Charte 18%

Démarré par Dormeur74, Mars 18, 2019, 21:29:56

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Laure-Anh

#375
Citation de: castanea le Avril 07, 2019, 11:46:36
Ce que je comprends de l'approche Laure-anh c'est qu'un fichier brut optimisé ouvre toutes les portes d'un post-traitement bien maîtrisé.
C'est vraiment sur le plan humain que je voudrais intervenir.
...

Merci Castanea d'intervenir sur le plan humain,  ;)

En fait, peu m'importe que l'on optimise ou non à la prise de vue l'acquisition un fichier RAW.
C'est un processus exigeant, chronophage et rebutant.

Si l'on veut enregistrer des prises de vues en toute décontraction, il suffit en mode d'enregistrement RAW de s'assurer d'être de façon sûre et certaine en sous-ex massive puis de compenser en post-prod.
Tonton Bruno l'a illustré avec brio : il est dorénavant possible de rattraper jusqu'à 4 IL et plus.

Les photographes animaliers et de nature que nous sommes, toi et moi, affichons f5,6 & 1/2000è s et 200 ISO : moyennant quoi, nous pouvons opérer en toutes conditions du matin jusqu'au coucher du soleil ;
cette seule et unique expo couvre la lumière par beau temps ensoleillé sans nuage d'indice 15 pour 100 ISO jusqu' à la lumière d'indice 11 pour 100 ISO (= lumière naturelle dispo au soleil couchant).
La lumière naturelle dispo après que le soleil vient de disparaître à l'horizon est une lumière d'indice 10 pour 100 ISO : si tu baisses le temps de pose à 1/1000è s au lieu de 1/2000è s, cela reste jouable.
Bref, il n'y a aucune raison de se prendre la tête.

Ceci étant dit, il est question dans ce fil de charte 18% et de flashmètre.

Dans le cadre de ce fil, ma question basique est la suivante : s'agissant de la scène suivante en éclairage monosource sans réflexions parasites en provenance des parois environnantes, comment fait-on?
J'évoque ce scénario parce que cela est la simulation exacte et précise d'un soleil direct éclairant un couple de cygnes blancs positionnés dans la forte pénombre de l'orée d'un sous-bois dense.
Avec une charte et le posemètre d'un boîtier, on atteint une précision de 1/3IL. Avec un flashmètre, on a accès à une précision de 1/10 IL.
J'ai pensé que tu serais curieux et intéressé de savoir comment les uns et les autres exposent correctement les prises de vues 1 & 2 que tu es amené à réaliser dans la nature en pratique quotidienne.
Avec flashmètre tout d'abord puis avec charte et posemètre du boîtier.
Amicalement,

Laure-Anh

Personne pour conseiller Castanea ?
Personne ne sait comment faire ?
On m'a dit et répété que la bonne façon de faire pour mesurer une (mono)source en lumière incidente, c'était de pointer le flashmètre dôme sorti en direction du boîtier !
On m'aurait menti ?...

seba

Les indications des fabricants.

dioptre

Mesures de la lumière réfléchie (1)
Pousser la calotte diffusante (9) à fond vers la gauche ou vers la droite. Diriger le LUNASIX 3 sur l'objet photographié (comme la flèche sur la figure).

Mesure en lumière incidente (2)
Placer la calotte diffusante blanche (9) au centre. Dès qu'elle est verrouillée, le LUNASIX 3 est prêt à effectuer la mesure. A partir du sujet photographié, diriger le LUNASIX 3 vers l'appareil photographique (comme l'indique la flèche dans la figure).

Tonton-Bruno

Seba et Dioptre vous oubliez à mon avis l'élément principal: comment étalonnez-vous votre posemètre-flashmètre par rapport au boîtier ?

Si je veux que mon gris moyen soit à 18% sous Photoshop, il faut que je cale mon posemètre Gossen à -0,3 IL, sinon il me donne des indications fausses.

Si je veux que ma photo soit exposée selon la méthode d'optimisation du remplissage préconisée par Ilia Borg (le créateur de RAwDigger et de FastRawViewer) et Mike Reichman (qui a été le premier à théoriser le ETTR, car contrairement à ce que déclare Laure-Anh, c'est bien de cette méthode dont il s'agit), il faut que je cale mon posemètre à + 0,7 IL.

En fait c'est parce que 100 ISO d'un posemètre-flashmètre correspondent à 125 ou 160 ISO d'un boîtier Nikon ou Canon que l'on a cette mésentente sur l'utilisation du flashmètre.

