Quelques limicoles (fil à suivre)

Démarré par Roland Ripoll, Septembre 12, 2014, 10:10:33

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Jo Laudois

De magnifiques images de cette miniature qui se déplace comme un jouet mécanique. Pas facile à saisir mais tu y parviens parfaitement. Bravo Roland.
Amicalement, Jo.

ledunois

Comme d'habitude, de superbes images !

Roland Ripoll

Merci !

La barge à queue noire n'est présente en Camargue qu'en petit nombre et  lors de courtes haltes migratoires au printemps. Il ne faut pas rater ces jours pour avoir l'occasion de l'observer et de la photographier. Je ne l'ai, pour ma part, jamais observée lors de la migration postnuptiale. Sans doute prend-elle une autre route qui ne survole pas, comme à l'aller, la Camargue ?

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On la trouve toute l'année mais très localement de la côte sud de la Bretagne à l'estuaire de la Gironde, en Vendée principalement qui accueille la moitié des nicheurs de France.
Le Marais breton est un des premiers sites français pour la nidification de la Barge à queue noire avec un minimum de 60 couples.

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En hiver, les barges à queue noire venues du nord sont nombreuses. La baie de l'Aiguillon est le premier site français d'hivernage avec 5 000 à 7 000 individus...
Les oiseaux qui se rendent en Afrique ne dépassent guère l'Équateur et s'installent aux Canaries, aux îles du Cap-Vert, au Tchad, vers les sources du Nil et sur les bords du golfe Persique.

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Etre simple pour être vrai

Jo Laudois

Tes images rendent à la perfection l'élégance de cette princesse des grèves. En Languedoc, les anciens la nommaient "bécasse de mer".
Amicalement, Jo.

yves68

Photographiées avec le talent qui te caractérise, on ne peut que tomber en admiration devant ces espèces séduisantes entre toutes, leurs proportions élégantes, leurs silhouettes fines, leur apparence frêle et délicate... J'ai aimé, particulièrement, l'excentricité des barges au bec retroussé !
Yves

Roland Ripoll

Merci !

Le bécasseau  sanderling est un petit limicole côtier, court sur pattes, caractérisé par une silhouette rondelette, sautillant avec légèreté sur les plages de sable, courant après les vagues. Il se déplace à terre avec une agilité et une rapidité surprenantes. Sa vivacité est telle qu'on distingue difficilement les mouvements des pattes. On le compare d'ailleurs souvent à un jouet mécanique.

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Il se nourrit en petites bandes à la limite de l'eau, trottinant et picorant dès que la vague se retire avant de remonter vivement lorsqu'elle revient. Vif et adroit, il capture de petits invertébrés en fouillant la couche superficielle du sable, sur la plage.

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Il passe l'été et niche dans les régions autour du cercle polaire arctique (toundra arctique, Alaska, côtes nord et nord-est du Groenland, Sibérie) et migre sur de longues distances, hivernant en Europe du Sud, en Afrique et en Australie. Très grégaire en hiver, il forme parfois de grands groupes dans les vasières côtières ou sur les plages de sable fin. La France accueille des oiseaux originaires du Groenland et de Sibérie. Ils séjournent essentiellement sur les côtes de la Manche et de l'Atlantique, du Nord-Pas-de-Calais à la Gironde. La Bretagne, principale région d'hivernage, abrite en moyenne 50 à 70% des effectifs.

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Etre simple pour être vrai

Jluc Ronné

Bonjour Roland.
C'est toujours un régal de suivre ce fil... On sent que tu les aimes ces limis , comme je te comprends!..
Merci pour le partage de ces belles photos mais aussi pour la richesse de tes commentaires.
Bien amicalement .
Jluc

foufouille

Un fil instructif remarquablement illustré.
Cette dernière MAJ est sensationnelle.  :)
Photographiquement vôtre...

ChrisC06

Encore de très très belles images...  ;)
J'aime particulièrement le trio au repos !
Chris

Roland Ripoll

Merci à vous trois !

Le Petit Gravelot, qu'on peut confondre avec le Grand Gravelot,  s'en distingue par le bec entièrement sombre, un cercle orbitaire jaune en période nuptiale et le fait qu'il ne possède pas de barre alaire. En alerte, les hochements nerveux de la tête sont également des comportements typiques. C'est le plus petit des limicoles nicheurs de France.

