lecture histogramme et blancs cramés

Démarré par Berzou, Février 23, 2019, 10:01:54

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Tonton-Bruno

Citation de: seba le Mars 01, 2019, 16:36:32
OK.
En fait ce n'est pas à mi-distance, mais à mi-angle (la bissectice entre l'appareil photo, le sujet, et la source principale), au niveau du sujet.
C'était une remarque concernant le schéma de Laure-Anh.
OK, mi-angle paraît plus judicieux.

VentdeSable

Citation de: Stepbystep le Mars 01, 2019, 18:00:20
Venant de quelqu'un qui pense tout savoir sur la photo animalière et mieux que ceux qui la pratiquent, sans la pratiquer vous même, vous seriez comique si tant de ridicule n'était si pitoyable.  ::) ::) ::)

Non seulement vous êtes risible, mais d'une prétention imbécile, la moindre des choses quand on veut parler d'un sujet, c'est de le connaître un minimum et ce n'est pas votre cas, vous parlez dans le vide.

Alors au lieu de débiter vos âneries à longueur de fil, allez faire des photos d'animaux dans la nature et quand vous aurez acquis un minimum de connaissances sur le sujet en pratiquant, vous vous rendrez peut-être en fin de compte des sottises que vous débitez.

Facile !

Démontrez-moi en quoi je suis ridicule. Démontrez-moi que mon raisonnement est erroné.

Je suis toujours heureux d'apprendre des choses qui me font progresser.

ChatOuille

Perso, je ne connais rien sur la photo animalière. Je ne sais pas non plus quelle méthode de mesure il faut adopter ni s'il faut mesurer la lumière incidente ou réfléchie ou s'il faut utiliser une carte grise. Je dispose d'un vieux photomètre que je n'ai jamais utilisé. Pourquoi ? Parce que je trouve que les logiciels de mesure actuels sont très performants et je leur fais confiance. Même si parfois il faut les « aider ». Pour le type de photo que je pratique je trouve la mesure matricielle excellente.

Je suis tombé sur une photo ancienne et je remarque que l'histogramme est parfait. Et c'était aussi le cas pour toute la série. Je ne sais pas si j'avais corrigé ou si j'avais utilisé le mode ADL. Voilà cette photo :

ChatOuille

Citation de: Stepbystep le Mars 01, 2019, 19:00:51
C'est fait en intérieur ? Si oui, c'est un peu dommage pour la plongée, mais si c'est en extérieur, cela reste une prise sympa.
C'était à l'extérieur. Dans un bassin. Pas facile de se baisser sans plonger pour du vrai (lui, il a bien les pieds dans l'eau). Merci pour ton commentaire. Tout ce que voulais montrer est que la mesure matricielle se débrouille pas mal dans des cas à priori moins simples car ici tu as du blanc-blanc et du noir-noir.

matopho

Citation de: matopho le Mars 01, 2019, 10:43:39
Pour apporter un autre éclairage !

J'ai rencontré un photographe lors d'un match de hockey. Il avait trois appareils identiques : 2 en fixe avec déclenchement avec télécommande et un avec un zoom Sigma 400/1000 2.8 monté sur pied avec lequel il suivait l'action. Apparemment il s'est spécialisé dans ce type de manifestation.

Ces 3 appareils étaient réglés pour l'exposition en manuel sur les mêmes valeurs. Et il ne changeait rien pendant tout le match. Cela lui facilite par ailleurs le PT de ses milliers d'image, car un seul réglage.

Et pourtant il y a une forte différence de réflexion de la lumière entre les différentes tenues, blanches pour certaines, entre la glace et les joueurs et l'environnement. Et je pense qu'il tenait à avoir de la matière dans la glace, donc pas de surexposition.

Mais une seule lumière uniforme sur toute la patinoire. Donc un seul réglage.

Salutations

Citation de: Stepbystep le Mars 01, 2019, 11:39:33
Heu... ?

Ben oui !

C'est la première fois que j'assiste à un match de hochey à l'Aren'Ice à Cergy. J'ai été positivement surpris par la qualité de l'éclairage et son uniformité sans ombres.

Si j'avais la possibilité de monter sur la glace, ce que ce photographe a peut-être pu faire, je mesure la lumière incidente avec un posemètre ou avec un EXPODISC 2 devant un appareil photo. Et j'ai mon réglage que je peux appliquer à toutes mes prises de vue.

