25 avril 2015, Népal, la terre tremble.

[One way]

-24-

[One way]

-25-

J'arrête la (trop lent à charger sur le forum).

[Verso92]

On croirait Londres ou Berlin pendant la guerre.

C'est exactement ce que j'allais écrire...
Et dire que j'ai connu l'endroit dans des conditions normales...

http://verso.fab.free.fr/picture.php?/433/category/21

[Otaku]

Images fortes qui témoignent bien de ce qu'ont subi les locaux.

Merci pour le partage. 

[Bru]

Putaing,... un micado géant. Avec des gens en dessous.


Merci pour le partage.

[Grichard]

Une remarque fort à propos de Verso sur un autre fil m'a attiré sur ce fil, que j'avais failli louper.
Et c'est avec plaisir que je le fais remonter en tête de gondole: Les vrais reportages sont si peu rares ici...

Merci, One Way, pour ces images effectivement très fortes.

[Bjf137]

effectivement j'étais passé à côté. reprise du travail le 27 et je n'ai pas eu trop le temps de consulter le forum. 3 semaines de retard en lecture sur le forum (en Haute Provence j'oublie un peu internet, mon seul accès est le smartphone) merci d'avoir fait remonter ce fil.

Reportage et témoignage saisissant.

[Screeny]

Merci pour le partage...On reste un peu sans voix. Malgré tout, avec la photo 24 on a l'impression que la vie, complètement sonnée, reprend timidement son cours dans toute cette désolation...

[THG]

Désolé, j'adhère pas, j'ai plutôt l'impression de voir des images voyeuristes, dépourvues de la moindre émotion.

On sent qu'il n'y a pas vraiment d'implication, d'échange ou la moindre complicité avec les gens qui figurent dans ces photos, ça se sent à la composition, qui fait très instantané, très "touriste".

Je me demande même ce que tous ces pauvres gens ont pu penser en voyant un gars se balader avec un réflex. Si j'avais été sur place, je n'oserais même pas le sortir.

[Verso92]

Désolé, j'adhère pas, j'ai plutôt l'impression de voir des images voyeuristes, dépourvues de la moindre émotion.

On sent qu'il n'y a pas vraiment d'implication, d'échange ou la moindre complicité avec les gens qui figurent dans ces photos, ça se sent à la composition, qui fait très instantané, très "touriste".

Je me demande même ce que tous ces pauvres gens ont pu penser en voyant un gars se balader avec un réflex. Si j'avais été sur place, je n'oserais même pas le sortir.

On pourra se poser les mêmes questions sur toutes les photos prises dans ce genre de circonstances, même pour celles prises par les plus grands...

[madras]

effectivement j'étais passé à côté. reprise du travail le 27 et je n'ai pas eu trop le temps de consulter le forum. 3 semaines de retard en lecture sur le forum (en Haute Provence j'oublie un peu internet, mon seul accès est le smartphone) merci d'avoir fait remonter ce fil.

Reportage et témoignage saisissant.

+1

[madras]

Désolé, j'adhère pas, j'ai plutôt l'impression de voir des images voyeuristes, dépourvues de la moindre émotion.

On sent qu'il n'y a pas vraiment d'implication, d'échange ou la moindre complicité avec les gens qui figurent dans ces photos, ça se sent à la composition, qui fait très instantané, très "touriste".

Je me demande même ce que tous ces pauvres gens ont pu penser en voyant un gars se balader avec un réflex. Si j'avais été sur place, je n'oserais même pas le sortir.

Etrange cette intervention.

[One way]

Je ne suis pas arrivé dans le pays après les événements comme les photographes d'agences de presse. Eux ne sont arrivés qu'a partir du 28 et repartent après une semaine.
J'étais deja sur place depuis 1 mois pour un projet.
J'ai donc subis les 3 tremblements de terre (car je ne suis rentré que fin mai). Je suis moi aussi un rescapé et cela change tout. Cela change sont implication et je suis désolé cela change le rapport aux locaux et surement les cadrages.

On ne fait pas de tourisme dans ces conditions. On est comme les autres. J'ai dormis dans la rue, je n'avais pas d'eau et rien à manger. Comme les autres.

