Jessica

[Verso92]

Ben si mon cher Verso, lors de ta prochaine expo publique, je passerai voir tes photos [...]

Pour ma prochaine expo, tu peux me contacter par mail (voir la page d'accueil de ma galerie Piwigo, par exemple).

[jeff40120]

Pour ma prochaine expo, tu peux me contacter par mail (voir la page d'accueil de ma galerie Piwigo, par exemple).

Tu as bien compris le sens de ma réponse.
Loin de moi l'envie de démolir qui que ce soit ce n'est pas mon style.
Je respecte avant tout le travail des autres pour ne pas me livrer à des critiques, jugements, même si le travail présenté n'est pas à mon goût. Ce n'est faire "l'autruche", c'est du bon sens et du savoir vivre, rien de plus.

( Par contre, il est de bon ton de diffuser les infos selon lesquelles chacun est à même d'exposer, bien entendu dans la rubrique concernée ).

[Jean-Luc Vertut]

la pauvreté dialectique est presque un art en soi

en tous cas je l'apprécie comme tel car le principe d'un forum serait donc :
je suis auteur photographe, je publie une photo sur un forum de photographes, mais attention : pas de commentaires qui me déplaisent
en langage internet actuel, cela s'appelle une page facebook

mais on a l'impression que le moindre argument qui ne correspond pas à ce qu'ils espèrent est vécu ici par certains comme une agression caractérisée,
ce qui est un bon moyen d'éviter toute discussion sur la photographie, au profit unique de l'émotion volatile
et il faudrait, en plus justifier de son travail, alors même qu'il est public
(j'en profite d'ailleurs pour un saluer mes collègues parisiens puisque je participerai à un évènement photographique un peu hors normes dans le IXème à la rentrée )

[yodepoil]

Jessica est trop jeune pour avoir une personnalité suffisamment affirmée ...
Quant au coup du lavabo en amazone, c'est aller chercher l'originalité bien loin (à noter que l'eau chaude n'a pas encore été inventée !).
Vraiment cette série qui se voulait peut-être différente ... et qui l'est d'une certaine façon, ne m'a pas emballé.

[agl33]

En gros, ce qu'on appelle des parasites: çà ne peut pas quitter son hôte.....

tout à fait 

[hetocy]

Jessica est trop jeune pour avoir une personnalité suffisamment affirmée ...
Quant au coup du lavabo en amazone, c'est aller chercher l'originalité bien loin (à noter que l'eau chaude n'a pas encore été inventée !).
Vraiment cette série qui se voulait peut-être différente ... et qui l'est d'une certaine façon, ne m'a pas emballé.

Je comprends 
Pour le lavabo, j'étais juste et comme d'habitude à la recherche de la meilleure lumière , je ne trouve pas la pose ni la situation particulièrement étrange mais bon 

[bozart]

l'architecture m'interesse assez peu lorsqu'il s'agit de faire des portraits

Dans ce cas il faut en tenir compte et éviter ce qui donne de l'importance à l'architecture: impossible ici, à moins de transformer radicalement le lieu de façon onirique (façon Sarah Moon).
Cordialement

[Jean-Luc Vertut]

Je comprends 
Pour le lavabo, j'étais juste et comme d'habitude à la recherche de la meilleure lumière , je ne trouve pas la pose ni la situation particulièrement étrange mais bon 

on voit bien que la recherche de la lumière capte toute votre attention

mais la lumière n'est pas la photographie, comme le pinceau et la peinture ne sont pas le tableau
c'est étonnant, car vous maitrisez bien la lumière, alors pourquoi ne pas l'oublier (comme on oublie l'embrayage quand on conduit)
pour vous attacher à tout ce qui apparait dans le viseur, et, par conséquence, dans le cadre de la photo ?

[Jean-Luc Vertut]

pour illustrer mon commentaire, cette photo de Doisneau prise en '34, à une époque où il saisissait encore les scènes de rue sur le vif :
http://www.artnet.fr/artistes/robert-doisneau/laeroplane-de-papa-GP3nQSsZX4o_BnF-d_fP6g2

l'utilisation de la lumière est remarquable,
la composition saisissante (en particulier, comme toujours chez Doisneau l'utilisation des lignes architecturales qui dirigent le regard sur le sujet, ici les bords de trottoirs en flèche vers la tête du petit garçon)
et chaque détail (dont la lumière et la composition) est pris en compte pour nous raconter une histoire

pour énormément de personnes, c'est une photographie réussie

[DenisV]

Hetocy,
cette série avec ses différents cadrages est très intéressante.
Elle illustre parfaitement bien un sujet d'école du travail de prise de vue : même modèle, même décor, même lumière ambiante, ensuite post-traitement et recherche de cadrages.