Je me trompe quelque part ?

Merci
+ c loin - c net

matopho

#180
Citation de: Stepbystep le Mars 01, 2019, 19:39:27
C'est surtout ça qui m'interpelle. Pour le reste, je veux bien vous croire.

"zoom Sigma 400/1000 2.8" Ce serait le 200-500 2.8 avec un doubleur, ce qui ferait un 400-1000 5,6 ?
oui, désolé pour le manque de précisions
+ c loin - c net

Laure-Anh

Citation de: Stepbystep le Février 28, 2019, 23:50:28
Les deux séries avaient juste pour but de montrer que sortir du sujet n'était pas aussi pénalisant que ce que toi et tonton reprochiez à cette méthode.
Dans ces deux exemples, il n'y avait pas de compensation d'expo,...

Dans ces deux exemples, il n'y avait pas de compensation d'expo...
C'est bien ce que je soupçonnais. 

C'est un non sens d'utiliser la mesure spot sans y associer automatiquement et de façon réflexe la compensation d'expo nécessaire spécifiquement liée à la luminance de la zone de mesure ciblée.
Partant de là, obtenir des résultats satisfaisants au moyen d'un emploi inadéquat de la mesure spot nécessite d'avoir une sacrée baraka sous peine d'être justement et logiquement sanctionné.

Dans le cas de la 1ère série, la mesure spot sans compensation d'expo associée quand elle s'égare hors du sujet convoité - trop petit par la taille pour englober efficacement toute la zone de mesure - se pose par un premier coup de chance sur un arrière-plan uni et constant qui par un deuxième coup de chance présente approximativement la réflectance d'un gris clair 30%. Les deux coups de chance cumulés conduisent à une expo  satisfaisante qui  est approximativement l'exposition juste + 2/3IL. (Avec davantage de chance, l'arrière-plan uni aurait pu être de ton gris moyen 18% auquel cas l'expo enregistrée aurait été juste au 1/3IL près.)
Enfin et troisième coup de chance inouï, quand la mesure spot sans compensation d'expo associée est à peu près centrée sur le sujet convoité mais trop petit pour englober efficacement toute la zone de mesure : la surface de mesure contient du gris 30%, du plumage éclairé par la lumière ambiante existante et du plumage situé au sein de l'ombre portée produite par la lumière ambiante existante en proportions respectives telles que cela conduit à une exposition satisfaisante plus proche de l'exposition juste.

Laure-Anh

Dans le cas de la 2de série, la scène cadrée comporte un sujet convoité trop petit par la taille pour englober efficacement toute la zone de mesure spot. Avec ou sans compensation associée, la prise de vues en mode Av avec une mesure spot qui est mise à jour de façon erratique à l'occasion de chaque déclenchement est totalement inadaptée.

Dans les deux cas, c'est indéfendable, c'est l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire quand on décide de recourir à la mesure spot.

Laure-Anh

Citation de: seba le Mars 01, 2019, 06:33:32
Avec un carton plat, Kodak conseille (si le sujet est 3D) d'orienter le carton à mi-chemin entre la source principale et l'appareil photo.

Concernant sa propre charte-aide-à-l'exposition qui n'est plus à la vente de nos jours et que je ne possède pas,
Kodak préconise d'exploiter la mesure sur la face gris moyen 18%  telle quelle en intérieur mais d'y ajouter +1/2IL en extérieur.
La face blanc 90% de cette charte sert à la mesure en lumière réfléchie en faible lumière ambiante disponible sans autre précision.

Si j'ai affaire en même temps à un oiseau  réfléchissant moitié moins que du charbon noir 7% et à une aigrette blanche 90% :
la moyenne géométrique de toutes les réflectances possibles entre ces deux extrêmes est racine carré de (3,5 x90), soit 18% à quelques pouillièmes près.

Pour ma part, j'ai fait le constat en intérieur comme en extérieur que le gris 18% des deux chartes CMP et ColorBalanceCoach en ma possession
éclairé plein pot par une lumière homogène donnée et correctement exposé par mes boîtiers Canon (= centré au milieu de l'histogramme "luminosité" de l'écran LCD de contrôle)
est calé à 2/10 IL près par défaut sur la règle des f16  et calé à -1IL1/3 à 2/10IL près par défaut en deçà de la saturation réelle du capteur.
La seule garantie et certitude constante en exposition concerne le rendu précis du gris moyen 18% correctement exposé et seulement le rendu précis du seul gris 18%
(à l'exclusion des tons noirs, des tons blancs, des tons autres que gris moyen 18% ainsi que des couleurs autres que gris moyen 18% neutre) :
dans ces conditions, pourquoi irais-je mesurer la lumière qui me sert à photographier depuis un angle autre que la direction centrale de ladite lumière ? 

