_13, Janvier 04, 2013, 15:29:00

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esox_13

Bien-sûr je comprendrais tout à fait que les photographes installés ne voient pas d'un bon oeil l'arrivée d'un nouveau. mais d'un autre côté plus on est de fous...

Et on sait jamais, si des âmes charitables souhaitent faire part de leur opinions objectives...

Je souhaite me lancer, en plus de mon travail de photographe auteur plus aléatoire au niveau revenu, dans ce qui tourne autour de la photo d'architecture et de ses dérivés. Et on ne se refait pas, je compte travailler en moyen et grand format. Mais beaucoup de questions se posent quant à la viabilité du projet. Quand je vois le prix du matériel impliqué : dos numérique, technical camera, etc je me dis qu'il faut faire bien gaffe avant de se lancer, surtout quand on lit les discussions sur le métier qui fout le camp, Instagram, etc. Mais quand je regard aussi le prix de ce matériel, je me dis que si ça se vend c'est que ça peut se rentabiliser, et que le barème d'une commande en architecture (par exemple vu que c'est le sujet qui m'intéresse) effectuée avec ces techniques doit pouvoir permettre de nourrir le photographe et son fournisseur...

- Y a t il une guerre des prix sur ce marché que je qualifierais un peu présomptueusement de moyen/haut de gamme ? Parce que à 20 euros le cliché je ne pense pas qu'on puisse rentabiliser l'investissement et s'offrir un quart de mousseux pour Noel.

- Les barèmes de l'UPP sont-ils réalistement applicables dans ce créneau ? Tourné différemment on pourrait dire : les clients comprennent-ils les fondements de ces barèmes et l'acceptent ils pour base de discussion ou bien sont-ils du genre marchands de tapis qui veulent tout pour gratuit ?

- Et encore plus direct : pensez-vous qu'il soit, d'un point de vue de santé mentale, possible de faire sa place sur ce marché ?

je précise que je ne suis pas sur Paris mais dans le Sud, à Marseille.

polym

#1
Bonjour,

Tu peux faire de la photo d'architecture en tant qu'auteur.

Par contre, le marché marseillais est très particulier, il faut encore BEAUCOUP plus qu'ailleurs des bons contacts, des copains qui te pistonnent, indépendamment de tes qualités professionnelles.

Oublie tout ce qui est de près ou de loin public à Marseille, soit ils n'ont pas de sous, soit c'est un de leurs potes qui fait le boulot, soit il y a tellement de directeurs qui ne servent à rien qu'avant d'arriver à la personne qui a le pouvoir d'engager la société, tu auras arrêté ton activité. Je caricature à peine ;D

Sur ce créneau en PACA tu as pas mal de diversité, entre le bailleur social qui veut de la photo floue et moche à 300€ HT/jour et certains propriétaires de villas (Var notamment) qui payent à 1500€ HT/jour sans sourciller.

Le marché de l'immobilier local n'étant pas florissant, il y a peut être du potentiel en proposant des prises de vue à des agences immobilières pour des villas à 400 000 - 1M € (quartier du Roucas Blanc par exemple) qui partiraient mieux avec des photos correctes ... mais bon ça n'est pas du haut de gamme en terme de rémunération.

Côté santé mentale, les architectes que j'ai côtoyé sont en général plutôt sains d'esprit pour faire face au bordel ambiant, par contre les donneurs d'ordres c'est autre chose  ;).

esox_13

Merci pour ces infos !
Tu es du coin ?

Tu as bien raison sur les copinages de couloir. AZU niveau des sous, si la ville est fauchée, le département et plein aux as, et comme ils ne sont pas du même bord politique, le département refuse de donner quoi que ce soit à la ville. Et pendant ce temps là on se fais des bisous à la kalash dans les quartiers nord. Tiens, le reportage de guerre, peut-être une idée...

Je suppose que les archis et les constructeurs sont une bonne façon d'appréhender les posséseurs de ces villas du Var et du 06.

polym

CitationMerci pour ces infos !
Tu es du coin ?