En dirigeant le dôme vers la source lumineuse principale qui forme généralement un angle de 30 ou 40° par rapport à l'appareil, on intègre sans le savoir la correction d'étalonnage nécessaire, et c'est pour ça qu'on constate que ce mode de mesure fonctionne correctement sur les 3/4 des vidéos qu'on peut voir sur Internet.

J'en donne une en lien au hasard, et on en trouve des centaines.

https://youtu.be/xO-J42VM448

Et une autre d'un gars que j'aime bien, qui est un excellent pédagogue et un excellent photographe, mais pas un très grand théoricien.

https://youtu.be/zQsRF48k3qk

Cette autre vidéo pour vous convaincre qu'il sait très bien tirer partie de n'importe quel équipement de flash qu'on lui confie.

https://youtu.be/ncJXd4Fx7D8

seba

Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:26:52
Seba et Dioptre vous oubliez à mon avis l'élément principal: comment étalonnez-vous votre posemètre-flashmètre par rapport au boîtier ?

Si je veux que mon gris moyen soit à 18% sous Photoshop, il faut que je cale mon posemètre Gossen à -0,3 IL, sinon il me donne des indications fausses.

Si je veux que ma photo soit exposée selon la méthode d'optimisation du remplissage préconisée par Ilia Borg (le créateur de RAwDigger et de FastRawViewer) et Mike Reichman (qui a été le premier à théoriser le ETTR, car contrairement à ce que déclare Laure-Anh, c'est bien de cette méthode dont il s'agit), il faut que je cale mon posemètre à + 0,7 IL.

En fait c'est parce que 100 ISO d'un posemètre-flashmètre correspondent à 125 ou 160 ISO d'un boîtier Nikon ou Canon que l'on a cette mésentente sur l'utilisation du flashmètre.

En dirigeant le dôme vers la source lumineuse principale qui forme généralement un angle de 30 ou 40° par rapport à l'appareil, on intègre sans le savoir la correction d'étalonnage nécessaire, et c'est pour ça qu'on constate que ce mode de mesure fonctionne correctement sur les 3/4 des vidéos qu'on peut voir sur Internet.

Avec le dôme dirigé vers l'appareil photo, il n'y a pas d'idée d'optimisation du type optimisation du remplissage ou autre, c'est purement empirique. Au départ on a comparé des séries d'images avec différentes expositions, on choisit l'image la plus plaisante et on constate que l'exposition avec le dôme dirigé vers l'appareil photo colle avec ces choix.
Pour ce qui est de l'étalonnage, par exemple Gossen (pour la Lunasix) conseille simplement de regarder le résultat et d'étalonner en + ou en - si on trouve les images trop sombres ou trop claires.
Evidemment, tout ça, ça date de l'argentique où on n'avait que faire de l'exposition à droite ou du remontage des ombres. Tout PT était exclu de la procédure.
Néanmoins les modes d'emploi des posemètres n'ont pas changé d'un iota.

Tonton-Bruno

Citation de: seba le Avril 14, 2019, 08:44:07
Evidemment, tout ça, ça date de l'argentique où on n'avait que faire de l'exposition à droite ou du remontage des ombres. Tout PT était exclu de la procédure.
M'enfin ?
On pouvait choisir son révélateur et procéder à un développement normal ou poussé.

C'était vrai même pour les diapositives, dans tous les bons labos professionnels ouverts aux amateurs.

Je me souviens que pour les diapos N&B Fuji j'amenais au labo parisien dont j'ai oublié le nom une pellicule d'essai, j'y retournais le surlendemain et après analyse au compte-fil on décidait avec le laborantin quel développement appliquer.

Citation de: seba le Avril 14, 2019, 08:44:07
Néanmoins les modes d'emploi des posemètres n'ont pas changé d'un iota.
S'il te plaît, prends la peine de regarder les vidéos que j'ai mises en lien.

Il faut se demander pourquoi même de très bons bons photographes aujourd'hui pointent le dôme vers la source de lumière principale et pas vers l'appareil.

Ils sont bien meilleurs photographes de studio que toi et moi, mais de toute évidence moins bons théoriciens, quoique pour ma part je ne prétends pas du tout être un théoricien. Mes connaissance théoriques sont beaucoup trop minimales pour cela.