Laure-Anh

Citation de: seba le Mars 01, 2019, 06:33:32
Pour la mesure avec le dôme (et tu peux regarder les modes d'emploi des posemètres), le dôme doit être dirigé vers l'appareil photo.

Ton extrait du mode d'emploi concerne de façon très générale la mesure en lumière incidente de la lumière naturelle ambiante (= lumière solaire directe + lumière réfléchie par la couche atmosphèrique et autres éléments réflecteurs, naturels ou conçus par l'homme) en extérieur afin de mesurer un éclairement donné avec établissement d'un ratio d'éclairage (= écart de contrastes) précis donné lié à la position qu'occupe le boîtier au moment du déclenchement.

Pour afficher en studio une puissance de travail donnée sur une source donnée, on pointe le flashmètre/posemètre dôme sorti en direction du centre de ladite source. Lors de cette étape, on ne se soucie pas du ratio d'éclairage.

Dans le cas particulier d'un beau temps ensoleillé sans nuage en espace découvert (c-à-d en l'absence d'éléments naturels inhabituels à très fort coefficient de réflexion tels que neige, sable clair, surface d'eau calme, etc, etc,... à proximité immédiate du sujet photographié), je pointe le flasmètre/posemètre dôme sorti en direction du soleil parce que je ne me soucie pas du ratio d'éclairage entre zone éclairée et zone ombragée qui est et restera constant et égal à 8:1 à peu de choses près.

Laure-Anh

Citation de: Stepbystep le Mars 01, 2019, 18:59:07
...Mais je vous l'ai déjà dit plusieurs fois, allez pratiquer au lieu de tourner en rond comme vous le faites.

VentdeSable excelle dans les photos de concerts avec des éclairages changeants sans crier gare d'un instant à l'autre.
Il sait capturer avec efficacité et à volonté soit les chanteurs/acteurs soit les jeux de lumières proprement dit.
Bref, c'est en toute humilité un expert des situations de lumières autrement plus ardues que la simple lumière directe uniforme et constante produite par le soleil en nature découverte.

seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 01, 2019, 23:03:39
Ton extrait du mode d'emploi concerne de façon très générale la mesure en lumière incidente de la lumière naturelle ambiante (= lumière solaire directe + lumière réfléchie par la couche atmosphèrique et autres éléments réflecteurs, naturels ou conçus par l'homme) en extérieur afin de mesurer un éclairement donné avec établissement d'un ratio d'éclairage (= écart de contrastes) précis donné lié à la position qu'occupe le boîtier au moment du déclenchement.

Pour afficher en studio une puissance de travail donnée sur une source donnée, on pointe le flashmètre/posemètre dôme sorti en direction du centre de ladite source. Lors de cette étape, on ne se soucie pas du ratio d'éclairage.

Dans le cas particulier d'un beau temps ensoleillé sans nuage en espace découvert (c-à-d en l'absence d'éléments naturels inhabituels à très fort coefficient de réflexion tels que neige, sable clair, surface d'eau calme, etc, etc,... à proximité immédiate du sujet photographié), je pointe le flasmètre/posemètre dôme sorti en direction du soleil parce que je ne me soucie pas du ratio d'éclairage entre zone éclairée et zone ombragée qui est et restera constant et égal à 8:1 à peu de choses près.

Le dôme rétracté ou le diffuseur plat (c'est la même chose) sert à mesurer un éclairement, ou des ratios d'éclairement, ou à déterminer l'exposition pour des documents plats.
Le dôme sorti ne sert pas à mesurer un éclairement mais simplement à déterminer une exposition bien équilibrée d'un sujet 3D pour des configurations variées d'éclairage, que ce soit en studio ou en extérieur. Et pour ceci il est prévu de l'utiliser dirigé vers l'appareil photo.
Don Norwood (l'inventeur du dôme) a détaillé l'approche, purement empirique, qui a mené à son invention.

Verso92

Citation de: castanea le Mars 02, 2019, 07:57:39
Cigogne noire, rareté locale.

