Quand le Libre touche la Video

Démarré par stougard, Avril 17, 2011, 12:48:20

« précédent - suivant »

Vbloc

Citation de: stougard le Mai 03, 2011, 14:41:59
C'est pourtant très simple. Le fait d'exposer ton travail n'apporte rien, il ne documente rien, il ne montre rien, ce sont des photographies personnelles qui ne regardent que les gens qui sont dessus. La valeur d'information ou de création est tout simplement nulle et inutile à la société.
Je lis ce que tu écris (même tes insultes), alors fait un effort de ton côté.
Je suis artisan et mon travail n'est ni un travail d'information ni de création. Ton appréciation sur sa valeur me laisse de marbre et n'est en aucun cas un argument dans cette discussion.

De plus, si tu pouvais, enfin cesser des affirmations telles que "L'informatique Libre n'a jamais tué l'informatique non Libre, il en va exactement de même avec la photographie". Non, non, non : informatique et photographie n'ont rien à voir.

Un photographe ne peut pas vivre du Libre.
Le Libre, comme tu nous l'expliquais plus bas, c'est une forme de troc. Tout le monde contribue en mettant quelque chose au pot commun. Et chacun y puise ce qui l'intéresse. Le principe fonctionne parce que tout contributeur y trouve, in fine, son compte.
Ce que je dénonce, c'est qu'un photographe qui contribue au pot commun n'en retire jamais rien. Pour la simple raison que le Libre n'est intéressant que pour ceux dont le travail consiste (pour tout ou partie) à assembler des éléments puisés dans le pot.

Un photographe ne puise jamais rien dans le pot. C'est pour cela que c'est, pour lui, un marché de dupe.
Et, non content d'être individuellement cocu, il oblige ses confrères à le devenir.
Pour moi, un photographe contributeur du Libre est inconscient. Car si son action n'avait un effet que pour lui seul, on s'en foutrait. Mais son action concerne tout le monde.

En s'attaquant au droit d'auteur, en donnant une valeur nulle à une image, en autorisant n'importe qui à faire n'importe quoi, le Libre dévaste tout sur son passage. Et le bilan est catastrophique. On ne compte plus les collectifs de photographes ayant disparu. Et ceux qui restent survivent à grand peine. Pour prendre un exemple dans le domaine de la musique. Une de mes amies avait fondé une maison de production de musique classique et de jazz. Au bout de dix ans, elle a laissé tomber. Elle a vu ses confrères disparaître les uns après les autres. Et rien ne les a remplacé. Leur clientèle comprenant de moins en moins pourquoi ils devaient payer pour de la musique. Tout ça, c'est de la perte nette. C'est pourquoi je combat toutes les initiatives cherchant à appliquer la logique du Libre aux biens culturels.

Les biens culturels et l'information ne sont pas des biens comme les autres. C'est pour cela que l'Etat les protège. Car leur appliquer les règles de l'économie de marché conduit au désastre. Le prix unique du livre en est un exemple souvent cité.

Prétendre que "Si des auteurs meurent, c'est parce qu'ils sont simplement médiocres" est une des affirmations les plus sinistres que j'ai lues de Stou. Elle n'a qu'un avantage : elle décrédibilise toute sa prose.

Jc.

Putaing, mais il vous amuse encore ?  :D  Mais foutez lui la paix, quand il ira mieux, s'il utilise ses deux neuronnes il comprendra seul...

Vous en devenez fatigants  :-X

pphilippe

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 16:28:18
Un photographe ne peut pas vivre du Libre.


Citation de: stougard le Mai 03, 2011, 14:41:59
Je l'ai dit 1000 fois, je ne sais pas comment un photographe peut gagner sa vie avec le Libre (et je m'en fous). Mon discours n'a jamais été cela.

Tu penses (à tord ou à raison) qu'un photographe ne peut pas vivre du libre, Stougart explique qu'il ne sait pas comment un photographe peut gagner sa vie avec le libre. Finalement vous dites pratiquement la même chose.
Philippe

pphilippe

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 16:28:18
Ce que je dénonce, c'est qu'un photographe qui contribue au pot commun n'en retire jamais rien. Pour la simple raison que le Libre n'est intéressant que pour ceux dont le travail consiste (pour tout ou partie) à assembler des éléments puisés dans le pot.

