Charte 18%

Démarré par Dormeur74, Mars 18, 2019, 21:29:56

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Nerva

Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:42:14
Il n'y a pas que la détermination de l'expo dans la vie.
Beaucoup font de la photo avec leur smartphone/iphone.

Et il y a même plein de gens qui continuent à se déplacer en voiture sans assistance GPS et qui arrivent à bon port sans stresser, et pas moins rapidement que les autres. Comme il y a plein de photographes (amateurs et professionnels) qui se servent de flashes en condition studio (du petit cobra façon strobist au vrai flash de studio) et qui n'ont jamais utilisé un flashmètre de leur vie (ou l'utilisent peu, ou ne l'utilisent plus depuis qu'ils sont équipés numérique).

Nerva

#776
Remix Laure-Ahn.

J'ai voulu faire un setup à peu près équivalent au tien.

Conditions : flash Mecablitz 44 AF-1 en mode manuel à 1/2 puissance (accus chargés à bloc) monté sur le boîtier (sur trépied) avec une boîte à lumière 20 x 30. Distance 1.80 m, mesure flashmètre f/9 à 200 ISO. J'ai ensuite fixé le flash sur un trépied, pile-poil à la position où il se trouvait sur le boîtier et j'ai shooté dans tous les angles.

 

La série est globalement homogène mais certaines images sont sous-exposées et le rouleau de papier est parfois sur-exposé.

Laure-Anh

Citation de: Nerva le Mai 01, 2019, 18:20:49
Comme il y a plein de photographes (amateurs et professionnels) qui se servent de flashes en condition studio (du petit cobra façon strobist au vrai flash de studio)
et qui n'ont jamais utilisé un flashmètre de leur vie (ou l'utilisent peu, ou ne l'utilisent plus depuis qu'ils sont équipés numérique).

Un portrait dans les conditions du studio va tenir dans 8 IL même si on est un manche en matière d'éclairage  : avec 14 IL de dynamique, ça laisse 6 IL pour agir le nez au vent...

Soyons sérieux. Vous avez investi dans un flashmètre et dans des flashes. On va supposer pour faire plaisir à Seba que ce n'est non pas un éclairage monosource mais un éclairage à deux sources.
Vous faîtes comment pour la puissance de chacune de vos deux sources : en allumant les deux et en les disposant au pif sans vous poser la question de savoir si les flux lumineux se recoupent ou non ;
vous disposez votre réflecteur n'importe comment sans vous soucier de sa taille ni de son orientation par rapport au sujet ni de la quantité de lumière réfléchie, bref de son action concrète ?...

Comme Dioptre l'a fait remarquer, avant d'exposer toute prise de vue, il faut au préalable éclairer - correctement - le sujet.
Pour cela, il faut au préalable établir la puissance de la key light puis régler le ratio d'éclairage entre key et fill.
Si on veut aller vite, de façon reproductible, sûre et certaine sans perdre de temps à tâtonner : on mesure au flashmètre en direction de chacune des deux sources.
On sait avant d'éclairer son sujet si on va faire se recouper ou non la key et la fill.
Et par conséquent, on sait quelle va être l'expo à mettre en oeuvre en se basant soit sur la mesure de la key en direction de la source , soit sur la mesure de la fill en direction de la source.

Lire les premières lignes d'un mode d'emploi destinées au tout-public, c'est bien. Cela n'empêche pas de réfléchir et de fouiller plus avant.
Presque toujours, il y a un chapitre "fonction évoluées" pour ceux qui sont soucieux de dépasser le stade "néophyte presse-bouton sans savoir pourquoi", portant notamment sur l'écart de contrastes...

Laure-Anh

Citation de: Nerva le Mai 01, 2019, 18:52:07
Remix Laure-Ahn.

J'ai voulu faire un setup à peu près équivalent au tien.

Conditions : flash Mecablitz 44 AF-1 en mode manuel à 1/2 puissance (accus chargés à bloc) monté sur le boîtier (sur trépied) avec une boîte à lumière 20 x 30. Distance 1.80 m, mesure flashmètre f/9 à 200 ISO.
J'ai ensuite fixé le flash sur un trépied, pile-poil à la position où il se trouvait sur le boîtier et j'ai shooté dans tous les angles.