Si les meilleurs photographes appliquent avec succès une méthode a priori entachée d'erreur pour utiliser leur posemètre-flashmètre, c'est à mon avis parce qu'une erreur est compensée par l'autre.

Le résultat est une mesure un peu approximative, mais en numérique, quoi qu'on en dise, une erreur de mesure de quelques dixième de IL est absolument sans conséquence.

seba

Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:56:28
M'enfin ?
On pouvait choisir son révélateur et procéder à un développement normal ou poussé.

C'était vrai même pour les diapositives, dans tous les bons labos professionnels ouverts aux amateurs.

Je me souviens que pour les diapos N&B Fuji j'amenais au labo parisien dont j'ai oublié le nom une pellicule d'essai, j'y retournais le surlendemain et après analyse au compte-fil on décidait avec le laborantin quel développement appliquer.

Sans doute mais dans la procédure de validation présentée par Norwood, le développement et le tirage étaient standardisés pour le NB, et le développement standardisé pour les diapos. Et pense au Kodachrome !

Tonton-Bruno

Citation de: seba le Avril 14, 2019, 09:07:07
Sans doute mais dans la procédure de validation présentée par Norwood, le développement et le tirage étaient standardisés pour le NB, et le développement standardisé pour les diapos. Et pense au Kodachrome !
C'était il y a 60 ou 80 ans.
Nous vivons en 2019.
Il me paraît plus intéressant de savoir quelles sont les meilleures pratiques aujourd'hui.

Aujourd'hui la plupart des photographes utilisant un posemètre-flashmètre l'utilisent d'une manière différente de celle préconisée dans le mode d'emploi.

L'explication est triviale: la valeur ISO des flashmètres ne correspond pas à la valeur ISO des boîtiers.

Les photographes qui ne sont pas des scientifiques ce sont aperçus que ça marchait mieux en dirigeant le dôme vers la Keylight (ça fait plus pro d'employer un jargon anglicisant) plutôt que vers le boîtier et ils conservent cette méthode, qui leur évite d'avoir à étalonner leur posemètre.

Ils ont l'impression de faire quelque chose d'ultra-précis en mesurant de la même manière les sources secondaires, alors que tout ce procédé est très empirique.

Néanmoins, dans les mains d'un photographe doué cela donne de très bons résultats et à mon avis c'est le principal.

Alors que la bonne méthode canonique, dans les mains d'un toquard comme moi, donne des résultats certes bien exposés mais d'une platitude désolante !   :) ;) :D ;D

seba

Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:56:28
S'il te plaît, prends la peine de regarder les vidéos que j'ai mises en lien.

Il faut se demander pourquoi même de très bons bons photographes aujourd'hui pointent le dôme vers la source de lumière principale et pas vers l'appareil.

Ils sont bien meilleurs photographes de studio que toi et moi, mais de toute évidence moins bons théoriciens, quoique pour ma part je ne prétends pas du tout être un théoricien. Mes connaissance théoriques sont beaucoup trop minimales pour cela.

Si les meilleurs photographes appliquent avec succès une méthode a priori entachée d'erreur pour utiliser leur posemètre-flashmètre, c'est à mon avis parce qu'une erreur est compensée par l'autre.

Le résultat est une mesure un peu approximative, mais en numérique, quoi qu'on en dise, une erreur de mesure de quelques dixième de IL est absolument sans conséquence.

Mais je sais bien qu'on peut utiliser d'autres procédures, basées sur tel ou tel critère ou sur des résultats empiriques.
Le dôme dirigé vers l'appareil photo en est une et elle est censée donner des résultats convenables, mais qui ne vont pas convenir à tous.
Les vidéos sont un peu longues, je les regarderai plus tard.
Mais à mon sens il y a un truc incontournable à faire dans un tuto sur les posemètres : montrer le mode d'emploi, expliquer d'où vient cette phrase (diriger le dôme vers l'appareil photo), expliquer comment fonctionne l'intégration du dôme, en faire éventuellement la critique et ensuite expliquer qu'il y a peut-être mieux à faire.
Car à mon avis 99,9% des utilisateurs même très bons pros ne savent pas pourquoi ce dôme a été conçu. Vu qu'aucune explication n'est donnée par les fabricants.