J'ai bossé à Marseille/PACA/Corse en gestion de projets de construction, mais je suis parti disons pour raisons éthiques (les marchés publics relèvent de la pure théorie là-bas). Un peu bossé en photo d'architecture en parallèle.

A mon avis avant de mettre 20000€ HT d'investissement, ça vaudrait le coup de s'essayer avec du matériel conventionnel, genre un réflex 24x36 récent et un objectif à décentrement. Avec ça tu tires sans soucis en A1, 95% des clients ne tirent pas plus grand, et les autres tu ne les auras pas tant que ta réputation ne sera pas faite. En cas de commande exceptionnelle, la location de chambre + dos numérique est envisageable.

esox_13

#4
Oui c'est sûr, mais d'une part je bosse mon travail auteur sur Blad et ne suis pas équipé en full frame, qui si on veut l'équiper d'optiques un peu bien (genre Zeiss, chez les nippons je ne me retrouve que dans les optiques Zuiko, mais pas de FF chez eux...)  revient pas mal cher aussi, j'ai la chambre argentique (Sinar F2) avec quelques optiques que l'on peut sans soucis équiper d'un dos numérique, et c'est vrai que je suis beaucoup plus à l'aise avec un matériel mécanique qu'avec un DSLR avec des boutons de partout. J'ai juste un DSLR olympus qui me permet de vérifier des expositions un peu acrobatiques. Je suis pas trop mal équipé en Blad V. Les pavés genre D700 ou D800, j'aime vraiment pas à manipuler, même si je suppose que c'est une question d'habitude. J'ai vu sur un blog US dont je ne me souviens plus le nom un test sur le terrain antre un Blad numérique et un D800 et D800E équipé de focales fixes Zeiss, et bien, si le D800 s'en sort vraiment bien, le Blad numérique est vraiment, selon moi, au dessus. Une vilaine dominante magenta sur D800 (confirmée par d'autres tests sur d'autres blogs US)  ainsi que des hautes lumières bien plus vites inexploitables que sur le Blad.

MAis j'ai l'impression qu'en France la culture MF et GF est moins ancrée qu'aux US.

polym

Faut espérer que le Blad est au-dessus vu qu'il coûte 5 fois plus  ;D

Si tu équipes ta chambre d'un dos numérique il te faudra aussi des objectifs grand angle récents (genre Schneider Digitar qui coûtent un bras).

De mon côté je pense justement passer à un D800 et un 24PCE, quitte à prendre ensuite une cambo x2 pro pour retrouver des mouvements dignes d'une chambre. Mais bon mes usages sont assez spécifiques vu que je fais beaucoup d'images en lumières difficiles (illuminations de monuments notamment) et de vues par assemblages.

esox_13

Ce n'est pas nécessaire de prendre du digitar avec des symmar du moment qu'elles sont traitées multicouche, ça fonctionne très bien. Si on met un dos numérique sur un blad V ça marche très très bien, avec des optiques V. Pour de la reprographie ou de la macro, je dis pas, mais pour de l'utilisation paysage, archi, portrait, ça marche très bien. Le dos CFV 50 de Blad est conçu pour le système V avec ses "vieilles" optiques.

Pour le système pour monter un reflex dessus, ça me ferait mal de monter un capteur miniature (je sais je suis snob, un capteur 24x36, ça reste de la miniature pour moi...) sur une 4x5... Et puis ça veut dire prendre plusieurs photos, pour un bâtiment, ça va encore, mais si il y a des choses qui peuvent bouger sur l'image, du genre arbre ou mer par exemple, c'est mort.

Olivier Chauvignat

Citation de: esox_13 le Janvier 05, 2013, 17:44:24
Ce n'est pas nécessaire de prendre du digitar avec des symmar du moment qu'elles sont traitées multicouche, ça fonctionne très bien. Si on met un dos numérique sur un blad V ça marche très très bien, avec des optiques V. Pour de la reprographie ou de la macro, je dis pas, mais pour de l'utilisation paysage, archi, portrait, ça marche très bien. Le dos CFV 50 de Blad est conçu pour le système V avec ses "vieilles" optiques.