Après vous pouvez penser et dire ce que vous voulez. Mon but n'est pas la critique photographique en postant sur ce forum. Mon but est de vous montrer ce que cela donne après un gros tremblement de terre.

[Verso92]

Je ne suis pas arrivé dans le pays après les événements comme les photographes d'agences de presse. Eux ne sont arrivés qu'a partir du 28 et repartent après une semaine.
J'étais deja sur place depuis 1 mois pour un projet.
J'ai donc subis les 3 tremblements de terre (car je ne suis rentré que fin mai). Je suis moi aussi un rescapé et cela change tout. Cela change sont implication et je suis désolé cela change le rapport aux locaux et surement les cadrages.

On ne fait pas de tourisme dans ces conditions. On est comme les autres. J'ai dormis dans la rue, je n'avais pas d'eau et rien à manger. Comme les autres.

Après vous pouvez penser et dire ce que vous voulez. Mon but n'est pas la critique photographique en postant sur ce forum. Mon but est de vous montrer ce que cela donne après un gros tremblement de terre.

Et tu as bien fait.
Je me demandais comment pouvaient s'en sortir des gens qui m'avaient si bien accueilli, à l'époque, et quels étaient les dégâts effectifs (n'ayant vu, comme beaucoup, que les images de Durbar Square, à Katmandou, à la télé)...

Tes images donnent un aperçu de ce que vivent ces gens, et je les trouve très belles, en plus (pas ressenti de sensation de voyeurisme particulier, en ce qui me concerne).

[makhno]

Je ne suis pas arrivé dans le pays après les événements comme les photographes d'agences de presse. Eux ne sont arrivés qu'a partir du 28 et repartent après une semaine.
J'étais deja sur place depuis 1 mois pour un projet.
J'ai donc subis les 3 tremblements de terre (car je ne suis rentré que fin mai). Je suis moi aussi un rescapé et cela change tout. Cela change sont implication et je suis désolé cela change le rapport aux locaux et surement les cadrages.

On ne fait pas de tourisme dans ces conditions. On est comme les autres. J'ai dormis dans la rue, je n'avais pas d'eau et rien à manger. Comme les autres.

Après vous pouvez penser et dire ce que vous voulez. Mon but n'est pas la critique photographique en postant sur ce forum. Mon but est de vous montrer ce que cela donne après un gros tremblement de terre.

merci pour tes photos j'y étais en 2009,et je me pose la question "que sont devenu les personnes que j'ai côtoyé"...

[One way]

Merci pour le partage...On reste un peu sans voix. Malgré tout, avec la photo 24 on a l'impression que la vie, complètement sonnée, reprend timidement son cours dans toute cette désolation...

Dans la N°24 nous somme le 1er mai. Lors de mon 2 eme passage dans cette ville après le premier tremblement de terre. En fait les gens de Katmandou viennent voir ce qu'il reste de ce qui était le joyaux historique du pays.

J'ai laissé les exifs dans les photos pour ceux qui le veulent.

[Otaku]

Je ne suis pas arrivé dans le pays après les événements comme les photographes d'agences de presse. Eux ne sont arrivés qu'a partir du 28 et repartent après une semaine.
J'étais deja sur place depuis 1 mois pour un projet.
J'ai donc subis les 3 tremblements de terre (car je ne suis rentré que fin mai). Je suis moi aussi un rescapé et cela change tout. Cela change sont implication et je suis désolé cela change le rapport aux locaux et surement les cadrages.

On ne fait pas de tourisme dans ces conditions. On est comme les autres. J'ai dormis dans la rue, je n'avais pas d'eau et rien à manger. Comme les autres.

Après vous pouvez penser et dire ce que vous voulez. Mon but n'est pas la critique photographique en postant sur ce forum. Mon but est de vous montrer ce que cela donne après un gros tremblement de terre.

J'adhère tout à fait à ta démarche. 

Il est toujours facile de critiquer derrière un clavier, mais pour moi le témoignage est bien là.

Encore une fois, merci pour le partage. 

[Verso92]

merci pour tes photos j'y étais en 2009,et je me pose la question "que sont devenu les personnes que j'ai côtoyé"...

Pffff... toi, t'étais à Bodnãth, à l'époque !