Tonton-Bruno

Citation de: seba le Avril 14, 2019, 09:22:54
Car à mon avis 99,9% des utilisateurs même très bons pros ne savent pas pourquoi ce dôme a été conçu. Vu qu'aucune explication n'est donnée par les fabricants.
Si ils le savent et dans les premières formations qu'ils ont reçues on leur a dit de pointer le dôme vers l'appareil.
Ils ont vite constaté qu'en numérique ça ne marchait pas et que ça marchait mieux quand ils pointaient le dôme vers la source de lumière principale.
Ils n'ont pas cherché plus loin car les meilleurs photographes sont souvent des gens très intuitifs et pas des universitaires.

Ceux qui organisent des stages (en général parce qu'ils ont du mal à vivre de leurs photos) ont très vite été confrontés à la question "pourquoi?" posée par les stagiaires.
Ils ont tenté de développer des théories plus ou moins fumeuses histoire d'affirmer que leur méthode était précise et rigoureuse.

C'est bien de rétablir la vérité, mais en même temps il faut reconnaître que la manière de faire peu orthodoxe de la plupart des photographes est plus pratique et très efficace.

Laure-Anh se fourvoie complètement et ça vient du fait que n'ayant pas elle-même de posemètre-flashmètre, et ayant décidé de surcroît de ne pas utiliser les courbes de développement standard des fabricants d'appareils photo et des éditeurs de logiciels, elle n'a aucun vécu de ce hiatus entre le calage des flashmètres et celui des boîtiers numériques.

Ceci explique le dialogue de sourds qui peut s'étaler sur des dizaines de pages.

stratojs

En résumé, un raccourci très raccourci, il y a deux sortes de photographes, ceux qui parlent, et ceux qui font !  :D  C'est de l'humour, et ne vise personne en particulier. ;)

seba

#387
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 09:35:40
Si ils le savent et dans les premières formations qu'ils ont reçues on leur a dit de pointer le dôme vers l'appareil.

Je n'en suis pas sûr. Si tu lis les tutos, la plupart du temps ça reste tout à fait mystérieux.

Col Hanzaplast

Citation de: stratojs le Avril 14, 2019, 09:59:55En résumé, il y a deux sortes de photographes, ceux qui parlent, et ceux qui font !

En effet le monde se divise en deux catégories... https://www.youtube.com/watch?v=2Kq7NBP59dM
"Le principal n'est pas que la machine fonctionne, c'est que le client croit qu'elle fonctionne."

Laure-Anh

Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 09:35:40
Si ils le savent et dans les premières formations qu'ils ont reçues on leur a dit de pointer le dôme vers l'appareil.
Ils ont vite constaté qu'en numérique ça ne marchait pas et que ça marchait mieux quand ils pointaient le dôme vers la source de lumière principale.

Ceux qui organisent des stages (en général parce qu'ils ont du mal à vivre de leurs photos) ont très vite été confrontés à la question "pourquoi?" posée par les stagiaires.
Ils ont tenté de développer des théories plus ou moins fumeuses histoire d'affirmer que leur méthode était précise et rigoureuse.
C'est bien de rétablir la vérité, mais en même temps il faut reconnaître que la manière de faire peu orthodoxe de la plupart des photographes est plus pratique et très efficace.

Laure-Anh se fourvoie complètement et ça vient du fait que n'ayant pas elle-même de posemètre-flashmètre,
et ayant décidé de surcroît de ne pas utiliser les courbes de développement standard des fabricants d'appareils photo et des éditeurs de logiciels,
elle n'a aucun vécu de ce hiatus entre le calage des flashmètres et celui des boîtiers numériques.


1 - Y sont pas butés, eux ! D'une part, parce c'était la mauvaise méthode depuis l'origine : Seba commence soit-dit en passant à en prendre conscience ;
d'autre part, parce que les constructeurs ont calé le gris 12,5% à -3IL en dessous de la saturation réelle du capteur pour une sensibilité nominale censément de 100 ISO.
Pour compliquer la donne, il y a des flashmètre/posemètres anciens qui ont pour référence le gris moyen 18%quand les flashmètres modernes et récents ont pour référence le gris moyen 12,5%.
Pour rappel, entre gris moyen 12,5% et 18%, il y a 1/2IL d'écart.

2 - Tu tiens des propos faux et diffamatoires...Tu devrais éviter d'énoncer des arguments de cette nature à l'encontre des pros qui savent.