Tu pourrais pas photographier des cigognes blanches, comme tout le monde ?

;-)

jac70

Ce n'est pas qu'une histoire d'oiseaux en vol ou sur l'eau..

Vous n'avez pas remarqué ?
Tous les fils qui évoquent le cramage des blancs, la mesure spot et les 1/3 d'IL se terminent en pugilat !!!!


albernier

en tout cas, en dehors des quelques  réponses de cour d'école maternelle, ce fil est très intéressant, merci aux intervenants .

VentdeSable

Citation de: Stepbystep le Mars 01, 2019, 23:58:00
Eh ben faut te calmer mon petit gars, déjà forcé sur l'apéro ? L'agressif ici, c'est bien toi.

Comme déjà dit, je ne suis qu'un amateur et ça me suffit.

Manque de pot pour toi, j'ai déjà utilisé aussi du canon en animalier et en mesure spot, et bon nombre de personnes que j'ai connu en Canon sur de l'animalier procédaient de la même manière. et aucun de nous n'avait du 1d

En plus , je n'ai jamais dit que toutes les photos devaient être faites en spot, et j'ai toujours dit que ça dépendait de la scène qu'on voulait prendre.

Bien sûr que l'appareil est là pour aider, si on n'avait pas les autofocus performants qu'on a aujourd'hui, la plupart ne feraient pas le dixième des photos qu'ils font aujourd'hui.

Donc pour être clair, tu ne sais pas de quoi tu parles et tu viens m'agresser comme un abruti qui aurait trop forcé sur la bibine et qui n'aurait pas compris la moitié des échanges , et quand je dis la moitié je suis gentil.

Alors, reviens, quand tu auras dessoulé et qu'on pourra échanger calmement.

Sinon, on peut les voir où tes belles photo en animalier, le rigolo de service ?

Votre agressivité n'a d'égale que votre incompétence.

Que ce soit à mon égard ou à celui de Castnea. 

Alors pour votre enrichissement personnel, je vous mets cette vidéo trouvée hier par hasard.

A tale of 2 meters

Car, comme vous l'ont si justement précisé, entre autres, Verso et, plusieurs fois, Laure Ahn : on ne peut envisager une mesure spot comme un mode d'exposition.

Et, ce que je vous explique depuis le début, vous confondez mesurer & exposer.

Pas de votre faute. Les fabricants d'appareils photo font tout pour vous embrouiller. À moins qu'ils ne considèrent qu'un mes capable d'acheter pour plusieurs centaines d'euros un apn sache aussi lire un mode d'emploi.

Vous avez grosso-modo 3 modes de mesure-exposition sur votre apn.

Matriciel - Central pondéré - Spot.

Ça va ? Jusque là vous suivez ?

Passons les en revue.

Le plus ancien, commun et primitif : central pondéré utilisable de façon automatique et corrigeable.

Sur environ 30% de l'image une mesure est faite. L'appareil, en dehors de toute correction volontaire, considère que la quantité de lumière enregistrée doit correspondre à ce fameux gris 18%

Il expose (en agissant sur le diaphragme ou le temps de pose) pour ne laisser entrer que la quantité idoine de lumière. Celle qui correspond à ce gris de 18 recherchée.

Ce mode est primitif mais fonctionne remarquablement bien quand on a le soleil dans le dos.

Ses limites évidentes (enfin... pour tous les autres que vous) sont les contres-jour où quand l'appareil n'est plus parfaitement perpendiculaire à l'horizon : si vous incorporez plus de ciel ou plus de sol vous rompez l'équilibre. Ce qui est logique. Plus de ciel : l'appareil comprend qu'il y a beaucoup de lumière et pour la ramener au gris de 18 sous-expose. Résultat : une image plus sombre qu'elle ne l'aurait du être.

Le cas flagrant est votre fiancé avec le coucher du soleil dans le fond. Le soleil est bien exposé et votre fiancé en ombre chinoise.

Le mode d'exposition le plus récent et moderne : matriciel. Automatique et ne doit normalement pas être corrigé.

Attention ça se complique !