Pour le système pour monter un reflex dessus, ça me ferait mal de monter un capteur miniature (je sais je suis snob, un capteur 24x36, ça reste de la miniature pour moi...) sur une 4x5... Et puis ça veut dire prendre plusieurs photos, pour un bâtiment, ça va encore, mais si il y a des choses qui peuvent bouger sur l'image, du genre arbre ou mer par exemple, c'est mort.

Il est clair qu'il faut mettre un capteur le + grand possible, sinon je ne vois pas trop l'intéret. C'est peut être différent en architecture.
Photo Workshops

esox_13

Bah il me semble que ce sont plus des gadgets. Il existe des chambres dédiées aux DSLR. Mais elles sont toutes petites, c'est juste historie de rajouter un soufflet et quelques mouvements aux DSLR. Parce que il me semble, mais c'est à confirmer, que les optiques tilt/shift, ne sont pas vraiment des tilt/shift, l'obtention du cercle d'image nette se ferait de façon artificielle, un peu dans l'esprit du doubleur de focale. Mais je répète (je préfère insister sur ce point, parce que j'ai remarqué que dès qu'on dit une contre verité du point de vue matériel, le ton monte très vite !).

polym

Quelque chose me dit que tu vas être décalé par rapport au marché de la photo d'archi, même avec des frapadingues psychopathes comme Riciotti    ::)

Olivier Chauvignat

Citation de: jerome_munich le Janvier 05, 2013, 18:49:17
Il me semble évident qu'il va y avoir équivalence de résultat entre utiliser un capteur de grande taille et balader un capteur de petite taille sur la même surface. C'est d'ailleurs ce que font les dos scan de betterlight: leur capteur est de petite taille (c'est une simple ligne) mais est promené sur la surface équivalente d'un plus grand capteur.

La limitation, c'est aussi une évidence, est que le sujet ne doit pas bouger. Ce qui est généralement le cas en architecture.

NB: je n'ai pas parlé de mini-chambre pour reflex. Ca, c'est effectivement un gadget ridicule.

Sur un dos scan, c'est la surface totale balayée qui compte comme "taille capteur". Pas la taille du composant électronique qui fait la capture. Donc effectivement, il y aura équivalence
Photo Workshops

esox_13

Citation de: polym le Janvier 05, 2013, 19:01:08
Quelque chose me dit que tu vas être décalé par rapport au marché de la photo d'archi, même avec des frapadingues psychopathes comme Riciotti    ::)

Pourquoi ?

esox_13

Citation de: jerome_munich le Janvier 05, 2013, 18:49:17
Il me semble évident qu'il va y avoir équivalence de résultat entre utiliser un capteur de grande taille et balader un capteur de petite taille sur la même surface. C'est d'ailleurs ce que font les dos scan de betterlight: leur capteur est de petite taille (c'est une simple ligne) mais est promené sur la surface équivalente d'un plus grand capteur.

La limitation, c'est aussi une évidence, est que le sujet ne doit pas bouger. Ce qui est généralement le cas en architecture.

NB: je n'ai pas parlé de mini-chambre pour reflex. Ca, c'est effectivement un gadget ridicule.

Sauf que que ce ne sera pas du tout le même capteur, pas la même taille de photosites, pas le même algorithme derrière, pas les mêmes transitions, pas le même flou d'arrière plan, etc. Bref ça sera forcément différent.

