Je possède une vieille charte gris neutre Kodak 18% côté foncé et 95% de réflectance environ côté clair. Aujourd'hui, on trouve des cartes gris neutre beaucoup plus claires (Scuadra True Colors par exemple) réputées être des cartes à 18%. J'ai l'impression qu'il s'agit de réflectance pour les uns et de je ne sais pas trop quoi pour les autres, auxquels semblent s'être associés ceux qui mesurent la lumière dans la paume de leur main libre.
Et dans les tutos DIY on trouve des gris RGB(46-46-46) soit TSL(0-0-18) et des gris RGB(209-209-209) soit TSL(0.0.82).
Est-ce que quelqu'un sait ce qui est enseigné au CAP de photographie et connait les raisons de ce méli-mélo ?
Citation de: Dormeur74 le Mars 18, 2019, 21:29:56
Je possède une vieille charte gris neutre Kodak 18% côté foncé et 95% de réflectance environ côté clair. Aujourd'hui, on trouve des cartes gris neutre beaucoup plus claires (Scuadra True Colors par exemple) réputées être des cartes à 18%. J'ai l'impression qu'il s'agit de réflectance pour les uns et de je ne sais pas trop quoi pour les autres, auxquels semblent s'être associés ceux qui mesurent la lumière dans la paume de leur main libre.
Et dans les tutos DIY on trouve des gris RGB(46-46-46) soit TSL(0-0-18) et des gris RGB(209-209-209) soit TSL(0.0.82).
Est-ce que quelqu'un sait ce qui est enseigné au CAP de photographie et connait les raisons de ce méli-mélo ?
Coté blanc la réflectance est de 90 %.
CitationCoté blanc la réflectance est de 90 %
Aucune importance, mais merci d'avoir répondu.
Citation de: Dormeur74 le Mars 18, 2019, 21:29:56
Je possède une vieille charte gris neutre Kodak 18% côté foncé et 95% de réflectance environ côté clair. Aujourd'hui, on trouve des cartes gris neutre beaucoup plus claires (Scuadra True Colors par exemple) réputées être des cartes à 18%.
Ca me paraît illogique. Si c'est 18% ça ne peut pas être plus ou moins foncé.
Bonjour à tous,
Ne pas oublier que avec le temps les couleurs d' impression peuvent varier.
Exact, de mémoire les chartes en question étaient données avec une date de péremption et supposées être conservées a l'abri de la lumière entre deux utilisations.
Par contre c'est tout de même étonnant que la charte ait foncé avec le temps. En général c'est plutôt l'inverse.
Ces chartes servent à faire la balance des blancs pour les valeurs claires et foncées de la scène car la seule bdb sur des tons moyens peut ne pas suffire pour certains sujets.
Citation de: Dormeur74 le Mars 19, 2019, 06:10:00
Aucune importance, mais merci d'avoir répondu.
Ah bon . . . . .
Obtenir un résultat juste en partant d'une base fausse doit être un concept récent.
Citation de: seba le Mars 19, 2019, 06:55:33Ça me paraît illogique. Si c'est 18% ça ne peut pas être plus ou moins foncé.
Imaginons: Une charte Kodak garantie 18% en bon état et barbouillée de vernis brillant.
La réflectance grimpe au plafond mais la couleur ne change pas.
Citation de: Col Hanzaplast le Mars 19, 2019, 12:40:25
Imaginons: Une charte Kodak garantie 18% en bon état et barbouillée de vernis brillant.
La réflectance grimpe au plafond mais la couleur ne change pas.
Les chartes sont censées être lambertiennes.
Citation de: Jean-Claude le Mars 19, 2019, 10:46:06
Ces chartes servent à faire la balance des blancs pour les valeurs claires et foncées de la scène car la seule bdb sur des tons moyens peut ne pas suffire pour certains sujets.
Gné ? ? ?
Ha bon, un charte de gris à 18% sert à la balance des blancs ? :o
Je croyais naïvement depuis des lustres que c'était pour l'expo... On m'aurait menti ? :o
(bon, ok, on peut aussi faire la BdB avec... )
CitationAh bon . . . . .
Obtenir un résultat juste en partant d'une base fausse doit être un concept récent.
Je ne sais pas comment il faut lire ce type d'intervention. Quand j'ai écrit que 90% ou 95% ça avait peu d'importance, c'est parce que ça ne répond pas vraiment à la question que j'ai posée. D'ailleurs 90% n'est pas plus juste comme base que les 92% pour les blancs de la charte Kodak (voir la courbe).
En fait j'ai trouvé un bon élément de réponse sur la toile : la charte Kodak offre bien un gris moyen qui renvoie 18% de la lumière incidente. Pas les cartes claires, dont la Scuadra True Colors, qui ne servent qu'à la balance des blancs (très pratique au passage). Je ne connais pas les raisons du choix de ce gris. Dommage. Pour la Kodak, ce n'est pas un gris qui a foncé avec le temps.
(http://www.planete-bleue.net/photos/chartes.jpg)
CitationHa bon, un charte de gris à 18% sert à la balance des blancs ?
Oui, un gris sert à la balance des blancs. S'il, est vraiment neutre, c'est même mieux que le blanc (qui, s'il est cramé, marche très mal!). On a ainsi une charte grise pour étalonner nos dos numériques en studio. C'est Elinchrom qui fait ça. Un truc pratique, tendu sur une toile, qui se plie comme une tente Décathlon.
Evidemment, ça sert aussi à l'exposition! Mais curieusement, on ne s'en sert jamais pour ça (on n'a pas de cellule, qui ne sert plus à rien quand on a l'habitude en studio.)
J'ai moi aussi cette charte Kodak que j'ai depuis des lustres. Je m'en sers encore en argentique, quand j'utilise une cellule à main en extérieur, mais ça devient rare. C'était vendu en lot avec un carton format 4X5, et un autre format 20X25. Je ne me suis jamais servi de la 20X25, qui est toujours dans son emballage d'origine à l'abri de la lumière. Elle n'a donc pas bougé. L'autre, la petite, traîne dans tous mes sacs depuis 30 ans. Son gris est devenu un peu plus jaune, mais surtout, elle n'a ni foncé, ni éclairci!
Donc, je confirme bien que ça ne fonce pas en vieillissant.
Pour vous servir j'ai fait une petite photo vite fait des premières lignes du mode d'emploi que Kodak joint à chaque exemplaire :
Un comparatif des chartes de gris :
https://www.lesnumeriques.com/photo/comparatif-geant-de-chartes-de-gris-pu103039.html
Evidemment, 2009 ça date un peu
Des modèles nouveaux peuvent être apparus et des anciens modifiés depuis
Personnellement ma charte de gris Kodak me sert couramment pour faire la balance des blancs en post traitement
Citation de: titisteph le Mars 19, 2019, 13:47:57
Oui, un gris sert à la balance des blancs. S'il, est vraiment neutre, c'est même mieux que le blanc (qui, s'il est cramé, marche très mal!). On a ainsi une charte grise pour étalonner nos dos numériques en studio. C'est Elinchrom qui fait ça. Un truc pratique, tendu sur une toile, qui se plie comme une tente Décathlon.
Evidemment, ça sert aussi à l'exposition! Mais curieusement, on ne s'en sert jamais pour ça (on n'a pas de cellule, qui ne sert plus à rien quand on a l'habitude en studio.)
J'ai moi aussi cette charte Kodak que j'ai depuis des lustres. Je m'en sers encore en argentique, quand j'utilise une cellule à main en extérieur, mais ça devient rare. C'était vendu en lot avec un carton format 4X5, et un autre format 20X25. Je ne me suis jamais servi de la 20X25, qui est toujours dans son emballage d'origine à l'abri de la lumière. Elle n'a donc pas bougé. L'autre, la petite, traîne dans tous mes sacs depuis 30 ans. Son gris est devenu un peu plus jaune, mais surtout, elle n'a ni foncé, ni éclairci!
Donc, je confirme bien que ça ne fonce pas en vieillissant.
Une charte de gris à 18%, ça sert avant tout à faire l'expo, c'est même pour ça que ça a été créé !
De plus à une époque où les films ayant leur propre réponse à la TC, ça n'aurait pas servi à grand chose : un thermocolorimètre était bien plus utile, mais réservé aux pros !
Bien sûr que rien n'empêche de s'en servir pour la BdB, mais on n'est pas obligé d'avoir les 18% pour ça, d'ailleurs les chartes de gris pour la BdB sont généralement à une toute autre valeur...
Merci à tous. Si je vois une balance des marrons, je vous fais signe.
CitationBien sûr que rien n'empêche de s'en servir pour la BdB, mais on n'est pas obligé d'avoir les 18% pour ça
Disons que ça sert aux deux usages d'un seul coup, c'est bien pratique.
Citation de: Dormeur74 le Mars 18, 2019, 21:29:56
Je possède une vieille charte gris neutre Kodak 18% côté foncé et 95% de réflectance environ côté clair. Aujourd'hui, on trouve des cartes gris neutre beaucoup plus claires (Scuadra True Colors par exemple) réputées être des cartes à 18%. J'ai l'impression qu'il s'agit de réflectance pour les uns et de je ne sais pas trop quoi pour les autres, auxquels semblent s'être associés ceux qui mesurent la lumière dans la paume de leur main libre.
Et dans les tutos DIY on trouve des gris RGB(46-46-46) soit TSL(0-0-18) et des gris RGB(209-209-209) soit TSL(0.0.82).
Est-ce que quelqu'un sait ce qui est enseigné au CAP de photographie et connait les raisons de ce méli-mélo ?
Sur la page wikipedia du middle grey, la valeur du gris 18% est de 124 sur les trois canaux et non pas 46 ou 209, plus proche du gris moyen sRGB à 128 ou du gris moyen CIE Lab à 119.
https://en.wikipedia.org/wiki/Middle_gray (capture d'écran ci-dessous)
Dans la faq d'xrite ils précisent que le gris 18% est le quatrième patch des gris de la charte 24 patchs qui a une valeur de 122,122,121
https://xritephoto.com/ph_product_overview.aspx?ID=1257&Action=Support&SupportID=5097#
https://xritephoto.com/documents/literature/en/ColorData-1p_EN.pdf
Capture d'écran de wikipedia :
Citation de: gerarto le Mars 19, 2019, 13:16:45
Je croyais naïvement depuis des lustres que c'était pour l'expo... On m'aurait menti ? :o
(bon, ok, on peut aussi faire la BdB avec... )
Tu aurais mieux fait de lire la notice vendue avec chaque charte Kodak.
Je viens de photographier quelques extraits de la mienne.
Citation de: Tonton-Bruno le Mars 19, 2019, 17:43:21
Tu aurais mieux fait de lire la notice vendue avec chaque charte Kodak.
Je viens de photographier quelques extraits de la mienne.
Je ne vois rien là qui soit incompatible avec ce que j'ai écrit...
Citation de: gerarto le Mars 19, 2019, 17:50:34
Je ne vois rien là qui soit incompatible avec ce que j'ai écrit...
Il est dit clairement qu'on peut utiliser la carte der gris pour réaliser la balance des blancs d'un cliché, négatif ou diapositive couleur, et dans la premièer page que j'ai postée, on conseille aussi de le faire en numérique.
Tu vois mieux comme ça ?
Depuis toujopurs Kodak vend sa carte de gris pour déterminer l'exposition et pour faire la Balance des Blancs.
C'est peut-être moi qui ai mal compris ton intervention, mais cela semblait t'étonner.
Tu notera que le mode d'emploi de ta charte est relativement récent puisqu'il date de 1999 et parle de l'utilisation pour la BdB pour le numérique.
Au départ (j'ai écrit "il y a des lustres") ce n'était point l'utilisation envisagée, et pour cause... Les 18% n'étaient là que pour le calcul de l'expo.
Plus tard la possibilité de faire la BdB avec s'y est ajouté. Et évidemment que ça marche !
Mais les 18% ne sont pas une obligation pour la BdB, c'est un des cas possibles. Et pour ne rien te cacher, il m'arrive aussi de faire la BdB avec une charte 18%...
Il faut revenir à ma première intervention en réaction à celle de Jean-Claude, laquelle me semblait un peu à côté de la plaque au vu du sujet et des interventions précédentes.
Citation de: Jean-Claude le Mars 19, 2019, 10:46:06
Ces chartes servent à faire la balance des blancs pour les valeurs claires et foncées de la scène car la seule bdb sur des tons moyens peut ne pas suffire pour certains sujets.
Pour le reste, pas de souci, on est bien d'accord ! 8)
Quand j'ai acheté ma première carte de gris Kodak en 1980, avec la même dame sur la couverture, il était spécifié dessus que la partie blanche servait à faire la balance des blancs en vidéo et je me souviens d'avoir demandé au vendeur de quoi il s'agissait.
Comme les vendeurs de l'époque étaient très compétents, il m'avait très bien renseigné et quelques années après sur ses conseils je me suis inscrit à un stage vidéo Betacam.
Citation de: gerarto le Mars 19, 2019, 18:20:38
Il faut revenir à ma première intervention en réaction à celle de Jean-Claude, laquelle me semblait un peu à côté de la plaque au vu du sujet et des interventions précédentes.
C'est la spécialité de Jean-Claude. Il ne lit jamais toutes les interventions et il répond en général à un message de la page précédente, complètement à côté parce que comme il n'a pas tout lu il n'a pas saisi le contexte de la phrase à laquelle il croit répondre.
Cela fait partie du folklore du forum !
De mes lectures, et surtout de l'observation des chartes en ma possession, je déduis qu'il existe 2 types de chartes de gris :
Charte 18% pour le réglage de l'exposition et de balance des blancs
En général elles comportent une indication L*a*b*
-- SCUADRA, XpoGrey : L variant de 16,7 à 97 pour les petits patch et avec un passage à 50 pour la plus grande partie de la carte, correspondant à une exposition de 18%. Avec l'indication explicite "d'un gris réfléchissant 18% de lumière. Le gris moyen 18%".
-- Lastolite, EzyBalance Calibration Card : le nom précise bien la fonction. Avec une étiquette mentionnant "EZYBALANCE 30 cm 18%, GREY WHITE"
-- CMP Refcard 6, "vous permettra de réaliser une balance des blancs fiable" Les différentes zones comportent leur valeur L*a*b*, dont une L:50 a:0 b:0
La charte Kodak doit se ranger dans cette catégorie
Charte de balance des blancs
Leur gris doit être neutre, sans valeur spécifique. En général elles comportent 3 zones : blanc, gris, noir.
-- SCUADRA True Colors : avec les valeurs L*a*b* des 3 couleurs
-- DIGI GREY : avec la remarque explicite "Le DIGI GREY n'est pas prévu pour le réglage de l'exposition
Tout cela sans parler des chartes couleurs qui comportent également des zones grises, dont certaines L:50.
Merci de me faire part des erreurs ou omissions.
C'est exactement la réponse aux questions que je me posais. Et dans le calme. Merci.
Citation de: gerarto le Mars 19, 2019, 18:20:38
Tu notera que le mode d'emploi de ta charte est relativement récent puisqu'il date de 1999 et parle de l'utilisation pour la BdB pour le numérique.
Au départ (j'ai écrit "il y a des lustres") ce n'était point l'utilisation envisagée, et pour cause... Les 18% n'étaient là que pour le calcul de l'expo.
Plus tard la possibilité de faire la BdB avec s'y est ajouté. Et évidemment que ça marche !
Mais les 18% ne sont pas une obligation pour la BdB, c'est un des cas possibles. Et pour ne rien te cacher, il m'arrive aussi de faire la BdB avec une charte 18%...
Il faut revenir à ma première intervention en réaction à celle de Jean-Claude, laquelle me semblait un peu à côté de la plaque au vu du sujet et des interventions précédentes.
Pour le reste, pas de souci, on est bien d'accord ! 8)
Il y a déjà plus de 40 ans je faisais des tirages en Cibachrome et la charte Kodak ( ainsi que leur charte couleur ) m'était fort utile pour ne pas avoir de dominantes en jouant sur les filtres au tirage.
L'usage pour l'expo m'était secondaire. L'expo c'était surtout se préoccuper que la dynamique de la scène entrait dans l'écart encaissable de l'Ekta qui était limité à 5 ou 6 diaph !
Citation de: dioptre le Mars 20, 2019, 08:20:05
Il y a déjà plus de 40 ans je faisais des tirages en Cibachrome et la charte Kodak ( ainsi que leur charte couleur ) m'était fort utile pour ne pas avoir de dominantes en jouant sur les filtres au tirage.
L'usage pour l'expo m'était secondaire. L'expo c'était surtout se préoccuper que la dynamique de la scène entrait dans l'écart encaissable de l'Ekta qui était limité à 5 ou 6 diaph !
Ma première charte, c'était un petit bout de carton gris 18%* avec le "mode d'emploi" imprimé au verso en allemand et en français, qui était fourni avec la "cellule à main" (appellation d'époque) achetée en 1961. Plié en deux, il se glissait dans une pochette de l'étui cuir de la cellule.
Autant dire qu'à cette époque, l'utilisation pour un quelconque calage des couleurs était totalement inenvisageable.
C'était ou le noir & blanc, ou la diapo qui commençait à se démocratiser (Kodachrome, Ekta, Agfacolor, Gevacolor...), ou les films négatifs couleur que seuls quelques photographes de Ville pouvaient traiter et dont les tirages coutaient la peau des fesses.
Par contre pour l'expo, ce satané petit bout de carton m'a suivi pendant pas mal de temps et m'a rendu bien des services à une époque où louper l'expo, c'était une diapo à la poubelle = perte sèche !
*de mémoire, vu de près ce n'était d'ailleurs pas un gris uni, mais une impression de trame un peu comme les photos des journaux de l'époque.
Citation de: gerarto le Mars 20, 2019, 12:14:22
Par contre pour l'expo, ce satané petit bout de carton m'a suivi pendant pas mal de temps et m'a rendu bien des services à une époque où louper l'expo, c'était une diapo à la poubelle = perte sèche !
Mais comment l'orienter pour l'exposition ?
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 12:54:41
Mais comment l'orienter pour l'exposition ?
J'aurais dit, comme le sujet et fait une mesure spot dessus.
Citation de: zuiko le Mars 20, 2019, 12:56:25
J'aurais dit, comme le sujet et fait une mesure spot dessus.
Mais si sujet est une personne par exemple ? Les surfaces du sujet présentent toutes les orientations possibles.
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 13:00:39
Mais si sujet est une personne par exemple ? Les surfaces du sujet présentent toutes les orientations possibles.
A priori on doit connaitre la partie du sujet dont on veut privilégier la justesse d'exposition, on connait son orientation donc on sait disposer la charte à l'identique.
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 12:54:41
Mais comment l'orienter pour l'exposition ?
La charte de gris tenue à la main et orientée vers le sujet (le gris vers soi, évidemment) et mesure avec la cellule sur la charte au plus près possible en évitant de projeter son ombre. Sachant que la charte en question faisait à peu près la taille de deux cartes de crédit (actuelles ! ) une fois dépliée. Pas de possibilité de mesure incidente.
Rudimentaire, mais suffisamment précis pour que la quasi totalité de mes diapos aient été correctement exposées. Et pourtant celles de l'époque avaient une dynamique plus que limitée (sauf peut-être les K25, et encore).
Citation de: zuiko le Mars 20, 2019, 13:12:43
A priori on doit connaitre la partie du sujet dont on veut privilégier la justesse d'exposition, on connait son orientation donc on sait disposer la charte à l'identique.
Supposons un portrait par exemple, éclairé principalement latéralement.
En principe il y aura une exposition qui donnera un résultat optimal.
Comment orienter le carton ?
Citation de: gerarto le Mars 20, 2019, 13:22:43
La charte de gris tenue à la main et orientée vers le sujet (le gris vers soi, évidemment) et mesure avec la cellule sur la charte au plus près possible en évitant de projeter son ombre. Sachant que la charte en question faisait à peu près la taille de deux cartes de crédit (actuelles ! ) une fois dépliée. Pas de possibilité de mesure incidente.
Orientée vers le sujet, le gris vers soi...ce n'est pas très explicite.
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 13:31:47
Supposons un portrait par exemple, éclairé principalement latéralement.
En principe il y aura une exposition qui donnera un résultat optimal.
Comment orienter le carton ?
Question d'expérience !
Au flair !
Comme plein d'autres décisions à prendre en photo quand on n'avait pas toutes ces aides à la prise de vue.
Dans les cas délicats on pouvait doubler ou tripler la prise à + ou - 1/3 ou 1/2 diaph par exemple
Personnellement, rarement des prises ratées.
Citation de: dioptre le Mars 20, 2019, 13:49:37
Question d'expérience !
Au flair !
Comme plein d'autres décisions à prendre en photo quand on n'avait pas toutes ces aides à la prise de vue.
Dans les cas délicats on pouvait doubler ou tripler la prise à + ou - 1/3 ou 1/2 diaph par exemple
Personnellement, rarement des prises ratées.
Dans ce cas c'est un peu arbitraire.
Un posemètre avec dôme intégrateur est censé donner une seule exposition et la bonne.
Il me semble que Kodak conseillait, pour un sujet 3D, d'orienter le carton à mi-angle entre la source et l'appareil photo.
Quand on est pris au dépourvu on peut aussi mesurer la lumière sur la paume de la main (propre) et fermer d'un tiers de diaphragme, généralement on tombe juste.
Ce "short cut" est basé sur une paume de main d'un humain type Caucasien.
Là c'est un peu la même chose qu'avec le carton : la paume est plate, comment l'orienter ?
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 14:13:07
Là c'est un peu la même chose qu'avec le carton : la paume est plate, comment l'orienter ?
C'est simple : tu regardes ton sujet et tu estimes les reflets spéculaires et diffus. Tu vois vite s'il y a des risques de crâmage ou pas. Si c'est le cas, c'est à toi de choisir : tu orientes ta charte ou ta paume directement vers la lumière, ça te permettra de préserver les hautes lumières au risque de boucher les ombres, ou tu l'oriente un peu différemment, au risque d'avoir des parties crâmées. De toute façon, ça se terminera toujours avec un choix basé sur des informations partielles.
Tu peux également faire tourner le carton ou la paume pour mesure la variation entre les positions extrèmes. C'est un peu ce que je faisais en argentique : je mettais en mesure centrale et je visais diverses parties de la scène pour estimer les variations de lumière.
Tu sembles vouloir une solution invariable et documentée, mais il est également possible d'utiliser son jugement dans la prise d'une photo ;)
Citation de: egtegt² le Mars 20, 2019, 14:56:14
Tu sembles vouloir une solution invariable et documentée, mais il est également possible d'utiliser son jugement dans la prise d'une photo ;)
En fait il y a une solution invariable (en tout cas supposée être optimale) : c'est le dôme intégrateur. Qui ne nécessite pas de jugement.
En ce qui concerne le carton plat, la mesure peut être très différente selon l'orientation du carton.
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 13:33:18
Orientée vers le sujet, le gris vers soi...ce n'est pas très explicite.
En plus précis : c'est la la partie arrière de la charte qui est orientée vers le sujet, et évidemment qu'on ne mesure pas l'expo sur la face arrière de la charte ;). Et tout aussi évidemment l'orientation est à peu près perpendiculaire à l'axe de visée...
Quant au dôme intégrateur, il était réservé à ces époques reculées aux pros les plus fortunés.
Les amateurs chanceux avaient une cellule (à main ou intégrée à l'appareil),
le reste se contentait du pif ou des tables imprimées sur les emballages des films, et tu sais quoi ? on faisait des photos pas trop mal exposées !
Le coût d'une photo ratée était un moteur d'auto-formation extrêmement motivant...
Même si j'ai aujourd'hui un matos hyper sophistiqué qui sait analyser tous les cas d'expo, ça ne reste jamais au final qu'un malheureux couple diaph / vitesse (selon iso - avant : DIN /ASA).
J'ai fait en argentique des milliers et des milliers de photos de paysage parfaitement exposées en été par temps ensoleillé en me basant toujours sur le même couple vitesse/diaph avec des Velvia 50, quitte à le moduler légèrement en début et fin de journée.
Citation de: gerarto le Mars 20, 2019, 15:32:11
En plus précis : c'est la la partie arrière de la charte qui est orientée vers le sujet, et évidemment qu'on ne mesure pas l'expo sur la face arrière de la charte ;). Et tout aussi évidemment l'orientation est à peu près perpendiculaire à l'axe de visée...
C'est là où peut se poser le problème : si l'éclairage est latéral, l'éclairement sur le carton sera faible et la photo surex.
Citation de: gerarto le Mars 20, 2019, 15:32:11
Quant au dôme intégrateur, il était réservé à ces époques reculées aux pros les plus fortunés.
Il s'est rapidement répandu.
Tous les posemètre ont ça maintenant. Et depuis longtemps.
Drôle de fil quand on sait que l'exposition unique, vraie et juste n'existe pas :D
Selon la prévisualisatiom d'image que l'on fait du sujet, cela donne différentes possibilités d'exposition (et de mesure) et de post traitement.
Quelques exemples.
Citation de: Jean-Claude le Mars 20, 2019, 15:46:53
Drôle de fil quand on sait que l'exposition unique, vraie et juste n'existe pas :D
Sur un capteur dont la courbe sensito est en demi-droite et pas en S, il ne faudrait pas mieux exposer pour les HL au fait? ;)
18% c'est le calage des cellules (ou de la plupart au moins?), mais la valeur vient surtout de la courbe sensito du néga, il me semble...
Citation de: Jean-Claude le Mars 20, 2019, 15:46:53
Drôle de fil quand on sait que l'exposition unique, vraie et juste n'existe pas :D
Peu importe.
Là il est question de comment faire une mesure et avec quoi.
Avec une charte plane se pose le problème de l'orientation.
Le dôme est censé fournir une mesure optimale (lire le mode d'emploi des posemètre ou, beaucoup mieux, la présentation de Norwood à la SMPTE).
Notez que la validation du dôme a été faite empiriquement avec un jury, sur des photos représentant des portraits, avec des angles d'éclairage pour la key light de 0° à 135°.
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 15:43:47
C'est là où peut se poser le problème : si l'éclairage est latéral, l'éclairement sur le carton sera faible et la photo surex.
...
Ben... non, pas en extérieur !
Il suffit d'avoir un peu de bon sens et d'orienter légèrement (légèrement ! ) la charte vers le haut pour avoir la bonne mesure de la scène. Une moyenne entre les HL des parties éclairées et les ombres. Après évidemment l'expérience joue un peu pour la "pédale du chef" comme aurait pu dire le regretté GMC !
En intérieur avec un éclairage contrôlé, c'est évidemment différent !
Citation de: gerarto le Mars 20, 2019, 15:58:04
Ben... non, pas en extérieur !
Il suffit d'avoir un peu de bon sens et d'orienter légèrement (légèrement ! ) la charte vers le haut pour avoir la bonne mesure de la scène. Une moyenne entre les HL des parties éclairées et les ombres. Après évidemment l'expérience joue un peu pour la "pédale du chef" comme aurait pu dire le regretté GMC !
En intérieur avec un éclairage contrôlé, c'est évidemment différent !
En général avec cette procédure ça peut aller mais si le soleil est très latéral ça peut dévier beaucoup.
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 16:01:57
En général avec cette procédure ça peut aller mais si le soleil est très latéral ça peut dévier beaucoup.
suffit de réfléchir
A propos de méthode,j'ai toujours utilisé la mesure par réflexion, et je connais des pro confirmés qui font pareil
C'est la seule méthode pour caler les ombres et les lumières en argentique
Citation de: dioptre le Mars 20, 2019, 16:13:12
suffit de réfléchir
A propos de méthode,j'ai toujours utilisé la mesure par réflexion, et je connais des pro confirmés qui font pareil
C'est la seule méthode pour caler les ombres et les lumières en argentique
On peut le faire. Mais ça demande plusieurs mesures et un petit calcul.
Tu as lu le papier de Norwood ?
En gros, avec un diffuseur plat ou une charte plate, on peut faire des mesures et calculer une exposition.
Avec le dôme, c'est du point and shoot.
J'avais lu dans CI que pour exposer avec une charte 18%, il fallait orienter le carton un tiers pour le ciel et deux tiers pour le sujet.
En gros, il faut orienter le carton un peu vers le ciel avant de faire la mesure.
Et j'ai fait cela pendant des années en diapo avec mon OM-4 en mesure spot.
Quand j'étais face à une situation où le bracketting était impossible (sujet trop mouvant, pas le droit à l'erreur), j'utilisais la charte de cette manière. Ca marchait super bien! A la mer, à la neige, j'étais toujours bon.
Paradoxalement, quand j'ai fini par acheter une cellule à main avec dôme d'intégration, j'ai eu beaucoup plus de déconvenues.
Citation de: titisteph le Mars 20, 2019, 16:34:50
Et j'ai fait cela pendant des années en diapo avec mon OM-4 en mesure spot.
L'OM-4, le seul appareil conçu pour le zone system, nostalgie, le mien dort depuis un bon moment...
Citation de: titisteph le Mars 20, 2019, 16:34:50
Paradoxalement, quand j'ai fini par acheter une cellule à main avec dôme d'intégration, j'ai eu beaucoup plus de déconvenues.
En utilisation réglementaire ?
Par exemple normalement il faut tenir le posemètre à bout de bras, ne pas porter d'habits clairs...
Enfin ceci avec un dôme vraiment conçu comme prévu, c'est-à-dire qui intègre la lumière sur pratiquement 360°.
Citation de: gerarto le Mars 19, 2019, 13:16:45
Gné ? ? ?
Ha bon, un charte de gris à 18% sert à la balance des blancs ? :o
Je croyais naïvement depuis des lustres que c'était pour l'expo... On m'aurait menti ? :o
(bon, ok, on peut aussi faire la BdB avec... )
Une mesure de lumière en incident, avec dome hémisphérique et plusieures directions en dome plat renseigne bien mieux sur l'éclairement du sujet que des mesures réfléchies sur charte grise.
Par contre pour la bdb on est mieux servi par des chartes que le thermocolorimètre. Soit en blanc mesuré en boitier, soit par un coups de pipette en post traitement ( ou sur les courbes RGB pour une bdb en 3 points)
Diffuseur plat ou charte plate, c'est pareil : on mesure un éclairement.
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 18:11:20
Diffuseur plat ou charte plate, c'est pareil : on mesure un éclairement.
En théorie oui, en pratique c'est autrement plus facile de tourner le posemètre d'un main à bout de bras avec son petit diffuseur plat ( ou hémisphérique masqué) que d'orienter une charte d'une main, mesurer de l'autre tout en faisant gaffe de ne pas masquer la lumière :)
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 18:11:20
Diffuseur plat ou charte plate, c'est pareil : on mesure un éclairement.
Comme déjà dit, un flashmètre/posemètre est un outil. On l'utilise de façon à servir nos intérêts.
Toi, tu mesures un éclairement et tu tiens absolument à mesurer un éclairement : c'est pourquoi tu diriges - et tu as raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle en direction de l'objectif.
D'autres que toi s'en servent pour mesurer la source : et pour cela, ils dirigent - et ils ont raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers le centre de la source et non pas vers l'objectif.
Quand ils ont besoin de mesurer les contrastes au niveau du modèle, ils dirigent alors effectivement le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers l'objectif.
Si la source est très proche, la mesure des contrastes depuis le modèle vers l'objectif nécessitera de rétracter le dôme diffuseur.
Question très simple : je positionne mon modèle à contre-jour de tel sorte que son dos, sa chevelure et ses épaules soient éclairés par le soleil situé complètement hors-champ et servant de "contre".
Je souhaite faire une photo en lumière mixte à f8 & 100 ISO en exposant correctement le visage du modèle au flash selon une puissance appropriée f8 & 100 ISO
et en souhaitant une lumière naturelle en contre présentant une différence de +2IL par rapport au flash.
Comment fais-tu pour mesurer la lumière naturelle et déterminer le temps de pose qui va bien au moyen de ton flashmètre/posemètre dôme sorti ?
Citation de: Laure-Anh le Mars 20, 2019, 20:31:57
Comme déjà dit, un flashmètre/posemètre est un outil. On l'utilise de façon à servir nos intérêts.
Toi, tu mesures un éclairement et tu tiens absolument à mesurer un éclairement : c'est pourquoi tu diriges - et tu as raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle en direction de l'objectif.
D'autres que toi s'en servent pour mesurer la source : et pour cela, ils dirigent - et ils ont raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers le centre de la source et non pas vers l'objectif.
Quand ils ont besoin de mesurer les contrastes au niveau du modèle, ils dirigent alors effectivement le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers l'objectif.
Si la source est très proche, la mesure des contrastes depuis le modèle vers l'objectif nécessitera de rétracter le dôme diffuseur.
Au contraire, dôme sorti, dirigé vers l'appareil, le posemètre ne mesure pas du tout un éclairement. Il mesure la lumière venant de toute part, avec une pondération qui dépend de l'angle d'incidence. Le but c'est d'avoir avec une seule mesure une exposition bien équilibrée, sous différents sets d'éclairage.
Pour mesurer un éclairement il faut rétracter le dôme.
Citation de: Laure-Anh le Mars 20, 2019, 20:31:57
Question très simple : je positionne mon modèle à contre-jour de tel sorte que son dos, sa chevelure et ses épaules soient éclairés par le soleil situé complètement hors-champ et servant de "contre".
Je souhaite faire une photo en lumière mixte à f8 & 100 ISO en exposant correctement le visage du modèle au flash selon une puissance appropriée f8 & 100 ISO
et en souhaitant une lumière naturelle en contre présentant une différence de +2IL par rapport au flash.
Comment fais-tu pour mesurer la lumière naturelle et déterminer le temps de pose qui va bien au moyen de ton flashmètre/posemètre dôme sorti ?
Dans ce cas, la mesure dôme sorti donnera l'exposition pour le visage, le soleil en contre éclairera les contours. Mais je ne suis pas sûr d'avoir compris ta question ni le résultat que tu en attends.
Il faut savoir que le dôme a été validé avec, pour l'éclairage principal, un angle d'incidence de 0° à 135°, pour les contre-jours une procédure très différente est indiquée dans le mode d'emploi du posemètre Norwood Director (qui est bien plus explicatif qu les modes d'emplois actuels).
PS : as-tu lu la présentation de Norwood à la SMPTE ?
Citation de: Laure-Anh le Mars 20, 2019, 20:31:57
D'autres que toi s'en servent pour mesurer la source : et pour cela, ils dirigent - et ils ont raison - le flashmètre/posemètre dôme sorti depuis le modèle vers le centre de la source et non pas vers l'objectif.
Le principal est qu'il s'y retrouvent avec cette manière de faire si peu orthodoxe.
Je ne suis certes pas un spécialiste de la photo de studio mais il me semble que normalement pour mesurer l'éclairement du sujet par différentes sources de lumière on utilise un spotmètre dirigé vers la partie du sujet éclairée principalement par la source lumineuse qu'on veut mesurer.
Il me semble bien que c'est la méthode Harcourt.
Plutôt que de te fier à des autodidactes talentueux mais pas très solides sur le plan théorique, tu devrais essayer de te rapprocher des professonniels du studio Harcourt, qui ont généralement reçu la solide formation de l'école Louis Lumière et qui connaissent vraiment bien ce sujet, aussi bien sur le plan théorique que pratique.
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 15:05:56
En fait il y a une solution invariable (en tout cas supposée être optimale) : c'est le dôme intégrateur. Qui ne nécessite pas de jugement.
En ce qui concerne le carton plat, la mesure peut être très différente selon l'orientation du carton.
Etant donné qu'une exposition est un choix et qu'il n'y a pas de solution invariable et optimale pour une scène donnée, je ne vois pas comment il pourrait y avoir une mesure ne demandant pas de jugement. Si par exemple je prends une photo à contre jour, je peux avoir envie de faire une photo en ombre chinoise ou au contraire d'avoir le sujet à contrejour correctement exposé. Ca va me donner deux expositions différentes et aucun appareil ne pourra décider à ma place quelle solution je dois choisir.
Ta méthode permet juste de garantir qu'un carton gris 18% placé sur la scène sera enregistré comme un gris 18%, mais ça n'est pas nécessairement ce que le photographe souhaite.
La seule méthode "parfaite", c'est de mesurer toutes les luminances de la scène avec un spotmètre puis de faire un choix en connaissant la plage dynamique de l'appareil. En numérique, une autre solution est de prendre une photo test (ce qui revient à mesurer toutes les luminances de la scène), puis de décider de la bonne exposition à partir de cette photo test.
Le seul défaut, c'est que ces méthodes sont longues et ne permettent pas de prendre une photo sur le vif.
Citation de: egtegt² le Mars 21, 2019, 10:31:57
La seule méthode "parfaite", c'est de mesurer toutes les luminances de la scène avec un spotmètre puis de faire un choix en connaissant la plage dynamique de l'appareil. En numérique, une autre solution est de prendre une photo test (ce qui revient à mesurer toutes les luminances de la scène), puis de décider de la bonne exposition à partir de cette photo test.
Le seul défaut, c'est que ces méthodes sont longues et ne permettent pas de prendre une photo sur le vif.
Si tu as une connexion WiFi et un moniteur bien étalonné planqué au fond du studio, la solution de la photo test est tout de même assez rapide, surtout avec un peu d'expérience, et en principe la photo de studio est de la photo prémédité avec des modèles qui sont un peu des acteurs et un photographe qui est un peu un metteur en scène.
J'ai toujours considéré qu'un bon photographe de studio, c'était avant tout un bon directeur d'acteur et un bon éclairagiste.
Appuyer ensuite sur le bouton au bon moment, c'est presque secondaire.
Citation de: egtegt² le Mars 21, 2019, 10:31:57
Etant donné qu'une exposition est un choix et qu'il n'y a pas de solution invariable et optimale pour une scène donnée, je ne vois pas comment il pourrait y avoir une mesure ne demandant pas de jugement. Si par exemple je prends une photo à contre jour, je peux avoir envie de faire une photo en ombre chinoise ou au contraire d'avoir le sujet à contrejour correctement exposé. Ca va me donner deux expositions différentes et aucun appareil ne pourra décider à ma place quelle solution je dois choisir.
Ta méthode permet juste de garantir qu'un carton gris 18% placé sur la scène sera enregistré comme un gris 18%, mais ça n'est pas nécessairement ce que le photographe souhaite.
La seule méthode "parfaite", c'est de mesurer toutes les luminances de la scène avec un spotmètre puis de faire un choix en connaissant la plage dynamique de l'appareil. En numérique, une autre solution est de prendre une photo test (ce qui revient à mesurer toutes les luminances de la scène), puis de décider de la bonne exposition à partir de cette photo test.
Le seul défaut, c'est que ces méthodes sont longues et ne permettent pas de prendre une photo sur le vif.
1-En ce qui concerne les contre-jours, j'ai expliqué plus haut que la mesure avec le dôme n'est pas adaptée aux contre-jours, et que le mode d'emploi indique une procédure tout à fait différente.
2-Ce n'est pas ma méthode, c'est la méthode de Norwood et j'explique simplement sa méthode. C'est lui qui a inventé le dôme et qui indique comment s'en servir. Et le résultat n'est pas du tout qu'un carton gris 18% sur la scène sera forcément enregistré comme un gris moyen.
3-Le dôme de Norwood a été adopté par tous les fabricants, soit on applique ses instructions et le résultat est à prendre ou à laisser, soit on en fait autre chose mais ce n'est pas du tout ce qu'il avait prévu.
4-Toute autre procédure (mesure des éclairements, ou des luminances, photo test, que sais-je encore) peut être faite par le photographe pour déterminer l'exposition et je n'ai rien à dire contre ça.
En fait, tout cela était très important en argentique, surtout en 35mm où on ne pouvait pas trop faire de polas de test.
Maintenant, en numérique, il suffit de déclencher et de voir le résultat... En 19 ans de photo de studio professionnelle, je n'ai jamais eu besoin d'une cellule à main.
Salut à vous,
Par simple curiosité, est-ce qu'il y en a parmi vous qui ont utilisé un «Expodisc» ? (Personnellement, non).
Du temps de l'argentique, j'avais lu un article dans Chasseur d'Images qui présentait le produit (de mémoire fin des années '90, début 2000). La version 2.0 de l'Expodisc , selon la publicité qui en est faite, serait devenue un outil servant à obtenir une Balance des blancs précise (voir lien ci-dessous).
https://www.expodisc.com/
Citation de: titisteph le Mars 21, 2019, 11:04:46
En fait, tout cela était très important en argentique, surtout en 35mm où on ne pouvait pas trop faire de polas de test.
Maintenant, en numérique, il suffit de déclencher et de voir le résultat... En 19 ans de photo de studio professionnelle, je n'ai jamais eu besoin d'une cellule à main.
Disons que c'était une manière simple de trouver, en mesure incidente, une exposition correcte, surtout en diapos et pour le cinéma. D'ailleurs en vidéo je ne sais pas s'il est d'usage de post-traiter les images.
Comparaison entre mesure de l'éclairement et mesure avec le dôme.
A – disposition de l'éclairage – key light à 75° - 8000 lux – fill light à 0° - 1000 lux – mesures perpendiculaires à la source
B – mesure de la fill light et paramètres d'exposition
C – mesure de la key light et paramètres d'exposition
D –mesure key light + fill light, perpendiculairement à la fill light et paramètres d'exposition
E – mesure key-light + fill light perpendiculairement à la key light et paramètres d'exposition
B, C, D et E donneraient, pour l'exposition, une indication correcte pour un document plat (et mat) orienté comme la surface de mesure. La densité de l'image serait toujours la même.
F – mesure avec le dôme dirigé vers l'appareil photo, la mesure découle du mélange des sources qui ne correspond à rien de particulier mais l'exposition préconisée est censée être optimale pour un sujet 3D (un portrait par exemple).
G – mesure avec le dôme dirigé vers la key light, là aussi la mesure ne correspond à rien de particulier, mais dans ce cas le résultat est que l'image est sous-exposée par rapport à F.
Citation de: seba le Mars 21, 2019, 11:37:04
D'ailleurs en vidéo je ne sais pas s'il est d'usage de post-traiter les images.
Bien au contraire, c'est la règle chez les professionnels et d'ailleurs l'étalonnage est un métier à part entière.
Aujourd'hui au cinéma l'étalonnage et le montage sont 2 opérations distinctes réalisées par des studios souvent différents.
Il n'empêche que le rôle de l'éclairagiste et celui du cadreur sont primordiaux à la prise de vue.
Citation de: seba le Mars 21, 2019, 11:40:35
Comparaison entre mesure de l'éclairement et mesure avec le dôme.
A – disposition de l'éclairage – key light à 75° - 8000 lux – fill light à 0° - 1000 lux – mesures perpendiculaires à la source
B – mesure de la fill light et paramètres d'exposition
C – mesure de la key light et paramètres d'exposition
D –mesure key light + fill light, perpendiculairement à la fill light et paramètres d'exposition
E – mesure key-light + fill light perpendiculairement à la key light et paramètres d'exposition
B, C, D et E donneraient, pour l'exposition, une indication correcte pour un document plat (et mat) orienté comme la surface de mesure. La densité de l'image serait toujours la même.
F – mesure avec le dôme dirigé vers l'appareil photo, la mesure découle du mélange des sources qui ne correspond à rien de particulier mais l'exposition préconisée est censée être optimale pour un sujet 3D (un portrait par exemple).
G – mesure avec le dôme dirigé vers la key light, là aussi la mesure ne correspond à rien de particulier, mais dans ce cas le résultat est que l'image est sous-exposée par rapport à F.
Dommage que les indications dans "l'appareil photo" ne soient pas très lisibles. Nouvelle édition ? Merci
Citation de: matopho le Mars 21, 2019, 13:22:27
Dommage que les indications dans "l'appareil photo" ne soient pas très lisibles. Nouvelle édition ? Merci
Oui je vais publier un tableau plus lisible.
Voilà c'est mieux je pense.
Muche gracias. Danke schön. Merci
Je viens de faire des essais dans l'esprit du schéma précédent, mais en lumière naturelle à l'ombre de la maison, le soleil dans le dos, appareil tenu à la main :
- carte SCUADRA XpoGrey et Lastolite EzyBalance Calibration Card
- mesure incidente et réfléchie sur les 2 chartes avec cellules Gossen, différentes Photométrie avec X-Pro2 et Expodisc 2
Chaque mesure varie selon l'orientation de l'outil de mesure et de la distance. Toutes les mesures se tiennent dans une fourchette de +- 0,5 IL
>> Q : Est-ce une précision habituelle dans ce type de situation ? Est-ce acceptable ? Une différence d'exposition de 0,5 IL se modifie facilement dans CO, surtout avec un capteur ISO invariant comme celui du X-Pro2.
D'autre part, après import dans CO et correction de la balance des blancs :
- le gris des deux chartes n'est pas du tout le même : il y a un écart de 20/255 avec les l'outil de Mesure Couleur
- sur la charte Lastolite il y a des écarts de 15/255 selon l'endroit, elle n'est pas plate.
>> Q : Quelle confiance accorder à une charte de mesure ? Laquelle choisir ?
Je pose les questions autrement aux photographes de métier : faut-il à tout prix vouloir mesurer avec précision ou faut-il regarder le résultat obtenu, quitte à appliquer une légère correction lors du post-traitement ?
Merci
Citation de: egtegt² le Mars 21, 2019, 10:31:57
Ta méthode permet juste de garantir qu'un carton gris 18% placé sur la scène sera enregistré comme un gris 18%, mais ça n'est pas nécessairement ce que le photographe souhaite.
Effectivement avoir un carton gris à 18% qui a toujours la même valeur et toujours la même teinte ne rendra pas compte des conditions lumineuses. C'était peut-être utile en argentique pour ne pas cramer de pellicule, au moins la balance des blancs était fixe et rendait une lumière différente pour plein soleil, nuageux ou coucher de soleil, je viens de lire sur un form que la balance des blancs des négatifs couleurs était autour de 5600k. Mon Pentax réglé en balance des blancs lumière du jour est à 5000k (D50) si je choisissais 6500k (D65) je pourrais prendre mes photos comme si j'avais "
la lumière provenant d'un ciel bleu exposé au Nord, avec environ 3/5 de nuages blancs épars, vers 10 heures du matin en septembre sous nos latitudes et sans réflexion parasite." -Définition CIE - http://www.photo-lovers.org/color.shtml.fr
Citation de: seba le Mars 21, 2019, 06:56:35
...
PS : as-tu lu la présentation de Norwood à la SMPTE ?
Il est parti d'une idée empirique : un intégrateur hémisphérique qui prendrait en compte toute la lumière environnante et donc qui permettrait d'obtenir l'expo qui va bien en une seule mesure.
Le fait est que son truc ne voit pas comme prévu sur les côtés...cela n'enregistre pas la lumière incidente de manière uniforme comme cela aurait théoriquement dû le faire.
Mais coup de chance, son dôme avec sa courbe d'enregistrement cardioïde s'est avéré adapté à la photo de visage humain - du moins, cela propose une expo qui génère un rendu "appréciable"
aussi Norwood a communiqué sur le tard dans ce sens mais c'est tiré par les cheveux puisque c'est en réalité et en pratique un fonctionnement fortuit.
Norwood se place toutefois dans des conditions particulières de set d'éclairage : il s'agit très précisément d'un éclairage à deux sources de ratio 8:1 constitué par une mainlight à laquelle il fait subir une rotation associée à une fill-light fixe positionnée frontalement et au dessus de l'appareil-photo selon l'axe optique présentant -3IL par rapport à la source principale. Quand on est hors de ce contexte d'éclairage, l'utilisation préconisée par lui n'est plus adaptée, bien évidemment. What else ?
Il n'en reste toutefois que lorsque l'on mesure une source, cela se fait indépendamment de la possible présence de tout appareil-photo.
En effet, une source se caractérise par l'éclairement qu'elle produit depuis une distance précisée : cela se mesure
soit en pointant un luxmètre/flashmètre/posemètre vers le cente de la source depuis la distance précisée en lumière incidente,
soit en mesurant une charte positionnée perpendiculairement au faisceau principal de la source en lumière réfléchie.
Le tableau posté comporte des erreurs. Il devrait être schématisé et interprété comme suit :
il confirme au passage qu'une source se mesure en lumière incidente avec flashmètre/posemètre dôme sorti dirigé vers le centre de la source et non pas vers l'appareil-photo,
ou bien en mesurant une charte positionnée perpendiculairement au faisceau principal de la source en lumière réfléchie.
(http://img110.xooimage.com/files/3/4/b/mesures-de-source...minances-55edf98.jpg)
Mesures de sources et de luminances
Citation de: Tonton-Bruno le Mars 21, 2019, 08:18:09
...
Plutôt que de te fier à des autodidactes talentueux mais pas très solides sur le plan théorique,
tu devrais essayer de te rapprocher des professionnels du studio Harcourt, qui ont généralement reçu la solide formation de l'école Louis Lumière
et qui connaissent vraiment bien ce sujet, aussi bien sur le plan théorique que pratique.
Ils sont au contraire très solides et savent parfaitement ce qu'ils font.
Tu parles de Mister Pola/Edouard de Blay qui a participé à quelques-unes de nos nombreuses soirées photimiennes avant son départ pour le Québec ?... ;)
Edouard fait comme en cinéma...
Citation de: Laure-Anh le Mars 21, 2019, 21:46:52
Il est parti d'une idée empirique : un intégrateur hémisphérique qui prendrait en compte toute la lumière environnante et donc qui permettrait d'obtenir l'expo qui va bien en une seule mesure.
Le fait est que son truc ne voit pas comme prévu sur les côtés...cela n'enregistre pas la lumière incidente de manière uniforme comme cela aurait théoriquement dû le faire.
Mais coup de chance, son dôme avec sa courbe d'enregistrement cardioïde s'est avéré adapté à la photo de visage humain - du moins, cela propose une expo qui génère un rendu "appréciable"
aussi Norwood a communiqué sur le tard dans ce sens mais c'est tiré par les cheveux puisque c'est en réalité et en pratique un fonctionnement fortuit.
Norwood se place toutefois dans des conditions particulières de set d'éclairage : il s'agit très précisément d'un éclairage à deux sources de ratio 8:1 constitué par une mainlight à laquelle il fait subir une rotation associée à une fill-light fixe positionnée frontalement et au dessus de l'appareil-photo selon l'axe optique présentant -3IL par rapport à la source principale. Quand on est hors de ce contexte d'éclairage, l'utilisation préconisée par lui n'est plus adaptée, bien évidemment. What else ?
Il n'en reste toutefois que lorsque l'on mesure une source, cela se fait indépendamment de la possible présence de tout appareil-photo.
En effet, une source se caractérise par l'éclairement qu'elle produit depuis une distance précisée : cela se mesure
soit en pointant un luxmètre/flashmètre/posemètre vers le cente de la source depuis la distance précisée en lumière incidente,
soit en mesurant une charte positionnée perpendiculairement au faisceau principal de la source en lumière réfléchie.
Voilà, il a eu l'idée qu'une cellule hémisphéique (ou un dôme ayant la même fonction) indiquerait une exposition, la "meilleure" possible.
Ses essais ont été faits sur des portraits avec les sets d'éclairage décrits.
En pratique, on a constaté que ça marchait bien pour tout type de set (avec des ratios différents), tout type de sujet 3D, en studio ou en lumière naturelle.
Et il ne faut pas chercher plus loin, le dôme n'est pas là pour mesurer un éclairement, il est là pour déterminer une exposition en l'orientant comme prévu.
Citation de: Laure-Anh le Mars 21, 2019, 21:55:43
Le tableau posté comporte des erreurs. Il devrait être schématisé et interprété comme suit :
il confirme au passage qu'une source se mesure en lumière incidente avec flashmètre/posemètre dôme sorti dirigé vers le centre de la source et non pas vers l'appareil-photo,
ou bien en mesurant une charte positionnée perpendiculairement au faisceau principal de la source en lumière réfléchie.
C'est là où tu te trompes.
Les cas C, D et E (où on mesure l'éclairement) peuvent servir par exemple à photographier un document plat. C'est d'ailleurs clairement précisé dans les modes d'emploi des posemètres.
Et pour les cas F et G, c'est exactement le contraire de ton commentaire. Là aussi, il suffit de lire les modes d'emploi.
Et là aussi tu te trompes quand tu écris que la même mesure peut servir pour un visage ou un document plat.
Aimed in the camera direction = orienté vers l'appareil photo.
Et c'est pareil pour n'importe quel mode d'emploi pour n'importe quel posemètre avec dôme.
Et pour mesurer un écalirement il faut le faire dôme rétracté, comme c'est indiqué dans le mode d'emploi (tu écris le contraire). Pour ce faire, si la mesure est perpendiculaire à la source, dôme sorti ou rétracté ça n'a pas d'importance, mais sinon ça en a.
Bref, tous tes commentaires sont en totale contradiction avec les modes d'emploi (et avec la simple logique).
Je n'ai pas eu le courage de lire toutes ces merveilleuses explications techniques, une question: comment faisait-on avant Norwood (un cousin éloigné d'Eastwood) ?
Une autre question: Quel fut le premier posemètre à dôme, et quand?
Citation de: stratojs le Mars 22, 2019, 08:37:03
Je n'ai pas eu le courage de lire toutes ces merveilleuses explications techniques, une question: comment faisait-on avant Norwood (un cousin éloigné d'Eastwood) ?
Une autre question: Quel fut le premier posemètre à dôme, et quand?
Avant Norwood, il y avait les posemètre en lumière réfléchie, qui fonctionnaient comme aujourd'hui, et aussi en lumière incidente mais avec un diffuseur plat ou légèrement bombé, qui donnaient des résultats corrects si l'éclairage n'est pas trop latéral.
En studio, on utilisait la méthode "duplex", qui consiste à mesurer les éclairages séparément puis à calculer l'exposition en fonction de l'angle de l'éclairage.
Le premier posemètre à dôme c'était le Norwood Director model A, dans les années 40 je crois.
Parallèlement (du même fabricant) il y avait aussi un posemètre plus simple, moins cher et à diffuseur plat, avec lequel il fallait corriger l'exposition d'après l'angle d'éclairage de la lumière principale (avec les graduations idoines sur le cadran calculateur).
Maintenant tous les fabricants l'ont adopté, c'est que ce ne doit pas être si mal.
Citation de: seba le Mars 22, 2019, 15:10:06
Maintenant tous les fabricants l'ont adopté, c'est que ce ne doit pas être si mal.
Et si tout le monde dans les milieux du cinéma et de la télévision utilise cette technique, enseignée à L'IDHEC, puis à la FEMIS et à l'Ecole Louis Lumière, c'est peut être aussi un indice, non ?
Citation de: seba le Mars 22, 2019, 15:10:06
Avant Norwood, il y avait les posemètre en lumière réfléchie, qui fonctionnaient comme aujourd'hui, et aussi en lumière incidente mais avec un diffuseur plat ou légèrement bombé, qui donnaient des résultats corrects si l'éclairage n'est pas trop latéral.
En studio, on utilisait la méthode "duplex", qui consiste à mesurer les éclairages séparément puis à calculer l'exposition en fonction de l'angle de l'éclairage.
Le premier posemètre à dôme c'était le Norwood Director model A, dans les années 40 je crois.
Parallèlement (du même fabricant) il y avait aussi un posemètre plus simple, moins cher et à diffuseur plat, avec lequel il fallait corriger l'exposition d'après l'angle d'éclairage de la lumière principale (avec les graduations idoines sur le cadran calculateur).
Maintenant tous les fabricants l'ont adopté, c'est que ce ne doit pas être si mal.
La Norwood est devenue la Sekonic Studio.
J'en utilisais un avec dome, disque plat et deux inserts troués, en fonction de ce que je faisais.
Pour la calibration d'éclairage en micrographie c'était nickel.
A la fin de la doc du Norwood Director (Modèle C) il y a un n° de dépôt de brevet pour le dôme intégrateur (US Patent Office n° 2.214.283). Ce dépôt daterait du 14 novembre 1938.
Citation de: Laure-Anh le Mars 21, 2019, 21:55:43
Le tableau posté comporte des erreurs. Il devrait être schématisé et interprété comme suit :
il confirme au passage qu'une source se mesure en lumière incidente avec flashmètre/posemètre dôme sorti dirigé vers le centre de la source et non pas vers l'appareil-photo,
ou bien en mesurant une charte positionnée perpendiculairement au faisceau principal de la source en lumière réfléchie.
Voilà le résultat de ta procédure, pour la reproduction d'un document plat : tu mesures perpendiculairement à la source lumineuse alors que le document à reproduire est perpendiculaire à l'axe de prise de vue.
Au fur et à mesure que l'angle d'éclairage augmente, l'éclairement sur le document à reproduire diminue (mais ta mesure est constante), et l'image est de plus en plus sous-exposée.
Ta procédure n'a aucun sens.
Dans ce cas il faut utiliser le diffuseur plat (ou le dôme rétracté) orienté comme le document à reproduire, pour que l'éclairement soit le même.
Citation de: seba le Mars 22, 2019, 15:10:06
Avant Norwood, il y avait les posemètre en lumière réfléchie, qui fonctionnaient comme aujourd'hui, et aussi en lumière incidente mais avec un diffuseur plat ou légèrement bombé, qui donnaient des résultats corrects si l'éclairage n'est pas trop latéral.
(...).
Il y avait ça sur mon Kodak Retina Reflex S.
Voir : http://www.pictchallenge-archives.net/COLLECT/colleckodak.html
Descendre dans la page Kodak jusqu'au
Retina Reflex S. À l'époque, j'avais transmis les photos à JMS ;)
Et voici un scan du mode d'emploi pour les mesures en lumière réfléchie / lumière incidente.
Citation de: seba le Mars 22, 2019, 20:00:14
...
Dans ce cas il faut utiliser le diffuseur plat (ou le dôme rétracté) orienté comme le document à reproduire, pour que l'éclairement soit le même.
Tu ne sembles pas comprendre que l'on s'applique à déterminer l'expo correcte liée à une source donnée afin d'être en mesure de photographier le tout-venant...
à commencer par photographier deux feuilles blanches blanc 96 orientées diversement et un visage humain dans un même champ cadré. Sans parler d'y inclure un globe sphérique en verre blanc 96 mat.Et non pas à chercher à ce que la luminance d'une surface plane soit la même, ou bien encore à exposer un visage humain "à droite" au fur et à mesure que la source entame sa rotation.
(http://img110.xooimage.com/files/3/6/6/exposition-pour-l...me-cadre-55ef0de.jpg)
Je te renvoie simplement au mode d'emploi du posemètre.
Que tu ne sembles pas avoir lu.
Et avec lequel ton mode opératoire est en totale contradiction.
Idem pour la Startlite 2 de GOSSEN
https://gossen-photo.de/wp-content/uploads/DL/FOTO/Anleitung/STARLITE_2/BA_Starlite%202_GB_20140822.pdf
Une autre façon de voir les choses.
Au lycée le prof de physique nous a un jour expliqué qu'avant de faire une théorie ou de décrire un phénomène par des formules mathématiques, il fallait savoir de quoi on parle et comprendre. Dans le cas qui nous préoccupe il s'agit de mesure de la lumière indépendamment des conditions d'éclairage.
Que ce soit le système de mesure de l'appareil photo ou d'une cellule/spotmètre, ils possèdent un axe de mesure. Pour l'appareil photo, il est dans l'axe de l'optique. Pour une cellule/spotmètre utilisée en mesure réfléchi, il est dans l'axe de visée. Pour une cellule/spotmètre utilisée en mesure incidente, il est dans l'axe du dôme, de part sa symétrie.
La lumière réfléchie par le sujet se propage en ligne droite vers l'objectif et le capteur, la mesure doit donc se faire sur une de ces lignes. Sinon on mesure n'importe quoi.
Pour la mesure par l'appareil photo, c'est implicite. Pour une mesure en mode réfléchi, comme on vise depuis l'endroit où on photographie, c'est également implicite. Pour une mesure en mode incident, il faut diriger l'axe du dôme vers l'appareil photo, comme le recommande tous les modes d'emploi. Sinon on mesure autre chose.
Ces considérations me semblent pertinentes pour une utilisation de base d'une cellule/spotmètre. Les modes d'emploi prévoient également une utilisation avec flash avec des plusieurs éclairs. La Startlite 2 a également un mode Zone System.
Il doit être possible d'utiliser une cellule en mesurant autrement. Mais dans ce cas il faut certainement faire des calculs où interviennent des fractions et cosinus ou sinus.
Merci de votre avis.
Le dôme mesure l'éclairement moyen reçu par le sujet, vu de l'appareil photo.
Un équivalent en lumière réfléchie, ce serait une demi-sphère gris moyen mat sur laquelle (et uniquement sur laquelle) on ferait une mesure en lumière réfléchie.
Par contre pour le diffuseur plat, comme il mesure un éclairement sur une surface d'orientation donnée, l'orientation dépend de la mesure qu'on veut effectuer : réglage des flashes, mesure pour exposer un document plat (dans ce cas le diffuseur doit être orienté comme le document).
Citation de: seba le Mars 22, 2019, 23:08:22
Je te renvoie simplement au mode d'emploi du posemètre.
Que tu ne sembles pas avoir lu.
Et avec lequel ton mode opératoire est en totale contradiction.
Tu m'as demandé de lire Norwood devant la SMPTE. Ce que j'ai fait avec attention. Il en ressort de cette lecture attentive que Norwood a cru qu'il avait inventé un dôme intégrateur qui collectait la lumière de façon uniforme sur 180° et pondu un mode d'emploi en conséquence.
Que Norwood n'était pas conscient - même sur le tard - que son dôme intégrateur fonctionnait en réponse cardioïde. Quand on lui a fait réaliser que son bidule ne collectait pas la lumière de façon uniforme sur 180° comme annoncé, il a sauvé les meubles comme il a pu en procédant à la mise en place d'expériences biaisées : il a d'une part utilisé un set d'éclairage très très particulier et d'autre part fait appel à un pool d'observateurs à sa solde pour juger que
le rendu procuré par la mesure déterminée en un seul clic par le dôme dirigé vers l'appareil-photo était "appréciable".
Le tout visant à démontrer que son dôme dirigé vers l'appareil-photo était une technique instantanée et en un seul temps topissime...Les écarts d'expo qu'il a mesurés et communiqués sur la base des rendus "appréciables" pondus par le pool d'observateurs agissant à sa demande sont les suivants, en présence - je le rappelle - de fill-in frontale fixe et présentant -3IL par rapport à la source principale :- zéro écart avec source principale également dans l'axe optique ;
- un peu moins que -1/2IL avec source principale à 45° ;
- un écart de -1IL avec source principale à 90°...
- et plus tard, Norwood a ajouté un écart de -2IL avec source principale à 135°.
Il n'est pas fait mention que ces données ont été arrondies. A preuve du contraire, ce sont des nombres entiers. Ce qui est déjà pas mal louche.100% (0°), 75%(45°), 50%(90°) et 25% (135°) de l'éclairement max : un élève de 3ème voit que c'est de toute évidence une réponse linéaire - en totale contradiction avec la réalité !!!! C'est bidonné et mal bidonné parce que toute évidence, Norwood ne savait pas, ne savait pas du tout qu'il aurait dû s'arranger pour que ces "mesures" illustrent une réponse cardioïde. Et non pas une réponse linéaire aberrante.