Ici il s'agit de comparer. L'appareil "compare" Les tâches de lumière sur le miroir de la scène photographiée à une bibliothèque incorporée dans sa mémoire. Il trouve un cas similaire et sait, pour ce cas quelle est la meilleure exposition. Les premiers étaient rudimentaires. Je me souviens d'une pub pour Nikon ventant le nombre de "scènes" en mémoire de l'appareil. Admetant de fait que ce mode était améliorable. Il agit en conséquence. Logiquement, comme on ne sait pas quelles sont les règles du jeu, toute correction qu'on apporte tient plus du bricolage que de la précision.

Ce mode, aujourd'hui, fonctionne remarquablement bien dans la plupart des cas. Mais, et là pour un court instant, je vous rejoins : ce mode ne peut comprendre que le sujet est votre aigrette trop petite dans la photo pour que son poitrail blanc soit considéré. La différence entre nous deux est que je sais expliquer pourquoi !

Reste la mesure spot. Et là on ne parle plus de mode d'exposition mais de "mesure". Ici c'est obligatoirement un mode d'exposition manuel ou, ce qui revient au même, automatique avec une correction prédéterminée.

La compensation dont parle Laure Ahn. Comment fonctionne une mesure spot ?

Pour tout vous dire, j'ai peur ici d'aborder des concepts qui dépassent votre intellect limité, mais je me dis que d'autres liront et comprendront alors que vos assertions sont idiotes et, par voie de conséquence amélioreront leur photographie là où vous continuerez à faire des rafales avec le maigre espoir d'en sortir une regardable à défaut d'être bonne.

Le mesur spot se comporte exactement comme une centrale pondérée.  Elle informe l'appareil, sur la surface considérée, de la quantité de lumière nécessaire à obtenir ce fameux gris de 18.

Là où elle se différencie, c'est elle le fait de façon ponctuelle. Autrement dit, si la surface est lumineuse, elle limitera la quantité de lumière à rentrer ou inversement si elle est sombre ; elle l'augmentera. Le truc, c'est qu'elle ne sait pas que c'est une ombre ou une haute lumière*. Résultat elle fait du gris.

D'où la nécessité de corriger. Ouvrir pour le poitrail blanc ou fermer pour le plumage noir afinin qu'ils soient noir, ou blanc.

Je peux alors mesurer l'élément le plus lumineux de ma scène, repérer qu'elle est l'exposition optimale (pour l'appareil) proposée et augmenter de deux crans (par le diaphragme ou en quadruplant le temps de pose) et ainsi positionner correctement cette haute lumière dans mon exposition. La dynamique de mon capteur positionnant le reste.

Comme le fait d'effectuer ces manœuvres est long ; la solution évidente est d'utiliser le correcteur d'exposition et, en mode semi automatique (je verrouille le diaphragme l'appareil décidé du temps de pose) lui indiquer d'apporter une correction de deux IL suplémentaires. Il passe par exemple de façon déterminée d'un temps de pose de 1/500ème à 1/125ème sans même que je m'en préoccupe.

Résultat, Les blancs sont correctement exposés.

Pour votre information, Les utilisateurs consciencieux de diapositives qui ne veulent pas gâcher de film procèdent exactement de cette façon. Ceux qui utilisent le négatif N&B vont eux choisir les ombres où ils veulent du détail et...

Je vous aide... fermer de deux crans.

Vous noterez que ce mode de mesure est facile d'emploi : une mesure et boom !

On en déduit alors facilement que cette mesure n'est pas faite pour vous et vos limites.

* Sauf pour les heureux détenteurs du Minolta de Verso qui possède un bouton permettant de dire à l'appareil que ce qui est mesuré c'est une ombre ou une haute lumière et le faire agir en conséquence.

Laure-Anh

Bonjour Castanea,

Je profite de ta cigogne pour défendre l'intérêt de s'intéresser en priorité à la lumière ambiante existante afin de définir la lumière (nous) qui sert à photographier.[/b]

A vue de nez, je raisonne comme ceci sans sortir mon boîtier :
nature découverte par beau temps ensoleillé sans nuages/neige/sable clair, le sujet est en hauteur et à franc contre-jour :
dans cette situation de lumière naturelle, l'ombre portée bien découpée et dense présente environ une différence de -3IL avec la partie ensoleillée
aussi un indice de lumination 12 pour 100 ISO est hautement probable pour le sujet à franc contre-jour.
Dans ces conditions, quel que soit l'arrière-plan et quelle que soit la réflectance du sujet, l'expo correcte correspond à un triplet équivalent à f5,6 & 1/125è s pour 100 ISO.
Le capteur saturant à environ +1IL1/3 au delà de cette exposition correcte du fait que mon boîtier expose pile poil (il ne sur-expose pas ni ne sous-expose),
je peux pousser jusqu'à f5,6 & 1/125è s et 250 ISO sans cramer les HL utiles au niveau du sujet à contre-jour franc (quel qu'il soit) en mode RAW.