Gilala

pour en revenir à la question initiale, ce n'est pas la hauteur de l'investissement qui fait la crédibilité ou la facilité d'avoir des tafs...
tu vas arriver sur un marché bien rempli (que ce soit Marseille, Lyon ou Saint Brieuc chaque domaine d'activité a déjà ses gens compétents).
Donc il va falloir soit une épidémie de peste pour éliminer les gens en place  ;D soit que tu aies des connaissances...Ensuite pour les barèmes de l'UPP, franchement il ne parle pas à grand monde et personnellement ne me sers jamais de base de négociation.
Le métier de photographe mute ce serait naïf de le nier... Comme la PAO ou la retouche, les moyens ont beaucoup progressé et ainsi le savoir faire technique devient moins important...Il faut donc avoir beaucoup de patience, et savoir y aller crescendo y compris au niveau investissement (sauf si tu peux te faire plaisir évidemment)

esox_13

En fait la bonne question est peut-être celle-là : le marché est-il segmenté ou bien mélangé. Il me semble que dans ce domaine les clients sont un minimum éduqués, ils savent peut-être ce qu'ils veulent. En effet si le savoir faire a évolué, alors un architecte n'a absolument pas besoin d'un photographe. Son cabinet achète un D800 et l'optique qui va bien et puis il se débrouille tout seul. Mais alors tous ce matériel très technique, le MFD, il est vendu à qui ? A des gens qui veulent perdre de l'argent ?

esox_13

Pour en avoir le coeur net, je ne vois qu'une seule solution : me renseigner auprès des intéressés. Je pense tenter une petite étude de marché.

Gilala

Citation de: esox_13 le Janvier 05, 2013, 23:14:30
Il me semble que dans ce domaine les clients sont un minimum éduqués, ils savent peut-être ce qu'ils veulent.
ils sont tout aussi "négociants" et profiteurs que dans les autres domaines voire pire!
Bernard Tschumi qui est pourtant un gros cabinet avait essayé de m'acheter une photo 50 dollars :D bref....soit ils transitent par des agences de coms du client soit ils paient pas cher! Faut pas caricaturer évidemment mais bon...

esox_13

#17
On peut être éduqué et radin... D'où l'intérêt de proposer un technicité moins fréquente. Sans faire de parallèle direct mais disons en raisonnât par analogie, si on veut proposer de la cuisine gastronomique il n'est pas nécessaire de commencer par un kebab ou un burger king. Je me dis que quelque part si on fait appel à un pro c'est pour obtenir quelque chose qu'on ne pourrait pas faire soi même. Mais je me trompe peut être.

Il est dit fort justement que le métier de photographe mute. Je comprends ça comme l'arrivée de la photo, les peintres ont du râler. D'ailleurs pas mal des premiers photographes étaient des peintres. Mais la peinture à telle disparu ? Une partie oui, la peinture d'illustration, le portrait en à pris un coups dans les gencives. Tout le monde peut faire une photo nette et relativement proprement exposée  de nos jours et pour pas cher. C'est pas plus compliqué ou presque d'utiliser un D800 qu'un compact. Et pour mettre la devanture de son magasin sur les pages jaunes, point besoin d'un expert. Un compact à 150 Euros, une connexion internet et hop ! Est ce pour cela que la photo d'archi est morte ?

Gilala

Ton analogie est juste... car malheureusement la vraie gastro coute très cher à mettre en place (nombre d'employés, bon salaires, produits) et rapporte peu voire pas du tout, tous les très grands chefs ouvrent un hôtel pour amortir! :) (alors que monsieur macdo va bien lui!)
Mais oui il reste des architectes respectueux de la qualité mais eux-mêmes sont souvent pressés par le client pour serrer les prix pour avoir le marché et donc ont moins de possibilités de redistribuer aux sous-traitants que nous sommes...

esox_13

Je pense vraiment que le mieux est de demander aux intéresses pour en voir le cœur net. Un chef étoilé n'ira jamais se fournir au rayon, même bio, de carrefour. Sans même aller jusque la, ce qui pourrait en plus paraître prétentieux, il y'a des restaurateurs qui se fournissent chez métro et d'autres qui vont faire leur marché à rungis. Et tous deux proposent des menus au même prix ou presque. Certes on ne peut transposer aussi facilement mais je veux dire par la qu'un marche n'est jamais uniforme. Et tout est une question de point de vue. Pour certains un D800 est une sorte d'absolu nirvanesque, pour d'autres c'est un truc pas mal qui commence a sortir un peu du lot. Les deux raison, c'est juste le point de vue qui change.