Un photographe ne puise jamais rien dans le pot. C'est pour cela que c'est, pour lui, un marché de dupe.

Je ne pense pas qu'il faut être si catégorique.
Peut-être puises tu dans le pot sans le savoir lorsque tu cherches des infos pour réaliser un reportage.
Je te donne un exemple.
Hier je faisais des recherches sur le sponsoring et le mécénat dans le sport.
J'ai trouvé entre autre via google un épais document qui m'intéressait. Pour pouvoir le lire plus facilement, j'ai demandé á mon épouse de me l'imprimer. Lorsqu'elle me l'a porté et que j'ai commencé à le lire j'ai découvert que c'était une thése sous licence CC. En première page sont mentionnées toutes les modalités d'utilisations. Biensur cela n'empêchera pas le piratage.
Lorsque j' ai fait ma recherche j'ai trouvé d'autres documents intéressants, d'accés libres, mais sans licences et d'autres payants.
Alors, non, je ne crois pas que tu puisse affirmer qu'un photographe ne puise jamais dans le pot, ou qu'un photographe qui puise contribue au pot commun n'en tire jamais rien.

Philippe

pphilippe

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 16:28:18

Les biens culturels et l'information ne sont pas des biens comme les autres. C'est pour cela que l'Etat les protège. Car leur appliquer les règles de l'économie de marché conduit au désastre. Le prix unique du livre en est un exemple souvent cité.


Es-tu bien sûr de cela?
La presse n'est elle pas en crise? Et que fait l'état pour protèger les droits des photographes? Pour revenir à un autre débat, pourquoi pas une loi pour encadrer les concours?
Autre chose, la France est entrain de vendre son patrimoine ici et là.
Alors lorsque tu écris que l'état  protège les biens culturels et l'information, je suis assez sceptique.

Philippe

Vbloc

Citation de: pphilippe le Mai 03, 2011, 18:31:58
j'ai découvert que c'était une thése sous licence CC
L'exemple que tu prends est vraiment exceptionnel : des photographes qui lisent des thèses avant de partir en reportage, je n'en connaissais pas avant toi  ;) Alors que les promoteurs du Libre y puisent à longueur de journée.

Citation de: pphilippe le Mai 03, 2011, 18:31:58
Alors lorsque tu écris que l'état  protège les biens culturels et l'information, je suis assez sceptique.
Tu as plusieurs protections.
Le social et fiscal : les journalistes, les auteurs, les artistes bénéficient de conditions dérogatoires au régime général. Et ce régime est très favorable.
Les aides financières apportée chaque année à la presse et qui prennent la forme de prise en charge de tout ou partie des investissements (imprimerie, refonte de maquette...).
Je parlais, pour le livre, du prix unique, qui a sauvé les libraires.
Le loi sur le droit d'auteur, l'Hadopi sont également des initiatives qui vont dans le même sens.
Je sais également que le Ministère de la Culture écoute avec attention le combat de l'UPP contre le DR.
Voici quelques exemples qui ont un but commun : protéger les métiers de la culture et de l'information contre la loi du marché pure et dure. Ce sont des domaines trop importants et trop fragiles.
Malgré cela, ils ne sont pas en pleine forme. Mais ce n'est certainement pas en leur accrochant un boulet tel que le Libre qu'on les aidera.

Que l'Etat soit contraint de vendre du patrimoine, c'est une évidence. C'est le destin de toute structure endettée. On commence par vendre (on dit "privatisation") ce qui a de la valeur (réseaux téléphonique, autoroutes, distribution d'eau, ...). Aujourd'hui, on loue (on dit "prêt contre paiement") du patrimoine culturel (Le Louvre d'Abu d'Abhi), demain on le vendra, si ça ne s'arrange pas. Là encore, ce n'est pas en demandant aux musées de livrer leur patrimoine au Libre qu'on résoudra le problème. Il y a eu du ménage à la RNM et la gratuité a été abandonnée, après le constat d'échec de cette initiative.

stougard

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 16:28:18
Un photographe ne peut pas vivre du Libre.