3a - Tu tiens également des propos faux et diffamatoires...Tu devrais éviter d'énoncer des arguments de cette nature à mon encontre.
3b - En numérique, l'acquisition est linéaire. Toutes les courbes tonales constructeurs et celles des éditeurs de logiciels sont du prémâché à l'intention de ceux qui bossent - c'est leur droit ! - à l'ancienne,
avec un 18% qu'ils pensent être calé à mi distance entre le noir profond et le blanc pur (= 18% centré au niveau de la courbe de réponse d'un film argentique de 100 ISO) mais cela n'est en réalité pas le cas.
Le 18% et uniquement le gris 18% apparaît pile poil au milieu de l'histogramme de visualisation parce que les courbes tonales l'y placent en guise de constante visible d'aide à l'expo pour les "anciens".

Cela demande du temps, c'est exigeant, c'est fastidieux, c'est très chronophage mais le développement de fichiers RAW linéaires se conçoit à partir de la courbe linéaire. C'est dans la logique des choses.
3c - J'ai pris la peine de préciser à maintes reprises que tous mes boîtiers et flash sont correctement et pareillement étalonnés. J'y ai veillé. Le calage, c'est compris et acquis.

3 - Tous les flashmètres modernes ont pour référence le gris 12,5%.
Tous les boîtiers numériques ont pour référence le gris 12,5% et ce gris 12,5% est calé à -3IL du blanc pur avec une sensibilité ISO censément être de 100 ISO.
12,5%, 25%, 50% et 100% : la progression est on ne peut plus claire et limpide.

seba

Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 11:27:53
1 - Y sont pas butés, eux ! D'une part, parce c'était la mauvaise méthode depuis l'origine : Seba commence soit-dit en passant à en prendre conscience ;

Ben voilà, pour toi c'est une mauvaise méthode.
Mais c'est celle préconisée par les fabricants et - paraît-il - aussitôt adoptée par les studios de cinéma comme Hollywood.
Les fabricants préconisent une mauvaise méthode, les grands studios de cinéma emploient une mauvaise méthode.

Laure-Anh

#391
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 09:35:40
...Ceci explique le dialogue de sourds qui peut s'étaler sur des dizaines de pages.

Le dialogue de sourds tient au fait que certaines personnes ont du mal à se remettre en question.
Tu as posté un lien mais as-tu seulement regarde attentivement ce lien ?
Je suggère que tu regardes comment Peter Hurley mesure une monosource au flashmètre : c'est à l'instant 6:37....

Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:26:52
...J'en donne une en lien au hasard, et on en trouve des centaines.

https://youtu.be/xO-J42VM448

https://www.youtube.com/watch?v=zQsRF48k3qk&feature=youtu.be

Dans le deuxième lien, ton photographe pro préféré mesure également en direction de la source et utilise la même expo quand bien même il active une à une toutes ses sources secondaires.

Gérard B.

Citation de: Col Hanzaplast le Avril 14, 2019, 10:31:34
En effet le monde se divise en deux catégories... https://www.youtube.com/watch?v=2Kq7NBP59dM
Mais le résultat est le même. On se retrouve à l'intérieur. :D

seba

Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 11:38:26
Le dialogue de sourds tient au fait que certaines personnes ont du mal à se remettre en question

Ca vient simplement du fait que j'ai expliqué d'où vient ce dôme, comment il a été conçu, comment son utilisation a été prévue, et pourquoi les modes d'emploi indiquent de le diriger vers l'appareil photo.
On peut faire toutes les mesures qu'on veut, diriger le dôme (ou le disque, la plupart ne comprennent pas pourquoi utiliser un dôme ou un disque) où on veut, éventuellement avec de bons résultats, ça ne changera rien à ça.
Pourquoi tu n'écris pas aux fabricants ?

Laure-Anh

Citation de: seba le Avril 14, 2019, 11:36:56
Ben voilà, pour toi c'est une mauvaise méthode.
Mais c'est celle préconisée par les fabricants et - paraît-il - aussitôt adoptée par les studios de cinéma comme Hollywood.
Les fabricants préconisent une mauvaise méthode, les grands studios de cinéma emploient une mauvaise méthode.

Sais-tu que lorsque l'on se forme au portrait en studio, on bénéficie d'une source et d'une seule ?
Je te le signale parce que tu sembles ne pas le savoir et parce que tu sembles n'avoir jamais fait du portrait en studio.
On débute avec une seule et unique source ; et souvent, on reste longtemps à n'utiliser qu'une seule source.
Et je te le dis et redis, tout le monde - sans exception - mesure une monosource avec le flashmètre dôme sorti ou bien dôme rentré, pointé depuis le sujet en direction de la source.