Bref, ce n'est pas uniforme, ce n'est pas linéaire, c'est cardioïde. Indépendamment de cela, et méga coup de bol, un visage humain produit en pratique quotidienne une réponse cardioïde qui va bien face à un set d'éclairage très particulier constitué d'une fill-in frontale fixe /source principale en rotation dont le ratio d'éclairage est 1:8 : autrement dit, le visage humain face à un set d'éclairage très particulier constitué d'une fill-in frontale fixe /source principale en rotation dont le ratio d'éclairage est 1:8 se prête plus ou moins mais de façon fortuite - et Norwood préfère dire "se prête de façon appréciable" - à la mesure en un seul clic du dôme intégrateur de Norwood dirigé vers l'appareil-photo. Faut arrêter de prendre les gens pour des utilisateurs sans cervelle.
C'est cardioïde donc non adapté à la détermination de l'expo correcte d'un objet sphérique mat sous une lumière donnée si dôme pointé en direction de l'appareil-photo,
et non adapté à la détermination de l'expo correcte d'une surface plane mate sous une lumière donnée si dôme pointé en direction de l'appareil-photo.
Et non adapté pour photographier le tout-venant si dôme pointé en direction de l'appareil-photo.C'est cardioïde : en d'autre mots, le dôme hémisphérique ne voit pas sur les côtés, il n'intègre pas la lumière de façon uniforme sur 180° comme décrit en théorie.
Partant de là, le mode d'emploi pondu par Norwood est caduc, il ne s'applique pas.Est-ce si difficile à comprendre ?
Citation de: Laure-Anh le Mars 23, 2019, 16:18:18
Tu m'as demandé de lire Norwood devant la SMPTE. Ce que j'ai fait avec attention.
Il en ressort de cette lecture attentive que Norwood a cru qu'il avait inventé un dôme intégrateur qui collectait la lumière de façon uniforme sur 180° et pondu un mode d'emploi en conséquence.
C'est que tu as bien mal lu.
Citation de: Laure-Anh le Mars 23, 2019, 16:18:18
Partant de là, le mode d'emploi pondu par Norwood est caduc, il ne s'applique pas.[/b]
Dommage car tous les fabricants l'ont repris tel quel.
On m'a toujours appris qu'il fallait utiliser un appareil de mesure selon les préconisations du fabricant.
Dans mon message j'ai tenté simplement de justifier ce mode opératoire.
Bon week-end
Prenons un cas on ne peut plus simple : la scène 45cm x 40cm x 40cm est éclairée par une lumière naturelle réfléchie par une façade d'immeuble blanche située à plus de 5m de distance.
Cette lumière naturelle réfléchie est une lumière continue homogène d'indice 8 pour 100 ISO.
Comment mesures-tu l'intensité de cette source au moyen d'une charte gris neutre 18% et d'un spotmètre en lumière réfléchie ?
Comment mesures-tu l'intensité de cette source au moyen d'un flashmètre/posemètre en lumière incidente ?
L'intensité (en candela), je ne sais pas trop comment on la mesure.
En lumière réfléchie, on mesurera la luminance qui dépend de l'éclairement et du coefficient de réflexion (ici 18%).
En lumière incidente, on mesure un éclairement.
Alors si le sujet est par exemple un document à reproduire plaqué sur le mur, on peut soit mesurer la luminance de la charte gris 18% plaquée sur le mur aussi, soit mesurer l'éclairement en plaçant le posemètre avec le lumidisc orienté comme le document (car l'éclairement est fonction de l'angle d'incidence).
Si le sujet est la scène (si j'ai bien compris, charte CMP et abat-jour), plusieurs options : par exemple mesurer l'éclairement cette fois perpendiculairement à la source (mais qu'en faire ensuite ?) et ceci se fait avec le lumidisc, ou faire des mesures de contraste en lumière réfléchie (ce qui est déjà plus utile), soit faire une mesure réfléchie globale de la scène, soit faire une mesure incidente avec le dôme en faisant confiance au mode d'emploi du fabricant, c'est-à-dire pointé vers l'appareil photo.
Et dans le cas où le sujet est la scène, la charte CMP sera vraisemblablement sous-exposée (si on veut un rendu correct de l'abat-jour).
D'ailleurs il y a un truc que je ne suis pas sûr de comprendre sur ton schéma : tu as indiqué pour la charte luminance 50 et 96 et pour l'abat-jour luminance 96 aussi. Quels sont les coefficients de réflexion ?
Merci de cette mine de renseignements à propos de l'utilisation d'une cellule . Ma petite note personnelle , sans prétention autre que pratique : avec le dôme sorti et en dirigeant la cellule vers l'appareil , en fonction de l'angle fait avec la source , en regardant bien le dôme, on voit bien se dessiner une ombre proportionnelle à cet angle . Donc les valeurs de mesure ne seront pas les mêmes que de l''orienter vers la source (soleil en extérieur)....
Startlite 2, Sekonic L-858D, et certainement d'autres, permettent de mesurer des Lux et des Candela. Mais quelle est l'utilité de ces mesures pour un photographe pour déterminer les 3 paramètres de l'exposition : ISO, diaphragme et durée d'exposition ?
Pour répondre simplement à la question posée, j'utilise ma Sartlite 2 tel que le prévoit le mode d'emploi. En mode incident, dans la scène, dôme sorti, en direction de l'appareil. En mode réfléchi, mesure 1° sur la charte gris 18%.
Sekonic, Gossen et d'autres se sont évertués à fabriquer des outils de mesure simples à utiliser, avec un mode d'emploi précis, facile à comprendre. Pourquoi vouloir faire des choses compliquées ? Surtout, comme le dit un intervenant, que les écoles enseignent ces méthodes. Et qu'elles donnent satisfaction. J'ai pu modestement le vérifier, comme décrit dans un message précédent.
Bon dimanche
Citation de: seba le Mars 23, 2019, 21:32:28
En lumière réfléchie, on mesurera la luminance qui dépend de l'éclairement et du coefficient de réflexion (ici 18%).
En lumière incidente, on mesure un éclairement.
Si le sujet est la scène (si j'ai bien compris, charte CMP et abat-jour), plusieurs options : par exemple mesurer l'éclairement cette fois perpendiculairement à la source (mais qu'en faire ensuite ?)
Et dans le cas où le sujet est la scène, la charte CMP sera vraisemblablement sous-exposée (si on veut un rendu correct de l'abat-jour).
C'est cela. Tu y viens... Un visage humain sera lui aussi sous-exposé si on veut un rendu correct de l'abat-jour.
Et bien entendu, en tant qu'accessoire de scène, on ne veut absolument pas cramer l'abat-jour.
Quand tu photographies un objet noir, un objet gris et un objet blanc sous une lumière uniforme incidente donnée, tu n'aurais pas l'idée de corriger l'expo pour que le ton noir ait à l'image un rendu gris ou bien pour que l'objet gris ait un rendu noir...
Pourquoi ? Parce que sous une lumière uniforme donnée, le rendu de l'image correctement exposée fera que le gris neutre 18% aura une luminance égale à 50 et un objet noir 8% aura une luminance égale à 8 et un objet blanc 96 aura une luminance 96 du fait de leur réponse respective à la lumière uniforme incidente donnée.
Dans ce cas, pourquoi voudrais-tu - quand tu photographies une charte CMP plane à réponse cosinus, un visage humain de face à réponse cardioïde, un objet sphérique en verre blanc mat dont la réponse est tout autre - corriger l'expo pour que le gris de luminance 50 de la charte CMP plane ait à l'image une luminance 50 ou bien pour que le visage humain ait un rendu jugé "appréciable" par Norwood ?
Un auteur de cinéma filme une même scène avec plusieurs caméras dont l'angle de vue n'est pas nécessairement identique, dont le nombre d'images par seconde n'est pas non plus nécessairement identique et dont la sensibilité peut différer : et il faut bien indiquer une ouverture à chaque filmeur...
Tu mesures par conséquent comme tu l'as dit l'éclairement perpendiculairement à la source depuis une distance précisée.
Si la lumière naturelle incidente donnée est une lumière réfléchie depuis la façade blanche d'un immeuble situé à plus de 5m d'indice 8 pour 100 ISO :
cette lumière peut être considérée comme étant une lumière uniforme en ce qui concerne une scène inscrite dans un volume de 45cm x 40cm x40cm.
Auquel cas, tu affiches un triplet (f5,6 & 1/20 s pour 250 ISO) ou tout autre triplet équivalent pour photographier la scène avec l'expo correcte liée à la lumière existante donnée.
Et tu y ajoutes +1IL1/3 pour optimisation à la prise de vue de l'acquisition du fichier RAW.
L'expo de ce que voit le boîtier n'est pas l'expo correcte. L'expo du visage humain vu par le boîtier n'est pas non plus l'expo correcte.
L'expo correcte se mesure depuis une distance précisée en direction de la source sans que la présence d'un boîtier ou d'une caméra soit requise.
C'est ce que montre ton schéma. L'expo G est l'expo correcte liée au set d'éclairage, c-à-d l'expo à laquelle un ajout de +1IL1/3 conduit à l'exploitation optimale du capteur.
Les expos déterminées D, E et F sont ce que l'on appelle des "expositions à droite" de chacun des sujets photographiés isolément.
Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 12:34:54
Tu mesures par conséquent comme tu l'as dit l'éclairement perpendiculairement à la source depuis une distance précisée.
L'éclairement est le flux reçu par une surface donnée, il n'est nullement impératif de mesurer l'éclairement perpendiculairement à la source.
En particulier, si tu voulais reproduire la charte CMP telle que tu l'as disposée, l'éclairement doit être mesuré en tenant compte de l'angle d'incidence, c'est-à-dire lumidisc orienté comme la charte.
Un sujet donné avec un éclairage donné ne sera pas exposé de la même manière si le photographe se place lumière principale dans le dos, de côté, voire en léger contre-jour. C'est une question d'équilibre ombres-lumières, d'apparence esthétique. Et c'est le but visé par le dôme de Norwood, en une seule mesure.
Citation de: seba le Mars 24, 2019, 13:12:30
...
Un sujet donné avec un éclairage donné ne sera pas exposé de la même manière si le photographe se place lumière principale dans le dos, de côté, voire en léger contre-jour.
C'est une question d'équilibre ombres-lumières, d'apparence esthétique...
Et c'est le but visé par le dôme de Norwood, en une seule mesure.
Oui.
...
Mais non. Avec une seule source, on joue sur le modeleur, la distance source-sujet et le positionnement de la source par rapport au sujet à distance source-sujet identique,
ainsi que le positionnement du modèle par rapport à l'arrière-plan.
Avec deux sources, on mesure la source principale puis on mesure la source secondaire afin de réaliser un ratio d'éclairage bien précis.
En extérieur, on cale au préalable l'expo à la lumière ambiante existante pour coller au mood souhaité pour notre prise de vue puis on expose au flash.
La mesure d'une source type bol beauté avec grid en extérieur par beau temps, c'est plusieurs mesures pour s'assurer d'être au bon endroit par rapport au faisceau de lumière discontinue (= non visible) du flash.
Le falloff d'une source, c'est une mesure précisément là où l'expo correcte est planifiée et une seconde mesure à plus grande distance dans le sens de propagation de la source.
L'écart de contraste, c'est une mesure côté éclairé et une seconde mesure côté ombragé.
Dans tous les cas, c'est le savoir-faire du photographe en matière d'éclairage qui conduit au résultat.
Dans aucun cas, le dôme de Norwood ne permet pas quoi que ce soit en une seule mesure...notamment quand on pointe le dôme sorti sans savoir où et pourquoi.
Dans l'exemple ci-dessous où une strip-box est positionnée en arrière du modèle de façon à produire une lumière en contre (= backlight)
pour souligner/détacher la ligne de la mâchoire laquelle mâchoire est en l'absence de source secondaire plongée dans une ombre significativement dense,
un minimun de deux mesures sont nécessaires pour réaliser au choix le ratio 1:1 ou bien 2:1 approprié,
sans pointer à aucun moment le flashmètre dôme sorti en direction de l'appareil-photo.
Dsl, fausse manoeuvre.
J'aime bien quand tu écris : "A aucun moment on ne pointe le dôme vers l'appareil photo".
Mais peut-être ne lis-tu pas l'anglais ?
Voici un mode d'emploi en français.
Questions à Laure-Anh : Vous nous montrez et expliquez à chaque fois des cas particuliers. Cela résulte-t-il d'une méthode plus globale ? D'un cours ? De votre expérience ? D'un livre ?
Merci de partager vos références.
Vous nous exposez des cas avec plusieurs sources de lumière. Comment faites-vous pour simplement photographier une scène en éclairage naturel à l'extérieur qui ne se situe pas à l'infini, autrement dit de laquelle vous pouvez vous approcher pour mesurer la lumière incidente ?
Encore merci.
Citation de: seba le Mars 24, 2019, 15:30:04
J'aime bien quand tu écris : "A aucun moment on ne pointe le dôme vers l'appareil photo".
Je le signale parce que c'est le cas.
Citation de: matopho le Mars 24, 2019, 16:26:26
Question à Laure-Anh : Vous nous montrez et expliquez à chaque fois des cas particuliers. Cela résulte-t-il d'une méthode plus globale ? D'un cours ? De votre expérience ? D'un livre ?
Merci de partager vos références.
Le dôme ne voit pas sur les côtés : l'exposition F dôme en direction du boîtier est de 1/80 s tandis que l'expo correcte G dôme en direction de la mainlight est de 1/125 s pour f5,6 & 100 ISO : soit +2/3IL !!!
Par conséquent, le mode d'emploi pondu par Norwood pour un dôme censé collecter la lumière de façon uniforme sur 180° ne vaut pas.C'est du simple bon sens.
En lumière réfléchie, je mesure une charte CMP ou gris neutre 18% positionnée perpendiculairement à une monosource donnée : et non pas une charte de traviolle en y ajoutant +1/2IL selon Kodak,
ou bien avec +0lL selon Ansel Adams à ses débuts ; ou bien encore + 1/3IL selon Ansel Adams sur le tard.
Puis j'utilise cette expo pour photographier la scène éclairée par cette monosource sous tous les angles parce que mon boîtier est correctement calibré (= ne sur-expose pas, et ne sous-expose pas).
J'y ajoute +1IL1/3 quand je souhaite optimiser à la prise de vues l'acquisition de mes RAW.
En lumière incidente, je mesure ma monosource en pointant le flashmètre/posemètre (en accord avec mon boîtier) en direction du centre de cette monosource - et non pas vers l'appareil-photo si tant est qu'il y a un appareil-photo.
Pour la mesure du contraste, il en va différemment mais s'agissant exclusivement de la mesure de l'intensité de la monosource, c'est en direction de la monosource.
Sur la planche-contact ci-après, on peut voir que faire comme préconisé par Norwood et Seba conduirait à la sur-ex et au cramage de l'abat-jour en verre blanc mat (= robe de mariée semi tournée vers la source)
du fait de la différence +2/3IL engendré par le dôme dirigé vers le boîtier...pour qui est rigoureux et souhaite optimiser à la prise de vue l'acquisition de son RAW à la limite réelle de saturation de son capteur.
Si l'on expose couramment avec une marge d'erreur de 1IL1/3 en dessous de la saturation réelle du capteur, on peut pointer le dôme intégrateur partout et se persuader que c'est la bonne façon de faire.Ce faisant, on contribue à induire d'autres personnes en erreur. Et on a le tort de penser et d'affirmer que des pros comme Olivier Chauvignat sont à côté de la plaque, ce qui est plus dommageable.
(http://img110.xooimage.com/files/e/0/1/mesure-de-la-sour...correcte-55f0a41.jpg)
Je rappelle les conditions de lumière en provenance d'une fenêtre étroite à droite de l'image :
Exposer selon ce que le boîtier voit sans mesurer une charte perpendiculairement à la source, c'est s'exposer au cramage :
Ici, tout laisse croire que les Hautes Lumières utiles correspondent à la ligne blanche de marquage et qu'il faut exposer cette ligne à "droite"...
C'est en l'occurrence une erreur.
(pour qui s'applique au quotidien à exposer à la limite de saturation réelle de son capteur numérique, s'entend.)
Et voici pourquoi : les Hautes Lumières utiles sont ailleurs..
Le cas est en tout point similaire au cas de l'abat-jour en verre blanc mat.
Pour un cygne blanc ou pour une mariée en robe blanche, cela aura les mêmes conséquences.
(http://img110.xooimage.com/files/c/9/8/img_1428-cela-aur...-cramage-55f0b73.jpg)
Mesurer en direction de la lumière qui sert à photographier ou pas, c'est à vous de voir.
L'obsession de Laure-Anh, c'est de bien remplir les photosites à raz-bord sans rien cramer, car elle utilise un compact dont le capteur a une très faible dynamique.
Elle recourt à des courbes de développement linéaires très peu pratiques et très peu naturelles, mais avec lesquelles a appris à jongler.
Elle jongle aussi à la prise de vue en essayant d'utiliser la cellule de son compact comme celle d'un posemètre indépendant.
A force de jongleries et de complications les plus diverses, elle arrive à retomber sur ses pattes, sans doute après avoir pris un assez long temps de préparation et pas mal d'échecs inavoués.
Elle voudrait persuader la terre entière que ce qu'elle fait est très simple et très efficace, et plutôt que d'approfondir un peu plus les théories de la photographie et de l'optique, elle se perd dans une logorrhée que personne ne suit, tellement c'est confus et inutilement compliqué.
Depuis plusieurs années, on la voit passer un trimestre à diffuser des théories aussi confuses qu'alambiquées sur la gestion des flashes, puis le trimestre suivant c'est de nouveau l'exposition à droite avec la cellule de l'appareil utilisée comme une antique cellule à main, puis le trimestre d'après on ne la voit pas parce qu'elle est en vacances ou qu'elle passe ses examens, puis de nouveau elle repart sur un trimestre pour les flashes et le suivant sur l'expo à droite.
Cela fait des années que ça dure.
Citation de: Tonton-Bruno le Mars 24, 2019, 17:50:39
L'obsession de Laure-Anh, c'est de bien remplir les photosites à raz-bord sans rien cramer, car elle utilise un compact dont le capteur a une très faible dynamique.
Elle recourt à des courbes de développement linéaires très peu pratiques et très peu naturelles, mais avec lesquelles a appris à jongler.
Elle jongle aussi à la prise de vue en essayant d'utiliser la cellule de son compact comme celle d'un posemètre indépendant.
A force de jongleries et de complications les plus diverses, elle arrive à retomber sur ses pattes, sans doute après avoir pris un assez long temps de préparation et pas mal d'échecs inavoués.
Elle voudrait persuader la terre entière que ce qu'elle fait est très simple et très efficace, et plutôt que d'approfondir un peu plus les théories de la photographie et de l'optique, elle se perd dans une logorrhée que personne ne suit, tellement c'est confus et inutilement compliqué.
Depuis plusieurs années, on la voit passer un trimestre à diffuser des théories aussi confuses qu'alambiquées sur la gestion des flashes, puis le trimestre suivant c'est de nouveau l'exposition à droite avec la cellule de l'appareil utilisée comme une antique cellule à main, puis le trimestre d'après on ne la voit pas parce qu'elle est en vacances ou qu'elle passe ses examens, puis de nouveau elle repart sur un trimestre pour les flashes et le suivant sur l'expo à droite.
Cela fait des années que ça dure.
Tout à fait !
Si j'avais lu Laure-Anh autrefois je ne me serai jamais lancé dans la photo !
Ça doit être par miracle que j'ai réussi à exposer mes ekta avec un simple spotmètre Minolta en lumière réfléchie
Et que je continue à exposer correctement en numérique
C'est moi qui décide ce qui est utile ou pas !
Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15
Je le signale parce que c'est le cas.
Ben voyons...
"A partir du sujet photographié, diriger le LUNASIX 3 vers l'appareil photographique".
Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15
Le dôme ne voit pas sur les côtés : l'exposition F dôme en direction du boîtier est de 1/80 s tandis que l'expo correcte G dôme en direction de la mainlight est de 1/125 s pour f5,6 & 100 ISO : soit +2/3IL !!!
Par conséquent, le mode d'emploi pondu par Norwood pour un dôme censé collecter la lumière de façon uniforme sur 180° ne vaut pas.
C'est du simple bon sens.
Le dôme est bien sûr éclairé (à moitié) par un éclairage latéral.
Je ne sais pas où tu as lu que Norwood a raconté que le dôme collecte la lumière de façon uniforme sur 180°.
Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15
Ce faisant, on contribue à induire d'autres personnes en erreur. Et on a le tort de penser et d'affirmer que des pros comme Olivier Chauvignat sont à côté de la plaque, ce qui est plus dommageable.
Soit dit en passant, Olivier Chauvignat conseille également de diriger le dôme vers l'appareil photo.
Citation de: Tonton-Bruno le Mars 24, 2019, 17:50:39
...Elle voudrait persuader la terre entière que ce qu'elle fait est très simple et très efficace,
Merci de ne pas en faire une histoire de personne dès que les avis divergent.
Le maniement du flashmètre très simple. Je n'invente rien. C'est comme cela.
On mesure une source depuis une distance précisée en pointant le flashmètre dôme sorti (ou bien dôme rétracté suivant certains cas) vers ladite source, pas en direction de l'appareil-photo.
Quand on pointe le dôme vers l'appareil-photo tandis que la source principale est sur le côté, on "expose à droite", ni plus, ni moins. Pour un visage humain en headshot habillé en gris ou noir, ça va.
Pour un visage humain maquillé en clown triste, pour un objet 3D sphérique blanc avec contour lisse, pour un cygne blanc, pour un buste de mariée en robe blanche, ça ira moins bien.
Les visiteurs de ce fil ont en mains les éléments nécessaires pour juger par eux-mêmes. C'est une question de bon sens.
Sinon, si c'est définitivement une histoire de personne, il y a cette vidéo de Mark Wallace où il dit la même chose en substance :
quand on pointe le dôme vers l'appareil-photo tandis que la source principale est sur le côté, on "expose à droite", ni plus, ni moins.
https://www.youtube.com/watch?v=Rrj2Iqot0mk
Tu peux me dire pourquoi dans tous les modes d'emploi des posemètres depuis 70 ans, sans exception, il est indiqué qu'il faut pointer le dôme vers l'appareil photo ?
Extrait de la doc de l'extension PROFI-flash pour la Gossen Profisix:
"La mesure de l'éclairage au flash est effectuée d'après la méthode de mesure de la lumière incidente: placez-vous à l'emplacement de votre sujet que vous estimez important au point de vue image et diriger la calotte diffusante de votre PROFI-flash vers l'appareil. Auparavant, vous avez naturellement disposé à votre guise, l'éclairage du sujet à photographier."
(l'appareil dans le contexte désigne bien l'appareil-photo)
Voici un lien sur les documentations Gossen pour pas mal de produits discontinués: https://gossen-photo.de/en/previous-devices-photo/ (https://gossen-photo.de/en/previous-devices-photo/)
Ça me rappelle...
(http://fr.tintin.com/images/tintin/albums/18coke/C18%2042%20C2.jpg)
(http://fr.tintin.com/images/tintin/albums/18coke/C18%2042%20C3.jpg) (http://fr.tintin.com/albums/show/id/19/page/0/0/coke-en-stock)
Bon, OK, on peut aller jusqu'à regretter l'absence d'un histogramme raw...
Citation de: dioptre le Mars 24, 2019, 19:45:03
Tout à fait !
Si j'avais lu Laure-Anh autrefois je ne me serai jamais lancé dans la photo !
Ça doit être par miracle que j'ai réussi à exposer mes ekta avec un simple spotmètre Minolta en lumière réfléchie
Et que je continue à exposer correctement en numérique
C'est moi qui décide ce qui est utile ou pas !
Malheureux ! Tu ne dois pas ! Tu dois respecter la mesure et appliquer les réglages qu'elle te donne sans dévier ! Sinon ça devient vite la chienlit ! ;D
Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15
......
En lumière réfléchie, je mesure une charte CMP ou gris neutre 18% positionnée perpendiculairement à une monosource donnée :.......
En lumière incidente, je mesure ma monosource en pointant .....
....
Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 20:23:00
On mesure une source depuis une distance précisée en pointant le flashmètre dôme sorti (ou bien dôme rétracté suivant certains cas) vers ladite source, pas en direction de l'appareil-photo.
Quand on pointe le dôme vers l'appareil-photo tandis que la source principale est sur le côté, on "expose à droite", ni plus, ni moins. Pour un visage humain en headshot habillé en gris ou noir, ça va.
.....
....il y a cette vidéo de Mark Wallace où il dit la même chose en substance :
quand on pointe le dôme vers l'appareil-photo tandis que la source principale est sur le côté, on "expose à droite", ni plus, ni moins.
https://www.youtube.com/watch?v=Rrj2Iqot0mk
Il ne s'agit pas de mesurer une source, mais de faire une mesure qui permet de déterminer le réglage d'un appareil photo. Ce n'est pas la même chose !
Pour la vidéo, je n'ai pas compris qu'il parle d'exposer à droite en dirigeant le dôme vers l'éclairage. L'auteur n'utilise pas l'expression ETTR, expose to the right. Il parle de préserver les hautes lumières ou les ombres. Il oriente le dôme selon ce qu'il veux obtenir. Mais cela n'est pas le cas d'utilisation de base, tel que le décrivent tous les modes d'emploi cités.
Bonne nuit
Vois pages et pages de disputes ont une réponse en deux lignes.
Un dôme réalise une mesure de type cardioide (tronquée sur l'arrière) et un partie de la lumière latérale est bien intégrèe, la mesure est très intégrale.
Un diffuseur plat réalise une mesure de type sinus, la lumière latérale est totalement occultée, la mesure est essentiellement pondérée sur l'axe
Citation de: Laure-Anh le Mars 24, 2019, 16:48:15
Le dôme ne voit pas sur les côtés : l'exposition F dôme en direction du boîtier est de 1/80 s tandis que l'expo correcte G dôme en direction de la mainlight est de 1/125 s pour f5,6 & 100 ISO : soit +2/3IL !!!
Par conséquent, le mode d'emploi pondu par Norwood pour un dôme censé collecter la lumière de façon uniforme sur 180° ne vaut pas.
C'est du simple bon sens.
Citation de: seba le Mars 24, 2019, 20:01:22
Le dôme est bien sûr éclairé (à moitié) par un éclairage latéral.
Je ne sais pas où tu as lu que Norwood a raconté que le dôme collecte la lumière de façon uniforme sur 180°.
Voilà la loi attendue par Norwood, en escomptant que le dôme suive cette loi.
Il s'est un peu planté et la courbe est légèrement différente d'une cardioïde, ce qui n'est pas très important. En plus je doute qu'en pratique la réponse soit réellement une cardioïde. Cette hypothèse est basée uniquement sur la fraction (en surface) éclairée du dôme, sans tenir compte des caractéristiques diffusantes de la matière du dôme, ni de la surface opposée qui est forcément un peu éclairée aussi par la diffusion, ni de l'obstruction du boîtier du posemètre. Seules des mesures pratiques pourraient déterminer la réponse réelle.
Mais que Norwood a raconté que le dôme collecte la lumière de façon uniforme sur 180°, à part l'avoir rêvé, je ne sais pas d'où tu as pu pondre ça.
Le simple bon sens, c'est ne plus utiliser une cellule à main dès lors qu'on fait du numérique. Même en studio. Un histogramme renseigne bien plus sûrement de la bonne expo, et pour ça, il suffit de regarder l'écran de son APN. Et puis vous avez des yeux pour regarder les images qui s'affichent, non? Il vous faut une machine à calculer pour juger l'image?
En argentique, évidemment, comme on ne connaît pas le résultat immédiatement, une cellule à main garde sa raison d'être. J'en utilise encore une, du reste, dans ce cas-là.
Et vous savez quoi? J'oriente le dôme vers l'appareil, comme dit dans les modes d'emploi! Le plus dingue, c'est que ça marche!
Citation de: titisteph le Mars 25, 2019, 11:17:14
Le simple bon sens, c'est ne plus utiliser une cellule à main dès lors qu'on fait du numérique. Même en studio. Un histogramme renseigne bien plus sûrement de la bonne expo, et pour ça, il suffit de regarder l'écran de son APN.
C'est dingue... ;-)
Citation de: titisteph le Mars 25, 2019, 11:17:14
Et puis vous avez des yeux pour regarder les images qui s'affichent, non? Il vous faut une machine à calculer pour juger l'image?
A mes débuts en numérique (Coolpix 990), je faisais comme tu disais, et corrigeais à la volée l'expo en fonction de ce que je voyais à l'écran... ;-)
Attendez les gars, vous ressortez une notice Kodak vieille de 30ans parlant des usages numériques de l'époque, vous n'irez pas loin aujoud'hui avec ça ;D
On arriverait à neutraliser un tirage argentique au labo, neutraliser un scan et ne pas neutraliser un raw avec ? ;D
Evidemment qu'il faut une charte de couleurs pour ajuster chaque couleur et que l'on
ne peut pas le faire avec un gris ;D
Citation de: Jean-Claude le Mars 25, 2019, 11:31:12
Attendez les gars, vous ressortez une notice Kodak vieille de 30ans parlant des usages numériques de l'époque, vous n'irez pas loin aujoud'hui avec ça ;D
On arriverait à neutraliser un tirage argentique au labo, neutraliser un scan et ne pas neutraliser un raw avec ? ;D
Evidemment qu'il faut une charte de couleurs pour ajuster chaque couleur et que l'on
ne peut pas le faire avec un gris ;D
Je crois que tu es un peu hors sujet ;) Ici ça parle exposition, pas couleur.
Il y a quelques jours, j'ai fait cela..
En arrivant vers ce pont, j'ai eu à peu près 1/2 seconde pour me rendre compte que ce promeneur et son chien allaient traverser et encore moins pour déclencher au moment ou les 2 se détachaient au mieux sur le fond.
Alors, si il avait fallu appliquer les méthodes année 1950 qui font toute la richesse ;D ;D ;D ;D de ce fil, est-ce que j'aurai pu la faire, cette photo ? Je me doutais bien que j'aurai un peu de cramé sur les remous dans l'eau.. Et après ? C'est grave ?
Mais bon, tout cela a déjà fait l'objet d'âpres et inutiles discussions avec la principale intervenante de ce fil, et je n'irai pas plus loin.
Pour les fins limiers de la penchitude, je précise que ce pont présente une pente depuis au moins 4 siècles !
Citation de: jac70 le Mars 25, 2019, 13:49:28
Il y a quelques jours, j'ai fait cela..
En arrivant vers ce pont, j'ai eu à peu près 1/2 seconde pour me rendre compte que ce promeneur et son chien allaient traverser et encore moins pour déclencher au moment ou les 2 se détachaient au mieux sur le fond.
Alors, si il avait fallu appliquer les méthodes année 1950 qui font toute la richesse ;D ;D ;D ;D de ce fil, est-ce que j'aurai pu la faire, cette photo ? Je me doutais bien que j'aurai un peu de cramé sur les remous dans l'eau.. Et après ? C'est grave ?
Mais bon, tout cela a déjà fait l'objet d'âpres et inutiles discussions avec la principale intervenante de ce fil, et je n'irai pas plus loin.
Pour les fins limiers de la penchitude, je précise que ce pont présente une pente depuis au moins 4 siècles !
Mais que fait la DDE? ;D
Deux séries de photos.
Entre la rangée du haut et la rangée du bas, la seule chose qui a changé c'est l'angle d'éclairage de la key light.
Il faut choisir, dans chaque rangée, la photo qui vous semble la plus plaisante au point de vue exposition.
C'est un genre de mini-test similaire à ce qu'avait fait Norwood.
L'avant dernière de la rangée du haut.
Citation de: Gérard B. le Mars 25, 2019, 16:53:32
L'avant dernière de la rangée du haut.
Il faut en choisir une dans la rangée du haut et une dans la rangée du bas.
CitationPar conséquent, le mode d'emploi pondu par Norwood pour un dôme censé collecter la lumière de façon uniforme sur 180° ne vaut pas.
#Laure-Anh
Vous ne pourrez pas me taxer d'en faire une histoire de personne car nous ne nous sommes jamais rencontrés sur un fil de CI. Mais je pense que vous devriez avoir la curiosité de jeter un oeil sur le brevet déposé par Norwood en 1938 que je vous ai signalé il y a quelques jours. Je ne vous en livre qu'une petite partie et vous invite à étudier son "invention" (http://www.jollinger.com/photo/meters/other/norwood-patent2214283.html) de plus près.
CitationIf the light were shifted so that the light subject axis would extend at 45° (for example) to the camera: subject axis but with the light still on the "camera" side of the sphere, the sphere would be illuminated much as a three-quarters full moon; if the light were further shifted so that the light:subject axis would be normal to the camera:subject axis, the shere would be illuminated as a half moon, and so on. If the light were then moved to the rearward side of the sphere, with respect to the camera, the illuminated crescent on the sphere would gradually decrease in area and intensity until the light source was located along a projection of the camera:subject axis, at which time the effective illumination of the sphere (as far as the camera is concerned) would be zero.
En partant de la gauche : haut la troisième, bas la dernière
Citation de: seba le Mars 25, 2019, 17:13:43
Il faut en choisir une dans la rangée du haut et une dans la rangée du bas.
et bas la dernière. ;)
Citation de: seba le Mars 25, 2019, 15:22:36
Deux séries de photos.
Entre la rangée du haut et la rangée du bas, la seule chose qui a changé c'est l'angle d'éclairage de la key light.
Il faut choisir, dans chaque rangée, la photo qui vous semble la plus plaisante au point de vue exposition.
C'est un genre de mini-test similaire à ce qu'avait fait Norwood.
Ligne du haut 4ème en partant de la gauche,
Ligne du bas, j'hésite entre l'avant dernière (5ème) et la dernière (6ème), toujours en partant de la gauche. Puisqu'il faut se décider : 6ème mais çà dépend de l'intention du photographe...
Citation de: egtegt² le Mars 25, 2019, 13:14:53
Je crois que tu es un peu hors sujet ;) Ici ça parle exposition, pas couleur.
Le document Kodak cité en référence parle aussi de l'utilisation de la charte gris 18% pour les couleurs en labo argentique et sur les scans et dit que la bdb numérique se fait sur l'autre face blanche de la même charte.
Nous sommes en plein dans le sujet, sauf que cette vision de Kodak date d'il y a plus de 20 ans, elle est dérivée de la video numérique de l'époque. Aujourd'hui on sait comment faire en photo.
En haut : 4e à partir de la gauche aussi
En bas : aucune, mais puisqu'il en faut une, la 1ère à partir de la droite.
Citation de: Dormeur74 le Mars 25, 2019, 18:01:16
#Laure-Anh
Vous ne pourrez pas me taxer d'en faire une histoire de personne car nous ne nous sommes jamais rencontrés sur un fil de CI.
Mais je pense que vous devriez avoir la curiosité de jeter un oeil sur le brevet déposé par Norwood en 1938 que je vous ai signalé il y a quelques jours.
Je ne vous en livre qu'une petite partie et vous invite à étudier son "invention" (http://www.jollinger.com/photo/meters/other/norwood-patent2214283.html) de plus près.
Bonsoir Dormeur74,
J'ai répondu en page 5 à Seba que j'avais lu attentivement la mise au point de Norwood devant la SMPTE.
Je me cite :
Citation de: Laure-Anh le Mars 23, 2019, 16:18:18
...Il en ressort de cette lecture attentive que Norwood a cru qu'il avait inventé un dôme intégrateur qui collectait la lumière de façon uniforme sur 180° et pondu un mode d'emploi en conséquence.
Que Norwood n'était pas conscient - même sur le tard - que son dôme intégrateur fonctionnait en réponse cardioïde.
Quand on lui a fait réaliser que son bidule ne collectait pas la lumière de façon uniforme sur 180° comme annoncé, il a sauvé les meubles comme il a pu en procédant à la mise en place d'expériences biaisées :
il a d'une part utilisé un set d'éclairage très très particulier et d'autre part fait appel à un pool d'observateurs à sa solde pour juger que
le rendu procuré par la mesure déterminée en un seul clic par le dôme dirigé vers l'appareil-photo était "appréciable".
Le tout visant à démontrer que son dôme dirigé vers l'appareil-photo était une technique instantanée et en un seul temps topissime...
Les écarts d'expo qu'il a mesurés et communiqués sur la base des rendus "appréciables" pondus par le pool d'observateurs agissant à sa demande sont les suivants,
en présence - je le rappelle - de fill-in frontale fixe et présentant -3IL par rapport à la source principale :
(http://img110.xooimage.com/files/2/e/9/donn-es-norwood-55f335a.jpg)
Il n'est pas fait mention que ces données ont été arrondies. A preuve du contraire, ce sont des nombres entiers. Ce qui est déjà pas mal louche.
100% (0°), 75%(45°), 50%(90°) et 25% (135°) de l'éclairement max : un élève de 3ème voit que c'est de toute évidence une réponse linéaire - en totale contradiction avec la réalité !!!!
C'est bidonné et mal bidonné parce que toute évidence, Norwood ne savait pas, ne savait pas du tout qu'il aurait dû s'arranger pour que ses "mesures" illustrent une réponse cardioïde.
Autrement dit, Norwood ne savait pas comment son dôme intégrateur fonctionnait réellement...
Partant de là, le mode d'emploi pondu par Norwood est caduc, il ne s'applique pas.
Est-ce si difficile à comprendre ?
Et l'extrait que tu cites confirment mon analyse et mettent en évidence que les dires de Norwood sont les explications foireuses de quelqu'un qui connaît mal et maîtrise mal son invention.
Un élève de 3ème verrait que Norwood décrit une intégration linéaire de la lumière incidente tandis que la Mainlight est déportée progressivement autour du dôme. Que ça ne tient pas la route.
Citation de: seba le Mars 25, 2019, 15:22:36
Deux séries de photos.
Entre la rangée du haut et la rangée du bas, la seule chose qui a changé c'est l'angle d'éclairage de la key light.
Il faut choisir, dans chaque rangée, la photo qui vous semble la plus plaisante au point de vue exposition.
C'est un genre de mini-test similaire à ce qu'avait fait Norwood.
C'est un test complètement stupide. Le rendu avec Mainlight en position frontale ne peut pas être comparé avec le rendu avec Mainlight positionnée latéralement : ils sont par principe complètement différents.
On positionne la source frontalement si l'on désire peu voire pas d'ombres : un portrait avec un ratio de contraste 1:1 entre côté droit et côté gauche du visage ; ou bien encore un éclairage"Butterfly/Paramount".
On positionne la source latéralement afin de créer des ombres selon un écart de contrastes bien précis, lequel écart de contrastes bien précis dépend uniquement du positionnement et de l'angulation de la source munie de son modeleur par rapport au modèle. ; lequel écart de contrastes bien précis ne peut pas être modifié, ne se modifie pas, en aucun cas, en jouant sur l'exposition.
En photographie, il y a deux phases : l'acquisition (optimale autant que possible ) du fichier RAW puis son développement (aux goûts de l'auteur).
L'expo qui va bien, c'est l'expo correcte liée à l'intensité de la source employée - avec ou sans modeleur - depuis une distance précisée.
sur la ligne du haut, la 5eme en partant de la gauche
sur la ligne du bas , la dernière à droite
Citation de: matopho le Mars 25, 2019, 00:31:23
....
Il ne s'agit pas de mesurer une source, mais de faire une mesure qui permet de déterminer le réglage d'un appareil photo. Ce n'est pas la même chose !
Pour la vidéo, je n'ai pas compris qu'il parle d'exposer à droite en dirigeant le dôme vers l'éclairage. L'auteur n'utilise pas l'expression ETTR, expose to the right.
Il parle de préserver les hautes lumières ou les ombres. Il oriente le dôme selon ce qu'il veux obtenir.
Mais cela n'est pas le cas d'utilisation de base, tel que le décrivent tous les modes d'emploi cités.
On mesure (l'intensité d') une source depuis une distance précisée puis partant de là, on applique cette mesure à la réflectance prise pour référence pour effectuer l'enregistrement. Les deux sont liées.
L'exposition pour prise de vue photographique ou bien pour prise de vue vidéo découle directement de la mesure de (l'intensité d') une source depuis une distance précisée.En photographie, c'est le gris moyen 18% qui sert me semble-t-il de référence en sensitométrie la fabrication des films argentiques,
et c'est le gris moyen 12,5% qui sert de référence en photographie numérique et pour la mise au point des flashmètres/posemètres récents post-Minolta Autometer.
Visionne attentivement la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Rrj2Iqot0mk
il n'y a aucun ton blanc 96 dans le champ cadré.Mark Wallace parle bel et bien d'exposition à droite : en positionnant le dôme vers l'appareil-photo, il diminue la collecte de la lumière incidente et augmente ce faisant l'expo, toutes choses étant égales ;
Il lit f7,1 au lieu de f9 pour 200 ISO : soit +2/3IL.
Bref, il ajoute - en l'absence dans le champ cadré de toute luminance plus élevée que celle de la peau du modèle - un surcroît d'exposition de +2/3IL aux ombres et au visage ;
cela correspond en tous points à de l'exposition à droite, laquelle exposition à droite cramera inévitablement tout ton blanc 96 venant à être inclus dans le champ cadré.
Compte tenu qu'il n'y a que deux et seulement deux façons de faire, Mark Wallace dit implicitement que l'expo correcte est celle déterminée par le dôme pointé en direction de la source.
C'est celle-là l'expo correcte et polyvalente !!!! What else ?
Pour Matophoto,
La synthèse de la vidéo de Mark Wallace : "Pour bien faire, où doit-on pointer un flashmètre : en direction de l'appareil-photo ou bien en direction de la source ?"
https://www.youtube.com/watch?v=Rrj2Iqot0mk
(http://img110.xooimage.com/files/0/8/7/video-de-mark-wal...atophoto-55f3448.jpg)
(Sous Mozilla Firefox, pour visionner le fichie sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".)
Quand Norwood a conçu sa cellule je venais de rentrer à l'école primaire. Aujourd'hui je suis à la retraite depuis 5 ans. Il s'est donc écoulé beaucoup de temps.
Les cellules (spotmètres, flashmètres, ...) actuels n'ont rien à voir avec ce qui était fabriqué à l'époque. La conception des dômes, et donc leurs caractéristiques, ont évolué, les outils de mesure et de mises au point ont changé, les matériaux et les modes de fabrication ont changé ... Bref tout est différent. Se baser sur des écrits ou faits de l'époque de la première conception du dôme pour analyser le fonctionnement des cellules conçues et fabriquées actuellement me parait un peu hasardeux.
Une cellule a pour objectif de fournir une information, ouverture et temps de pose en fonction de la sensibilité, indépendamment de tout le reste, style de photo, mode d'éclairage, nombre de sources, ... Les fabricants actuels proposent donc une utilisation de leur appareil valable dans toutes les conditions : dôme sorti en en direction de l'appareil.
Ce fil parle de mesure, initialement d'une charte 18%. Toutes les autres considérations, éclairage, exposition à droite, style, ... sont hors sujet.
Citation de: matopho le Mars 27, 2019, 00:13:12
...
Ce fil parle de mesure, initialement d'une charte 18%. Toutes les autres considérations, éclairage, exposition à droite, style, ... sont hors sujet.
Si l'on ne sait pas si l'on doit pointer le flashmètre/posemètre en direction de l'appareil-photo
ou bien en direction de la source, et pourquoi,
on ne saura pas plus comment bien faire avec une charte 18% et pourquoi, cela me semble évident...
[at] Laure-Anh
J'avais écrit mon message précédent avant que vous répondiez.
Je ne vais pas continuer la discussion. Je ne comprends pas votre obstination à vouloir réfuter la mise en œuvre d'un posemètre en mesure incidente, dôme sorti, telle que préconisée par deux (je n'en connais pas d'autre) fabricants. Et à faire intervenir toutes les autres considérations dans un processus de mesure.
>> Toutes les chartes d'exposition sont à 18%. S'il y a des écarts dans leur utilisation, cela résulte de la définition de la valeur ISO voir https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,293657.msg7067023.html#msg7067023
>> Pour la vidéo : "Preserve the hightligths" se traduit littéralement par "Préserver les hautes lumières" ou, en interprétant, "Exposez pour les hautes lumières, càd exposez en considérant les hautes lumière comme un gris 18%" et ne signifie pas exposez à droite (ETTR, Expose to the right). Démonstration :
Pour un même cadrage :
3:00 PRESERVE THE HIGHTLIGTS Meter Pointed to the key light
est plus sombre que
3:05 PRESERVE THE SHADOWS Meter pointed to camera
Si PRESERVE THE HIGHTLIGTS signifiait pour Mark Wallace "Exposez à droite" l'image résultante devrait être plus claire.
Un posemètre en mode mesure incidente avec dôme sorti, utilisé selon le mode d'emploi, mesure la lumière et propose un réglage en considérant que toute la scène correspond à un gris 18%. En dirigeant le dôme vers la source de lumière, il reçoit plus de lumière et par conséquent l'image est plus sombre. L'appareil photo étant toujours à la même place dans les deux cas.
Bonne nuit
Citation de: Laure-Anh le Mars 26, 2019, 23:11:22
C'est un test complètement stupide. Le rendu avec Mainlight en position frontale ne peut pas être comparé avec le rendu avec Mainlight positionnée latéralement : ils sont par principe complètement différents.
C'est le test de Norwood et c'est le fondement de l'invention du dôme.
En principe la mesure avec le dôme correspondra avec le choix préféré de l'image.
Et si on applique ta méthode sans discernement, on aboutit à une paire d'images pareillement exposées (même colonne).
Quand on regarde une image, on a une impression d'ensemble, toi tu t'imposes un diktat qui n'a pas lieu d'être.
Mark Wallace et toi peuvent dire ce qu'ils veulent, les modes d'emploi des posemètres stipulent invaraiblement qu'il faut diriger le dôme vers l'appareil photo.
Et tu n'as fait aucun commentaire là-dessus.
Citation de: matopho le Mars 27, 2019, 01:20:15
[at] Laure-Anh
J'avais écrit mon message précédent avant que vous répondiez.
Je ne vais pas continuer la discussion. Je ne comprends pas votre obstination à vouloir réfuter la mise en œuvre d'un posemètre en mesure incidente, dôme sorti,
telle que préconisée par deux (je n'en connais pas d'autre) fabricants.
Un posemètre en mode mesure incidente avec dôme sorti, utilisé selon le mode d'emploi, mesure la lumière et propose un réglage en considérant que toute la scène correspond à un gris 18%.
En dirigeant le dôme vers la source de lumière, il reçoit plus de lumière et par conséquent l'image est plus sombre. L'appareil photo étant toujours à la même place dans les deux cas.
En dirigeant le flashmètre vers une (mono)source depuis une distance précisée, on mesure la source et on a l'exposition correcte liée à ladite (mono)source depuis la dite distance précisée...Puisque tu as posté des captures d'écran, regarde bien et mieux...ce que ces deux captures te montrent et démontrent de façon flagrante.
Pas besoin de mode d'emploi préconisé par les fabricants, il suffit d'une paire de yeux et d'un peu de bon sens.Il y a deux façons et deux seules façons de faire pour mesurer une (mono)source : pointer le flashmètre vers l'appareil-photo
ou bien vers la (mono)source : laquelle est la bonne façon ?
Citation de: seba le Mars 27, 2019, 07:16:10
Mark Wallace et toi peuvent dire ce qu'ils veulent, les modes d'emploi des posemètres stipulent invaraiblement qu'il faut diriger le dôme vers l'appareil photo.
Et tu n'as fait aucun commentaire là-dessus.
Mark Wallace donne à voir deux façons de faire et incite même à pointer le flashmètre vers l'appareil-photo pour privilégier les ombres...
Encore une fois, ouvre tes yeux et regarde. C'est là sous ton nez.
PS : Dans le cas d'une monosource, il n'est pas besoin de sortir le dôme. La mesure d'expo en lumière incidente se fera aussi bien dôme rétracté dirigé vers la (mono)source.
Citation de: matopho le Mars 27, 2019, 01:20:15
...
>> Toutes les chartes d'exposition sont à 18%. S'il y a des écarts dans leur utilisation, cela résulte de la définition de la valeur ISO voir https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,293657.msg7067023.html#msg7067023
....
Voir également http://dougkerr.net/Pumpkin/articles/Exposure_calibration.pdf page 6
Citation de: Laure-Anh le Mars 27, 2019, 10:20:23
En dirigeant le flashmètre vers une (mono)source depuis une distance précisée, on mesure la source et on a l'exposition correcte liée à ladite (mono)source depuis la dite distance précisée...
Puisque tu as posté des captures d'écran, regarde bien et mieux...ce que ces deux captures te montrent et démontrent de façon flagrante.
Pas besoin de mode d'emploi préconisé par les fabricants, il suffit d'une paire de yeux et d'un peu de bon sens.
Il y a deux façons et deux seules façons de faire pour mesurer une (mono)source : pointer le flashmètre vers l'appareil-photo ou bien vers la (mono)source : laquelle est la bonne façon ?
La bonne façon dépend du résultat désiré.
L'équilibre de l'image (ombres-lumières) est très subjectif.
Le dôme dirigé vers l'appareil photo, c'est un parti-pris, celui de Norwood qui a été repris par les fabricants.
Toi, ce qui te plaît, c'est l'image la plus sombre, ce qui n'est pas forcément le cas de tout le monde.
Tu es obnubilée par le fait de ne pas cramer une partie de l'image, c'est ton diktat.
Tu écris que diriger le dôme vers l'appareil photo c'est une connerie car ça conduit au cramage pur et simple.
Et bien envoie un courrier aux fabricants pour qu'ils changent leur mode d'emploi, que veux-tu que je te dise ? C'est bien ce qu'ils ont écrit.
Citation de: seba le Mars 27, 2019, 11:51:12
....
Le dôme dirigé vers l'appareil photo, c'est un parti-pris, celui de Norwood qui a été repris par les fabricants.
....
Je pense plutôt que c'est l'inverse. Je ne vois pas une société comme Gossen ou Sekonic se baser sur l'avis d'un photographe, aussi compétent soit-il. Ce sont quand même eux qui ont conçu leur appareil. Donc ils doivent savoir comment le mettre en œuvre.
Un p'tit tuto ?
https://www.youtube.com/watch?v=uRApjqjS1Rc
Citation de: seba le Mars 27, 2019, 11:51:12
La bonne façon dépend du résultat désiré.
L'équilibre de l'image (ombres-lumières) est très subjectif.
Le dôme dirigé vers l'appareil photo, c'est un parti-pris, celui de Norwood qui a été repris par les fabricants.
Toi, ce qui te plaît, c'est l'image la plus sombre, ce qui n'est pas forcément le cas de tout le monde.
Tu es obnubilée par le fait de ne pas cramer une partie de l'image, c'est ton diktat.
Allons, allons...nous parlons de la bonne façon de mesurer une (mono)source. Pas de préférence personnelle. Disons qu'il s'agit d'exposer un fichier RAW de façon optimale pour le compte d'un directeur artistique, et non pas pour toi ou pour moi.Si l'on positionne une (mono)source par rapport au modèle de façon telle des ombres portées apparaissent,
l'écart de contrastes entre ombres portées et plage éclairées est directement lié au positionnement et à l'angulation de la source
frontale - avec ou sans modeleur - par rapport au modèle.
Si cet écart de contraste est élevé, les ombres portées sont denses ; si au contraire ce écart de contrastes est minime, les ombres portées sont d'autant plus légères.
Tel directeur artistique souhaitera une ambiance très contrastée pour vieux loup de mer, tel autre directeur artistique préfèrera une lumière plate et uniforme pour bébés et jeunes enfants.
Ce qui est demandé avec un flashmètre, c'est déterminer l'expo liée à la (mono)source telle que positionnée par tel directeur artistique donné, sans état d'âme et sans faire étalage de goûts personnels.
Ce qui est demandé, c'est un savoir-faire en matière d'exposition...point barre.
En situation de (mono)source, il n'y a pas besoin de dôme : c'est une évidence. Si la mesure se fait en lumière incidente, un flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rétracté, dirigé vers la (mono)source donne l'indication correcte recherchée.
Si la mesure se fait en lumière réfléchie, la mesure spot de l'appareil-photo servant à la prise de vue sur une charte gris moyen 18% éclairée plein pot par la (mono)source donne directement la réponse.
L'ensemble appareil-photo/flashmètre est supposé calibré ; et l'appareil-photo est supposé exposer correctement sans sur-ex et sans sous-ex par rapport au zéro du barregraph d'expo.
Citation de: Verso92 le Mars 27, 2019, 13:30:39
Un p'tit tuto ?
https://www.youtube.com/watch?v=uRApjqjS1Rc
Fais gaffe, t'as posté un tuto par un des innombrables gars qui ne lisent pas les modes d'emploi. ;D
Merci, Verso 92 ! ;) :-*
(Tu noteras que le monsieur, il se déplace ensuite par rapport au modèle qui reste en place en utilisant l'expo déterminée au préalable,
laquelle expo déterminée au préalable reste valide parce que la distance de toutes les sources par rapport au sujet sont maintenues constantes.)
Je suis quand même surpris que vous (pluriel, pas de vouvoiement) accordiez plus de crédit aux innombrables vidéos du net qu'aux modes d'emploi des fournisseurs de posemètres.
Puisque c'est sur Ioutube, c'est que c'est vrai, comme dans le temps, vu à la télé !
Citation de: matopho le Mars 27, 2019, 13:23:38
Je pense plutôt que c'est l'inverse. Je ne vois pas une société comme Gossen ou Sekonic se baser sur l'avis d'un photographe, aussi compétent soit-il. Ce sont quand même eux qui ont conçu leur appareil. Donc ils doivent savoir comment le mettre en œuvre.
A mon avis, depuis le Norwwod Director, tous les fabricants ont fait pareil sans se poser de questions.
C'est purement empirique.
Citation de: Verso92 le Mars 27, 2019, 13:30:39
Un p'tit tuto ?
https://www.youtube.com/watch?v=uRApjqjS1Rc
Après mûre réflexion,...t'aurais pas dû te porter à mon secours.
Tu vas te prendre des coups toi aussi, sans réelle nécessité.
Merci à toi, ami photimien.
Citation de: seba le Mars 27, 2019, 14:14:56
A mon avis, depuis le Norwwod Director, tous les fabricants ont fait pareil sans se poser de questions.
C'est purement empirique.
Ben oui, parce que c'est comme ça que ça été conçu.
Empirique peut-être à l'époque. Mais maintenant je ne pense pas. Quand je lis le mode d'emploi du Sekonic L-858D, que ne n'ai pas, et que je vois toutes les fonctions avec dôme sorti, je ne pense pas qu'il y ait de la place pour l'empirique. Je me trompe peut-être.
Tout cela me rappelle un épisode de ma vie professionnelle. Alors que je trouvais que tout le monde faisait n'importe quoi, bref déconnait comme on dit, un responsable m'a dit : "Si tu penses être le seul à avoir raison contre tout le monde, remets toi en question". Ce que j'ai fait, en faisant une formation universitaire et en changeant d'entreprise.
Citation de: matopho le Mars 27, 2019, 14:17:20
Empirique peut-être à l'époque. Mais maintenant je ne pense pas. Quand je lis le mode d'emploi du Sekonic L-858D, que ne n'ai pas, et que je vois toutes les fonctions avec dôme sorti, je ne pense pas qu'il y ait de la place pour l'empirique. Je me trompe peut-être.
Je ne lis, dans ce mode d'emploi, qu'une seule manière d'orienter le dôme sorti.
Le dôme rétracté est censé offrir la même réponse qu'un diffuseur plat, et sert à toutes sortes de mesures.
Citation de: Verso92 le Mars 27, 2019, 13:30:39
Un p'tit tuto ?
https://www.youtube.com/watch?v=uRApjqjS1Rc
Je n'ai pas regardé l'intégralité mais tu remarqueras que pour faire des mesures d'éclairement, le dôme est rétracté.
Je regarderai à fond ce week-end.
...
Ah j'ai vu qu'à la fin il avait le dôme sorti. Mais je n'ai pas le son.
Je regarderai ça ce week-end.
Citation de: seba le Mars 27, 2019, 16:52:28
Je n'ai pas regardé l'intégralité mais tu remarqueras que pour faire des mesures d'éclairement, le dôme est rétracté.
Je regarderai à fond ce week-end.
C'est super sympa de faire cela. Je te livre un élément de réflexion.
Admettons que le dôme sorti dirigé vers le boîtier soit la bonne et unique façon de faire...Amicalement,
Mais tu sais l'approche de Norwood (combien la connaissent à part ceux qui ont eu la curiosité de la lire suite à mes interventions), les modes d'emploi des posemètres, le cramage des blancs (ou moins blancs)...je ne vais pas réinventer le monde.
Et parfois il faut faire un choix : image un peu sombre et pas de cramage ou image plus claire et cramage. C'est un choix exthétique.
Tout est une question d'ambiance et en l'occurence (pour cette photo par exemple) le cramage c'est vraiment une anecdote technique.
Personne ne va se dire : ah la photo est surexposée parce qu'il y a des zones cramées.
Note que sur la photo du clown triste, l'éclairage n'est pas latéral du tout et il n'y a pas trop d'interprétation possible.
Citation de: seba le Mars 27, 2019, 17:18:40
Mais tu sais l'approche de Norwood (combien la connaissent à part ceux qui ont eu la curiosité de la lire suite à mes interventions), les modes d'emploi des posemètres, le cramage des blancs (ou moins blancs)...je ne vais pas réinventer le monde.
Et parfois il faut faire un choix : image un peu sombre et pas de cramage ou image plus claire et cramage. C'est un choix exthétique.
Tout est une question d'ambiance et en l'occurence (pour cette photo par exemple) le cramage c'est vraiment une anecdote technique.
Note que sur la photo du clown triste, l'éclairage n'est pas latéral du tout et il n'y a pas trop d'interprétation possible.
Pense acquisition du fichier RAW et non pas développement.
Pense mesure de la Main-light, oublie pour l'instant la mesure de l'ensemble des sources.
La luminance du clown est 96 : le visage cramera tout autant avec un éclairage latéral, la différence relevée dans la vraie vie par Mark Wallace étant de +2/3IL.
Tout se passe de façon indolore dès lors que l'on photographie comme la quasi majorité des pratiquants en utilisant le calage opéré par les fabricants
( = calage du gris 12,5% à -3IL1/3 en dessous de la limite de saturation réelle du capteur).
Le problème est que si l'on raisonne en se donnant une marge d'erreur de 2IL2/3 pour exposer "correctement" une peau caucasienne de luminance 65, on ne sera pas rigoureux comme il le faudrait.
Ceux qui bénéficient d'un capteur avec une dynamique de 14 IL à 100 ISO pour photographier un clown triste qui tient dans moins de 4IL n'en ont rien à cirer de "notre" dôme en pratique quotidienne.
Bien à toi,
Citation de: Laure-Anh le Mars 27, 2019, 17:47:21
Ceux qui bénéficient d'un capteur avec une dynamique de 14 IL à 100 ISO pour photographier un clown triste qui tient dans moins de 4IL n'en ont rien à cirer de "notre" dôme en pratique quotidienne.
Enfin un truc simple à comprendre ;)
Citation de: seba le Mars 27, 2019, 17:18:40
...
Tout est une question d'ambiance et en l'occurence (pour cette photo par exemple) le cramage c'est vraiment une anecdote technique.
Personne ne va se dire : ah la photo est surexposée parce qu'il y a des zones cramées.
L'auteur a opté pour un modeleur et pour un positionnement de la mainlight tels que l'écart de contrastes entre ombres portées et parties éclairées soit de 16:1,
et la hairlight a été choisie en tenant compte du fait que c'est une chevelure blonde sans doute avec le ratio d'éclairage mainlight/hairlight habituellement en vigueur et égal à 1:1,
et un contre discret probablement avec un ratio d'éclairage mainlight/backlight de l'ordre de 2:1.
Je doute que ce soit cramé à la prise de vue. Le contraste a été plus probablement accentué au développement parce que ça donne de la pêche et valorise une version N&B avec lumière dure.
(cf Ansel Adams et ses paysages...)Bien à toi,
Citation de: Laure-Anh le Mars 27, 2019, 18:02:33
Je doute que ce soit cramé à la prise de vue. Le contraste a été plus probablement accentué au développement parce que ça donne de la pêche et valorise une version N&B avec lumière dure.
Peu importe, le résultat est là sous nos yeux ébahis.
Et je rpéfère 1000x cette image que l'un ou l'autre des deux portraits de Wallace.
De toute façon il est facile de répondre à ces questions :
Qui a inventé le dôme ? C'est Don Norwood.
Comment a-t-il dit de l'utiliser ? En le pointant vers l'appareil photo.
Que disent les modes d'emploi des posemètres ? De pointer le dôme vers l'appareil photo.
A partir de là, vous pouvez faire ce que vous voulez, ce n'est pas l'utilisation spécifiée, et vous n'en trouverez aucune autre dans aucun mode d'emploi.
Citation de: Laure-Anh le Mars 20, 2019, 20:31:57
Comment fais-tu pour mesurer la lumière naturelle et déterminer le temps de pose qui va bien au moyen de ton flashmètre/posemètre dôme sorti ?
Avec un flashmètre Sekonic 850D qui te donne le mélange de la lumière naturel et du flash.
Il est aussi possible de faire un profil d'exposition et de dynamique pour ton capteur avec la Exposure Profile Target II de Sekonic.
Très utile pour les panos pour rester dans la plage dynamique (de ton capteur) et faire la moyenne d'exposition sur 9 mesures max.
Citation de: Verso92 le Mars 27, 2019, 13:30:39
Un p'tit tuto ?
En principe le dome rentré c'est pour de la reproduction, sur l'image de la vidéo il devrait être sorti.
Citation de: matopho le Mars 27, 2019, 14:09:44
Je suis quand même surpris que vous (pluriel, pas de vouvoiement) accordiez plus de crédit aux innombrables vidéos du net qu'aux modes d'emploi des fournisseurs de posemètres.
Puisque c'est sur Ioutube, c'est que c'est vrai, comme dans le temps, vu à la télé !
Tu sais, moi j'ai juste commencé la photo il y a quelques jours... je vais donc chercher les infos sur Youtube, logiquement.
Citation de: Laure-Anh le Mars 27, 2019, 17:47:21
Ceux qui bénéficient d'un capteur avec une dynamique de 14 IL à 100 ISO pour photographier un clown triste qui tient dans moins de 4IL n'en ont rien à cirer de "notre" dôme en pratique quotidienne.
Ouf !!!! Me voilà rassuré !
Je redoutais la rencontre avec un clown triste lors de mes balades le long des étangs ou des torrents de ma région, avec le risque de lui foutre le feu..!
On est jamais à l'abri d'un cramage ;D ;D
Sur i ou tube on trouve toujours ce dont on a besoin pour justifier son discours.
https://www.youtube.com/watch?v=4C5s8bapVEs
La recopie ci-dessous montre clairement que le dôme doit être dirigé vers l'appareil photo. Mais regardez la vidéo. Il y a également une séquence en lumière extérieure où il donne les mêmes indications.
Voilà ce que dit Olivier Chauvignat
https://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/category/exposition-lumiere (https://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/category/exposition-lumiere)
Citation de: balzac le Mars 27, 2019, 19:19:32
En principe le dome rentré c'est pour de la reproduction, sur l'image de la vidéo il devrait être sorti.
