N&B 800 isos.

Démarré par waverider34, Décembre 03, 2012, 21:06:59

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Verso92

#75
Citation de: pigui171 le Décembre 09, 2012, 12:44:23
OUi bon 2s le temps que je me relise et me corrige ma connerie tu m'as déjà repris.

Je trainais sur le fil et j'ai donc réagi instantanément... désolé !

;-)
Citation de: pigui171 le Décembre 09, 2012, 12:44:23
Tu exposes pour les ombres et tu sous exposes!!!

En fait, pas d'accord là non plus (ne crois pas que je cherche la contradiction systématique, hein...  ;-) : exposer pour les ombres et sous-exposer de 2,7 IL, exposer pour les lumières moyennes ou exposer pour les HL et surexposer de 2 IL, cela revient exactement au même. C'est la démarche à suivre en diapo, par exemple, car on va chercher à obtenir les bonnes tonalités sur le film.
Exposer pour les ombres, c'est du moins ce que ça signifie dans mon esprit, consiste à faire la mesure pour les ombres mais sans rien changer à l'exposition derrière. En effet, l'enjeu est d'enregistrer de la matière sur le film (éviter à tout prix les zones quasi-transparente sur celui-ci) : toute zone transparente sur le négatif se traduira sur le tirage par un aplat noir sans détails ni matière (à l'exception du grain)...

Bien sûr, il faudra veiller à ne pas cramer les HL si la dynamique de la scène est importante. Il convient donc de ne pas faire la mesure dans les ombres extrêmes (quand même...). Suivant les cas, on pourra effectivement compenser en sous-exposition pour justement préserver les HL, mais pas dans les proportions que tu cites (le négatif possède une latitude d'exposition plus élevée en surexposition qu'en sous-exposition)...

pigui171

Et bien je ne suis pas d'accord avec ça. Du moins ce n'est pas l'interprétation que je me fais d'une scene comme nous l'a montré l'auteur du fil. Exposé les ombres comme l'indique le cellule va les traduites par un gris 18%, c'est trop pour mon interprétation. Deux Diaphs au dessus du gris kodak nous donne des ombres encore détaillé et c'est donc la que je place mes ombres. Les hautes lumières ont s'en occupe au développement après avoir mesuré le contraste de la scène.

Verso92

Citation de: pigui171 le Décembre 09, 2012, 14:17:49
Et bien je ne suis pas d'accord avec ça. Du moins ce n'est pas l'interprétation que je me fais d'une scene comme nous l'a montré l'auteur du fil. Exposé les ombres comme l'indique le cellule va les traduites par un gris 18%, c'est trop pour mon interprétation. Deux Diaphs au dessus du gris kodak nous donne des ombres encore détaillé et c'est donc la que je place mes ombres. Les hautes lumières ont s'en occupe au développement après avoir mesuré le contraste de la scène.

Disons que dans ce cas, tu exposes en N&B comme tu le ferais en diapo, à savoir placer le bon "gris" au bon endroit...
Cela ne me semble pas optimal, même si je suis d'accord avec une sous-exposition par rapport à le mesure dans les ombres (mais deux à trois stops me semblent exagéré, AMHA...).

pigui171

Je lui conseil entre 1 à 3 stop du fait qu'il a l'air de commencer en noir et blanc et au drveloppement de ses films. Pour ma part mon process est calibré film (trix 320 qui chez moi est plutôt proche de 125iso) expo, scan et tirage. Sans protocole bien précis les resultats ne seront pas reproductibles.

Verso92

Citation de: pigui171 le Décembre 09, 2012, 14:40:35
Sans protocole bien précis les resultats ne seront pas reproductibles.

Là, je suis 100% d'accord avec toi.

waverider34

Reprenons l'exemple précédent. Temps de pose: 1/350 (f8.100 isos).

La zone sombre est artificielle amplifiée à la prise de vue. Je veux dire par là que le contraste est visible mais l'image finale ne rend pas exactement l'impression visuelle du moment. Dès lors, comment me caler sur une zone limite lisible, ayant juste assez de détails pour appliquer une correction négative. Cette zone n'existe pas encore, elle est latente.

Par contre lorsque je photographie sur pied, mes sujets plongés dans l'obscurité, offrent ces zones bouchées. Là effectivement, il me semble pertinent de viser une tonalité sombre et d'y appliquer une correction.

B&W2. 1/30 (f8.100 isos).


Verso92

Citation de: waverider34 le Décembre 09, 2012, 19:37:22
Par contre lorsque je photographie sur pied, mes sujets plongés dans l'obscurité, offrent ces zones bouchées. Là effectivement, il me semble pertinent de viser une tonalité sombre et d'y appliquer une correction.