Partant de là seulement, je sors mon boîtier, je le mets en marche.
Je programme en pratique f5,6 f5,6 & 1/2000è s et 1600 ISO dans le cas où je décide de figer l'ensemble de la cigogne noire en vol pour l'expo correcte,
ou bien f5,6 f5,6 & 1/2000è s et 4000 ISO pour optimisation de l'acquisition du fichier numérique  par ajout de +1IL1/3 à la prise de vues
(si ça crame avec optimisation, c'est que j'ai mal estimé mon exposition correcte ; si ça ne crame pas, cela confirme la justesse de mon estimation de l'exposition correcte)
- en mode M et ISO constant. Peu importe le mode de mesure.
(Le mode spot me sert pour vérifier que l'indice de lumination sous le soleil existant est bien 15 pour 100 ISO conformément à la règle des f16. Rien de plus.)

Avec le 7D Mark II que j'ai eu entre les mains, voici comment je procédais dès que j'ai mis le pied dehors :
l'affichage du triplet f5,6 & 1/2000è s et 200 ISO est dévolu à la touche M (pour être prête à shooter à tout moment sous le soleil hors cas de contre-jour franc sans optimisation),
l'affichage du triplet f5,6 & 1/2000è s et 500 ISO est dévolu à la touche C1 (pour être prête à shooter à tout moment sous le soleil hors cas de contre-jour franc avec optimisation),
tandis que l'affichage du triplet  f5,6 f5,6 & 1/2000è s et 1600 ISO est dévolu à la touche C2, (pour shooter à l'ombre portée dense en cas de franc contre-jour sans optimisation)
et pour finir l'affichage du triplet  f5,6 f5,6 & 1/2000è s et 4000 ISO est dévolu à la touche C3, (pour shooter à l'ombre portée dense en cas de franc contre-jour avec optimisation)

Laure-Anh

Citation de: seba le Mars 01, 2019, 23:34:55
Le dôme rétracté ou le diffuseur plat (c'est la même chose) sert à mesurer un éclairement, ou des ratios d'éclairement, ou à déterminer l'exposition pour des documents plats.
Le dôme sorti ne sert pas à mesurer un éclairement mais simplement à déterminer une exposition bien équilibrée d'un sujet 3D pour des configurations variées d'éclairage, que ce soit en studio ou en extérieur. Et pour ceci il est prévu de l'utiliser dirigé vers l'appareil photo.
Don Norwood (l'inventeur du dôme) a détaillé l'approche, purement empirique, qui a mené à son invention.

Le dôme sorti, c'est pour mesurer la lumière sur 180°.
Le dôme rentré, c'est pour mesurer la source principale en excluant les réflexions parasites et/ou l'influence des sources secondaires au cas où elles seraient allumées.
Le dôme sorti en extérieur en présence de lumière naturelle, c'est parce que cette lumière est partout.
Le flashmètre/posemètre dirigé vers l'appareil-photo, c'est pour un éclairement donné avec un écart de contraste donné.
Quand on sait que le ratio d'éclairage entre ombre et lumière est un ratio constant d'environ 8:1, à quoi bon diriger cet outil vers l'appareil-photo ?

A propos, tu ne m'as pas dit ce qui justifie que Kodak préconise un ajout de +1/2IL à la mesure effectuée à angle droit de sa charte 18%.

Tonton-Bruno

Citation de: VentdeSable le Mars 02, 2019, 11:17:09
Votre agressivité n'a d'égale que votre incompétence.

Que ce soit à mon égard ou à celui de Castnea. 

Alors pour votre enrichissement personnel, je vous mets cette vidéo trouvée hier par hasard.

A tale of 2 meters

Car, comme vous l'ont si justement précisé, entre autres, Verso et, plusieurs fois, Laure Ahn : on ne peut envisager une mesure spot comme un mode d'exposition.

Et, ce que je vous explique depuis le début, vous confondez mesurer & exposer.

Pas de votre faute. Les fabricants d'appareils photo font tout pour vous embrouiller. À moins qu'ils ne considèrent qu'un mes capable d'acheter pour plusieurs centaines d'euros un apn sache aussi lire un mode d'emploi.