Dôme rentré pour de la reproduction ou pour des mesures d'éclairement et de contraste d'éclairage.
Citation de: asak le Mars 27, 2019, 21:53:33
Voilà ce que dit Olivier Chauvignat
https://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/category/exposition-lumiere (https://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/category/exposition-lumiere)
Tiens mais c'est intéressant car il y aurait plusieurs choses à dire.
En position rentrée, la lecture se fait à 90°, ce qui est utile pour isoler ce que l'on veut mesurer sans prendre en compte une autre source ou même les réflexions de la lumière dans la pièce ou autour de la source.En réalité le dôme en position rétractée simule un diffuseur plat, la lecture se fait à 180° et la réponse est en cosinus.
Lumisphère sortie : Mesure en lumière naturelle. La plupart du temps, on dirigera la sphère en direction de l'appareil photo, car la source (le soleil) est "partout".Explication plutôt mystérieuse. En plus le dôme a été empiriquement validé en studio.
Lumisphère sortie : Mesure en lumière mixte, en intérieurs ou en exterieurs. On dirigera la sphère en direction du flash afin que celle-ci prenne en compte l'addition des deux sources. Le Flashmètre Posemètre donnera le % de lumière flash (et par déduction, celui de lumière ambiante)Là aussi explication mystérieuse. Rien de tel dans le mode d'emploi du posemètre. Mais pourquoi pas.
Lumisphère sortie : Mesure de contraste. lorsque l'on fait ce type de mesure, on dirige la sphère vers l'appareil photo, car le contraste varie avec le point de vue. Or le point de vue pour votre photographie sera celui de l'appareil photo.Là aussi c'est assez incompréhensible. Ce n'est pas du tout ce qu'on peut trouver dans le mode d'emploi. Et ce mode opératoire ne peut certainement pas indiquer le contratse de l'éclairement.
Lumisphère rentrée : Mesure de contraste dans certains cas tres particuliers comme par exemple la mesure d'un contraste sur une surface plane (tableau) ou dont les deux points de mesure sont tres proches (sur le visage par exemple). lorsque l'on fait ce type de mesure, on dirige la sphère vers l'appareil photo. Nous aborderons ce type de mesure de contraste ultérieurementLà encore c'est bizarre. Pourquoi diriger le dôme rétracté vers l'appareil photo ? Si on veut mesurer un éclairement ou le contraste de l'éclairement en différents points, le dôme rétracté doit être orienté comme la surface du sujet.
Citation de: matopho le Mars 27, 2019, 21:01:38
Sur i ou tube on trouve toujours ce dont on a besoin pour justifier son discours.
https://www.youtube.com/watch?v=4C5s8bapVEs
Il n'y a pas de contradiction.
En studio, il y a mesure de la source principale qui donne le ton, mesure de la hairlight, mesure de la rimlight, mesure de la fill-light à des fins d'établissement de ratios d'éclairage précis.
Il y a la mesure des écarts de contrastes entre différentes plages perçus depuis le boîtier. Il y a la mesure finale au cas où source principale et source secondaire se superposeraient...
En extérieur et en lumière naturelle disponible exclusivement, la source est en règle générale est très large, ce n'est pas une simple boîte à lumière de 2mx3m face au modèle :
c'est le soleil et la demie calotte atmosphérique du côté soleil par beau temps en espace découvert, ou bien c'est une demie-calotte atmosphérique par temps couvert sans ombre ou presque.
Auxquels cas, pointer le dôme sorti vers le point le plus brillant ou bien vers le boîtier ne fait
la plupart du temps aucune différence - exception faite de quelques cas très particuliers.
S'agissant de la mesure de la mainlight, plus particulièrement dans le cas d'un éclairage monosource, cela se fait flashmètre en direction de la source.
S'agissant de la mesure d'une backllight ou rimlight, cela se fait flashmètre en direction de la source.
S'agissant de la mesure d'une lumière pour l'arrière-plan, cela se fait flashmètre en direction de la source...ou bien spotmètre depuis le boîtier.
Citation de: seba le Mars 27, 2019, 22:38:21
Tiens mais c'est intéressant car il y aurait plusieurs choses à dire.
En position rentrée, la lecture se fait à 90°, ce qui est utile pour isoler ce que l'on veut mesurer sans prendre en compte une autre source ou même les réflexions de la lumière dans la pièce ou autour de la source.
...
OC veut dire "flashmètre dirigé en direction de la source avec sa surface de mesure - dôme rentré - perpendiculaire à ladite source."
Citation de: Laure-Anh le Mars 27, 2019, 23:01:08
OC veut dire "flashmètre dirigé en direction de la source avec sa surface de mesure - dôme rentré - perpendiculaire à ladite source."
Ca pourrait être ça.
Mais sa phrase est ambigüe.
S'il y a une autre source disons à 60° de l'axe, elle sera prise en compte dans la mesure.
La phrase suivente est celle-ci :
En position sortie, la lecture se fait à 180°, ce qui sert à intégrer le sujet mesuré dans son environnement (d'ou le nom de "Sphère Intégratrice") en mesurant la source, ses réflexions sur l'environnement ainsi que l'influence des autres sources éventuellesEt si on fait le rapprochement, ça rejoint plutôt mon interprétation.
Et quand on n'a qu'un posemètre/flashmètre avec dome fixe, on fait comment?
Citation de: Gérard B. le Mars 28, 2019, 08:54:59
Et quand on n'a qu'un posemètre/flashmètre avec dome fixe, on fait comment?
Ca existe ? Normalement on peut l'enlever ou le remplacer.
Citation de: Gérard B. le Mars 28, 2019, 08:54:59Et quand on n'a qu'un posemètre/flashmètre avec dome fixe, on fait comment?
On pose une boite à lumière à face plate à l'envers dessus.
CitationOn pose une boite à lumière à face plate à l'envers dessus.
;D
...et si on mettait un coup de perceuse sur le sommet du dôme ?
Citation de: Dormeur74 le Mars 28, 2019, 11:50:06
;D
...et si on mettait un coup de perceuse sur le sommet du dôme ?
Si c'est Laure-Anh qui a écrit le mode d'emploi de la perceuse, c'est pas gagné !
Citation de: Dormeur74 le Mars 28, 2019, 11:50:06
;D ...et si on mettait un coup de perceuse sur le sommet du dôme ?
Ce serait plus propre de le couper à la base avec une disqueuse, il pourrait servir à nouveau en le recollant... :D
Citation de: seba le Mars 27, 2019, 16:52:28
Je n'ai pas regardé l'intégralité mais tu remarqueras que pour faire des mesures d'éclairement, le dôme est rétracté.
Je regarderai à fond ce week-end.
...
Ah j'ai vu qu'à la fin il avait le dôme sorti. Mais je n'ai pas le son.
Je regarderai ça ce week-end.
OK finalement j'ai regardé la vidéo.
D'abord il explique à quoi sert dôme sorti/dôme rentré. Explications qui sont les siennes mais pas vraiment exactes.
Ensuite mise en pratique, cohérente avec ses explications.
Mesure des sources dôme rétracté pour régler le contraste de l'éclairage, puis mesure dôme sorti vers la key-light, selon lui pour vérifier que l'exposition reste correcte en intégrant les deux sources.
Bon déjà quand il fait ça, la tête du modèle cache la fill light donc cette dernière mesure ne sert à rien.
Ensuite, évidemment, ça ne correspond pas au mode opératoire du mode d'emploi.
Le contraste des ses deux sources est peu marqué, la key light n'est pas franchement latérale, je pense qu'il aurait pu mesurer un peu n'importe comment et avoir un résultat potable.
Pour finir, les photos sont vraiment plates.
Tout cela explique pourquoi, studio ou pas, lumisphère rentrée ou pas, dirigée vers l'objectif ou pas ....... avec ou sans flashmètre, je dois reprendre systématiquement tous mes RAW pour obtenir quelque chose de bien ..... expo ou BdB ...
Finalement ma méthode n'est pas si mauvaise, car pinailler pour 2 ou 3 % d'expo alors j'en suis à rattraper facilement 2 ou 3 Il ..... ;D
Citation de: seba le Mars 28, 2019, 08:58:52
Ca existe ? Normalement on peut l'enlever ou le remplacer.
Oui ça existe et je suis surpris qu'en tant que spécialiste vous ne le sachiez.
http://www.camarasetvoila.com/fr/autres/458-gossen-variosix-f.html (http://www.camarasetvoila.com/fr/autres/458-gossen-variosix-f.html). Ceci est le modèle que j'utilise. On peut retirer le dôme pour faire une mesure réfléchie. L'appareil est fourni avec 2 dôme dont un pour les mesure au flash avec un filtre gris neutre.
Il existe aussi d'autres marques avec dôme non rétractable.
Citation de: Gérard B. le Mars 29, 2019, 13:23:07
Oui ça existe et je suis surpris qu'en tant que spécialiste vous ne le sachiez.
http://www.camarasetvoila.com/fr/autres/458-gossen-variosix-f.html (http://www.camarasetvoila.com/fr/autres/458-gossen-variosix-f.html). Ceci est le modèle que j'utilise. On peut retirer le dôme pour faire une mesure réfléchie. L'appareil est fourni avec 2 dôme dont un pour les mesure au flash avec un filtre gris neutre.
Il existe aussi d'autres marques avec dôme non rétractable.
Ah ben voilà, il n'est pas fixe, on peut l'enlever.
Le dôme rétractable est une spécialité Sekonic je crois, c'est pour remplacer le Lumidisc.
Beaucoup de posemètre n'ont pas de diffuseur plat (que le dôme), ce qui ne permet pas de faire des mesures d'éclairement (ou tout du moins c'est moins précis).
Citation de: seba le Mars 29, 2019, 16:26:58
Le dôme rétractable est une spécialité Sekonic je crois, c'est pour remplacer le Lumidisc.
Beaucoup de posemètre n'ont pas de diffuseur plat (que le dôme), ce qui ne permet pas de faire des mesures d'éclairement (ou tout du moins c'est moins précis).
Sur mon excellentissime Minolta V increvable (je crois ou j'espère) je dois enlever le dôme pour mettre le diffuseur plat, je trouve ça extrêmement pénible, c'est le seul reproche que je lui fait , mais n'ayant pas les moyens de comparer avec d'autres modèles hormis ce soucis de dôme amovible.
Je pense que c'est un avantage considérable des sekonic d'éviter d'égarer / de casser le dôme rétractable.
... les Minolta sont très performants, c'est bien pourquoi Sekonic a racheté cette division de Minolta.
Gossen StarLite 2 a également un dôme rétractable.
Sur le Minolta Autometer IV, il y avait 3 possibilités de mesure:
- Diffuseur hémisphérique
- Diffuseur plat
- Diffuseur réflex sur un angle d'environ 15 degrés
J'en ai eu un qui m'a été dérobé lors d'un cambriolage (le voleur avait du goût! :( )
Il y avait aussi le célébrissime Minolta Spotmeter prenant la mesure de la lumière réfléchie sur un angle de 1 degré qui était le plus utilisé sur les plateaux de cinéma ou de TV.
Citation de: FredEspagne le Mars 29, 2019, 18:03:45
- Diffuseur réflex sur un angle d'environ 15 degrés
Un diffuseur réflex ? C'est quoi ça ?
Le IV, un excellent flashmètre. Pentax et Soligor fabriquaient également un très bon spotmètre, avant Minolta si je ne m'abuse.
Citation de: seba le Mars 29, 2019, 18:25:48
Un diffuseur réflex ? C'est quoi ça ?
C'est un accessoire comportant un viseur optrique avec un champ de vision de 15-20 degré parallèle à un capteur de lumieur réfléchie. Ce n'est pas aussi précis qu'un spotmètre mais c'est pratique pour mesurer les hautes et les basses lumières.
Avec une image c'est plus clair
https://www.fotododici.com/prodotto/minolta-autometer-iii/ (https://www.fotododici.com/prodotto/minolta-autometer-iii/)
Ces 2 accesoires se montaient à la place de la calotte hémisphérique.
Avec des angles de mesure de 5 et 10 °
Pouvait aussi se monter un diffuseur plat
Je l'ai remisé dans un placard pour acheter le spotmeter VI Qui avait la visée réfléchie dans le corps de l'appareil sans avoir à démonter la calotte hémisphérique
Et cette visée réfléchie était beaucoup plus précise avec un angle de mesure de 1°
OK ce n'est donc ni un diffuseur, ni réflex.
Citation de: seba le Mars 28, 2019, 20:48:58
OK finalement j'ai regardé la vidéo.
D'abord il explique à quoi sert dôme sorti/dôme rentré. Explications qui sont les siennes mais pas vraiment exactes.
Ensuite mise en pratique, cohérente avec ses explications.
Mesure des sources dôme rétracté pour régler le contraste de l'éclairage, puis mesure dôme sorti vers la key-light, selon lui pour vérifier que l'exposition reste correcte en intégrant les deux sources.
Bon déjà quand il fait ça, la tête du modèle cache la fill light donc cette dernière mesure ne sert à rien.
Ensuite, évidemment, ça ne correspond pas au mode opératoire du mode d'emploi.
J'ai dû mal à comprendre comment une personne comme toi capable de nous pondre des abaques
(tout comme chelminage) restes sourd à l'évidence
du fait que tu as lu un mode d'emploi écrit et ré-écrit selon les mêmes termes depuis plus de 70 ans...et du fait que la quasi totalité des forumeurs - non pros - agréent.
Dans ce fil, il est question de charte gris 18% (si possible neutre si l'on veut également faire la compensation des blancs).
A quoi elle sert face à une seule et unique source si vous ne savez pas comment l'orienter et comment effectuer la mesure en lumière réfléchie avec un flashmètre/posemètre ou bien avec le spotmètre du boîtier ? Si vous ne savez pas mesurer une seule et unique source en lumière réfléchie, ce veut dire que vous ne savez pas comment mesurer une seule et unique source en lumière incidente, les deux mesures étant liées. Par conséquent, à quoi vous sert un flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rétracté, si vous ne savez pas la bonne façon de mesurer une seule et unique source en lumière incidente ? A quoi bon utiliser deux source si vous ne savez pas en gérer une seule et unique ?
Depuis le début, je te demande comment tu mesures une (seule et unique) source avec ton flashmètre/posemètre en lumière incidente et tu n'as pas répondu avec certitude.Tu dis et tu as raison que le flashmètre dôme rétracté mesure la lumière incidente en cosinus et le même flashmètre dôme sorti la mesure en cardioïde. Après, tu...fais quoi ?
Ce qui est terrible, c'est que Tata Ginette a la réponse, les élèves de CM ont la réponse, ainsi que tous les porteurs d'eau jamais scolarisés...Ils n'ont jamais lu de mode d'emploi de flashmètre/posemètre. Ils considèrent le problème posé avec neutralité et trouvent instantanément la réponse guidés par leur seul bon sens.
Cela ressemble en tous points à une question d'accueil à 1 €uro dans certain jeu télévisé...
Citation de: Laure-Anh le Mars 30, 2019, 12:25:25
J'ai dû mal à comprendre comment une personne comme toi capable de nous pondre des abaques (tout comme chelminage) restes sourd à l'évidence
du fait que tu as lu un mode d'emploi écrit et ré-écrit selon les mêmes termes depuis plus de 70 ans...et du fait que la quasi totalité des forumeurs - non pros - agréent.
Mais c'est ce que je dis depuis le début : c'est écrit dans les modes d'emploi, conformément au mode opératoire décrit depuis l'invention du dôme. Je suis sûr que les personnes (pros ou non pros) qui écrivent autre chose dans les tutos ne le savent tout simplement pas.
Je te pose aussi une question : pourquoi diable les fabricants écrivent-ils ça ?
Je t'ai quand même montré que Olivier Chauvignat lui aussi indique de pointer le dôme vers l'appareil photo.
Citation de: Laure-Anh le Mars 30, 2019, 12:25:25
Depuis le début, je te demande comment tu mesures une (seule et unique) source avec ton flashmètre/posemètre en lumière incidente et tu n'as pas répondu avec certitude.
Et bien je le répète car je l'ai déjà dit (tout au long du fil) :
S'il s'agit de régler les sources (éclairement), on mesure chaque source séparément, lumidisc perpendiculaire à la source.
S'il s'agit de déterminer l'éclairement et l'exposition pour la reproduction d'un sujet plat, on mesure l'éclairement sur le document, lumidisc avec la même orientation que le document, quel que soit le nombre et l'emplacement des sources.
S'il s'agit de déterminer l'exposition pour un sujet 3D, on utilise le lumidôme, et là les modes opératoires divergent, les explications deviennent vagues et incertaines. Si l'éclairage est à peu près uniforme, pas de souci, tout le monde se mettra d'accord pour déterminer la bonne exposition. Si l'éclairage est assez contrasté, il y a fort à parier que l'apparence désirée de l'image (et donc l'exposition) sera assez subjective.
Si on utilise un carton gris moyen, on l'utilise comme le lumidisc dans les deux premiers cas, pour le troisième cas (sujet 3D), on peut trouver le conseil suivant : l'orienter à mi-angle entre la source principale et l'appareil photo.
Et je remets une série d'image avec la même key light mais 3 incidences différentes, et toute une série d'expositions.
Tu trouves cette comparaison débile et pourtant c'est crucial pour expliquer pourquoi l'angle d'incidence a une influence sur l'exposition.
On n'est pas obligé de préférer les images qui sont dans la même colonne (chaque colonne a la même exposition).
On peut très bien préférer les images 5, 6 et 7 par exemple (dans les lignes 1, 2 , et 3), même si une partie du visage est cramée.
Je reviens sur ce fil car je crois avoir compris vos divergences. Dites-moi si je me trompe.
Laure-Anh : je pense que vous chercher à mesurer la lumière en dirigeant le posemètre, dôme sorti ou rentré vers la source (vous ne cessez de le répéter). Cela pour utiliser la méthode décrite ici http://www.ppphoto.fr/techdocs/Exposition_sans_posemetre.pdf, en tout cas dans son principe : à un lumière donnée correspond un réglage ISO/ouverture/temps de pose.
Le posemètre Startlite 2 de Gossen propose cette mesure (Sekonic doit certainement le proposer aussi, mais je n'ai pas pu le vérifier, n'en possédant pas). Il est même possible d'obtenir directement le couple ouverture/temps de pose en fonction de la sensibilité. Cette mesure se fait en lumière incidente. La notice ne précise dans ce paragraphe, si le dôme est sorti ou pas. En me basant sur le reste de la notice, pour la mesure du contraste ou de la valeur moyenne en EV, le dôme peut avoir l'une ou l'autre des deux positions.
seba : vous utilisez simplement un posemètre de la façon prévue par la notice.
Tout cela pour une mesure d'une seule source de lumière. Le cas de sources multiples est différent.
Am I right ? Thanks
Citation de: matopho le Mars 30, 2019, 18:15:03
Laure-Anh : je pense que vous chercher à mesurer la lumière en dirigeant le posemètre, dôme sorti ou rentré vers la source (vous ne cessez de le répéter). Cela pour utiliser la méthode décrite ici http://www.ppphoto.fr/techdocs/Exposition_sans_posemetre.pdf, en tout cas dans son principe : à un lumière donnée correspond un réglage ISO/ouverture/temps de pose.
Je connais bien le système APEX (avec ses indices de lumination). Dans l'article en lien, la définition de l'IL (ou EV), et les tableaux sont idiots.
Beaucoup de posemètres donnent les IL (mesure en lumière incidente ou réfléchie, peu importe). C'est complètement inutile sauf si on a un appareil avec couplage IL, comme les Hasselblad par exemple.
La divergence entre Laure-Anh et moi, c'est qu'elle garde la même exposition quelle que soit l'incidence de la key light. Mais selon l'incidence de la key light, l'éclairage peut être plutôt plat sans ombres marquées, ou alors apportant beaucoup de modelé au sujet, avec des ombres plus ou moins marquées, et plus ou moins envahissantes. Et l'image ne sera pas la même si on expose plus ou moins, ce sera pas mal une question de goût aussi. La mesure avec le dôme pointé vers l'appareil photo est censé donner une image qui plaira au plus grand nombre. Et ceci quel que soit l'éclairage, une seule ou plusieurs sources, avec des dispositions variées, sauf en contre-jour ce qui est d'ailleurs indiqué dans le mode d'emploi du Norwood Director.
Si on expose une image ayant beaucoup de modelé comme avec un éclairage frontal, les parties les plus éclairées seront bien exposées mais l'apparence d'ensemble sera assez sombre. Si on expose un peu plus, les parties les plus éclairées ressortiront très claires (c'est ce qui ne plaît pas à Laure-Anh) mais l'apparence d'ensemble sera moins sombre, plus équilibrée.
Laure-Anh s'appuie essentiellement sur la pratique d'Olivier Chauvignat, qui est un professionnel de talent qui gagne très bien sa vie en faisant des photos de studio qui ont beaucoup de succès.
Il sait se servir de son matériel à merveille et de manière très efficace.
Malheureusement, c'est un autodidacte qui n'a aucun diplôme photographique ni aucun diplôme universitaire relatif à l'optique, à la chimie ou à l'électronique et qui n'a pas non plus un bagage suffisant pour lire et comprendre des traités de théorie pure.
Il continue néanmoins à donner des cours et à enseigner des recettes qui marchent même si elles s'appuient sur des raisonnements faux ou des usages détournés de certains outils.
Il est néanmoins ridicule de vouloir justifier à postériori de tels bricolages d'ignorant, même si la virtuosité et le talent de leur auteur lui permettent de retomber sur ses pattes presque à tous les coups.
la LUNASIX F avec son dôme et aussi le viseur reflex 7,5° ou 15°
Erreur.
il y a un curseur pour passer de l'un à l'autre... Je suis étonné que Seba ne l'ai pas postée :)
on voit les deux cercles de couleur dans le viseur. C'est un reflex bi-objectif !
Citation de: rsp le Mars 30, 2019, 19:23:07
il y a un curseur pour passer de l'un à l'autre... Je suis étonné que Seba ne l'ai pas postée :)
on voit les deux cercles de couleur dans le viseur. C'est un reflex bi-objectif !
Et bien là c'est pour la mesure en lumière réfléchie.
Citation de: seba le Mars 30, 2019, 19:53:43
Et bien là c'est pour la mesure en lumière réfléchie.
Oui, tout à fait, on peut mesurer la lumière incidente avec le dôme, ou la lumière réfléchie sans dôme dans 30°, ou dans 15° / 7,5° avec l'accessoire...
Citation de: seba le Mars 30, 2019, 19:03:11
La divergence entre Laure-Anh et moi, c'est qu'elle garde la même exposition quelle que soit l'incidence de la key light. Mais selon l'incidence de la key light, l'éclairage peut être plutôt plat sans ombres marquées, ou alors apportant beaucoup de modelé au sujet, avec des ombres plus ou moins marquées, et plus ou moins envahissantes. Et l'image ne sera pas la même si on expose plus ou moins, ce sera pas mal une question de goût aussi. La mesure avec le dôme pointé vers l'appareil photo est censé donner une image qui plaira au plus grand nombre. Et ceci quel que soit l'éclairage, une seule ou plusieurs sources, avec des dispositions variées, sauf en contre-jour ce qui est d'ailleurs indiqué dans le mode d'emploi du Norwood Director.
Si on expose une image ayant beaucoup de modelé comme avec un éclairage frontal, les parties les plus éclairées seront bien exposées mais l'apparence d'ensemble sera assez sombre. Si on expose un peu plus, les parties les plus éclairées ressortiront très claires (c'est ce qui ne plaît pas à Laure-Anh) mais l'apparence d'ensemble sera moins sombre, plus équilibrée.
Exemple en image.
1 - Une orange éclairée de face. Pas de problème, il n'y pas 36000 expositions possibles.
2 - Key light latérale, même exposition que 1. La densité du côté droit est la même, c'est ce que veut Laure-Anh. Je trouve l'image globalement un peu sombre.
3 - Key light latérale, temps de pose plus long. Le côté droit est plus clair, c'est ce que veut éviter à tout prix Laure-Anh. Néanmoins, à mon goût, cette image est globalement bien équilibrée et plus plaisante que la 2.
Je crois qu'on y est et que ma balance, sur cet exemple très bien fait, commence à pencher du côté de Laure-Ahn. Je trouve la photo n° 2 bien meilleure tout simplement parce que j'ai de la matière dans les hautes lumières. Sur une peau d'orange c'est déjà vrai, mais sur la peau de pêche d'un visage de bébé qui est beaucoup plus claire je crois que la trois ne me conviendrait pas. Et pas question de toucher à la partie intéressante (éclairée) en post-production. En revanche, je n'hésiterais pas à éclaircir les zones sombres. Cela n'engage que moi.
Question de goût.
Note qu'il n'est pas question de remonter les ombres, Norwood a fait ses essais en N et B avec des tirages non maquillés ou avec des diapos. En cinéma non plus pas question de toucher à l'équilibre de l'image.
A ce qu'il paraît, les studios de Hollywood ont adopté le dôme de Norwood très rapidement.
Le spotmeter de Minolta est très répendu aussi. Il permet la mesure très précise (1º) des hautes lumières qu'on ne veut pas cramer.
Citation de: FredEspagne le Mars 31, 2019, 10:22:42
Le spotmeter de Minolta est très répendu aussi. Il permet la mesure très précise (1º) des hautes lumières qu'on ne veut pas cramer.
Mais il a aussi le diffuseur hémisphérique et le diffuseur plat pour les mesures en incidente
Citation de: matopho le Mars 30, 2019, 18:15:03
Je reviens sur ce fil car je crois avoir compris vos divergences. Dites-moi si je me trompe.
Laure-Anh : je pense que vous chercher à mesurer la lumière en dirigeant le posemètre, dôme sorti ou rentré vers la source (vous ne cessez de le répéter). Cela pour utiliser la méthode décrite ici http://www.ppphoto.fr/techdocs/Exposition_sans_posemetre.pdf, en tout cas dans son principe : à un lumière donnée correspond un réglage ISO/ouverture/temps de pose.
seba : vous utilisez simplement un posemètre de la façon prévue par la notice.
Am I right ? Thanks
Seba n'a pas tort en tout. Le flashmètre a plusieurs fonctions et s'utilise différemment selon la fonction qui nous est utile.Mais avant de passer en revue ses autres fonctions, il faut partir sur de bonnes bases et être absolument certain d'employer la bonne méthodes pour mesurer une seule et unique source. Quand Seba dit et prouve que le dôme a un comportement cardioïde, Seba dit et prouve que ce dôme ne voit pas sur les côtés,
et qu'il rend fidèlement compte de la totalité de l'intensité de la source s'il est pointé en direction de la source
mais qu'il rend seulement compte d'une intensité de la source de plus en plus minorée quand il est pointé de plus en plus loin de la direction de la source.
Bref, le seau qui sert à recueillir l'eau liée au débit du robinet est de plus en plus percé au fur et à mesure que le dôme est pointé de plus en plus loin de la direction de la source.
C'est indéniable, c'est indiscutable et non négociable. Et prouvé par Seba que j'approuve entièrement.
S'agissant de mesurer l'intensité d'une source, c'est vers la source qu'il faut diriger le flashmètre : c'est indéniable, c'est indiscutable et non négociable.
Que ce soit Olivier Chauvignat, que ce soit Tata Ginette, que ce soit une petite merdeuse comme moi depuis bientôt 9 pages,...tu n'as pas besoin de savoir qui dit quoi.
Tu fais appel à ton bon sens et tu sais ce qui est vrai de ce qui est erroné. Tu ne dois avoir besoin de personne pour juger de ce qui est correct ou non.
Il faut être un éternel débutant et recourir aux bases fondamentales. Si ça coince, on s'oppose fermement. Si c'est logique, on suit le raisonnement pour voir où ça mène...
Il est consternant de lire que parce refusant de considérer mon point de vue, Tonton Bruno affirme que Olivier Chauvignat est un autodidacte mal instruit en matière d'emploi du flashmètre.
J'ai le dos large, très très large : tapez sur moi mais pas sur Olivier Chauvignat pour qui tout faux jugement en public est préjudiciable et qui, absent de ce fil, ne peut pas se défendre.
Jusqu'à maintenant, j'assistais plus à un mouvement de censure qu'à un encouragement à poursuivre. Je constate qu'il y a une petite brèche dans tes certitudes.
Seba est pris en tenaille avec ce qui est écrit depuis 70 ans, il essaie de faire coller les différentes pièces du puzzle mais cela ne se peut pas avec le dôme sorti dirigé en direction du boîtier.
La mesure de l'intensité d'une source donnée est totalement indépendante du boîtier dont la présence n'est pas requise.
Si tu es prêt à me lire, je continue. Je te dis ce que l'on fait de la mesure relevée au flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rentré, pointé en direction de la source.
Il s'agit de notions basiques, rien de plus, et irréfutables.
Citation de: seba le Mars 30, 2019, 20:20:02
Exemple en image.
C'est intéressant, parce que ça montre bien à quel point ce fil est anachronique : la bonne exposition de l'orange à moitié éclairée, c'est avec le reflet spéculaire juste saturé (exposé à droite), et point.
Pas bien compris le mot "anachronique" dans ta phrase. Tu pourrais développer ?
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 12:57:54
Quand Seba dit et prouve que le dôme a un comportement cardioïde, Seba dit et prouve que ce dôme ne voit pas sur les côtés,
Bien sûr que le dôme "voit" sur les côtés.
La réponse est par exemple de 50% à 90°.
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 12:57:54
S'agissant de mesurer l'intensité d'une source, c'est vers la source qu'il faut diriger le flashmètre : c'est indéniable, c'est indiscutable et non négociable.
Avec une mesure en lumière incidente, on ne mesure pas une intensité mais un éclairement.
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 12:57:54
La mesure de l'intensité d'une source donnée est totalement indépendante du boîtier dont la présence n'est pas requise.
Si tu es prêt à me lire, je continue. Je te dis ce que l'on fait de la mesure relevée au flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rentré, pointé en direction de la source.
Il s'agit de notions basiques, rien de plus, et irréfutables.
Encore un fois, on ne mesure pas une intensité mais un éclairement.
Les différentes mesures, avec lumidisc ou lumidôme, tout ça c'est très clair pour moi.
Citation de: Nikojorj le Mars 31, 2019, 12:58:00
C'est intéressant, parce que ça montre bien à quel point ce fil est anachronique : la bonne exposition de l'orange à moitié éclairée, c'est avec le reflet spéculaire juste saturé (exposé à droite), et point.
C'est un critère assez personnel.
Souvent les reflets spéculaires sont bien plus lumineux que le reste du sujet.
Ton raisonnement est complètement à côté de la plaque.
Contexte de la prise de vue :
a - On est en éclairage monosource.
b - L'écart de contrastes existant entre ombres et lumières perçu par le boîtier est strictement et entièrement lié au positionnement et à l'angulation de la source par rapport à l'orange
c - Laquelle orange réfléchit moins de lumière que ce que ferait la même orange peinte en blanc mat 98%. C'est un objet très particulier dont il s'agit.
Partant de là :
1 - En exposant mon RAW selon la mesure du flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rentré en direction de la source + 1IL1/3 pour optimisation à la prise de vue de l'acquisition dudit fichier RAW, je suis en limite de la saturation réelle du capteur. Si souhaité, il me suffit d'ajouter un peu d'expo en post-prod[/u] pour arriver au même résultat que la version 3 de l'orange.
2- En exposant davantage que l'indication du dôme pointé en direction de la source comme tu le fais, on expose à droite à la prise de vue :
on augmente ce faisant la luminance de l'orange perçue par le boîtier,
on cramerait en ce faisant la même orange peinte en blanc mat 96% ou bien tout blanc 96% venant à être inclus dans le champ cadré,
tandis que en ce faisant, on ne modifie rien, on n'a pas la main pour modifier quoi que ce soit, en ce qui concerne l'écart de contrastes existant perçu par le boîtier.
3 - Si l'on veut un écart de contraste moindre toutes choses étant identiques par ailleurs, on joue sur le positionnement et l'angulation de la source par rapport à l'orange.
En aucun cas sur l'expo. Quelle que soit l'expo utilisée, cela ne modifie pas - en aucun cas - l'écart de contrastes existant.
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 13:21:56
C'est un critère assez personnel.
Souvent les reflets spéculaires sont bien plus lumineux que le reste du sujet.
Comme toujours il y a mélange entre ce qui est plaisant à voir et ce qui est "vrai" dans l'absolu.
L'œil (en réalité c'est le cerveau qui pilote) est attiré, comme on dit, par ce qui est le plus lumineux dans une scène : du coup il parait plus agréable de voir des détails dans cette partie "attirante". Alors qu'effectivement, les reflets spéculaires sont souvent saturés (et donc avec peu de détails visibles). Il y a le même type de raisonnement dans les zones sombres, on préfère les zones légèrement bruitées car on y accrooche sur des détails... qui n'existent pas.
Citation de: Tonton-Bruno le Mars 30, 2019, 19:11:54
Laure-Anh s'appuie essentiellement sur la pratique d'Olivier Chauvignat, qui est un professionnel de talent qui gagne très bien sa vie en faisant des photos de studio qui ont beaucoup de succès.
Il sait se servir de son matériel à merveille et de manière très efficace.
Malheureusement, c'est un autodidacte qui n'a aucun diplôme photographique ni aucun diplôme universitaire relatif à l'optique, à la chimie ou à l'électronique et qui n'a pas non plus un bagage suffisant pour lire et comprendre des traités de théorie pure.
Il continue néanmoins à donner des cours et à enseigner des recettes qui marchent même si elles s'appuient sur des raisonnements faux ou des usages détournés de certains outils.
Il est néanmoins ridicule de vouloir justifier à postériori de tels bricolages d'ignorant, même si la virtuosité et le talent de leur auteur lui permettent de retomber sur ses pattes presque à tous les coups.
Ce qui prouve bien que certains autodidactes réalisent quand d'autres en sont encore à échafauder des théories.
Mon cursus personnel fait que lorsque j'écris ou parle, j'ai depuis longtemps assimilé et évacué les règles techniques de la langue, orthographe, grammaire et syntaxe,
au point que je serai bien incapable aujourd'hui de les citer, alors les réciter !
Il en est de même pour beaucoup de métiers techniques, où ceux qui travaillent sont rarement ceux qui discutent de cette technique d'une docte manière.
Ainsi, à propos de la mesure de lumière, il y a la technique, les appareils, et la façon de s'en servir qui s'appelle l'expérience...
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 13:49:44
Ton raisonnement est complètement à côté de la plaque.
Contexte de la prise de vue :
a - On est en éclairage monosource.
b - L'écart de contrastes existant entre ombres et lumières perçu par le boîtier est strictement et entièrement lié au positionnement et à l'angulation de la source par rapport à l'orange
c - Laquelle orange réfléchit moins de lumière que ce que ferait la même orange peinte en blanc mat 98%. C'est un objet très particulier dont il s'agit.
Partant de là :
1 - En exposant mon RAW selon la mesure du flashmètre, dôme sorti ou bien dôme rentré en direction de la source + 1IL1/3 pour optimisation à la prise de vue de l'acquisition dudit fichier RAW, je suis en limite de la saturation réelle du capteur. Si souhaité, il me suffit d'ajouter un peu d'expo en post-prod[/u] pour arriver au même résultat que la version 3 de l'orange.
2- En exposant davantage que l'indication du dôme pointé en direction de la source comme tu le fais, on expose à droite à la prise de vue : on augmente la luminance de l'orange perçue par le boîtier,
tandis que en ce faisant, on ne modifie rien, on n'a pas la main pour modifier quoi que ce soit, en ce qui concerne l'écart de contrastes existant perçu par le boîtier.
3 - Si l'on veut un écart de contraste moindre toutes choses étant identiques par ailleurs, on joue sur le positionnement et l'angulation de la source par rapport à l'orange.
En aucun cas sur l'expo. Quelle que soit l'expo utilisée, cela ne modifie pas - en aucun cas - l'écart de contrastes existant.
Disons alors que les fabricants de posemètres sont à côté de la plaque. Ce n'est pas moi qui ait écrit leurs modes d'emploi.
Le but n'est pas de modifier le contraste.
C'est d'avoir une image plaisante.
Et l'éclairage n'est pas monosource.
Pourquoi l'orange devrait-elle être blanche ? C'est une orange. Bien des sujets ne sont pas blancs.
Maintenant petit exercice pratique.
On veut reproduire un document, on a deux sources avec 45° d'incidence sur le document, l'éclairage est bien homogène.
Comment procéder pour faire une mesure en lumière incidente et déterminer l'exposition?
De la repro de documents plats se fait avec le diffuseur plat posé sur le document, quel que soit l'éclairage, ( ou son émulation, calotte sphérique rentrée)
Ceci fait partie des basiques de l'apprentissage de photographe.
Pour la repro, je respecte la notice à la lettre et n'ai jamais eu le moindre problème. Mais on sort un peu de la discussion avec les documents plats puisque le dôme est fait pour simuler un objet 3D.
Oups...percussion, désolé.
(http://www.planete-bleue.net/photos/polaris_dual5.jpg)
Heureusement que tous les constructeurs de cellules sont d'accord entre eux ;D ;D ;D
La page du manuel d'une de mes 2 cellules actuelles, qui en parle (lire les encadrés "i")
Et bien justement ce mode d'emploi est très ambigu.
Que faut-il comprendre par "en direction de l'objectif/lumière principale" ?
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 14:03:21
Disons alors que les fabricants de posemètres sont à côté de la plaque. Ce n'est pas moi qui ait écrit leurs modes d'emploi.
Il ne s'agit pas d'incriminer les uns ou les autres., de se servir des uns ou des autres. Il s'agit de discerner avec son seul sens critique ce qui est vrai et ce qui est erroné.
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 14:03:21
Le but n'est pas de modifier le contraste.
C'est d'avoir une image plaisante.
Il faut vraiment que tu revois tes fondamentaux photo.
C'est l'écart de contrastes (réfléchis) qui fait du fait de son importance que l'image est perçue comme étant plaisante ou moins plaisante.
Une images est perçue comme étant plaisante quand le ratio de contrastes (réfléchis) entre lumières et ombres est 1:1 ; 1,5:1 ou 2:1
Cela n'a rien à voir avec la mesure de l'intensité de la source.
Si tu foires l'exposition, ça ne va pas aider : la sous-ex massive ou bien le cramage fout en l'air la bonne mise en place de l'éclairage.
L'oeil est attiré par les HL et par ce qui est blanc.
Si en présence d'un objet clair ou blanc, tu n'as que du noir : la transition entre les deux tons est brutale, le contour ente zones blanche et noir est comme étant net. Cela a l'effet d'amincir.
Si en présence d'un objet clair ou blanc, tu as du gris : la transition entre les deux tons est plus plaisante, le contour ente zones blanche et grise est perçu comme étant plus soft. Cela a l'effet d'arrondir.
Si en présence d'un objet noir, tu as du gris, ça aide également : la transition entre les deux tons est plus plaisante, le contour ente zone noire et zone grise est perçu comme étant plus soft.
En présence de blanc et de noir, tu as du gris, ça aide également : la transition entre les deux tons blanc et noir est plus plaisante, l'ensemble est perçu comme étant plus naturel.
Le gris "moyen", ça sert à faire le lien, ça sert à rythmer l'image, ça sert à rendre une composition plus efficace.
En portrait, et c'est une notion à la fois fondamentale et basique, c'est le ratio de contrastes (réfléchis) qui détermine l'ambiance ou mood en monosource.
En éclairage multi-sources, c'est le ratio d'éclairage (incident) et le ratio de contrastes (réfléchis) qui déterminent ensemble l'ambiance ou mood.
Dans tous les cas, ce sont les ombres qui produisent l'illusion plus ou moins efficace de rendu 3D.
Le portrait "plaisant", c'est le portrait par temps couvert ou bien en ombre découverte.
Le portrait qui ne plaît en général pas ou moins, c'est le portrait par beau temps ensoleillé sans nuages en espace découvert.
Les acteurs et actrices d'Hollywwod qui font régulièrement la fête et ont les cernes sous les yeux ou bien les rides qui se creusent plébiscitent l'éclairage Butterfly/Paramount
parce que c'est bien contrasté, parce que la transition brutale évite que l'on puisse détailler les défauts de la peau, parce que cela amincit, parce que cela dénote l'acteur/actrice à succès reconnu(e)...
Comme dit précédemment, si tu foires l'exposition, ça ne va pas aider : la sous-ex massive ou bien le cramage fout en l'air la bonne lumière disponible.
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 14:03:21
Et l'éclairage n'est pas monosource.
Pourquoi l'orange devrait-elle être blanche ? C'est une orange. Bien des sujets ne sont pas blancs.
Si tu réponds à une discussion sur la bonne façon de mesurer une monosource par des exemples sous éclairage multi-sources, ça va pas aider. ::)
L'orange est un fruit orange : très bien !!!
Pourquoi une sphère en verre blanc mat incluse dans le champ éclairé par une monosource latérale devrait-elle être peinte en orange ?
Pourquoi une feuille plane blanc 96% incluse dans le champ éclairé et semi tournée vers une monosource latérale devrait-elle être peinte orange ?
Et si l'on photographie non pas un modèle qu'on a foutu à poil mais un modèle habillé de blanc de la tête au pied, c'est autorisé ou bien interdit sous un éclairage monosource latéral ?
Pour mesurer et établir la puissance d'une monosource, on pointe le flashmètre - dôme sorti ou bien rentré peu importe - en direction de ladite source.
Pour mesurer l'écart de contrastes entre ombre et lumière (réfléchis) sous un éclairage monosource donné, on pointe le flashmètre - dôme sorti ou bien dôme rentré, selon les cas - vers le boîtier.
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 17:36:45
Il faut vraiment que tu revois tes fondamentaux photo.
C'est l'écart de contrastes (réfléchis) qui fait du fait de son importance que l'image est perçue comme étant plaisante ou moins plaisante.
Une images est perçue comme étant plaisante quand le ratio de contrastes (réfléchis) entre lumières et ombres est 1:1 ; 1,5:1 ou 2:1
Cela n'a rien à voir avec la mesure de l'intensité de la source.
Tu confonds image plaisante et contraste.
Si le photographe fait le choix d'un éclairage contrasté, c'est l'exposition qui va déterminer l'apparence de l'image (un sujet contrasté pouvant donner lieu à plus d'interprétation - plus clair ou plus foncé - qu'un sujet peu contrasté, c'est un choix esthétique).
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 17:36:45
Pour mesurer l'écart de contrastes entre ombre et lumière (réfléchis) sous un éclairage monosource donné, on pointe le flashmètre - dôme sorti ou bien dôme rentré, selon les cas - vers le boîtier.
Alors là, je me demande bien comment on peut mesurer un contraste avec cette procédure.
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 17:34:41
Et bien justement ce mode d'emploi est très ambigu.
Que faut-il comprendre par "en direction de l'objectif/lumière principale" ?
C'est ça les traductions de manuels, toujours la même histoire :D
faudrait consulter l'original en langue de Goethe
Edit : Je viens de lire l'original, en fait comme il s'agit d'un posemètre/flashemètre ils donnent les deux méthodes pour posemètre du sujet vers l'objectif, pour flashemètre du sujet vers le key light.
Dans le deuxième encadré "i" ils prescrivent le diffuseur plat pour des mesures de contrastes entre différentes sources flashe. (pour ne mesurer que la source souhaitée)
Tout ceci est très sensé et logique :)
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 17:36:45
Il ne s'agit pas d'incriminer les uns ou les autres., de se servir des uns ou des autres. Il s'agit de discerner avec son seul sens critique ce qui est vrai et ce qui est erroné.
Je te demande simplement :
- Pourquoi dans le mode d'emploi du Norwood Director il y a écrit ça ?
- Et pourquoi tous les fabricants ont repris cette procédure, invariablement et sans exception, jusqu'à aujourd'hui ?
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 14:20:33
Maintenant petit exercice pratique.
On veut reproduire un document, on a deux sources avec 45° d'incidence sur le document, l'éclairage est bien homogène.
Comment procéder pour faire une mesure en lumière incidente et déterminer l'exposition?
Tu brûles les étapes !!! Tu supposes que l'éclairage est homogène.
Oui mais non.
(C'est bien gentil mais c'est passer sous silence la déperdition de la lumière inversement proportionnelle au carré de la distance source-sujet.)
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 17:58:02
Je te demande simplement :
- Pourquoi dans le mode d'emploi du Norwood Director il y a écrit ça ?
- Et pourquoi tous les fabricants ont repris cette procédure, invariablement et sans exception, jusqu'à aujourd'hui ?
Et en quoi ce mode d'emploi m'aide ou ça aide n'importe qui à mettre en place ce set d'éclairage on ne peut plus simplissime ?
Je signale à toute fin utile qu'il n'y a pas indication de la réflectance du fond et qu'il n'y a pas indication du positionnement du boîtier.
Admettons que tu aies mesuré les deux sources, l'éclairement est égal pour chaque source et homogène sur le document.
Comment mesurer l'éclairement ?
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 18:47:03
Et en quoi ce mode d'emploi m'aide ou ça aide n'importe qui à mettre en place ce set d'éclairage on ne peut plus simplissime ?
Ce n'est pas une réponse ça.
On ne parle pas de mise en place (si tu avais lu le mode d'emploi tu aurais lu la procédure pour le réglage du set) mais d'exposition une fois que tout est mis en place et réglé. Ou bien contraint par l'éclairage existant (lumière naturelle par exemple).
Autre question pour que je progresse dans ma technique de mesure.
Comment je dois mesurer, toujours avec un posemètre, pour une photo d'un tableau réalisé à la spatule dont je veux faire ressortir les volumes en utilisant un éclairage rasant latéral. Ou un bas-relief toujours pour faire ressortir les volumes, toujours en éclairage latéral.
Je veux pas de conseil pour la placement des éclairages, du style ou tout autre considération artistique, je m'en débrouille. Juste comment mesurer avec un posemètre.
Merci
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 18:47:03
Et en quoi ce mode d'emploi m'aide ou ça aide n'importe qui à mettre en place ce set d'éclairage on ne peut plus simplissime ?
Je signale à toute fin utile qu'il n'y a pas indication de la réflectance du fond et qu'il n'y a pas indication du positionnement du boîtier.
La question initiale était : comment faire une mesure pour un document plat avec deux éclairages à 45° ? Pourquoi complexifier les cas en introduisant d'autres considérations ? Pourquoi introduire un deuxième exemple avec une mariée ?
Si j'étais examinateur lors d'un oral, je vous répondrais : "Répondez d'abord à la question simple initiale. Vous pourrez après me faire part d'autres considérations."
Excusez la franchise directe de mes questions, mais vous complexifiez toujours vos réponses en introduisant d'autres considérations qui ne font pas partie du débat initial.
Merci
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 18:47:47
Admettons que tu aies mesuré les deux sources, l'éclairement est égal pour chaque source et homogène sur le document.
Comment mesurer l'éclairement ?
Oui mais non. Toi, tu fuis le débat.
Moi pour ma part, je vais jouer le jeu et répondre.
Si la lumière résultante est homogène, cela équivaut à une large source
frontale homogène sans reflets spéculaires...
auquel cas Tata Ginette dit avec moi qu'il faut pointer le flashmètre depuis le document plat en direction de la source résultante : autrement dit, devant, dôme sorti ou non.
C'est ce que l'on fait en pratique quand on photographie en lumière naturelle en extérieur qui est on ne peut homogène :
on dirige le flashmètre dôme sorti depuis le sujet - peu importe que ce soit un humain ou une charte CMP plane - en direction de la source résultante face au sujet,
laquelle source résultante est formée par le soleil au centre et la demi calotte atmosphérique environnnate.
Citation de: Dormeur74 le Mars 31, 2019, 13:08:54
Pas bien compris le mot "anachronique" dans ta phrase. Tu pourrais développer ?
Avec du film, y'avait pas tant le choix, même si je préférais à vos élucubrations la mesure spot et le raisonnement Zone System... Mais bon, c'était au millénaire précédent non?
Citation de: matopho le Mars 31, 2019, 19:10:45
La question initiale était : comment faire une mesure pour un document plat avec deux éclairages à 45° ? Pourquoi complexifier les cas en introduisant d'autres considérations ? Pourquoi introduire un deuxième exemple avec une mariée ?
Si j'étais examinateur lors d'un oral, je vous répondrais : "Répondez d'abord à la question simple initiale. Vous pourrez après me faire part d'autres considérations."
Excusez la franchise directe de mes questions, mais vous complexifiez toujours vos réponses en introduisant d'autres considérations qui ne font pas partie du débat initial.
Merci
Quand tu photographies du gris moyen 18% en mode enregistrement jpeg , tu peux te permettre de te planter de plus ou moins 2IL2/3 avant cramage.
Tu peux te tromper d'un facteur 5 : 5 seaux d'eau remplis ou bien un seul seau d'eau rempli divisé par le temps de puisage te donne le débit exact du robinet.
Quand tu photographies du gris moyen 18% en mode enregistrement RAW, tu peux te permettre de te planter de 3IL1/3 avant cramage.
Tu peux te tromper d'un facteur 10 : 10 seaux d'eau remplis ou bien un seul seau d'eau rempli divisé par le temps de puisage te donne le débit exact du robinet.
Quand tu photographies une sphère en verre blanc 98% ou bien une mariée vêtue de blanc 98%en mode enregistrement jpeg, la marge d'erreur est égale à zéro. Ca pousse à la rigueur.
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 19:11:25
Oui mais non. Toi, tu fuis le débat.
Moi pour ma part, je vais jouer le jeu et répondre.
Si la lumière résultante est homogène, cela équivaut à une large source frontale homogène sans reflets spéculaires...
auquel cas Tata Ginette dit avec moi qu'il faut pointer le flashmètre depuis le document plat en direction de la source résultante : autrement dit, devant, dôme sorti ou non.
C'est ce que l'on fait en pratique quand on photographie en lumière naturelle en extérieur qui est on ne peut homogène :
on dirige le flashmètre dôme sorti depuis le sujet - peu importe que ce soit un humain ou une charte CMP plane - en direction de la source résultante face au sujet,
laquelle source résultante est formée par le soleil au centre et la demi calotte atmosphérique environnnate.
Même dans ce cas ultra standard, votre façon de faire n'est pas conforme au mode d'emploi. Si j'ai bien compris, quand le soleil n'est pas dans mon dos, c-à-d un éclairage latéral, vous pointez le dôme en direction du soleil, à 45°, par ex., par rapport à l'axe sujet-appareil photo ? Et non en direction de l'appareil photo ?
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 19:21:59
Quand tu photographies du gris moyen 18% en mode enregistrement jpeg , tu peux te permettre de te planter de plus ou moins 2IL2/3 avant cramage.
Tu peux te tromper d'un facteur 5 : 5 seaux d'eau remplis ou bien un seul seau d'eau rempli divisé par le temps de puisage te donne le débit exact du robinet.
Quand tu photographies du gris moyen 18% en mode enregistrement RAW, tu peux te permettre de te planter de 3IL1/3 avant cramage.
Tu peux te tromper d'un facteur 10 : 10 seaux d'eau remplis ou bien un seul seau d'eau rempli divisé par le temps de puisage te donne le débit exact du robinet.
Quand tu photographies une sphère en verre blanc 98% ou bien une mariée vêtue de blanc 98%en mode enregistrement jpeg, la marge d'erreur est égale à zéro. Ca pousse à la rigueur.
Je désespère !! Et j'arrête.
Citation de: matopho le Mars 31, 2019, 19:22:27
Même dans ce cas ultra standard, votre façon de faire n'est pas conforme au mode d'emploi. Si j'ai bien compris, quand le soleil n'est pas dans mon dos, c-à-d un éclairage latéral, vous pointez le dôme en direction du soleil, à 45°, par ex., par rapport à l'axe sujet-appareil photo ? Et non en direction de l'appareil photo ?
Le dôme a une réponse cardioïde, cela veut dire qu'en pratique :
il voit bien très bien dans l'axe jusqu'à une certaine limite,
et ne voit pas toute la source au fur et à mesure que celle-ci s'écarte de l'axe et sort de cette limite...
Qu'est-ce que tu veux que je fasse aux commandes d'un outil de mesure qui présente de telles limites intrinsèques ?
Citation de: Nikojorj le Mars 31, 2019, 19:12:40
Avec du film, y'avait pas tant le choix, même si je préférais à vos élucubrations la mesure spot et le raisonnement Zone System... Mais bon, c'était au millénaire précédent non?
cette méthode reste toujours valable de nos jours, on remplace les temps de développement de film, gradations de papiers, par les possibilités de derawtisation des fichiers et c'est tout.
Et même sans cela, le mode,de raisonnement en zones, avec un écart précis de chaque one par rapport à la mesure réfléchie de la zone en question reste valable, et c'est la que la mesure spot de nos appareils modernes prend tout son sens.
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 19:44:07
Le dôme a une réponse cardioïde, cela veut dire qu'en pratique :
il voit bien très bien dans l'axe jusqu'à une certaine limite,
et ne voit pas toute la source au fur et à mesure que celle-ci s'écarte de l'axe et sort de cette limite...
Qu'est-ce que tu veux que je fasse aux commandes d'un outil de mesure qui présente de telles limites intrinsèques ?
il vaudrait franchement que tu arrêtes là :)
La réponse cardioide est justement très régulière sur plus de 120 degré et ne baisse que peu jusqu'aux 180 degré ou elle coupe (la cellule n'a pas la réponse arrière d'une cardioide complète, comme par ex. un microphone cardioide)
https://www.mathcurve.com/courbes2d/cardioid/cardioid.shtml
la mesure en studio à la calotte sphérique pondère entre lumière key et ombre, on peut finement jouer sur cette pondération, quand on veut privilégier le rendu de la lumière pour des ombres profondes on pointe directement le key, quand on veut d'avantage moyenner entre ombre et lumière on pointe l'objectif, avec toutes les variations intermédiaires possibles.
C'est au contraire le diffuseur plat qui a une réponse de type sinus qui est hyper centré sur l'axe. C'est bien pour cette raison que l'on utilise ce type de mesure pour déterminer et régler les contrastes entre les différentes torches de studio (chaque mesure est centrée sur la torche que l'on pointe)
Citation de: Jean-Claude le Mars 31, 2019, 19:48:47
cette méthode reste toujours valable de nos jours, on remplace les temps de développement de film, gradations de papiers, par les possibilités de derawtisation des fichiers et c'est tout.
Et même sans cela, le mode de raisonnement en zones, avec un écart précis de chaque zone par rapport à la mesure réfléchie de la zone en question reste valable, et c'est la que la mesure spot de nos appareils modernes prend tout son sens.
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 19:44:07
Le dôme a une réponse cardioïde, cela veut dire qu'en pratique :
il voit bien très bien dans l'axe jusqu'à une certaine limite,
et ne voit pas toute la source au fur et à mesure que celle-ci s'écarte de l'axe et sort de cette limite...
Qu'est-ce que tu veux que je fasse aux commandes d'un outil de mesure qui présente de telles limites intrinsèques ?
Je pense que vous n'avez pas une bonne idée/définition d'une cardioïde.
Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Cardioïde
Désolé, je n'ai pas trouvé d'illustration pour un posemètre.
Quelle est donc la limitation ?
Image ci-dessous extraite de l'article de Wikipédia
PS : devancé par Jean Claude pendant mes recherches
Citation de: Jean-Claude le Mars 31, 2019, 19:48:47
cette méthode reste toujours valable de nos jours, on remplace les temps de développement de film, gradations de papiers, par les possibilités de derawtisation des fichiers et c'est tout.
Sauf que la courbe a été remplacée par une demi-droite...
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 19:11:25
Oui mais non. Toi, tu fuis le débat.
Moi pour ma part, je vais jouer le jeu et répondre.
Si la lumière résultante est homogène, cela équivaut à une large source frontale homogène sans reflets spéculaires...
auquel cas Tata Ginette dit avec moi qu'il faut pointer le flashmètre depuis le document plat en direction de la source résultante : autrement dit, devant, dôme sorti ou non.
C'est ce que l'on fait en pratique quand on photographie en lumière naturelle en extérieur qui est on ne peut homogène :
on dirige le flashmètre dôme sorti depuis le sujet - peu importe que ce soit un humain ou une charte CMP plane - en direction de la source résultante face au sujet,
laquelle source résultante est formée par le soleil au centre et la demi calotte atmosphérique environnnate.
Bon ce n'est pas ça du tout.
Pour la reproduction de documents plats, on utilise de larges sources orientées pas frontalement mais avec un angle d'environ 45°.
Les sources étant assez larges, la déperdition n'est pas du tout fonction de l'inverse du carré de la distance.
Avec ce genre d'éclairage on peut avoir un éclairement homogène et sans reflets spéculaires (ce qui pourrait être le cas si l'éclairage était frontal).
Et comme des intervenants l'ont écrit plus haut, pour mesurer l'éclairement, on place le posemètre sur le document pour que le diffuseur plat soit dans la même orientation que le document, ceci pour recevoir le même éclairement.
Dans ce cas on n'utilise pas le dôme qui donnerait une mesure différente.
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 19:44:07
Le dôme a une réponse cardioïde, cela veut dire qu'en pratique :
il voit bien très bien dans l'axe jusqu'à une certaine limite,
et ne voit pas toute la source au fur et à mesure que celle-ci s'écarte de l'axe et sort de cette limite...
Qu'est-ce que tu veux que je fasse aux commandes d'un outil de mesure qui présente de telles limites intrinsèques ?
C'est comme un posemètre avec pondération centrale.
Ce n'est pas fait pour mesurer mais pour déterminer une exposition, et grâce à cette pondération, le posemètre est censé indiquer une exposition correcte, là aussi sur des bases empiriques.
Citation de: matopho le Mars 31, 2019, 20:08:06
Je pense que vous n'avez pas une bonne idée/définition d'une cardioïde.
Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Cardioïde
Désolé, je n'ai pas trouvé d'illustration pour un posemètre.
Quelle est donc la limitation ?
Image ci-dessous extraite de l'article de Wikipédia
PS : devancé par Jean Claude pendant mes recherches
Attention quand on dit que la réponse d'un posemètre avec dôme est cardioïde, c'est très théorique et basé sur la portion éclairée du dôme, selon l'angle d'incidence.
Pour connaître la vraie réponse il faudrait faire des mesures avec le posemètre particulier dont on voudrait connaître ladite réponse.
Avec un angle d'incidence supérieur à 90°, la cardioïde est souvent tronquée car le boîtier du posemètre fait de l'ombre sur le dôme. Sauf sur certains posemètres où le dôme est bien dégagé du boîtier.
Citation de: matopho le Mars 31, 2019, 20:08:06
Je pense que vous n'avez pas une bonne idée/définition d'une cardioïde.
Si je mesure l'expo pour une lumière incidente en provenance de la fenêtre depuis la gauche de l'image, avec Main et fill-light toutes deux alignées selon l'axe de symétrie du dôme,
et que je déplace par la suite l'appareil-photo en ayant la fill-light constamment derrière le boîtier, je dois compenser
l'expo correcte mesurée dans l'axe
par + 1/2IL si je fais mes prises de vues depuis un angle de 45° par rapport à la position d'origine,
et par +1IL si je fais mes prises de vues depuis un angle de 90°.
Est-ce que j'ai bien compris ?
Est-ce bien les compensations d'expo préconisées pour continuer à bien exposer les prises de vues au fur et à mesure que je me déplace ?
Je respecte le mode d'emploi. Pour une utilisation de base, quel que soit l'éclairage, je me mets devant le sujet, je pointe le dôme en direction de l'appareil, s'il est sur pied, ou en direction de l'endroit où il sera, je mesure, je reporte la mesure sur l'appareil et je prends la photo depuis l'endroit que j'ai choisi.
Je ne me déplace pas, je ne compense pas. Si je veux faire une autre photo d'un autre endroit, je refais une autre mesure avec le même mode opératoire.
C'est le posemètre qui a une réponse en cardioïde, avec les précisions apportées par Seba. C'est une caractéristique de celui-ci.
Citation de: stratojs le Mars 31, 2019, 14:01:35
Il en est de même pour beaucoup de métiers techniques, où ceux qui travaillent sont rarement ceux qui discutent de cette technique d'une docte manière.
Tout à fait !
On peut même ajouter que les photographes qui ont du mal à obtenir des contrats, c'est-à-dire à vivre de leur art, se rabattent sur l'organisation de stages, c'est-à-dire à vivre de leur technique.
Citation de: stratojs le Mars 31, 2019, 14:01:35
Ainsi, à propos de la mesure de lumière, il y a la technique, les appareils, et la façon de s'en servir qui s'appelle l'expérience...
L'expérience
s'acquiert sur le terrain par la pratique.
L'expérience ne s'enseigne pas,au mieux elle se transmet par le biais de l'apprentissage ou des stages pratiques.
Le problème c'est que n'importe qui peut s'inscrire à un stage, alors un stage commence presque toujours par une mise à niveau et un rappel des fondamentaux théoriques, ce qui est rarement le point fort du maître de stage, surtout si c'est un excellent praticien.
L'autre écueil rencontré dans les stages, c'est que les stagiaires n'ont pas payé pour entendre des phrases du genre :"je règle mes lumières secondaires au feeling, vous verrez ça vient assez vite avec l'expérience", alors certains se lancent dans des théories plus ou moins fumeuses et des mesures plus ou moins compliquées.
Tous ceux qui ont un peu d'expérience savent bien que sur le terrain les choses ne se passent jamais ainsi.
On place d'abord l'éclairage principal et on fait une mesure lumière incidente dôme tourné vers l'appareil.
Ensuite on place les lumières secondaires en réglant leur intensité à l'estime, d'après ce que donnent les lampes pilotes.
Avec un tout petit peu d'expérience, on sent très bien si ces éclairages secondaires vont s'additionner un tant soit peu à l'éclairage principal et s'il faudra fermer un peu plus le diaph ou pas. Pas besoin de 10 ans d'expérience pour ça ! :D
Ensuite on fait une vue témoin (il y a 20 ans c'était un polaroid) et on ajuste les éclairages si nécessaire.
Et puis on passe à la première série de photo, et on commence à diriger le modèle, car c'est quand même ça le plus important.
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 21:16:18
Et comme des intervenants l'ont écrit plus haut, pour mesurer l'éclairement, on place le posemètre sur le document pour que le diffuseur plat soit dans la même orientation que le document, ceci pour recevoir le même éclairement.
J'ai beaucoup utilisé un banc de repro agfa il y a de nombreuses années et je n'ai jamais utilisé de posemètre ;-) . j'ai toujours fait confiance au système de mesure d'expo situé au niveau du film ( un peu comme le système sinar booster ) qui présentait de nombreux avantages ....
Citation de: Laure-Anh le Mars 31, 2019, 21:57:57
Est-ce bien les compensations d'expo préconisées pour continuer à bien exposer les prises de vues au fur et à mesure que je me déplace ?
Ben je crois que ta tata ginette, elle utilise sunny f16 avec une compensation de 1 EV pour le side lit et 2 EV pour le backlit. Ca semble simple ... trop peut être :-)
Citation de: frmfrm le Avril 01, 2019, 11:20:35
J'ai beaucoup utilisé un banc de repro agfa il y a de nombreuses années et je n'ai jamais utilisé de posemètre ;-) . j'ai toujours fait confiance au système de mesure d'expo situé au niveau du film ( un peu comme le système sinar booster ) qui présentait de nombreux avantages ....