Qui a dit qu'il le pouvait ?

De toutes façons, c'est le dernier de mes problèmes, je ne vis pas de la photographie. Toi même vit du service, tu pourrais céder tes photos sous licence CC ou ArtLibre que cela ne changerait pas un iota de ton business.

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 16:28:18
Ce que je dénonce, c'est qu'un photographe qui contribue au pot commun n'en retire jamais rien. Pour la simple raison que le Libre n'est intéressant que pour ceux dont le travail consiste (pour tout ou partie) à assembler des éléments puisés dans le pot.

Et qu'est ce que tu veux que cela me fasse que quelqu'un ne retrouve pas ce qu'il veut dans la marmitte. Personne ne lui a demandé d'y mettre quoi que ce soit et personne ne l'oblige à aller y piocher quoi que ce soit.

J'ai contribué au pot en tant que photographe, j'ai pompé autre chose du pot qui m'a permis de vivre, de gagner ma vie et de faire les dites photographies. La boucle est bouclée, c'est suffisant en ce qui me concerne et ça démontre que le systeme fonctionne, au moins dans mon cas (mais ça doit pas etre le seul, vu la quantité d'images qu'on trouve dans le dit pot).

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 16:28:18
Pour moi, un photographe contributeur du Libre est inconscient. Car si son action n'avait un effet que pour lui seul, on s'en foutrait. Mais son action concerne tout le monde.

Et oui, mais nous vivons dans une société libérale et heureusement pour nous, c'est n'est pas à toi de décider qui doit faire quoi.

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 16:28:18
On ne compte plus les collectifs de photographes ayant disparu. Et ceux qui restent survivent à grand peine. Pour prendre un exemple dans le domaine de la musique. Une de mes amies avait fondé une maison de production de musique classique et de jazz. Au bout de dix ans, elle a laissé tomber. Elle a vu ses confrères disparaître les uns après les autres. Et rien ne les a remplacé. Leur clientèle comprenant de moins en moins pourquoi ils devaient payer pour de la musique. Tout ça, c'est de la perte nette. C'est pourquoi je combat toutes les initiatives cherchant à appliquer la logique du Libre aux biens culturels.

Je ne vois aucun rapport avec le Libre dans la situation que tu décris. Je pense que tu confonds allègrement les experiences et les déceptions des gens qui sont médiocres dans leur métier mais qui préferent attribuer leurs échecs a une cause tierce plutôt qu'à une remise en question personnelle.

La musique, la photographie ... et tous les métiers créatifs sont très hautement sélectifs. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi.

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 16:28:18
Prétendre que "Si des auteurs meurent, c'est parce qu'ils sont simplement médiocres" est une des affirmations les plus sinistres que j'ai lues de Stou. Elle n'a qu'un avantage : elle décrédibilise toute sa prose.

C'est pourtant tellement vrai. Et quand j'entends la musique que j'entends, quand je lis l'information que je lis, je pense qu'aussi élitistes soient ces métiers, ils ne le sont pas encore assez.

stougard

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 19:21:39
L'exemple que tu prends est vraiment exceptionnel

Exceptionnel ou pas, c'est un cas réèl et la demonstration par l'exemple que cela peut fonctionner.

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 19:21:39
Voici quelques exemples qui ont un but commun : protéger les métiers de la culture et de l'information contre la loi du marché pure et dure. Ce sont des domaines trop importants et trop fragiles.
Malgré cela, ils ne sont pas en pleine forme. Mais ce n'est certainement pas en leur accrochant un boulet tel que le Libre qu'on les aidera.

Je crois que tu n'as aucune idée du patrimoine du Libre, de son poid dans l'économie et la culture.

Citation de: Vbloc le Mai 03, 2011, 19:21:39
Que l'Etat soit contraint de vendre du patrimoine, c'est une évidence. C'est le destin de toute structure endettée. On commence par vendre (on dit "privatisation") ce qui a de la valeur (réseaux téléphonique, autoroutes, distribution d'eau, ...). Aujourd'hui, on loue (on dit "prêt contre paiement") du patrimoine culturel (Le Louvre d'Abu d'Abhi), demain on le vendra, si ça ne s'arrange pas. Là encore, ce n'est pas en demandant aux musées de livrer leur patrimoine au Libre qu'on résoudra le problème. Il y a eu du ménage à la RNM et la gratuité a été abandonnée, après le constat d'échec de cette initiative.