J-LV
" la composition saisissante (en particulier, comme toujours chez Doisneau l'utilisation des lignes architecturales qui dirigent le regard sur le sujet, ici les bords de trottoirs en flèche vers la tête du petit garçon)
et chaque détail (dont la lumière et la composition) est pris en compte pour nous raconter une histoire. "

Je ne sais pas si RD prenait en compte tous ces éléments lors de ses prises de vues.

Ce ne sont que les commentaires et analyses (post déclenchement) des grands critiques.
La scène aurait été saisie sous un autre angle, analyse et commentaire seraient différents mais bien adaptés à la situation.

[asak]

C est le milieu des critiques spécialisés qui fait le succes d une image; et pas celui des photographes.

[Jean-Luc Vertut]

...

Je ne sais pas si RD prenait en compte tous ces éléments lors de ses prises de vues.

Ce ne sont que les commentaires et analyses (post déclenchement) des grands critiques.
La scène aurait été saisie sous un autre angle, analyse et commentaire seraient différents mais bien adaptés à la situation.

cette vision héroïque de la photographie est délectable
vous essayez de nous expliquer que Doisneau (et les grands photographes en général) travaillent sans savoir ce qu'ils font, sans être attentifs à ce qu'ils voient dans le viseur ?
avec, en plus, à l'époque, 8 à 12 photos par bobine ?
que le résultat est donc le fruit du hasard ou de la bonne fée... cette blague, dans un forum de photographes, est vraiment excellente

cette scène a sans doute aussi été saisie sous un autre angle, mais pas par Doisneau, c'est ballot, n'est-ce pas

- d'ailleurs le choix de présentation d'une image dépend des décisions de prises de vue, mais aussi de la sélection à l'éditing (pour Doisneau à l'époque, sur lecture des planches-contact)
c'est ce qui se répète à longueur de temps dans les écoles et stages de photo, et ici-même dans les commentaires -

[Jean-Luc Vertut]

C est le milieu des critiques spécialisés qui fait le succes d une image; et pas celui des photographes.

je dirais que ce sont d'abord d'abord les commanditaires de la photo (agence, presse, client), qui l'achètent et la publient ou pas

et il y a ensuite les photos pour photographes (Jean Dieuzaide en est l'exemple le plus évident en France)
et effectivement les photos qui sont retenues par le milieu des critiques spécialisés (comme dans tous les domaines)
c'est la différence entre le Gault & Millau et Tripadvisor

[madko]

pour illustrer mon commentaire, cette photo de Doisneau prise en '34, à une époque où il saisissait encore les scènes de rue sur le vif :
http://www.artnet.fr/artistes/robert-doisneau/laeroplane-de-papa-GP3nQSsZX4o_BnF-d_fP6g2

l'utilisation de la lumière est remarquable,
la composition saisissante (en particulier, comme toujours chez Doisneau l'utilisation des lignes architecturales qui dirigent le regard sur le sujet, ici les bords de trottoirs en flèche vers la tête du petit garçon)
et chaque détail (dont la lumière et la composition) est pris en compte pour nous raconter une histoire

pour énormément de personnes, c'est une photographie réussie

Tous ces trottoirs en flèche ne suffisent pas à détourner
le regard du pavillon de banlieue de papa qui occupe largement l'arrière-plan.

Et plutôt que de photo composée, je préférerais parler de photo empesée,
tant la raideur des personnages fait songer à l'époque où la technique imposait
que l'on prenne la pose et qu'on la tienne le temps qu'il faut.

(mais peut-être est-ce un Doisneau d'avant la première guerre mondiale...)

Donc pas exactement l'idée que je me fais d'une scène de rue prise "sur le vif",
et plutôt qu'admirer une de ces laborieuses vignettes qui ont fait la réputation de Doisneau
auprès des amateurs de calendriers des Postes, je préfère me demander
ce qu'un Lartigue aurait fait d'une telle scène...

