En ce 4 mars, journée mondiale du tennis, honorons la balle jaune et sa petite cousine de celluloïd.
• Commençons dans la bonne humeur avec cette récente interview radio de Corinne Dubreuil, photographe chevronnée (30 ans au bord des courts) et admirée par ses pairs, qui a beaucoup à raconter sur les coulisses de son sport préféré (rendez-vous sur son site pour visualiser les images dont il est question, celle de Nadal aux doigts bandés par exemple).  
• Les cinq erreurs à éviter : attendre de voir la balle, laisser le joueur se placer entre la balle et vous, poser l’appareil photo trop tôt, ne pas suivre l’action jusqu’au bout et négliger l’arrière-plan.
• « Le tennis avec ses codes et sa dramaturgie n’est pas une matière si facile à dompter », dixit Jean-Denis Walter, ex-directeur photo de L’Équipe.
• Photographe pour Tennis Magazine, Antoine Couvercelle revient, depuis Melbourne, sur son parcours et sur la drôle de période actuelle…
• C’est à Roland-Garros, quant à lui, que Nicolas Gouhier nous présente son métier de photographe pour la FFT.
• Plus disciple d’Étienne-Jules Marey que de Jacques Henri Lartigue, Laurent Grumbach met les joueurs et joueuses de tennis en valeur grâce à la « Motion sculpture ».
• Habituée du circuit, Ella Ling donne ses conseils et affiche ses préférences : Rafa et Serena.
• Quand le chemin de la photographe de mode Radka Leitmeritz croise celui des stars de la WTA…
• Tim Adams se souvient de Paul Wolff, un des premiers photographes à s’être intéressé non pas aux joueurs et joueuses mais à leurs ombres.
• Pelle Cass est un petit malin : rebondissant sur le succès de sa série « Crowded fields », il en propose aujourd’hui une déclinaison qui prend en compte les normes de distanciation sociale… et ça s’appelle « Uncrowded fields ». Logique !
• Simple, le tennis de table ? Loin de là, mais c’est surtout un bon apprentissage pour la photo de sports en salle.
• Cinq ans dans la vie d’une table de ping pong, par Hayahisa Tomiyasu.
• Qui se souvient de cette édition limitée du Leica M-P et de son revêtement à picots, façon raquette de ping pong ?

Du tennis au jeu de paume il n’y a qu’un pas. Justement, le Jeu de Paume (en partenariat avec le Ministère de la Culture) vient de lancer Jeu de Paume Lab, un compte Instagram via lequel un ou une commissaire présentera chaque mois des projets d’artistes français autour de la notion on ne peut plus actuelle de distance.


L’Académie des beaux-arts a élu Sylvie Hugues correspondante de la section de photographie. Une nouvelle casquette pour celle qui est aussi conseillère artistique du Prix HSBC 2021, dont la liste des nominés vient tout juste d’être dévoilée.


Quand Usbek & Rica demande à Sebastian Copeland, grand connaisseur des pôles, son sentiment sur l’avenir de l’Antarctique, le photographe ne cache pas son pessimisme « Chez les scientifiques, on entend très rarement des spécialistes utiliser des mots comme « indéfiniment » ou « irréversible ». Parce que c’est trop dangereux pour eux : personne n’a envie d’être catalogué en cas d’erreur. Donc quand tu entends des scientifiques s’avancer à ce point, se montrer aussi catégoriques, tu sais qu’ils ont malheureusement raison. »


La voix de Brigitte Patient vous manque ? 9 Lives y remédie en donnant carte blanche toute cette semaine à l’animatrice de feu « Regardez voir ».


EN BREF…
• En Mars, ne confondez pas Persévérance et Curiosité.
• David Bowie par John Scarisbrick : une séance photo inédite de 1995.
• Les professionnels de la culture appellent le gouvernement à revoir sa copie.
• « Hit the slopes ! », une classieuse expo virtuelle de la galerie Esther Woerdehoff sur le thème des sports d’hiver.
• Le festival toulousain MAP lance son appel à auteurs. Thématique imposée : « L’amitié, le clan, la famille ».
• Avis aux étudiants boursiers et étudiantes boursières : les inscriptions à la classe « Égalité des Chances » de Louis Lumière sont ouvertes.
• La Fondation Prince Albert II de Monaco a annoncé le lancement du Prix PA2F de la photographie environnementale. Le thème retenu pour cette première édition est dans l’air du temps : « Humanité et faune : destins croisés, territoires partagés ». Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 28 mars.

Suite à l’impossibilité d’ouvrir l’exposition Noir & Blanc : une esthétique de la photographie, prévue au Grand Palais du 16 décembre au 1er février 2021, la Rmn – Grand Palais a mis en ligne depuis le 18 février des visites virtuelles afin de permettre au public de profiter malgré tout de l’exposition. Ces visites sont payantes (4€ en autonomie, 8€ guidée), mais l’on peut avoir une idée du contenu ici. La numérisation a été assurée par la jeune start-up Explor Visit.


Renee Capozzala a remporté l’édition 2021 du « Underwater Photographer of the Year » grâce à une image de requins réalisée à Moorea, en Polynésie française. Les autres lauréats sont à découvrir ici.


Frank Rispoli attribue son attrait pour les chaussures des dames à son incapacité, lorsqu’il était ado, à regarder les femmes dans les yeux. Habitué des clubs new-yorkais dans les années 1970-80, le photographe a fait des hauts talons le motif principal de sa série « High heels ».


Certaines sont hyper connues, d’autres sont tombées dans l’oubli, mais toutes se démarquent par leur histoire extraordinaire. Et c’est ce qui a valu à ces 30 photos de remporter le prix Pulitzer. 


Yasmin Williams a choisi la photo d’un reflet d’eau signée Louis Munroe pour illustrer la couverture de son premier album. Et effectivement les folkeries instrumentales de la jeune Américaine ont la fraîcheur d’un lac de montagne.

 

« Clique clac », c’est chaque jeudi le résumé d’une semaine sur la Toile en dix entrées et quelques liens sélectionnés par la rédaction de Chasseur d’Images.
Photo d’ouverture : extrait de la série « Crowded fields » © Pelle Cass