Ce serait sympa DE NE PLUS UTILISER le mot "QUALITATIF" de travers.

Démarré par Cptain Flam, Janvier 11, 2012, 17:26:19

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ORION

Continue, Captain, toujours instructif.

Cptain Flam

Aimez qui vous résiste...

carpat

Qualité : ce qui répond aux besoins exprimés et implicites du client.

Cptain Flam

"Il va de soit que les résultats ont tendance à être meilleurs avec un objectif macro." :o :o :o


De la forme de verbe soit, troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe être.

Conjonction

Invariable
soit
/swa/
soit /swa/

Ou. Quelquefois, au lieu de répéter soit, on met ou.
Soit qu'il le fasse, soit qu'il ne le fasse pas.
Soit l'un, soit l'autre.
Soit faiblesse ou bonté.
(Mathématiques) Supposons.
Soit quatre à multiplier par six...
Autrement dit.
Soi se rapporte à « on » comme « moi » se rapporte à « je » :

«  il indique un rapport du sujet avec lui-même1 »
Appliqué à la personne humaine le terme soi renvoie à l'individu, à la distinction de celui-ci, ou à la conscience qu'il peut avoir de lui-même.
Appliqué à un objet quelconque, le terme soi renvoie à la chose en soi, et au questionnement sur son existence propre, indépendamment de la conscience que l'on peut en avoir.
Appliqué à la totalité de ce qui est, le terme soi renvoie au spirituel, à un concept lié au divin.
Étymologiquement le mot soi dérive du latin Sei2.
Grammaticalement le mot est généralement utilisé comme le pronom réfléchi de la troisième personne indéfinie. Il peut aussi être employé comme un nom, « le soi », quand il se rapporte à l'individualité. On le rencontre comme substantif, « en soi », pour renvoyer à l'existence, à "ce qui est". Enfin, il se trouve différencié par une majuscule, « Soi », quand il traduit une notion plus spirituelle, en particulier en traduction de notions de la philosophie indienne.
Locution verbale

aller de soi /a.le də swa/ (se conjugue, voir la conjugaison de aller)

Être la conséquence logique de ce qui a été dit précédemment, être facilement déductible.
Et le reste va de soi.
Il me paraît aller de soi que les cours remonteront au cours du mois.
Être évident.

Ça va de soi que ce garçon n'est jamais allé à l'école.  ;D
J' en vois beaucoup se moquer d' un certain culturiste... ils feraient bien d' aller se cultiver un peu...

Mais nous parlerons de poutres et de paille en une autre occasion... :D
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Citation de: Cptain Flam le Janvier 22, 2012, 14:22:23
Autant pour moi serait une forme elliptique de C'est autant pour moi, sous-entendu C'est autant d'erreur que l'on peut mettre à mon actif.
Cette expression serait à rattacher à autant pour le brodeur, expression dont l'utilisation est attestée dès le XVIe siècle[1].
La graphie au temps pour moi est recommandée par l'Académie française, puisque selon celle-ci rien ne justifie l'expression autant pour moi, tandis que l'expression au temps pour moi serait liée à l'expression militaire au temps !, commandant la reprise d'un mouvement[2]. L'Académie française précisait toutefois qu'« Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l'expression familière » → voir au temps pour moi pour plus de détails.
Déterminer la fréquence relative de la graphie autant pour moi est très difficile car elle se présente souvent de façon littérale.

Au temps pour moi, il est difficile de savoir exactement quand et comment s'est formée cette locution pourtant très courante.
Selon une première théorie [1], cette expression est issue du langage militaire dans lequel « au temps ! » serait dit pour commander la reprise d'un mouvement depuis le début.
Elle aurait finalement glissé vers le sens figuré actuel : ainsi prononce-t-on cette locution pour admettre une erreur, en signifiant que l'on va éventuellement reconsidérer la question.
Une deuxième théorie postule que la graphie au temps pour moi serait en réalité une forme pédantesque de autant pour moi. Cette théorie, qu'a défendue entre autres Claude Duneton, postule que la théorie des origines militaires de l'expression serait à l'origine une légende, une sorte de « canular étymologique », comme on en invente souvent pour l'origine de beaucoup d'expressions → voir autant pour moi

Variante:

"le 24mm du 24-105L déforme au temps que le 10mm du 10-20 Sigma." :o :o :o

Adverbe

autant /o.tɑ̃/

Marque l'égalité de quantité, de valeur ou de nombre.
Il est autant pressé que toi. — Note : L'utilisation devant un adjectif est parfois contestée, bien que relativement courante. Dans ce cas, il vaudrait mieux utiliser aussi.