[THG]

Je ne suis pas arrivé dans le pays après les événements comme les photographes d'agences de presse. Eux ne sont arrivés qu'a partir du 28 et repartent après une semaine.
J'étais deja sur place depuis 1 mois pour un projet.
J'ai donc subis les 3 tremblements de terre (car je ne suis rentré que fin mai). Je suis moi aussi un rescapé et cela change tout. Cela change sont implication et je suis désolé cela change le rapport aux locaux et surement les cadrages.

On ne fait pas de tourisme dans ces conditions. On est comme les autres. J'ai dormis dans la rue, je n'avais pas d'eau et rien à manger. Comme les autres.

Après vous pouvez penser et dire ce que vous voulez. Mon but n'est pas la critique photographique en postant sur ce forum. Mon but est de vous montrer ce que cela donne après un gros tremblement de terre.

Mon avis n'est qu'un avis parmi tant d'autres, je ne fais que donner mon ressenti en découvrant ces photos. J'ai parfaitement compris ta démarche, je ne critique pas les photos d'un point de vue technique, mais d'un point de vue émotionnel, parce que je ressens comme une distance. Et ça me met mal à l'aise.

Par contre, je reconnais qu'il faut une sacrée dose de courage dans ce genre de situation. Il y a 30 ans, au Tchad ou en République Centrafricaine, j'ai aussi vu ce qu'était la misère, parfois effroyable, et jamais je n'aurai été capable de sortir mon appareil, pour cette raison, sans parler du risque de se faire lyncher sur place.

Je ne sais pas si tu es pro, mais je crois que le filigrane nuit énormément à tes photos. Dès lors que tu les publies sur un forum public comme ici, je pense qu'il faut aller au bout des choses, et ne mettre ni filigrane, ni quoi que ce soit.

[One way]

merci pour tes photos j'y étais en 2009,et je me pose la question "que sont devenu les personnes que j'ai côtoyé"...

Le plus difficile n'a pas été dans les villes. Ce sont les villages de montagne les plus touchés. Bien sur j'ai des milliers d'images en stocks mais tu peux me croire.
Dans les villages ils n'ont eu et n'ont toujours aucune aide. A ce jour le 01/08/2015 les ONG internationales n'ont toujours pas l'autorisation du gouvernement Népalais de mener des actions seules sans l'armée et sans des structures nationales, structures qui n'existes pas ou qui sont completement corrompus.

Donc dans les villages il n'y avait que les femmes, les enfants et les vieillards. Les hommes vont travailler loint pour faire de l'argent. La plupart sont au Katar pour construire les stades. Donc quand le 1er et le 3eme tremblement de terre sont survenu, tout à disparu. Ce qui n'était pas tombé au 1er est tombé au 3eme.

Dans les villages il n'y a plus de graines, plus de maisons, plus de dispensaire. Juste le balais de hélicoptères de l'armée qui leur passent sur la tête.
Voici une photo prise sur la base militaire des hélicoptères de l'armée Népalaise justement. Durant 1 mois après le 1er tremblement de terre j'ai parcouru le pays afin d'avoir une image précise de la situation. Et pas de bus, pas de transports en commun. La débrouille, les jambes et les rencontres.

Voici donc une image du village de Dhulikel. Je l'aime bien car il y a ambiguïté entre le grain de sable dans l'œil du soldat et la tristesse que tout le monde éprouvait.

[Verso92]

Voici donc une image du village de Dhulikel. Je l'aime bien car il y a ambiguïté entre le grain de sable dans l'œil du soldat et la tristesse que tout le monde éprouvait.

J'avais gardé une autre image de Dhulikel...

http://verso.fab.free.fr/picture.php?/426/category/21

[One way]

La peur est sur les visages. Nous somme à la Gorkha lors d'une des nombreuses répliques. Gorkha, épicentre du 1er tremblement de terre.

[One way]

Petit homme courageux dans un village à même pas 2h de marche de Nagarkot.

[makhno]

Pffff... toi, t'étais à Bodnãth, à l'époque !

je pensais aux enfants de manang.

[One way]

je pensais aux enfants de manang.

Manang comme tout le trajet du treck du tour des Annapurnas, il n'y a eu presque aucuns dégâts.
80% des dégâts dans le pays sont dans ce que l'on appel la vallée de KTM.