Les photographes par l'alphabet...

Démarré par Verso92, Mai 20, 2013, 20:56:35

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stratojs

J'en profite pour placer un copain de l'AFP perdu de vue depuis longtemps !
Jean-Loup Gautreau

stratojs

Jean-Daniel Lorieux, photographe de mode

Verso92

Citation de: jaric le Juin 29, 2013, 17:18:05
Déjà mentionné, mais trop rapidement : Guy Le Querrec (1941, Paris) photographe français (fait partie de l'agence Magnum).
Il mérite un petit regain d'attention  ;)



Le mur a inspiré les photographes tricolores, visiblement...  ;-)

Bjf137

dans les L : Nathan Lazarnick (1879-1955)  : The Pioneer of Automotive Photography
Jean-François

Bjf137

"The most prolific photographer of early automobile racing and the Vanderbilt Cup Races was Russian emigrant Nathan Lazarnick"
Jean-François

Bjf137

Jean-François

Bjf137

Jean-François

madko

Citation de: Bjfr137 le Juin 29, 2013, 23:20:07
"The most prolific photographer of early automobile racing and the Vanderbilt Cup Races was Russian emigrant Nathan Lazarnick"

Jacques Henri Lazarnick ?

Bjf137

#808
les photos sont de la même époque. Pour la roue déformée j'ai bien sur pensé à la similitude avec la photo de Lartigue.

Bien vu (tu a été plus rapide que le robot) ;) je pensais que ce serait lui qui réagirait :D
Jean-François

jaric

Citation de: madko le Juin 29, 2013, 23:48:46
Ceci dit, je reconnais que je ne sais pas résister au plaisir de faire un mot.

Oui, on avait vaguement remarqué  ;D
Jean Larivière (Paris, 1940) photographe français
En 1967 Jean Larivière invente une machine au pouvoir étrange : désintégrer les sentiments érotiques. Il présente les plans à Salvador Dalí qui, enthousiaste, commande la réalisation. Mais, faute de moyens, celle-ci ne verra pas le jour.
Il va ensuite parcourir le monde et réaliser des photos pour la nouvelle campagne publicitaire de Louis Vuitton, L'âme du voyage. Cette collaboration qui dure depuis plus de vingt ans l'emmènera dans plus de dix-sept pays.














madko


madko

Marcos López, 1958, is a photographer from Argentina.
López is an expert is large, staged photographs. His images are bright in color and very narrative.
He has been working on a long-term series called Sub Realismo Criollo.
The pictures are iconic as well as humorous and symbolise and criticize the Argentinian society.
Marcos is a self-taught photographer who won several awards and has exhibited around the world.

madko


madko


Marcos López


madko


madko

A l'instar de Lagerfeld, Marcos López puisse son inspiration
chez les maîtres de la photographie. Mais c'est plus rigolo.

Saurez-vous trouver qui Marcos a parodié ?

madko

Eh oui, c'est bien ça ...

jaric

Tu es très provoc', mais je ne mordrai pas à l'hameçon  :D

Et Alvarez Bravo était tellement content de lui avec ce cliché qu'il s'en est fait un auto-portrait. Encore le raffinement  >:(


Screeny

Sergio Larrain, photographe chilien (1931-2012), entré à l'agence Magnum en 1961.

CitationSergio Larraín, le Robert Frank latino, est mort mardi chez lui, à Ovalle, au nord de Santiago du Chili. Il avait 81 ans. Retiré de la civilisation des illusions depuis les années 80, Larraín se consacrait à la méditation et à l'étude des philosophies orientales. «Il réfléchissait sur le vrai sens de la vie, loin des bruits idiots de la gloire, en osmose avec la nature. C'était un sage», confie Bernard Plossu qui a reçu par la poste, il y a quelque temps, des poèmes et des photos de cailloux sur une plage.
Circulaient mille anecdotes sur ce Chilien énigmatique, célèbre auteur de Petites Filles descendant l'escalier(photo ci-contre), l'une de ses premières photographies ravies à Valparaíso, dans un élan d'une totale étrangeté où s'entrelacent, dans le même cadre, apparition et disparition.

http://next.liberation.fr/culture/01012388824-sergio-larra-n-dans-un-long-silence

Valparaiso (Chili - 1957)


Rue principale de Corleone (Sicile-1959)



http://www.rencontres-arles.com/A11/C.aspx?VP3=CMS3&VF=ARL_1024_VForm&FRM=Frame%3AARL_1026&LANGSWI=1&LANG=English

madko


madko

Citation de: Screeny le Juin 30, 2013, 08:14:14
Rue principale de Corleone (Sicile-1959)



http://www.rencontres-arles.com/A11/C.aspx?VP3=CMS3&VF=ARL_1024_VForm&FRM=Frame%3AARL_1026&LANGSWI=1&LANG=English

C'est de cette localité que les grands-parents d'Al Pacino sont originaires.
Coppola souhaitait y tourner les scènes siciliennes du Parrain, mais il reçut
une proposition qu'il ne pouvait pas refuser, et préféra éviter tout risque
pour la production en allant tourner ailleurs dans l'île ....

madko

Citation de: Bjfr137 le Juin 30, 2013, 15:44:25
je ne sais pas je ne reconnais pas la cène ;)

il me semble vaguement avoir vu quelque chose de semblable mais en peinture!

Bravo ! Mais c'était une facile pour Verso ;-)

Verso92

Citation de: Screeny le Juin 30, 2013, 08:14:14
Sergio Larrain, photographe chilien (1931-2012), entré à l'agence Magnum en 1961.

http://next.liberation.fr/culture/01012388824-sergio-larra-n-dans-un-long-silence

Valparaiso (Chili - 1957)


Rue principale de Corleone (Sicile-1959)

Je reconnais là une photo qui a fait la couv' de Photographies Magazine, il y a quelques années...  ;-)

madko

Lorsque la bombe détruisit Hiroshima, Yoshito Matsushige (né en 1913) se trouvait à la limite du cercle de destruction. C'est à lui que l'on doit les seules photos prises ce jour-là, le 6 août 1945. Il n'avait pas été sérieusement touché par l'explosion, mais ce qu'il vit le retint souvent de déclencher :  pendant les 10 heures qu'il passa dans la ville dévastée, il ne prit qu'une demi-douzaine de photos exploitables.
Ces photos mirent longtemps à émerger. La presse américaine ne voulait voir que des images de triomphe, et tout ce qui faisait percevoir les effets des radiations sur les hommes était indésirable, car susceptible d'atteindre le moral de la nation, et de jeter le doute sur l'emploi de cette arme nouvelle. Au Japon, après la capitulation, la censure fut encore plus sévère. Les villes détruites, leur mémoire fut effacée, et les photos prises ensuite confisquées, le général MacArthur ayant déclaré le sud du pays « off limits » pour la presse étrangère.
La pellicule de Matsushige était si toxique qu'il dut attendre 20 jours pour la développer, et encore dut-il le faire dehors, la nuit. Quand il tenta de publier les photos, elles furent confisquées. Tant que dura l'occupation américaine (jusqu'en avril 1952), rien ne devait troubler la tranquillité du Japon. C'est le magazine Asahi Gurafu qui ouvrit les vannes en publiant ces images en août 1952.

Les deux premières photos montrent, près du pont Miyuki, des gens qui ont soigné leurs brûlures en y appliquant de l'huile de cuisine

madko

 Yoshito Matsushige