Pour moi c'est un boîtier bancal : les inconvénients du MF et du reflex sans les avantages. Pour d'autres ça sera la,possibilité d'avoir un peu de HD sans les inconvénients du MF. Un outil très polyvalent, donc par définition excellent nulle part. Si on se réfère aux standards du genre. Excellent en terme de résolution pour un FF, mais pas les avantages comme la possibilité d'exploser les scores en haut iso. Très pratique de pouvoir transporter autant de pixels dans une si petite boite, mais ça sert à quoi autant de pixels si on n'a pas les possibilités en termes de transitions, rendu, bokeh, pdc ? Il n'a qu'une seule optique à décentrement, cela veut il dire qu'on va pouvoir faire la même chose qu'avec une chambre technique ? Peut on faire une Scheimplung avec cette optique ? Un panoramique en utilisant le décalage horizontal donc sans modifier l'angle de prie de vue ?

Un peu comme en hifi : a priori entre une bonne chaîne de chez darty et un matériel très haut de gamme donc hors de prix, la différence semble minime, et pourtant c'est dans les détails que la qualité se voit. Si on compare un cliché de arthus Bertrand et un cliché de Peter Lik, a priori on ne verra pas de grandes différences.

esox_13

Bon je dis pas que c'est facile, mais je me dis que si la route est encombrée alors il faut chercher les niches. C'est plus compliqué mais plus rigolo je pense.

BertrandG

Malheureusement comme beaucoup de secteur de la photographie, la photo d'archi ne nourrit plus son homme.

J'ai une connaissance qui est à la tête d'une grosse boite toulousaine spécialisée dans la 3D. L'essentiel de leur travail consiste à modéliser les créations des architectes.

80 % de leur clients sont des architectes et c'est une activité rentable.

En revanche ils disposent aussi d'un département photographie et font donc de la photographie d'architecture. Là ce n'est pas la même musique, la concurrence est telle et les revenus générés sont si faibles qu'ils suffisent juste à renouveler le matériel de prise de vue... Ils se font plaisir mais c'est tout...

BertrandG

Citation de: esox_13 le Janvier 06, 2013, 12:42:32
Bon je dis pas que c'est facile, mais je me dis que si la route est encombrée alors il faut chercher les niches. C'est plus compliqué mais plus rigolo je pense.

Autour de moi je n'ai que des photographes qui cherchent encore une niche qui pourrait les faire vivre dignement et apparemment ça ne se trouve pas comme ça...

Gilala

Ben les niches sont souvent déjà bien occupées et ça grogne quand on s'approche :D

polym

Justement, une niche est viable que si tes clients ont conscient que c'en est une, et qu'ils ont les moyens de te payer en proportion.

Si déjà la plus-value du moyen format numérique ne fait pas l'unanimité en usage portrait sur ce forum, au sein même d'une communauté de photographes, qu'en sera-t-il
- pour des photos d'architecture où on appréciera moins le bokeh à cause la profondeur de champ généralement étendue
- avec un public dont l'œil n'est pas forcément éduqué

Sachant qu'en plus, à durée égal de travail, tu seras forcément plus cher (amortissement du matériel) et moins productif (temps de mise en œuvre) qu'un photographe équipé en 24x36 + objectifs à décentrement, zooms ou focales fixes.

Si ça te fait plaisir tant mieux, après tu prends un risque non négligeable surtout dans une région où les architectes connus et reconnus ne sont pas légion (c'est pas Paris ou Lyon). A ta place je ferai une étude très détaillée du marché local pour vérifier si la niche existe et personne est dedans ... et je louerai le matériel pour les premières commandes.

CitationEn revanche ils disposent aussi d'un département photographie et font donc de la photographie d'architecture. Là ce n'est pas la même musique, la concurrence est telle et les revenus générés sont si faibles qu'ils suffisent juste à renouveler le matériel de prise de vue... Ils se font plaisir mais c'est tout...

Oui, les trois quarts de la com institutionnelle passe désormais par les infographies ...