Ne pas perdre de vue que la sensibilité de la cellule a ses limites.
Les boitiers modernes l'indiquent clairement (affichage de "Lo" dans le viseur), pas le F3, de mémoire...


psbez

Oh les amis, cela fait un bon moment que je « suis » vos discussions et vous me faites bien rire... Que l'on soit en diapo, en négatif couleur ou en N et B on est toujours gagnant à exposer correctement son film, c'est à dire rendre les noirs, noirs et les blancs, blancs.. Ensuite on peut faire ce que l'on veut au tirage mais c'est un autre problème et il ne faut pas mélanger, au départ, exposition du film et exposition du papier...
Verso, avec la charte de gris, a donné la solution : la meilleure des cellules, orientée vers les ombres, va surexposer de 2 diaphs ! C'est inévitable car elle va « juger » qu'il n'y a pas assez de lumière puisqu'elle « pense » que cette lumière vient du gris 18%. Il faut donc compenser en sousexposant les ombres, eh oui ! C'est l'inverse avec les hautes lumières : il faut surexposer de 2 diaphs ! C'est la principale chose à connaître en photographie et une fois cela compris on réussit 95% des photos délicates au lieu d'en réussir seulement 5% ! D'ailleurs, Olympus, avec les OM3 et 4, en plaçant sur ces deux boîtiers, les deux commandes « highlight et shadow » avait résolu astucieusement la question...

pigui171

C'est bien ce que je dis! Mais il faut encore definir ce que l'on veut blanc et ce que l'on veut noir dans sa scène.

waverider34

Citation de: Verso92 le Décembre 09, 2012, 19:41:52
Ne pas perdre de vue que la sensibilité de la cellule a ses limites.
Les boitiers modernes l'indiquent clairement (affichage de "Lo" dans le viseur), pas le F3, de mémoire...

Sur pied, en environnement très sombre, le F3 a toujours accepté de déclencher en "auto". Signe que la cellule a effectué un calcul, non?

Une seule fois, la prise de vue s'est anormalement étendue. Si longuement que je me suis mis a douter du déclenchement initial. Finalement le boitier a redéclenché.. à temps. Quelques secondes supplémentaires et j'allais foirer l'exposition. Étonnamment le numérique avait calculé un temps plus raisonnable, 3 à 4 fois inférieur, malgré une sensibilité inférieure également de 4 valeurs.

Verso92

Citation de: waverider34 le Décembre 10, 2012, 18:38:59
Sur pied, en environnement très sombre, le F3 a toujours accepté de déclencher en "auto". Signe que la cellule a effectué un calcul, non?

Non (et puis, la cellule ne fait pas de calcul, juste une mesure).
Seba nous avait montré sur le forum une petite série, à l'époque : plusieurs photos réalisées en dépassement de sensibilité de la cellule (les boitiers modernes l'indiquent dans le viseur, affichage "Lo"). Au fur et à mesure que l'on s'éloignait de la limite de la cellule, l'exposition devenait de plus en plus fausse (images sombres). S'il repasse par là...

pigui171

Citation de: Verso92 le Décembre 10, 2012, 19:40:23
Non (et puis, la cellule ne fait pas de calcul, juste une mesure).
Seba nous avait montré sur le forum une petite série, à l'époque : plusieurs photos réalisées en dépassement de sensibilité de la cellule (les boitiers modernes l'indiquent dans le viseur, affichage "Lo"). Au fur et à mesure que l'on s'éloignait de la limite de la cellule, l'exposition devenait de plus en plus fausse (images sombres). S'il repasse par là...

C'est peut être du à l'entrée en scène de notre ami Schartwartzschild la Verso?

Verso92

Citation de: pigui171 le Décembre 10, 2012, 20:43:25
C'est peut être du à l'entrée en scène de notre ami Schartwartzschild la Verso?

C'est amusant, mais je pensais justement à ce Monsieur (sceptique sur ton orthographe*, quand même !)...

*Schwartzschild ?

Etienne74

je confirme qu'en basses lumières une cellule à main , pour épauler le F3 n'est pas du luxe ^^

rien que de la lumière ;)

pigui171

Oui effectivement je ne sais jamais comment l'ecrire mais la j'ai fait un peu fort.

Verso92

Citation de: Etienne74 le Décembre 10, 2012, 20:50:38
je confirme qu'en basses lumières une cellule à main , pour épauler le F3 n'est pas du luxe ^^

Bien souvent, les cellules à main ne sont pas plus sensibles que celles incorporées dans nos appareils... les croyances ont la vie dure, hein, Etienne !