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La population française est estimée entre 7 000 et 10 000 couples. On compte environ 500 couples en région PACA.
Il vit sur les berges sablonneuses et caillouteuses des rivières, des étangs, des lacs, sur le fond boueux des étangs asséchés, dans les sablières et les gravières, près des réservoirs des stations d'épuration des eaux entourés de flaques ainsi que sur les côtes et les estuaires.

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En août et en septembre, les petits gravelots quittent la zone de reproduction pour s'envoler vers la Méditerranée et surtout l'Afrique Centrale et Occidentale. La migration s'achève à la mi-septembre et la majorité des oiseaux ont quitté le continent européen en octobre.

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Etre simple pour être vrai

Aldi29

Encore de très belles images ! Le portrait 48 est superbe !

Amicalement
Alain
Regards du bout du monde

ChrisC06

L'a une bonne bouille ce p'tit-là...  ;)
J'aimerais bien en croiser !
Chris

Clic-Clac 51

C'est toujours un plaisir de venir s'attarder sur tes fils...et celui-ci ne déroge pas a la règle
Bravo Roland et merci pour le partage
Amicalement Denis ;)

Jo Laudois

Une merveilleuse proximité avec ces limicoles miniatures très remuants !
Amicalement, Jo.

roboisdesbains

Quelle splendide collection de plans rapprochés... quand on pense que c'est fait avec un coolpix !
Apprendre, partager...

zbiseb

Très joli fil que tu proposes là, un plus pour les 37 et 38.

Amicalement
Séb - observe la Lumière

Roland Ripoll

Merci à vous tous !

Le tournepierre à collier est facilement reconnaissable a son plumage bigarré, noir, blanc et marron-roux et à sa bande pectorale noire. Au cours de ses activités, il marche, court, soulève et retourne des pierres et des morceaux d'algues pour atteindre des aliments, ce qui lui valu son nom. En vol, le tournepierre surprend par le fort contraste existant entre les marques blanches, invisibles au repos, au niveau des barres alaires, des épaulettes, et du dossard et le reste du plumage noir ou brun foncé

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C'est un individu très sociable qui peut être observé en grand nombre sur les côtes atlantiques et de la Manche. Oiseau commun et peu farouche, il se laisse approcher ou plutôt c'est souvent lui-même qui s'approche.

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Les tournepierres arrivent à la fin de mai ou au début de juin sur les sites de reproduction dans les terres arctiques. Ils nichent du Cercle arctique à l'extrême nord des îles Britanniques. Ils sont très fidèles à leur territoire et ils occupent en général un endroit déjà occupé les années précédentes.

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La population de tournepierres hivernant en France est estimée à 6 000 oiseaux, la plupart résidant en Bretagne. Les premiers flux sont perceptibles dès la fin du mois de juillet.

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Etre simple pour être vrai

siger05

Comme toujours de belles images avec toi Roland, si je devais en choisir une ce serait la 38 que je trouve génial.

Amicalement

Régis

Aubertin

J'ai raté quelques MàJ mais me suis rattrapé. Le sanderling est superbe mais les barges et gravelots aussi. Tout aussi intéressants sont tes commentaires fort instructifs.

Clic-Clac 51

Belle suite Roland...belle mise en valeur des sujets
Amicalement Denis ;)

Jluc Ronné

Salut Roland.
Comme d'habitude des maj super bien illustrées et commentées , c'est avec plaisir que l'on se laisse porter. Bravo!
Bien amicalement .
Jluc

ChrisC06

Encore de belles images...  ;)
Il y en a un qui n'a pas de plumes marron ? Y a-t-il une raison particulière ?
Chris

Roland Ripoll

Merci à vous tous !

Il y en a un qui n'a pas de plumes marron ? Y a-t-il une raison particulière ? C'est sans doute un
individu en plumage d'hiver.

Passons vite sur les incontournables chevaliers que j'avais déjà présentés il y a quelque temps...

Chevalier arlequin




Chevalier cul-blanc




Chevalier gambette




Chevalier guignette




Chevalier sylvain


Etre simple pour être vrai

ChrisC06

"Passons vite... passons vite".... C'est toujours un régal de les regarder...  ;)
Chris

Jo Laudois

Des images toujours aussi envoûtantes... Je n'ai jamais rencontré le tournepierre sur la lagune aux Martins.
Amicalement, Jo.