La série est globalement homogène mais certaines images sont sous-exposées et le rouleau de papier est parfois sur-exposé.

Je te remercie infiniment pour cette délicate attention.
Je suis très touchée par le fait que tu as bien voulu m'accorder ton attention et le bénéfice du doute.

Pourquoi ne pas avoir mesuré au flashmètre après avoir fixé ton flash sur trépied ?
La sur-ex du rouleau de papier est étonnante : as-tu essayé de réduire les tons clairs et/ou le point blanc ?...
Normalement, dans la mesure où ton flashmètre est basé sur un gris moyen 18 %, tu as une marge de +1,2 IL avant saturation réelle de ton capteur.

Je t'ai fait un schéma (encore un, mille pardons !) pour montrer ce qui se passe dans le cas d'un boîtier avec 13,2 IL de dynamique à 100 ISO,
ainsi que dans mon cas perso aux commandes de mon APN compact Canon G1-X Mark II avec ses 10,2 IL de dynamique à 100 ISO.

egtegt²

Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:42:14

+1.
Il n'y a pas que la détermination de l'expo dans la vie.
Beaucoup font de la photo avec leur smartphone/iphone.
Tout plein débutent en mode carré vert, en mode scène ou bien encore mieux en mode liveview.
Mais au cas où ils viendraient à investir dans une charte de mesure d'expo 12,5% ou bien 18%,
dans un flashmètre ancient 18% ou bien dans un flashmètre récent 12,5% ,
ils ont acquis le droit d'être renseignés correctement...en venant sur Chassimages.
[
/quote]
Alors pourquoi ne le fais tu pas ? ;D

seba

Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 19:32:13
Un portrait dans les conditions du studio va tenir dans 8 IL même si on est un manche en matière d'éclairage  : avec 14 IL de dynamique, ça laisse 6 IL pour agir le nez au vent...

Ah bon ? Tu es sûre ?

seba

#781
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 19:32:13
Soyons sérieux. Vous avez investi dans un flashmètre et dans des flashes. On va supposer pour faire plaisir à Seba que ce n'est non pas un éclairage monosource mais un éclairage à deux sources.
Vous faîtes comment pour la puissance de chacune de vos deux sources : en allumant les deux et en les disposant au pif sans vous poser la question de savoir si les flux lumineux se recoupent ou non ;
vous disposez votre réflecteur n'importe comment sans vous soucier de sa taille ni de son orientation par rapport au sujet ni de la quantité de lumière réfléchie, bref de son action concrète ?...

Comme Dioptre l'a fait remarquer, avant d'exposer toute prise de vue, il faut au préalable éclairer - correctement - le sujet.
Pour cela, il faut au préalable établir la puissance de la key light puis régler le ratio d'éclairage entre key et fill.
Si on veut aller vite, de façon reproductible, sûre et certaine sans perdre de temps à tâtonner : on mesure au flashmètre en direction de chacune des deux sources.
On sait avant d'éclairer son sujet si on va faire se recouper ou non la key et la fill.
Et par conséquent, on sait quelle va être l'expo à mettre en oeuvre en se basant soit sur la mesure de la key en direction de la source , soit sur la mesure de la fill en direction de la source.

Régler les sources c'est bien.
Mais sur ton deuxième schéma tu t'es trompée je pense (dans l'ouverture finale f/8). Et de toute façon tes mesures ne donnent pas un contraste de 3:1.
Pour calculer l'éclairement, on n'additionne pas simplement l'éclairement qu'on a mesuré en direction des sources. Il faut en effet tenir compte de l'orientation des surfaces éclairées par rapport aux sources. Ci-dessous le calcul correct.
Evidemment, en pratique on ne va pas faire ces calculs, mais on utilise les recettes de cuisine empiriques habituelles (méthode « duplex », dôme, carton orienté comme stipulé par Kodak...).

seba

Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 19:32:13
Lire les premières lignes d'un mode d'emploi destinées au tout-public, c'est bien. Cela n'empêche pas de réfléchir et de fouiller plus avant.
Presque toujours, il y a un chapitre "fonction évoluées" pour ceux qui sont soucieux de dépasser le stade "néophyte presse-bouton sans savoir pourquoi", portant notamment sur l'écart de contrastes...