Les bancs de repro ont sans doute leur propre cellule.
Mais il était de question de faire une mesure en lumière incidente sur le document.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 01, 2019, 11:07:55
L'expérience s'acquiert sur le terrain par la pratique.
....
.....
Tout à fait
Avec un peu de théorie au départ qu'il faut ensuite "oublier"
A faire de l'inversible pendant 40 ans, tu finis par t'étonner toi-même.
Devant un problème complexe tu te poses des questions sur le diaph à adopter... au flair de l'expérience ( avec l'aide du spotmètre).
Et surprenant, ton expo est correcte dans 99,9 % des prises de vue !
Mais la théorie ....!
Je viens d'apprendre sur ce fil que mon posemètre avait une réponse cardioïde ... et ben vla autre chose !
Citation de: dioptre le Avril 01, 2019, 12:00:52
Je viens d'apprendre sur ce fil que mon posemètre avait une réponse cardioïde ... et ben vla autre chose !
Et tu oses l'avouer ? Après toutes ces années ?
Au début, j'ai essayé de suivre cette passe d'armes entre 2 technophiles parmi les plus têtus du forum.
Au bout de quelques pages, j'ai fini par laisser tomber.
Aujourd'hui, 11 pages.. J'en arrive à me demander s'ils savent encore pourquoi ils discutent.
Comme j'ai gardé une certaine naïveté et un pragmatisme encore plus certain, je me dis que leurs DD doivent être pleins de vraies photos superbement exposées, qui montrent autre chose que des vases, des oranges ou des statuettes.
On peut les voir ?
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 01, 2019, 11:07:55
...
L'expérience s'acquiert sur le terrain par la pratique.
...
Oui, mais avec une bonne formation théorique avant.
Citation de: jac70 le Avril 01, 2019, 12:12:12
On peut les voir ?
C'est le summum de ce que j'arrive à faire.
Citation de: seba le Mars 31, 2019, 14:20:33
On veut reproduire un document, on a deux sources avec 45° d'incidence sur le document, l'éclairage est bien homogène.
Comment procéder pour faire une mesure en lumière incidente et déterminer l'exposition?
Revenons à la théorie.
Supposons que l'éclairement perpendiculairement aux sources, au niveau du document, soit égal à 1000 lux.
L'angle d'incidence étant de 45° sur le document, l'éclairement issu de chaque source sera égal à 700 lux, soit 1400 lux pour les deux sources, ce qu'on mesure en plaçant le lumidisc sur le document.
Si on utilisait le dôme pour cette mesure, on trouverait 1700 lux ce qui est erroné. Cela dit, ça ne fait pas une grande différence.
Je crois que Seba a mise le doigt sur ce qui rend la technique de Laure Anh invalide :
Si je souhaite photographier un document, par exemple une charte de gris pour rigoler. Si j'utilise la méthode de Laure Anh, quel que soit l'angle que fait la source de lumière avec le document, j'obtiendrai la même mesure en dirigeant mon dôme vers la source. Et pourtant, l'éclairage du document sera différent selon l'angle. Alors que si je place la dôme vers l'appareil, j'aurai un résultat bien plus réaliste, même si aux angles extrêmes, j'aurai une erreur due à la forme cardioïde de la courbe.
La bonne méthode dans ce cas est évidemment sans le dôme, mais c'était pour bien faire comprendre que si on mesure la source, on a une mesure de la source, mais pas de l'exposition. Et en photographie, ce qui nous intéresse, c'est l'exposition, pas la ou les sources.
Le seul intérêt de diriger le posemètre dans la direction de la source, c'est pour évaluer les hautes lumières et prendre en compte en particulier les reflets spéculaires. Mais à mon avis, c'est juste intéressant comme mesure complémentaire, pas pour déterminer l'exposition de la scène en une seule mesure.
Je crois que Laure-Anh ne parlait que de sujets 3D.
Concernant la reproduction d'un document plat, elle n'a pas répondu à l'exercice que j'ai proposé, c'est pour ça que je réponds à sa place.
Pour un sujet 3D c'est plus délicat, différentes méthodes peuvent être employées, à condition de savoir ce qu'on fait exactement.
Tout ce qu'on mesure en lumière incidente, on peut le transposer en lumière réfléchie sur un sujet gris moyen.
Par exemple en lumière réfléchie, le lumidisc plat peut être remplacé par un carton gris plat. Et le dôme pourrait être remplacé par une boule gris moyen.
Citation de: seba le Avril 01, 2019, 15:26:07
Revenons à la théorie.
Si on utilisait le dôme pour cette mesure, on trouverait 1700 lux ce qui est erroné. Cela dit, ça ne fait pas une grande différence.
Bonjour, cette valeur de 1700 est issue d'une pratique en mesure ? ou bien elle est calculée ? si oui comment ?
JE ME REPONDS (ou crois le faire)
Je vois cos 45 = 0.707 donc 0.707*1000 = 700 .... les 1700 seraient-ils dus à l'éclairement frontal 1000 + les 700 de l'éclairage latéral ? c'est bien ça ?
Merci
Citation de: megaboub le Avril 02, 2019, 10:04:31
Bonjour, cette valeur de 1700 est issue d'une pratique en mesure ? ou bien elle est calculée ? si oui comment ?
JE ME REPONDS (ou crois le faire)
Je vois cos 45 = 0.707 donc 0.707*1000 = 700 .... les 1700 seraient-ils dus à l'éclairement frontal 1000 + les 700 de l'éclairage latéral ? c'est bien ça ?
Merci
Non c'est calculé.
Une courbe en cosinus (lumidisc) et l'autre est une cardioïde (lumidôme), en coordonnées cartésiennes.
L'ordonnée se trouve graphiquement.
Donc pour le dôme c'est 2x1000x0,85
C'est étrange que "mon calcul" tombe pile poil sur la même valeur ... :o
Il n'y a pas d'éclairage frontal. Que deux éclairages à 45°.
Ton calcul tombe par coïncidence sur la même valeur mais il n'a pas de sens.
Citation de: megaboub le Avril 02, 2019, 14:24:33
C'est étrange que "mon calcul" tombe pile poil sur la même valeur ... :o
A mon avis ( et sous réserve d'erreur :-) ), c'est parce que dans l'exemple donné, il y a 2 sources :-)
Trace la courbe ( 1 + cos ( alpha) ) / 2 et devrais avoir un truc qui ressemble à la courbe donnée par seba.
Pour 2 sources tu as donc la fonction 1 + cos (alpha) que tu as trouvé tout seul ;-)
Citation de: frmfrm le Avril 02, 2019, 17:28:20
A mon avis ( et sous réserve d'erreur :-) ), c'est parce que dans l'exemple donné, il y a 2 sources :-)
Trace la courbe ( 1 + cos ( alpha) ) / 2 et devrais avoir un truc qui ressemble à la courbe donnée par seba.
Pour 2 sources tu as donc la fonction 1 + cos (alpha) que tu as trouvé tout seul ;-)
+1.
C'est exactement ça.
Mais aussi parce que s'agissant pour Seba de me soumettre le cas particulier et restreint de la reproduction d'un document plat,
on est également placé dans un cas encore plus particulier :
à savoir un cas tel que l'axe optique du boîtier coïncide avec l'axe de symétrie des deux sources qui sont supposées identiques et positionnées de façon parfaitement symétrique. La mesure pour reproduction d'un document plat avec dôme rentré en direction du boîtier est une "exposition à droite" par rapport à la mesure dôme sorti en direction du boîtier :
et ne peut pas à ce titre servir à photographier un visage de clown triste maquillé de blanc 90-98% dont la réponse à la lumière incidente est différente .
Et dans le cas d'un éclairage monosource, la mesure dôme sorti en direction du boîtier est elle-même une "exposition à droite" par rapport à la mesure dôme sorti en direction de la source : et ne peut pas à ce titre servir à photographier le tout-venant (c'est-à-dire surface plane noir 8%, surface plane gris moyen 18%, surface plane blanc mat 98%, perpendiculaires à l'axe optique ou tournées selon n'importe quel angle par rapport cet axe ; modèle humain, nu ou habillé, quel que soit son maquillage, quel que soit l'angle sous lequel il est perçu par le boîtier ; objet non plan mais ovoïde de ton blanc mat 98% ; tout à la fois ou bien séparément.)
Pour photographier le tout-venant dans le cas ci-après, il faut prendre l'expo qui découle de la mesure avec flashmètre dôme sorti ou bien dôme rentré en direction de la source : autrement dit, prendre en compte la valeur de 2000 lux, et non pas 1700 lux, ni 1400 lux.
P.T..n! Quand j'ai fait des photos avec flashs studio avec exposition réussie, je ne savais que c'était si compliqué. Comme le mode d'emploi et quelques photographes confirmés me l'on appris, j'ai placé le flashmètre près du modèle dôme tourné vers l'objectif. ;D
[at] Laure-Anh
Où allez-vous chercher tout cela ? Que vient faire l'exposition à droite dans tout cela ? Exposez à droite c'est, pour faire court, ajouter 1,33 IL à l'exposition mesurée.
Je repose ma question : comment mesurez-vous quand l'éclairage est rasant pour, par exemple, faire ressortir le volume d'un tableau ou d'un bas relief ?
Citation de: Gérard B. le Avril 02, 2019, 23:08:28
P.T..n! Quand j'ai fait des photos avec flashs studio avec exposition réussie, je ne savais que c'était si compliqué. Comme le mode d'emploi et quelques photographes confirmés me l'on appris, j'ai placé le flashmètre près du modèle dôme tourné vers l'objectif. ;D
Cela fait depuis presque le début de ce fil que tout le monde répète la même chose. Sauf Laure-Anh qui s'obstine à vouloir mesurer l'exposition en pointant le dôme en direction de la source et à ajouter d'autres considérations qui n'ont rien à voir avec la mesure de l'exposition.
Laure-Anh ou pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...
;)
Le principe de Laure-Anh, c'est que la zone la plus claire et la plus éclairée du sujet ne soit pas cramée.
Evidemment ça peut arriver en cas d'éclairage très latéral avec mesure conforme au mode d'emploi (ce qu'on remarque sur beaucoup de portraits).
Le seul truc qu'elle peut conseiller, c'est de ne jamais suivre le mode d'emploi des posemètres.
Citation de: seba le Avril 03, 2019, 06:59:11
Le seul truc qu'elle peut conseiller, c'est de ne jamais suivre le mode d'emploi des posemètres.
Elle conseille systématiquement de ne pas suivre les indications des constructeurs.
Pour la sensibilité des capteurs, c'est pareil.
Elle conseille d'appliquer systématiquement une sensibilité plus faible de 1 IL par rapport à la sensibilité affichée par les constructeurs, "pour mieux remplir les photosites".
Cette méthode aberrante conduit à utiliser au développement des courbes de transfert totalement linéaires qui donnent des images plates immondes qu'il faut ensuite triturer pour leur redonner un contraste acceptable.
Beaucoup de photographes s'imaginent à tort que le secret des bonnes photos réside dans l'emploi de techniques très compliquées, alors que pour ne pas se tromper il suffit de suivre les recommandations simples des fabricants, ce qui permet de se focaliser sur les seules choses vraiment importantes: l'esthétique et la sensibilité.
Et en termes de diaph, ça fait combien d'écart 300 lux ?
Certe Laure-Ahn déconseille de respecter les notices, mais on ne peut pas lui reprocher de manquer d'argumentation ; je préfère de loin une démarche de ce type à une position reposant sur "le principe de l'autorité", "l'orthodoxie" ou "la force de l'usage". Et qui est dans les petits papiers des constructeurs d'hier et d'aujourd'hui pour savoir s'ils n'ont pas suivi aveuglément l'invention de Norwood après avoir vérifié qu'on ne pouvait pas l'améliorer ?
Cela dit, il est trop tard pour moi, à 70 spires, de changer mes habitudes. Et cela est d'autant plus vrai que je n'ai jamais été confronté à la situation étrange lue ici : "Je n'ai pas droit à l'erreur : quelle mesure est-ce que j'utilise ?".
Sur ce point, je rejoins complètement Tonton Bruno quand il écrit : "J'ai toujours considéré qu'un bon photographe de studio, c'était avant tout un bon directeur d'acteur et un bon éclairagiste. Appuyer ensuite sur le bouton au bon moment, c'est presque secondaire".
En argentique, un dos polaroid permet de prévisualiser le résultat global assez rapidement, en numérique on peut choisir son ouverture en temps réel avec une simple carte du type Eyefi.
Pour moi la plus grosse faute n'est pas de mal orienter son dôme, mais d'en arriver à ne pas avoir droit à l'erreur. Je crois qu'il faut savoir raison garder.
Le sujet n'en est pas moins intéressant.
Citation de: megaboub le Avril 03, 2019, 10:12:03
Et en termes de diaph, ça fait combien d'écart 300 lux ?
Entre 1400 et 1700, ça fait environ 0,3 IL.
Citation de: Dormeur74 le Avril 03, 2019, 10:36:44
Et qui est dans les petits papiers des constructeurs d'hier et d'aujourd'hui pour savoir s'ils n'ont pas suivi aveuglément l'invention de Norwood après avoir vérifié qu'on ne pouvait pas l'améliorer ?
A mon avis c'est simplement que tout le monde a trouvé que le dôme remplissait bien son office et c'est devenu incontournable. Sans changer quoi que ce soit dans le mode d'emploi.
D'ailleurs je suis tombé sur des mesures de réponse effective du dôme sur deux posemètres différents, la courbe de réponse n'est pas la même et en plus aucun des deux ne suit une cardioïde, ça s'en écarte plus ou moins (mais pas énormément).
Citation de: seba le Avril 03, 2019, 12:02:04
Entre 1400 et 1700, ça fait environ 0,3 IL.
A mon avis, ca doit faire moins que ça parce qu'une valeur est mesurée avec le dôme et l'autre avec le disque. Les constantes de calibration sont différentes ( environ 320 pour le dôme et 250 pour le disque) ce qui fait qu'on doit avoir environ 1/10 d'EV de différence pour les expos données par le posemetre.
Maintenant,avec les mêmes valeurs (320 et 250) on doit arriver à 0,4 EV si on mesure la même source (dans l'axe de la source ) entre le dôme et le disque.
Citation de: frmfrm le Avril 03, 2019, 12:28:52
A mon avis, ca doit faire moins que ça parce qu'une valeur est mesurée avec le dôme et l'autre avec le disque. Les constantes de calibration sont différentes ( environ 320 pour le dôme et 250 pour le disque) ce qui fait qu'on doit avoir environ 1/10 d'EV de différence pour les expos données par le posemetre.
Maintenant,avec les mêmes valeurs (320 et 250) on doit arriver à 0,4 EV si on mesure la même source (dans l'axe de la source ) entre le dôme et le disque.
Peut-être. Comme je n'ai pas de posemètre avec disque et dôme, je ne peux pas comparer.
Il faudrait voir si la mesure est la même ou pas dans l'axe.
Remarque, en principe, dans l'axe, dôme sorti ou rétracté ça devrait être pareil (à moins que le mécanisme soit connecté à une bidouille électrique).
...
Ah non pas forcément, j'ai vu un dessin où on voyait que la cellule derrière le dôme était placée de manière à voir plus ou moins de la surface du dôme sorti ou rétracté.
Citation de: seba le Avril 03, 2019, 12:49:03
Peut-être. Comme je n'ai pas de posemètre avec disque et dôme, je ne peux pas comparer.
Tu peux regarder la doc d'une sekonic, pages 21 et 22 :
http://www.cameramanuals.org/flashes_meters/sekonic_l-408_manual.pdf
Les constantes de calibration sont 250 pour le disque et 340 pour le dôme.
Pages 21 paragraphe 9.2, il y a un exemple de calcul ( mais il n'est pas forcement clair et contient une erreur dans le développement :-) )
2.5, c'est C / 100 , la constante de calibration (250 ) divisée par la valeur de la sensibilité ( 100 ISO ).
2 EV doit se lire 2 puissance l'exposure value donnée par le posemètre. ( 2 ^ 9,5 = 724 ).
Si on lit 9.5 EV avec le disque, c'est que l'on a mesuré un éclairement de 2,5 * 724 = 1810 lux.
Si on utilise la même formule, mais avec la constante de 340, il faut un éclairement de 2460 lux pour obtenir 9.5 EV en lecture sur le posemètre.
Citation de: frmfrm le Avril 03, 2019, 17:25:34
Les constantes de calibration sont 250 pour le disque et 340 pour le dôme...
C'est pour que le flashmètre dôme rétracté dirigé vers la source et le même flashmètre dôme sorti dirigé vers la source disent la même chose...
Citation de: matopho le Avril 02, 2019, 23:29:10
[at] Laure-Anh
Où allez-vous chercher tout cela ? Que vient faire l'exposition à droite dans tout cela ? Exposez à droite c'est, pour faire court, ajouter 1,33 IL à l'exposition mesurée.
Exposer à droite, c'est exposer plus clair que l'expo juste liée à la lumière qui sert à photographier sans cramer les hautes lumières utiles.
C'est ce qu'a fait Seba avec son orange : elle est plus claire sans pourtant autant cramer les HL utiles , reflets spéculaires exclus, et cela sans que l'écart de contrastes soit modifié.
Optimiser à la prise de vue l'acquisition du fichier RAW par un ajout volontaire de +1IL1/3, c'est tout-à-fait autre chose.
Par exemple, tu photographies une charte CMP en calant la luminance 50 à 50 et la luminance 96 à 96 : puis tu ajoutes +1IL1/3 à cette expo juste "traditionnelle".
C'est une manip liée au fait que les constructeurs tels que Canon, Fujifilm ont calé la limite "utilisateurs grand-public" à 1IL1/3 en deçà de la limite réelle de saturation du capteur.
Citation de: Laure-Anh le Avril 03, 2019, 23:19:41
...
C'est une manip liée au fait que les constructeurs tels que Canon, Fujifilm ont calé la limite "utilisateurs grand-public" à 1IL1/3 en deçà de la limite réelle de saturation du capteur.
C'est le résultat de la définition de la valeur ISO. Voir les référence dans les messages précédents. C'est donc en principe valable pour tous les fabricants, à quelques petites variations près.
Citation de: Laure-Anh le Avril 03, 2019, 23:00:43
C'est pour que le flashmètre dôme rétracté dirigé vers la source et le même flashmètre dôme sorti dirigé vers la source disent la même chose...
Non parce que par principe ils ne disent pas la même chose.
Tu peux aller voir la page suivante ou tu retrouveras l'équation pour une mesure incidente ( et E est identique pour un disque ou pour un dome puisque l'on mesure la même source). Elle est dans une forme un peu différente de celle donnée dans la doc sekonic.
Regarde aussi la partie "Calibrated reflectance" :-)
Citation de: Dormeur74 le Avril 03, 2019, 10:36:44
Certe Laure-Ahn déconseille de respecter les notices, mais on ne peut pas lui reprocher de manquer d'argumentation ;
je préfère de loin une démarche de ce type à une position reposant sur "le principe de l'autorité", "l'orthodoxie" ou "la force de l'usage". Et qui est dans les petits papiers des constructeurs d'hier et d'aujourd'hui pour savoir s'ils n'ont pas suivi aveuglément l'invention de Norwood après avoir vérifié qu'on ne pouvait pas l'améliorer ?
Cela dit, il est trop tard pour moi, à 70 spires, de changer mes habitudes. Et cela est d'autant plus vrai que je n'ai jamais été confronté à la situation étrange lue ici : "Je n'ai pas droit à l'erreur : quelle mesure est-ce que j'utilise ?".
Merci pour ta bienveillance.
Il est étrange que personne ne régisse au fait que "mesurer une source flashmètre dirigé vers le boîtier" implique qu'il faille un boîtier positionné à un endroit donné pour que la mesure puisse être effectuée. Comment mesure-t-on une source : cela peut se faire et cela se fait indépendamment du boîtier dont la présence n'est pas requise.
Le flashmètre prend pour référence le gis moyen 12,5%. Canon et Fujifilm prennent également ce gris moyen 12,5% pour référence pour leurs boîtiers.
Dans le cadre général, c-à-d pour photographier le tout-venant, on mesure la (mono) source flashmètre dôme sorti ou bien dôme rentré dirigé vers la source et on utilise cette expo quel que soit l'angle de vue ; en ce faisant on a l'expo juste liée à la monosource et on peut y ajouter +1IL1/3 sans crainte de cramer quoi que ce soit.
Dans le cadre de cas que j'ai soumis, pour photographier le tout-venant , à savoir un objet ovoïde ou sphérique en verre blanc mat 98% et une charte blanche, quel que soit l'angle de vue, c'est l'expo liée à 2000lux qu'il faut utiliser en mode d'enregistrement jpeg , et on y ajoutant +1IL1/3 en mode d'enregistrement RAW. Si l'on utilise l'expo liée à 1400 ou bien à 1700 lux, on crame le blanc mat 98%de la sphère en mode d'enregistrement jpeg ; de même, on crame le blanc mat 98%de la sphère en mode d'enregistrement RAW si l'on y associe +1IL1/3. Cela ne fait pas un pli. Si l'on utilise l'expo liée à 1400 ou bien à 1700 lux en mode d'enregistrement RAW en utilisant la limite de saturation "utilisateurs grand-public" calée à 1IL1/3 en deçà de la limite réelle de saturation du capteur, on s'y prend de la mauvaise manière pour mesurer la monosource mais cette mauvaise manière de faire est sans conséquence pratique. Avec une marge de manoeuvre hyperconfortable de +1IL1/3, on s'aveugle tant et plus, on se fourvoie, et on chambre les copines parce que c'est plus facile que de se remettre en question.
Si tu as un globe en verre blanc mat 98% ou bien un objet ovoïde blanc 98% chez toi, fais l'essai par toi-même...
Sinon, je prendrai le temps de te poster ça ce week-end.
Amicalement,
Mince j'ai oublié l'adresse de la page :
https://en.wikipedia.org/wiki/Light_meter
Citation de: frmfrm le Avril 03, 2019, 17:25:34
Tu peux regarder la doc d'une sekonic, pages 21 et 22 :
http://www.cameramanuals.org/flashes_meters/sekonic_l-408_manual.pdf
Les constantes de calibration sont 250 pour le disque et 340 pour le dôme.
Pages 21 paragraphe 9.2, il y a un exemple de calcul ( mais il n'est pas forcement clair et contient une erreur dans le développement :-) )
2.5, c'est C / 100 , la constante de calibration (250 ) divisée par la valeur de la sensibilité ( 100 ISO ).
2 EV doit se lire 2 puissance l'exposure value donnée par le posemètre. ( 2 ^ 9,5 = 724 ).
Si on lit 9.5 EV avec le disque, c'est que l'on a mesuré un éclairement de 2,5 * 724 = 1810 lux.
Si on utilise la même formule, mais avec la constante de 340, il faut un éclairement de 2460 lux pour obtenir 9.5 EV en lecture sur le posemètre.
OK vu, merci.
Citation de: Laure-Anh le Avril 03, 2019, 23:52:32
Il est étrange que personne ne régisse au fait que "mesurer une source flashmètre dirigé vers le boîtier" implique qu'il faille un boîtier positionné à un endroit donné pour que la mesure puisse être effectuée.
Il est étrange que tu n'aies jamais lu le mode d'emploi des posemètres.
Citation de: seba le Avril 04, 2019, 06:51:15
Il est étrange que tu n'aies jamais lu le mode d'emploi des posemètres.
Ce n'est pas si étrange que ça.
Elle n'en possède pas et n'en a sans doute jamais utilisé.
Citation de: Laure-Anh le Avril 03, 2019, 23:19:41
Exposer à droite, c'est exposer plus clair que l'expo juste liée à la lumière qui sert à photographier sans cramer les hautes lumières utiles.
C'est ce qu'a fait Seba avec son orange : elle est plus claire sans pourtant autant cramer les HL utiles , reflets spéculaires exclus, et cela sans que l'écart de contrastes soit modifié.
[...]
Ça n'est pas tout à fait juste, exposer à droite c'est exposer pour que les HL soient à la limite d'être cramées. Dans certains cas, ça peut correspondre à l'exposition juste, voire à une exposition plus sombre que l'idéal. Ça dépend du niveau des HL de ta scène. Ce que tu dis est vrai si les HL ne sont pas trop fortes.
Citation de: Laure-Anh le Avril 03, 2019, 23:19:41
Optimiser à la prise de vue l'acquisition du fichier RAW par un ajout volontaire de +1IL1/3, c'est tout-à-fait autre chose.
Par exemple, tu photographies une charte CMP en calant la luminance 50 à 50 et la luminance 96 à 96 : puis tu ajoutes +1IL1/3 à cette expo juste "traditionnelle".
C'est une manip liée au fait que les constructeurs tels que Canon, Fujifilm ont calé la limite "utilisateurs grand-public" à 1IL1/3 en deçà de la limite réelle de saturation du capteur.
C'est quoi la limite "utilisateur grand public" :-)
Il y a pas mal de normes pour les APN.
Une d'entre elle définie la sensibilité Ssat qui place la saturation à environ 3 diaphs au dessus du gris moyen. En fait on prend une réserve de 41% au dessus de 100% de réflexion. ( log2(141/18) = 2.97 ). A cette sensibilité, on capture tout entre 18% et 141% de réflexion. La réserve de 41% permet de capturer un peu des spéculaires ou permet une légère erreur sur l'expo. Cette sensibilité est la sensibilité mesurée sur le site DXOMARK.
Mais les fabricants sont généreux et certains proposent plus, voir pas mal plus.
Pour un pentax 645Z on doit avoir la saturation à environ 3,1 diaphs du gris moyen.
Pour un leica M10 il me semble qu'on a la saturation à pas loin de 4 diaphs du gris moyen.
Plus la sensibilité mesurée par DXO est éloignée de la sensibilité "constructeur", plus la marge/réserve est grande.
Maintenant si tu photographie un objet qui réfléchit 90% de la lumière incidente, il est à 2,32 diaphs du gris moyen, si tu ajoute 1,3 " d'optimisation ", tu arrives à 3,5 diaphs. Il sera cramé avec le pentax, mais pas avec le leica .
Les appareils n'ont pas tous la même réserve , ajouter quelque chose peut se concevoir ( en sachant bien ce que l'on fait :-) ), mais je crois qu'il il faut le calculer pour son appareil ( et surtout tenir compte de la scène à capturer ) et pas prendre un truc tout prêt trouvé sur CI ;-)
La seule vérité absolue en mesure de la lumière est qu'il n'y a que des valeurs relatives.
Dans ce fil, il y avait des données de départ qui étaient partiellement fausses, venant de n'importe ou.
Rapidement, il y a eu bifurcation sur les bienfaits du dôme pour la lecture incidente.
On pourrait même croire qu'il n'y a pas de salut en dehors le dôme.
Le perfide a fini par céder à la tentation de médire pour essayer d'avoir raison.
Lamentable.
Citation de: Arnaud17 le Avril 04, 2019, 15:59:15
La seule vérité absolue en mesure de la lumière est qu'il n'y a que des valeurs relatives.
Dans ce fil, il y avait des données de départ qui étaient partiellement fausses, venant de n'importe ou.
Rapidement, il y a eu bifurcation sur les bienfaits du dôme pour la lecture incidente.
On pourrait même croire qu'il n'y a pas de salut en dehors le dôme.
Le perfide a fini par céder à la tentation de médire pour essayer d'avoir raison.
Lamentable.
Merci d'être explicite, c-à-d. donnez des noms ou pseudos. Sinon vous êtes tout aussi lamentable, perfide, médisant et en plus lâche.
Merci
Citation de: matopho le Avril 04, 2019, 16:06:23
Merci d'être explicite, c-à-d. donnez des noms ou pseudos. Sinon vous êtes tout aussi lamentable, perfide, médisant et en plus lâche.
Merci
Ce ne sont pas les gens qui m'intéressent, il n'y a que certains comportement qui me débectent.
Citation de: Arnaud17 le Avril 04, 2019, 15:59:15
La seule vérité absolue en mesure de la lumière est qu'il n'y a que des valeurs relatives.
Dans ce fil, il y avait des données de départ qui étaient partiellement fausses, venant de n'importe ou.
Rapidement, il y a eu bifurcation sur les bienfaits du dôme pour la lecture incidente.
On pourrait même croire qu'il n'y a pas de salut en dehors le dôme.
Le perfide a fini par céder à la tentation de médire pour essayer d'avoir raison.
Lamentable.
Il y a plein de méthodes pour mesurer et déterminer l'exposition.
Le dôme en est une et son utilisation est spécifiée dans le mode d'emploi.
Citation de: Arnaud17 le Avril 04, 2019, 15:59:15
La seule vérité absolue en mesure de la lumière est qu'il n'y a que des valeurs relatives.
On peut faire des mesures de lumière extrêmement précises, avec des posemètres/flashmètres abordables financièrement.
La mesure est une chose, la détermination de l'exposition et l'ambiance que l'on souhaite donner à sa prise de vue en sont deux autres!
Citation de: Arnaud17 le Avril 04, 2019, 15:59:15
La seule vérité absolue en mesure de la lumière est qu'il n'y a que des valeurs relatives.
Dans ce fil, il y avait des données de départ qui étaient partiellement fausses, venant de n'importe ou.
Rapidement, il y a eu bifurcation sur les bienfaits du dôme pour la lecture incidente.
On pourrait même croire qu'il n'y a pas de salut en dehors le dôme.
Le perfide a fini par céder à la tentation de médire pour essayer d'avoir raison.
Lamentable.
Tu peux préciser les propos qui sont médisants ?
Merci
Citation de: stratojs le Avril 04, 2019, 17:52:07
On peut faire des mesures de lumière extrêmement précises, avec des posemètres/flashmètres abordables financièrement.
Il me semble, oui (on doit être aux alentours de 1/10 d'IL, à la louche ?)...
Citation de: frmfrm le Avril 04, 2019, 13:58:34
...
Maintenant si tu photographie un objet qui réfléchit 90% de la lumière incidente, il est à 2,32 diaphs du gris moyen, si tu ajoute 1,3 " d'optimisation ", tu arrives à 3,5 diaphs.
Il sera cramé avec le pentax, mais pas avec le leica .
...
Oui mais tous mes boîtiers Canon EOS et boîtier Fujifilm - je précise qu' ils sont tous correctement calibrés - ont pour référence le gris moyen 12,5% et non pas le gris moyen 18%.En ce qui me concerne, le 12,5% est calé à 3IL en dessous de la limite de saturation "experts" qui est elle-même à 1/3IL en dessous de la limite réelle de saturation de tous mes boîtiers.
Quand je shoote par beau temps ensoleillé sans nuage d'indice 15 pour 100 ISO à f16 & 1/125è pour 100 ISO en espace découvert,
le gris 18% d'une charte CMP maintenue perpendiculaire au soleil se voit attribuer une luminance égale à 36 en linéaire et égale à 50 après application de la courbe tonale Canon /Fujifilm ;
à f10 & 1/125è s pour 100 ISO en espace découvert, le blanc 96% de la même charte CMP maintenue perpendiculaire au soleil est clean et conserve tous ses détails après cet ajout d'expo de +1IL1/3.
De façon générale, que ce soit au flash ou en lumière continue, quand j'ajoute +1IL1/3 à l'expo qui attribue au gris moyen 18% d'une charte CMP une luminance 50 via la courbe tonale Canon ou bien Fuijifilm,
le blanc de la même charte CMP dont la luminance est égale à 96 est clean et conserve tous ses détails.
Mon flash 550EX muni de son modeleur-maison a été calibré avec précision au flashmètre de façon à avoir - à chaud - un NG égal à 5,6m pour 100 ISO au 1/4 de sa puissance. Tout marche de concert.
Je n'ai pas de Pentax, ni de Hasselblad, ni de Leica.
Citation de: Verso92 le Avril 04, 2019, 18:27:54
Il me semble, oui (on doit être aux alentours de 1/10 d'IL, à la louche ?)...
Pour la Gossen StarLite 2
c'est 1/10 IL. A ce niveau de précision il faut parfaitement l'étalonner par rapport à son appareil. Ce qui loin d'être évident.
De toute façon quel intérêt ? Les réglages ne sont possibles que par cran de 1/3 d'IL, en tout cas pour les appareils que je connais.
Citation de: Verso92 le Avril 04, 2019, 18:27:54
Il me semble, oui (on doit être aux alentours de 1/10 d'IL, à la louche ?)...
Il me semble que l'on hésite entre 1400 et 1700 lux... ::)
Ce qui est amusant, c'est que Seba lui-même a posté un tableau d'expo où quand on sait que l'on a affaire à une intensité lumineuse de 2000 lux à une distance donnée (mesurée dans l'axe de la source),
on en déduisait l'expo dès lors que l'on savait si 12,5% ou bien 18% était pris pour référence...
en l'absence - je le précise - de tout boîtier et peu importe si l'on photographie une charte plane, un visage ou bien une sphère.
Il n'est pas fait mention nulle part de 1400, ni de 1700 lux, ni de cosinus, ni de cardioïde,...
PS : Chez Nikon, si j'ai bien retenu les partages d'expérience de Verso92, l'expo se fait par palier de 1/10 IL.
Nous sommes en pages 13.
On me dit et on me répète que ma mesure d'expo juste liée à une monosource en pointant le flashmètre dôme sorti ou bien dôme rentré en direction de la source est une erreur manifeste.
J'ai retenu ceci de ce que préconisent Seba et Tonton Bruno, pour n'en citer que les principaux tenants de la mesure d'une monosource en pointant le flashmètre en direction du boîtier :
est-ce que j'ai bien compris ? Est-ce bien l'une de ces expositions qu'il me faut afficher sur mon boîtier ?
(PS : J'ai remplacé l'orange de Seba par une mariée en blanc 98%, c'est amha plus sympa.)
Citation de: Laure-Anh le Avril 04, 2019, 22:15:53
PS : Chez Nikon, si j'ai bien retenu les partages d'expérience de Verso92, l'expo se fait par palier de 1/10 IL.
En fait, on n'en sait rien.
Mébon, comme les boitiers sont configurables à 1/6 d'IL près, j'imagine que c'est de cet ordre de grandeur...
Citation de: Verso92 le Avril 04, 2019, 22:36:12
En fait, on n'en sait rien.
Mébon, comme les boitiers sont configurables à 1/6 d'IL près, j'imagine que c'est de cet ordre de grandeur...
Il ne reste plus qu'à savoir comment on mesure correctement une monosource à 2/3IL ou bien 1IL près avec un flashmètre dont la précision est de 1/10IL selon le fabricant.
Ou bien à défaut avec une charte gris moyen 12,5% ou bien 18%.
Citation de: Laure-Anh le Avril 04, 2019, 22:27:02
On me dit et on me répète que ma mesure d'expo juste liée à une monosource en pointant le flashmètre dôme sorti ou bien dôme rentré en direction de la source est une erreur manifeste.
J'ai retenu ceci de ce que préconisent Seba et Tonton Bruno, pour n'en citer que les principaux tenants de la mesure d'une monosource en pointant le flashmètre en direction du boîtier :
est-ce que j'ai bien compris ? Est-ce bien l'une de ces expositions qu'il me faut afficher sur mon boîtier ?
On ne préconise rien du tout.
On lit le mode d'emploi (je te le remets car visiblement tu ne l'as toujours pas lu).
Entre les deux méthodes (dôme vers l'appareil photo ou mesure de l'éclairement perpendiculairement à la key light), l'exposition sera de plus en plus différente quand l'incidence de la key light augmente.
Très peu de différence quand la key light est peu latérale, photo plus claire avec le dôme vers l'appareil photo quand la key light est très latérale.
Laquelle des deux est la bonne ? Là ça va être une question de rendu.
PS : je ne comprends pas ton schéma.
Tu indiques deux mesures différentes avec le dôme vers l'appareil photo.
Citation de: seba le Avril 05, 2019, 06:43:05
On ne préconise rien du tout.
On lit le mode d'emploi (je te le remets car visiblement tu ne l'as toujours pas lu).
Entre les deux méthodes (dôme vers l'appareil photo ou mesure de l'éclairement perpendiculairement à la key light), l'exposition sera de plus en plus différente quand l'incidence de la key light augmente.
Très peu de différence quand la key light est peu latérale, photo plus claire avec le dôme vers l'appareil photo quand la key light est très latérale.
Laquelle des deux est la bonne ? Là ça va être une question de rendu.
PS : je ne comprends pas ton schéma.
Tu indiques deux mesures différentes avec le dôme vers l'appareil photo.
Que ce soit avec le StarLite 2 (que j'utilise parfois) ou le Sekonic L-858D
(j'ai uniquement lu la notice : https://www.sekonic.com/portals/0/documentation/l-858d%20manuals/l-858d_operating_manual_fr.pdf ) la mesure se fait
toujours en direction de l'appareil photo : dôme sorti pour le cas courant, dôme rentré pour les sujets plats.
D'autres utilisations permettent de mesurer le contraste, les éclairs multiples au flash, la mesure de la lumière pour le cinéma, la mesure en lux-mètre, la mesure en luminance-mètre et plus encore. Dans certains cas le dôme, sorti ou rentré, est dirigé vers la source. Mais pas dans le cas de la mesure de la lumière incidente.
Citation de: matopho le Avril 05, 2019, 10:07:31
(j'ai uniquement lu la notice : https://www.sekonic.com/portals/0/documentation/l-858d%20manuals/l-858d_operating_manual_fr.pdf ) la mesure se fait toujours en direction de l'appareil photo : dôme sorti pour le cas courant, dôme rentré pour les sujets plats.
En principe, sujet plat, c'est dôme rentré même orientation que sujet (pour mesurer l'éclairement sur le sujet).
Mais généralement l'appareil photo sera perpendiculaire au sujet.
Citation de: Laure-Anh le Avril 04, 2019, 22:27:02
J'ai retenu ceci de ce que préconisent Seba et Tonton Bruno, pour n'en citer que les principaux tenants de la mesure d'une monosource en pointant le flashmètre en direction du boîtier.
Même pas essayé de comprendre ton schéma compliqué.
Je n'utilise mon posemètre manuel que lorsque je fais de la vidéo, histoire de ne pas toucher au boîtier posé sur trépied
Je l'ai étalonné par rapport à la courbe de réponse de mes boîtiers: -0,3 IL pour le Z6 et -0,7 IL pour le D850 et le D610.
Tu parles de mariés dans ton message.
Avec la dynamique des capteurs actuels c'est devenu un sujet ultra-facile.
Dimanche dernier je me promenais sur la Pont de Bir-Hakeim et j'ai photographié des jeunes mariés qui posaient avec la Tour Eiffel en arrière-plan.
J'étais à 20m d'eux.
J'ai sorti ma carte de gris, et j'ai fait une mesure spot dessus pour déterminer l'expo en manuel.
Ensuite j'ai fait une douzaine de photos toutes parfaitement exposées même en JPG direct.
En fait j'étais en RAW, mais je n'ai pas eu à toucher au moindre curseur.
Pourquoi se compliquer inutilement la vie ? ???
Dans le webinar de Pierre-Anthony Allard (Harcourt), on a parlé de:
Peinture flamande
Peinture italienne
Le Louvre
Des éclairages dans des films célèbres (La belle et la bête)
Du monde fellinien
Des portrait célèbres
Des projecteurs
De la mise en place des lumières
Par contre on n'a jamais parlé exposition. Étonnant, non ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 04, 2019, 22:02:37
...
Oui mais tous mes boîtiers Canon EOS et boîtier Fujifilm - je précise qu' ils sont tous correctement calibrés - ont pour référence le gris moyen 12,5% et non pas le gris moyen 18%.
En ce qui me concerne, le 12,5% est calé à 3IL en dessous de la limite de saturation "experts" qui est elle-même à 1/3IL en dessous de la limite réelle de saturation de tous mes boîtiers.
....
Je n'ai pas de Pentax, ni de Hasselblad, ni de Leica.
Ah, maintenant, on a la limite de saturation "experts". C'est quoi ça ? :-)
Je ne comprends pas trop , mais ça a l'air d'être bien ;-) .
Est ce que ça veut dire que ta saturation boitier est située à 12,5 % + 3,3 EV ( soit, si je ne me trompe pas 123%) ?
Sinon, j'ai pas non plus d'hasselblad ou de leica numérique, mais j'ai des canons.
Voila mon calcul de headroom pour mes 3 appareils.
350d à 100 iso, DXOMARK donne SSat = 92 . Je pense que la saturation est à 3,08 EV du gris moyen.
550d à 100 iso, DXOMARK donne SSat = 89 . Je pense que la saturation est à 3,12 EV du gris moyen.
5D MkII à 100 ios, DXOMARK donne SSat = 73 . Je pense que la saturation est à 3,41 EV du gris moyen.
J'ai réalisé 4 tofs de mon écran avec chaque appareil avec un 135mm f2.8 softfocus calé à l'infini. Mon posemètre en mesure réfléchie m'indique f8 à 1/8s pour un rectangle gris. Ci-dessous les paramètres des 4 photos :
f8 à 1/8 ( 9EV / 0EV )
f3.2 à 1/8 ( 6,35EV / +2,65EV )
f2.8 à 1/8 ( 5.97EV / +3,03EV )
f2.8 à 1/6 ( 5,55EV / +3,45EV )
Les raws sont développés dans LR avec le process 2010 pour éviter de récupérer automatiquement les zones où un canal est saturé.
Avec le profil Adobe Std, je mesure les valeurs suivantes pour les photos exposées à 0EV. Les mesures sont effectuées à la pipette au centre des photos et je prend la valeur entière qui me semble la plus représentative.
350D : 54
550D : 45
5DMkII : 50
Maintenant en utilisant un profil qui neutralise la correction d'expo automatique de LR en fixant le paramètre BaseLineExposureOffset à
350D : -0.25
550D : +0.34
5DMKII : -0.40
Voila ce que Je mesure pour les 4 photos et par appareil :
Pour le 550d : 51, 96, 99, cramé
Pour le 350d : 50, 95, 98, cramé
Pour le 5D MKII : 43, 90, 95, 99
Et si j'augmente articiellementl'expo du 5D par logiciel de 0,35 EV :
Pour le 5D MKII + 0,35 EV d'expo logicielle : 49, 95, 98, cramé
Pas sur que ça soit facile à comprendre, mais je ne sais pas faire de zolis dessins ;-)
RawDigger https://www.rawdigger.com/ est ton ami pour ce genre d'essais. Il travail directement sur les données RAW, donc s'affranchit d'un derawtiseur, et permet beaucoup de choses, entre autre de visualiser précisément la saturation du capteur.
En particulier : https://www.rawdigger.com/howtouse/lightmeter-calibration Mais il est également utile de lire les autres documents.
La méthode, en bref :
- faire une première photo d'une charte 18% en l'exposant correctement,
- augmenter l'exposition par pas de 1/3 IL jusqu'à saturation, au moins + 4 IL, ou plus, c'est selon
- selon la méthode de calcul indiquée, déterminer la marge d'exposition dans les hautes lumières
Il est également possible de faire la mesure sur un blanc, un nuage en plein soleil par ex., pour déterminer le décalage d'exposition nécessaire quand on fait une telle mesure.
Pour devancer toute critique : ce genre d'exercice est à faire une fois pour connaitre son appareil.
Citation de: frmfrm le Avril 05, 2019, 17:39:36
Pas sur que ça soit facile à comprendre, mais je ne sais pas faire de zolis dessins ;-)
Ah si tu ne fais pas de zolis dessins, tu pars avec un gros handicap ici ! C'est pourtant l'essence même de ce fil !
En revanche, si tu as l'intention de montrer des photos, des vraies, des belles, ne te casses pas la tête : ça n'est pas le but et ça n'intéresse personne !
Citation de: matopho le Avril 05, 2019, 18:41:19
RawDigger https://www.rawdigger.com/ est ton ami pour ce genre d'essais....
Oui, il permet même de calculer la headroom canal par canal, en fonction de la température de la source, mais je ne parle pas que de ça :-)
Il faut faire attention quand on utilise l'histo de LR pour savoir si on a cramé quelque chose. Les gens qui disent : "on peut ajouter 1,3 diaphs car l'histo n'est pas complètement à droite" se trompent quand le process 2012 est utilisé.
On peut aussi ajuster son expo finement pour que le gris moyen tombe au bon endroit, mais il faut tenir compte du paramètre BaseLineExposeOffset, sinon effectue une double correction, à la prise de vue puis à l'ouverture du fichier dans LR.
Enfin, je pense effectivement qu'il faut connaitre un peu son boitier avant de chercher à optimiser la mesure d'expo au quart de poil :-)
Sinon, pratiquant aussi l'argentique, le sunny f16 me suffit souvent et, horreur, je ne mesure pas la source :-). Par contre, je fais attention à la position du sujet et de l'appareil par rapport au soleil. Si le marié est a l'ombre de la mariée ( on a pas toujours le soleil dans le dos), alors son joli costume noir risque d'en prendre un coup :-)
Citation de: frmfrm le Avril 05, 2019, 20:00:38
... Par contre, je fais attention à la position du sujet et de l'appareil par rapport au soleil. Si le marié est a l'ombre de la mariée ( on a pas toujours le soleil dans le dos), alors son joli costume noir risque d'en prendre un coup :-)
Fort heureusement, bonjour la lumière plate !
Citation de: stratojs le Avril 06, 2019, 11:20:51
Fort heureusement, bonjour la lumière plate !
Ben quoi, c'est joli la lumière plate.... Le mieux c'est de faire soleil dans le dos à midi et flash pleine poire pour un effet lapin dans les phares... Mais je ne passe pas pour dire que ca ;-)
J'ai oublié de mentionner qu'en développement en process 2012 aucune photo n'est cramé .
Les valeurs indiquées sont les valeurs du canal vert ( et pas une valeur lab).
La valeur 50 est particulière car elle me semble être la valeur du gris moyen pour un dév. avec la courbe de trc adobe STD. C'est la valeur pivot de l'outil contraste. ( ce qui est à 50 semble invariant en jouant sur le contraste).
La valeur de BaseLineExposureOffset est fixée/déterminée en analysant un fichier DNG. Elle est égale à la valeur inverse de BaselineExposure qui est la correction appliquée par défaut par LR.
Trouvé cette vidéo qui me paraît montrer le bon usage d'un posemètre-flashmètre.
https://youtu.be/4C5s8bapVEs
Sans surprise, en lumière incidente il se place à la hauteur du sujet à analyser et il oriente le dôme vers l'appareil.
Cela lui permet en particulier de bien analyser le contraste de la scène, et donc de régler tous ces éclairages secondaires quand il en utilise.
En revanche en lumière réfléchie il se place à côté de l'appareil et pointe son spotmètre sur les différentes zones à mesurer.
Quand on dispose d'un bon appareil les deux méthodes sont facile à mettre en œuvre, efficaces et forcément très précises.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 06, 2019, 13:02:11
Sans surprise, en lumière incidente il se place à la hauteur du sujet à analyser et il oriente le dôme vers l'appareil.
Cela lui permet en particulier de bien analyser le contraste de la scène, et donc de régler tous ces éclairages secondaires quand il en utilise.
Je ne vois pas du tout comment on peut mesurer le contraste de cette manière.
Citation de: Col Hanzaplast le Avril 05, 2019, 15:54:20
Dans le webinar de Pierre-Anthony Allard (Harcourt), on a parlé de:
Peinture flamande
Peinture italienne
Le Louvre
Des éclairages dans des films célèbres (La belle et la bête)
Du monde fellinien
Des portrait célèbres
Des projecteurs
De la mise en place des lumières
Par contre on n'a jamais parlé exposition. Étonnant, non ?
La mesure de l'exposition est la partie technique. Tous les autres points discutés sont du ressort de l'art et c'est cela le plus important!
Citation de: Gérard B. le Avril 06, 2019, 13:55:03
La mesure de l'exposition est la partie technique. Tous les autres points discutés sont du ressort de l'art et c'est cela le plus important!
Les projecteurs, c'est de l'art ou du cochon ?
Citation de: Verso92 le Avril 06, 2019, 13:57:17
Les projecteurs, c'est de l'art ou du cochon ?
Du cochon ;D
Citation de: seba le Avril 06, 2019, 13:12:28
Je ne vois pas du tout comment on peut mesurer le contraste de cette manière.
Je développe.
Il arrive en photo comme en vidéo qu'on éclaire l'arrière-plan avec des torches spécifiques et on cherche alors à bien doser cet éclairage, car tantôt on veut un fond aussi éclairé que le sujet principal, tantôt plus sombre, voire beaucoup plus sombre, tantôt plus clair, voire beaucoup plus clair.
Il vaut mieux pouvoir mesurer précisément ce qui se passe.
En mesure spot, depuis l'appareil, on mesure le contraste: telle zone sera plus claire ou plus sombre par rapport à l'exposition choisie pour le sujet principal
En mesure incidente, depuis la zone analysée et en dirigeant le dôme vers l'appareil, on mesure l'éclairement de cette zone (le mur du fond, en avant-plan, etc.) et donc son écart par rapport à l'exposition choisie pour le sujet principal. C'est plus utile si on veut placer des personnages secondaires dans la pénombre, ou alors une partie du corps d'un modèle.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 06, 2019, 15:01:43
Je développe.
Il arrive en photo comme en vidéo qu'on éclaire l'arrière-plan avec des torches spécifiques et on cherche alors à bien doser cet éclairage, car tantôt on veut un fond aussi éclairé que le sujet principal, tantôt plus sombre, voire beaucoup plus sombre, tantôt plus clair, voire beaucoup plus clair.
Il vaut mieux pouvoir mesurer précisément ce qui se passe.
En mesure spot, depuis l'appareil, on mesure le contraste: telle zone sera plus claire ou plus sombre par rapport à l'exposition choisie pour le sujet principal
En mesure incidente, depuis la zone analysée et en dirigeant le dôme vers l'appareil, on mesure l'éclairement de cette zone (le mur du fond, en avant-plan, etc.) et donc son écart par rapport à l'exposition choisie pour le sujet principal. C'est plus utile si on veut placer des personnages secondaires dans la pénombre, ou alors une partie du corps d'un modèle.
OK, compris.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 06, 2019, 13:02:11
Trouvé cette vidéo qui me paraît montrer le bon usage d'un posemètre-flashmètre.
https://youtu.be/4C5s8bapVEs
Sans surprise, en lumière incidente il se place à la hauteur du sujet à analyser et il oriente le dôme vers l'appareil.
Cela lui permet en particulier de bien analyser le contraste de la scène, et donc de régler tous ces éclairages secondaires quand il en utilise.
En revanche en lumière réfléchie il se place à côté de l'appareil et pointe son spotmètre sur les différentes zones à mesurer.
Quand on dispose d'un bon appareil les deux méthodes sont facile à mettre en œuvre, efficaces et forcément très précises.
Ça sert à quoi que je me décarcasse pour trouver une vidéo qui confirme ce qu'on a affirme :) :) :) :
Citation de: matopho le Mars 27, 2019, 21:01:38
Sur i ou tube on trouve toujours ce dont on a besoin pour justifier son discours.
https://www.youtube.com/watch?v=4C5s8bapVEs
La recopie ci-dessous montre clairement que le dôme doit être dirigé vers l'appareil photo. Mais regardez la vidéo. Il y a également une séquence en lumière extérieure où il donne les mêmes indications.
Citation de: seba le Avril 06, 2019, 13:12:28
Je ne vois pas du tout comment on peut mesurer le contraste de cette manière.
C'est un peu la méthode de la StarLite pour faire une mesure selon la technique du zone système. D'accord ça me sert peut-être plus !
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 05, 2019, 13:02:16
...
Avec la dynamique des capteurs actuels c'est devenu un sujet ultra-facile.
Dimanche dernier je me promenais sur le Pont de Bir-Hakeim et j'ai photographié des jeunes mariés qui posaient avec la Tour Eiffel en arrière-plan.
J'étais à 20m d'eux.
J'ai sorti ma carte de gris, et j'ai fait une mesure spot dessus pour déterminer l'expo en manuel.
Ensuite j'ai fait une douzaine de photos toutes parfaitement exposées même en JPG direct.
En fait j'étais en RAW, mais je n'ai pas eu à toucher au moindre curseur.
Pourquoi se compliquer inutilement la vie ? ???
Toi, tu shootes de façon traditionnelle sans intention d'optimiser l'acquisition du fichier RAW à la prise de vue.
Quand tu pratiques de cette façon, tu as une marge d'erreur de +1IL1/3. Du moins, c'est la marge d'erreur dont je dispose sur mes boîtiers Canon & Fujifilm.
Auquel cas tu peux te permettre de faire ce que tu veux, tu peux manquer de rigueur, cela est sans conséquence sur le cramage des tons blancs 98%.
1 - Tu as mesuré ta charte gris neutre 18% sans la positionner perpendiculairement face au soleil et sans positionner le boîtier dans l'axe de la source.
Cette charte ayant une réponse en cosinus, tu as de ce fait collecté partiellement la lumière ambiante existante et partant de là ta prise de vue est en sur-ex de +1/3 environ, peut-être plus.
Tu as l'impression que ton jepg boîtier n'est pas cramé parce que tu es protégé par la marge d'erreur de +1Il1/3 que le constructeur a programmé à l'intention du grand-public.
Sans cette marge d'erreur, ton RAW et ton peg auraient été cramés : de peu mais cramés. La preuve en est que le blanc 96-98% de la robe a un rendu dont la luminance est de 97,6%. Soit 1/3 à 1/5IL de trop.
(http://img110.xooimage.com/files/4/5/b/tonton-bruno-55ff536.jpg)
2 - Je m'habitue à mesurer avec mes yeux. Comme dit et redit, j'utilise la règle des f16. Dans le cas de tes mariés, c'est par beau temps ensoleillé sans nuage avec ombres nettement découpées et denses, et par conséquent d'indice 15 pour 100 ISO en espace découvert. C'est la key light de base. Comme c'est en espace urbain, je regarde si quelque chose est susceptible de réfléchir la lumière vers le couple : non, il n'y a rien de tel. Donc, définitivement c'est une lumière d'indice 15 pour 100 ISO. Partant de là, j'aurais effectué la prise de vue en y ajoutant +1IL1/3 sur le terrain.
(Si j'avais à mesurer une charte CMP ou bien ColorBalanceCoach, je l'aurais disposée face et perpendiculairement au soleil
puis aurais fait ma mesure en mode spot perpendiculairement à ladite charte et aurais mesuré f8 & 1/250è s pour 100 ISO.) 3 - En définitive, ta prise de vue si tu n'avais pas bénéficié d'une marge d'erreur de +1IL1/3 aurait été cramé, cramé de peu mais cramé.
En l'absence de toute pratique d'optimisation sur le terrain de l'acquisition du fichier RAW, ton oeil manque d'exercice aussi tu ne vois pas que ton jpeg direct boîtier que tu dis et crois être impec,
a un rendu en sous-ex. C'est flagrant. Tu aurais mieux fait de te pencher sur plusieurs curseurs.
Pourquoi se compliquer inutilement la vie ? ???Parce que...
[at] Laure-Anh
Quel sens a le fait de faire des mesures sur des recopies d'écran ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 06, 2019, 15:54:07
Tu as l'impression que ton jepg boîtier n'est pas cramé parce que tu es protégé par la marge d'erreur de +1Il1/3 que le constructeur a programmé à l'intention du grand-public.
Sans cette marge d'erreur, ton RAW et ton peg auraient été cramés : de peu mais cramés. La preuve en est que le blanc 96-98% de la robe a un rendu dont la luminance est de 97,6%. Soit 1/3 à 1/5IL de trop.
Je ne sais toujours pas ce que c'est que la saturation "experts" et si la saturation des tes boitiers boitier est située à 12,5 % + 3,3 EV (123%) ?
Mais là , je suis encore plus étonné ... M'demande si finalement je ne parle pas à un bot ;-)
Citation de: matopho le Avril 06, 2019, 15:48:01
C'est un peu la méthode de la StarLite pour faire une mesure selon la technique du zone système. D'accord ça me sert peut-être plus !
Oui bon ça c'est en lumière réfléchie.
Citation de: matopho le Avril 06, 2019, 16:30:43
[at] Laure-Anh
Quel sens a le fait de faire des mesures sur des recopies d'écran ?
En plus j'ai bien dit que c'est un fichier RAW.
Et Laure -Anh sait très exactement l'angle d'incidence que gfaisait le soleil avec ma carte de gris... ;D ;D ;D ;D ;D
Citation de: Laure-Anh le Avril 06, 2019, 15:54:07
Cette charte ayant une réponse en cosinus, tu as de ce fait collecté partiellement la lumière ambiante existante et partant de là ta prise de vue est en sur-ex de +1/3 environ, peut-être plus.
Ben, non, ce n'est pas ce qui ressort de l'analyse de RawDigger.
Je suis à 1 IL en-dessous de la saturation de la couche verte.
Citation de: frmfrm le Avril 06, 2019, 16:59:18
Je ne sais toujours pas ce que c'est que la saturation "experts" et si la saturation des tes boitiers boitier est située à 12,5 % + 3,3 EV (123%) ?
Mais là , je suis encore plus étonné ... M'demande si finalement je ne parle pas à un bot ;-)
Comme dit et redit, si j'ajoute +1IL1/3 à l'expo juste d'une charte CMP, le blanc 96% de cette charte conserve tous ses détails et je peux ajouter qq dixièmes d'IL avant que ça crame.
Et cela avec tous mes boîtiers. J'en conclus que tous sont calés à 1IL1/3 en deçà de la limite réelle de saturation de chaque boîtier.
Citation de: matopho le Avril 06, 2019, 16:30:43
[at] Laure-Anh
Quel sens a le fait de faire des mesures sur des recopies d'écran ?
La courbe tonale des constructeurs retient les HL utiles de sorte que la luminance attribuée par cette courbe aux Hautes Lumières des
jpeg direct boîtier est nettement inférieure à leur valeur réelle.
Or donc mais si un j
peg direct boîtier posté présente une zone de luminance égale à 98%, cela équivaut à dire que l'expo mise en oeuvre pour la prise de vue était supérieure à l'expo juste.
Du fait que Tonton Bruno a shooté en RAW en bénéficiant d'une marge de +1IL1/3, cela a été sans conséquence. En mode enregistrement jpeg, la prise de vue aurait été cramée, c'est tout ce que je dis.
Je fais aussi remarquer que les jpeg direct boîtier postés par Tonton Bruno présentent un rendu en sous-ex notable ; c'est particulièrement flagrant sur le jpeg direct boîtier du couple en plan serré.
Mébon, si Tonton trouve que le rendu de ses images est normal et bien comme cela sans aucune nécessité de toucher aux curseurs, il est libre de ses goûts et de ses couleurs.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 06, 2019, 19:28:28
Ben, non, ce n'est pas ce qui ressort de l'analyse de RawDigger.
Je suis à 1 IL en-dessous de la saturation de la couche verte.
Cela confirme que tu étais en sur-ex de +1/3IL par rapport à l'expo juste "traditionnelle"
et que ton boîtier est calé à 1IL1/3 en deçà de la limite réelle de saturation de son capteur.
eh bien.... ::)
même si la photo de tonton-Bruno est parait-il mal exposée, on s'en tape elle est plaisante et c'est le plus important...
arrêtez de faire du mal aux mouches! ;D ;D
Citation de: Laure-Anh le Avril 06, 2019, 20:39:46
Comme dit et redit, si j'ajoute +1IL1/3 à l'expo juste d'une charte CMP, le blanc 96% de cette charte conserve tous ses détails et je peux ajouter qq dixièmes d'IL avant que ça crame.
Et cela avec tous mes boîtiers. J'en conclus que tous sont calés à 1IL1/3 en deçà de la limite réelle de saturation de chaque boîtier.
Juste par curiosité, comment tu fais pour détecter/juger que c'est cramé ?
Tu utilises l'histo de LR et les indicateurs de cramés en process 2012 , ou tu passes tes RAW dans rawdigger ?
Citation de: frmfrm le Avril 06, 2019, 23:07:08
Tu utilises l'histo de LR et les indicateurs de cramés en process 2012 , ou tu passes tes RAW dans rawdigger ?
Laure-Anh n'a pas acheté Rawdigger, et n'a pas acheté non plus le moindre posemètre-flashmètre.
Ne pas oublier que nous sommes sur Internet...
Tous les capteurs numériques ont une courbe de réponse linéaire sur l'ensemble de la plage dynamique qu'ils peuvent enregistrer.
Cela se traduit par des images sombres, déplaisantes et trop peu contrastées qui nécessitent l'application d'une courbe de contraste au développement.
Les constructeurs et les éditeurs de logiciels utilisent une courbe de transfert en S, avec un pied (pour les ombres) et une épaule (pour les hautes lumières) qui restituent ce à quoi 150 ans de photo argentique nous avaient habitués, et qui est très proche de ce que la peinture occidentale nous propose depuis des siècles, voire des millénaires.
Ces courbes en S nous procurent donc du confort, puisqu'elle sont conformes aux représentations photographiques et picturales traditionnelles, et de la sécurité, puisqu'on dispose d'une marge de récupération de 1 IL dans les hautes lumières.
Au développement du RAW, en bougeant quelques curseurs, nous pouvons facilement modifier la courbe de transfert et surtout modifier son pied et son épaule.
Mieux que ça, grâce aux filtres radiaux que proposent désormais plusieurs éditeurs (Adobe, Phase One...) on peut n'appliquer des modifications du pied et de la courbe de transfert que sur une partie de l'image.
Là encore, c'est beaucoup de confort et d'efficacité.
Que certaines personnes pensent se démarquer de la production courante en utilisant des méthodes d'exposition prétendument optimisées et des tirages peu contrastées aux couleurs peu naturelles et délavées, c'est un choix esthétique comme un autre.
Que certains individus prétendent en procédant ainsi être les seuls à détenir la vérité et avoir découvert les secrets cachés de la photographie, c'est tout simplement ridicule.
Si en plus ces mêmes individus viennent nous expliquer que les constructeurs de posemètres n'ont pas compris comment fonctionnent les appareils qu'ils fabriquent depuis plus de 50 ans, ce n'est plus une simple attitude ridicule, cela devient pathologique, surtout quand on découvre que la personne qui défend ardemment cette pratique ne possède pas de posemètre-flashmètre et n'en utilise pas.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 07, 2019, 07:37:46
.... surtout quand on découvre que la personne qui défend ardemment cette pratique ne possède pas de posemètre-flashmètre et n'en utilise pas.
Fait-elle seulement des photos ? A part 2 images-test sans interêt en page 5, rien. Dans un fil sur un tel sujet, cela semble pour le moins bizarre.
Chasseuse de cramé, ça c'est sûr ! D'images, on peut avoir des doutes.
Ce fil me fait penser à une chanson de Georges Brassens: "Moi, mon colon, celle que je préfère c'est la guerre de 14 (pages) 18 (%)" ! ;)
Citation de: Laure-Anh le Avril 06, 2019, 21:01:28
Je fais aussi remarquer que les jpeg direct boîtier postés par Tonton Bruno présentent un rendu en sous-ex notable ; c'est particulièrement flagrant sur le jpeg direct boîtier du couple en plan serré.
La photo des mariés, Monsieur en costume sombre et Madame en robe blanche, est le cas d'école de la photo difficile à exposer.
Sur celle de Tonton, la robe n'est pas cramée mais est sans surprise très haut dans l'histogramme: on ne pouvait donc pas exposer davantage.