Ce diamant vaut autant que ce rubis.
Je peux en faire autant.
(Avec de) Un nombre ou une quantité également beaucoup de.
J'étais à Belgrade du 2 au 4 octobre 1914. A cette date, les Autrichiens avaient bombardé la ville pendant trente-six jours et autant de nuits. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
Il y a autant de rangs de pommes de terre que de rangs de carottes.
Toutes ces promesses sont autant de mensonges.
IBM, Apple, Dior, ... Autant d'icônes qui ont marqué notre époque.
Aussi bien.
Autant faire cela sur le champ que de différer encore une fois.
Cela coûte neuf cent quatre-vingt-dix euros, autant dire mille.

Antonymes

moins
plus

Expressions

autant pour moi
autant que je sache
autant ..., autant ...
autant que
d'autant
d'autant que
d'autant plus que
d'autant mieux
d'autant moins
il en a autant qu'il en peut porter : (Familier) Se dit d'un homme qui a trop bu et aussi d'un homme qui a été sévèrement battu.
autant lui en pend à l'oreille : (Figuré) Il pourra bien lui en arriver autant.
autant vaut : (Familier) On peut le considérer comme tel.
C'est un homme mort, ou autant vaut.
autant en emporte le vent : (Proverbial) et (Figuré) Se dit en parlant de promesses auxquelles on n'ajoute pas foi ou de menaces dont on ne craint point les effets.
autant de têtes, autant d'opinions.
pour autant que je sache
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

"Le ton que j'emploie c'est celui que je prend avec ceux qui veulent me faire passer pour un idiot.
Tu me suspectes de donner des résultats provenants de conditions expérimentales particulières sous-estimant la distorsion, après avoir suggéré que les chiffres que je donnais concernaient l'APS-C"

Ou quand le s se déplace... ::)

Il n' eût point été idiot de prendre soin de la conjugaison, comme il est singulier ce s provenant de la dépossession du verbe prendre...

Sauf, si Je devient Il, comme pour Alain Delon et Jules César, ou Alain Delon interprétant César, parlant de lui à la troisième personne du singulier...

Il vous en prie... ;D ;D ;D 
Aimez qui vous résiste...

ORION

Parle-nous un peu du participe passé des verbes du premier groupe remplacés (presque) systématiquement par l'infinitif et l'inverse.
Bon maintenant ma femme m'a appeler pour allé mangé.  ;D ;D ;D

Cptain Flam

Infinitif en "er" ou participe passé en "é":
-Présentation:

     1-J'ai mangé une glace à la vanille .

     2-Nous avons mangé une glace à la vanille .

     3-Mon père est rentré de son travail .

     4-Je crois deviner ses pensées.

     5-Le malade vient de rédiger son testament .

     6-L'équipe s'entraîne pour gagner le match .

-Observation :

   -On remarque dans ces phrases que les verbes s'écrivent à la fin en 'é' ou en 'er '.On se demandera alors pourquoi? Et

quelle en est la règle ?

-Explication:

   *La règle est très simple.Les verbes du premier groupe conjugués avec l'auxiliaire 'avoir' prennent généralement 'é' à

toutes les personnes et ne s'accordent pas avec le sujet .

-Exemples:

    1-Tu as escaladé la montagne .

    2-Les enfants ont escaladé la montagne .

   *Conjugués avec l'auxiliaire 'être',les verbes prennent 'é' si le sujet est masculin singulier .

-Exemples:

   1-Mon frère est qualifié pour la finale .

  2-Notre quartier est sélectionné pour le concours .

*Les verbes s'écrivent à la fin avec 'er' lorsqu'on a deux verbes qui se suivent,le 2ème se met automatiquement à
l'infinitif.

-Exemples:

1-Les élèves doivent travailler davantage .

2-Il faut aider les démunis .

*Les verbes se mettent aussi à l'infinitif 'er ' lorsqu'ils sont précédés des prépositions comme : à ,par ,pour ,de,d' ...(ph:5-6)

-Exemples :

  1-Il décide de voyager pendant les vacances .

  2-Nous avons réussi à trouver le coupable .

-Conclusion :

-Tous les verbes du 1er groupe  prennent généralement 'é' à la fin si :

*Ils sont conjugués avec l'auxiliaire 'avoir'.

*Ils sont conjugués avec l'auxiliaire 'être' ,au masculin singullier .



-Tous les verbes du 1er groupe prennent 'er ' si :

*Deux verbes  se suivent; le 2ème se met à l'infinitif .

*Les verbes sont précédés par des prépositions comme:par,pour,à,de,d'...



