OrnithoNews

Démarré par Roland Ripoll, Janvier 20, 2016, 11:46:15

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Clic-Clac 51

Quel dommage que ce soit la fin
Encore un grand merci, Roland, de partager tant de choses
Amicalement Denis ;)

urka

Citation de: papytos le Février 01, 2016, 16:29:10
Un fil sur lequel "on" reviendra (moi en tout cas) certainement juste pour le plaisir d'apprendre !

Idem pour moi! ;)
Merci, Roland!
André.

Aubertin

Je ne m'en serais pas si lassé...et toujours richement illustré, ce fil.

Denis68

Quel fil!!! j' espère, comme mes camardes, qu' il y aura de temps en temps des mises à jours, encore merci pour ce délicieux et instructif partage ;)
Cordialement Denis

robsou

Bonjour,

Un grand bravo final pour ce superbe fil qui se distingue par la qualité de ces images et la diversité des informations très instructives!

Robert

RR NIKON

salut Roland,

le portrait du milan est particulièrement détaillé : ç'est remarquable et bluffant, obtenir ça en digiscopie doit représenter une forme de graal pour les novices !

TFYA

Les photos sont superbes et les propos très instructifs.
Si tous les fils étaient aussi intéressants, je n'aurais pas le temps de faire des photos.
Bravo pour ce partage et merci.
Olympus Canon Fuji, what else?

Roland Ripoll

Merci !

12. Shakespeare et les étourneaux...

Quel rapport me direz-vous entre Shakespeare et l'étourneau sansonnet ? Vous allez comprendre...

L'introduction de l'étourneau sansonnet aux États-Unis est relativement récente  et, on ne le sait peut être pas, elle est due à l'idée folle et saugrenue d'un énergumène. C'est au début des années 1890 qu'Eugène Schiefflin, riche propriétaire d'un laboratoire pharmaceutique et membre de l'American Acclimatization Society, un groupe voué à l'échange des plantes et des animaux entre les différentes parties de la planète, lâcha une centaine d'étourneaux dans Central Park.



Un peu "dérangé" sans doute, ce monsieur s'était en effet donné comme projet d'introduire en Amérique... tous les oiseaux cités dans le théâtre de Shakespeare ! L'étourneau n'est pourtant, dans l'œuvre du dramaturge anglais, mentionné qu'une seule et unique fois dans "Henri IV".



50 ans plus tard, les cent étourneaux s'étaient multipliés et répandus sur tout le territoire nord américain. On estime aujourd'hui leur nombre à 200 millions !



Les agriculteurs et les producteurs de céréales américains lui font une chasse sévère    car, considéré comme nuisible, l'étourneau  peut ingurgiter chaque jour  une quantité de nourriture égale à une ou deux fois son poids. On estime que plus d'un million d'individus sont tués chaque année [ce qui ne représente  dérisoirement que 0,5% de la population] et que les dégâts occasionnés s'élèvent à 1 milliard de dollars... La drôle d'idée de cet Eugène Scheifflin coûte cher aux contribuables américains



Etre simple pour être vrai

Kodjock

L'anecdote est intéressante (les conséquences de la folie d'un homme !). Et toujours  impressionné par la qualité des images qui l'accompagnent !
Amicalement, Jean Paul

zoomagic

Merci Roland, je ne connaissais pas cette anecdote, si on peut dire!.
Les pdv sont superbes.
Malheureusement un peu partout dans le monde on trouve des cas semblables. Introduction volontaire ou pas, animaux ou plantes, les dégâts sont là. Hier en sortant d'un magasin à  Grasse j'ai entendu un cri d'oiseau inconnu, j'ai levé  les yeux et j'ai vu passer au dessus du parking un vol de perruches..
Amicalement.
Amicalement.