Le costume n'est pas bouché mais il est bas dans l'histogramme: on ne pouvait pas exposer moins.
Pour moi cette photo est parfaitement exposée, car elle restitue tous les tons importants sans nécessiter de cuisine du genre "remonter" les ombres (ce qui donne un rendu HDR, puisque c'en est).
Concrètement, quelle exposition proposes-tu pour cette photo ? Combien d'IL en plus ou en moins, avec quel résultat sur le costume et la robe ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 06, 2019, 20:39:46
Comme dit et redit, si j'ajoute +1IL1/3 à l'expo juste d'une charte CMP, le blanc 96% de cette charte conserve tous ses détails et je peux ajouter qq dixièmes d'IL avant que ça crame.
Et cela avec tous mes boîtiers. J'en conclus que tous sont calés à 1IL1/3 en deçà de la limite réelle de saturation de chaque boîtier.
A mon avis, tu fais quelques erreurs/simplifications qui sont difficilement compatible avec une recherche d'optimisation. Il me semble que tu mélanges un peu tout. Ca ne vas pas être facile de faire le ménage ;-)
1 - Les valeurs lab de ta charte ne correspondent pas à des % de réflexion et encore moins à des valeurs RGB affichées dans LR :
50 lab , ça correspond à peu près à 18% de réflexion de la lumière incidente et 119 en sRGB ( ou 0,46% comme l'indiquerait LR).
96 lab , ça correspond à peu près à 90% de réflexion de la lumière incidente et 244 en sRGB ( ou 0,95% comme l'indiquerait LR).
Rq: Il me semble que DPP place le gris moyen 118/119 ,alors que LR place le gris moyen à 127/128 ( voir un de mes posts précedents, celui où il y a toutes les zolies mesures???).
2 - Je ne pense pas que tes boîtiers ont pour référence le gris moyen 12.5%. 12.5 correspond effectivement à la constante de calibration des certains posemètres, mais ca n'a rien avoir avec des indice de réflexions.
3 - le dessin sur le site de chauvignat où l'on voit la feuille blanche à 2 diaphs du gris 18% et 1,3 diaphs de la saturation ne correspond pas à ce que tu effectues dans ton test.
https://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/category/exposition-series
Sa feuille blanche est à 2 diaphs du gris 18% ( de réflexion ) . Cela place sa feuille blanche à 72% de réflexion. C'est une feuille blanche courante qui n'a rien à voir avec ta mire qui elle réfléchit 90% de la lumière incidente.
Si en ajoutant 1,3 diaph à sa feuille blanche il arrive juste à la saturation, toi avec ta feuille tu dois la dépasser largement. Si tu ne le constates pas c'est peut être parce que tu n'utilises pas la bonne méthode pour détecter le cramé ( voir mon passage sur les dév en process 2010 et 2012).
3 - Placer la saturation à 72 % en décalant de 1,3 diaphs n'est surement pas une bonne idée car tes tofs vont en prendre un sacré coup , faut pas faire comme sur le dessin de chauvignat :-)
Par contre on doit pouvoir suivre son conseil dans certains cas :
"Attention, cette valeur d'optimisation de +1,33 n'est valable que dans le cadre d'une mesure incidente au flashmètre/posemètre. " -> Lu sur sa page...
Pour cela il faut aller lire le paragraphe de la page wikipedia mentionnée plus haut où l'on voit que la sphère intégratrice représente une scène d'environ 12% de réflexion.
Pour aller de 12 à 18, cela fait 1/2 diaph. La sensibilité Ssat place la saturation à 1/2 diaphs de la réflexion 100% (voir plus haut), et en générale les boitier ont un peu plus ( voir dxomark). Si le un peu plus vaut 0,3 diaph alors on doit pouvoir surexposer de 1/2 + 1/2 + 0,33 une surface réfléchissant 100% sans cramer.
Mais faut être sur de sa mesure et là on en revient à comment placer son posemètre et surtout voir si "l'optimisation" vaut le coup ;-)
Citation de: castanea le Avril 07, 2019, 11:46:36
Ce que je comprends de l'approche Laure-anh c'est qu'un fichier brut optimisé ouvre toutes les portes d'un post-traitement bien maîtrisé ;
Et tu as bien compris.
Citation de: frmfrm le Avril 06, 2019, 23:07:08
Juste par curiosité, comment tu fais pour détecter/juger que c'est cramé ?
Tu utilises l'histo de LR et les indicateurs de cramés en process 2012 , ou tu passes tes RAW dans rawdigger ?
Perso, je n'utilise pas Rawdigger.
12,5%, 25%, 50% et 100% : le gris moyen 12,5% est calé à 3IL en deçà de la limite de saturation du capteur.
Dans le cas de mes boîtiers Canon ESO300D/20D/7D Mark II/G1-X Mark II et Fujifilm SF100FS, il semblerait que la sensibilité nominale du capteur ne soit pas 100 ISO mais plutôt 120 ISO.
Quoiqu'il en soit, si j'ajoute +1IL1/3 à l'expo juste qui attribue une luminance 50 au gris moyen 18% d'une charte CMP (Luminances 25,35,
50,65,80 et 96) ou ColorBalanceCoach (5%,
18%, 80% et 95%),
mon RAW conserve tous les détails dans les tons blancs
Lab 96 (= 90%), avec possibilité d'ajouter qq dixièmes IL avant cramage.
Je photographie très rarement un blanc de luminance supérieure à Lab 96 (= supérieure à 90%):
le blanc 95% de la ColorBalanceCoach éblouit et est à la limite du spéculaire pour tout dire. Si vous en avez acheté une à la boutique Photim, vous savez de quoi je parle.Compte tenu de cela, je m'impose +1IL1/3 comme limite raisonnable. Dans le cas rarissime de blanc 95% et plus, je m'en tiens à +1IL.
La constante et la seule constante, c'est le 18% neutre lequel quand il est bien exposé voit son pic représentatif positionné pile poil au milieu de l'histogramme "luminosité".
Quand le gris moyen 18% correctement exposé est au milieu de l'histogramme de visualisation boîtier du fait de l'attribution de la luminance 50 par la courbe tonale du boîtier,
j'y ajoute +1IL1/3, tous mes boîtiers étant correctement et pareillement calibrés.
Bref, on photographie très rarement un blanc de luminance supérieure à Lab 96 (= supérieure à 90%).Partant de là, si le jpeg direct boîtier d'une prise de vue en mode RAW présente une luminance supérieure à 90, il y a tout lieu de se méfier. En mode jpeg, cela aurait signifié cramage de la prise de vue.
En mode d'enregistrement RAW, ça pardonne parce que l'on dispose d'une marge d'erreur confortable de 1IL1/3. Une différence de +1/3IL ou bien de +1IL ne provoquera pas de cramage irrémédiable.
Le jpeg direct boîtier posté par Tonton Bruno montre une robe de mariée 80-90% présentant une zone de luminance 98, cela indique que le RAW a été exposé au-delà de l'exposition juste.
C'est ce que mes yeux ont appris à voir et c'est ce que je dis.
(PS : L'explication du pourquoi et du comment de l'ajout de +IL1/3 sur le site d'OC n'est pas solide...Il ne faut pas la prendre en considération.)
Citation de: castanea le Avril 07, 2019, 11:46:36
Laure-anh est pour moi l'équivalent des ingénieurs que je trouve dans mon métier, un peu perchés, adorant plus que tout décortiquer, émettre des hypothèses, bref cogiter. Le résultat technique pour eux se mesure.
Ton comparatif ingénieur/technicien n'est pas faux, mais un peu manichéen.
J'ai été pendant des années responsable de l'organisation méthodes et de la productivité du montage dans l'industrie automobile (qui plus est sur le segment le plus rentable de l'époque donc le plus surveillé en haut lieu !!!). Avec une fonction pareille, on a beau être ingénieur, on ne peut pas faire autrement que d'avoir les pieds sur terre, et réagir très rapidement quand un problème se présente. Quand on vient te dire que 50 voitures viennent de passer en ligne de production avec le train AR non vissé au bon couple de serrage, on n'a pas le temp de faire des beaux schémas PowerPoint pour expliquer cela !
Ceci pour expliquer ma réaction : Laure-Anh, me semble-t-il, se destine à ce métier. Ce que je constate, c'est qu'elle raisonne toujours en conditions studio. C'est respectable, mais peu compatible avec les photos que l'on prend en conditions reportage, en voyage par exemple. On a déjà eu pas mal de débats sur ce sujet, et je n'ai pas envie de recommencer. D'autant plus que c'est à sens unique : Laure-Anh décortique les photos des autres, mais ne nous montre
jamais les siennes, prises dans des conditions comparables ! trop facile !
Quand au détours d'un couloir de temple, on tombe sur ce beau visage, on n'a pas le temps de sortir son flashmetre et de faire les corrections à coup de 1/3 d'IL. On a 1/2 seconde pour déclencher, en mode A, matricielle, ISO auto. Et, au retour, on fait quelques correction sur le RAW.
C'est tout !
Je ne pense pas qu'elle ait pu faire la même image. Les conditions de lumière à l'intérieur de ce temple étaient complétement imprévisibles, et variaient au cours de mon déplacement d'une salle à l'autre en suivant la foule, très nombreuse, et sans pouvoir m'arrêter !. Cette jeune fille faisait partie du "personnel" et assurait la surveillance : ce qui explique qu'elle ne bougeait pas trop !
Quels préréglages auraient pu me permettre de faire cette image ? C'est à Laure-Anh de répondre, avec un exemple un peu ressemblant à l'appui, sinon la crédibilité, déjà bien entamée, s'envolera.
On est vraiment loin du studio, et des exemples comme cela, j'en ai à la pelle, et je ne suis pas le seul ! Mais, chose importante, quand je voyage, je suis pas obsédé par les prises de vue : elles sont une résultante et non pas un but.
Depuis ces 2 articles :
https://luminous-landscape.com/expose-right/
https://luminous-landscape.com/optimizing-exposure/
est-ce que les capteurs et les appareils n'ont-ils pas évolués ? Cette technique est-elle toujours justifiée ?
Attention : luminous-landscape.com est devenu payant. Vous ne pourrez les lire entièrement qu'une fois. Je les ai joint en PDF.
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 12:14:20
Perso, je n'utilise pas Rawdigger.
12,5%, 25%, 50% et 100% : le gris moyen 12,5% est calé à 3IL en deçà de la limite de saturation du capteur.
Dans le cas de mes boîtiers Canon ESO300D/20D/7D Mark II/G1-X Mark II et Fujifilm SF100FS, il semblerait que la sensibilité nominale du capteur ne soit pas 100 ISO mais plutôt 120 ISO.
Quoiqu'il en soit, si j'ajoute +1IL1/3 à l'expo juste qui attribue une luminance 50 au gris moyen 18% d'une charte CMP (Luminances 25,35,50,65,80 et 96) ou ColorBalanceCoach (5%,18%, 80% et 95%),
mon RAW conserve tous les détails dans les tons blancs Lab 96 (= 90%), avec possibilité d'ajouter qq dixièmes IL avant cramage.
Bon, on sait deja que tu n'utilises pas rawdigger..... mais comment tu fais pour dire que tu as encore des détails pour le lab96 ? ;-)
Si tu veux avoir un ordre de grandeur sans trop de difficulté et si je ne me trompe pas :-)
Pour le 300d, dxomark indique une sensibilité mesurée de 116.
https://www.dxomark.com/Cameras/Canon/EOS-300D---Measurements
C'est la sensibilité Ssat qui place le gris moyen 18% de réflexion ( 50 lab ) à 2,96 EV de la saturation. Si tu utilises ton boitier à sa sensibilité de 100 iso, la saturation sera placée à 2,96 + log2(100/sSat) = 2,74 EV du gris 18% .
Si tu veux que ton boitier ne capture pas plus de 90% ca veut dire que tu veux placer la saturation à 2,32 EV du gris moyen.
Il faut donc que tu surexposes de 2,74-2,32 = 0,42 EV . Le 300d est surement le cas le plus défavorable mais ca me semble loin de tes 1,33 diaphs.
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 12:14:20
Je photographie très rarement un blanc de luminance supérieure à Lab 96 (= supérieure à 90%):
le blanc 95% de la ColorBalanceCoach éblouit et est à la limite du spéculaire pour tout dire. Si vous en avez acheté une à la boutique Photim, vous savez de quoi je parle.
Compte tenu de cela, je m'impose +1IL1/3 comme limite raisonnable. Dans le cas rarissime de blanc 95% et plus, je m'en tiens à +1IL.
Ben, c'est un tord de se limiter à 90% ;-)
En vidéo, 90% de réflexion correspond à 100 IRE pour beaucoup de fonctions de transfert ( REC709 etc..). 100 IRE c'est en principe le blanc le plus blanc affiché à l'écran. Ben ca suffit rarement et on utilise souvent une fonction knee pour compresser les HL et capturer des zones à plus de 90% ...
Ca semble bizarre qu'en travaillant en raw on se rajoute des contraintes qui posent problèmes dans bien des situations aux vidéastes.
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 12:14:20
La constante et la seule constante, c'est le 18% neutre lequel quand il est bien exposé voit son pic représentatif positionné pile poil au milieu de l'histogramme "luminosité".
Quand le gris moyen 18% correctement exposé est au milieu de l'histogramme de visualisation boîtier du fait de l'attribution de la luminance 50 par la courbe tonale du boîtier,
j'y ajoute +1IL1/3, tous mes boîtiers étant correctement et pareillement calibrés.
Bref, on photographie très rarement un blanc de luminance supérieure à Lab 96 (= supérieure à 90%).
Partant de là, si le jpeg direct boîtier d'une prise de vue en mode RAW présente une luminance supérieure à 90, il y a tout lieu de se méfier. En mode jpeg, cela aurait signifié cramage de la prise de vue.
En mode d'enregistrement RAW, ça pardonne parce que l'on dispose d'une marge d'erreur confortable de 1IL1/3. Une différence de +1/3IL ou bien de +1IL ne provoquera pas de cramage irrémédiable.
La encore, ca se discute ;-)
DPP semble placer le gris moyen à 118/119, LR à 127/128. Ces points sont les pivots de l'outil contraste.
Pour LR, une photo correctement exposé aura son gris moyen au point pivot. Pour ce faire LR utilise le parametre BaseExposure qui sert à ramener le gris moyen au bon endroit ( et parfois un peu ailleurs :-) ). Sa valeur est définie par LR en connaissant l'écart entre le gris moyen et la saturation de l'appareil pour une sensibilité donnée. Si tu changes cette distance derrière son dos, la correction n'est plus bonne mais aura quand même lieu. Je me demande si ca ne pose pas de pb si tu n'obtiens pas ta correction par calcul.
Citation de: frmfrm le Avril 07, 2019, 14:48:14
...Pour le 300d, dxomark indique une sensibilité mesurée de 116.
https://www.dxomark.com/Cameras/Canon/EOS-300D---Measurements
116 ISO. Je ne savais pas du tout.
120 ISO...Sans DXO et sans Rawdigger, je trouve que je m'en sors pas trop mal. Entre 116 et 120 ISO, ça fait à la louche
3 centièmes d'IL...Me trompe-je ?
Je suis photographe animalière et de nature. Je ne suis pas vidéaste. Je n'ai aucune notion en vidéo.
En photographie, comme dit et redit, je photographie la plupart du temps des tons de luminance 96 (= 90%) auquel cas j'applique +1IL1/3.
Dans le cas rarissime où je fais face à des tons de luminance supérieure à 96 (= supérieure à 90%), ce sont des tons
éblouissants que je reconnais au premier coup d'oeil pour lesquels je me limite à +1IL.
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 17:09:17
116 ISO. Je ne savais pas du tout.
120 ISO...Sans DXO et sans Rawdigger, je trouve que je m'en sors pas trop mal. Entre 116 et 120 ISO, ça fait à la louche 3 centièmes d'IL...Me trompe-je ?
Je suis photographe animalière et de nature. Je ne suis pas vidéaste. Je n'ai aucune notion en vidéo.
En photographie, comme dit et redit, je photographie la plupart du temps des tons de luminance 96 (= 90%) auquel cas j'applique +1IL1/3.
Dans le cas rarissime où je fais face à des tons de luminance supérieure à 96 (= supérieure à 90%), ce sont des tons éblouissants que je reconnais au premier coup d'oeil pour lesquels je me limite à +1IL.
Mouarf , j'arrête là j'ai du boulot en retard, ;-)
Citation de: castanea le Avril 07, 2019, 11:46:36
...voire d'un JPEG direct en configurant au mieux le traitement interne au boitier.
Non, cette méthode ne peut pas s'appliquer à un JPG direct qui serait irrémédiablement cramé de plus de 1 IL.
Citation de: castanea le Avril 07, 2019, 11:46:36
Ce que je comprends de l'approche Laure-anh c'est qu'un fichier brut optimisé ouvre toutes les portes d'un post-traitement bien maîtrisé
Tout dépend de ce qu'on appelle un fichier brut optimisé.
- J'utilise Rawdigger pour analyser mes fichiers RAW
- Je me suis fait faire des profils linéaires pour mes boîtiers par un spécialiste
- J'ai étudié des dizaines de fichiers exposés à droite selon la méthode de Chauvignat, Laure-Anh et Jmc
- Chaque fois j'ai pris en double la photo selon les paramètres constructeurs
- Chaque fois le développement optimal a été obtenu avec les paramètres constructeurs et les courbes standard d'Adobe
La méthode préconisée par Laure-Anh est juste une complication inutile et absurde, puisque pour avoir un rendu correct il faut bien à un moment donné appliquer une courbe de contraste. Si on ne le fait pas on obtient des photos sans contrastes au couleurs fausse et délavées.
Le remplissage des photosites à raz-la-gueule est une complication inutile, compliquée et inadéquate.
De plus, la dynamique des capteurs est telle aujourd'hui que n'importe qui peut photographier en JPG direct un couple de mariés sans cramer la robe blanche ni enterrer le costume noir, et sans se prendre la tête le moins du monde.
Pourtant cet exercice a longtemps été considéré comme très difficile.
Avec les capteurs actuels, en utilisant bêtement les réglages des constructeur, n'importe qui peut le faire comme je l'ai montré à travers mon exemple.
Conseiller à tout le monde de se faire des nœuds au cerveau, de ne pas suivre le calage de la cellule de son boîtier, de ne pas suivre non plus le mode d'emploi des posemètres manuels, c'est tout simplement une aberration mentale.
Citation de: jac70 le Avril 07, 2019, 12:51:25
Ton comparatif ingénieur/technicien n'est pas faux, mais un peu manichéen.
...
Ce que je constate, c'est qu'elle raisonne toujours en conditions studio. C'est respectable, mais peu compatible avec les photos que l'on prend en conditions reportage, en voyage par exemple.
Laure-Anh décortique les photos des autres, mais ne nous montre jamais les siennes, prises dans des conditions comparables ! trop facile !
Quand au détours d'un couloir de temple, on tombe sur ce beau visage, on n'a pas le temps de sortir son flashmetre et de faire les corrections à coup de 1/3 d'IL.
On a 1/2 seconde pour déclencher, en mode A, matricielle, ISO auto. Et, au retour, on fait quelques correction sur le RAW.
C'est tout !
Ici, dans le présent fil, on parle de charte, de mesure d'expo. Et plus particulièrement, de la bonne façon de mesure une monosource au moyen d'un flashmètre.
S'agissant de mesurer des écarts de contrastes, je pointerais le flashmètre différemment. Je me servirais quand cela est approprié de sa fonction spotmètre à 1° d'angle.
Mais s'agissant de la mesure en lumière incidente d'une monosource pour photographier le tout-venant, c'est flashmètre en direction de la monosource.Dans le même ordre d'idée, s'agissant de mesurer en lumière réfléchie une monosource pour photographier le tout-venant, c'est charte perpendiculaire à la monosource
et au spotmètre du boîtier.
Une fois que j'ai enregistré la mesure d'expo juste liée à une monosource donnée, et peu importe où je me positionne par rapport au sujet,
j'utilise cette expo juste et seulement cette expo juste à l'exclusion de tout autre tant que la distance source-sujet est constante.
En espace découvert et lumière naturelle, c'est la règle des f16 qui prévaut.
En espace découvert et lumière naturelle, par beau temps sans nuage, avec ombres nettement découpées et denses, la lumière est d'indice 15 pour 100 ISO,
tandis que l'écart de contrastes existant entre ombres et lumières est d'environ 3IL. La variation de l'expo n'a strictement aucune influence sur cet écart de contrastes.
L'exposition juste est par conséquent f5,6 & 1/1000è s pour 100 ISO + 1IL à +1IL1/3 selon les HL rencontrées - en mode enregistrement RAW.
Si je photographie le sujet en total contre-jour sans inclure le soleil dans le champ cadré, sachant que cette ombre présente une différence de -3IL avec le plein soleil :
j'ai le choix de photographier en ombres chinoises en n'ajoutant rien...ou bien d'ajouter +3IL à l'expo précédemment décrite.
Je suis attentive aux ombres portées parce que leurs densités en disent long sur la lumière qui sert à photographier.
Je m'entraîne à être aussi familière que possible avec la lumière. Pour tenter de réussir cela, j'ai délaissé depuis longtemps les automatismes.
Décortiquer les images des autres, déconstruire un éclairage donné, cela fait partie intégrante de l'apprentissage de la lumière.
Jac70 et moi n'avons pas la même approche du portrait. Je ne fais pour ma part pas de portrait dans l'urgence. La photo est prétexte à créer des liens. Je me présente, je discute, je sollicite la permission, j'en profite pour établir avec soin le meilleur profil,
je prépare le terrain, je mesure la lumière ambiante disponible avec rigueur sans hâte, en utilisant au besoin ma ColorBalanceCoach ou bien ma charte CMP,
je sais plus ou moins le ratio d'éclairage entre ombres et lumières au niveau du visage, je sais également plus ou moins le ratio d'éclairage entre le sujet et son environnement.
Je ne débouche pas systématiquement les ombres ; quand je le fais, je sais et contrôle le ratio.
Autant que possible et quitte à le déplacer à un autre endroit, je positionne le sujet là où la lumière ambiante disponible va bien, éventuellement là où des réflecteurs naturels apportent un plus ;
à défaut, je déploie mon flash déporté qui est précisément calibré en prévision de tout usage sur le terrain sans recours à un flashmètre : son NG est très exactement de 5,6m pour 100 ISO au 1/4 de puissance.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 07, 2019, 17:48:02
...
De plus, la dynamique des capteurs est telle aujourd'hui que n'importe qui peut photographier en JPG direct un couple de mariés sans cramer la robe blanche ni enterrer le costume noir, et sans se prendre la tête le moins du monde.
+1. Nous sommes d'accord.
Photographier une scène de ce type qui tient en 5 à 6 IL aux commandes d'un boîtier ayant 14 IL de dynamique, c'est pain béni.
Entre le plein soleil d 'indice 15 pour 100 ISO et la lumière disponible après le coucher du soleil, il y a grosso modo 5IL de différence :
ça laisse 8 à 9 IL de marge, pourquoi se prendre le chou avec l'expo sur le terrain ? On expose tout pour le plein soleil en mode RAW et on ajuste en post-prod.
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 18:35:25
IciJac70 et moi n'avons pas la même approche du portrait. Je ne fais pour ma part pas de portrait dans l'urgence.
La photo est prétexte à créer des liens. Je me présente, je discute, je sollicite la permission, j'en profite pour établir avec soin le meilleur profil,
je prépare le terrain, je mesure la lumière ambiante disponible avec rigueur sans hâte, en utilisant au besoin ma ColorBalanceCoach ou bien ma charte CMP,
je sais plus ou moins le ratio d'éclairage entre ombres et lumières au niveau du visage, je sais également plus ou moins le ratio d'éclairage entre le sujet et son environnement.
Je ne débouche pas systématiquement les ombres ; quand je le fais, je sais et contrôle le ratio.
Autant que possible et quitte à le déplacer à un autre endroit, je positionne le sujet là où la lumière ambiante disponible va bien, éventuellement là où des réflecteurs naturels apportent un plus ;
à défaut, je déploie mon flash déporté qui est précisément calibré en prévision de tout usage sur le terrain sans recours à un flashmètre : son NG est très exactement de 5,6m pour 100 ISO au 1/4 de puissance.
Tes répliques sont toujours aussi divertissantes et témoignent d'une ignorance totale du contexte, que j'ai pris le soin d'expliquer ! Tu aurais fait tout cela face à cette jeune fille dans un temple, ou même dans un endroit plus calme ? La pauvre..et pauvre de toi dans ces conditions : les Indiens sont patients, mais je ne pense pas que tu leur aurais témoigné un grand respect en sortant tout ton attirail de mesures et en les accaparant pendant 10 minutes !
Je pense que tu n'as jamais pratiqué ce genre de prise de vue, malgré la précision de la description de ton process-type.
Dès que l'on sort de la théorie, tout s'écroule !
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 18:56:03
Photographier une scène de ce type qui tient en 5 à 6 IL aux commandes d'un boîtier ayant 14 IL de dynamique, c'est pain béni.
Même un contre-jour avec le soleil dans le champ ne pose plus aucun problème avec un capteur ayant 14 IL de dynamique.
Exemple cette photo, prise en 2014 avec le D610 en mode priorité au diaphragme et mesure matricielle.
Le vrai RAW brut tel que peut l'afficher Rawdigger, et son analyse, qui montre qu'en fait il n'y a que 9 IL de dynamique pour la scène enregistrée.
Le développement tel que je l'ai fait il y a cinq ans.
Elle n'était pas optimisée, ma prise de vue ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 18:35:25
Ici, dans le présent fil, on parle de charte, de mesure d'expo. Et plus particulièrement, de la bonne façon de mesure une monosource au moyen d'un flashmètre.
En ce qui concerne l'utilisation du dôme, il n'a jamais été question de mesurer une monosource. Ca c'est juste ton idée fixe.
Le dôme, utilisé conformément au mode d'emploi, prend en compte le set d'éclairage complet, en une seule mesure.
A y est j'ai fini mon taf :-)
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 17:09:17
116 ISO. Je ne savais pas du tout.
120 ISO...Sans DXO et sans Rawdigger, je trouve que je m'en sors pas trop mal. Entre 116 et 120 ISO, ça fait à la louche 3 centièmes d'IL...Me trompe-je ?
Non tu ne te trompes peut être pas sur ta comparison entre 120 et 116, mais tu te trompes si tu penses que c'est ça qui est important dans mon intervention :-)
Faut regarder le résultat du calcul , et pis tu pourras le refaire pour tes autres appareils car ça m'étonnerait qu'ils soient tous à 120 zisos natif.
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 17:09:17
Je suis photographe animalière et de nature. Je ne suis pas vidéaste. Je n'ai aucune notion en vidéo.
En photographie, comme dit et redit, je photographie la plupart du temps des tons de luminance 96 (= 90%) auquel cas j'applique +1IL1/3.
Dans le cas rarissime où je fais face à des tons de luminance supérieure à 96 (= supérieure à 90%), ce sont des tons éblouissants que je reconnais au premier coup d'oeil pour lesquels je me limite à +1IL.
Si tu arrives à faire la différence entre une réflexion à 90 % et des zones de réflexion supérieure sans avoir de référence , je pense que tu peux t'inscrire au guiness book , voir dans un cirque :-)
Pour le reste effectivement, en vidéo on n'a pas à gérer les mêmes scènes qu'en photo quand on fait de l'animalier ...
Citation de: seba le Avril 07, 2019, 20:00:42
En ce qui concerne l'utilisation du dôme, il n'a jamais été question de mesurer une monosource. Ca c'est juste ton idée fixe.
Le dôme, utilisé conformément au mode d'emploi, prend en compte le set d'éclairage complet, en une seule mesure.
Ha bon ?!!!....
Et dans le cas d'un set d'éclairage monosource, aucun photographe n'utilise un flashmètre ? Il fait comment ?
Les deux prises de vue ci-après ont été faites avec
une monosource fixe,
en modifiant la position du boîtier de 90° entre les deux déclenchements.
Comment mesures-tu l'expo dans l'un et l'autre cas ? Flashmètre avec dôme sorti ou dôme rentré ? Positionné où ? Et pointé dans quelle direction ?
Ou bien n'est-ce pas dans les limites de compétence d'un flashmètre ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 07, 2019, 22:43:20
Ha bon ?!!!....
Et dans le cas d'un set d'éclairage monosource, aucun photographe n'utilise un flashmètre ? Il fait comment ?
Les deux prises de vue ci-après ont été faites avec une monosource fixe, en modifiant la position du boîtier de 90° entre les deux déclenchements.
Comment mesures-tu l'expo dans l'un et l'autre cas ? Flashmètre avec dôme sorti ou dôme rentré ? Positionné où ? Et pointé dans quelle direction ?
Ou bien n'est-ce pas dans les limites de compétence d'un flashmètre ?
As-tu lu le mode d'emploi ?
Et ce depuis plus de 70 ans.
Si j'ai bien compris, le +1.33 EV est à appliquer lors de la mesure de la lumière incidente mono source.
Les fichiers raw de mon Fuji X-T3 indiquent un décalage de -0.7 EV pour 'Bias EV Raw' et +0.07 pour 'BaselineExposure'.
En lumière réfléchie, donc mesurée par l'APN, dois-je appliquer une correction de +2/3 d'EV (-07+0.07= -0.63 soit sensiblement 0,66) ?
Et faire la mesure avec quelle photométrie ? Je pencherai pour la moyenne, voir en pondérée, puisque en matricielle l'algo n'en fait qu'à sa tête.
Citation de: Philail le Avril 12, 2019, 17:52:29
Si j'ai bien compris, le +1.33 EV est à appliquer lors de la mesure de la lumière incidente mono source.
Les fichiers raw de mon Fuji X-T3 indiquent un décalage de -0.7 EV pour 'Bias EV Raw' et +0.07 pour 'BaselineExposure'.
En lumière réfléchie, donc mesurée par l'APN, dois-je appliquer une correction de +2/3 d'EV (-07+0.07= -0.63 soit sensiblement 0,66) ?
Et faire la mesure avec quelle photométrie ? Je pencherai pour la moyenne, voir en pondérée, puisque en matricielle l'algo n'en fait qu'à sa tête.
Vu la tolérence du numérique je ne me casse pas la tête comme cela
Histogramme sur l'écran ou le viseur de l'appareil.
Correction en fonction du sujet, souvent pressentie vu le sujet.
De toute façon on ne sait pas précisément ce que mesure l'appareil.
Faut dire aussi qu'avoir pratiqué l'Ekta avec au max 6 diaph d'écart supportés, utilisation du spotmètre 1° et tirage sur Ciba ...
cela affûte l'oeil.
Et puis tu choisis comment l'endroit de ta mesure sur le sujet ?
Tu peux avoir aussi bien le 1/30, le 1/125 ou le 1/250 à f/8 suivant la ou tu oriente ton appareil
Tu choisis quoi?
Pour l'endroit de la mesure, je propose une mesure moyenne sur toute la surface (c'est pour cela que je n'ai pas mentionné dans mon propos la mesure spot).
Et j'aimerai bien avoir une réponse technique précise et argumentée à mes interrogations.
En pratique, la mesure moyenne (ou intégrale) est défavorablement influencée par un fond plus sombre ou plus clair que le sujet principal (dans le cas où le sujet principal se trouve en avant-plan, ce qui est souvent le cas).
La mesure pondérée centrale est moins influencée par le fond.
La mesure sélective pas du tout (à condition de bien délimiter la zone de mesure sur le sujet principal).
Par rapport à la mesure sélective, la mesure pondérée centrale est tout de même un peu influencée par le fond, ce qui est censé donner des images à l'exposition bien équilibrée. C'est en tout cas l'argument invoqué par les fabricants.
En principe il n'y a pas de correction à faire, en particulier si on utilise le JPEG boîtier.
Si on applique l'exposition à droite, une correction en + est à prévoir.
Citation de: Philail le Avril 12, 2019, 18:50:04
Pour l'endroit de la mesure, je propose une mesure moyenne sur toute la surface (c'est pour cela que je n'ai pas mentionné dans mon propos la mesure spot).
Et j'aimerai bien avoir une réponse technique précise et argumentée à mes interrogations.
Est-ce que cela a un intérêt ?
Cela dépend du sujet
Pour moi il n'y a pas de réponse technique et argumentée
Une expo juste en photo ce n'est pas un calcul technicomathématique.
Ça se saurait s'il suffisait d'appuyer sur un bouton pour avoir une expo juste
Oui, pour Tata Ginette.
Désolé mais je pose une question technique précise sur les corrections d'expo mise en place par les constructeurs en précisant certains paramètres pour limiter les biais et vous me répondez sur la photométrie ...
Citation de: Philail le Avril 12, 2019, 18:50:04
Pour l'endroit de la mesure, je propose une mesure moyenne sur toute la surface (c'est pour cela que je n'ai pas mentionné dans mon propos la mesure spot).
Et j’aimerai bien avoir une réponse technique précise et argumentée à mes interrogations.
J'ai déjà dit que je ne trouvais pas cette méthode optimale, mais néanmoins j'utilise les logiciels de son promoteur, RawDigger et FastRawViewer.
https://www.fastrawviewer.com/
FastRawViewer ne coûte que 17€ et en plus on peut l'essayer gratuitement pendant un mois.
Pour l'analyse du RAW, je trouve que c'est un outil suffisant.
On trouve sur ce site tout le détail de la méthode ETTR.
https://www.fastrawviewer.com/blog/how-to-use-the-full-dynamic-range-of-your-camera
Je persiste à dire que ça ne marche pas vraiment, et que s'il est vrai qu'on a souvent 1 IL de marge par rapport au remplissage optimal des photosites, parfois on n'a que 0,3 ou 0,7 IL de marge, même en prenant soigneusement sa référence sur une carte de gris bien orientée.
Pour la photo d'action par temps variable, ce n'est tout simplement pas adapté du tout.
Citation de: Philail le Avril 12, 2019, 17:52:29
Si j'ai bien compris, le +1.33 EV est à appliquer lors de la mesure de la lumière incidente mono source.
Les fichiers raw de mon Fuji X-T3 indiquent un décalage de -0.7 EV pour 'Bias EV Raw' et +0.07 pour 'BaselineExposure'.
En lumière réfléchie, donc mesurée par l'APN, dois-je appliquer une correction de +2/3 d'EV (-07+0.07= -0.63 soit sensiblement 0,66) ?
Et faire la mesure avec quelle photométrie ? Je pencherai pour la moyenne, voir en pondérée, puisque en matricielle l'algo n'en fait qu'à sa tête.
Il faut que chacun de mesurer où se trouve la limite réelle de saturation de son ou ses capteurs
dès lors que le 18% d'un jpeg de visualisation se voit attribuer une luminance égale à 50 par la courbe tonale constructeur.
Dans le cas de mes boîtiers, les constructeurs ont calé le gris 12,5% à -3IL de la limite réelle de saturation du capteur.
Le capteur Canon de mes boîtiersCanon et celui du bridge Fujifilm S100FS sont donnés pour 100 ISO mais leur sensibilité nominale est plus proche de 120 ISO.
Partant de là, et en ce qui me concerne, je dispose de +1IL1/3 avant saturation réelle quand je photographie du blanc de réflectance inférieure ou égale 90% (Luminance égale à Lab 96).
En présence de blanc de réflectance 95% et plus, c'est un ton blanc très rare en pratique quotidienne mais reconnaissable car très éblouissant, je me limite à +1IL.
Il ne s'agit pas d'exposition à droite, il s'agit d'utiliser autant que possible la pleine capacité de chacun de mes capteurs.Pour bien faire la différence, je ne cherche pas à exposer du noir 3% plus clair qu'il n'est : le but vers lequel je tends de mon mieux,
c'est d'utiliser le +1IL à +1IL1/3 que je sais être à ma disposition et que je n'utilisais pas auparavant.Je précise que tous mes boîtiers ainsi que mon flash cobra multitâches attitré sont correctement et pareillement étalonnés.
En pratique, si l'expo juste liée à une lumière solaire directe est mise en oeuvre, un gris 18% perpendiculaire au soleil est au milieu de l'histo de visualisation
tandis que l'indicateur d'expo est au milieu du barregraph quand la zone de mesure spot est posée sur tout gris 18% perpendiculaire au soleil.
Avant d'ajouter +1IL1/3 ou bien +1IL à quoi que ce soit, il convient de déterminer très précisément quelle est la lumière principale qui sert à photographier.
Si la source est uniforme et si son intensité est insensible à la loi sur la déperdition inversement proportionnelle au carré de la distance source/sujet - c'est le cas du soleil direct - peu importe.
Si la lumière est autre, il faut savoir en quel point et dans quelle direction l'expo doit être mesurée, tant en mesure réfléchie qu'en mesure incidente.
Citation de: castanea le Avril 07, 2019, 11:46:36
Ce que je comprends de l'approche Laure-anh c'est qu'un fichier brut optimisé ouvre toutes les portes d'un post-traitement bien maîtrisé.
C'est vraiment sur le plan humain que je voudrais intervenir.
...
Merci Castanea d'intervenir sur le plan humain, ;)
En fait, peu m'importe que l'on optimise ou non à la prise de vue l'acquisition un fichier RAW.
C'est un processus exigeant, chronophage et rebutant.
Si l'on veut enregistrer des prises de vues en toute décontraction, il suffit en mode d'enregistrement RAW de s'assurer d'être de façon sûre et certaine en sous-ex massive puis de compenser en post-prod.
Tonton Bruno l'a illustré avec brio : il est dorénavant possible de rattraper jusqu'à 4 IL et plus. Les photographes animaliers et de nature que nous sommes, toi et moi, affichons f5,6 & 1/2000è s et 200 ISO : moyennant quoi, nous pouvons opérer en toutes conditions du matin jusqu'au coucher du soleil ;
cette seule et unique expo couvre la lumière par beau temps ensoleillé sans nuage d'indice 15 pour 100 ISO jusqu' à la lumière d'indice 11 pour 100 ISO (= lumière naturelle dispo au soleil couchant).
La lumière naturelle dispo après que le soleil vient de disparaître à l'horizon est une lumière d'indice 10 pour 100 ISO : si tu baisses le temps de pose à 1/1000è s au lieu de 1/2000è s, cela reste jouable.
Bref, il n'y a aucune raison de se prendre la tête.
Ceci étant dit, il est question dans ce fil de charte 18% et de flashmètre. Dans le cadre de ce fil, ma question basique est la suivante : s'agissant de la scène suivante en éclairage monosource sans réflexions parasites en provenance des parois environnantes, comment fait-on?J'évoque ce scénario parce que cela est la simulation exacte et précise d'un soleil direct éclairant un couple de cygnes blancs positionnés dans la forte pénombre de l'orée d'un sous-bois dense.Avec une charte et le posemètre d'un boîtier, on atteint une précision de 1/3IL. Avec un flashmètre, on a accès à une précision de 1/10 IL.
J'ai pensé que tu serais curieux et intéressé de savoir comment les uns et les autres exposent correctement les prises de vues 1 & 2 que tu es amené à réaliser dans la nature en pratique quotidienne.
Avec flashmètre tout d'abord puis avec charte et posemètre du boîtier.
Amicalement,
Personne pour conseiller Castanea ?
Personne ne sait comment faire ?
On m'a dit et répété que la bonne façon de faire pour mesurer une (mono)source en lumière incidente, c'était de pointer le flashmètre dôme sorti en direction du boîtier !
On m'aurait menti ?...
Les indications des fabricants.
Mesures de la lumière réfléchie (1)
Pousser la calotte diffusante (9) à fond vers la gauche ou vers la droite. Diriger le LUNASIX 3 sur l'objet photographié (comme la flèche sur la figure).
Mesure en lumière incidente (2)
Placer la calotte diffusante blanche (9) au centre. Dès qu'elle est verrouillée, le LUNASIX 3 est prêt à effectuer la mesure. A partir du sujet photographié, diriger le LUNASIX 3 vers l'appareil photographique (comme l'indique la flèche dans la figure).
Seba et Dioptre vous oubliez à mon avis l'élément principal: comment étalonnez-vous votre posemètre-flashmètre par rapport au boîtier ?
Si je veux que mon gris moyen soit à 18% sous Photoshop, il faut que je cale mon posemètre Gossen à -0,3 IL, sinon il me donne des indications fausses.
Si je veux que ma photo soit exposée selon la méthode d'optimisation du remplissage préconisée par Ilia Borg (le créateur de RAwDigger et de FastRawViewer) et Mike Reichman (qui a été le premier à théoriser le ETTR, car contrairement à ce que déclare Laure-Anh, c'est bien de cette méthode dont il s'agit), il faut que je cale mon posemètre à + 0,7 IL.
En fait c'est parce que 100 ISO d'un posemètre-flashmètre correspondent à 125 ou 160 ISO d'un boîtier Nikon ou Canon que l'on a cette mésentente sur l'utilisation du flashmètre.
En dirigeant le dôme vers la source lumineuse principale qui forme généralement un angle de 30 ou 40° par rapport à l'appareil, on intègre sans le savoir la correction d'étalonnage nécessaire, et c'est pour ça qu'on constate que ce mode de mesure fonctionne correctement sur les 3/4 des vidéos qu'on peut voir sur Internet.
J'en donne une en lien au hasard, et on en trouve des centaines.
https://youtu.be/xO-J42VM448
Et une autre d'un gars que j'aime bien, qui est un excellent pédagogue et un excellent photographe, mais pas un très grand théoricien.
https://youtu.be/zQsRF48k3qk
Cette autre vidéo pour vous convaincre qu'il sait très bien tirer partie de n'importe quel équipement de flash qu'on lui confie.
https://youtu.be/ncJXd4Fx7D8
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:26:52
Seba et Dioptre vous oubliez à mon avis l'élément principal: comment étalonnez-vous votre posemètre-flashmètre par rapport au boîtier ?
Si je veux que mon gris moyen soit à 18% sous Photoshop, il faut que je cale mon posemètre Gossen à -0,3 IL, sinon il me donne des indications fausses.
Si je veux que ma photo soit exposée selon la méthode d'optimisation du remplissage préconisée par Ilia Borg (le créateur de RAwDigger et de FastRawViewer) et Mike Reichman (qui a été le premier à théoriser le ETTR, car contrairement à ce que déclare Laure-Anh, c'est bien de cette méthode dont il s'agit), il faut que je cale mon posemètre à + 0,7 IL.
En fait c'est parce que 100 ISO d'un posemètre-flashmètre correspondent à 125 ou 160 ISO d'un boîtier Nikon ou Canon que l'on a cette mésentente sur l'utilisation du flashmètre.
En dirigeant le dôme vers la source lumineuse principale qui forme généralement un angle de 30 ou 40° par rapport à l'appareil, on intègre sans le savoir la correction d'étalonnage nécessaire, et c'est pour ça qu'on constate que ce mode de mesure fonctionne correctement sur les 3/4 des vidéos qu'on peut voir sur Internet.
Avec le dôme dirigé vers l'appareil photo, il n'y a pas d'idée d'optimisation du type optimisation du remplissage ou autre, c'est purement empirique. Au départ on a comparé des séries d'images avec différentes expositions, on choisit l'image la plus plaisante et on constate que l'exposition avec le dôme dirigé vers l'appareil photo colle avec ces choix.
Pour ce qui est de l'étalonnage, par exemple Gossen (pour la Lunasix) conseille simplement de regarder le résultat et d'étalonner en + ou en - si on trouve les images trop sombres ou trop claires.
Evidemment, tout ça, ça date de l'argentique où on n'avait que faire de l'exposition à droite ou du remontage des ombres. Tout PT était exclu de la procédure.
Néanmoins les modes d'emploi des posemètres n'ont pas changé d'un iota.
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 08:44:07
Evidemment, tout ça, ça date de l'argentique où on n'avait que faire de l'exposition à droite ou du remontage des ombres. Tout PT était exclu de la procédure.
M'enfin ?
On pouvait choisir son révélateur et procéder à un développement normal ou poussé.
C'était vrai même pour les diapositives, dans tous les bons labos professionnels ouverts aux amateurs.
Je me souviens que pour les diapos N&B Fuji j'amenais au labo parisien dont j'ai oublié le nom une pellicule d'essai, j'y retournais le surlendemain et après analyse au compte-fil on décidait avec le laborantin quel développement appliquer.
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 08:44:07
Néanmoins les modes d'emploi des posemètres n'ont pas changé d'un iota.
S'il te plaît, prends la peine de regarder les vidéos que j'ai mises en lien.
Il faut se demander pourquoi même de très bons bons photographes aujourd'hui pointent le dôme vers la source de lumière principale et pas vers l'appareil.
Ils sont bien meilleurs photographes de studio que toi et moi, mais de toute évidence moins bons théoriciens, quoique pour ma part je ne prétends pas du tout être un théoricien. Mes connaissance théoriques sont beaucoup trop minimales pour cela.
Si les meilleurs photographes appliquent avec succès une méthode a priori entachée d'erreur pour utiliser leur posemètre-flashmètre, c'est à mon avis parce qu'une erreur est compensée par l'autre.
Le résultat est une mesure un peu approximative, mais en numérique, quoi qu'on en dise, une erreur de mesure de quelques dixième de IL est absolument sans conséquence.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:56:28
M'enfin ?
On pouvait choisir son révélateur et procéder à un développement normal ou poussé.
C'était vrai même pour les diapositives, dans tous les bons labos professionnels ouverts aux amateurs.
Je me souviens que pour les diapos N&B Fuji j'amenais au labo parisien dont j'ai oublié le nom une pellicule d'essai, j'y retournais le surlendemain et après analyse au compte-fil on décidait avec le laborantin quel développement appliquer.
Sans doute mais dans la procédure de validation présentée par Norwood, le développement et le tirage étaient standardisés pour le NB, et le développement standardisé pour les diapos. Et pense au Kodachrome !
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 09:07:07
Sans doute mais dans la procédure de validation présentée par Norwood, le développement et le tirage étaient standardisés pour le NB, et le développement standardisé pour les diapos. Et pense au Kodachrome !
C'était il y a 60 ou 80 ans.
Nous vivons en 2019.
Il me paraît plus intéressant de savoir quelles sont les meilleures pratiques
aujourd'hui.
Aujourd'hui la plupart des photographes utilisant un posemètre-flashmètre l'utilisent d'une manière différente de celle préconisée dans le mode d'emploi.
L'explication est triviale: la valeur ISO des flashmètres ne correspond pas à la valeur ISO des boîtiers.
Les photographes qui ne sont pas des scientifiques ce sont aperçus que ça marchait mieux en dirigeant le dôme vers la
Keylight (ça fait plus pro d'employer un jargon anglicisant) plutôt que vers le boîtier et ils conservent cette méthode, qui leur évite d'avoir à étalonner leur posemètre.
Ils ont l'impression de faire quelque chose d'ultra-précis en mesurant de la même manière les sources secondaires, alors que tout ce procédé est très empirique.
Néanmoins, dans les mains d'un photographe doué cela donne de très bons résultats et à mon avis c'est le principal.
Alors que la bonne méthode canonique, dans les mains d'un toquard comme moi, donne des résultats certes bien exposés mais d'une platitude désolante ! :) ;) :D ;D
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:56:28
S'il te plaît, prends la peine de regarder les vidéos que j'ai mises en lien.
Il faut se demander pourquoi même de très bons bons photographes aujourd'hui pointent le dôme vers la source de lumière principale et pas vers l'appareil.
Ils sont bien meilleurs photographes de studio que toi et moi, mais de toute évidence moins bons théoriciens, quoique pour ma part je ne prétends pas du tout être un théoricien. Mes connaissance théoriques sont beaucoup trop minimales pour cela.
Si les meilleurs photographes appliquent avec succès une méthode a priori entachée d'erreur pour utiliser leur posemètre-flashmètre, c'est à mon avis parce qu'une erreur est compensée par l'autre.
Le résultat est une mesure un peu approximative, mais en numérique, quoi qu'on en dise, une erreur de mesure de quelques dixième de IL est absolument sans conséquence.
Mais je sais bien qu'on peut utiliser d'autres procédures, basées sur tel ou tel critère ou sur des résultats empiriques.
Le dôme dirigé vers l'appareil photo en est une et elle est censée donner des résultats convenables, mais qui ne vont pas convenir à tous.
Les vidéos sont un peu longues, je les regarderai plus tard.
Mais à mon sens il y a un truc incontournable à faire dans un tuto sur les posemètres : montrer le mode d'emploi, expliquer d'où vient cette phrase (diriger le dôme vers l'appareil photo), expliquer comment fonctionne l'intégration du dôme, en faire éventuellement la critique et ensuite expliquer qu'il y a peut-être mieux à faire.
Car à mon avis 99,9% des utilisateurs même très bons pros ne savent pas pourquoi ce dôme a été conçu. Vu qu'aucune explication n'est donnée par les fabricants.
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 09:22:54
Car à mon avis 99,9% des utilisateurs même très bons pros ne savent pas pourquoi ce dôme a été conçu. Vu qu'aucune explication n'est donnée par les fabricants.
Si ils le savent et dans les premières formations qu'ils ont reçues on leur a dit de pointer le dôme vers l'appareil.
Ils ont vite constaté qu'en numérique ça ne marchait pas et que ça marchait mieux quand ils pointaient le dôme vers la source de lumière principale.
Ils n'ont pas cherché plus loin car les meilleurs photographes sont souvent des gens très intuitifs et pas des universitaires.
Ceux qui organisent des stages (en général parce qu'ils ont du mal à vivre de leurs photos) ont très vite été confrontés à la question "pourquoi?" posée par les stagiaires.
Ils ont tenté de développer des théories plus ou moins fumeuses histoire d'affirmer que leur méthode était précise et rigoureuse.
C'est bien de rétablir la vérité, mais en même temps il faut reconnaître que la manière de faire peu orthodoxe de la plupart des photographes est plus pratique et très efficace.
Laure-Anh se fourvoie complètement et ça vient du fait que n'ayant pas elle-même de posemètre-flashmètre, et ayant décidé de surcroît de ne pas utiliser les courbes de développement standard des fabricants d'appareils photo et des éditeurs de logiciels, elle n'a aucun vécu de ce hiatus entre le calage des flashmètres et celui des boîtiers numériques.
Ceci explique le dialogue de sourds qui peut s'étaler sur des dizaines de pages.
En résumé, un raccourci très raccourci, il y a deux sortes de photographes, ceux qui parlent, et ceux qui font ! :D C'est de l'humour, et ne vise personne en particulier. ;)
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 09:35:40
Si ils le savent et dans les premières formations qu'ils ont reçues on leur a dit de pointer le dôme vers l'appareil.
Je n'en suis pas sûr. Si tu lis les tutos, la plupart du temps ça reste tout à fait mystérieux.
Citation de: stratojs le Avril 14, 2019, 09:59:55En résumé, il y a deux sortes de photographes, ceux qui parlent, et ceux qui font !
En effet le monde se divise en deux catégories... https://www.youtube.com/watch?v=2Kq7NBP59dM (https://www.youtube.com/watch?v=2Kq7NBP59dM)
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 09:35:40
Si ils le savent et dans les premières formations qu'ils ont reçues on leur a dit de pointer le dôme vers l'appareil.
Ils ont vite constaté qu'en numérique ça ne marchait pas et que ça marchait mieux quand ils pointaient le dôme vers la source de lumière principale.
Ceux qui organisent des stages (en général parce qu'ils ont du mal à vivre de leurs photos) ont très vite été confrontés à la question "pourquoi?" posée par les stagiaires.
Ils ont tenté de développer des théories plus ou moins fumeuses histoire d'affirmer que leur méthode était précise et rigoureuse.
C'est bien de rétablir la vérité, mais en même temps il faut reconnaître que la manière de faire peu orthodoxe de la plupart des photographes est plus pratique et très efficace.
Laure-Anh se fourvoie complètement et ça vient du fait que n'ayant pas elle-même de posemètre-flashmètre,
et ayant décidé de surcroît de ne pas utiliser les courbes de développement standard des fabricants d'appareils photo et des éditeurs de logiciels,
elle n'a aucun vécu de ce hiatus entre le calage des flashmètres et celui des boîtiers numériques.
1 - Y sont pas butés, eux ! D'une part, parce c'était la mauvaise méthode depuis l'origine : Seba commence soit-dit en passant à en prendre conscience ;
d'autre part, parce que les constructeurs ont calé le gris 12,5% à -3IL en dessous de la saturation réelle du capteur pour une sensibilité nominale censément de 100 ISO.
Pour compliquer la donne, il y a des flashmètre/posemètres anciens qui ont pour référence le gris moyen 18%quand les flashmètres modernes et récents ont pour référence le gris moyen 12,5%.
Pour rappel, entre gris moyen 12,5% et 18%, il y a 1/2IL d'écart.
2 - Tu tiens des propos faux et diffamatoires...Tu devrais éviter d'énoncer des arguments de cette nature à l'encontre des pros qui savent.
3a - Tu tiens également des propos faux et diffamatoires...Tu devrais éviter d'énoncer des arguments de cette nature à mon encontre.
3b -
En numérique, l'acquisition est linéaire. Toutes les courbes tonales constructeurs et celles des éditeurs de logiciels sont du prémâché à l'intention de ceux qui bossent - c'est leur droit ! - à l'ancienne,
avec un 18% qu'ils pensent être calé à mi distance entre le noir profond et le blanc pur (= 18% centré au niveau de la courbe de réponse d'un film argentique de 100 ISO) mais cela n'est en réalité pas le cas.
Le 18% et uniquement le gris 18% apparaît pile poil au milieu de l'histogramme de visualisation parce que les courbes tonales l'y placent en guise de constante visible d'aide à l'expo pour les "anciens".Cela demande du temps, c'est exigeant, c'est fastidieux, c'est très chronophage mais le développement de fichiers RAW linéaires se conçoit à partir de la courbe linéaire. C'est dans la logique des choses.
3c - J'ai pris la peine de préciser à maintes reprises que
tous mes boîtiers et flash sont correctement et pareillement étalonnés. J'y ai veillé. Le calage, c'est compris et acquis.
3 - Tous les flashmètres modernes ont pour référence le gris 12,5%.
Tous les boîtiers numériques ont pour référence le gris 12,5% et ce gris 12,5% est calé à -3IL du blanc pur avec une sensibilité ISO censément être de 100 ISO.
12,5%, 25%, 50% et 100% : la progression est on ne peut plus claire et limpide.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 11:27:53
1 - Y sont pas butés, eux ! D'une part, parce c'était la mauvaise méthode depuis l'origine : Seba commence soit-dit en passant à en prendre conscience ;
Ben voilà, pour toi c'est une mauvaise méthode.
Mais c'est celle préconisée par les fabricants et - paraît-il - aussitôt adoptée par les studios de cinéma comme Hollywood.
Les fabricants préconisent une mauvaise méthode, les grands studios de cinéma emploient une mauvaise méthode.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 09:35:40
...Ceci explique le dialogue de sourds qui peut s'étaler sur des dizaines de pages.
Le dialogue de sourds tient au fait que certaines personnes ont du mal à se remettre en question.
Tu as posté un lien mais as-tu seulement regarde
attentivement ce lien ?
Je suggère que tu regardes comment Peter Hurley mesure une monosource au flashmètre : c'est à l'instant 6:37....
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:26:52
...J'en donne une en lien au hasard, et on en trouve des centaines.
https://youtu.be/xO-J42VM448
https://www.youtube.com/watch?v=zQsRF48k3qk&feature=youtu.be
Dans le deuxième lien, ton photographe pro préféré
mesure également en direction de la source et utilise la même expo quand bien même il active une à une toutes ses sources secondaires.
Citation de: Col Hanzaplast le Avril 14, 2019, 10:31:34
En effet le monde se divise en deux catégories... https://www.youtube.com/watch?v=2Kq7NBP59dM (https://www.youtube.com/watch?v=2Kq7NBP59dM)
Mais le résultat est le même. On se retrouve à l'intérieur. :D
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 11:38:26
Le dialogue de sourds tient au fait que certaines personnes ont du mal à se remettre en question
Ca vient simplement du fait que j'ai expliqué d'où vient ce dôme, comment il a été conçu, comment son utilisation a été prévue, et pourquoi les modes d'emploi indiquent de le diriger vers l'appareil photo.
On peut faire toutes les mesures qu'on veut, diriger le dôme (ou le disque, la plupart ne comprennent pas pourquoi utiliser un dôme ou un disque) où on veut, éventuellement avec de bons résultats, ça ne changera rien à ça.
Pourquoi tu n'écris pas aux fabricants ?
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 11:36:56
Ben voilà, pour toi c'est une mauvaise méthode.
Mais c'est celle préconisée par les fabricants et - paraît-il - aussitôt adoptée par les studios de cinéma comme Hollywood.
Les fabricants préconisent une mauvaise méthode, les grands studios de cinéma emploient une mauvaise méthode.
Sais-tu que lorsque l'on se forme au portrait en studio, on bénéficie d'une source et d'une seule ?
Je te le signale parce que tu sembles ne pas le savoir et parce que tu sembles n'avoir jamais fait du portrait en studio.
On débute avec une seule et unique source ; et souvent, on reste longtemps à n'utiliser qu'une seule source.
Et je te le dis et redis, tout le monde - sans exception - mesure une monosource avec le flashmètre dôme sorti ou bien dôme rentré, pointé depuis le sujet en direction de la source. Comme je suis bonne fille et ouverte à la discussion, je te poste une vidéo de Gavin Hoey qui bosse pour ADORAMA TV :
https://www.adorama.com/alc/8189/article/five-questions-about-flash-meters-take-and-make-great-photography-gavin-hoey
regarde la quand il aborde la question de savoir vers où pointer le flashmètre à la minute 4:29 et fais-moi part de ton avis.
Tu t'avances un peu vu que du portrait en studio, je pratique.
J'ai regardé la vidéo et il en ressort que Gavin Hoey ne comprend pas à quoi sert le dôme (puisqu'il raconte qu'il intègre la lumière sur 180°).
Je pense que, avec son set, il ne saurait pas dire non plus pourquoi utiliser le dôme plutôt que le disque (ou l'inverse).
Il oriente le dôme vers la source, contrairement au mode d'emploi.
Vu l'orientation de la source, il aurait quasiment le même résultat dôme vers l'appareil ou la source.
"L'explication est triviale: la valeur ISO des flashmètres ne correspond pas à la valeur ISO des boîtiers." Cela vient peut être du fait que les fabricants appliquent un coef de protection de -x EV. On peut en lire la valeur dans les champs EXIF 'Bias EV Raw', 'BaselineExposure' et 'BaselineExposureOffset'. Pour Fuji c'est -0.7. Regardez pour vos boitiers et donnez la valeur SVP.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:26:52
...
Et une autre d'un gars que j'aime bien, qui est un excellent pédagogue et un excellent photographe, mais pas un très grand théoricien.
https://youtu.be/zQsRF48k3qk
1 - A aucun moment, ton pro ne mesure en direction du boîtier : il mesure soit dôme rentré et pointé depuis le sujet en direction de chacune des sources
ou bien dôme sorti et pointé depuis le sujet en direction de chacune des sources en protégeant le dôme de toute lumière parasite.
2 - Dans le cas
particulier de son set d'éclairage, il utilise de bout en bout pour seule et unique expo :
l'expo mesurée au tout départ flashmètre dôme sorti pointé depuis le sujet en direction de la Mainlight.
3 - On remarque qu'il travaille à l'ancienne, c-à-d sans optimisation à la prise de vue de l'acquisition du RAW.
Il n'ajoute rien à la mesure du flashmètre : c'est pourquoi quand il fait augmenter la Rimlight de +2 IL, la peau du modèle censément être une peau caucasienne ne crame pas et est en limite du graphe.
Que dois-je, que devons-nous en conclure sur la bonne façon de mesurer une (mono)source ?
Je repose ma question: Comment je mesure quand je veux photographier un tableau en lumière rasante de coté pour faire ressortir les effets de la peinture à la spatule ?
J'ai essayé :
- vers la source : j'obtiens une photo sous-exposé
- vers l'appareil : j'obtiens une photo correctement exposé
Votre commentaire.
Merci
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 12:14:16
Tu t'avances un peu vu que du portrait en studio, je pratique.
J'ai regardé la vidéo et il en ressort que Gavin Hoey ne comprend pas à quoi sert le dôme (puisqu'il raconte qu'il intègre la lumière sur 180°).
Je pense que, avec son set, il ne saurait pas dire non plus pourquoi utiliser le dôme plutôt que le disque (ou l'inverse).
Il oriente le dôme vers la source, contrairement au mode d'emploi.
Vu l'orientation de la source, il aurait quasiment le même résultat dôme vers l'appareil ou la source.
1 - Je n'arrive pas à comprendre comment nos positions ne se rejoignent pas puisque tu pratiques le portrait en studio.
Quand Gavin Hoey a fait la vidéo, il ne savait en effet pas plus que Mark Wallace pourquoi et et vers où orienter le flashmètre en présence d'une monosource.
Il est revenu sur ce qui a été dit en 2015 mais de façon subtile.
2 - Tu ne peux pas dire çà ! Pas au vu des résultats avec la monosource déportée fortement sur le côté. L'énorme différence saute aux yeux.
Contrairement à Mark Wallace, Gavin Hoey a inclus des tons clairs dans le champ cadré : cela a l'avantage de montrer et de démontrer le cramage induit par le dôme pointé en direction du boîtier.
L'expo juste, c'est l'expo dôme pointé vers la source. Bien évidemment.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 12:42:20
2 - Tu ne peux pas dire çà ! Pas au vu des résultats avec la monosource déportée fortement sur le côté. L'énorme différence saute aux yeux.
Ah oui je n'avais pas bien vu la deuxième partie.
Pour une source latérale, on aura une différence d'1 IL (entre les deux mesures).
Si on rajoute une fill light, on aura une différence d'environ 2/3 d'IL.
Mais tu sais, tout ça ne changera rien à ce qui est écrit dans les modes d'emploi.
Citation de: matopho le Avril 14, 2019, 12:29:26
Je repose ma question: Comment je mesure quand je veux photographier un tableau en lumière rasante de coté pour faire ressortir les effets de la peinture à la spatule ?
J'ai essayé :
- vers la source : j'obtiens une photo sous-exposé
- vers l'appareil : j'obtiens une photo correctement exposé
Votre commentaire.
Merci
Seba a donné la réponse.
Cela est lié à la réponse spécifique du tableau à la lumière incidente qui lui tombe dessus.
Selon l'angle incident, l'appareil-photo ne perçoit pas la même quantité de lumière réfléchie
par le tableau.
C'est la même chose que lorsque tu photographies un objet noir, un objet gris ou bien un objet blanc : chaque objet a une réponse spécifique à la lumière incidente.
Je te mets un schéma : quoi qu'en dise Jac70, ce sera plus clair.
(http://img110.xooimage.com/files/c/a/5/exposition-correcte-5607ff7.jpg)
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 12:51:47
Ah oui je n'avais pas bien vu la deuxième partie.
Pour une source latérale, on aura une différence d'1 IL (entre les deux mesures).
Si on rajoute une fill light, on aura une différence d'environ 2/3 d'IL.
Non. Tout dépend comment la fill-light sera placée. Idem pour la background light et pour la rim light.