Vous avez grosso-modo 3 modes de mesure-exposition sur votre apn.

Matriciel - Central pondéré - Spot.

Ça va ? Jusque là vous suivez ?

Passons les en revue.

Le plus ancien, commun et primitif : central pondéré utilisable de façon automatique et corrigeable.

Sur environ 30% de l'image une mesure est faite. L'appareil, en dehors de toute correction volontaire, considère que la quantité de lumière enregistrée doit correspondre à ce fameux gris 18%

Il expose (en agissant sur le diaphragme ou le temps de pose) pour ne laisser entrer que la quantité idoine de lumière. Celle qui correspond à ce gris de 18 recherchée.

Ce mode est primitif mais fonctionne remarquablement bien quand on a le soleil dans le dos.

Ses limites évidentes (enfin... pour tous les autres que vous) sont les contres-jour où quand l'appareil n'est plus parfaitement perpendiculaire à l'horizon : si vous incorporez plus de ciel ou plus de sol vous rompez l'équilibre. Ce qui est logique. Plus de ciel : l'appareil comprend qu'il y a beaucoup de lumière et pour la ramener au gris de 18 sous-expose. Résultat : une image plus sombre qu'elle ne l'aurait du être.

Le cas flagrant est votre fiancé avec le coucher du soleil dans le fond. Le soleil est bien exposé et votre fiancé en ombre chinoise.

Le mode d'exposition le plus récent et moderne : matriciel. Automatique et ne doit normalement pas être corrigé.

Attention ça se complique !

Ici il s'agit de comparer. L'appareil "compare" Les tâches de lumière sur le miroir de la scène photographiée à une bibliothèque incorporée dans sa mémoire. Il trouve un cas similaire et sait, pour ce cas quelle est la meilleure exposition. Les premiers étaient rudimentaires. Je me souviens d'une pub pour Nikon ventant le nombre de "scènes" en mémoire de l'appareil. Admetant de fait que ce mode était améliorable. Il agit en conséquence. Logiquement, comme on ne sait pas quelles sont les règles du jeu, toute correction qu'on apporte tient plus du bricolage que de la précision.

Ce mode, aujourd'hui, fonctionne remarquablement bien dans la plupart des cas. Mais, et là pour un court instant, je vous rejoins : ce mode ne peut comprendre que le sujet est votre aigrette trop petite dans la photo pour que son poitrail blanc soit considéré. La différence entre nous deux est que je sais expliquer pourquoi !

Reste la mesure spot. Et là on ne parle plus de mode d'exposition mais de "mesure". Ici c'est obligatoirement un mode d'exposition manuel ou, ce qui revient au même, automatique avec une correction prédéterminée.

La compensation dont parle Laure Ahn. Comment fonctionne une mesure spot ?

Pour tout vous dire, j'ai peur ici d'aborder des concepts qui dépassent votre intellect limité, mais je me dis que d'autres liront et comprendront alors que vos assertions sont idiotes et, par voie de conséquence amélioreront leur photographie là où vous continuerez à faire des rafales avec le maigre espoir d'en sortir une regardable à défaut d'être bonne.

Le mesur spot se comporte exactement comme une centrale pondérée.  Elle informe l'appareil, sur la surface considérée, de la quantité de lumière nécessaire à obtenir ce fameux gris de 18.

Là où elle se différencie, c'est elle le fait de façon ponctuelle. Autrement dit, si la surface est lumineuse, elle limitera la quantité de lumière à rentrer ou inversement si elle est sombre ; elle l'augmentera. Le truc, c'est qu'elle ne sait pas que c'est une ombre ou une haute lumière*. Résultat elle fait du gris.

D'où la nécessité de corriger. Ouvrir pour le poitrail blanc ou fermer pour le plumage noir afinin qu'ils soient noir, ou blanc.

Je peux alors mesurer l'élément le plus lumineux de ma scène, repérer qu'elle est l'exposition optimale (pour l'appareil) proposée et augmenter de deux crans (par le diaphragme ou en quadruplant le temps de pose) et ainsi positionner correctement cette haute lumière dans mon exposition. La dynamique de mon capteur positionnant le reste.

