Fomapan 100

Démarré par tejo, Août 02, 2013, 13:16:32

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Inka

Citation de: pigui171 le Août 25, 2013, 22:51:34
N'ironisez pas et ne soyez pas bête la diapo est bien différente.  Essayez de comprendre et d'aller un peu plus loin, regardez d'un peu plus prêt le calcul de la norme iso

L'Ektar 25 ce n'est pas de la diapo...
Carolorégien

Mistral75

Vous n'auriez pas dû le réveiller...

pigui171

Citation de: Mistral75 le Août 26, 2013, 00:57:17
Vous n'auriez pas dû le réveiller...
Ah oui ? Pourquoi ? Tu ne comprends pas que tu peux tirer encore plus de ton film préféré?
Regarde la pente de ton film préféré regarde le pied. Fait des tests ...

JMS

La question n'est pas de savoir si on prend son pied avec le pied du film, mais si une photo prise à la sensibilité nominale indiquée par le fabricant et développée selon les normes de l'usine est bien exposée, ou pas.

pigui171

Oui mais comme je l'ai dit cette norme est morte, elle a été inventé pour et par les industriels qui ont intérêt à venter les mérite de leur film. De plus la triX a bien évolué depuis son lancement.  La norme iso est calculé pour un ecart de 1, 3 log E alors que les films modernes peuvent aller chercher bien plus.

JMS

Je me demande si le Fomapan est bien un film moderne, ou bien une recette Adox des sixties !  ;)

pigui171

Oui ça on le sait mais il n'empêche quel encaisse plus que la norme iso mais pas autant que la hp5 ou triX.

pigui171

Qui peut le plus peut le moins mais pas l'inverse

Fabien3D

Bonsoir,

Je découvre ce fil de discussion. Sans être versé en sensitométrie, je n'apporterai qu'un élément de réflexion lu dans le dossier de Réponses Photo sur l'état des pellicules noir et blanc existantes, paru en 2010. L'auteur revient plusieurs fois sur le fait que ses mesures sensitométriques donnent des sensibilités réelles assez éloignées des sensibilités annoncées et il préconise bien souvent de diviser par deux la sensibilité annoncée - par souci de praticité, par empirisme.

Je cite :

+ pour Fuji Acros 100 : "Exposé à sa sensibilité nominale, l'Acros présentera des ombres un peu creuses. Il vaut mieux adopter un indice de 50 ISO". Ce qu'il résume en "Moins" : " Sensibilité pratique de 50 ISO".

+ pour la TriX 400 : "Le couple Tri6X/D76 reste une valeur sûre du noir et blanc : surexposez un peu (1/2 à 1 diaph), développez dans du D-76 1+1 et vous obtiendrez cette facture très classique qui continue de ravir des millions de photographies."

+ pour la Fuji Neopan 1600 : "La sensibilité réelle du film se situe plutôt autour de 500 - 640 ISO, en fonction du révélateur employé. Néanmoins, on peut obtenir une très bonne qualité d'image à des indices supérieurs. Par expérience, la Néopan 1600 offre un très bon équilibre à 800 - 1600 ISO dans un révélateur favorisant une haute exploitation de la sensibilité comme le XTol de Kodak."

En ce qui me concerne, j'utilise plutôt les pellicules à leur sensibilité annoncée et ne la diminue que pour les pellicules périmées de quelques années - que je déniche ou que l'on déniche pour moi à l'occasion !

JMS

Bouger l'expo de 1/2 à 1 IL dans le sens de la surex est un grand classique des films négatifs noir et blanc...ce qui est moins commun c'est de surexposer de 3 IL !

pigui171

Ne reste pas bêtement fixé sur les 50 iso je t'ai dit l'utiliser plutôt à 100 iso ce qui permet de positionner toute l'etendu des valeurs sur la pente.

pigui171

Si tu as bien lu le calcul de la norme iso tu as comprit ses limites et moi je ne prends pas mes photos avec un sensitographe.
Et ta mesures matricielle n'a rien à faire ici. Je préfère faire mes choix moi même.

JMS

Si tu fais le choix d'exposer pour une lumière éclatante ou une ombre profonde, tu es totalement en dehors du débat sur la sensibilité du film pour une scène à contraste moyen ou pour une mesure en lumière incidente.

pigui171

Je fais juste le choix d'enregistrer un maximum d'infos ce que la norme iso tel qu'elle a été définie ne permet pas.

zozio32

et apres quand tu tires tu tournes avec quel grades par exemple?  en gros, tu surex par rapport a la norme, donc j'imagine que tu "sous develope" ensuite.   au niveau des contrastes, ton nega est comment apres? 
tirable sur papier multigrade sans probleme?  il faut utiliser des filtres elevés (4, 4.5)?


pigui171

Oui par rapport à la norme on peut dire ça mais la norme on sent fou elle est morte. Faites vos propres test vous serez surpris.  J'ajuste mon gamma suivant ce que j'ai envi de faire derrière.