Il suffit de lire les tutos ou de voir les vidéos pour constater que, justement, les utilisateurs n'y comprennent pas grand-chose et utilisent le posemètre au petit bonheur la chance (on peut lire par exemple que le dôme rétracté a un angle de mesure de 90° , ou on voit des utilisateurs mesurer des documents avec le dôme sorti).
A mon avis, la première chose c'est d'acquérir et de comprendre quelques notions de photométrie (flux, intensité, éclairement, luminance). Dans l'ensemble de tes messages tu parles indifféremment d'intensité ou de flux alors qu'avec un posemètre en lumière incidente on mesure des éclairements.

La deuxième c'est de comprendre le mode d'emploi du posemètre et comment fonctionnent ses diffuseurs, et ce qui a présidé à leur conception (dans les tutos on voit que les auteurs n'en savent généralement rien).

Et la troisième (c'est le plus compliqué), c'est d'interpréter les mesures pour une exposition correcte (en fonction du sujet, du contraste, de l'ambiance désirée, plutôt sombre ou plutôt claire...). Enfin c'était assez compliqué en argentique, moins en numérique puisqu'en PT on peut faire beaucoup de choses.
Et en numérique, l'exposition va dépendre en particulier du traitement (JPEG boîtier, exposition à droite...).

Nerva

Citation de: Laure-AnhVous avez investi dans un flashmètre et dans des flashes.

J'ai effectivement investi dans un flashmètre à une époque où il était indispensable : argentique et à fortiori, inversible. Aujourd'hui, je ne pense pas que ça serait un achat prioritaire dont je peux très bien me passer.

Citation de: Laure-AnhVous faîtes comment pour la puissance de chacune de vos deux sources

Tu t'es adressée à Seba mais je te réponds quand même. Prenons un setup simple : une source à 45° et un diffuseur. Sachant donc que j'utiliserai un diffuseur, je ne mesure pas la source seule, ni dans son axe, ni dans celui du boîtier. Je positionne la source et le diffuseur. En fonction de mon expérience et non pas des mesures, et de ce que je recherche, je sais à peu près comment doit se faire cette disposition. Je prends deux ou trois vues et je peaufine. Mais je tiens compte également du sujet. Si par exemple il s'agit d'un portrait-buste, je vais tenir compte du vêtement. Avec une chemise blanche satinée bien brillante, ça ne sera pas la même chose qu'avec un sweet foncé bien mat. J'adapte le modeleur en conséquence, la distance, l'angle et le rendu du réflecteur (blanc ou argenté) et je me fie à mon instinct. Là seulement, je peux éventuellement faire une mesure flashmètre pour obtenir des valeurs de base que je reporte sur le boîtier avec un bracketing d'1/3 ou d'1/2 IL avant contrôle. Et au final, j'obtiens ce que je désire. Je précise encore une fois que je ne suis pas soumis aux impératifs temps d'un professionnel.

Citation de: Laure-AnhPourquoi ne pas avoir mesuré au flashmètre après avoir fixé ton flash sur trépied ?

Parce que pour la photo de base, je voulais être sûr que l'objectif soit le plus parallèlement possible à l'axe de la source (à vrai dire, étant monté sur le sabot, il est déporté sur le dessus ; il faudrait un ring-flash pour être réellement dans l'axe). Comme j'avais mesuré précisément sa hauteur et sa position au sol, il a été facile ensuite de le repositionner sur un trépied exactement à la même place.

Citation de: Laure-AnhLa sur-ex du rouleau de papier est étonnante : as-tu essayé de réduire les tons clairs et/ou le point blanc ?