Etienne74

j'ai plus confiance dans ma Minolta IV que dans la cellule d'un boitier de 20 ans ^^
rien que de la lumière ;)

parkmar

Citation de: Etienne74 le Décembre 10, 2012, 21:40:25
j'ai plus confiance dans ma Minolta IV que dans la cellule d'un boitier de 20 ans ^^
Les cellules des F3 sont au silicium bleu; rien à craindre!
Cordialement.

Verso92

Citation de: Etienne74 le Décembre 10, 2012, 21:40:25
j'ai plus confiance dans ma Minolta IV que dans la cellule d'un boitier de 20 ans ^^

Et c'est un tort : regarde ses caractéristiques par rapport à un vulgaire Olympus OM-2 de 1975...  ;-)

waverider34

Citation de: Canito le Décembre 09, 2012, 06:55:46
Tout dépend comment on définit la photographie. Mais quoi qu'il en soit, le tirage, c'est le tirage : du laboratoire.

La gène apparait lorsqu'il s'agit de confier à autrui l'étrangère vibration, ressentie. La photographie est certes, essentiellement le lieu d'un regard. Mais pas uniquement d'un regard empirique sur le monde. Il en va aussi de l'intimité de l'être.
Toute monographie aussi détaillée et précise n'égale en rien la parole du photographe, c'est-à-dire son langage photographique, énigmatique. Toute interprétation, discours, du critique ou encore du tireur, n'a de légitimité que par rapport à lui.

L'instant décisif, ce kairos fragile et concentré, brûle le regard. Le photographe qui confie cette pulsation affaiblit sa vision. Il panique et s'inquiète de cet aveuglement temporaire. Or l'intimité à l'être ne peut-être que biaisée, oblique. Elle opère d'un décentrement et non d'une mise à distance exprimée dans l'acte de l'abandon.

En ce sens la prise de vue demeure première.
Le regard féminin, un baume aux brûlures de l'être.  ;)


Verso92

Citation de: waverider34 le Décembre 12, 2012, 10:39:10

La gène apparait lorsqu'il s'agit de confier à autrui l'étrangère vibration, ressentie. La photographie est certes, essentiellement le lieu d'un regard. Mais pas uniquement d'un regard empirique sur le monde. Il en va aussi de l'intimité de l'être.
Toute monographie aussi détaillée et précise n'égale en rien la parole du photographe, c'est-à-dire son langage photographique, énigmatique. Toute interprétation, discours, du critique ou encore du tireur, n'a de légitimité que par rapport à lui.

L'instant décisif, ce kairos fragile et concentré, brûle le regard. Le photographe qui confie cette pulsation affaiblit sa vision. Il panique et s'inquiète de cet aveuglement temporaire. Or l'intimité à l'être ne peut-être que biaisée, oblique. Elle opère d'un décentrement et non d'une mise à distance exprimée dans l'acte de l'abandon.

En ce sens la prise de vue demeure première.
Le regard féminin, un baume aux brûlures de l'être.  ;)

Heu... et Dieu dans tout ça ?

waverider34

Citation de: Etienne74 le Décembre 10, 2012, 20:50:38
je confirme qu'en basses lumières une cellule à main , pour épauler le F3 n'est pas du luxe ^^

Salut l'homme à tête de chien  ;)

Je me suis également questionné sur la mesure incidente et l'usage d'un posemètre indépendant. Le problème vient alors de ma lumière qui n'est pas égale: il y a de fortes zones d'ombres et de hautes lumières dans mes compositions.
[clin d'œil à G.]

waverider34


Etienne74

Citation de: waverider34 le Décembre 12, 2012, 10:39:10

La gène apparait lorsqu'il s'agit de confier à autrui l'étrangère vibration, ressentie. La photographie est certes, essentiellement le lieu d'un regard. Mais pas uniquement d'un regard empirique sur le monde. Il en va aussi de l'intimité de l'être.
Toute monographie aussi détaillée et précise n'égale en rien la parole du photographe, c'est-à-dire son langage photographique, énigmatique. Toute interprétation, discours, du critique ou encore du tireur, n'a de légitimité que par rapport à lui.

L'instant décisif, ce kairos fragile et concentré, brûle le regard. Le photographe qui confie cette pulsation affaiblit sa vision. Il panique et s'inquiète de cet aveuglement temporaire. Or l'intimité à l'être ne peut-être que biaisée, oblique. Elle opère d'un décentrement et non d'une mise à distance exprimée dans l'acte de l'abandon.

En ce sens la prise de vue demeure première.
Le regard féminin, un baume aux brûlures de l'être.  ;)

abandonne la pratique photo  pour l'écriture sur la photographie :)
une voie royale s'offre à toi ......

rien que de la lumière ;)