Inka

Citation de: pigui171 le Août 27, 2013, 12:24:31
Oui par rapport à la norme on peut dire ça mais la norme on sent fou elle est morte. Faites vos propres test vous serez surpris.  J'ajuste mon gamma suivant ce que j'ai envi de faire derrière.

En n&b c'est vrai que j'ai parfois bougé un peu les normes... Mais en couleur, quand on a un procédé E6 ou C41, ben on y touche pas...

On peut quand même jouer un peu, plussss 30% dans le révélateur double la sensibilité, j'ai essayé du kodacolor 400 à 6200 asa à l'époque et c'était pas trop mal, couleur à l'ouest, mais bonne image quand même...
Carolorégien

pigui171

La norme iso 6/1993 concerne le NB je ne sais pas ce qu'il en est de la couleur

Inka

Citation de: Inka le Août 27, 2013, 16:19:07
En n&b c'est vrai que j'ai parfois bougé un peu les normes...

C'était un révélateur maison et c'était il y a très longtemps ;-))
Carolorégien

pigui171

Deuxième édition 1993-02-01
(les fabriquants qui élaborent la Norme admettent que l'on puisse choisir son révélateur). Cette norme régit le traitement des négatifs N&B et permet le calcul de leur sensibilité ISO.

Le but n'est pas artistique, il est industriellophotographique, comment obtenir un compromis acceptable.

D'un côté la qualité, de l'autre le rendement des laboratoires, pour qui la densité des images se réduit au critère de rapidité dans l'exécution des tirages. La norme ISO citée plus haut cale les sujets en pied de courbe, il s'agit d'avoir les négatifs les moins denses possible, pour une qualité nécessaire et suffisante. Une surexposition de 1 diaphragme se traduisant par 60% d'exposition en plus à l'agrandissement, 60% de temps et d'énergie, donc beaucoup d'argent pour un laboratoire industriel

pigui171

Vous connaissez l'histoire de la photo et vous savez que ces photographes n'en font qu'à leur tête, en se moquant ou en ignorant ce que les fabriquants pouvait dire ou proposer. La liste de ces illustres photographes est interminable. De Gray à Adams en passant par toutes les époques et tous les continents.
Les Raisons à cela :

Historique : l'image précède la norme, le N&B est une photographie d'amateur (dans le noble sens du terme), inventée par des amateurs, pratiquée par des amateurs. Les industriels arrivent assez tard dans ce petit monde.
Technique : Le N&B reste assez simple. Il est difficile de ne pas avoir d'image, tous les films ou plaques comme tous les traitements fonctionnent, plus ou moins bien mais ils fonctionnent.
Artistique : le N&B n'étant pas la réalité, tous les résultats sont acceptables, voilà un truc plutôt cool pour nos "artistes" et pour les autres d'ailleurs (Il y a quand même des résultats inacceptables, tout reste possible dans l'inacceptable, mais un bon photographe a une grande poubelle).

Fiche technique du Film N&B :

Delta E très important (15 IL environ), ce qui veut dire que toutes les scènes sont enregistrables dans leur intégralité, la matière est là, tout reste possible sans se poser trop de question.
Pour exemple : La limite qu'imposent les conditions physiques
Très grande variété de traitements (tous donnent un résultat), très grande variété de résultats, dans le rendu et dans la matière, un système qui toujours évolué dans le bon sens : toujours plus de possibilités et de souplesse.

Notre vision ne fonctionnant pas en N&B il n'y a pas de désir, ni de besoin d'imitation, ce que les fabriquants ont bien fini par admettre à travers l'expression de leurs normes, les photographes ont eux aussi profités de la situation.

pigui171

Plus personnes pour débattre?

pigui171

Peu de rapport avec la réalité, le Noir & Blanc n'est pas le réel, ne prétend pas l'être, ce qui nous laisse une grande liberté, de création et de lecture.
Les industriels du domaine, qui pointent leur nez dès le début de l'aventure, tentent de normaliser le N&B, mais sans véritable succès dans le monde artistique, ni même photographique, ce qui a parfois pour effet, de faire frémir le monde des photographes professionnels, qui eux "savent" traiter les films avec respect et rigueur, mais souvent ASA et ISO restent cachés dans le lointain ou au fond du placard.
En gros, les artistes traitent leurs images eux-même, n'en font qu'à leur tête, et se moquent éperduement des documentations techniques des fabriquants et plus encore de la norme ISO (l'acronyme ISO ou ASA est connu, mais la norme reste inconnue).

On peut aussi faire remarquer que les procédés de tirage qu'utilisent les artistes, les adeptes du fine art, ne s'accommodent pas vraiment de la norme ISO, incompatible avec les procédés historiques, anciens, ou alternatifs.
Charbon, Platine, Paladium, Azo, Héliogravure, la liste est interminable.
La norme est faite pour les chaines de production et le gélatino bromure.


pigui171

Entre autre oui mais la chose intéressante est dans débattre. 
J'ai essayé de tracer les grandes lignes au début sans grand succès mais au moins ce liens est très parlant et reflète bien ma pensée