Es-tu en train de me suggérer de modifier chaque image afin que le résultat corresponde à ce que tu voudrais ? J'ai mesuré l'éclair sur la première image. Le flashmètre indiquait f/9, j'ai shooté à f/9 et j'ai contrôlé. La courbe du gris moyen étant à peu près correcte, j'ai shooté dans tous les sens avec ce diaphragme.





On peut voir uniquement quelques petits points de sur-exposition sur certains dés et quelques points de sous-exposition au niveau des parties sombres de la poupée de droite.

Je ne comprends pas où tu veux en venir avec tes derniers schémas. Cette scène étant moyennement contrastée et parfaitement équilibrée, si c'est à l'expo à droite que tu fais allusion je n'en ai pas vu l'intérêt.

Ah oui. Je ne savais pas qui était Norwood avant ce sujet. Alors j'ignore si il "invite" ou non à cramer les hautes lumières, mais ne connaissant donc pas sa philosophie, tu ne peux pas me reprocher de la suivre. ;)

Col Hanzaplast

Citation de: seba le Mai 02, 2019, 08:53:00A mon avis, la première chose c'est d'acquérir et de comprendre quelques notions de photométrie (flux, intensité, éclairement, luminance).

Quelqu'un pour définir ces termes et leur unité ?
"Le principal n'est pas que la machine fonctionne, c'est que le client croit qu'elle fonctionne."

seba

Citation de: Col Hanzaplast le Mai 03, 2019, 01:12:27
Quelqu'un pour définir ces termes et leur unité ?

Flux = lumière rayonnée.
Unité : le lumen

Intensité = lumière rayonnée dans une direction donnée = lumière rayonnée par unité d'angle solide.
Unité : lumen/stéradian = candela

Eclairement = flux reçu par unité de surface.
Unité : lumen/m² = lux

Luminance = intensité rayonnée par unité de surface.
Unité : candela/m²

J'ai fait un schéma, il faut imaginer que c'est en 3D mais je pense que ma représentation est compréhensible.
Sur mon schéma 1 flèche = 1 lumen.
Par exemple, ici le flux est égal à 21 lumen.
L'intensité est égale à 9 candela
Soit S une surface de 1m² qui reçoit un flux de 3 lumen. L'éclairement est de 3 lux.
La luminance : sur mon schéma la source lumineuse n'est pas ponctuelle mais a une certaine surface, si par exemple l'intensité de 9 candela a été émise par une surface de 100 cm², la luminance de cette surface est égalel à 900 candela/m²
En termes courants, c'est la luminosité d'une surface.

Avec un posemètre en lumière réfléchie, on mesure la luminance du sujet..
Avec un posemètre en lumière incidente, on se base sur l'éclairement (éclairement proprement dit avec un diffuseur plat, intégration de différents éclairements avec le dôme).

seba

J'ajoute tout de suite que l'éclairement d'une surface dépend de son orientation par rapport à la direction du flux (proportionnel à cosinus alpha). Ainsi, ici la surface de 1m² est inclinée et ne reçoit plus que 2 lumen, l'éclairement sera égal à 2 lux. La surface apparaîtra plus sombre que si elle était perpendiculaire au flux.
Pour mesurer un éclairement d'une surface donnée il faut donc orienter le diffuseur plat du posemètre comme ladite surface.

stratojs

Puisqu'il est ici question de lumière, juste une précision, en français on parle de source principale et de sources secondaires, l'anglais n'est pas nécessaire et ne rend pas plus savant...

Gérard B.

Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:42:14

+1.
Il n'y a pas que la détermination de l'expo dans la vie.
Beaucoup font de la photo avec leur smartphone/iphone.
Tout plein débutent en mode carré vert, en mode scène ou bien encore mieux en mode liveview.
Mais au cas où ils viendraient à investir dans une charte de mesure d'expo 12,5% ou bien 18%,
dans un flashmètre ancient 18% ou bien dans un flashmètre récent 12,5% ,
ils ont acquis le droit d'être renseignés correctement...en venant sur Chassimages.
En quoi le "liveview" serait un mode de réglage de l'appareil? On peut voir l'effet des réglages mais de façon imprécise.

Gérard B.

Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:16:10

Non, non et non !
Quand on commence le studio, c'est comme en toutes choses, on commence par une source et une seule.
On apprend à faire un pas et un seul à la fois avant d'envisager de trotter puis de courir.


On commence par un flash tête nue, puis en y associant un modeleur donné choisi parmi tout plein de modeleurs disponibles.
Le modeleur le plus polyvalent pour un débutant avec expérience balbutiante et à petit budget, c'est le parapluie softé.
La monosource la plus accessible, c'est une fenêtre au nord.
L'ajout d'une fill frontale ne vient que beaucoup plus tard.
Le recours à un réflecteur n'a lieu que parce que l'on a épuisé les limites du modeleur qui nous accompagne depuis nos débuts : et, ce à défaut de disposer d'un modeleur plus approprié.
La plupart de ceux qui ajoutent aussitôt un réflecteur à leur monosource n'ont malheureusement pour eux pas bénéficié de formation adéquate.

En résumé, on débute, tout le monde débute par une seule et unique source.
Partant de là, si on commence par mesurer le flux lumineux d'une monosource de la mauvaise façon en pointant le dôme là où ledit flux lumineux ne provient pas,
on acquiert un socle de connaissances illusoires et on bâtit à partir de sables mouvants. Cela ne peut que s'aggraver au moment de passer à deux sources.

Dommage! Il est trop tard pour modifier votre commentaire péremptoire. Il aurait fallu remplacer tout le monde par presque tout le monde. J'ai débuté avec flashs studio. Avec le dôme vers l'appareil photo. Du temps de l'argentique. La cliente était très satisfaite du résultat.

Col Hanzaplast

Merci Seba. Je prends une boite d'aspirine et j'attaque...  :laugh:
"Le principal n'est pas que la machine fonctionne, c'est que le client croit qu'elle fonctionne."

Laure-Anh

Citation de: Gérard B. le Mai 03, 2019, 12:45:59
En quoi le "liveview" serait un mode de réglage de l'appareil ?
On peut voir l'effet des réglages mais de façon imprécise.

L'histo de ce que voit le capteur est affiché avant déclenchement...peu importe le mode de mesure évaluative/spot/centrale pondérée.
Cela va plus vite que faire la prise de vue, l'afficher, contrôler l'histo correspondant , ajuster l'expo en conséquence puis faire une seconde prise de vue (plus) satisfaisante -
du moins, cet histo est à la disposition du photographe qui est en mesure d'exploiter l'info.
Perso, je ne m'en sers pas mais la précision est au rendez-vous.


Prise de vue en liveview en mode jpeg et redimensionnée telle quelle dans DPP4 Canon. L'histo tel que capturé dans DPP4 est disponible à l'écran en mode liveview.
Le résultat enregistré est plus que satisfaisant pour qui n'est pas expert en exposition.

Laure-Anh

Citation de: Gérard B. le Mai 03, 2019, 12:52:00
Dommage! Il est trop tard pour modifier votre commentaire péremptoire.
Il aurait fallu remplacer tout le monde par presque tout le monde.

Par tout le monde, j'entendais 100% des débutants qui ont eu la bonne fortune de recevoir une formation adéquate auprès de leur maître et mentor.

Laure-Anh

Citation de: seba le Mai 02, 2019, 08:49:07
Ah bon ? Tu es sûre ?

Aussi sûre que faire se peut. Il faut faire la distinction entre acquisition et développement.
Les conditions d'éclairage au sein d'un studio sont contrôlées dans le but de générer une image destinée à terme à être imprimée sans souci
dans les pages d'un magazine/livre ou bien sous forme d'affiches de publicité, de posters ou de tirages photos d'exposition pour galerie d'art.

Gérard B.

Citation de: Laure-Anh le Mai 03, 2019, 20:43:46

Par tout le monde, j'entendais 100% des débutants qui ont eu la bonne fortune de recevoir une formation adéquate auprès de leur maître et mentor.
Donc toujours pas 100% car j'étais débutant et suivis une formation quelques mois au paravent.
Connaissez vous comment procèdent 100% de débutant à travers le monde?
Il serait plus judicieux de préciser dans quel cercle de connaissances vous pouvez l'affirmer.

seba

Citation de: Laure-Anh le Mai 03, 2019, 22:22:14
Les conditions d'éclairage au sein d'un studio sont contrôlées dans le but de générer une image destinée à terme à être imprimée sans souci
dans les pages d'un magazine/livre ou bien sous forme d'affiches de publicité, de posters ou de tirages photos d'exposition pour galerie d'art.