Prends le temps de regarder la vidéo postée par Tonton Bruno : https://youtu.be/zQsRF48k3qk
le pro donné en exemple allume deux sources secondaires en complément de la Mainlight et utilise une seule et unique expo tandis que le rendu de la peau ne semble pas varier du côté Mainlight.
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 12:51:47
...Mais tu sais, tout ça ne changera rien à ce qui est écrit dans les modes d'emploi.
Non. Ca ne changera rien à ce qui est écrit dans les modes d'emploi.
Etant donné que la quasi majorité des intervenants ont scrupuleusement suivi ces modes d'emploi durant toute leur pratique, changer ce qui a été écrit pendant 70 ans serait une erreur...diplomatique et commerciale.
Faudrait être doublement couillon pour faire cela quand les fabricants savent que seule une infime partie des utilisateurs optimisent à la prise de vues l'acquisition de leur fichiers RAW
et que tous les autres qui pratiquent de façon classique bénéficient de +2/3 à +1 IL de marge et qu'ils ne se rendront par conséquent compte de rien.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 13:09:20
Non. Tout dépend comment la fill-light sera placée. Idem pour la background light et pour la rim light.
Prends le temps de regarder la vidéo postée par Tonton Bruno : https://youtu.be/zQsRF48k3qk
le pro donné en exemple allume deux sources secondaires en complément de la Mainlight et utilise une seule et unique expo tandis que le rendu de la peau ne semble pas varier du côté Mainlight.
Si car le dôme sera atteint par la fill light même si celle-ci ne se rajoute pas à la Key light.
Par contre pour le fond et le contre, ces deux dernières n'ont aucune influence en pratique.
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 13:17:43
Si car le dôme sera atteint par la fill light même si celle-ci ne se rajoute pas à la Key light.
Par contre pour le fond et le contre, ces deux dernières n'ont aucune influence en pratique.
Quand la fiill light ne se rajoute pas à la Key light, c'est
doublement une erreur que de pointer le dôme vers le boîtier.
Oui mais parce que le pro donné en exemple a l'habitude de placer la background light et le contre comme cela dans sa pratique quotidienne. Ce qu'il fait ne vaut que pour son set d'éclairage.
Mais au cas où la background light et le contre se rajoutent à la Key light, elles influencent en pratique et il y a lieu d'en tenir compte...logique.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 13:29:56
Quand la fiill light ne se rajoute pas à la Key light, c'est doublement une erreur que de pointer le dôme vers le boîtier.
On ne peut pas dire ça. La mesure avec dôme conformément au mode d'emploi donne un résultat d'ensemble, sans se préoccuper de savoir si telle ou telle zone est cramée ou pas. C'est l'équilibre, l'impression générale qui commande l'exposition. et le fait de rajouter une fill light va forcément changer l'équilibre de l'éclairage.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 13:29:56
Mais au cas où la background light et le contre se rajoutent à la Key light, elles influencent en pratique et il y a lieu d'en tenir compte...logique.
Il y aura une influence sur l'image mais pas sur la mesure, car ces lumières n'atteignent pas (ou très peu) le dôme.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 08:26:52
Cette autre vidéo pour vous convaincre qu'il sait très bien tirer partie de n'importe quel équipement de flash qu'on lui confie.
https://youtu.be/ncJXd4Fx7D8
C'est surtout du publi-reportage pour le flash A1 de Prophoto.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 13:09:20
Prends le temps de regarder la vidéo postée par Tonton Bruno : https://youtu.be/zQsRF48k3qk
Bon, je vois que vous avez pris le temps de regarder cette vidéo.
Au début (vers 5:00) il pointe le dôme vers l'éclairage principal (sur la gauche) et lit directement le diaphragme qu'il doit appliquer pour avoir le visage dans le gris moyen, ou juste au-dessus, avec les réglages standard de son boîtier.
1 S'il obtient la bonne exposition avec cette mauvaise mesure, c'est que l'erreur d'étalonnage de la cellule est compensée par l'erreur de mesure occasionnée par le fait qu'il a dirigé le dôme vers la source lumineuse au lieu de le diriger vers le boîtier.
Je pense que tout le monde conviendra de ce fait.
2 Il mesure ensuite le premier éclairage secondaire (sur la droite) à 8:22, toujours en dirigeant le dôme vers la source de lumière.
Il utilise sa main comme cache alors qu'il lui aurait suffi de rentrer le dôme pour obtenir la même chose. Première maladresse.
Là encore j'espère que vous en conviendrez.
3 La mesure lui donne f/4 et il dit que ça lui convient.
Il a mesuré un écart d'éclairement de 3 IL et comme il a utilisé le même procédé de mesure c'est cohérent. On retrouve ces valeurs sur la photo qu'il présente et que je joins. 3 IL d'écart entre la pommette de la joue droite du modèle et le bas de sa joue gauche qui est dans l'ombre.
Bon, pas la peine de développer plus.
On voit que cette manière de faire fonctionne, et au fond il vaut peut-être mieux utiliser la main comme cache pour mesurer la lumière provenant des sources plutôt que de rétracter le dôme, surtout pour mesurer la puissance de la troisième source.
L'avantage de cette manière de procéder, c'est que comme on suit toujours la même procédure on ne peut pas se tromper.
Le côté empirique des réglages est des plus évidents, mais là encore quand on a fait un peu de photo de studio, on sait très bien que c'est comme ça qu'on obtient les meilleurs résultats, d'autant plus qu'il faut aller assez vite quand on modifie l'éclairage, parce que pendant qu'on fait ça on perd le contact avec le modèle qui se sent devenir potiche et c'est très mauvais pour les photos qui vont suivre.
En conclusion, je dirai que si cette méthode empirique est un usage détourné du flashmètre tel qu'il a été conçu et tel que son usage est préconisé dans les manuels, elle fonctionne très bien grâce au calage très particulier de tous les appareils photo et vidéo numériques, et elle présente l'énorme avantage de sa simplicité: on fait toujours le même geste technique et les résultats sont toujours très satisfaisants.
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 13:55:01Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 13:29:56
Quand la fiill light ne se rajoute pas à la Key light, c'est doublement une erreur que de pointer le dôme vers le boîtier.
On ne peut pas dire ça. La mesure avec dôme conformément au mode d'emploi donne un résultat d'ensemble, sans se préoccuper de savoir si telle ou telle zone est cramée ou pas.
C'est l'équilibre, l'impression générale qui commande l'exposition. et le fait de rajouter une fill light va forcément changer l'équilibre de l'éclairage.
J'avoue que j'ai du mal à te comprendre.
Il y a une différence entre l'expo juste mesurée par le flashmètre dôme sorti ou bien rétracté pointé en direction de la monosource et l'expo mesurée par le flashmètre dôme sorti pointé en direction du boîtier.
L'expo mesurée par le flashmètre dôme sorti pointé en direction du boîtier induit une sur-ex plus ou moins importante selon que le dôme sorti est plus ou moins écarté de la monosource. Elle ne fait rien d'autre !En quoi y a-t-il équilibre ? Je rappelle que l'écart de contrastes existant ne varie pas d'un iota, peu importe l'exposition mise en oeuvre.En quoi l'impression générale est-elle mieux, notamment si des éléments importants dans le champ cadré sont cramés ?Si tu veux absolument éclaircir la prise de vue, pourquoi ne pas augmenter le flash par palier de 1/10 IL avec une précision optimale ?
Si tu veux absolument éclaircir la prise de vue au risque de cramer une partie de l'image, pourquoi ne pas gérer ça en post-prod ?
S'agissant de fondamentaux portant sur l'exposition, je remplace la prise de vue du modèle par une prise de vue d'un jardin par beau temps sans nuage. Pas un d'entre nous n'aurait l'idée d'ajouter une quantité aussi minime soit-elle à l'expo juste du jardin dans le but de modifier l'écart de contrastes existant généré par une lumière ambiante dure.
pourquoi est-ce que l'on ferait cette ineptie dans le cadre d'un portrait en sachant que l'écart de contrastes existant est généré par le set d'éclairage et ne se modifiera pas en variant l'expo de la prise de vue ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 15:11:17
L'expo mesurée par le flashmètre dôme sorti pointé en direction du boîtier induit une sur-ex plus ou moins importante selon que le dôme sorti est plus ou moins écarté de la monosource. Elle ne fait rien d'autre !
Oui c'est ça.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 15:11:17
En quoi y a-t-il équilibre ? Je rappelle que l'écart de contrastes existant ne varie pas d'un iota, peu importe l'exposition mise en oeuvre.
En quoi l'impression générale est-elle mieux, notamment si des éléments importants dans le champ cadré sont cramés ?
Si tu veux absolument éclaircir la prise de vue, pourquoi ne pas augmenter le flash par palier de 1/10 IL avec une précision optimale ?
Si tu veux absolument éclaircir la prise de vue au risque de cramer une partie de l'image, pourquoi ne pas gérer ça en post-prod ?
L'équilibre, ce n'est pas la modification du contraste, c'est le résultat global, l'impression que ça produit sur le spectateur. Peu importe si une petite surface de l'image est cramée si l'observateur juge la photo globalement ni trop claire ni trop sombre. Et quel est l'intérêt d'éviter absolument de cramer quelques zones si globalement le résultat paraît un peu sombre ? Et le contraste de l'éclairage est choisi pour donner une certaine atmosphère, un certain cachet à la photo. Après quoi on ajuste l'exposition (sans plus toucher à l'éclairage).
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 15:11:17
S'agissant de fondamentaux portant sur l'exposition, je remplace la prise de vue du modèle par une prise de vue d'un jardin par beau temps sans nuage.
Pas un d'entre nous n'aurait l'idée d'ajouter une quantité aussi minime soit-elle à l'expo juste du jardin dans le but de modifier l'écart de contrastes existant généré par une lumière ambiante dure.
pourquoi est-ce que l'on ferait cette ineptie dans le cadre d'un portrait en sachant que l'écart de contrastes existant est généré par le set d'éclairage et ne se modifiera pas en variant l'expo de la prise de vue ?
Dans ton exemple, l'éclairage est frontal et les ombres sont des ombres portées.
Si on place le dôme dans la lumière, le paysage sera exposé comme tu l'as fait.
Si on place le dôme dans l'ombre, les ombres seront techniquement bien exposées mais le reste complètement surexposé (résultat nul esthétiquement).
Quand on fait une mesure globale de l'éclairage avec le dôme, pour un portrait par exemple, le dôme remplace le sujet et on ne tient pas compte des ombres portées, je pense qu'on peut ériger ce dernier point en règle.
Et, encore une fois, il n'a jamais été question de modifier le contraste. Quand je parle d'équilibre, je ne parle pas de modifier le contraste, mais simplement que l'exposition donnera une image globalement ni trop sombre, ni trop claire, de manière à ce que les densités des zones sombres et des zones claires donnent une image plaisante. Ceci est assez subjectif dans le cas d'un éclairage contrasté (dans ton exemple du jardin, l'éclairage est frontal et plat, sans ombres propres, les ombres portées étant à exclure de la mesure).
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 14, 2019, 14:54:08
Bon, je vois que vous avez pris le temps de regarder cette vidéo.
Au début (vers 5:00) il pointe le dôme vers l'éclairage principal (sur la gauche) et lit directement le diaphragme qu'il doit appliquer pour avoir le visage dans le gris moyen, ou juste au-dessus, avec les réglages standard de son boîtier.
1 S'il obtient la bonne exposition avec cette mauvaise mesure, c'est que l'erreur d'étalonnage de la cellule est compensée par l'erreur de mesure occasionnée par le fait qu'il a dirigé le dôme vers la source lumineuse au lieu de le diriger vers le boîtier.
Je pense que tout le monde conviendra de ce fait.
2 Il mesure ensuite le premier éclairage secondaire (sur la droite) à 8:22, toujours en dirigeant le dôme vers la source de lumière. Il utilise sa main comme cache alors qu'il lui aurait suffi de rentrer le dôme pour obtenir la même chose. Première maladresse.
Là encore j'espère que vous en conviendrez.
3 La mesure lui donne f/4 et il dit que ça lui convient.
Il a mesuré un écart d'éclairement de 3 IL et comme il a utilisé le même procédé de mesure c'est cohérent. On retrouve ces valeurs sur la photo qu'il présente et que je joins. 3 IL d'écart entre la pommette de la joue droite du modèle et le bas de sa joue gauche qui est dans l'ombre.
Bon, pas la peine de développer plus.
On voit que cette manière de faire fonctionne, et au fond il vaut peut-être mieux utiliser la main comme cache pour mesurer la lumière provenant des sources plutôt que de rétracter le dôme, surtout pour mesurer la puissance de la troisième source.
L'avantage de cette manière de procéder, c'est que comme on suit toujours la même procédure on ne peut pas se tromper.
Le côté empirique des réglages est des plus évidents, mais là encore quand on a fait un peu de photo de studio, on sait très bien que c'est comme ça qu'on obtient les meilleurs résultats, d'autant plus qu'il faut aller assez vite quand on modifie l'éclairage, parce que pendant qu'on fait ça on perd le contact avec le modèle qui se sent devenir potiche et c'est très mauvais pour les photos qui vont suivre.
En conclusion, je dirai que si cette méthode empirique est un usage détourné du flashmètre tel qu'il a été conçu et tel que son usage est préconisé dans les manuels, elle fonctionne très bien grâce au calage très particulier de tous les appareils photo et vidéo numériques, et elle présente l'énorme avantage de sa simplicité: on fait toujours le même geste technique et les résultats sont toujours très satisfaisants.
Euh... ::)
Dans ton premier lien, Peter Hurley mesure en direction de la monosource.
Dans ton second lien, ton pro donné en exemple mesure également en direction de la source, et ce pour chacune des trois sources. Et jamais en direction du boîtier.
(NB : il cache le dôme sorti ou bien il mesure avec dôme rentré en direction de la source pour mesurer chacune des sources secondaire parce qu'il a la flemme d'éteindre la Main light. Ce n'est rien d'autre.) Et donc, si je comprends bien, Peter Hurley pro que tu as donné en exemple se trompe.Et ton pro pourtant donné par toi en exemple se trompe également on ne sait pas combien de fois...et retombe sur ses pattes parce que toutes les erreurs cumulées se neutralisent.
Enfin, il faut ajouter à cela l'hypothèse selon laquelle que ton pro donné en exemple n'a pas/jamais calibré au préalable l'ensemble boîtier/objectif/flashmètre tout pro qu'il est.Cela finit par faire beaucoup...afin que tu aies raison.
Amha,
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 15:27:25
L'équilibre, ce n'est pas la modification du contraste, c'est le résultat global, l'impression que ça produit sur le spectateur. Peu importe si une petite surface de l'image est cramée si l'observateur juge la photo globalement ni trop claire ni trop sombre. Et quel est l'intérêt d'éviter absolument de cramer quelques zones si globalement le résultat paraît un peu sombre ? Et le contraste de l'éclairage est choisi pour donner une certaine atmosphère, un certain cachet à la photo. Après quoi on ajuste l'exposition (sans plus toucher à l'éclairage).
Euh...
En monosource, une fois la source en place par rapport au sujet avec création de l'écart de contrastes qui va bien,
on mesure l'expo juste pour l'acquisition du fichier RAW...que l'on développera ultérieurement, chacun à sa sauce.
A la prise de vue, cela n'a pas de sens d'augmenter de prolonger l'expo juste, notamment quand cela provoque du cramage irrémédiable.
Au cas où l'écart de contrastes ne va pas, c'est l'écart de contrastes qu'il faut retravailler : autrement dit, c'est retour à la case départ et positionnement satisfaisant de la monosource. Pas toucher à l'expo.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 15:54:45
En monosource, une fois la source en place par rapport au sujet avec création de l'écart de contrastes qui va bien,
on mesure l'expo juste pour l'acquisition du fichier RAW...que l'on développera ultérieurement, chacun à sa sauce.
A la prise de vue, cela n'a pas de sens d'augmenter de prolonger l'expo juste, notamment quand cela provoque du cramage irrémédiable.
Au cas où l'écart de contrastes ne va pas, c'est l'écart de contrastes qu'il faut retravailler : autrement dit, c'est retour à la case départ et positionnement satisfaisant de la monosource. Pas toucher à l'expo.
Le contraste, c'est un choix. Il n'y a pas de contraste qui va bien et de contraste qui ne va pas bien. C'est un choix artistique, pas technique.
Et une fois le contraste choisi délibérément, il faut déterminer l'exposition.
Je mets complètement de côté le PT du RAW, qui est (était) hors sujet si on se place dans le cas où on fait un développement standard (comme pour le Kodachrome ou les pellicules cinéma). Plaçons-nous dans le cas où on utilise le JPEG standard boîtier. Sans plus toucher à rien.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 15:38:23
Enfin, il faut ajouter à cela l'hypothèse selon laquelle que ton pro donné en exemple n'a pas/jamais calibré au préalable l'ensemble boîtier/objectif/flashmètre tout pro qu'il est.
Cela c'est une évidence puisque cette vidéo est un tuto sur l'usage du flashmètre.
S'il pensait qu'il faut étalonner son flashmètre avant de s'en servir il aurait commencé par là.
Je suis tous ses tutos depuis près de deux ans et je le connais assez bien.
J'ajouterai que tous les photographes professionnels de studio que j'ai rencontrés au cours des dernières années ignoraient qu'il fallait étalonner son flashmètre avant de s'en servir.
Sur ce forum, il y a plus de 10 ans, je l'ai expliqué maintes fois, notamment une fois à Edouard de Blay qui l'ignorait, et qui n'avait pas non plus remarqué que ses lampes pilotes qu'il laissait allumées introduisaient une dominante jaune dans ses photos.
Ton autre Mentor, Olivier Chauvignat, a l'air de toujours l'ignorer, puisque il commence son tuto en écrivant:
CitationOn règle le flashmètre pour afficher la sensibilité iso de son boitier
https://www.olivier-chauvignat-workshops.com/tutoriels/blog-des-tutos/la-mesure-de-la-lumiere-en-numerique
D'étalonnage de la cellule pour faire en sorte que la sensibilité affichée par la celluile soit en ligne avec la sensibilité du boitier, nada !
Citation de: matopho le Avril 14, 2019, 12:29:26
Je repose ma question: Comment je mesure quand je veux photographier un tableau en lumière rasante de coté pour faire ressortir les effets de la peinture à la spatule ?
J'ai essayé :
- vers la source : j'obtiens une photo sous-exposé
- vers l'appareil : j'obtiens une photo correctement exposé
Votre commentaire.
Merci
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 12:53:24
Seba a donné la réponse.
Cela est lié à la réponse spécifique du tableau à la lumière incidente qui lui tombe dessus.
Selon l'angle incident, l'appareil-photo ne perçoit pas la même quantité de lumière réfléchie par le tableau.
C'est la même chose que lorsque tu photographies un objet noir, un objet gris ou bien un objet blanc : chaque objet a une réponse spécifique à la lumière incidente.
Je te mets un schéma : quoi qu'en dise Jac70, ce sera plus clair.
(http://img110.xooimage.com/files/c/a/5/exposition-correcte-5607ff7.jpg)
J'ai posé une question simple, je m'attendais à une réponse simple.
La mesure de la lumière incidente est indépendante du sujet. Donc, que j'ai un tableau avec des teintes sombres, voire du noir, ou un tableau clair avec des fleurs blanches, je dois avoir le même réglage, la lumière ne variant pas. Donc si je photographie plusieurs tableaux à la suite dans les mêmes conditions, je ne suis pas obligé de changer mes réglages. Je me répète en disant les choses autrement. Ou alors je n'ai rien compris !
Merci pour une réponse courte : vous orientez le dôme sorti vers ...
Ah je n'avais pas vu la réponse de Laure-Anh.
Multiples réponses pour au final faire...on ne sait pas quoi.
Pour un tableau (ou un document plat), il faut mesurer l'éclairement sur ledit tableau.
Pour ça, on utilise le lumidisc orienté comme le tableau (et le plus proche possible de la surface du tableau).
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 17:29:32
Le contraste, c'est un choix. Il n'y a pas de contraste qui va bien et de contraste qui ne va pas bien. C'est un choix artistique, pas technique.
Et une fois le contraste choisi délibérément, il faut déterminer l'exposition.
Je mets complètement de côté le PT du RAW, qui est (était) hors sujet si on se place dans le cas où on fait un développement standard (comme pour le Kodachrome ou les pellicules cinéma). Plaçons-nous dans le cas où on utilise le JPEG standard boîtier. Sans plus toucher à rien.
Quand je dis l'écart de contrastes qui va bien, j'entends tout comme toi l'écart de contrastes qui est souhaité par le photographe et non pas celui subi par lui.
Et je me place également dans le cadre d'un jpeg boîtier, sans plus toucher à rien.
Si l'expo (juste) mesurée avec flashmètre pointé depuis le sujet vers la monosource attribue à un sujet 3D blanc de luminance 96 un rendu de luminance 96,
alors l'expo mesurée avec flashmètre pointé depuis le sujet vers le boîtier dans le cas d'un boîtier décalé de plus de 45° par rapport à la direction de la source crame ce blanc 3D de luminance 96.
Dans le cas d'un clown triste maquillé de blanc 96, ça crame le sujet principal.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 20:48:57
Quand je dis l'écart de contrastes qui va bien, j'entends tout comme toi l'écart de contrastes qui est souhaité par le photographe et non pas celui subi par lui.
Et je me place également dans le cadre d'un jpeg boîtier, sans plus toucher à rien.
Si l'expo (juste) mesurée avec flashmètre pointé depuis le sujet vers la monosource attribue à un sujet 3D blanc de luminance 96 un rendu de luminance 96,
alors l'expo mesurée avec flashmètre pointé depuis le sujet vers le boîtier dans le cas d'un boîtier décalé de plus de 45° par rapport à la direction de la source crame ce blanc 3D de luminance 96.
Dans le cas d'un clown triste maquillé de blanc 96, ça crame le sujet principal.
Ce n'est pas exactement comme ça qu'il faut voir les choses.
Pour un éclairage donné placé frontalement ou latéralement, l'impression globale ne sera pas la même.
Frontalement, l'ensemble du visage sera très clair.
Latéralement, une partie du visage sera beaucoup moins éclairée, ce qui, si on garde la même expo, donnera une impression globale de légère sous-exposition. Ce qu'on peut corriger en surexposant légèrement. Et une petite partie du visage (les surfaces perpendiculaires à la source) sera cramée.
Quoique avec un éclairage à 45° la différence est très faible. Rien ne risque d'être cramé dans ce cas.
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 20:01:55
Ah je n'avais pas vu la réponse de Laure-Anh.
Multiples réponses pour au final faire...on ne sait pas quoi.
Pour un tableau (ou un document plat), il faut mesurer l'éclairement sur ledit tableau.
Pour ça, on utilise le lumidisc orienté comme le tableau (et le plus proche possible de la surface du tableau).
Dôme rentré et posemètre tenu à plat contre le tableau et éclairage rasant = aucune lumière ne peut arriver sur la cellule de mesure sous le dôme rentré = ???
Pour moi la seul solution qui s'impose : dôme sorti et orienté en direction de l'appareil. Le dôme captera la lumière qui vient de coté. Et le posemètre me donnera un réglage, valable quel que soit le tableau. Bref, l'utilisation standard prévue par le fabricant.
Bonne soirée et fin de week-end.
Citation de: matopho le Avril 14, 2019, 21:43:11
Dôme rentré et posemètre tenu à plat contre le tableau et éclairage rasant = aucune lumière ne peut arriver sur la cellule de mesure sous le dôme rentré = ???
Pour moi la seul solution qui s'impose : dôme sorti et orienté en direction de l'appareil. Le dôme captera la lumière qui vient de coté. Et le posemètre me donnera un réglage, valable quel que soit le tableau. Bref, l'utilisation standard prévue par le fabricant.
Dôme rentré (ou lumidisc, c'est pareil), l'éclairement sera le même que sur le tableau.
Par exemple si l'éclairage est à 90°, le tableau ou le dôme ne seront plus éclairés.
A 89° l'éclairement sera égal à cos89° = 0,017 soit 1,7% de ce qu'il serait si l'éclairage était frontal.
Alors que le dôme sorti est encore éclairé à 50%.
Et l'utilisation standard pour les sujets plats prévoit bien le dôme rentré (tableau en bas à droite).
Citation de: seba le Avril 14, 2019, 17:29:32
Le contraste, c'est un choix. Il n'y a pas de contraste qui va bien et de contraste qui ne va pas bien. C'est un choix artistique, pas technique.
Et une fois le contraste choisi délibérément, il faut déterminer l'exposition.
Je mets complètement de côté le PT du RAW, qui est (était) hors sujet si on se place dans le cas où on fait un développement standard (comme pour le Kodachrome ou les pellicules cinéma). Plaçons-nous dans le cas où on utilise le JPEG standard boîtier. Sans plus toucher à rien.
Si je reprends l'exemple du portrait par Gavin HOEY, le jpeg standard boîtier sans toucher à rien est en franche sur-ex, à la limite du cramage. Solarisé.
Son rendu n'est pas agréable si le but était d'obtenir - je te cite - un portrait au rendu "équilibré, ni trop clair, ni trop foncé".
Et si la robe avait été blanche, cette robe serait cramée dans la mesure où la peau caucasienne (de réflectance 36% max) de la fille a par endroit un rendu de luminance 98.
Rien ne justifie d'agir comme cela.
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 23:01:55
Si je reprends l'exemple du portrait par Gavin HOEY, le jpeg standard boîtier sans toucher à rien est en franche sur-ex, à la limite du cramage. Solarisé.
Son rendu n'est pas agréable si le but était d'obtenir - je te cite - un portrait au rendu "équilibré, ni trop clair, ni trop foncé".
Et si la robe avait été blanche, cette robe serait cramée dans la mesure où la peau caucasienne (de réflectance 36% max) de la fille a par endroit un rendu de luminance 98.
Rien ne justifie d'agir comme cela.
D'après la vidéo, l'éclairage est pratiquement à 90°. Ce qui donnerait, dôme vers l'appareil, +1IL par rapport au dôme tourné vers la source.
C'est comme ça.
Maintenant je trouve ça trop clair aussi, quand je fais la même chose chez moi, ce n'est pas aussi surexposé.
Quoiqu'il ait bien indiqué que l'exposition diffère de 1IL.
Mais bon l'idée c'est ça, exposer plus quand l'éclairage est plus latéral.
D'ailleurs c'est ce qu'on fait tout le temps quand on utilise notre appareil photo en lumière réfléchie.
Par exemple avec le sujet ci-dessous, il y a des façades au soleil, des façades à l'ombre, mais c'est l'ensemble des luminances qu'on mesure pour déterminer l'exposition.
De même avec le dôme, il y a des parties plus ou moins éclairées, plus ou moins à l'ombre (vu de l'appareil photo) et c'est l'ensemble qu'on mesure.
Ce serait pareil avec un portrait, un paysage...
Sur la photo ci-dessous, prises isolément, il y a certainement des façades au soleil qui sont surexposées mais l'ensemble de l'image donne l'impression d'une exposition bien équilibrée.
En paysage, tout cramé est insupportable !
Je n'ai pas pur faire autrement et je m'en excuse..
Mais la prochaine fois, c'est promis, j'aurai le matériel adéquat et je me poserai la question du dôme : sorti ou rentré ?
Citation de: jac70 le Avril 15, 2019, 08:43:43
En paysage, tout cramé est insupportable !
Je n'ai pas pur faire autrement et je m'en excuse..
Mais la prochaine fois, c'est promis, j'aurai le matériel adéquat et je me poserai la question du dôme : sorti ou rentré ?
Ce cas est intéressant.
L'éclairage est zénithal si je ne me trompe pas.
Comment faudrait-il orienter le dôme ?
Citation de: seba le Avril 15, 2019, 09:16:15
Ce cas est intéressant.
L'éclairage est zénithal si je ne me trompe pas.
Comment faudrait-il orienter le dôme ?
Lat 35,956...
Long -117,337...
21 mai 2015 15h48
Pas tellement zénital, mais admettons !
Vu la date et l'heure, le soleil doit être à 15° ou 20° du zénith je pense, en léger contre-jour d'après les ombres.
La question demeure : à votre avis comment orienter le dôme ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 14, 2019, 23:01:55
Si je reprends l'exemple du portrait par Gavin HOEY, le jpeg standard boîtier sans toucher à rien est en franche sur-ex, à la limite du cramage. Solarisé.
Son rendu n'est pas agréable si le but était d'obtenir - je te cite - un portrait au rendu "équilibré, ni trop clair, ni trop foncé".
Et si la robe avait été blanche, cette robe serait cramée dans la mesure où la peau caucasienne (de réflectance 36% max) de la fille a par endroit un rendu de luminance 98.
Rien ne justifie d'agir comme cela.
Ben faudrait demander à jmk ce qu'il pense de l'expo de la photo à gauche ;-) Et pis à la place de la blonde , mettre une brune à la peau mate ....
Maintenant, tu cites souvent tata ginette, mais il me semble qu'en plus d'adapter son expo sunny f16 en fonction de la position du soleil, elle ajoute/retranche aussi un diaph si le sujet est clair/foncé..
Pour revenir au sujet, ci-dessous une photo d'une mire faite avec un 5D MKII.
L'expo est mesurée avec le disque puis développée dans LR en process 2010 en mode linéaire ( courbe adobe std mais tous les curseurs à 0 ).
Les valeurs labs des plages grises correspondent assez bien à ce qui est indiqué avec la mire en ajoutant 0,12 diaph :-)
Maintenant, si j'avais utilisé la sphère, il me semble que j'aurais pu avoir jusqu'à 0,4 diaph d'écart avec la lecture disque ( dans le cas d'une source ponctuelle dans une pièce sans réflexion ).
Maintenant en "optimisant" en ajoutant 1,33 diaph , et en sous exposant de 0,4 diaphs par logiciel pour compenser le parametre BaseExposure , j'obtiens ceci en utilisant les mêmes paramètres de dév ( process 2010 et même profil dcp ).
LR m'indique que j'ai des zones cramées.
Si je regarde avec rawdigger, il y a effectivement des plages dont la couche verte est cramée.
Mais on remarque que le passage par la balance des blancs et la matrice de passage de l'espace boitier vers l'espace melissa me crame aussi une zone.
Enfin si je développe le fichier surex de 1,33 diaph en ramenant le patch D4 à la valeur lab 57, j'ai les résultats suivants avec de gauche à droite LR process 2010, LR process 2012, DPP v4 ( qui s'en tire le moins bien ).
Citation de: frmfrm le Avril 15, 2019, 18:43:22
Pour revenir au sujet, ci-dessous une photo d'une mire faite avec un 5D MKII.
L'expo est mesurée avec le disque puis développée dans LR en process 2010 en mode linéaire ( courbe adobe std mais tous les curseurs à 0 ).
Pas compris (il n'y a pas de mode linéaire dans LR, il me semble ?)...
Citation de: frmfrm le Avril 15, 2019, 18:46:27
Maintenant en "optimisant" en ajoutant 1,33 diaph , et en sous exposant de 0,4 diaphs par logiciel pour compenser le parametre BaseExposure , j'obtiens ceci en utilisant les mêmes paramètres de dév ( process 2010 et même profil dcp ).
LR m'indique que j'ai des zones cramées.
Étonnant...
Citation de: Verso92 le Avril 15, 2019, 19:14:30
Pas compris (il n'y a pas de mode linéaire dans LR, il me semble ?)...
Ben t'as une mire avec ses valeurs lab associées. Ca devrait te prendre 5 minutes pour voir si tu te trompes ou pas.
Comme on est déjà à la page 18, je te laisse faire la manip...
Citation de: Verso92 le Avril 15, 2019, 19:14:30
Étonnant...
La vrai citation, c'est "étonnant, non ?" ... https://www.youtube.com/watch?v=NzxejXTumLQ
Et la réponse est non ;-)
Ce qui pourrait sembler étonnant dans mon test, c'est le patch B5 . Pour cette zone, le raw n'a aucun canal au dessus de la saturation. Pourtant elle est cramé après développement.
Ce se comprend, mais je ne suis pas sur que ca va dans le sens de ceux qui attentent que leur boitier propose un histo du raw depuis des années :-)
Citation de: frmfrm le Avril 16, 2019, 12:42:18
Ben t'as une mire avec ses valeurs lab associées. Ca devrait te prendre 5 minutes pour voir si tu te trompes ou pas.
Comme on est déjà à la page 18, je te laisse faire la manip...
La vrai citation, c'est "étonnant, non ?" ... https://www.youtube.com/watch?v=NzxejXTumLQ
Et la réponse est non ;-)
Ce qui pourrait sembler étonnant dans mon test, c'est le patch B5 . Pour cette zone, le raw n'a aucun canal au dessus de la saturation. Pourtant elle est cramé après développement.
Ce se comprend, mais je ne suis pas sur que ca va dans le sens de ceux qui attentent que leur boitier propose un histo du raw depuis des années :-)
Ma mémoire me trahit un peu : en fait, ce n'est pas la vue à +1,3 IL que j'ai retenue pour l'étalonnage des boitiers, mais celle 2/3 d'IL en dessous, soit +0,7 IL...
Citation de: jac70 le Avril 15, 2019, 08:43:43
En paysage, tout cramé est insupportable !
Je n'ai pas pu faire autrement et je m'en excuse..
Paysage pris depuis un véhicule derrière une vitre latérale et/ou avec filtre dégradé neutre ?...
Tu n'as pas à t'excuser : à part le fait que ton paysage est grisouille sur toute sa surface, je ne vois de cramage nulle part.
De toute évidence, tu t'es trompé d'image quand tu vas voulu nous poster une image allant de pair avec tes propos sur l'impossibilité de préserver les HL utiles.
Poste-nous l'image illustrative que tu avais en tête...
Citation de: Verso92 le Avril 15, 2019, 19:14:30
Pas compris (il n'y a pas de mode linéaire dans LR, il me semble ?)...
C'est possible. Il y a moyen de faire. C'est ce que je fais avec la toute ancienne version LR4.
Citation de: Laure-Anh le Avril 16, 2019, 21:29:11
C'est possible. Il y a moyen de faire. C'est ce que je fais avec la toute ancienne version LR4.
Je ne connais pas trop LR... c'est peut-être moi qui n'ai pas trouvé comment développer en linéaire ?
Je passe par un profil linéaire .dng étant donné que je n'ai pas de version plus récente que LR4.
1 - Voilà ce que donne un RAW de mon APN compact Canon G1-X Mark II exposé correctement au flash ouvert dans LR4 version 2012 et profil Adobe standard :
le gris 18% est à sa place au milieu de l'histo ; c'est la seul constante. Le gris 90% (= luminance 96 de la charte CMP) se voit attribuer une luminance égale à 90.
2 - Voilà ce que donne un RAW du même compact optimisé à la prise de vue en passant de f8 à f5 à puissance de flash constante et ouvert dans LR4 version 2012 et profil Adobe standard :
le gris 90% (= luminance 96 de la charte CMP) se voit attribuer une luminance élevée.
3 - Et exactement le même RAW optimisé ouvert dans LR4 suivant le version 2012 et un profil linéaire propre au G1-X Mark II :
il est évident qu'il n'y a aucun cramage ; le gris 90% (= luminance 96 de la charte CMP) est en effet à franche distance du bord droit avant tout développement.
Il est aisé de le positionner comme il doit être en lui attribuant une luminance égale à 96 à l'issue du développement linéaire.
Je fais de même pour toutes les luminances 25,35,50,65 et 80 présentes dans la charte CMP...ou bien je ne fais pas.
4 - En mode d'enregistrement RAW optimisé ou non, quand on se préoccupe uniquement du gris 18% sans veiller à ajuster les (autres) luminances présentes dans le champ cadré,
cela produit le plus souvent à notre insu des images grisouilles.
Par exemple, le paysage nullement cramé posté par erreur par jac70 peut profiter de relèvements des HL afin d'être plus "pétant", plus "désert torride", plus "désert de la mort qui tue".
Citation de: Laure-Anh le Avril 16, 2019, 21:23:17
Paysage pris depuis un véhicule derrière une vitre latérale et/ou avec filtre dégradé neutre ?...
Tu n'as pas à t'excuser : à part le fait que ton paysage est grisouille sur toute sa surface, je ne vois de cramage nulle part.
De toute évidence, tu t'es trompé d'image quand tu vas voulu nous poster une image allant de pair avec tes propos sur l'impossibilité de préserver les HL utiles.
Poste-nous l'image illustrative que tu avais en tête...
Visiblement, le second degré est quelque chose qui t'échappe complétement !
Paysage pris au vol depuis un bus (qui ne s'arrêtait jamais !) et sans le moindre filtre. Le type même de photo que tu es incapable de faire.
Tes interventions me font penser à certains collègues de travail qui essayaient d'asseoir leur crédibilité (et leur carrière !) sur de superbes présentations PowerPoint. Ca n'a jamais marché !
Un minimum des respect pour ceux qui se donnent le mal et prennent le risque de poster des photos de leur vraie vie consisterait à montrer de vrais exemples. Pour ma part, j'aimerais voir tes paysages, mais il y a d'autres thèmes, bien sûr !
C'est ce que font des gens que tu cites volontiers, comme O. Chauvignat ou jmk par exemple.
Citation de: Verso92 le Avril 16, 2019, 21:33:22
Je ne connais pas trop LR... c'est peut-être moi qui n'ai pas trouvé comment développer en linéaire ?
Ha bon! Et pourtant vous étiez intervenu dans un fil où JMK en parlait et en avait fait la démonstration. Celle-ci étant toujours disponible sur son blog. Le fil parlait de l'exposition à droite.
Citation de: Gérard B. le Avril 17, 2019, 08:11:36
Ha bon! Et pourtant vous étiez intervenu dans un fil où JMK en parlait et en avait fait la démonstration. Celle-ci étant toujours disponible sur son blog. Le fil parlait de l'exposition à droite.
Pas compris... je parlais de
développer en linéaire (pas de l'exposition à droite).
Citation de: jac70 le Avril 17, 2019, 06:33:07
Visiblement, le second degré est quelque chose qui t'échappe complétement !
Paysage pris au vol depuis un bus (qui ne s'arrêtait jamais !) et sans le moindre filtre. Le type même de photo que tu es incapable de faire.
Si j'étais incapable de faire :
1 - comment ai-pu deviner que c'était effectivement pris de derrière une vitre de bus (qui ne s'arrêtait jamais)
et non pas en extérieur à ton avis ?
2 - sans le moindre filtre ?... C'est ce que tu crois. Mébon, à ton insu, ce n'était pas le cas.
Citation de: jac70 le Avril 17, 2019, 06:33:07
Le type même de photo que tu es incapable de faire.
Tu pousses un peu...
Ton paysage, c'était par beau temps en espace découvert d'indice 15 pour 100 ISO : l'expo juste - et c'est enfantin ! - était par conséquent f8 & 1/500è s pour 100 ISO,depuis le bus roulant,
vitre latérale ouverte. Si l'on optimise le RAW à la prise de vue par +1IL1/3 : cela aurait fait f8 & 1/500è s pour 250 ISO.
Je te poste deux images un peu plus difficiles à exposer pour que tu ne m'accuses pas de jouer jouer petit bras :
1 - la première est un souvenir du Tour de France 2008 sur la Place de la Concorde, avec un EOS5D première génération,
(http://img110.xooimage.com/files/2/3/b/tour-de-france-2008-560b1b1.jpg)
2 - la deuxième est un souvenir de St-Jean de Luz 2009 prise avec mon antique bridge Fujifilm S100FS datant de 2008 à petit capteur : rien à voir avec ton 6D Nikon et ses 14 IL de dynamique.
(Sous Mozilla Firefox, pour visualiser l'image sans la compression automatique du forum, faire un clic droit puis choisir "afficher l'image".)
Citation de: Laure-Anh le Avril 16, 2019, 22:59:43
Je passe par un profil linéaire .dng étant donné que je n'ai pas de version plus récente que LR4.
Si tu veux faire un dév en linéaire sans créer de profil dcp particulier (avec une trc linéaire), tu peux utiliser le process 2010, en plaçant tous les curseurs à 0 comme c'est visible sur mon post plus haut.
Citation de: Laure-Anh le Avril 16, 2019, 23:26:01
3 - Et exactement le même RAW optimisé ouvert dans LR4 suivant le version 2012 et un profil linéaire propre au G1-X Mark II :
il est évident qu'il n'y a aucun cramage ; le gris 90% (= luminance 96 de la charte CMP) est en effet à franche distance du bord droit avant tout développement.
Le process 2012 ne permet en aucun cas de déterminer ce qui a été cramé à la prise de vue.
Ci-dessous, mon image franchement cramée d'après rawdigger et développée en process 2012, avec à gauche un profil std et à droite un profil lineaire. Rien n'apparait cramé à part la spéculaire sur le dôme.
Lorsque l'on travaille en raw, on peut "récupérer des informations" en utilisant une propriété des capteurs / filtres de bayer. Pour connaître ce que l'on peut récupérer, on peut regarder le paramètre ShootAsNeutral d'un DNG.
Le process 2010 montre ce qui n'est pas cramé, le process 2012 montre ce qui est récupéré et on à parfois jusqu'à 1 diaph de différence entre les 2 process.
Maintenant, ce qui est récupéré n'est qu'une extrapolation à partir des valeurs d'un canal ( souvent le rouge). Je ne pense pas que ce soit ce que l'on recherche lorsque l'on veut "optimiser" une prise de vue et que l'on recherche de la qualité.
Pour le paysage de jac70, entre les deux versions, c'est vraiment une affaire de goût, l'une est légèrement plus sombre et saturée, l'autre un peu plus claire.
J'aurais tendance à préférer la première (sur mon écran qui de toute façon n'est pas calibré).
Pour la question que j'avais posée (comment orienter le dôme dans le cas de ce paysage), à mon avis la réponse appelle plusieurs remarques mais il faut réfléchir.
En matière de portrait, parce que tu n'arrêteras de me chercher des poux dans la tête,
je vais partager une anecdote qui remonte à 12 ans puisqu'elle date du salon de la photo 2007 et connue jusqu'à aujourd'hui seulement du boss GMC :
le jury de Samsung a jugé que je n'étais a priori pas trop nulle...
Je précise à toutes fins utiles que chaque participant en matière de portrait devait diriger les deux modèles et les positionner lui-même,
et que le résultat posté sur le site de Samsung correspond au cadrage original, bien entendu.
J'espère que cela mettra définitivement fin aux attaques personnelles qui n'ont rien à faire dans une discussion d'ordre technique.
Citation de: seba le Avril 17, 2019, 11:58:37
Pour le paysage de jac70, entre les deux versions, c'est vraiment une affaire de goût, l'une est légèrement plus sombre et saturée, l'autre un peu plus claire.
J'aurais tendance à préférer la première (sur mon écran qui de toute façon n'est pas calibré).
Pour la question que j'avais posée (comment orienter le dôme dans le cas de ce paysage), à mon avis la réponse appelle plusieurs remarques mais il faut réfléchir.
La mesure d'une monosource se fait en direction de la dite source et est de ce fait indépendante de la position du boîtier.
Dans le cas du paysage de jac70, il n'y a pas besoin de mesurer quoi que ce soit puisque l'on sait que c'est une lumière d'indice 15 pour 100 ISO.
La seule question en suspens, la seule inconnue, c'est la vitre du bus.
A Paris, les bus de la RATP bénéficient de vitres latérales teintées qui absorbent 1IL. Ce qui conduit à une expo de f8 & 1/500è s pour 500 ISO en arrière de la vitre contre f8 & 1/500 è s pour 250 ISO hors du bus.
J'ignore s'il en allait de même pour le bus de tourisme américain : perso, c'est le première chose que j'aurais vérifiée en montant dans le véhicule.
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 12:18:16
J'ignore s'il en allait de même pour le bus de tourisme américain : perso, c'est le première chose que j'aurais vérifiée en montant dans le véhicule.
Effectivement, c'est ce que tout le monde fait en montant dans un bus !
;D ;D ;D ;D
Citation de: jac70 le Avril 17, 2019, 12:28:51
Effectivement, c'est ce que tout le monde fait en montant dans un bus !
;D ;D ;D ;D
;D ;D ;D ;D
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 12:18:16
La mesure d'une monosource se fait en direction de la dite source et est de ce fait indépendante de la position du boîtier.
Hum...tu es vraiment tout à fait hermétique aux subtilités de la mesure avec le dôme.
Et je ne suis pas sûr que tu sais mesurer un éclairement avec le disque.
Citation de: seba le Avril 17, 2019, 12:52:33
Et je ne suis pas sûr que tu sais [...]
Ça fait mal aux oreilles...
Citation de: Verso92 le Avril 17, 2019, 13:22:05
Ça fait mal aux oreilles...
C'est un lapsus : Seba est sûr que je ne
sais pas...ce qui justifie l'usage de l'indicatif.
Je n'arrête pas de soutenir que l'on mesure une monosource en pointant le flashmètre en direction de ladite source, et ce indépendamment de la position du boîtier.
Si en extérieur, c'est le soleil, je pointe vers le soleil. Mais à quoi bon mesurer quoi que ce soit quand je vois et sais que c'est une lumière d'indice 15 pour 100 ISO ?
Dans les cas des deux images postées par Tonton Bruno, afficher d'emblée f8 & 1/200è s pour 100 ISO en mode RAW optimisé convient et permet d'être tout de suite à pied d'oeuvre.
Tout le monde peut constater que la position du soleil sur l'une puis sur l'autre image varie fortement : cela se voit aux ombres portées.
Si Seba a raison, si Tonton Bruno a raison, pourquoi l'expo de l'une et l'expo de l'autre ne varient pas en conséquence fortement mais sont au contraire exactement et précisément la même au 1/3IL près ?
Le soleil a de façon manifeste bougé et décrit un angle qui dépasse les 90°entre la 1ère image et la 2ème : pourquoi ne pas avoir ajouté +1IL - dixit Seba à propos du dôme pointé en direction du boîtier ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 13:57:44
C'est un lapsus : Seba est sûr que je ne sais pas...ce qui justifie l'usage de l'indicatif.
Enfin d'après ta réponse concernant le tableau, oui c'est sûr.
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 13:57:44
Tout le monde peut constater que la position du soleil sur l'une puis sur l'autre image varie fortement : cela se voit aux ombres portées.
Si Seba a raison, si Tonton Bruno a raison, pourquoi l'expo de l'une et l'expo de l'autre ne varient pas en conséquence fortement mais sont au contraire exactement et précisément la même au 1/3IL près ?
Le soleil a de façon manifeste bougé et décrit un angle qui dépasse les 90°entre la 1ère image et la 2ème : pourquoi ne pas avoir ajouté +1IL - dixit Seba à propos du dôme pointé en direction du boîtier ?
Tu as oublié : si les fabricants ont raison.
A mon avis, effectivement avec le dôme la première photo aurait été plus claire.
Citation de: seba le Avril 17, 2019, 13:59:27
J'hésite.
;D
Il n'y a pas à hésiter. Il ne fait aucun doute que Peter Hurley ne sait non plus se servir d'un flashmètre et ne comprend pas lui non plus les subtilités du dôme.
Sur la vidéo posté par Tonton Bruno à titre contradictoire, ce photographe pro et reconnu mesure toujours et constamment en direction de sa monosource et jamais, jamais en direction du boîtier.
https://youtu.be/xO-J42VM448
1 - Pourquoi fait-il cela ? Pourquoi ce pro n'en fait-il qu'à sa tête ?
2 - Quand on contemple les résultats que Peter Hurley a obtenus, avec un rendu juste et satisfaisant de la peau de chaque modèle,
on a du mal à comprendre pourquoi il faudrait - si l'on suit l'argumentation de Seba - modifier en quoi que ce soit l'expo juste.
Non seulement Peter Hurley, photographe pro, agit comme cela...
mais le pro de Pixel Village également donné en exemple par Tonton Bruno fait de même : constamment et toujours en direction de la source et jamais en direction du boîtier,
avec flashmètre et boîtier correctement étalonnés et accordés.
https://youtu.be/zQsRF48k3qk
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 13:57:44
Tout le monde peut constater que la position du soleil sur l'une puis sur l'autre image varie fortement : cela se voit aux ombres portées.
Si Seba a raison, si Tonton Bruno a raison, pourquoi l'expo de l'une et l'expo de l'autre ne varient pas en conséquence fortement mais sont au contraire exactement et précisément la même au 1/3IL près ?
Le soleil a de façon manifeste bougé et décrit un angle qui dépasse les 90°entre la 1ère image et la 2ème : pourquoi ne pas avoir ajouté +1IL - dixit Seba à propos du dôme pointé en direction du boîtier ?
Ben, c'est p'têt qu'il l'a ajouté au développement :-) . Je ne sais pas moi ... Quelqu'un sait comment ça a été développé de façon exacte ou je passe à coté d'un truc ???
Citation de: frmfrm le Avril 17, 2019, 11:58:10
Maintenant, ce qui est récupéré n'est qu'une extrapolation à partir des valeurs d'un canal ( souvent le rouge). Je ne pense pas que ce soit ce que l'on recherche lorsque l'on veut "optimiser" une prise de vue et que l'on recherche de la qualité.
Juste pour aller au bout de mes tests, voila la différence entre le dév de la mire correctement exposée ( donc avec le disque parallèle à la mire mais aussi presque dans l'axe de la source ;-) ) et celle optimisée, puis développée en process 2012 avec un profil dont la trc est linéaire.
Je préfère celle exposée correctement. ( Et on observe que le process n''est pas franchement linéaire, mais c'est une autre histoire )/
Je pense qu'effectivement, avec tout le respect que je leur dois, ni Peter Hurley ni le pro de Pixel Village ne sauraient expliquer pourquoi le mode d'emploi indique autre chose.
Doucemnent... la première photo postée était post-traitée et pas la seconde.
Voici les copies d'écran pour les 2 fichiers RAW ouverts dans FastRawViewer 517€ seulement).
Dans la première comme je l'avais indiqué, le soleil était dans le champ.
Ce qu'on prend pour une partie du nuage est juste le soleil qui a cramé cette zone et qui a bavé tout autour, selon le phénomène connu sous le terme de 'blooming".
Je l'ai matérialisé car je me souviens parfaitement bien de cette séquence puisque j'ai fait ces photos avant tout pour avoir un cas concret de soleil dans le champ.
Bien que le soleil soit quasiment de face, comme c'est pris au 16mm en 24x36, avec l'effet d'anamorphose les ombres donnent le sentiment qu'il est de côté.
Le sujet principal est complètement sous-exposé, et j'ai été étonné de la facilité avec laquelle j'ai remonté tout ça naturellement au post-traitement.
Il va sans dire que la correction de -0,6 IL que j'ai programmée par rapport à la mesure matricielle n'est pas le fruit du hasard, mais des 2 essais préalables que j'ai faits pendant que la jeune femme nous exposait le principe du trébuchet.
J'ai fait une rafale pour pour pouvoir créer un mini-time-lapse.
EDIT
La vue préparatoire ouverte sous CameraRaw vous montre précisément où se trouve la zone cramée qui correspond à l'emplacement du soleil qui n'était pas caché par les nuages comme vous pouvez le constater.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 17, 2019, 14:33:31
Dans la première comme je l'avais indiqué, le soleil était dans le champ.
Ce qu'on prend pour une partie du nuage est juste le soleil qui a cramé cette zone et qui a bavé tout autour, selon le phénomène connu sous le terme de 'blooming".
Je l'ai matérialisé car je me souviens parfaitement bien de cette séquence puisque j'ai fait ces photos avant tout pour avoir un cas concret de soleil dans le champ.
Bien que le soleil soit quasiment de face, comme c'est pris au 16mm en 24x36, avec l'effet d'anamorphose les ombres donnent le sentiment qu'il est de côté.
Le sujet principal est complètement sous-exposé, et j'ai été étonné de la facilité avec laquelle j'ai remonté tout ça naturellement au post-traitement.
OK c'est en contre-jour.
Dans ce cas, si on suit le mode d'emploi du Norwood Director (aucune indication n'est donnée dans les modes d'emploi actuels), le dôme ne peut plus être utilisé correctement.
D'ailleurs avec cette histoire de PT, pour comparer les expositions il vaudrait mieux comparer les JPEG standards boîtier (ou alors le même développement standard pour tous les fichiers).
Dans le cas des mariés, j'avais au contraire le soleil dans le dos et pour prendre la mesure j'avais bien orienté ma carte de gris dans l'axe du soleil.
L'histogramme s'étale sur 14 IL; de -12 IL (pour quelques pixels non significatifs) à +2 IL.
En revanche la zone utile qui contient des informations ne couvre que 7 IL; de -5 IL pour la couche rouge à + 2 IL pour la couche verte.
C'est pour cela que dans de tels cas d'éclairage uniforme contrasté mais sans contre-jour, la scène utile ne faisant que 7 IL, il n'est absolument pas nécessaire de caler l'histogramme à droite. Même en restant 1 IL en deçà de la saturation, on aura encore toute la marge nécessaire pour remonter les ombres de n'importe quelle zone sans perdre la moindre nuance de couleur ou de contraste.
Voilà pourquoi j'étais allé cherché une scène avec le soleil dans le champ parce que c'est le seul cas où on pourrait avoir besoin de soigner l'exposition si on tient vraiment à garder le maximum de nuances pour le développement.
Avec la Sinar, je fais de l'expo de chambre...
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 17, 2019, 14:33:31
Doucemnent... la première photo postée était post-traitée et pas la seconde.
J'avais pensé que les images postées dans le cadre de ce fil avaient été post-traitées avec légèreté,
et que par conséquent le soleil était à distance notable du champ cadré.
Si le soleil était dans le champ cadré, cela change du tout au tout parce que pour conserver du détail dans le ciel,
il va sans dire qu'il convenait en pareil cas d'exposer pour la luminance de l'astre solaire plus ou moins atténuée par l'épaisseur des quelques nuages.
Le résultat exposé à -0,6IL en deçà de la limite de saturation et post-traité par toi est en l'occurrence remarquable
par la capacité de Nikon à protéger les très très HL à la prise de vue puis par la capacité de récupération en post-prod.
Respect et admiration. Avais-tu essayé une sous-ex du RAW de - 4IL en deçà de la limite de saturation ?
NB : Avec mes 8IL (EOS300D/20D/S100FS) et mes 10IL( G1-X Mark II), je ne joue pas dans la même cour. Je dois absolument tenir un soleil aussi intense à distance notable du cadre.
Si j'avais tenté d'inclure ton soleil dans ma compo, je ne n'aurais pas eu d'autre choix que d'exposer à f8 & 1/200è s pour 100 ISO comme dit,
et ce faisant accepter de voir cramer irrémédiablement toutes les très très hautes luminances situées dans les 4 à 6IL dont je ne dispose pas par le haut.
La surface du soleil c'est IL=33 pour 100 ISO environ.
Si on expose pour la luminance de l'astre solaire, tout le reste est noir.
Qui aurait l'idée d'avoir le soleil bien exposé et le reste de l'image complètement noir ?
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 17, 2019, 14:55:29
Dans le cas des mariés, j'avais au contraire le soleil dans le dos et pour prendre la mesure j'avais bien orienté ma carte de gris dans l'axe du soleil.
L'histogramme s'étale sur 14 IL; de -12 IL (pour quelques pixels non significatifs) à +2 IL.
En revanche la zone utile qui contient des informations ne couvre que 7 IL; de -5 IL pour la couche rouge à + 2 IL pour la couche verte.
C'est pour cela que dans de tels cas d'éclairage uniforme contrasté mais sans contre-jour, la scène utile ne faisant que 7 IL, il n'est absolument pas nécessaire de caler l'histogramme à droite. Même en restant 1 IL en deçà de la saturation, on aura encore toute la marge nécessaire pour remonter les ombres de n'importe quelle zone sans perdre la moindre nuance de couleur ou de contraste.
Je comprends et partage entièrement ton point de vue.
S'agissant de la façon de mesurer une monosource ou bien une charte, Seba et moi, nous avons convenu de nous placer,
soit dans le cas de jpeg direct boîtier,
soit dans le cas de RAW exposés en limite de saturation réelle du capteur.
Avec 7 IL de marge par le haut en mode RAW, il est vain d'échanger sur la bonne façon d'utiliser un flashmètre face à une monosource.
Il faudrait être débile pour contester auprès de Seba l'ajout de + 0.2IL à +1IL quand j'ajoute pour ma part +1IL à +1IL1/3 à l'expo juste.
Le noeud du problème n'est pas l'ajout de +0,2Il à +1IL, c'est le fait que la mesure d'une monosource en direction de ladite monosource est de mon point de vue indépendante de la position du boîtier,
tandis que si les débutants épousent le point de vue de Seba qui consiste à mesurer une monosource en direction du boîtier, ils acceptent implicitement que l'expo est intimement liée à la position du boîtier,
ils seront intimement persuadés qu'il est nécessaire de mesurer et re-mesurer à chaque fois qu'ils se déplacent par rapport au sujet,
et cela à leur tort dans la mesure où il n'y a pas lieu de faire de telles mesures et re-mesures tant que la distance source/sujet demeure constante.
Tant que la distance source-sujet demeure constante, on utilise une seule et unique expo, à savoir l'expo juste. Avec ou sans optimisation du RAW.
Citation de: seba le Avril 17, 2019, 16:52:57
La surface du soleil c'est IL=33 pour 100 ISO environ.
Si on expose pour la luminance de l'astre solaire, tout le reste est noir.
Qui aurait l'idée d'avoir le soleil bien exposé et le reste de l'image complètement noir ?
Je suis parfaitement consciente qu'il faut un filtre neutre et pas le moindre pour photographier le soleil nu.
J'ai dit que je ne pense même pas à exposer un soleil à distance proche de mon champ cadré.
Je commente ce que Tonton Bruno a fait avec
son soleil.
A moins que je me trompe lourdement, Tonton Bruno a eu l'idée d'inclure son soleil dans son champ cadré, et ce sans filtre ajouté.
Citation de: frmfrm le Avril 17, 2019, 14:32:20
Juste pour aller au bout de mes tests, voila la différence entre le dév de la mire correctement exposée ( donc avec le disque parallèle à la mire mais aussi presque dans l'axe de la source ;-) ) et celle optimisée, puis développée en process 2012 avec un profil dont la trc est linéaire.
Je préfère celle exposée correctement. ( Et on observe que le process n''est pas franchement linéaire, mais c'est une autre histoire )/
Nikojorg a fait un passage éclair pour dire que c'est anachronique.
On n'est pas/plus à l'ère argentique.
En photographie numérique, l'optimisation n'est pas une lubie, ni un caprice. Elle est liée au medium moderne d'acquisition de nos images qu'est un capteur numérique.
En photographie numérique, l'acquisition est linéaire. 12,5% est 12,5%, 18% est 18% et rien de plus.
En photographie numérique, l'idée est d'utiliser autant que possible la pleine capacité du capteur en déterminant l'expo juste que les constructeurs ont basée sur le gris 12,5%
en sachant que ledit gris 12,5% est à 3IL de la limite réelle de saturation, avec une marge d'erreur supplémentaire plus ou moins importante accordée par chaque constructeur.
Quand tout tient à l'aise dans la dynamique à disposition, une luminance 96 est censée être reproduite de façon optimale avec une luminance égale à 96.
Quand tout ne tient pas dans la dynamique à disposition, les HL utiles sont censées être calées de façon optimale au plus près de la limite réelle de saturation sans cramage.
Au vu des résultats obtenus, les constructeurs de smartphones mettent amha à profit la manip pour séduire les utilisateurs.
Cela étant dit, la luminance 96 de ta charte optimisée semble avoir effectivement bénéficié d'un rendu de luminance 96,
tandis que cela n'est pas le cas du rendu de la luminance 96 de la même charte correctement exposée mais non optimisée, lequel rendu est nettement plus à distance du bord droit.
La charte correctement exposée et non optimisée gagnerait à bénéficier d'une augmentation de luminosité. En l'état actuel, elle est en sous-ex.
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 18:13:44
Cela étant dit, la luminance 96 de ta charte optimisée semble avoir effectivement bénéficié d'un rendu de luminance 96,
tandis que cela n'est pas le cas du rendu de la luminance 96 de la même charte correctement exposée mais non optimisée, lequel rendu est nettement plus à distance du bord droit.
La charte correctement exposée et non optimisée gagnerait à bénéficier d'une augmentation de luminosité. En l'état actuel, elle est en sous-ex.
La charte non optimisée est correctement exposée. Et les patchs A2 , B5 et C4 sont beaucoup mieux rendus car ils n'ont pas été cramés à la prise de vue. Ils n'ont pas été cramés car je n'ai pas utilisé un truc trouvé sur internet. 1,33 ne marche pas pour tous les boitiers. Faut s'adapter et je ne sais pas où tu as trouvé que tes boitiers étaient calibrés sur 12,5 et faisaient 120 zisos, mais ca n'est pas le cas et ça n'a a mon avis pas de sens. Regarde le site DXOmark pour voir les sensibilités sSat de chaque boitier et regarde le lien suivant pour comprendre ce que c'est : http://dougkerr.net/Pumpkin/articles/SOS_REI.pdf
Dans le cas de la mire et avec mon 5D MKII en surexposant de 3 diaphs, je n'ai que le blanc Lab 97 qui est cramé. ( et pas Lab 96 , je sais bien que tu peux faire la différence à l'oeil nu mais c'est légèrement à coté ;-) )
Enfin, dire que c'est sous ex parce que le blanc n'est pas assez à droite n'a pas de sens non plus. On expose pour une TRC de développement et dans ce cas l'expo est bonne quand le gris est au milieu de l'histogramme. Le blanc tombe où il peut.
Pour développer un raw adobee fixe la valeur 1 à la saturation, la valeur 0 est calculée ( souvent à partir d'une zone non exposée) et c'est tout. Pour placer le gris moyen, on utilise le paramètre BaseExposure. Maintenant si entre le noir et la saturation tu as 12, 13, ou 14 diaphs de dynamique et qu'entre le gris moyen et la saturation tu as 2,5 3 ou 3,5 diaphs, soit tu places le gris moyen , soit tu place les blancs, mais placer les 2 a la fois n'est pas facile. Pour moi et pour utiliser LR au mieux, il faut placer le gris moyen et le blanc tombe ou il peut . Enfin, le blanc ne tombe pas au même endroit entre les process 2010 et 2012. Et en 2010 le blancs serait plus à droite ce qui te choquerais moins peut-être.
Citation de: frmfrm le Avril 17, 2019, 18:55:21
On expose pour une TRC de développement et dans ce cas l'expo est bonne quand le gris est au milieu de l'histogramme. Le blanc tombe où il peut.
En Jpeg, oui.
Citation de: frmfrm le Avril 17, 2019, 18:55:21
...
Dans le cas de la mire et avec mon 5D MKII en surexposant de 3 diaphs, je n'ai que le blanc Lab 97 qui est cramé. ( et pas Lab 96 , je sais bien que tu peux faire la différence à l'oeil nu mais c'est légèrement à coté ;-) )
...
Mince , je voulais dire 1 diaph et pas 3 ;-)
Citation de: Verso92 le Avril 17, 2019, 19:27:53
En Jpeg, oui.
Oui, mais pas que.
J'ai rien contre l'expo à droite , ( si on ne crame rien :-) ) mais au final, il faut replacer le gris moyen au bon endroit. La courbe de dév a généralement été étudiée pour ça.
Citation de: frmfrm le Avril 17, 2019, 19:33:58
Oui, mais pas que.