Pour ton information, la plus grosse partie du contenu des musées est déjà Libre. La plupart des auteurs des oeuvres qui y sont représentées sont morts depuis plus de 75 ans. Tout ce qui est dans le domaine public répond aux conditions pour définir une oeuvre Libre.

En fait, la plus grosse partie de notre culture est Libre par définition.

Vbloc

Citation de: stougard le Mai 04, 2011, 04:26:32Exceptionnel ou pas, c'est un cas réel et la démonstration par l'exemple que cela peut fonctionner.
L'argument est faible : on est à la limite de la mauvaise foi...

Citation de: stougard le Mai 04, 2011, 04:26:32
Pour ton information, la plus grosse partie du contenu des musées est déjà Libre. La plupart des auteurs des oeuvres qui y sont représentées sont morts depuis plus de 75 ans. Tout ce qui est dans le domaine public répond aux conditions pour définir une oeuvre Libre.
Ce dont tu parles est la partie du patrimoine tombée dans le domaine public.
Si c'est oeuvres existent, c'est parce que leurs auteurs ont pu en vivre, grâce au droits d'auteur (pour les plus récentes). La négation de ces droits et de toute valeur marchande conduit à une chose : le tarissement de la source. Le Libre, lorsqu'il exploite le patrimoine culturel, veut bénéficier des intérêts sans contribuer au capital. Moi, j'appelle ça au mieux de la vision à court terme, au pire à du parasitisme.

stougard

Citation de: Vbloc le Mai 04, 2011, 09:36:45
L'argument est faible : on est à la limite de la mauvaise foi...

Ben ... on est sur un forum !

Citation de: Vbloc le Mai 04, 2011, 09:36:45
Ce dont tu parles est la partie du patrimoine tombée dans le domaine public.

Ben oui, le patrimoine tombé dans le domaine public fait partie du contenu du chaudron du Libre par définition.

Citation de: Vbloc le Mai 04, 2011, 09:36:45
Si c'est oeuvres existent, c'est parce que leurs auteurs ont pu en vivre, grâce au droits d'auteur (pour les plus récentes). La négation de ces droits et de toute valeur marchande conduit à une chose : le tarissement de la source. Le Libre, lorsqu'il exploite le patrimoine culturel, veut bénéficier des intérêts sans contribuer au capital. Moi, j'appelle ça au mieux de la vision à court terme, au pire à du parasitisme.

Le Libre n'a jamais remis en cause le droit d'auteur, au contraire il repose sur sa logique. De la même façon, le Libre n'est PAS une négation de la valeur marchande, bien au contraire le Libre est principalement un ensemble de choses qui permet de faire de l'argent. Enfin, le Libre ne bénéficie de rien, il se contente de définir des règles, tout ce qui tombe dans ces règles est Libre (ceci inclut tout ce qui est dans le domaine public).

Mais rien n'appartient au Libre en soit, une chose est Libre parce qu'elle l'est. Il n'y a aucune appropriation en soit. L'Avare de Molière est Libre, tu peux le prendre, l'imprimer, vendre le livre ou l'acheter. Personne n'a décrété qu'il appartenait à une communauté ou une entité particulière, il est Libre simplement parce qu'il répond à un ensemble de critères qui le définissent comme tel.

Tu luttes contre le Libre parce que tu n'as pas compris ce que c'est. Tu imagines qu'il y a une communauté, des gens qui se définissent comme appartenant à quelque chose et payés grace à ce quelque chose. C'est une conception stupide et naive et choses, tu ne fais qu'appliquer ta vision des choses à un système qui a défini d'autres règles pour fonctionner. Il n'y a que des gens comme toi qui utilisent ou créent du Libre, volontairement ou involontairement, par choix ou par obligation.