Tu as une vision très réductrice du portrait et de l'éclairage.
Heureusement que tout le monde n'est pas limité par les carcans que tu t'imposes.

Nerva

Citation de: Laure-Anh le Mai 03, 2019, 20:34:48Le résultat enregistré est plus que satisfaisant pour qui n'est pas expert en exposition.

C'est surtout que l'amateur de belles images, qu'il soit expert ou non, n'a pas besoin de scruter un histogramme à tout prix pour décider si la photo est bien exposée...

frmfrm

Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 19:50:12
Je t'ai fait un schéma (encore un, mille pardons !) pour montrer ce qui se passe dans le cas d'un boîtier avec 13,2 IL de dynamique à 100 ISO,
ainsi que dans mon cas perso aux commandes de mon APN compact Canon G1-X Mark II avec ses 10,2 IL de dynamique à 100 ISO.

Ben, on "est déjà à la page 33 et je ne sais toujours pas comment tu obtiens des marges de 0,7 et 1,2 diaphs. Ni ce qu'est la saturation réelle, ni comment tu détectes qu'un canal est saturé.

Tu donnes en exemple un G1-X MarkII. C'est bien comme appareil car pour lui, dxomark donne une sensibilité sSat de 97 ISO pour un IE de 100 ISO.

Ca veut dire qu'un exposant à 97 ISO ( voir 100 ISO, ça sera plus facile ;-) ), le gris moyen est placé à environ 3 diaphs de la saturation. ( 2,9737... diaphs).

Donc, je pense que si pour calculer ton exposition, tu utilises la mesure spot de ton boitier sur une charte grise :

- Si la charte est un gris 18%, la saturation d'au moins un canal devrait avoir lieu pour toutes les luminances relatives supérieures à 141%.
- Si la charte est un gris 12,7%, la saturation d'au moins un canal  devrait avoir lieu pour toutes les luminances relatives supérieures à 100%.

Si tu veux optimiser ton raw issu d'un G1X MkII en plaçant la saturation pour toutes les luminances relatives supérieures à 100%, dans le premier cas tu peux ajouter 1/2 diaph, dans le second cas, je penses que t'es déjà à l'optimum.

Et, pour ton 20d, mon 5dMKII ou le leica de benaparis, le calcul sera bien différent...

Jean-Claude

plus de 800 avis pour un bout de carton gris !

plus c'est simple, plus ça diverge  ;D ;D :D

Laure-Anh

Citation de: seba le Mai 04, 2019, 07:19:39
Tu as une vision très réductrice du portrait et de l'éclairage.
Heureusement que tout le monde n'est pas limité par les carcans que tu t'imposes.

Quand tu cadres un visage, la peau caucasienne est aux environs de 36% tandis que les ombres portées les plus denses seront à - 4IL de ce 36%, soit à 2,25%.
Pour qu'un portrait en studio dépasse 8IL, il faut élargir le champ cadré et y introduire une source puissante à + 4IL à +5IL au dessus de la key light et pointée en direction de l'objectif...


Il suffit de se reporter au paysage posté par Tonton Bruno en milieu de fil pour avoir une idée de ce qu'il faudrait faire pour obtenir une image dépassant les 8IL.
Tonton Bruno a intégré un soleil voilé par des nuages dans le champ cadré : c'est très éloigné de ce que l'on appelle des conditions d'éclairage contrôlées.

Citation de: Tonton-Bruno le Avril 07, 2019, 19:28:03
Même un contre-jour avec le soleil dans le champ...
...Le vrai RAW brut tel que peut l'afficher Rawdigger, et son analyse, qui montre qu'en fait
il n'y a que 9 IL de dynamique pour la scène enregistrée.