J'ai rien contre l'expo à droite , ( si on ne crame rien :-) ) mais au final, il faut replacer le gris moyen au bon endroit. La courbe de dév a généralement été étudiée pour ça.
C'est comme tout : l'essentiel c'est que, à la fin, le résultat soit probant et corresponde aux désidératas du photographe... ;-)
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[prodibi]{"id":"0wkw0zx21o6qr4","width":5512,"height":5512,"widthMode":"aspectRatio","heightMode":"90vh","camera":"NIKON D850","lens":"24 mm f/1.8","iso":64,"aperture":"F 8.0","speed":"1/250s","account":"verso"}[/prodibi]
Citation de: frmfrm le Avril 17, 2019, 18:55:21
...1,33 ne marche pas pour tous les boitiers. Faut s'adapter et je ne sais pas où tu as trouvé que tes boitiers étaient calibrés sur 12,5 et faisaient 120 zisos, mais ca n'est pas le cas et ça n'a a mon avis pas de sens.
Sekonic, Canon et Fujifilm prennent pour référence le gris moyen 12,5%. C'est gravé dans le marbre.
Ledit gris 12,5% est calé à 3IL en deçà de la limite réelle de saturation du capteur pour une sensibilité nominale censée être de 100 ISO.
L'acquisition numérique est linéaire : 12,5%,25%,50% et 100%, ce qui fait bien les 3IL.
Dans la mesure où j'ai une marge de 1IL1/3 par rapport au gris 12,5% correctement exposé, il est logique de supposer que la sensibilité nominale de mes capteurs est plus proche de 120 ISO que de 100 ISO.
Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans mon raisonnement ?
Citation de: frmfrm le Avril 17, 2019, 18:55:21
Dans le cas de la mire et avec mon 5D MKII en surexposant de 3 diaphs, je n'ai que le blanc Lab 97 qui est cramé. ( et pas Lab 96 , je sais bien que tu peux faire la différence à l'oeil nu mais c'est légèrement à coté ;-) )
Enfin, dire que c'est sous ex parce que le blanc n'est pas assez à droite n'a pas de sens non plus. On expose pour une TRC de développement et dans ce cas l'expo est bonne quand le gris est au milieu de l'histogramme. Le blanc tombe où il peut.
Pour développer un raw adobee fixe la valeur 1 à la saturation, la valeur 0 est calculée ( souvent à partir d'une zone non exposée) et c'est tout. Pour placer le gris moyen, on utilise le paramètre BaseExposure. Maintenant si entre le noir et la saturation tu as 12, 13, ou 14 diaphs de dynamique et qu'entre le gris moyen et la saturation tu as 2,5 3 ou 3,5 diaphs, soit tu places le gris moyen , soit tu place les blancs, mais placer les 2 a la fois n'est pas facile. Pour moi et pour utiliser LR au mieux, il faut placer le gris moyen et le blanc tombe ou il peut . Enfin, le blanc ne tombe pas au même endroit entre les process 2010 et 2012. Et en 2010 le blancs serait plus à droite ce qui te choquerais moins peut-être.
Pour ce qui est du développement, il me semble souvenir que Benaparis t'avait expliqué longuement que tout ce qui s'affiche dans LR est affublé d'une courbe tonale constructeur ou bien éditeur.
Que ce que tu vois dans LR n'est pas linéaire mais affublé d'une courbe tonale quelle qu'elle soit. Qu'il s'était créé des profils perso qui lui permettait d'afficher directement la capture linéaire d'une charte de couleurs de façon parfaitement conforme à son état réel. Il avait beaucoup insisté auprès de Verso92 sur le soin à apporter à l'exposition au moment de la prise de vue de ladite charte de couleurs. Ca doit remonter à 3ans. Je ne retrouve plus le fil en question...
Bon bref, pour résumer, tu n'as toujours pas compris ou bien tu n'en tiens toujours pas compte.
Il te reste néanmoins tes yeux pour voir : si en étant alerté par moi, tu ne vois pas que le blanc 96 de ta charte correctement exposée et non optimisée est plus grisouille que véritablement blanc 96
en comparaison du blanc 96 véritablement blanc 96 de la charte optimisée mise côte à côte, je ne peux rien pour toi.
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 21:23:03
Sekonic, Canon et Fujifilm prennent pour référence le gris moyen 12,5%. C'est gravé dans le marbre.
Ca sort d'où , tu as une référence ? 12.5 c'est une constante de calibration choisie par certains constructeurs. Va voir la page wikipedia que j"ai cité.
Et lit la page ou on parle de la sensibilité sSat mesurée par dxomark.
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 21:30:54
Bon bref, pour résumer, tu n'as toujours pas compris ou bien tu n'en tiens toujours pas compte.
Il te reste néanmoins tes yeux pour voir : si en étant alerté par moi, tu ne vois pas que le blanc 96 de ta charte correctement exposée et non optimisée est plus grisouille que véritablement blanc 96 en comparaison du blanc 96 véritablement blanc 96 de la charte optimisée mise côte à côte, je ne peux rien pour toi.
C'est un développement avec un dpc lineaire. La version avec un dcp std est plus blanche, mais ca n'est pas le probleme. Le process 2012 est prévu pour afficher 1 diaph en plus au dessus de la saturation que le process 2010. C'est normale que lorsque rien n'est cramé, le blanc soit moins blanc :-) . Mais c'est avant développement, après tu fais ce que tu veux.
Enfin :
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 18:13:44
Cela étant dit, la luminance 96 de ta charte optimisée semble avoir effectivement bénéficié d'un rendu de luminance 96,
tandis que cela n'est pas le cas du rendu de la luminance 96 de la même charte correctement exposée mais non optimisée, lequel rendu est nettement plus à distance du bord droit.
La charte correctement exposée et non optimisée gagnerait à bénéficier d'une augmentation de luminosité. En l'état actuel, elle est en sous-ex.
La différence que tu observes entre les distances par rapport au bord droit est lié au fait que le dev en process 2012 n'est pas linéaire dans les HLs même avec un dpc lineaire .
Cette différence n'est pas présente dans le dev en process 2010 qui est bien linéaire sur toute la plage. Je ne vais pas re-tracer là trc du dev 2010 mais une fois le gamma sRGB retiré, elle est parfaitement rectiligne, n'en déplaise à benaparis ;-)
erreur de manip
Il y a quand même un truc que je ne comprends pas dans ton raisonnement laure Anh : tu parles de mesurer une source avec le dôme intégrateur. Et ce dôme a juste été conçu pour additionner (plus ou moins bien), toute la lumière qui arrive vers lui dans une demi-sphére, d'où son nom "intégrateur". Et si on enlève le dôme, on se retrouve avec une mesure relativement directive de la lumière, ce qui permet justement de mesurer correctement une source unique.
Et il semble assez logique que le choix d'une demi-sphére a été fait justement parce qu'en photographie, on s'intéresse assez peu à la lumière qui éclaire l'arrière du sujet.
Donc si tu diriges ton dôme vers une source par exemple à 45° par rapport à la photo, il va mesurer des rayons venant de l'arrière de la scène et donc pour l'essentiel invisibles sur la photo. Le seul cas où tous les rayons mesurés par ton dôme seront tous réfléchis par un élément de la scène, c'est quand tu diriges le dôme vers l'appareil photo.
Et surtout, si tu tiens absolument à mesurer une source de lumière, pourquoi ne pas utiliser flashmètre sans le dôme vu que c'est exactement pour ça que c'est fait.
Je suis peut-être un peu bête, mais en général, j'essaye d'utiliser les outils que j'ai de la façon prévue par le concepteur de l'outil, ça fonctionne en général mieux.
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 13:57:44
.....
Je n'arrête pas de soutenir que l'on mesure une monosource en pointant le flashmètre en direction de ladite source, et ce indépendamment de la position du boîtier.
.......
Citation de: Laure-Anh le Avril 17, 2019, 12:18:16
La mesure d'une monosource se fait en direction de la dite source et est de ce fait indépendante de la position du boîtier.
...
Je n'ai toujours pas votre réponse simple et concise, i.e.
J'oriente le dôme vers ...., pour la mesure de l'exposition d'un tableau éclairé en lumière rasante, naturelle ou artificielle, par le coté. Je précise que je voudrais que l'exposition puisse être reporté sur l'appareil sans aucune interprétation et pour une exposition standard , c-à-d. pas à droite.
PS : D'accord avec egtegt², le fonctionnement d'un appareil doit être conforme à son mode d'emploi, il existe des normes précisant cela.
Merci
Pour les sujets plats -> diffuseur plat (ou dôme rétracté).
Citation de: egtegt² le Avril 18, 2019, 09:37:07
Il y a quand même un truc que je ne comprends pas dans ton raisonnement laure Anh : tu parles de mesurer une source avec le dôme intégrateur.
Et surtout, si tu tiens absolument à mesurer une source de lumière, pourquoi ne pas utiliser flashmètre sans le dôme vu que c'est exactement pour ça que c'est fait.
Tout élément réflecteur est une source secondaire.
Dans le cadre du débat sur la bonne façon de mesurer d'une monosource, on suppose qu'il n'y a rien d'autre que la lumière émise par ladite monosource.
Dans ces conditions, dôme sorti ou bien dôme rentré, on obtient la même mesure avec le flashmètre positionné depuis le sujet et pointé en direction de la (mono)source.
La collecte de la lumière incidente d'une (mono)source en fonction de l'écart par rapport à l'axe central du dôme est de type cardioïde (1 + cos )/2 :
elle est de 100% quand le dôme est pointé en direction de la source et diminue au fur et à mesure que le dôme est tourné loin de cet axe, notamment vers le boîtier.
Au fur et à mesure que le dôme perçoit moins de lumière, il incite à augmenter l'expo en proportion.
L'expo en direction de la (mono)source est l'expo juste tandis que l'expo en direction du boîtier introduit une sur-ex et ne fait rien d'autre ;
l'écart de contrastes existant demeure tel quel mais l'image éclaircie du fait de la sur-ex apparaît "plus agréable",
peu importe le cramage partiel de la scène photographiée : tel est le principe du dôme de Norwood, basé sur des études empiriques.
Cela se passe comme suit, si je reproduis correctement en images les arguments de Seba :
En fonction de la position de la source dans les trois plans de l'espace par rapport au sujet et par rapport au boîtier,
la mesure du dôme en direction du boîtier peut fortement varier par rapport à l'expo juste mesurée dôme vers la (mono)source.
Mais c'est cette expo conduisant à une sur-ex plus ou moins notable qui est censée être mise en oeuvre.
Comme il n'y a que deux façons d'orienter le flashmètre dôme sorti pour mesurer une (mono)source : l'une est la bonne façon de faire tandis que l'autre ne convient pas.
A chacun de se prononcer.
Voili, voilà,
Citation de: matopho le Avril 18, 2019, 15:58:41
Je n'ai toujours pas votre réponse simple et concise, i.e. J'oriente le dôme vers ...., pour la mesure de l'exposition d'un tableau éclairé en lumière rasante, naturelle ou artificielle, par le coté. Je précise que je voudrais que l'exposition puisse être reporté sur l'appareil sans aucune interprétation et pour une exposition standard , c-à-d. pas à droite.
PS : D'accord avec egtegt², le fonctionnement d'un appareil doit être conforme à son mode d'emploi, il existe des normes précisant cela.
Merci
Si la source est une lumière solaire directe insensible à la déperdition inversement proportionnelle au carré de la distance source-sujet, je mesure en n'importe quel point en direction du soleil.
Si le flux lumineux de la source varie en fonction de la distance source-sujet, je mesure à l'endroit le plus proche de la lumière incidente, encore et toujours en direction de la source.
C'est ce que j'ai fait pour mes deux images postées précédemment :
c'était un soleil direct d'indice 15 pour 100 ISO correspondant à f11 & 1/250è s pour 100 ISO. J'affiche en pratique quotidienne cette expo sans avoir à mesurer quoi que ce soit et suis prête à photographier.
J'ai mesuré à votre intention la charte CMP maintenue verticalement et perpendiculairement au boîtier mais faisant un angle de 35-40° par rapport à l'axe principal de la source : ce qui a conduit à une sur-ex de +1/3IL.
La même expo en sur-ex de +1/3IL de type f11 & 1/200è s pour 100 ISO a été utilisée pour les deux prises de vue en jpeg direct boîtier sans chercher à exposer à droite.
(Les exifs ont été conservés)Au vu des deux résultats obtenus, je peux affirmer que la mesure d'une (mono)source est indépendante de la position du boîtier : elle se fait en direction de la (mono)source.
NB : La charte CMP dans le cas de la seconde prise de vue a été tournée de façon minime vers la lumière et non pas orientée à 90° par rapport à elle :
c'est la raison pour laquelle elle n'est pas totalement plongée dans une forte pénombre mais se trouve être très très faiblement éclairée.
(la luminance de la partie blanche de la charte CMP et la luminance de l'abat-jour en verre blanc sont très inférieures à celle du gris 18%, à savoir -0,5IL à -1IL en dessous.
elles paraissent blanches mais c'est bien entendu une illusion optique. Il n'y a que le haut et la partie gauche de l'abat-jour qui sont véritablement un tant soit peu blanc. ) (http://img110.xooimage.com/files/f/2/8/img_1832-560c8d7.jpg)
Citation de: Laure-Anh le Avril 18, 2019, 21:51:12
La collecte de la lumière incidente d'une (mono)source en fonction de l'écart par rapport à l'axe central du dôme est de type cardioïde (1 + cos )/2 :
elle est de 100% quand le dôme est pointé en direction de la source et diminue au fur et à mesure que le dôme est tourné loin de cet axe, notamment vers le boîtier.
Au fur et à mesure que le dôme perçoit moins de lumière, il incite à augmenter l'expo en proportion.
L'expo en direction de la (mono)source est l'expo juste tandis que l'expo en direction du boîtier introduit une sur-ex et ne fait rien d'autre ;
l'écart de contrastes existant demeure tel quel mais l'image éclaircie du fait de la sur-ex apparaît "plus agréable",
peu importe le cramage partiel de la scène photographiée : tel est le principe du dôme de Norwood, basé sur des études empiriques.
Cela se passe comme suit, si je reproduis correctement en images les arguments de Seba :
C'est ça.
Sauf qu'il y a encore un truc qui n'est pas clair, c'est quand tu parles de l'expo en direction de la monosource.
Ce qui conduit à une erreur dans le message ci-dessous.
Citation de: Laure-Anh le Avril 18, 2019, 22:55:55
Si la source est une lumière solaire directe insensible à la déperdition inversement proportionnelle au carré de la distance source-sujet, je mesure en n'importe quel point en direction du soleil.
Si le flux lumineux de la source varie en fonction de la distance source-sujet, je mesure à l'endroit le plus proche de la lumière incidente, encore et toujours en direction de la source.
Rappel : il s'agit de photographier (en exposant correctement) un document plat.
Quand l'incidence de la lumière change, l'éclairement change aussi et par conséquent la luminance également.
Or ce qu'on veut, c'est que l'exposition donne toujours la même densité. Et ce n'est pas ce résultat qu'on obtiendra en mesurant perpendiculairement à la source.
Citation de: seba le Avril 18, 2019, 23:07:17
C'est ça.
Sauf qu'il y a encore un truc qui n'est pas clair, c'est quand tu parles de l'expo en direction de la monosource.
Ce qui conduit à une erreur dans le message ci-dessous.
Quand sur les schémas 1 et 2 le flash est sur le boîtier, la mesure se fait à la fois en direction du boîtier et de la source :
elle correspond à la mesure d'expo que j'aurais faite avec flashmètre en direction de la source sans me préoccuper de la présence de tout boîtier. ;)
Bien à toi,
Citation de: seba le Avril 18, 2019, 23:11:03
Rappel : il s'agit de photographier (en exposant correctement) un document plat.
Quand l'incidence de la lumière change, l'éclairement change aussi et par conséquent la luminance également.
Or ce qu'on veut, c'est que l'exposition donne toujours la même densité. Et ce n'est pas ce résultat qu'on obtiendra en mesurant perpendiculairement à la source.
A moins que je me trompe, la charte CMP qui figure sur mes deux prises de vue est un document plat...qui a été correctement exposé dans les deux cas,
en faisant abstraction de la sur-ex volontaire de +1/3IL liée au fait que la charte n'avait pas été maintenue perpendiculairement à l'axe du soleil incident comme il se devait.
Citation de: Laure-Anh le Avril 18, 2019, 23:16:03
A moins que je me trompe, la charte CMP qui figure sur mes deux prises de vue est un document plat...qui a été correctement exposé dans les deux cas,
Tu trouves ? Elle est plus claire sur la photo où elle est éclairée de face.
Citation de: seba le Avril 18, 2019, 23:22:29
Tu trouves ? Elle est plus sombre sur la deuxième photo.
Citation de: seba le Avril 18, 2019, 23:22:29
Tu trouves ? Elle est plus claire sur la photo où elle est éclairée de face.
Et comment aurais-tu voulu qu'elle soit dans l'un et l'autre cas ?
L'abat-jour et le coussin ont une réponse spécifique à la lumière incidente existante.
La charte est un document qui a une réponse spécifique de type cosinus à la lumière incidente existante.
Le coussin de ton foncé placé derrière l'abat-jour blanc a lui aussi une réponse spécifique à la lumière incidente existante : sa réflectance est réduite du fait que c'est un objet de ton sombre.
Idem pour le velours sombre en arrière-plan qui lui absorbe toute la lumière incidente et ne réfléchit pour ainsi dire rien.
Chaque objet dans le champ cadré est fidèlement restitué en fonction de sa réponse spécifique à la lumière incidente existante : ce n'est pas çà la définition de l'expo correcte liée à ladite lumière ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 18, 2019, 23:30:11
Chaque objet dans le champ cadré est fidèlement restitué en fonction de sa réponse à la lumière incidente existante : ce n'est pas çà la définition de l'expo correcte liée à ladite lumière ?
Non. En reproduction (d'un document plat quelconque, tableau, etc.), on veut que la densité soit toujours la même.
Par exemple sur cette série d'images, le document est de plus en plus sombre. Ce n'est pas du tout ce qu'on veut quand on reproduit un document.
Il faudrait que toutes les images soient comme la première.
Si on te demande la reproduction d'un tableau et que tu livres une image aussi sombre que la dernière par exemple, je ne sais pas si le demandeur sera très content.
Je n'ai lu nulle part qu'il s'agissait de reproduction d'un document plat et de ce seul document plat.
On m'a proposé d'exposer correctement un document plat en présence de lumière rasante existante.
I give up.
J'ai souhaité une réponse simple qui tienne en une seule phrase. La réponse est de nouveau un long développement avec des schémas. Ceci n'est pas un reproche, mais un constat.
Parce que dans le cas soumis, il est évident que j'obtiendrai une mesure erronée en dirigeant le dôme vers la source lumineuse quand celle-ci éclaire un objet plat avec angle légèrement inférieur, de 1° à 3°, à 90°., c-à-d. lumière rasante.
SEBA le démontre parfaitement dans le message précédent.
Pour la reproduction d'un document éclairé par deux sources à 45°, il faut mesurer avec le dôme rentré, posemètre posé à plat sur le document, conformément au mode d'emploi.
Citation de: Laure-Anh le Avril 18, 2019, 23:43:12
Je n'ai lu nulle part qu'il s'agissait de reproduction d'un document plat et de ce seul document plat.
On m'a proposé d'exposer correctement un document plat en présence de lumière rasante existante.
Quelle différence faites-vous entre ces deux phrases ?
Merci
Ca fait presque un mois qu'on te demande comment mesurer l'éclairage pour la reproduction d'un document plat (j'ai posté l'extrait ci-dessous le 22 mars).
En plus j'ai posté une photo d'un banc de reproduction mais bon apparemment ce n'était pas suffisamment clair.
Alors je te le redemande : comment faire une mesure pour la reproduction d'un document plat, et puisque ces mots ne sont pas clairs pour toi, de ce seul et unique document plat qui est l'objet du travail qui consiste à le reproduire pour en avoir une image aussi fidèle que possible.
Si tu ne comprends pas quel est le travail demandé et l'objectif à atteindre, tu voudras bien m'en faire part.
Sur le plan théorique les spécialistes devraient être Gossens Minolta et Seikonic.
Je suis donc allé voir leurs manuels (souvent en ligne en pdf) à la rubrique mesure incidente.
Minolta et Seikonic orientent le dôme vers l'APN
Gossens vers la source.
Et Kodak (manuel gray card) propose un pourcentage entre la source et l'appareil photo.
Pour ma part j'ai adopté l'attitude de l'informaticien.
Si cela rentre dans la dynamique du capteur calé à droite c'est bon.
Si cela ne rentre pas il faut faire des choix ou multi exposer etc...
J'utilise les zebra de mon APN.
Dans mon viseur les zones surexposées clignotent et je décale l'expo.
Pour anticiper les remarques, j'ai réglé mon Sony pour que les zebra correspondent parfaitement aux indications de rawdigger.
Citation de: plaubel le Avril 19, 2019, 14:11:29
......
Gossens vers la source.
......
Non, non et non !!!! D'où sortez-vous ça !!! J'ai un StarLite 2 et un Sixtomat. Il faut bien orienter le dôme vers l'appareil photo. Voir ci-joint.
Citation de: matopho le Avril 19, 2019, 15:23:13
Non, non et non !!!! D'où sortez-vous ça !!! J'ai un StarLite 2 et un Sixtomat. Il faut bien orienter le dôme vers l'appareil photo. Voir ci-joint.
Cela ne mérite pas de s'énerver :-)
Je ne l'ai pas inventé c'est sur leur site.
https://gossen-photo.de/en/digipro-f2/
Ce fil me laisse sur une impression bizarre : on dirait que parmi les protagonistes plus convaincus (à défaut d'être convaincants), très peu possèdent ce type de posemètre/flashmètre. Me trompe-je ?
Il suffit de voir le nombre de copies de notices d'utilisation glanées sur le Net pour avoir ce type de doute.
Mais je suis sans doute trop.. caustique !
Citation de: jac70 le Avril 19, 2019, 17:35:57
Ce fil me laisse sur une impression bizarre : on dirait que parmi les protagonistes plus convaincus (à défaut d'être convaincants), très peu possèdent ce type de posemètre/flashmètre. Me trompe-je ?
Moi je possède ce modèle, qui fait posemètre et flashmètre, mais qui n'est pas des plus pratiques.
Je l'avais choisi parce qu'il n'était pas très cher (tout de même 200€) et très léger, mais comme je ne fais pas de studio, je n'en ai pas vraiment l'usage, car en-dehors du contrôle des flashes en studio, je ne vois pas à quoi cet accessoire pourrait me servir.
Citation de: jac70 le Avril 19, 2019, 17:35:57
Ce fil me laisse sur une impression bizarre : on dirait que parmi les protagonistes plus convaincus (à défaut d'être convaincants), très peu possèdent ce type de posemètre/flashmètre. Me trompe-je ?
Il suffit de voir le nombre de copies de notices d'utilisation glanées sur le Net pour avoir ce type de doute.
Mais je suis sans doute trop.. caustique !
Je suppose que les services de renseignements exigeront également le maniement d'un flash de studio en plus de la possession du flashmètre ?... ::) ;D
Citation de: jac70 le Avril 19, 2019, 17:35:57
Ce fil me laisse sur une impression bizarre : on dirait que parmi les protagonistes plus convaincus (à défaut d'être convaincants), très peu possèdent ce type de posemètre/flashmètre. Me trompe-je ?
Il suffit de voir le nombre de copies de notices d'utilisation glanées sur le Net pour avoir ce type de doute.
Mais je suis sans doute trop.. caustique !
Je possède un Sekonic L-508 depuis plus de 15 ans.
Mais cela ne fait pas de moi quelqu'un qui sait s'en servir.
Je suis allé voir sur le site de trois constructeurs majeur de posemètre, comment leur manuel propose de mesurer une lumière incidente dans une situation simple et commune aux trois.
Ces manuels sont consultables par tous sur le site des constructeurs comme celui me mon APN Sony chez Sony.
Pour moi la disparité des propositions d'utilisation montrent juste qu'il n'y a pas consensus (nous le savions déjà :-)
J'imagine donc, que statistiquement des cas doivent favoriser un usage et parfois un autre.
Citation de: jac70 le Avril 19, 2019, 17:35:57
Ce fil me laisse sur une impression bizarre : on dirait que parmi les protagonistes plus convaincus (à défaut d'être convaincants), très peu possèdent ce type de posemètre/flashmètre. Me trompe-je ?
Il suffit de voir le nombre de copies de notices d'utilisation glanées sur le Net pour avoir ce type de doute.
Mais je suis sans doute trop.. caustique !
Va savoir ?
Citation de: Verso92 le Avril 19, 2019, 19:43:21
Va savoir ?
Coucou Verso92,
S'agissant de la limite d'optimisation du RAW à la prise de vue établie par toi à +0,7 IL, pourrais-tu développer ta méthodologie en matière de mesure de charte, STP ?
Il semblerait que ce soit bien une charte avec gris 18% mais qu'en est-il de l'étalonnage du flashmètre, de l'étalonnage du boîtier, du positionnement de ta charte et du set d'éclairage ?
Et quelle luminance attribues-tu au gris 18% sur un jpeg servant à la visualisation au dos du boîtier à l'issue d'une prise de vue "correctement exposée",
avant toute optimisation du RAW correspondant (= positionnement de son pic au sein de l'histo du boîtier) ?
Merci par avance de ce que tu pourras faire.
Amicalement,
Citation de: plaubel le Avril 19, 2019, 17:03:29
Cela ne mérite pas de s'énerver :-)
Je ne l'ai pas inventé c'est sur leur site.
https://gossen-photo.de/en/digipro-f2/
Il ne faut pas s'arrêter à l'illustration en ouverture du sujet qui montre le flashmètre dôme sorti pointé en direction du soleil, et utiliser cette illustration en guise de preuve probante.
Il n'en est rien. Je me dois de préciser que dans le corps de l'article donné en lien, Gossen ne dit pas clairement s'il faut pointer le flashmètre en direction d'une (mono)source ou bien en direction du boîtier.
Une mère ne reconnaîtrait pas ses petits à l'issue de la lecture de leur texte. C'est mi-chèvre, mi-raisin. C'est en toute honnêteté équivoque.
Il est sous-entendu dans leur schéma d'établissement des ratios d'éclairage que c'est flashmètre dôme sorti en direction de la source concernée
mais cela n'est pas écrit explicitement.
Citation de: Laure-Anh le Avril 19, 2019, 23:06:38
Il ne faut pas s'arrêter à l'illustration en ouverture du sujet qui montre le flashmètre dôme sorti pointé en direction du soleil, et utiliser cette illustration en guise de preuve probante.
Il n'en est rien. Je me dois de préciser que dans le corps de l'article donné en lien, Gossen ne dit pas clairement s'il faut pointer le flashmètre en direction d'une (mono)source ou bien en direction du boîtier.
Une mère ne reconnaîtrait pas ses petits à l'issue de la lecture de leur texte. C'est mi-chèvre, mi-raisin. C'est en toute honnêteté équivoque.
Il est sous-entendu dans leur schéma d'établissement des ratios d'éclairage que c'est flashmètre dôme sorti en direction de la source concernée mais cela n'est pas écrit explicitement.
Désolé, il n'y aucune ambiguïté dans le mode d'emploi accessible depuis la page cité https://gossen-photo.de/en/digipro-f2/ , voir Downloads en bas de page :
https://gossen-photo.de/wp-content/uploads/DL/FOTO/Anleitung/DIGIPROF2/GA_DigiproF2_FRES_20150204.pdf
Citation de: plaubel le Avril 19, 2019, 14:11:29
Sur le plan théorique les spécialistes devraient être Gossens Minolta et Seikonic.
Je suis donc allé voir leurs manuels (souvent en ligne en pdf) à la rubrique mesure incidente.
Minolta et Seikonic orientent le dôme vers l'APN
Gossens vers la source.
Et Kodak (manuel gray card) propose un pourcentage entre la source et l'appareil photo.
Dans ses mode d'emploi Gossen indique bien d'orienter le dôme vers l'appareil photo.
Pour la gray card, celle-ci est plate, ce qui explique les indications de Kodak.
Citation de: Verso92 le Avril 19, 2019, 19:43:21
Va savoir ?
Là on voit le dôme sorti pour mesurer un éclairement sur un sujet plat. Mauvaise utilisation.
Citation de: seba le Avril 18, 2019, 23:56:59
Alors je te le redemande : comment faire une mesure pour la reproduction d'un document plat, et puisque ces mots ne sont pas clairs pour toi, de ce seul et unique document plat qui est l'objet du travail qui consiste à le reproduire pour en avoir une image aussi fidèle que possible.
Si tu ne comprends pas quel est le travail demandé et l'objectif à atteindre, tu voudras bien m'en faire part.
Rappel pour Laure-Anh.
Citation de: seba le Avril 20, 2019, 08:27:55
Là on voit le dôme sorti pour mesurer un éclairement sur un sujet plat. Mauvaise utilisation.
On en avait déjà discuté à l'époque.
C'est de cette façon que c'était utilisé dans le tuto vidéo présenté sur le site de Gossen (ou de Sekonik, me rappelle plus) que j'avais mis en ligne.
Citation de: Verso92 le Avril 20, 2019, 09:02:57
On en avait déjà discuté à l'époque.
C'est de cette façon que c'était utilisé dans les tutos vidéo présentés sur le site de Gossen (ou de Sekonik, me rappelle plus) que j'avais mise en ligne.
J'avais vu ça et j'avais donné mon point de vue. Je ne sais pas si le fabricant contrôle vraiment ces vidéos.
En tout cas c'est en contradiction avec le mode d'emploi et la photométrie.
Citation de: matopho le Avril 18, 2019, 23:51:56
I give up.
J'ai souhaité une réponse simple qui tienne en une seule phrase. La réponse est de nouveau un long développement avec des schémas. Ceci n'est pas un reproche, mais un constat.
Pour la reproduction d'un document éclairé par deux sources à 45°, il faut mesurer avec le dôme rentré, posemètre posé à plat sur le document, conformément au mode d'emploi.
Citation de: Laure-Anh le Avril 18, 2019, 23:43:12
Je n'ai lu nulle part qu'il s'agissait de reproduction d'un document plat et de ce seul document plat.
On m'a proposé d'exposer correctement un document plat en présence de lumière rasante existante.
Quelle différence faites-vous entre ces deux phrases ?
Merci
1 -
Faire croire que l'on obtient en une seule mesure l'expo juste d'un tableau dans le cas d'un éclairage avec deux sources à 45° est une escroquerie intellectuelle.
C'est très difficile de mettre en place ce set d'éclairage. Il faut d'une part que tout soit nickel dans tous les plans de l'espace ; d'autre part, mesurer et mettre en oeuvre le même flux lumineux.
Ceux qui mettent réellement et non pas en paroles ce set d'éclairage en place dans la vraie vie vérifient par de multiples mesures en tous points de la surface que la lumière incidente est bien homogène...
Enfin et seulement, ils procèdent la mesure d'expo.
2 - Tu mets une sphère de verre blanc 90% ou bien une tasse en céramique blanche dans le champ cadré sur ton tableau, et tu verras tout de suite où est le 'blême.C'est pourtant l'évidence même. C'est basique de chez basique, réveille-toi.
Citation de: Laure-Anh le Avril 19, 2019, 22:48:38
Coucou Verso92,
S'agissant de la limite d'optimisation du RAW à la prise de vue établie par toi à +0,7 IL, pourrais-tu développer ta méthodologie en matière de mesure de charte, STP ?
Il semblerait que ce soit bien une charte avec gris 18% mais qu'en est-il de l'étalonnage du flashmètre, de l'étalonnage du boîtier, du positionnement de ta charte et du set d'éclairage ?
Et quelle luminance attribues-tu au gris 18% sur un jpeg servant à la visualisation au dos du boîtier à l'issue d'une prise de vue "correctement exposée",
avant toute optimisation du RAW correspondant (= positionnement de son pic au sein de l'histo du boîtier) ?
Merci par avance de ce que tu pourras faire.
Amicalement,
Tu sais, je n'ai pas mis en œuvre de méthodologie "spéciale"...
Le premier point auquel nous avons fait attention était d'obtenir un éclairage le plus homogène possible sur la mire (deux flashes à 45°, mire n'occupant pas toute la surface de l'image, pour limiter les effets de vignetage de l'objectif, etc), avec un minimum de retours "polluants".
Ensuite, nous avons bracketé par 1/3 d'IL, en partant de l'expo à +1,3 IL (soit mesure à 25 ISO pour les boitiers à 64, par exemple).
Enfin, j'ai choisi la photo où le patch blanc était aux alentours de 220 (soit celle à +0,7: pour les images à +1,3 et +1 IL, le blanc était à 255).
Pour terminer le process, lors de la réalisation du profil, j'ai finalisé l'exposition en décalant celle-ci pour amener le gris moyen à 50 et le blanc à 96 (Lab).
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 09:11:06
1 - Faire croire que l'on obtient en une seule mesure l'expo juste d'un tableau dans le cas d'un éclairage avec deux sources à 45° est une escroquerie intellectuelle.
C'est très difficile de mettre en place ce set d'éclairage. Il faut d'une part que tout soit nickel dans tous les plans de l'espace ; d'autre part, mesurer et mettre en oeuvre le même flux lumineux.
Ceux qui mettent réellement et non pas en paroles ce set d'éclairage en place dans la vraie vie vérifient par de multiples mesures en tous points de la surface que la lumière incidente est bien homogène...
Enfin et seulement, ils procèdent la mesure d'expo.
2 - Tu mets une sphère de verre blanc 90% ou bien une tasse en céramique blanche dans le champ cadré sur ton tableau, et tu verras tout de suite où est le 'blême.
C'est pourtant l'évidence même. C'est basique de chez basique, réveille-toi.
Les bancs de reproduction ont des rampes d'éclairage très efficaces concernant l'homogénéité de l'éclairement.
Pour reproduire un tableau, on ne met pas une sphère ou une tasse dessus.
Encore une fois, tu tournes autour du pot avec des considérations hors sujet, sans répondre le moins du monde.
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 09:11:06
1 - Faire croire que l'on obtient en une seule mesure l'expo juste d'un tableau dans le cas d'un éclairage avec deux sources à 45° est une escroquerie intellectuelle.
C'est très difficile de mettre en place ce set d'éclairage. Il faut d'une part que tout soit nickel dans tous les plans de l'espace ; d'autre part, mesurer et mettre en oeuvre le même flux lumineux.
Ceux qui mettent réellement et non pas en paroles ce set d'éclairage en place dans la vraie vie vérifient par de multiples mesures en tous points de la surface que la lumière incidente est bien homogène...
Enfin et seulement, ils procèdent la mesure d'expo.
Ce numéro 1 me fait carrément sourire ! Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
J'ai pratiqué intensément il y a maintenant de nombreuses années la repro utilitaire de petits objets et documents vus de dessus, pellicule Kodachrome 64 ou Ektachrome 100.
Matériel : Olympus OM2N sur pied à crémaillère objectif orienté à la verticale de la table + 2 flashes TTL T32 orientés vers le haut (posés sur la table) vers deux plaques de polystyrène orientées elles-mêmes de chaque côté à 45° du plan.
Exposition en automatique mode A flash TTL - correction à vue en fonction du sujet.
Pas de flashmètre, pas de post traitement :)
En faisant 1 ou 2 photos de chaque sujet, je n'ai eu pratiquement aucun déchet...
Et c'était très rapide.
Si j'avais le même besoin à l'heure actuel en numérique ce serait "the fingers in the nose" :D
Citation de: matopho le Avril 18, 2019, 15:58:41
Je n'ai toujours pas votre réponse simple et concise, i.e. J'oriente le dôme vers ...., pour la mesure de l'exposition d'un tableau éclairé en lumière rasante, naturelle ou artificielle, par le coté.
Je précise que je voudrais que l'exposition puisse être reporté sur l'appareil sans aucune interprétation et pour une exposition standard , c-à-d. pas à droite.
Merci
J'ai répondu quant à ma façon de réaliser en une seule et unique manip la mesure d'expo juste en vue de la prise de vue d'un tableau en mode jpeg direct boîtier.
Aussi je me cite.
Citation de: Laure-Anh le Avril 18, 2019, 22:55:55
Si la source est une lumière solaire directe insensible à la déperdition inversement proportionnelle au carré de la distance source-sujet, je mesure en n'importe quel point en direction du soleil.
Si le flux lumineux de la source varie en fonction de la distance source-sujet, je mesure à l'endroit le plus proche de la lumière incidente, encore et toujours en direction de la source.
Quand on me pose une question, j'y réponds.
Ce que je n'apprécie pas du tout, bien que j'ai le dos très large, c'est que l'on modifie entretemps la question pour me faire passer pour une c.nne.
Ce que je n'apprécie pas du tout, bien que j'ai le dos très large, c'est que l'on ne lit pas ma réponse mais cherche uniquement à la tourner en ridicule.
Matophoto mesure mais à aucun moment il ne considère l'étalonnage du flashmètre, ni celui du boîtier, ni la propriété de la lumière, ni la direction de la lumière, ni l'endroit où poser son foutu dôme rentré...
Et il voudrait me faire la leçon ? Et puis quoi encore !...
(http://img110.xooimage.com/files/b/4/c/expo-d-un-tableau...ncidente-560db73.jpg)
Expo d'un tableau sous une lumiere rasante quelconque en une seule et unique mesure incidente
Citation de: zuiko le Avril 20, 2019, 09:27:42
Ce numéro 1 me fait carrément sourire ! Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
J'ai pratiqué intensément il y a maintenant de nombreuses années la repro utilitaire de petits objets et documents vus de dessus, pellicule Kodachrome 64 ou Ektachrome 100.
Matériel : Olympus OM2N sur pied à crémaillère objectif orienté à la verticale de la table + 2 flashes TTL T32 orientés vers le haut (posés sur la table) vers deux plaques de polystyrène orientées elles-mêmes de chaque côté à 45° du plan.
Exposition en automatique mode A flash TTL - correction à vue en fonction du sujet.
Pas de flashmètre, pas de post traitement :)
En faisant 1 ou 2 photos de chaque sujet, je n'ai eu pratiquement aucun déchet...
Et c'était très rapide.
Si j'avais le même besoin à l'heure actuel en numérique ce serait "the fingers in the nose" :D
Pour la réalisation de mes profils d'appareils photo, la photographie de la mire nous a pris, au bout du compte, un après-midi entier (avec un pote spécialiste de la photo de studio).
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas
trivial et prend beaucoup de temps...
Citation de: Verso92 le Avril 20, 2019, 09:18:13
Tu sais, je n'ai pas mis en œuvre de méthodologie "spéciale"...
Le premier point auquel nous avons fait attention était d'obtenir un éclairage le plus homogène possible sur la mire (deux flashes à 45°, mire n'occupant pas toute la surface de l'image, pour limiter les effets de vignetage de l'objectif, etc), avec un minimum de retours "polluants".
Ensuite, nous avons bracketé par 1/3 d'IL, en partant de l'expo à +1,3 IL (soit mesure à 25 ISO pour les boitiers à 64, par exemple).
Enfin, j'ai choisi la photo où le patch blanc était aux alentours de 220 (soit celle à +0,7: pour les images à +1,3 et +1 IL, le blanc était à 255).
Pour terminer le process, lors de la réalisation du profil, j'ai finalisé l'exposition en décalant celle-ci pour amener le gris moyen à 50 et le blanc à 96 (Lab).
OK, merci.
C'est bien ce que je pensais.
C'est pourquoi, tu obtiens la même valeur que Tonton Bruno, à savoir une capacité à optimiser le RAW limitée à +0,7IL.
Tout concorde et vous avez tous les deux raison, notamment avec l'aide de RAWdigger. C'est incontestable.
Ce qui me fait de la peine, c'est que sur la base de ces résultats justes et incontestables, Tonton Bruno persiste à me dire et à me répéter
que mon ajout de +1IL1/3 à l'expo juste qui attribue au gris 18% une luminance égale à 50 et le positionne pile poil au milieu de l'histo boîtier est une vaste fumisterie.
Sans RAWdigger, ma méthodologie est tout aussi rigoureuse que la tienne et la sienne : j'arrive à +1,23 IL ; soit en pratique +1IL1/3 en photographie quotidienne sur des tons blanc 90% grand max.
Autre question : comment mesures-tu ta charte en lumière naturelle continue ? Positionnement par rapport à la lumière incidente et angle de mesure avec spotmètre du boîtier, et pourquoi ?
Citation de: Verso92 le Avril 20, 2019, 09:36:59
Pour la réalisation de mes profils d'appareils photo, la photographie de la mire nous a pris, au bout du compte, un après-midi entier (avec un pote spécialiste de la photo de studio).
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas trivial et prend beaucoup de temps...
:)
T'as écouté les recommandations expresses de Benaparis, en fin de compte. 8)
Citation de: Verso92 le Avril 20, 2019, 09:18:13
...
Enfin, j'ai choisi la photo où le patch blanc était aux alentours de 220 (soit celle à +0,7: pour les images à +1,3 et +1 IL, le blanc était à 255).
Pour terminer le process, lors de la réalisation du profil, j'ai finalisé l'exposition en décalant celle-ci pour amener le gris moyen à 50 et le blanc à 96 (Lab).
...et tu ne fais rien en ce qui concerne les tons intermédiaires qui sont distribués au hasard selon la BdB et selon la courbe tonale du boîtier ? :o
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 09:54:22
Autre question : comment mesures-tu ta charte en lumière naturelle continue ? Positionnement par rapport à la lumière incidente et angle de mesure avec spotmètre du boîtier, et pourquoi ?
En fait, je n'utilise pas la charte en lumière naturelle (en extérieur donc) : elle n'est pas faite pour ça.
Elle sert juste à réaliser le profil des boitiers.
Pour l'exposition, je me sers des histogrammes "boitiers" (avec
Picture Control = "Uniforme" : je sais que je suis proche du RAW dans cette configuration).
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 09:56:18
:)
T'as écouté les recommandations expresses de Benaparis, en fin de compte. 8)
Disons que quelques photographes rompus à ce genre de manips sont venus me donner coups de main et conseils, sur ce coup-là... ;-)
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 10:12:33
...et tu ne fais rien en ce qui concerne les tons intermédiaires qui sont distribués au hasard selon la BdB et selon la courbe tonale du boîtier ? :o
Rien du tout : la BdB est réglée sur le boitier suite à la Tc mesurée au thermocolorimètre, et il n'y a pas de courbe tonale du boitier (profil linéaire récupéré de BasICColor Input pour Capture One).
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 09:54:22
Ce qui me fait de la peine, c'est que sur la base de ces résultats justes et incontestables, Tonton Bruno persiste à me dire et à me répéter
que mon ajout de +1IL1/3 à l'expo juste qui attribue au gris 18% une luminance égale à 50 et le positionne pile poil au milieu de l'histo boîtier est une vaste fumisterie.
Je ne sais pas si j'ai employé le terme de "fumisterie" mais si c'est le cas j'ai eu tort.
Je considère seulement que c'est une manœuvre inutilement compliquée et contreproductive qui ne sert qu'à se compliquer la vie pour rien et qui repose sur une mauvaise compréhension de la raison d'être des choix faits par tous les fabricants d'appareils photo et des éditeurs de logiciels de dématriçage.
En studio, quand on peut vraiment contrôler la lumière, c'est inutile mais pas dangereux.
Hors du studio, c'est inutile, compliqué et casse-gueule.
Si je dis que je ne suis pas du tout convaincu par la qualité esthétique des exemples postés par les tenants de cette méthode sur ce forum, tout le monde comprendra que c'est une litote.
Citation de: seba le Avril 20, 2019, 08:23:35
Dans ses mode d'emploi Gossen indique bien d'orienter le dôme vers l'appareil photo.
Pour la gray card, celle-ci est plate, ce qui explique les indications de Kodak.
Oui, il faudrait donc qu'ils corrigent leur site web qui est en contradiction avec leurs doc.
Ou qu'ils virent leur web master :-)
Minolta manque un peu de clarté aussi.
J'ai constaté que du coté des utilisateurs pros il y a consensus, tous orientent leur dome vers l'appareil photo.
J'ai lu également que lorsque il y a un grand décalage entre le sujet et l'appareil photo il faut orienter le dome non par vers l'appareil photo mais parallèlement à lui.
Le dome en direction de la source de lumière semble destiné à mesurer la lumière d'arrière plan (cas d'un paysage) en lieu et place d'une mesure réfléchie.
Mais bon, je "milites" pour un changement d'habitude.
Avec les derniers viseurs électroniques on peut évaluer l'expo à l'œil et en activant les zebras l'info est encore plus factuelle.
La grande dynamique de nos capteurs permettra facilement l'ajustement du 1/3 d'IL qui souvent est d'ordre créatif.
Au temps de l'argentique au studio on utilisait un dos polaroid pour juger du résultat dans les cas critiques, en numérique cela devient enfantin.
Nous ne somme plus au temps de l'argentique.
Nous n'avons pas l'obligation de placer le gris moyen au milieu de l'histogramme à la prise de vue.
Ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas le faire surtout si on ne veut pas post traiter.
Mais en numérique il faut juste que l'info rentre dans le fichier et si possible avec le plus grand échantillonnage (d'où les conseils de l'expo à droite).
Citation de: plaubel le Avril 19, 2019, 14:11:29
....
J'utilise les zebra de mon APN.
....
+1
(ceci dit, çà ne règle pas le problème de base qui est -comme signalé par Seba, Verso...- que le document doit être correctement éclairé)
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 09:30:49
.....
Matophoto mesure mais à aucun moment il ne considère l'étalonnage du flashmètre, ni celui du boîtier, ni la propriété de la lumière, ni la direction de la lumière, ni l'endroit où poser son foutu dôme rentré...
Et il voudrait me faire la leçon ? Et puis quoi encore !...
......
Que savez-vous de l'étalonnage de mon posemètre ? Comment étalonnez-vous votre boitier ? C'est le posemètre qui s'étalonne par rapport au boitier. Sekonic propose même un
programme pour cela.
Un étalonnage se fait une fois pour assurer la répétabilité et le reproductibilité des mesures. Il faut le vérifier régulièrement.
Pour le reste de votre réponse, je souhaitais vous répondre point par point. Mais devant l'ampleur que cela prendrait, j'ai renoncé.
Sachez simplement que je ne vous fait aucune leçon, je sais que vous avez une pratique plus grande que moi de la photographie. Mais à une question simple vous ne savez pas répondre simplement, sans faire de schéma.
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 09:30:49
(http://img110.xooimage.com/files/b/4/c/expo-d-un-tableau...ncidente-560db73.jpg)
Expo d'un tableau sous une lumiere rasante quelconque en une seule et unique mesure incidente
Laure-Anh, dans l'exemple du tableau, orientes tu ton dome vers la source et non pas l'appareil photo parce que le sujet est plat ?
Si tu avais décidé de rentrer le dome alors tu aurais mesuré parallèlement à l'appareil photo afin de moyenner ?
Ni connaissant rien, pour ma part et pour ne pas prendre de risque j'aurais mis une petite 18% au point B et mesuré la lumière réfléchie spot avec mon appareil.
Citation de: plaubel le Avril 20, 2019, 10:30:36
Mais en numérique il faut juste que l'info rentre dans le fichier et si possible avec le plus grand échantillonnage (d'où les conseils de l'expo à droite).
Non.
Cela ne sert à rien.
Il suffit de prendre 2 photos en RAW avec un décalage d'exposition de 1 IL pour se rendre compte qu'au développement il n'y a aucune différence.
J'ai fait le test des centaines de fois, sur toutes sortes de sujets et le résultat est toujours le même.
Du moment qu'on n'a pas cramé la zone qu'on veut laisser en blanc 248,248,248 (en mode 8 bits) peu importe que cette zone ait été placée pile juste avant la saturation du capteur ou 1 IL en-dessous.
Dans tous les cas l'information vraiment utile pour la photo tiendra dans 6 ou 8 IL, 9 au grand maximum en cas de plusieurs sources d'éclairage, et on pourra remonter les ombres à sa guise de 2 ou 3 IL, 4 s'il le faut, sans bousiller les couleurs.
J'ajoute que les cas où il faut remonter les ombres de 3 ou 4 IL sont quand même vachement rares, et que cela donne encore plus rarement des chrefs-d'oeuvres, à moins d'être un fan des photos HDR.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 20, 2019, 10:19:41
Je ne sais pas si j'ai employé le terme de "fumisterie" mais si c'est le cas j'ai eu tort.
Je considère seulement que c'est une manœuvre inutilement compliquée et contreproductive qui ne sert qu'à se compliquer la vie pour rien et qui repose sur une mauvaise compréhension de la raison d'être des choix faits par tous les fabricants d'appareils photo et des éditeurs de logiciels de dématriçage.
En studio, quand on peut vraiment contrôler la lumière, c'est inutile mais pas dangereux.
Hors du studio, c'est inutile, compliqué et casse-gueule.
Si je dis que je ne suis pas du tout convaincu par la qualité esthétique des exemples postés par les tenants de cette méthode sur ce forum, tout le monde comprendra que c'est une litote.
Verso92 et toi avez accompagné mes jeunes années photimiennes. Tes propos me touchent plus que ceux de Jac70 et ceux de Matophoto qui sont de parfaits inconnus dans la vraie vie.
Je débute dans l'optimisation du RAW et je n'ai pas le temps d'approfondir en raison de mes études
mais
Benaparis avait posté en 2016 un RAW optimisé d'une charte de couleurs affiché en mode linéaire sans aucune intervention en post-prod qui était fidèle au modèle à quelques pouillièmes,
et cela grâce à la création puis l'utilisation de profil de boîtier personnalisé. Benaparis s'en sert au quotidien quand il s'agit de réaliser des travaux de reproduction.Je ne retrouve plus le fil en question mais c'était hallucinant de fidélité. Verso92 et moi avons été fortement impressionnés.
Qu'en est-il de la limite réelle de saturation d'un capteur ?
Verso92, toi et moi disons le même chose : exactement la même chose ! A savoir que les constructeurs ont calé la limite tout-public à -0,7 Il en deçà de la limite de saturation réelle de leurs capteurs.Verso cale son expo juste sur la base du gris 12,% et ne se soucie pas de l'emplacement du gris 18% sur l'histo boîtier. Il se fie à l'allure générale du jpeg généré par son profil boîtier personnalisé.
Pour ma part, je considère comme expo juste celle qui attribue au gris 18% une luminance égale à 50 via n'importe quelle courbe tonale boîtier -et ce quelle que soit la BdB.
Pour ta part, ton boîtier sur-expose de +0,2IL par rapport au barregraph d'aide à l'expo si bien que tu dois compenser ta cellule Gossen par -0,3IL pour que boîtier et cellule soient en phase.
Mais en pareil cas, tu ne détraques pas ta cellule, tu introduis une compensation d'expo permanente de +1/3IL sur ton boîtier : bref, tu cales ton expo juste sur un gris moyen 12,5%.
Si tu ne prends en considération que ta cellule Gossen qui marche impeccablement, l'expo juste en ce qui te concerne est encore et toujours basée sur un gris moyen 12,5%.
Ajouter +0,7 IL à une expo juste basée sur un gris 12,5% ou bien ajouter +1,20 IL à une expo juste basé sur un gris 18% ( = +1IL1/3 s'agissant de tons blanc de réflectance 90%): c'est idem.
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 09:54:22
que mon ajout de +1IL1/3 à l'expo juste qui attribue au gris 18% une luminance égale à 50 et le positionne pile poil au milieu de l'histo boîtier est une vaste fumisterie.
Sans RAWdigger, ma méthodologie est tout aussi rigoureuse que la tienne et la sienne : j'arrive à +1,23 IL ; soit en pratique +1IL1/3 en photographie quotidienne sur des tons blanc 90% grand max.
D'autres personnes ont fait ce même constat (Olivier Chauvignat je crois) et sur le site de rawdigger c'est très clairement expliqué et calculé.
Une explication simple est donnée par ce schéma qui n'est valable qu'avec une scène uniformément éclairée.
Exemple de cas où l'on se retrouve avec une dynamique énorme à gérer.
Ce que nous montre FastRawViewer et ce que j'obtiens sous Adobe Camera Raw.
Même pas eu besoin d'aller chercher une courbe "plate".
C'est de la photo technique à très faible valeur esthétique.
J'ai délibérément accepté de cramer le vitrail à la prise de vue car l'écart était trop grand pour le capteur.
Exposer à droite, même à la limite du capteur aurait été tout simplement stupide.
Déjà le rendu pour cette photo est tellement mauvais que je considère qu'elle n'est pas utilisable.
J'en ai d'autres car j'ai braqueté, et j'ai utilisé une prise de vue plus claire au départ, avec les vitraux de haut beaucoup plus cramés, et je préfère.
Citation de: plaubel le Avril 20, 2019, 11:04:29
D'autres personnes ont fait ce même constat (Olivier Chauvignat je crois) et sur le site de rawdigger c'est très clairement expliqué et calculé.
Une explication simple est donnée par ce schéma qui n'est valable qu'avec une scène uniformément éclairée.
C'est une approche théorique qui n'est pas valable dès qu'on sort du studio et qu'on recherche un contraste normal.
Pour les photos de Chauvignat, cela correspond à son style de photo, que je n'ai jamais aimé tant je le trouve éloigné du naturel.
Citation de: plaubel le Avril 20, 2019, 11:04:29
D'autres personnes ont fait ce même constat (Olivier Chauvignat je crois) et sur le site de rawdigger c'est très clairement expliqué et calculé.
Une explication simple est donnée par ce schéma qui n'est valable qu'avec une scène uniformément éclairée.
Tonton Bruno a son point de vue qui se défend. Personne n'est obligé d'optimiser ses RAW à la prise de vue.
Cette pratique remet en question tout le workflow en post-prod.
C'est exigeant, c'est chronophage et fastidieux...et 99,9% des observateurs ne verront pas de différence.
Il est légitime que 99,9% des photographes s'en tiennent à leur pratique perso, fruit patient de décennies sur le terrain.
D'ailleurs, est-ce que tu vois et constates que la photo d'aigrette par Verso92 est très légèrement grisouille du fait que Verso92 n'a pas attribué aux tons intermédiaires leurs luminances respectives ?
Je parie que non. Dans ce cas, à quoi bon s'emmerder à optimiser ? Il faut être ouvert et accepter la position des autres. La photo est ludique, c'est un vecteur de rencontres entre passionnés.
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 09:30:49
Aussi je me cite.
"Si la source est une lumière solaire directe insensible à la déperdition inversement proportionnelle au carré de la distance source-sujet, je mesure en n'importe quel point en direction du soleil.
Si le flux lumineux de la source varie en fonction de la distance source-sujet, je mesure à l'endroit le plus proche de la lumière incidente, encore et toujours en direction de la source."Oui et bien ta réponse est bien sûr fausse.
C'est même étonnant de ne pas comprendre comment varie l'éclairement avec l'incidence.
Enfin un discours raisonnable et sensé !
Encore quelques années et tu auras abandonné cette funeste marotte. ;D ;D ;D
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 11:13:55
Tonton Bruno a son point de vue qui se défend. Personne n'est obligé d'optimiser ses RAW à la prise de vue.
Cette pratique remet en question tout le workflow en post-prod.
C'est exigeant, c'est chronophage et fastidieux...et 99,9% des observateurs ne verront pas de différence.
Il est légitime que 99,9% des photographes s'en tiennent à leur pratique perso, fruit patient de décennies sur le terrain.
D'ailleurs, est-ce que tu vois et constates que la photo d'aigrette par Verso92 est très légèrement grisouille du fait que Verso92 n'a pas attribué aux tons intermédiaires leurs luminances respectives ?
Je parie que non. Dans ce cas, à quoi bon s'emmerder à optimiser ? Il faut être ouvert et accepter la position des autres. La photo est ludique, c'est un vecteur de rencontres entre passionnés.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 20, 2019, 10:56:20
Non.
Cela ne sert à rien.
Il suffit de prendre 2 photos en RAW avec un décalage d'exposition de 1 IL pour se rendre compte qu'au développement il n'y a aucune différence.
J'ai fait le test des centaines de fois, sur toutes sortes de sujets et le résultat est toujours le même.
Le résultat n'est effectivement pas visible en cas de scène correctement éclairée.
Les cas ou cela apporte un avantage sont peut nombreux, mais ils existent (rue la nuit...).
A coté de cela la qualité visible peut s'améliorer lorsque l'on cumul des pratiques théoriquement exactes mais individuellement non visible.
L'apport peut parfois apparaitre lorsque l'on manipule méchamment l'image sous Photoshop.
Des artefacts des cassures ou un moins bon modelé peuvent survenir par manque d'échantillons.
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 11:02:02
Je ne retrouve plus le fil en question [...]
Celui-ci, j'imagine :
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,252445.msg5926284.html#msg5926284
Citation de: plaubel le Avril 20, 2019, 11:22:14
Des artefacts des cassures ou un moins bon modelé peuvent survenir par manque d'échantillons.
Mais il n'y a quasiment jamais de manque d'échantillons !
Regarde cet histogramme de RawDigger.
Il reste 1 IL de marge pour atteindre la saturation du capteur.
Le costume sombre du marié est situé à IL - 5.
Entre IL -5 et IL -6 il y a 64 valeurs distinctes.
Même si tu veux remonter cette zone de 3 IL tu auras suffisamment de nuances de couleurs et de contraste pour découvrir que le costume est en fait bleu marine très foncé, et il n'y aura aucune cassure, et je m'y suis d'ailleurs amusé.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 20, 2019, 11:11:13
C'est une approche théorique qui n'est pas valable dès qu'on sort du studio et qu'on recherche un contraste normal.
J'ai bien précisé que c'était pour une scène uniformément éclairé.
Systématiser cette pratique est effectivement dangereux et je le concède souvent inutile.
Mais cela permet de comprendre des concepts.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 20, 2019, 11:09:13
Exposer à droite, même à la limite du capteur aurait été tout simplement stupide.
Pour moi exposer à droite ne signifie pas mettre à droite et basta.
Votre image sera tuée par le bruit.
Si la scène ne tient pas dans la dynamique du capteur on peut être amené à accepter d'écrêter.
La proposition de l'expo à droite est de placer "si c'est possible" l'information dans le partie la plus échantillonnée.
Là encore, comprendre le concept permet d'apprendre beaucoup, pour ceux que cela intéresse.
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 11:13:55
D'ailleurs, est-ce que tu vois et constates que la photo d'aigrette par Verso92 est très légèrement grisouille du fait que Verso92 n'a pas attribué aux tons intermédiaires leurs luminances respectives ?
Attention, Laure-Anh : cette photo a été développée en "automatique" (ou presque) avec DxO PhotoLab... pas de profil "perso" ici !
(après, il y a ce problème des HL cramées malgré la sous-exposition programmée... mais c'est autre chose ! ;-)
Quelques remarques par rapport à cette remontée des ombres localisée sur le costume.
- La remontée des ombres sur le costume est de 3 IL environ
- J'aurais juré que le costume était noir, car c'est ainsi que je l'ai vu
- Remarquez au passage que le Z6 n'a pas produit de banding
Je remets aussi la photo sans ce débouchage excessif des ombres, qui ne correspond pas à la scène telle que tous les spectateurs l'ont vue.
Citation de: plaubel le Avril 20, 2019, 11:34:36
La proposition de l'expo à droite est de placer "si c'est possible" l’information dans le partie la plus échantillonnée.
C'est ne rien comprendre à l'échantillonnage que de s'imaginer qu'une quantification supérieure à 256 va apporter quoi que ce soit dans une zone de 1 IL.
Qu'une zone de 1 IL soit échantillonnée sous 256, 512, 1024 ou 2048 valeurs, elle ne contiendra pas plus d'informations exploitables pour autant et ne sera pas plus malmenée par le développement.
Il n'est pas nécessaire d'être docteur en physique pour comprendre ça.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 20, 2019, 11:22:03
Enfin un discours raisonnable et sensé !
Encore quelques années et tu auras abandonné cette funeste marotte. ;D ;D ;D
Hélas, non !
Quand un capteur est en pratique utilisé à 0,7 IL en deçà de sa limité réelle de saturation dès lors qu'un gris 12,5% pris pour référence en qualité de gris moyen est correctement exposé,
ce capteur est en pratique sous-utilisé. Or les constructeurs font payer très très cher chaque IL de dynamique en plus.
Pour ta part, pourquoi te donnes-tu la peine d'exposer le gris moyen correctement ?
Parce que nous ne sommes pas des boeufs. Nous nous efforçons de faire au mieux dans les limites que nous nous fixons.
Pour en revenir à nos moutons, Benaparis, OC, jmk, moi et d'autres, nous optimisons nos RAW à partir de l'expo juste qui attribue au gris 18% une luminance égale à 50.
Notre expo "juste" de référence avant toute optimisation diffère de l'expo "juste" du flashmètre, boîtier et flashmètre étant supposés être parfaitement calibrés à leur sortie d'usine.
L'ajout de +1IL1/3 ne peut se faire que si nous étalonnons en sous-ex de -0,5 IL notre flashmètre/posemètre qui est basé sur le gris 12,5% et lui attribue ladite luminance 50.
Si nous appliquons la mesure du flashmètre telle quelle, le gris 18% serait en sur-ex de +0,5 IL et le blanc 90% de nos jpeg boîtier serait cramé. C'est mathématique.
Verso92 ayant appliqué la mesure du flashmètre telle quelle pour photographier sa charte se trouve à seulement -0,7 IL en deçà de la limite réelle de saturation du capteur.
Qu'en est-il de ton côté ?
Comment étalonnes-tu ton boîtier par rapport à ton flashmètre ?
Comment sont exposés tes jpeg boîtiers quand ton expo est juste ?
Comment mesures-tu une charte 18% en lumière réfléchie ?
Et comment mesures-tu une charte 18% en lumière incidente ?
Même question s'agissant d'une charte gris 12,5% ?
Citation de: plaubel le Avril 20, 2019, 11:34:36
La proposition de l'expo à droite est de placer "si c'est possible" l'information dans le partie la plus échantillonnée*.
C'est le principe.
C'est d'ailleurs utilisé dans tous les domaines technologiques faisant intervenir des conversions analogique --> numérique.
J'ai d'ailleurs du mal à comprendre ceux qui font semblant de ne pas comprendre... c'est pourtant trivial, non ?
*Remarque en passant : il ne s'agit pas d'
échantillonnage, mais de
quantification (ce n'est pas tout à fait la même chose).
En plus ce schéma est stupide.
On est parti du principe que l'éclairage est homogène.
Et là tu nous mets une source ponctuelle placée d'un côté. Quel banc de reproduction suit ce schéma ? Aucun bien sûr.
Il y a en général deux rampes de part et d'autre.
Sais-tu quelle est la déperdition d'une rampe en fonction de la distance ? Ce n'est pas du tout l'inverse du carré de la distance. Et tu ressors cette loi à tire-larigot sans comprendre dans quel cas elle s'applique.
Sais-tu que deux rampes de part et d'autre vont procurer un éclairement très homogène ?
Quel photographe de reproduction utilise un set d'éclairage plus clair d'un côté et plus sombre de l'autre côté ? Si c'est le cas il doit changer de métier.