Comme je suis bonne fille et ouverte à la discussion, je te poste une vidéo de Gavin Hoey qui bosse pour ADORAMA TV :
https://www.adorama.com/alc/8189/article/five-questions-about-flash-meters-take-and-make-great-photography-gavin-hoey

regarde la quand il aborde la question de savoir vers où pointer le flashmètre à la minute 4:29 et fais-moi part de ton avis.

seba

Tu t'avances un peu vu que du portrait en studio, je pratique.
J'ai regardé la vidéo et il en ressort que Gavin Hoey ne comprend pas à quoi sert le dôme (puisqu'il raconte qu'il intègre la lumière sur 180°).
Je pense que, avec son set, il ne saurait pas dire non plus pourquoi utiliser le dôme plutôt que le disque (ou l'inverse).
Il oriente le dôme vers la source, contrairement au mode d'emploi.
Vu l'orientation de la source, il aurait quasiment le même résultat dôme vers l'appareil ou la source.

Philail

"L'explication est triviale: la valeur ISO des flashmètres ne correspond pas à la valeur ISO des boîtiers." Cela vient peut être du fait que les fabricants appliquent un coef de protection de -x EV. On peut en lire la valeur dans les champs EXIF 'Bias EV Raw', 'BaselineExposure' et 'BaselineExposureOffset'. Pour Fuji c'est -0.7. Regardez pour vos boitiers et donnez la valeur SVP.

Laure-Anh

Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:26:52
...
Et une autre d'un gars que j'aime bien, qui est un excellent pédagogue et un excellent photographe, mais pas un très grand théoricien.

https://youtu.be/zQsRF48k3qk

1 - A aucun moment, ton pro ne mesure en direction du boîtier : il mesure soit dôme rentré et pointé depuis le sujet en direction de chacune des sources
ou bien dôme sorti et pointé depuis le sujet en direction de chacune des sources en protégeant le dôme de toute lumière parasite.

2 - Dans le cas particulier de son set d'éclairage, il utilise de bout en bout pour seule et unique expo :
l'expo mesurée au tout départ flashmètre dôme sorti pointé depuis le sujet en direction de la Mainlight.

3 - On remarque qu'il travaille à l'ancienne, c-à-d sans optimisation à la prise de vue de l'acquisition du RAW.
Il n'ajoute rien à la mesure du flashmètre : c'est pourquoi quand il fait augmenter la Rimlight de +2 IL, la peau du modèle censément être une peau caucasienne ne crame pas et est en limite du graphe.

Que dois-je, que devons-nous en conclure sur la bonne façon de mesurer une (mono)source ?

matopho

Je repose ma question: Comment je mesure quand je veux photographier un tableau en lumière rasante de coté pour faire ressortir les effets de la peinture à la spatule ?

J'ai essayé :
- vers la source : j'obtiens une photo sous-exposé
- vers l'appareil : j'obtiens une photo correctement exposé

Votre commentaire.

Merci
+ c loin - c net

Laure-Anh

Citation de: seba le Avril 14, 2019, 12:14:16
Tu t'avances un peu vu que du portrait en studio, je pratique.
J'ai regardé la vidéo et il en ressort que Gavin Hoey ne comprend pas à quoi sert le dôme (puisqu'il raconte qu'il intègre la lumière sur 180°).
Je pense que, avec son set, il ne saurait pas dire non plus pourquoi utiliser le dôme plutôt que le disque (ou l'inverse).
Il oriente le dôme vers la source, contrairement au mode d'emploi.

Vu l'orientation de la source, il aurait quasiment le même résultat dôme vers l'appareil ou la source.

1 - Je n'arrive pas à comprendre comment nos positions ne se rejoignent pas puisque tu pratiques le portrait en studio.
Quand Gavin Hoey a fait la vidéo, il ne savait en effet pas plus que Mark Wallace pourquoi et et vers où orienter le flashmètre en présence d'une monosource.
Il est revenu sur ce qui a été dit en 2015 mais de façon subtile.

2 - Tu ne peux pas dire çà ! Pas au vu des résultats avec la monosource déportée fortement sur le côté. L'énorme différence saute aux yeux.
Contrairement à Mark Wallace, Gavin Hoey a inclus des tons clairs dans le champ cadré : cela a l'avantage de montrer et de démontrer le cramage induit par le dôme pointé en direction du boîtier.
L'expo juste, c'est l'expo dôme pointé vers la source. Bien évidemment.