(mais on peut toujours rêver à une autre histoire)

[Jean-Luc Vertut]

Tous ces trottoirs en flèche ne suffisent pas à détourner
le regard du pavillon de banlieue de papa qui occupe largement l'arrière-plan.

Et plutôt que de photo composée, je préférerais parler de photo empesée,
tant la raideur des personnages fait songer à l'époque où la technique imposait
que l'on prenne la pose et qu'on la tienne le temps qu'il faut.

(mais peut-être est-ce un Doisneau d'avant la première guerre mondiale...)

Donc pas exactement l'idée que je me fais d'une scène de rue prise "sur le vif",
et plutôt qu'admirer une de ces laborieuses vignettes qui ont fait la réputation de Doisneau
auprès des amateurs de calendriers des Postes, je préfère me demander
ce qu'un Lartigue aurait fait d'une telle scène...

(mais on peut toujours rêver à une autre histoire)

je ne suis pas d'accord avec vous
( et c'est tout l'intérêt de ce forum de pouvoir en débattre)

certes, Doisneau n'est pas Lartigue, mais il n'est pas non plus encore, en 1934 (date de la photo) le photographe officiel du "Paris éternel" d'après-guerre comme aimaient à se l'imaginer les touristes, en particulier américains
la photo est à l'évidence (cf le titre) militante, avec effectivement un parfum d'avant 14 et une ironie anti-petite-bourgeoisie marquée (le pavillon en fait partie, la lourdeur hiératique des personnages aussi)
Doisneau raconte qu'il était dans la rue et qu'il a extrait cette scène d'un défilé de mardi gras qui passait là ( ce qui est un détournement politisé de la situation, les personnages étant eux-mêmes volontairement des caricatures)
- après peut on croire Doisneau, même en 1934 ? c'est une autre question -

il n'empêche que les détails restent signifiants 85 ans après, puisque vous les relevez
et Lartigue, lui, n'aurait surement pas milité contre l'univers bourgeois de l'époque

[hetocy]

[Jean-Luc Vertut]

je trouve distrayante cette persistance du cadrage décadré

cela ressemble à la recherche d'un "style", d'une marque immédiatement reconnaissable, et cela me fait penser avec nostalgie à mon premier patron de portrait qui disait avec cet accent bordelais ironique maintenant oublié :
"quand tu n'as pas d'idée pour une photo, essaie de cadrer penché, ou décalé : cela fait toujours moderne".

[MFloyd]

je trouve distrayante cette persistance du cadrage décadré

cela ressemble à la recherche d'un "style", d'une marque immédiatement reconnaissable, et cela me fait penser avec nostalgie à mon premier patron de portrait qui disait avec cet accent bordelais ironique maintenant oublié :
"quand tu n'as pas d'idée pour une photo, essaie de cadrer penché, ou décalé : cela fait toujours moderne".

Cépafo. En reportage de course automobile, c'est très tendance d'incliner les photos à 30°. Je ne rate pas l'occasion de me ficher de la gueule de mes petits camarades de jeu qui se laissent tenter à ce fâcheux tic ringard. 

[raymondheru]

le négatif prend feu?

[tetim]

je trouve distrayante cette persistance du cadrage décadré

cela ressemble à la recherche d'un "style", d'une marque immédiatement reconnaissable, et cela me fait penser avec nostalgie à mon premier patron de portrait qui disait avec cet accent bordelais ironique maintenant oublié :
"quand tu n'as pas d'idée pour une photo, essaie de cadrer penché, ou décalé : cela fait toujours moderne".

Bizarre cette propension à souvent déprécier avec ironie les images de Hétocy ...Et si tout simplement,ces décadrages étaient juste quelque chose qu'il aime faire ,sans pour autant chercher à avoir un "style" ( ce serait assez pauvre) ou à être "original"...?

Cordialement

[MFloyd]

le négatif prend feu?

Tiens, une bonne idée pour toi: des photos passeport inclinées 

[Jean-Luc Vertut]

Bizarre cette propension à souvent déprécier avec ironie les images de Hétocy ...Et si tout simplement,ces décadrages étaient juste quelque chose qu'il aime faire ,sans pour autant chercher à avoir un "style" ( ce serait assez pauvre) ou à être "original"...?