BertrandG

Stéphane Tougard fait l'idiot mais il sait très bien que les reportages dont les images nous ont fascinées dans la presse et les beaux livres de ces dernières décennies ont pu être financés grâce aux droits d'auteur. Et en particulier grâces au revenus des images d'archives placées en agences. Or désormais ces revenus n'existent quasiment plus du fait des microstocks et du libre (effondrement de la valeur des images).

La création est complètement impacté et même les meilleurs qui ont fait les couvertures des plus grands magazines d'hier, survivent à peine aujourd'hui.

Stéphane Tougard voudrait nous faire croire que c'est parce qu'ils sont médiocres.

Pour rappel cet individu à voulu embrasser le métier de photographe, comme papa, mais lui n'a pas réussi à percer. Ceci suffit à expliquer son prosélytisme en faveur de tout ce qui contribue à détruire le métier de photographe.

Bon sinon pour les gens sérieux il y a de quoi signer ici :

http://petitions.upp-auteurs.fr/appel.php?petition=3



stougard

Citation de: BertrandG le Mai 04, 2011, 11:54:23
http://www.upp-auteurs.fr/actualites.php?actualite=506

Je propose de faire une pétition pour interdire à l'UPP d'utiliser quoi que ce soit de Libre.

Bon de toutes façons, le Libre de droit est un pan du droit d'auteur, il fait partie intégral des accords internationnaux sur la propriété intellectuelle et le copyright. Les rigolos de l'UPP n'ont aucune chance de pouvoir interdire aux amateurs de placer leurs photos sur l'Internet et de laisser les gens les utiliser. À l'extrème limite, ils pourraient essayer de parasiter le système en taxant les images utilisés par les parutions françaises, ce qui n'aurait pour effet que d'accelerer les faillites ou les déplacement de sièges sociaux dans les pays voisins.

L'UPP ferait bien mieux de faire son métier (ça nous changerait), c'est à dire lutter contre le DR qui est une vraie plaie et une véritable atteinte au droit d'auteur. De mettre en place un tarif réaliste, de mettre en place des licences d'utilisation en rapport avec les méthodes modernes de commerces d'images, de proposer des infrastructures de hosting d'images à ses membres ...

stougard

Citation de: BertrandG le Mai 04, 2011, 12:14:09
Bon sinon pour les gens sérieux il y a de quoi signer ici :

Au fait, le site de l'UPP, c'est http://www.upp-auteurs.org ou http://www.upp-auteurs.fr ?

Ce sont vraiment des charlots, quand meme.

rimasson

Merci pour l'info BertrandG : elle est Diffusée, tweetée, et retweetée.
Dr House addict.

Vbloc

Citation de: stougard le Mai 04, 2011, 12:45:14
L'UPP ferait bien mieux de faire son métier (ça nous changerait), c'est à dire lutter contre le DR qui est une vraie plaie et une véritable atteinte au droit d'auteur.
C'est le premier chantier de Philippe. Laisse-lui un peu de temps.

Citation de: stougard le Mai 04, 2011, 12:45:14
De mettre en place un tarif réaliste,
Quelques mois après lui avoir dit que je trouvais stupide que ce tarif soit confidentiel, il a été mis en ligne sur le site de l'UPP.

Citation de: stougard le Mai 04, 2011, 12:45:14
de mettre en place des licences d'utilisation en rapport avec les méthodes modernes de commerces d'images, de proposer des infrastructures de hosting d'images à ses membres ...
+ 1000
Si on a besoin de conseils, pourrais-tu nous en donner ?

stougard

Citation de: Vbloc le Mai 04, 2011, 14:32:21
Si on a besoin de conseils, pourrais-tu nous en donner ?

Trop cher pour eux ...

Vbloc


stougard

Citation de: Vbloc le Mai 04, 2011, 16:09:36
Et vénal avec ça  ;)

Quand je vois la grille de tarifs de l'UPP ... je suis pas le plus vénal.

rimasson

#169
Pour revenir à des choses plus intéressantes...
les premières vidéos libre de droit que j'au pu voir datent de 1995. A l'époque, il s'agissait de FX : explosions, fumée, nuages destinées à être intégrés dans des films, des cinématiques de jeu vidéo....
Elle étaient faites par les sociétés qui les vendaient, très cher d'ailleurs. Il n'y avait pas ce problème de la rémunération des auteurs.
Actuellement, les prix varient de 300 à 1200 dollars pour ce genre de stockshot
http://www.artbeats.com/footage/prices
Dr House addict.