Comme le fait d'effectuer ces manœuvres est long ; la solution évidente est d'utiliser le correcteur d'exposition et, en mode semi automatique (je verrouille le diaphragme l'appareil décidé du temps de pose) lui indiquer d'apporter une correction de deux IL suplémentaires. Il passe par exemple de façon déterminée d'un temps de pose de 1/500ème à 1/125ème sans même que je m'en préoccupe.

Résultat, Les blancs sont correctement exposés.

Pour votre information, Les utilisateurs consciencieux de diapositives qui ne veulent pas gâcher de film procèdent exactement de cette façon. Ceux qui utilisent le négatif N&B vont eux choisir les ombres où ils veulent du détail et...

Je vous aide... fermer de deux crans.

Vous noterez que ce mode de mesure est facile d'emploi : une mesure et boom !
Très bon résumé.
Tout est dit, bien clairement.

Verso92

Citation de: VentdeSable le Mars 02, 2019, 11:17:09
* Sauf pour les heureux détenteurs du Minolta de Verso qui possède un bouton permettant de dire à l'appareil que ce qui est mesuré c'est une ombre ou une haute lumière et le faire agir en conséquence.

Olympus, VdS... fonctionnalité "copiée" sur les flashmètres... Minolta !

;-)


Photo d'illustration tirée du site de Sylvain.

Laure-Anh


seba

Citation de: Laure-Anh le Mars 02, 2019, 11:57:40
Le dôme sorti, c'est pour mesurer la lumière sur 180°.
Le dôme rentré, c'est pour mesurer la source principale en excluant les réflexions parasites et/ou l'influence des sources secondaires au cas où elles seraient allumées.
Le dôme sorti en extérieur en présence de lumière naturelle, c'est parce que cette lumière est partout.
Le flashmètre/posemètre dirigé vers l'appareil-photo, c'est pour un éclairement donné avec un écart de contraste donné.
Quand on sait que le ratio d'éclairage entre ombre et lumière est un ratio constant d'environ 8:1, à quoi bon diriger cet outil vers l'appareil-photo ?

A propos, tu ne m'as pas dit ce qui justifie que Kodak préconise un ajout de +1/2IL à la mesure effectuée à angle droit de sa charte 18%.

Ce qui a présidé à la conception du dôme, ce sont les prises de vues en studio (la validation du concept a été faite exclusivement sur des portraits en studio). Par la suite, on a constaté qu'il convenait à tout type de sujet 3D et également en éclairage du jour. La spécificité du dôme, c'est qu'il intègre toutes les sources lumineuses qui éclairent un sujet 3D avec une pondération qui dépend de l'angle de l'éclairage (réponse en cardioïde).
Le dôme rentré doit simuler un récepteur plat (réponse est en cosinus). Il permet de mesurer un éclairement.
A quoi bon diriger le dôme vers l'appareil photo ? C'est son mode d'emploi et ça sert à déterminer par une seule mesure l'exposition optimale, car en intégrant toutes les sources de lumière il leur appliquera (à chacune en fonction de l'angle d'éclairage) sa pondération.

Pour la charte Kodak (plate), elle peut servir à mesurer un éclairement ou déterminer l'exposition pour un sujet plan, pour un sujet 3D c'est un peu plus compliqué . L'histoire du 1/2 IL je pense que c'est dû à la réflectivité de la charte (il existe des chartes à 18% et d'autres à 12,5%).

VentdeSable

Citation de: Verso92 le Mars 02, 2019, 12:17:12
Olympus, VdS... fonctionnalité "copiée" sur les flashmètres... Minolta !

;-)
Photo d'illustration tirée du site de Sylvain.

Arghh ! Encore râté. Caramba !

Mea maxima culpa. Pourvu que je mémorise et n'aille pas à la suite de la locution ;-)

seba

J'ajouterais qu'il suffit de lire l'article de Norwood (l'inventeur) qu'il a présenté à la SMPTE pour comprendre le pourquoi et le comment de ce dôme.
Le mode d'emploi du posemètre Norwood Director est instructif également.
Et une analyse très poussée de Doug Kerr est dispo sur internet.

Verso92

Citation de: Stepbystep le Mars 02, 2019, 13:37:21
Rappel très important : on oublie toute utilisation d'un posemètre manuel pour la photographie animalière, ce n'est tout simplement pas utilisable.  ;D ;D ;D

Sinon, il y a aussi les retours de 4mpx, dans la section Nikon, qui n'est pas avar de conseils et de partage...