Aimez qui vous résiste...

ORION

Un résumé:
pour savoir si on met é ou er, il suffit de remplacer le verbe par un verbe du 3è groupe, c'est nettement plus simple que tout ce tralala.

exemple:
je veux chanter ou chanté => je veux prendre et non je veux pris!
j'ai chanté ou j'ai chanter => j'ai pris (participe passé) donc chanté...
j'ai commencé par chanté (er) ?  j'ai commencé par prendre  donc chanter

TheGuytou

Et ça marche aussi avec le verbe "Chi*r".......

::)

Cptain Flam

Citation de: TheGuytou le Février 25, 2012, 01:21:12
Et ça marche aussi avec le verbe "Chi*r".......

::)

"Encore eût il fallu que je le sachiasse avant de viendre!" ;D

Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Citation de: snorg le Février 25, 2012, 02:03:12
Quand j'avais encore des classes, je faisais remplacer par le verbe "vomir", les élèves adoraient.

"Un prêté pour un vomi! Pardon un rendu!" ;D ;D ;D ;D ;D ;D
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

"Parce qu'un modele vetu de noir courant à la lueur de lampes pilotes  ce serait un bon de geant
en progression de l AF !!" :o :o :o

UN BOND, avec un D! ( du verbe bondir)

Je vois des "bon" partout sur le forum et du point de vue du saut, c'est un peu court, surtout pour un géant et pas franchement bon! ;D

... et je ne parle même pas des "bon" en qualité... râvi qu' elle vous satisfasse! :D
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Tort avec un T, faut être sacrément tordu, pour y mettre un D... ;D

Du latin "tortus"

Nom commun

Singulier   Pluriel

tort   torts

/tɔʁ/
tort /tɔʁ/ masculin

Propriété de celui qui se trompe, qui n'a pas le droit, la raison de son côté.

Lequel des deux a tort ? Ils ont tort tous deux.
Le tort est de votre côté
Vous avez grand tort de parler comme vous faites.
Le fait d'avoir quelque chose à se reprocher envers quelqu'un.
Mais à cette réunion, j'eus le tort de présenter mes idées sous une forme édulcorée (la théorie de l'onde-pilote) qui prêtait à de nombreuses objections. — (Louis de Broglie; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l'Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
C'est un tort que je ne vous pardonnerai jamais. — Réparer, effacer tous ses torts.
Le divorce a été prononcé aux torts réciproques des époux.
Lésion, dommage qu'on souffre ou qu'on fait souffrir.
Réparer le tort qu'on a fait. — Il ne faut pas faire tort à son prochain.
Quel tort cela vous fait-il ? — Cela m'a fait grand tort.
Il ne fait tort qu'à lui-même.

Expressions

à tort
à tort et à travers
à tort ou à droit
à tort ou à raison
le mort a toujours tort
les absents ont toujours tort
mettre dans son tort
redresseur de torts



Verbe du 3ème groupe - Le verbe tordre

je tords
tu tords
il tord
nous tordons
vous tordez
ils tordent

Du latin populaire *torcĕre, en latin classique torquĕre.

Verbe

tordre /tɔʁdʁ/ transitif 3e groupe (conjugaison)

Tourner un corps long et flexible par ses deux extrémités en sens contraire, ou par l'une des deux, l'autre étant fixe.

Ses doigts tordaient et retordaient une fibre imaginaire qu'il simulait de nouer gravement. — (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, 1958)

Tordre du fil.
Tordre de l'osier.
Tordre du linge.
Un ver qui se tord.
Cette branche est toute tordue.
Tordre les bras à quelqu'un, Les lui tourner violemment et de manière à lui faire mal.
On dit de même :
Dans sa douleur, elle se tordait les mains.
Tordre le cou, Faire mourir en tournant le cou et en disloquant les vertèbres.
Tordre le cou à une perdrix, à un poulet.
Je lui tordrai le cou.
Tordre le cou, la bouche, Tourner le cou, la bouche de travers.
Il a la mauvaise habitude de tordre le cou, de tordre la bouche.
(Figuré) (Populaire)
Tordre le nez, être ennuyé, mécontent, méprisant.
(Figuré) (Populaire)
Ne faire que tordre et avaler, Manger trop avidement et avaler presque sans mâcher.
(Figuré) (Familier)
Se tordre de rire, Rire convulsivement.
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam



"Oui, on est bien d'accord... mais un APN c'est pour avant tout faire de la photo et combien vont se servir de la vidéo, du port du casque, et du port du micro ? très certainement une minorité d'entre nous... :)