Mex (alias Jmc)

Roland merci encore pour ces belles photos et ces informations  (anecdote)
Jean mi

Clic-Clac 51

Et bien...ce matin, j'aurais appris quelque chose
Quant aux images...elles sont extra, leur beau plumage est superbement bien rendu
Bravo Roland
Amicalement Denis ;)

TFYA

Belles images comme d'habitude et anecdote intéressante comme d'habitude.
Bravo et merci.
Olympus Canon Fuji, what else?

Atriplex

Faut-il le dire?: toujours excellent, ce fil, Roland!  Mais oui, il faut le dire!
Cordialement,
Gérard
Gérard

Apivore

J'en sais un peu plus,Merci Roland

Pailler

Marrant et triste à la fois ! Mais , en plus de voir des photos extra , j'aurais appris quelque chose ...

siger05

Très bel oiseau bien mis en valeur par tes soins, encore merci pour ces informations.

Amicalement

Régis

jd80

Il y eu beaucoup d'idées saugrenues concernant les introductions d'espèces  :-\

Très beau cet étourneau "provençal " 

garza iberica

Encore une belle mise ajour et je vais partir aux Usa moinsbete cette annee ! Bravo

Roland Ripoll

Bonjour à tous,

Je reprends aujourd'hui ce fil avec d'autres infos qui, je l'espère, vous paraîtront intéressantes.

13. L'ouïe des rapaces nocturnes

Chasseurs nocturnes, chouettes et hiboux sont, parmi les oiseaux, ceux qui ont l'ouïe la plus fine, la plus développée. Ils peuvent en effet localiser très précisément et capturer dans l'obscurité une proie uniquement d'après le bruit qu'elle fait. On dit même que l'effraie des clochers serait capable d'entendre, à plus de 25 m de distance, le bruit d'un stylo à bille courant sur une feuille de papier !



Une des particularités des rapaces nocturnes est la présence de disques faciaux. Le rôle de ces disques, véritables paraboles,  est d'amplifier et de concentrer les sons en direction des oreilles, afin d'améliorer l'ouïe. Ils captent les sons de haute fréquence et donnent à l'effraie des clochers une sensibilité auditive de 50 à 7500 Hz, soit 20 fois plus grande que la notre !
Les rapaces nocturnes chassent donc en se servant davantage de leur ouïe que de leur vue, ne possédant pas, contrairement à une idée répandue, une vision infrarouge.



De plus, les trous auriculaires des oiseaux sont placés, comme chez les humains, de chaque côté de la tête,  mais ces cavités ont, chez les rapaces nocturnes, la particularité d'être de grosseurs différentes et disposées de manière asymétriques, l'une étant située plus haut que l'autre. L'effet stéréophonique est ainsi assuré...



De ce fait, les ondes sonores parviennent avec 3/100 000 de secondes d'avance à l'une des deux oreilles. Cet infime décalage leur permet de localiser très précisément, à un degré près, la position d'une proie par le simple bruit qu'elle fait en se déplaçant. Une des deux oreilles localiserait les sons sur le plan horizontal, l'autre sur le plan vertical. Un peu comme la croix dans la lunette de visée d'un tireur d'élite...



A noter que les " aigrettes " dressées sur la tête des hiboux (et absentes chez les chouettes) ne sont pas des oreilles mais simplement de petites plumes qu'on dit  "ornementales" et  dont le rôle exact n'est pas encore bien défini.


Etre simple pour être vrai

Clic-Clac 51

C'est très impressionnant les facultés qu'ont développé ces oiseaux
Bravo pour les images et les textes très instructifs
Amicalement Denis ;)

Pat57

Une reprise en beauté. Les rapaces sont un sujet passionnant, les nocturnes véhiculent un certain mystére en plus. Merci Roland

Founty

Ouh la la, toutes ces images sont vraiment superbes : qualité irréprochable et proximité incroyable... Du super lourd  ;)

birba-g93

Une belle série d'images ici, belle netteté.
Merci pour ce partage le courage et la patience du photographe.

Amicalement.
Birba.

Nemrod63

encore une superbe Maj !