Cordialement

c'est votre "souvent" qui pose problème
relisez mes commentaires sur ce fil, et vous verrez que je le lis comme on lit un rushes : une photo à retenir sur 6 c'est pour moi un très bon résultat de séance !
la question est donc bien celle de l'éditing avant publication (cf mon commentaire #42 sur ce fil)

pour mon commentaire sur cette dernière photo (#90), c'est parce que l'auteur explique lui-même cela dans un de ces commentaires
lorsqu'on lui demande la raison de ces cadrages

la touche d'ironie vient du fait que c'est le seul auteur ici qui est persuadé qu'on lui en veut personnellement lorsque l'on critique une image, mais pas lorsque le commentaire est appréciatif

et, pour une raison plus personnelle : j'ai pris beaucoup d'intérêt au développement du travail d'hétocy, et il me semble qu'il est maintenant bloqué dans une espèce d'auto-satisfaction (les délices de Capoue d'Hannibal)
c'est parfaitement légitime, et il peut bien vivre sa passion photographique comme il l'entend
mais comme il continue à publier ses photos ici, en sachant qu'il aura des commentaires béats, admiratifs, critiques, malveillants, etc..., j'essaie de continuer à commenter comme je le fais avec tous les autres auteurs
cela me parait honnête
(qu'il croit vraiment ou non que j'ai fais de lui une "cible" m'est totalement indifférent : je continue le plus objectivement que je peux à commenter ses images comme toutes les autres)

et vous, que pensez-vous du cadrage de cette #90 ?

[tetim]

c'est votre "souvent" qui pose problème
relisez mes commentaires sur ce fil, et vous verrez que je le lis comme on lit un rushes : une photo à retenir sur 6 c'est pour moi un très bon résultat de séance !
la question est donc bien celle de l'éditing avant publication (cf mon commentaire #42 sur ce fil)

pour mon commentaire sur cette dernière photo (#90), c'est parce que l'auteur explique lui-même cela dans un de ces commentaires
lorsqu'on lui demande la raison de ces cadrages

la touche d'ironie vient du fait que c'est le seul auteur ici qui est persuadé qu'on lui en veut personnellement lorsque l'on critique une image, mais pas lorsque le commentaire est appréciatif

et, pour une raison plus personnelle : j'ai pris beaucoup d'intérêt au développement du travail d'hétocy, et il me semble qu'il est maintenant bloqué dans une espèce d'auto-satisfaction (les délices de Capoue d'Hannibal)
c'est parfaitement légitime, et il peut bien vivre sa passion photographique comme il l'entend
mais comme il continue à publier ses photos ici, en sachant qu'il aura des commentaires béats, admiratifs, critiques, malveillants, etc..., j'essaie de continuer à commenter comme je le fais avec tous les autres auteurs
cela me parait honnête
(qu'il croit vraiment ou non que j'ai fais de lui une "cible" m'est totalement indifférent : je continue le plus objectivement que je peux à commenter ses images comme toutes les autres)

et vous, que pensez-vous du cadrage de cette #90 ?

relisez mes commentaires sur ce fil-> Ma remarque était plus large.

je continue le plus objectivement que je peux à commenter ses images comme toutes les autres)-> Commenter oui mais ici,vous semblez vous "moquer" ( vous utilisez vous-même le terme "ironie") et en appelez
à votre "patron" dans une espèce d'ipsedixitisme irrévocable qui clôt le débat .Quant aux termes:"quand on n'a pas d'idées..."ils sont peu constructifs et un poil humiliants, dirons-nous, pour notre ami.

Ce cadrage ne me pose aucun problème. Il n'est pas spécialement disruptif ...On voit très souvent cela en mode.
1ere image->http://charlottesweb-photog.blogspot.com/2010/09/steven-meisel.html

Cordialement

[B_M]

... je continue le plus objectivement que je peux à commenter ses images comme toutes les autres)-> Commenter oui mais ici,vous semblez vous "moquer" ( vous utilisez vous-même le terme "ironie") et en appelez à votre "patron" dans une espèce d'ipsedixitisme irrévocable qui clôt le débat. ...

Le mot du jour.  Je ne le connaissais pas.
Invoquer son ancien patron est sans doute une habitude un peu apotropaïque, voire performative, de notre ami.

[MFloyd]

Le mot du jour.  Je ne le connaissais pas.
Invoquer son ancien patron est sans doute une habitude un peu apotropaïque, voire performative, de notre ami.

Un mot par jour. Là, j'en ai deux. J'avoue que j'ai dû prendre le dico.