Zouave15

Citation de: pphilippe le Mai 03, 2011, 18:31:58
j'ai découvert que c'était une thése sous licence CC

C'est l'exemple même des dégâts du libre : la méconnaissance du CPI, et le fait éventuellement d'aller interdire des choses qu'on ne peut pas interdire. Que la thèse soit en libre ou en rien du tout, les droits sont exactement les mêmes :
- la forme est protégée, tu ne peux ni copier ni plagier
- tu peux citer un extrait selon quelques règles
- tu peux utiliser pour toi ou dans un cadre privé à ta guise
- tu peux utiliser les conclusions à ta guise à la seule et unique condition de citer les sources
- tu peux utiliser TOUTES les informations qui sont dans la thèse car les informations ne sont pas protégées (une information est un fait), et de même avec les idées (seule la manière dont elles sont présentées est protégée).

Si on a compris le CPI, on en déduit naturellement que le libre ne sert à rien.

Zouave15

Citation de: stougard le Mai 04, 2011, 04:26:32
Pour ton information, la plus grosse partie du contenu des musées est déjà Libre. La plupart des auteurs des oeuvres qui y sont représentées sont morts depuis plus de 75 ans. Tout ce qui est dans le domaine public répond aux conditions pour définir une oeuvre Libre.

En fait, la plus grosse partie de notre culture est Libre par définition.

C'est une erreur aussi monumentale qu'énorme, qui dénote une méconnaissance absolue du droit d'auteur.

Seuls les droits patrimoniaux sont concernés. Le droit moral est perpétuel. Autrement dit, le domaine public n'a strictement rien à voir avec le libre.

Quant aux autres droits que j'ai cités plus haut (citation, utilisation personnelle, travail à partir de, utilisation des informations), ils sont absolument indépendants, et donc les mêmes pour une œuvre dans le domaine public ou une autre.

stougard

Citation de: Zouave15 le Mai 07, 2011, 14:22:22
C'est l'exemple même des dégâts du libre : la méconnaissance du CPI, et le fait éventuellement d'aller interdire des choses qu'on ne peut pas interdire. Que la thèse soit en libre ou en rien du tout, les droits sont exactement les mêmes :
- la forme est protégée, tu ne peux ni copier ni plagier

Faux

Citation de: Zouave15 le Mai 07, 2011, 14:22:22
Si on a compris le CPI, on en déduit naturellement que le libre ne sert à rien.

Faux également, encore faut-il avoir compris le Libre.

D'ailleurs, il ne suffit pas de de citer quelques points communs et quelques mensonges pour dire que le Libre ne sert à rien. Par exemple, tu peux ré-éditer un texte Libre, dans un cadre public et payant ou pas (je parle des licences CC Libres, bien entendu, car il y a des CC non Libres) sans accord pré-alable de l'auteur et sans lui doire quelconque finance.

stougard

Citation de: Zouave15 le Mai 07, 2011, 14:31:27
C'est une erreur aussi monumentale qu'énorme, qui dénote une méconnaissance absolue du droit d'auteur.

Seuls les droits patrimoniaux sont concernés. Le droit moral est perpétuel. Autrement dit, le domaine public n'a strictement rien à voir avec le libre.

Soit c'est de la mauvaise foi, soit c'est de la betise. Le Libre n'a jamais remis en cause le droit moral. Toutes les licences Libres sans la moindre exception le reconnaissent et, en l'occurence, exigent son respect.

Ta méconnaissance du CPI et de son application dans le domaine du Libre te fait dire tout et n'importe quoi, visiblement.

BertrandG

Citation de: stougard le Mai 08, 2011, 03:23:46
Le Libre n'a jamais remis en cause le droit moral. Toutes les licences Libres sans la moindre exception le reconnaissent et, en l'occurence, exigent son respect.
C'est pour cela que le libre n'apporte rien.
C'est toujours marrant quand un analphabète donne un avis :
Citation...sans accord pré-alable de l'auteur et sans lui doire quelconque finance.
;D ;D ;D