Mais cette minorité fait peser la balance du coté des constructeurs à intégrer " à tord ou à raison, le grand débat.... ::) " la vidéo dans les boîtiers.  ;)"
;D ;D ;D ;D ;D
Aimez qui vous résiste...

snorg

Hé !
Pas oublier le "tors", celui des "pieds tors" de Rimbaud, qui au féminin devient "torte" et qui a donné naissance à  "retors"...
;D ;D ;D

Cptain Flam

Citation de: snorg le Février 28, 2012, 12:16:02
Hé !
Pas oublier le "tors", celui des "pieds tors" de Rimbaud, qui au féminin devient "torte" et qui a donné naissance à  "retors"...
;D ;D ;D

Comme le mors qui devrait logiquement user d' un d... et le regard ou le sourire qui deviennent torves... ;D ;D ;D
Aimez qui vous résiste...

ORION

Entendu encore à la TV: une présentatrice célèbre? parlant: les zandicapés... bla-bla...

ORION

Citation de: kochka le Février 28, 2012, 19:58:14

C'est donc à ça que sert la survivance des verbes du troisième groupe, qui auraient dû s'aligner sur le premier si l'académie servait encore à quelque chose.
Tu te fais encore surprendre par l'existence des verbes du troisième groupe. (ici 2  ;D ).

snorg

Citation de: geargies le Février 29, 2012, 23:06:49
8) des pieds tors, des jambes torses.. je dis ça au passage..
C'est exact, ce n'est que l'adaptation populaire qui transforme en jambe torte, bouche torte : entre autre Rabelais -le tiers livre-
au passage aussi ;)

ORION


geargies

 8) certes.. mais le tort tue   ;)

Cptain Flam

Citation
Quand pensez vous , notamment pour les 100 isos ? et les HDR ?

http://photography-on-the.net/forum/showthread.php?t=1163471
QUAND si ce mot exprime le temps. On peut généralement le remplacer par LORSQUE
QU'EN s'écrit ainsi si l'on peut décomposer le 'qu'en' en 'QUE EN'
QUANT s'écrit ainsi si on peut le remplacer par EN CE QUI CONCERNE. Il est suivi de la préposition 'à' ou 'au' ou 'aux'
Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Aimez qui vous résiste...

Cptain Flam

Citation de: Cptain Flam le Janvier 22, 2012, 14:22:23
Autant pour moi serait une forme elliptique de C'est autant pour moi, sous-entendu C'est autant d'erreur que l'on peut mettre à mon actif.
Cette expression serait à rattacher à autant pour le brodeur, expression dont l'utilisation est attestée dès le XVIe siècle[1].
La graphie au temps pour moi est recommandée par l'Académie française, puisque selon celle-ci rien ne justifie l'expression autant pour moi, tandis que l'expression au temps pour moi serait liée à l'expression militaire au temps !, commandant la reprise d'un mouvement[2]. L'Académie française précisait toutefois qu'« Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l'expression familière » → voir au temps pour moi pour plus de détails.
Déterminer la fréquence relative de la graphie autant pour moi est très difficile car elle se présente souvent de façon littérale.

Au temps pour moi, il est difficile de savoir exactement quand et comment s'est formée cette locution pourtant très courante.
Selon une première théorie [1], cette expression est issue du langage militaire dans lequel « au temps ! » serait dit pour commander la reprise d'un mouvement depuis le début.
Elle aurait finalement glissé vers le sens figuré actuel : ainsi prononce-t-on cette locution pour admettre une erreur, en signifiant que l'on va éventuellement reconsidérer la question.
Une deuxième théorie postule que la graphie au temps pour moi serait en réalité une forme pédantesque de autant pour moi. Cette théorie, qu'a défendue entre autres Claude Duneton, postule que la théorie des origines militaires de l'expression serait à l'origine une légende, une sorte de « canular étymologique », comme on en invente souvent pour l'origine de beaucoup d'expressions → voir autant pour moi


"Au temps pour moi" et "autant pour moi"

Si elles se prononcent de la même manière, ces deux expressions n'ont pas la même signification.
En effet, Au temps pour moi est issue du langage militaire où au temps ! s'emploie pour commander la reprise d'un mouvement depuis le début. Plus couramment, cette expression est employée lorsqu'une personne investie de l'autorité ou de la responsabilité affirme une chose à valeur collective, se rend compte de son erreur et la reconnaît. Par cette concession, elle va reconsidérer les choses en reprenant depuis le début.
Autant pour moi est relatif à une quantité : on demande la même chose pour soi-même.
Aimez qui vous résiste...