Tes explications sont fondées sur des schémas complètement irréalistes.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 20, 2019, 11:30:41
Même si tu veux remonter cette zone de 3 IL tu auras suffisamment de nuances de couleurs et de contraste pour découvrir que le costume est en fait bleu marine très foncé, et il n'y aura aucune cassure, et je m'y suis d'ailleurs amusé.
OK, mais pour cette prise de vue (non précipitée) j'aurais tourné ma compensation d'exposition jusqu'à l'apparition de zébras sur la robe, serais revenu d'1/3 IL en arrière et je me serais ainsi octroyé ces 1 IL.
Avec les zebras, c'est un gain (théorique ?) sans danger.
Citation de: Verso92 le Avril 20, 2019, 11:34:51
Attention, Laure-Anh : cette photo a été développée en "automatique" (ou presque) avec DxO PhotoLab... pas de profil "perso" ici !
(après, il y a ce problème des HL cramées malgré la sous-exposition programmée... mais c'est autre chose ! ;-)
Toutes mes excuses !
Cela ne change rien au problème : 99,99% des observateurs ne verront pas la différence.
99,99% des observateurs ne verront pas la différence au niveau du rendu de la peau...
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 11:47:26
Qu'en est-il de ton côté ?
Comment étalonnes-tu ton boîtier par rapport à ton flashmètre ?
Comment sont exposés tes jpeg boîtiers quand ton expo est juste ?
Comment mesures-tu une charte 18% en lumière réfléchie ?
Et comment mesures-tu une charte 18% en lumière incidente ?
Même question s'agissant d'une charte gris 12,5% ?
Comment étalonnes-tu ton boîtier par rapport à ton flashmètre ?
Je te joins une vidéo pour te montrer comment je procède.
Je suis en éclairage artificiel dirigé vers le plafond, presque en face du point de mesure, donc lumière uniforme peu contrastée.
https://youtu.be/HXh-pH1XtLE
J'ajoute que la mesure est très bonne ensuite pour utiliser le flash avec parapluie en mode Manuel type studio.
Comment sont exposés tes jpeg boîtiers quand ton expo est juste ?
Je ne comprends pas la question.
Je ne fais jamais de jpg.
Les jpg embarqués dans mes fichiers RAW sont exposés normalement conformément à la courbe de développement établie par le constructeur.
Comment mesures-tu une charte 18% en lumière réfléchie ?
Par l'intermédiaire de la cellule du boîtier et en me fiant à l'histogramme du boîtier.
Et comment mesures-tu une charte 18% en lumière incidente ?
Comme je ne peux pas rétracter le dôme de ma cellule, je ne peux pas l'utiliser pour cela.
Chaque fois que je photographie un document, je prends une photo témoin avec la carte de gris posée sur le document et ça me sert de référence surtout pour la balance des blancs.
Même question s'agissant d'une charte gris 12,5% ?
Je ne connais que le gris moyen 18% et c'est celui que je vois sur les histogrammes de mon boîtier et de Photoshop.
Citation de: seba le Avril 20, 2019, 11:50:57
En plus ce schéma est stupide.
On est parti du principe que l'éclairage est homogène.
Et là tu nous mets une source ponctuelle placée d'un côté. Quel banc de reproduction suit ce schéma ? Aucun bien sûr.
Il y a en général deux rampes de part et d'autre.
Sais-tu quelle est la déperdition d'une rampe en fonction de la distance ? Ce n'est pas du tout l'inverse du carré de la distance. Et tu ressors cette loi à tire-larigot sans comprendre dans quel cas elle s'applique.
Sais-tu que deux rampes de part et d'autre vont procurer un éclairement très homogène ?
Quel photographe de reproduction utilise un set d'éclairage plus clair d'un côté et plus sombre de l'autre côté ? Si c'est le cas il doit changer de métier.
Tes explications sont fondées sur des schémas complètement irréalistes.
Je répondais à la question de Matophoto : une seule source naturelle ou artificielle rasante depuis le côté.
Pour ce qui est de la mise en place d'un set d'éclairage avec 2 sources à 45°, il faut bien disposer puis mesurer chacune des deux sources, ça ne tombe pas tout cuit dans le bec.
En studio, on est en condition d'éclairage maîtrisé, les prises de vues tiennent plus que largement dans 6 à 8 IL aussi
sur-exposer de + 0,5IL à +1,1,5 IL dôme en direction du boîtier sous prétexte que cela "produirait un portrait plus agréable au risque de cramer partiellement certaines zones du champ cadré"
est une manip débile en photographie numérique, aux commandes d'un boîtier ayant une dynamique de 10IL et plus. D'autant que l'écart de contrastes existant n'est en rien modifié à la prise de vue.
Ce qui est plus navrant, c'est de faire croire que la mesure d'une (mono)source est liée à la position du boîtier: ce qui n'est pas le cas.
Et bien il suffit de postuler que cette unique source rasante est suffisamment loin pour que l'éclairement soit homogène. Au lieu de tourner en rond complètement à côté d'une question simple. C'est hors de ton pouvoir de conceptualisation ?
Pour ce qui de la manip débile en photo numérique, c'est pourtant toujours ce qui est prôné par les fabricants.
Et, bien sûr, mesurer une monosource avec un posemètre, ça ne veut rien dire, on ne fait que mesurer un éclairement.
De tout ce que je vois dans ce fil, quasiment personne ne sait quand et pourquoi utiliser le dôme sorti ou bien rétracté. Ni ne sait comment l'expliquer.
Citation de: seba le Avril 20, 2019, 12:24:07
De tout ce que je vois dans ce fil, quasiment personne ne sait quand et pourquoi utiliser le dôme sorti ou rétracté. Ni ne sait comment l'expliquer.
Ni même les photographes illustrant les sites des fabricants de flashmètre... à qui la faute ?
Citation de: Verso92 le Avril 20, 2019, 12:25:44
Ni même les photographes illustrant les sites des fabricants de flashmètre... à qui la faute ?
De ce que j'ai vu, non. Absolument aucun ne donne la moindre explication.
Et souvent l'utilisent au hasard.
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 11:02:02
Tes propos me touchent plus que ceux de Jac70 et ceux de Matophoto qui sont de parfaits inconnus dans la vraie vie.
Puisque tu relances.. ;D
Inconnu, sans doute. Parfait.. restons modeste !
Peut-être pas si inconnu que cela...Dans un forum photo, en général, on juge quelqu'un à sa production. Je fais partie des gens qui postent assez d'exemples, tous issus de la vraie vie ! Et mon site est à la disposition de tous, essentiellement orienté paysages/voyages. https://jacsite.jimdo.com/
Nos chicanneries, viennent très probablement du fait que je suis quelqu'un de pragmatique (déformation professionnelle !) et je m'efforce d'être réactif en voyage, où on n'a jamais le temps. A l'heure des boitiers à forte dynamique, du RAW et ses possibilités de posttraitement, de l'AF, je n'ai pas la moindre envie de revenir à la photo des années 60, que j'ai connue avec mon premier appareil sérieux (un Werra 3) et une cellule à main ! Je fais confiance au mode A, à la matricielle et aux ISO auto dans 90% des cas, et je vois pas ce qui me manque ! Vous avez le droit de ne pas être d'accord !
Excuse-moi, mais ma réaction, devant cet étalage de théories trop peu étayées, est.. Tout ça pour ça ?
Suis-je le seul ?
Les rares exemples des gens que tu peux citer ne m'inspirent guère : je me souviens les paysages pastels de l'Ouest Américain vus par jmk ; c'est un point de vue respectable, mais pas du tout le mien !
Alors, si je faisais du studio, je réagirait peut-être autrement ? Mais ce n'est pas mon truc.
Comme c'est mon jour de bonté, et comme je ne veux pas rester pour toi un inconnu, tu auras droit à cet autoportrait !
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 20, 2019, 11:44:10
C'est ne rien comprendre à l'échantillonnage que de s'imaginer qu'une quantification supérieure à 256 va apporter quoi que ce soit dans une zone de 1 IL.
Qu'une zone de 1 IL soit échantillonnée sous 256, 512, 1024 ou 2048 valeurs, elle ne contiendra pas plus d'informations exploitables pour autant et ne sera pas plus malmenée par le développement.
Il n'est pas nécessaire d'être docteur en physique pour comprendre ça.
Nos appareils photo modernes peuvent quantifier sur 14 bits, ce qui donne une échelle linéaire de 16384 valeurs.
Imaginons que nous ayons une latitude de pose de 11 IL
Le gris moyen vu par l'œil humain bénéficie alors d'une quantification de 256 bits.
Les basses lumières de 8 bits.
Hisser les basses lumières d'un seul IL leur permet d'être quantifier sur 16 bits.
C'est quand même mieux pour le modelé si vous avez une scène low key.
Voici une photo low key scientifique pour illustrer.
En plus, pour exposer à droite il a augmenté sa sensibilité ce qui ne lui est pas favorable.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 20, 2019, 12:05:20
Comment étalonnes-tu ton boîtier par rapport à ton flashmètre ?
Je te joins une vidéo pour te montrer comment je procède.
Je suis en éclairage artificiel dirigé vers le plafond, presque en face du point de mesure, donc lumière uniforme peu contrastée.
https://youtu.be/HXh-pH1XtLE
J'ajoute que la mesure est très bonne ensuite pour utiliser le flash avec parapluie en mode Manuel type studio.
Même question s'agissant d'une charte gris 12,5% ?
Je ne connais que le gris moyen 18% et c'est celui que je vois sur les histogrammes de mon boîtier et de Photoshop.
La vidéo explique ta divergence sur la bonne façon de mesurer une (mono)source vers la source ou bien vers le boîtier... Je m'explique :
1 - Quel que soit le boîtier et quelle que soit la marque, les constructeurs de ton boîtier Nikon (dont je ne connais pas la sensiblité ISO réelle)
et de mon ESO20D (dont la sensibilité ISO est de 116 ISO au lieu de 100 ISO), ont établi la limite de stauration pour le tout public à 0,7 IL en deçà de la limite réelle de saturation du capteur.
Pourquoi en dépit que les sensibilités ISO respectives de nos capteurs diffèrent, trouvons-nous en pratique le même décalage de 0,7IL ?
Tout simplement parce que quelle que soit la sensibilité réelle du capteur, cette sensibilité réelle a été prise en compte pour établir le décalage de 0,7 IL : what else ?!!!
2 - Tous les constructeurs de flashmètres et de boîtiers numériques prennent le gris 12,5% en guise de gris moyen de référence. Tous !
Cela veut dire quoi : le gris 12,5% servant de référence aux constructeurs en lieu et place du gris18% traditionnel,
c'est ce gris 12,5% qui se voit attribuer le rendu perçu par l'oeil humain comme étant le rendu "gris moyen" , c-à-d un rendu gris à mi-distance du noir profond et le blanc pur.
Partant de là, quand le gris 18% qui n'est pas le gris moyen de référence obtient une luminance 50 et voit son pic positionné pile poil au milieu de l'histo boîtier,
il faut en conclure que la prise de vue est en sous-ex de -0,5IL par rapport ce qu'elle devrait être...En effet, le gris 12,5% est à -0,5 IL par rapport au gris 18%, c'est mathématique.
3 - On est en numérique, tout est possible. Les constructeurs de boîtiers prennent le gris 12,5% en guise de gris moyen de référence,
mais mettent à disposition un barregraph d'aide à l'exposition et un histo d'aide à l'exposition qui se réfèrent au gris 18% positionné pile poil au milieu.
Pourquoi ? Pour ne pas déstabiliser les utilisateurs habitués depuis des décennies à exposer en fonction du gris 18%. Et puis une marge de manoeuvre de + 0,5 IL ne peut pas faire de mal.
D'autant que personne ne voit la différence...
4 - Personne ? Sauf toi à qui on ne la fait pas...
Toi, tu observes et mets en évidence, flashmètre en mains et preuve à l'appui, qu'il y a un décalage de
-0,3IL !!!
5 -
0,3 IL ?!!!mais, mais, le décalage entre 12,5% et 18%, ce n'est pas 0,3IL : c'est 0,5IL !!! Où sont passés les 0,2 IL qui manquent ?
Il n'y a qu'une seule explication : si la cellule Gossen est bien calibrée à sa sortie d'usine et c'est le cas, si tu dois compenser cette cellule de -0,3 IL et non pas de -0,5IL,
c'est parce que ton boîtier sur-expose de +0,2IL par rapport ce qu'il devrait.
L'histo au dos d'un boîtier numérique bien calibré et ayant le gris 12,5% en guise de gris moyen nous montre un gris 18% positionné pile poil au milieu quand la prise de vue est en sous-ex de -0,5 IL.
Si le gris moyen est affiché à une autre place et qu'il faille une compensation en sous-ex de - 0,3 IL pour le repositionner pile poil au milieu, c'est que le boîtier sur-expose de +0,2IL. What else ?
6 - Bref, parce que ton boîtier sur-expose de +0,2IL, tu n'as eu qu'à compenser de -0,3 IL ...pour que la prise de vue en suivant les préconisations de ta cellule soit
en sous-ex de -0,5 IL !!!C'est prise de tête mais oui : tu nous montres dans ta vidéo comment étalonner la cellule pour qu'elle te dise quand le gris 18% est positionné pile poil au milieu de l'histo boîtier,
et quand le gris 12,5% est -0,5IL à gauche du gris 18% : et par conséquent quand ta prise de vue numérique est en sous-ex de -0,5IL.
7 - Il te manque + 0,5IL pour que ton fichier numérique soit "correctement exposée" ; "correctement exposée" voulant dire à -0,7 IL de la limite de saturation réelle du capteur.
D'où et comment viennent les +0,5 IL manquants quand tu exposes et obtiens une prise de vue numérique "correctement exposée" au flash ?...
Tout simplement et très simplement en pointant le flashmètre non pas en direction de la source comme cela être le cas mais en pointant le flashmètre en direction du boîtier.
La source étant généralement positionné entre 0° et 80° par rapport à l'axe du boîtier en pratique quotidienne, la mesure en direction du boîtier t'apporte à ton insu les 0,5IL manquants.
"La mesure est très bonne ensuite pour utiliser le flash avec parapluie en mode Manuel type studio"Oui mais pas pour les raisons que tu crois...
Amicalement,
Citation de: jac70 le Avril 20, 2019, 12:30:41
...Comme c'est mon jour de bonté, et comme je ne veux pas rester pour toi un inconnu, tu auras droit à cet autoportrait !
Merci de cet autoportrait, Jac70.
Chicaneries en effet. Qui n'auraient pas lieu à l'occasion de rencontres dans la vraie vie.
Je te poste en juste retour la preuve attendue par toi...
(pour authentification de la date, les exifs ont été conservés à ton intention)Cordialement,
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 13:55:17
2 - Tous les constructeurs de flashmètres et de boîtiers numériques prennent le gris 12,5% en guise de gris moyen de référence. Tous !
Sur une échelle log2 de 6 IL (les 1er films) 18% de réflectance apparait à l'œil humain comme un gris moyen.
Sur une échelle log2 de 8 IL (les 1er capteurs) 12% de réflectance apparait à l'œil humain comme un gris moyen.
Dans tous les cas cela donne 50% converti à une échelle linéaire.
Sujet intéressant mais comme j'étais peu présent, je ne l'avais pas vu.
Je vais juste mettre mon grain de sel en ce qui concerne le flashmètre. Je possède une "antiquité", un Aspen Polaris (photo Amazon) que j'avais acheté à la boutique CI en 1997.
(https://images2.imgbox.com/f4/5f/dd5dODAb_o.jpg)
Ce flashmètre me servait énormément lorsque je faisais de la diapo où les erreurs d'exposition ne pardonnent pas beaucoup. Alors désolé de la contradiction, mais j'ai toujours mesuré le sujet flashmètre pointé sur l'appareil et non pas sur la source, ce qui provoquait une sous-exposition, variable selon l'angle par rapport au sujet (il y a bien-sûr des exceptions comme par exemple une source en contre-jour pour un rendu de type clair-obscur où là il faut tâtonner). Je ne l'utilise plus guère en numérique, mais la sanction est la même si je pointe le truc vers la source. Ajouté à cela la sous-ex systématique de 1.33 IL (en mode posemètre ou flashemètre) de ce vieux modèle avec les appareils numériques.
Citation de: Nerva le Avril 20, 2019, 14:48:40
...
Ce flashmètre me servait énormément lorsque je faisais de la diapo où les erreurs d'exposition ne pardonnent pas beaucoup. Alors désolé de la contradiction, mais j'ai toujours mesuré le sujet flashmètre pointé sur l'appareil et non pas sur la source, ce qui provoquait une sous-exposition, variable selon l'angle par rapport au sujet (il y a bien-sûr des exceptions comme par exemple une source en contre-jour pour un rendu de type clair-obscur où là il faut tâtonner). Je ne l'utilise plus guère en numérique, mais la sanction est la même si je pointe le truc vers la source. Ajouté à cela la sous-ex systématique de 1.33 IL (en mode posemètre ou flashmètre) de ce vieux modèle avec les appareils numériques.
Idem Tonton Bruno :
Ton flashmètre prend le gris 12,5% en guise de gris moyen.
Il part du principe que la lumière réfléchie qu'il collecte a été réfléchie par un objet qui réfléchit uniformément 12,5% de la lumière qui lui tombe dessus dans toutes les directions de l'espace.
Si tu mesures une charte gris 18% qui réfléchit 0,5IL de lumière en plus, la mesure affichée par ton posemètre conduira à une sous-ex de -0,5 IL.
Si tu mesures en lumière incidente et reportes la mesure sur un boîtier qui prend le gris 18% en guise de gris moyen : même punition.
La solution est de compenser au niveau du flashmètre ou bien au niveau de l'exposition du boîtier.
Or il se trouve que la solution est de pointer le flashmètre dôme sorti loin de la source, ce qui conduit à collecter moins de lumière incidente que la lumière incidente existante :
cette manip conduit fort à propos une sur-ex de la prise de vue. Laquelle su-ex compense fort à propos mais de façon totalement fortuite la sous-ex de -0,5IL.
La solution au problème posé consiste normalement et en toute logique à compenser de -0,5 IL au niveau du flashmètre
afin que celui-ci indique quand le gris 18% est bien exposé, de façon à ce que lorsque l'on mesure comme il se doit flashmètre en direction de la source et que l'on détermine l'expo juste au 1/10 IL près,
le boîtier exploite cette expo juste pour produire une prise de vue correctement exposée au 1/3 IL près.
S'agissant de l'acquisition de diapositives, l'auteur photographe doit choisir au moment de la prise de vue de sur-exposer ou bien de sous-exposer son image selon ses goûts et ses couleurs.
En photographie numérique, s'agissant de l'acquisition à la prise de vue d'un fichier aussi abondant que possible en données exploitables, le principe voudrait que l'on optimise à la prise de vue tout fichier RAW.
Citation de: Laure-Anh le Avril 20, 2019, 14:27:22
Merci de cet autoportrait, Jac70.
Chicaneries en effet. Qui n'auraient pas lieu à l'occasion de rencontres dans la vraie vie.
Je te poste en juste retour la preuve attendue par toi...(pour authentification de la date, les exifs ont été conservés à ton intention)
Cordialement,
Le masquage est une pure merveille !
On est loin des paysages américains à travers la vitre d'un bus à la teinte non vérifiée au préalable !
J'espère que tu n'es pas allée chercher la date de mon autoportrait dans les exifs de la photo; Son titre est plus explicite, hélas pour moi !
;D ;D ;D ;D
Citation de: plaubel le Avril 20, 2019, 14:46:19
Sur une échelle log2 de 6 IL (les 1er films) 18% de réflectance apparait à l'œil humain comme un gris moyen.
Sur une échelle log2 de 8 IL (les 1er capteurs) 12% de réflectance apparait à l'œil humain comme un gris moyen.
Dans tous les cas cela donne 50% converti à une échelle linéaire.
La notion de gris moyen est liée au fait que nous sommes sous l'emprise d'une illusion optique créé par notre cerveau.
N'importe quel gris peut être un gris moyen, tout dépend de l'environnement autour de ce gris soit-disant gris moyen...
Pour les imprimeurs, le gris qui est perçu comme le gris moyen à mi distance du noir profond et le blanc pur, c'est un bout de carton imprimé qui réfléchit 18% de la lumière incidente.
La charte 18% existait bien avant l'invention de la photographie.
Les prises de vues étant destinées à être imprimées sur papier (blanc), mieux valait faire en sorte que tous les détails utiles d'une photo puissent être imprimés sans perte sur papier.
Les choses évoluent, la dynamique du papier augmente, on a désormais le loisir d'afficher les images sur des écrans à forte dynamique, mais les bases de l'expo restent les bases.
En linéaire, 12,5% est 12,5% ; 18% est 18%, et rien de plus....Ce ne sont, ni l'un, ni l'autre, la moitié de 100%.
Citation de: jac70 le Avril 20, 2019, 15:35:56
Le masquage est une pure merveille !
On est loin des paysages américains à travers la vitre d'un bus à la teinte non vérifiée au préalable !
J'espère que tu n'es pas allée chercher la date de mon autoportrait dans les exifs de la photo; Son titre est plus explicite, hélas pour moi !
;D ;D ;D ;D
Faut dire que je suis une quiche en retouche photo. L'idée était de préserver l'anonymat du modèle.
J'avais bien pensé à faire un crop et poster le seul flashmètre mais tu aurais été déçu de ne pas me voir officier au sein d'un studio.
Les paysages américains seront pour fin 2020 si je suis définitivement acceptée en graduate school. Je ne manquerais pas de te faire un retour sur l'indice des vitres de chaque bus rencontré.
Bien à toi,
(NB : un grand merci pour le lien vers ton site. Il y a de sacrées perles. Je vais regarder çà à tête reposée.)
Laure-Anh
Le Polaris dispose d'une correction de + ou - 1 IL, par 1/10.
Pour ce qui est du dôme, sur ce modèle, il a deux positions :
- Calotte devant le senseur (position de la photo) : mesure en lumière incidente (fonction posemètre ou flashmètre).
- Calotte glissée sur la droite : mesure en lumière réfléchie (fonction posemètre uniquement).
Cas pratique
Situation : sujet placé à 1.40 m d'un mur blanc. Flash cobra derrière un parapluie diffuseur de 105 cm, positionné à environ 45/45 et à 70 cm du sujet. Réflecteur blanc à l'opposé.
Réglages de base : 1/125° de seconde, 200 ISO (Pentax KR + Pentax 100 Macro). Flash réglé au 1/4 de puissance.
Mesures (sans correction du 1.33 IL à ajouter) : Flashmètre pointé vers la source, f/11 + 2/10° ; flashmètre pointé vers l'appareil, f/8 + 2/3.
Prise de vue : photo 1, f/8 + 2/3 soit f/10 à 200 ISO, l'image est sous-exposée ; photo 2, f/8 + 2/3 à 320 ISO (compensant à peu près le 1.33 IL manquant), l'image est correctement exposée selon l'histogramme. Mais comme je trouve qu'il lui manque un petit quelque chose, j'ai ajouté 0.33 EV dans DarkTable (photo 3).
(https://images2.imgbox.com/c3/ca/uU6UNUtv_o.jpg)
(https://images2.imgbox.com/a2/08/dAWifWrE_o.jpg)
(https://images2.imgbox.com/69/0a/8JGpeUol_o.jpg)
J'avais oublié ! Je n'ai pas jugé utile de prendre un cliché avec les réglages qu'indiquait le flashmètre, pointé sur la source. Même avec la correction de 1.33 IL, l'image est automatiquement sous-exposée.
Mesure en direction de la source : f10+2/10 IL = f13 pour 200 ISO.
Mesure en direction du boîtier : f10 pour 200 ISO.
La différence dans ton cas de figure particulier est de 2/3 IL. Cette différence fortuite tombe bien à propos comme tu vas le constater par la suite.
Il importe de remarquer que si l'angle avait été plus faible, la différence aurait été plus faible.
Il importe de remarquer que si l'angle avait été plus élevé, la différence aurait été plus élevée.
1 - Il semblerait que l'expo f10 pour 200 ISO soit l'expo correcte hors toute optimisation selon les critères numériques basés sur le gris 12,5% : c-à-d l'expo à -0,7 IL en deçà de la saturation réelle.
Ce qui voudrait dire que ton flashmètre Polaris d'ancienne facture prend le 18% en guise de gris moyen de référence.
Ce qui voudrait par conséquent dire que la mesure en direction de la source produit une image correctement exposée selon les critères argentiques basés sur le gris 18% :
autrement dit, une image en sous-ex de -0,5IL selon les critères numériques basés sur le gris 12,5% : c-à-d une image exposée à -1,20 IL en deçà de la saturation réelle.
2a- f10 pour 320 ISO, ce n'est pas +1IL1/3, c'est +2/3IL. Ce qui conduit à l'expo proche de la limite de saturation réelle mais le résultat obtenu est fortuit.
Il importe de remarquer que si l'angle avait été plus faible, la différence aurait été plus faible et l'expo de la prise de vue aurait été plus éloignée de la limite de saturation réelle.
Il importe de remarquer que si l'angle avait été plus élevé, la différence aurait été plus élevée et l'expo de la prise de vue aurait atteint et dépassé la limite de saturation réelle.
(Dans la mesure où dans le champ cadré se trouve du blanc de réflectance 90% maxi, tu peux en effet ajouter +1/3IL sans cramage desdits blanc 90% maxi.)
2b - cramer partiellement un raw aux commandes d'un boîtier ayant une dynamique de 10 IL et plus est de la pure bêtise qui n'a pas de justification quand la scène cadrée tient largement dans 6 à 8 IL.
3 - Si tu prends en compte la mesure en direction de la source et y ajoutes +1,20 IL de flash, tu obtiens un RAW optimisé au 1/10 IL près ;
Le résultat obtenu est obtenu dans les règles de l'art, il est en tout point prévisible - et ce en augmentant en toute connaissance de cause la puissance du flash au 1/10 IL près.
Tu mets à profit la pleine capacité de ton capteur sans risque de cramage et sans avoir à cramer quoi que ce soit face à une scène cadrée tient largement dans 6 à 8 IL.
(Dans la mesure où dans le champ cadré se trouve du blanc de réflectance 90% maxi, tu peux en effet ajouter +1/3IL sans cramage desdits blanc 90% maxi.)
Bien à toi,
NB : Il n'est pas nécessaire de recourir à un réflecteur blanc positionné du côté opposé au flash.
En disposant le flash moins latéralement et en le laissant davantage dans l'axe de symétrie du visage, tu aurais créé le même ratio d'éclairage qui est a priori de l'ordre de 1:1,5 entre ombre et lumière.
Je me dois de soutenir la position de Tonton Bruno,
il est possible de produire un résultat satisfaisant sans pratiquer l'optimisation du RAW.
Il suffit de post-traiter tout RAW non cramé dans son éditeur d'images habituel.
Bref, l'optimisation du RAW est complètement optionnelle : c'est une pratique exigeante et chronophage.
99,99% des observateurs ne verront pas de différence. Autant ne pas se prendre la tête.
Je défends dans ce fil uniquement le fait que la mesure d'une (mono)source est indépendante de la position du boîtier. Rien de plus.
Citation de: Nerva le Avril 20, 2019, 17:11:57
J'avais oublié ! Je n'ai pas jugé utile de prendre un cliché avec les réglages qu'indiquait le flashmètre, pointé sur la source. Même avec la correction de 1.33 IL, l'image est automatiquement sous-exposée.
Pour éviter que tu te fasses des noeuds au cerveau à ce propos, la sous-ex constatée provient selon toute vraisemblance d'une erreur d'étourderie.
Si tu as exposé à f13 et
320 ISO au lieu de 500 ISO,
ce ne faisait que +2/3IL au lieu des +1IL1/3 que tu avais en projet d'ajouter,
auquel cas c'est normal d'avoir obtenu un fichier sous-exposé.
(les puristes te diront avec raison qu'il aurait été préférable d'augmenter la puissance de ton flash de +2IL et baisser la sensibilité ISO à 125 ISO)
Citation de: Nerva le Avril 20, 2019, 14:48:40
Je vais juste mettre mon grain de sel en ce qui concerne le flashmètre. Je possède une "antiquité", un Aspen Polaris (photo Amazon) que j'avais acheté à la boutique CI en 1997.
C'est le même que le miens , cool ...... à part que moi j'ai aussi le disque qui va bien est qui me permet de frimer dans les soirées branchées ;-)
Citation de: frmfrm le Avril 15, 2019, 18:43:22
Pour revenir au sujet, ci-dessous une photo d'une mire faite avec un 5D MKII.
L'expo est mesurée avec le disque puis développée dans LR en process 2010 en mode linéaire ( courbe adobe std mais tous les curseurs à 0 ).
Les valeurs labs des plages grises correspondent assez bien à ce qui est indiqué avec la mire en ajoutant 0,12 diaph :-)
Maintenant, si j'avais utilisé la sphère, il me semble que j'aurais pu avoir jusqu'à 0,4 diaph d'écart avec la lecture disque ( dans le cas d'une source ponctuelle dans une pièce sans réflexion ).
Avec le disque ma photo est correctement exposée, dans le sens où la plage lab 57 fait bien lab 57 lors d'un dév linéaire.
Mais c'est un coup de chance, car je n'aurais pas eu la même chose avec mon 550d ou 350d. Simplement parce qu'adobe s'est trompé dans les paramètres BaseExposure pour ces 2 boitiers. ( voir la différence de dév dans un de mes posts plus haut). Si les paramètres étaient bons, j'obtiendrais là même chose, le même dév en process linéaire.
Mais ça n'indique absolument pas comment "optimiser" une prise de vue. Ca ne me dit rien sur la headroom. Le process 2012 ne permet pas non plus de savoir ce qui est cramé ( voir mes autres tests) et regarder les bords droit de l'histo non plus ( Et pour Laure-Ahn, comparer 2 histos n'a pas de sens quand ils sait qu'ils ont 2 dév différents : un à +0,12 et l'autre à -1,25 :-) )
Avec ces 2 appareils, ajuster l'expo à la prise de vue parce que le gris moyen n'est pas au bon endroit sur l'histo n'est pas utile/intéresasnt. Le pb ne vient pas de mon expo mais de BaseExposure.
Pour connaitre la headroom ( et savoir de combien on peut optimiser), soit on utilise rawdigger, soit on utilise la sensibilité Ssat qui place le gris 18% à 3 diaphs de la saturation ( ou la sensibilité Ssos qui place la luminance relative 100% à la saturation du capteur). Enfin, on peut utiliser la Sensibilité constructeur, qui est choisie pour donner de bons résultats en utilisant les développement std des logiciels.
Sinon pour placer aussi la documentation d'une cellule, voir ce qu'il était dit il y a pas loin de 60 ans à la fin de la page 24.
http://www.suaudeau.eu/memo/Manuels/Cellule_Realt.pdf
Il manque les pages 17 et 18 mais j'ai ca en stock pour les curieux et s'ils en font la demande :-)
Citation de: frmfrm le Avril 20, 2019, 21:01:42
Sinon pour placer aussi la documentation d'une cellule, voir ce qu'il était dit il y a pas loin de 60 ans à la fin de la page 24.
http://www.suaudeau.eu/memo/Manuels/Cellule_Realt.pdf
Ça se complique sérieusement...
Pour Tonton Bruno pour qui la reproduction de tableau est une discipline qui lui tient à coeur,
voilà en condensé le partage d'expérience de Benaparis:
Benaparis souligne qu'il faut rester pragmatique : il est des situations où l'optimisation est périlleuse aussi il ne l'applique pas au pied de la lettre ; mais quand cela est possible, il ne faut pas s'en priver.
Les propos de Benaparis tiennent dans une demie douzaine de posts. Je vous remercie de ne pas poster de réponses avant que je mette l'ensemble du partage d'expérience de Benaparis à l'intention de Tonton Bruno.
Citation de: Benaparis le Mai 12, 2016, 11:40:08
Tout à fait et histoire de mieux d'appréhender cette histoire voici une petite illustration de la manière dont est véritablement enregistrée image sur le capteur (Photographie Olivier Roche, droits réservés) :
Lorsque l'on visualise une photo sur son APN ou sur un logiciel configuré par défaut et si on tient compte de l'exposition de la cellule voici comment apparaît l'image :
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160512/99ec4b46670cca6dd10d36aa4fd7de10.jpg)
Elle paraît parfaitement exposée, elle est même légèrement surex d'1/3 de diaph comme l'indique l'illustration suivante avec les paramètres de prise de vue :
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160512/151b050073ed6be58385707b0fc88d9f.jpg)
Mais sur cette image la différence avec la première c'est que j'ai une version parfaitement linéaire (les valeurs sont telle qu'enregistrées au niveau du capteur), je me retrouve donc non plus avec une image légèrement surex mais pour le coup très sensiblement sous-ex au niveau de l'enregistrement de mes valeurs (et donc une perte) puisqu'aucune tonalité n'a été appliquée à l'image...ce qui fait qu'aussi j'ai une image beaucoup plus plate également.
Si je rajoute 1 IL à cette photo linéaire (donc +1,33 par rapport à l'expo recommandée par la cellule) je me retrouve avec une photo idéalement exposée en terme d'enregistrement des valeurs sur la base d'un fichier linéaire qui est la seule base permettant un développement optimal de l'image si on veut avoir un fichier riche en nuances (même si ici j'en ai perdu à cause de la surex logiciel).
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160512/5f4212c26f4c81303a3c4214d0074783.jpg)
Ici il s'agit d'une illustration dans CaptureOne (qui permet le choix de la réponse tonale de base, même s'il faut passer par un profil personnalisé pour avoir une linéarité parfaite, les profils fournis par défaut ont des valeurs sombres volontairement dures pour donner du peps à la photo), mais c'est la même chose dans n'importe quel logiciel. Voici l'illustration de la courbe tonale qui est appliquée aux profils DCP de LR/ACR et autres utilisant ce type de profil.
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160512/1e5ea8f993649815086d96ac47c00526.jpg)
Comme vous le voyez la courbe tonale (en rouge) est loin d'être négligeable par rapport à la linéaire (en noire), et si elle peut convenir des situations photographiques dites standard, elle n'est pas adaptée à d'autres situations par exemple en cas de scène très contrastée par exemple.
Bien entendu et pour rebondir sur la dernière intervention de Gilala, et ce que j'ai pour habitude de marteler, il s'agit ici d'expliquer l'exposition optimale dans le cadre du traitement numérique de l'image, pour tout un tas de raison on ne va pas pouvoir surexposer d'1,33 IL par rapport à interprétation de la scène photographique, il faut bien entendu rester pragmatique, mais quand on a la possibilité de le faire il ne faut surtout pas s'en priver.
Citation de: Benaparis le Mai 13, 2016, 08:17:57
Il n'y a pas (en photo en tout cas) de plus ou moins linéaire (en valeurs tonale)...à partir du moment où une tonalité est appliqué au niveau du profil comme c'est le cas par défaut dans les profils DCP vous n'êtes plus linéaire c'est tout, tout simplement parceque la courbe telle qu'illustrée implique une redistribution des valeurs par rapport à la manière dont le capteur à véritablement enregistré ces valeurs. D'ailleurs Laure-Anh a bien remarqué qu'il y avait une différence d'expo de base entre une image ouverte par défaut de sous LR et DPP (Digital Photo Professional) parceque les profils boitiers sont de nature différente, et les process aussi... Bref, à partir du moment où vous êtes vraiment en linéaire les fichiers s'ouvrent avec les même valeurs quelque soit le logiciel utilisé...Pour les utilisateurs de LR/ACR il suffit d'ouvrir le profil correspondant à son boitier dans DNG Profile Editor et de supprimer la fameuse courbe illustré et d'enregistrer en tant que nouveau profil. Pour les utilisateur du logiciel Iridient Developer qui utilise également le DCP, c'est encore plus simple puisque le premier onglet de développement qui concerne justement les aspect lié à l'exposition permet justement d'éditer la courbe du profil d'APN.
Pour le reste je connais plutôt bien LR car je l'utilise depuis 2007 même si mon outil developpement principal reste C1. ;)
Voici une petite illustration, la même image dans C1 et dans LR toute deux linéaires et également disposant d'un profil couleur réalisé dans le même logiciel (Basiccolor Input 5). On a donc logiquement la même image. L'avantage de partir sur un linéaire et sur un profil couleur personnalisé c'est que l'on neutralise les interprétations par défaut des différents logiciel sur un même fichier avant tout développement...ce qui permet au demeurant de véritablement comparer leur comportement au développement.
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160513/7c7ca8e104c61856636bdcb164626140.jpg)
Citation de: Benaparis le Mai 13, 2016, 15:57:15
Juste pour en finir avec ces histoires d'exposition.
Voici ce que me donne une mesure pour une scène donnée :
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160513/8efb508cf9c0b54ef3a62699153ffd32.jpg)
1/160e a f2,8 et 1/10e à 400 iso...ce que je traduis sur mon boîtier qui en mode manuel ne me permet de travailler qu'au demi-diaph (pour les vitesse et les diaph, pas pour la sensibilité) au 1/180e à f2,8 à 400 iso.
Voici la comparaison sur un développement en linéaire en reportant l'exposition de la cellule et puis en augmentant d'1 IL la sensibilité du boitier et en rajoutant 1/3 (0,33) IL au développement (bêtement je ne l'ai pas fait au niveau de la sensibilité mais cela ne change rien à la demo) :
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160513/765957150477748bf0b69172c5a66329.jpg)
Attention les exif indiquent f3,4 mais pour le M ils sont calculés approximativement et j'étais bien à f2,8.
Comme vous pourrez le constater si je me réfère à l'exposition de la cellule je suis très sensiblement sous-ex dans le cadre d'un développement linéaire, alors que dans la photo exposée à +1,33IL mon gris moyen exposé correctement (à +1/10e d'IL précisément) il affiche 131 en espace Prostar sachant que ce gris moyen est à 127 précisément dans cet espace couleur (100 en Prophoto).
Citation de: Benaparis le Mai 13, 2016, 21:31:41
...Il ne s'agit pas de le penser mais d'en être sûr...et pour cela il faut savoir si les valeurs affichées correspondent aux valeurs cibles de la charte photographiée.
Par exemple ici j'ai les références et tolérances cibles en valeur de luminance dans l'espace Prophoto pour la reproduction de document, illustré via une charte Colorchecker Digital SG :
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160513/02f1be82883b3a1ca55c1e76b583295f.jpg)
Si je fais une photo de cette meme charte dans des conditions de reproduction sans que j'ai quoique ce soit à faire en appliquant simplement mon profil personnalisé en linéaire (au détail que je dois faire une coupe de 3 point dans le noir via la courbe Luma de C1 pour tenir compte de la dynamique supérieure de mon capteur) je tombe sans soucis dans les tolérances la charte references illustrée plus haut...je suis donc en mesure d'afficher une image parfaitement linéaire. Si demain je devais assurer la reproduction d'un tableau mon seul travail consisterai à éclairer correctement le dit tableau et ne faire aucune autre interprétation à travers un développement en linéaire bien sûr (car toute toute tonalité appliquée au niveau du profil ou ailleurs est une interprétation) si ce n'est ajuster la balance des blancs et le niveau du noir comme indiqué. Je pourrai même faire un profil qui tienne compte de ce niveau de noir ce qui faciliterait encore le travail mais me ferai perdre une partie de la dynamique de mon capteur pour les ombres pour la photo courante...vu que je fais autre chose que de la reproduction pure et dure.
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160513/da08ee7b7f0d9389f17c3d52624426cc.jpg)
Citation de: Benaparis le Mai 18, 2016, 07:48:13
Je précise toutefois et en ce qui me concerne que cette surexposition de +1,33 IL par rapport à une mesure donnée (voir mon illustration ici : http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,252445.225.html) n'a vraiment de sens que parceque je développe sur une base linéaire (donc sans tonalité appliqué au raw via le profil ou le réglage du logiciel de développement) et que cela me donne l'expo correcte ; mais bien entendu il faut que je sois en mesure de le faire, par exemple si je ne veux pas trop monter en sensibilité et que je suis limite en vitesse et en ouverture je vais privilégier l'expo de la cellule parceque même si je n'aurai pas un enregistrement optimal des valeurs, j'aurais quand même une photo tout à fait exploitable.
Citation de: Benaparis le Mai 18, 2016, 10:29:22
Bah oui c'est justement tout l'intérêt, le linéaire est le reflet exact de l'acquisition numérique, le non linéaire est juste une interprétation d'un resultat fini ou presque (sachant qu'elle n'est en rien standardisé). En terme de développement numérique c'est exactement comme en cuisine le linéaire c'est l'aliment brut que tu vas pouvoir cuisiner avec précision, le non linéaire c'est déjà du précuisiné...la différence est fondamentale.
J'ai déjà tout expliqué et illustré notamment avec une photo de charte qui répond parfaitement aux tolèrances de normes de reproduction strictes que seule le linéaire permet d'obtenir.
Comme expliqué il n'y a aucun standard dans les courbes de tonalité appliquées au niveau du profil (Adobe a le sien, C1 avec sa courbe dite standard en a un autre...etc...etc...) donc si ton échelle de valeur était correcte dans le non linéaire, elle serait la même quelque soit le logiciel employé et en photographiant une charte dans des conditions de reproduction tel que je l'ai illustré on devrait retrouver en non linéaire les valeurs cibles correspondant à la norme de reproduction auquel il est fait référence (Metamorfoze en ce qui me concerne) et bien évidemment ce n'est absolument pas le cas.
Rien qu'avec mon M sur une même photo j'ai un écart de 1/2 diaph entre ce que j'ai sous LR (en non linéaire) et C1 (courbe standard) ce dernier étant plus sous-ex...et avec une distribution des valeurs différentes au niveau des valeurs les plus denses. Évidemment quand je suis en linéaire je n'ai plus aucune différence dans les deux logiciel (ce qui j'ai également illustré).
Devant mon scepticisme buté concernant le bien-fondé de l'optimisation au regard de la difficulté à reproduire des couleurs d'origine en post-prod à partir d'un RAW optimisé, Benaparis a répondu ceci :
Citation de: Benaparis le Mai 18, 2016, 12:47:36
J'ai pourtant expliqué et illustré très clairement la chose en me basant sur la discipline la plus rigoureuse de la photo qui est la reproduction et qui ne souffre d'aucune interprétation possible au développement...si je veux être dans les normes en terme de valeurs je dois obligatoirement travailler en linéaire car mes valeurs comme déjà illustré sont idéalement placées, c'est clair, net précis et cela ne souffre pas la discussion😉
Patiemment, Benaparis a rajouté ceci :
Citation de: Benaparis le Mai 18, 2016, 17:05:41
Remarque nulle et non avenue...
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160518/eacbcb0d60258e13b8292475ad855af7.jpg)(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160518/c7acb25c34d670f8f6f77fa6e5ce289b.jpg)
Comment expliques tu que ma photographie de charte en linéaire rentre dans les tolèrances d'une norme de repro?
Devant mon attitude totalement réfractaire, il ajouté ceci :
Citation de: Benaparis le Mai 28, 2016, 09:39:06
Sauf qu'il faudrait arrêter de croire que le linéaire est un biais! C'est le reflet de l'acquisition numérique...donc de l'enregistrement des valeurs. C'est le non linéaire qui est un biais.
Si Ansel Adams vivait et travaillait en numérique il ferait sans aucun doute l'acquisition et développerait sur la base linéaire.
Je comprends pourquoi les fabricants ou un éditeur comme Adobe ne propose pas le linéaire (ou alors en creusant) parceque visiblement cela perturbe énormément. Alors que fondamentalement c'est quand même hyper simple à comprendre...en tout cas pour le non scientifique que je suis.
Citation de: Benaparis le Mai 28, 2016, 15:58:09
Ton écran il n'est pas Gamma 1 (donc linéaire que je sache) je suppose donc quand tu vois une acquisition numérique dite linéaire tu la visualises bien avec un gamma (une vision log), non?
Quand à l'impression, si tu imprimes sur une chaîne bien calibrée normalement tu retrouves à l'impression tes valeurs à l'écran.
C'est là où je veux en venir. Donc si je veux reproduire fidèlement un document, je n'ai pas d'autres choix que le linéaire (avec in éclairement adéquat dudit document) sans appliquer une courbe tonale qui va modifier la perception dudit document.
Qu'après en photo de tous les jours tu réinterprétes la scène avec la tonalité de ton choix pas de problèmes, je le fais comme tout le monde, l'avantage pour moi en tenant compte de l'exposition sur le linéaire et en partant sur cette base est une exploitation optimale de mon fichier...mais ca je pense que cela ne fait pas debat.
Encore et toujours butée, je remets sur la table la difficulté à retrouver les "vraies" couleurs à partir d'un RAW optimisé,
en insistant sur le fait que cela frise l'impossibilité de réussir et bien faire,
Benaparis a ajouté ceci :
C'est sans appel. Il y a possibilité de faire très bien mais...il faut s'impliquer et acquérir le savoir-faire nécessaire.
Comme en toutes choses, cela ne tombe pas tout cuit dans la bouche.
Voili, voilà, c'est la fin du partage d'expérience de Benaparis à une fille particulièrement mal-bouchée
Bonne soirée à toutes et à tous,
Citation de: Benaparis le Mai 28, 2016, 21:14:41
Et puis tu m'expliqueras au passage comment j'arrive à reproduire proprement (au 1/10e de diaph près) une charte en lineaire sans aucune modification tonale et visuellement exploitable (désolé je n'ai pas remis les pickers mais il suffit de voir le message ou je les avais placés) :
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160528/598da5bcfa2541d375dda94e551c2129.jpg)
Et en standard où je me retrouve clairement surex :
(http://uploads.tapatalk-cdn.com/20160528/a8e9a6f8d5b17b4b74d86474f37b098b.jpg)
Bref, je pense avoir suffisamment donné explications...maintenant si tu préfères la versions standard cela te regarde mais néanmoins en terme de reproduction elle est fausse.
Si tu veux citer Benaparis et lire une discussion pas très vieille sur le sujet du headroom et de l'expo voila la fin de discussion et ça a été dur d'arriver à ca :
Citation de: Benaparis le Décembre 22, 2018, 22:23:15
Bonne nouvelle c'est exactement la valeur que je trouve sur le canal rouge 
Je ne retenais que la valeur la faible...puisqu'à partir du moment où il manque un canal l'info n'est plus complète.
Maintenant, si tu veux discuter de développement linéaire, j'ai écrit pas mal de ligne de code pour avoir les outils appropriés pour la mettre en évidence , mais je vais m'arrêter là .
Je ne suis pas là pour convaincre, juste donner mon avis. Si tu ne choppes pas ce que je dis, c'est pas grave . ;-)
Citation de: Verso92 le Avril 20, 2019, 21:42:04
Ça se complique sérieusement...
Voui, pas simple ;-)
Citation de: Verso92 le Avril 20, 2019, 21:42:04
Ça se complique sérieusement...
Les fabricant actuels ont fait leur choix (tous le même).
Il y a quand même quelques jésuites parmi les rédacteurs de documentation...
Laure-AnhEst-ce que tu t'y retrouves ? Exposition, correction, optimisation RAW, 12%, 18% et maintenant correspondance exacte des couleurs ? L'auteur de ce sujet risque d'être dix fois plus perdu qu'avant de le poster.
Mon intervention était volontairement limitée :
1) La différence dans la mesure d'exposition selon le pointage du flashmètre : vers la source ou vers le boîtier.
2) La sous-exposition systématique avec report des valeurs mesurées avec
mon flashmètre utilisé avec un appareil numérique.
Citation de: Laure-AnhJe défends dans ce fil uniquement le fait que la mesure d'une (mono)source est indépendante de la position du boîtier. Rien de plus.
Et moi je défends, démonstration à l'appui, que si tu pointes ton flashmètre dans l'axe de la source, tu obtiendras des images sous-exposées dont la teneur dépendra de l'angle d'éclairement de la source ainsi que de la diffusion de la lumière (différence plus grande avec une petite boîte à lumière directive qu'avec un grand parapluie diffuseur). Et naturellement, je laisse de côté la compensation de + 0.73 que tu as faite dans LR. Quel intérêt de sous-exposer volontairement la scène pour ensuite rattraper logiciellement ? Et là je ne parle pas d'expo à droite, où l'exposition pile-poil est considérée par les adeptes comme une sous-exposition.
Dans le mode d'emploi de l'Aspen Polaris, on trouve, concernant le pointage du flashmètre :

Ce qui n'a fait que confirmer ce que j'avais déjà appris dans CI et que j'ai découvert également moi-même dès que j'ai acquis le flashmètre : on le pointe vers l'appareil.
Citation de: Laure-AnhIl semblerait que l'expo f10 pour 200 ISO soit l'expo correcte hors toute optimisation selon les critères numériques basés sur le gris 12,5% : c-à-d l'expo à -0,7 IL en deçà de la saturation réelle. Ce qui voudrait dire que ton flashmètre Polaris d'ancienne facture prend le 18% en guise de gris moyen de référence.
Ben évidemment. En 1997 (et ce modèle est peut-être sorti un ou deux ans avant), quel fabriquant de flashmètres songeait au numérique ? Je me suis rendu compte de la sous-exposition en tenant compte des mesures dès mon premier appareil numérique, un Canon A95. Si j'avais photographié en diapo, f/10 à 200 ISO aurait donné la bonne exposition.
Lorsque j'ai acquis ce flashmètre, j'ai suivi scrupuleusement les conseils que j'avais lu dans CI, bien avant de posséder l'objet, qui expliquait de manière assez pointue que la "nature" de la lumière artificielle d'un flash n'était pas la même que celle du soleil et influait de manière différente sur les films, selon qu'il s'agisse d'inversibles ou de négatifs. Par conséquent, je procédais aux corrections suivantes, suivant les recommandations de l'auteur de l'article :
- Inversible : aucune correction.
- Négatif couleur : de + 0.2 à + 0.3 IL
- Négatif noir et blanc : de + 0.3 à + 0.5 IL
Citation de: Laure-AnhPour éviter que tu te fasses des noeuds au cerveau à ce propos, la sous-ex constatée provient selon toute vraisemblance d'une erreur d'étourderie. Si tu as exposé à f13 et 320 ISO au lieu de 500 ISO
Là c'est toi qui sembles étourdie : où vas-tu chercher ces 500 ISO ?
Citation de: Laure-AnhIl n'est pas nécessaire de recourir à un réflecteur blanc positionné du côté opposé au flash. En disposant le flash moins latéralement et en le laissant davantage dans l'axe de symétrie du visage, tu aurais créé le même ratio d'éclairage qui est a priori de l'ordre de 1:1,5 entre ombre et lumière.
Oh là ! Tu sors du domaine mathématique pour entrer dans l'artistique. Je ne considère pas l'usage d'un réflecteur comme une contrainte superflue. J'aurais très bien pu prendre cette série de mille et une façons. Mais pour prendre ton exemple, l'éclairage dans l'axe du visage aurait donné un rendu différent (même si cet aspect n'avait aucune importance dans cet exercice). Et si le sujet avait été placé plus près du mur, une ombre s'y serait projetée.
Citation de: Nerva le Avril 21, 2019, 11:39:14
Ce qui n'a fait que confirmer ce que j'avais déjà appris dans CI et que j'ai découvert également moi-même dès que j'ai acquis le flashmètre : on le pointe vers l'appareil.
Ou pas.
https://www.youtube.com/watch?v=uRApjqjS1Rc
Citation de: frmfrm le Avril 20, 2019, 23:31:08
Si tu veux citer Benaparis et lire une discussion pas très vieille sur le sujet du headroom et de l'expo voila la fin de discussion et ça a été dur d'arriver à ca :
Maintenant, si tu veux discuter de développement linéaire, j'ai écrit pas mal de ligne de code pour avoir les outils appropriés pour la mettre en évidence , mais je vais m'arrêter là .
Je ne suis pas là pour convaincre, juste donner mon avis. Si tu ne choppes pas ce que je dis, c'est pas grave . ;-)
Je suis une quiche en développement linéaire parce que j'en suis au tout début d'apprentissage en la matière.
Benaparis est naturellement l'exemple à suivre au regard de ce qu'il démontre et possède parfaitement sans le moindre doute face aux sceptiques dont j'ai fait partie.
Je ne tiens pas à créer de mésentente. Mon souci au bout de 24 pages est de parvenir à une discussion courtoise avec Tonton Bruno que j'affectionne depuis mes 7,5 ans.
Je suis encore là pour lui dire qu'il a raison quand il affirme que la limite de saturation est à +0,7IL de l'exposition juste pondue par sa cellule Gossen ayant le 12,5% en guise de gris moyen.
Je le rejoins tout-à-fait mais voilà quels sont les problèmes que je rencontre en pratique quotidienne:
1 - Mes boîitiers Canon et Fujifilm ne me permettent pas de programmer une compensation en sur-ex permanente de +0,5IL pour tenir compte du 12,5% en guise de gris moyen.
2 - Tous les flashes cobras que je peux être amenée à utiliser varient par pas de 1Il entier ou bien par pas de 1/3IL. Aucun par pas de +0,5IL.
3 - On se fout déjà de ma tr.nche quand je dis que je positionne mon flash de NG 5,6 pour 100 ISO à 1,40m du sujet pour éclairer correctement un sujet photographié à f4 & 100 ISO selon le gris 18%,
je me vois mal dire qu'en numérique, je me dois de le positionner à 1,2m pour éclairer correctement un sujet photographié à f4 & 100 ISO selon le gris 12,5%.
4 - Je suis adepte de la règle des f16 laquelle règle est basée sir le gris 18% et je n'ai aucune envie de mémoriser une nouvelle tables de données basées sur le gris 12,5%.
Il faut comprendre que j'ai plus de facilité à exposer comme d'hab pour le gris 18% en sachant que ce faisant je suis en sous-ex de- 0,5 IL par rapport à l'expo juste basée sur le gris 12,5%.
En adoptant cette méthode, mon calcul est le suivant :
Le 12,5% servant de gris moyen de référence, il aurait été à -2,46 IL de la saturation en argentique.
Le 12,5% servant de gris moyen de référence en photo numérique avec une acquisition linéaire, il est théoriquement calé à -3IL en deçà de la saturation du capteur numérique.
La différence de calage du gris 12,5% entre argentique et numérique se monte à (3 - 2,46) = 0,54 IL.
Le gris 18% pile poil au milieu de l'histo d'un boîtier numérique (bien calibré à sa sortie d'usine) étant sous-ex de -0,5 IL est dans ce cas à - 1,04 IL en deçà de la saturation du capteur numérique.
C'est mathématique.
Il se trouve qu'en pratique je peux pousser jusqu'à +1,33 IL quand je photographie une charte CMP contenant une luminance 96 (= réflectance 90%) sans cramage des détails. Pourquoi ?
Parce que la sensibilité de mon EOS 20D n'est pas de 100 ISO mais de 116 ISO si j'en crois ce que me dit frmfrm : bref, Canon m'accorde une marge de manoeuvre de + 0,20 IL avant saturation réelle.
Mon gris 18% pile poil au milieu de l'histo d'un boîtier numérique (bien calibré à sa sortie d'usine) étant sous-ex de -0,5 IL est au final à - 1,24 IL en deçà de la saturation réelle du capteur numérique.
Je peux ajouter jusqu'à +1IL1/3 en toute sécurité si je photographie des luminances 96 (= réflectance 90%) grand max.
Et je dois m'en tenir à + 1IL dans les rares cas où des sujets de réflectances 95-98% (= blanc très éblouissants quasi spéculaires très reconnaissables) sont inclus dans le champ cadré.
(Je rappelle qu'au delà de la limite des +0,7 IL au dessus du gris 12,5% correctement exposé, il y a une marge de récupération du RAW partiellement cramé comprise entre +0,5 à +0,8IL en post-prod mébon...)
En résumé, Verso92, Tonton Bruno et moi sommes sur la même longueur d'ondes. Nous disons la même chose :
les constructeurs de boîtiers prennent le 12,5% en guise de gris moyen de référence et allouent aux utilisateurs tout-public une marge d'erreur de +0,7 IL avant saturation réelle.
Ils allouent aux utilisateurs confirmés et experts habitués à jongler avec le gris 18% pris pour gris moyen de référence à l'ère argentique une marge supplémentaire de +0,5IL.
Ajouté à cela, les constructeurs de flashmètres modernes et récents prennent le 12,5% en guise de gris moyen de référence.
Selon que l'on expose "correctement" pour le gris 12,5% ou bien "correctement" pour le gris 18%, l'optimisation
éventuelle du RAW se fera soit par ajout de +0,7IL soit par ajout de +1,24 IL.
Si l'on photographie des luminances 96 (= réflectance 90%) grand max, on peut pousser jusqu'à +1IL1/3 en toute sécurité.
Dans les rares cas où des sujets de réflectances 95-98% (= blanc très éblouissants quasi spéculaires très reconnaissables) sont inclus dans le champ cadré, on s'en tient à +1IL, ne pouvant pas ajouter +1,24 IL.
Bien à toi,
(fin du HS pour ma part)
Citation de: Verso92 le Avril 21, 2019, 11:51:17
Ou pas.
https://www.youtube.com/watch?v=uRApjqjS1Rc
Est-ce conforme au mode d'emploi ?
Citation de: seba le Avril 21, 2019, 11:58:55
Est-ce conforme au mode d'emploi ?
Tu lui demanderas toi-même, hein...
Ce fil est un agrégat de commentaires émanant d'amateurs (non pratiquants, souvent) qui voudraient expliquer au pros leur boulot.
C'est amusant un moment. Après ça lasse un peu, forcément...
Citation de: Verso92 le Avril 21, 2019, 11:51:17Ou pas.
Je connais cette vidéo. Tu trouves que ses images sont particulièrement bien exposées (avec toutes les réserves qu'imposent des photos insérées dans une vidéo) ?
Citation de: Nerva le Avril 21, 2019, 12:08:17
Je connais cette vidéo. Tu trouves que ses images sont particulièrement bien exposées (avec toutes les réserves qu'imposent des photos insérées dans une vidéo) ?
Tu sais, moi je pars avec un handicap : j'ai appris la photo dans les années 80, avec CI.
Mon premier stage "studio", ce fut avec Laurent Biancani. Et lui mesurait en pointant le flashmètre vers la source (ce qui, en plus, me parait complètement logique, quand on veut caractériser la différence entre le flash principal et le secondaire)...
Citation de: Verso92 le Avril 21, 2019, 12:14:49
Tu sais, moi je pars avec un handicap : j'ai appris la photo dans les années 80, avec CI.
Pourquoi un handicap ?
Citation de: Verso92 le Avril 21, 2019, 12:14:49
Mon premier stage "studio", ce fut avec Laurent Biancani. Et lui mesurait en pointant le flashmètre vers la source (ce qui, en plus, me parait complètement logique, quand on veut caractériser la différence entre le flash principal et le secondaire)...
Ca complique les choses. En mono-source on n'est pas contraint à réaliser les calculs du multi-sources.
Citation de: Nerva le Avril 21, 2019, 12:23:55
Pourquoi un handicap ?
Parce que, à l'époque, il était conseillé de viser la source...
Citation de: Nerva le Avril 21, 2019, 12:23:55
Ca complique les choses. En mono-source on n'est pas contraint à réaliser les calculs du multi-sources.
?
Il n'est pas (n'a jamais été) question de mono-source...
Citation de: Nerva le Avril 21, 2019, 11:39:14
Et moi je défends, démonstration à l'appui, que si tu pointes ton flashmètre dans l'axe de la source, tu obtiendras des images sous-exposées
dont la teneur dépendra de l'angle d'éclairement de la source ainsi que de la diffusion de la lumière (différence plus grande avec une petite boîte à lumière directive qu'avec un grand parapluie diffuseur).
Ecoute, tu fais comme tu veux. Mais laisse le choix aux autres. Explique-leur loyalement et objectivement de quoi il s'agit.
Il y a deux façons de mesurer une (mono)source : en direction de la source ou bien loin de la source, notamment en direction du boîtier. Aucune de ces deux façons de faire ne modifie en quoi que ce soit l'écart de contrastes existant créé et vivement souhaité par l'auteur photographe.Dans le premier cas, on a l'expo juste pour du gris 12,5% si le flashmètre prend pour référence le gris 12,5%
et l'expo juste pour du gris 8% si le flashmètre prend pour référence le gris 18%.
Dans le deuxième cas, on est - et Seba le concède ! - en sur-ex par rapport à l'expo juste dans le but d'obtenir "un portrait plus agréable " quitte à cramer partiellement la scène photographiée. C'est le principe fondateur du dôme de Norwood. Et tout cela, c'était du temps de l'ère argentique...
La scène photographiée ci-après est représentative de ce que l'on rencontre en studio où les conditions d'éclairage sont maîtrisées :
la scène contient du noir 6% voire moins sombre et du clair 80% voire moins clair dont une partie est dans une ombre dense (= -4IL grand max par rapport à la key light).
L'ensemble tient par conséquent dans 8IL à l'aise.
En photographie numérique, n'importe quel APN compact récent a une dynamique de 10 IL à 100 ISO, n'importe quel APN reflex ou hybride récent une dynamique de 14IL à 100 ISO.1 - Employer l'expo juste et y ajouter ou non +0,7 IL ou bien +1IL1/3, libre ensuite à chacun de développer le RAW comme il en a envie, est un choix en tous points logique.
2 -Pourquoi suivre le principe fondateur de Norwood qui pousse à sur-exposer au risque de cramer partiellement le RAW à la prise de vue ?
Personne parmi vous n'a de logiciel lui permettant d'ajuster en post-prod la luminosité du fichier de droite de façon à la transformer en l'image de gauche ?
3 - Au cas où l'on veuille absolument ajouter une sur-ex, pourquoi ne pas partir de l'expo juste et y ajouter 1/10IL par 1/10IL la juste quantité que vous auriez en tête d'ajouter,
pourquoi ajouter comme un boeuf la seule quantité dictée par le dôme de Norwood sans autre choix possible ?
Oh là Laure-Anh, je ne dis pas aux gens ce qu'ils doivent faire, contrairement à d'autres ! Mais puisque tu parles de loyauté dans les modes opératoires, je te propose ceci : charge un boîtier argentique avec un film diapos, mets le compensateur d'exposition du flashmètre à 0, prends une mesure vers la source et une autre vers le boîtier et attends patiemment que ton film soit développé. Là il n'y a pas de "triche" possible, pas de post-production, pas de "+0.3" ou de "+0.7" qui compte, tu n'auras que tes yeux et la loupe pour constater le résultat sur la table lumineuse.
Une sous ou sur-exposition ne modifiera effectivement pas le contraste entre les deux photos. Mais pourquoi souligner cet état de fait que ne n'ai pas contredit ni même abordé ?
Point important dans les vidéos citées dans ce sujet : les auteurs précisent-ils si ils ont paramétré une compensation dans leur flashmètre pour obtenir une exposition correcte en pointant l'outil vers la source ? Parce que ça tout le monde peut en faire autant et moi aussi.
Gavin Hoey est très attachant et j'ai particulièrement apprécié certaines de ces vidéos. Mais je trouve que l'image que tu as postée est loin d'être une référence. L'image de gauche est sous-ex, terne, celle de droite sur-ex (tu vas me dire, on va corriger ça dans LR). Mais là encore, il faut s'en tenir à la médiocrité du rendu des images insérées dans des vidéos YouTube.
Citation de: Nerva le Avril 21, 2019, 13:15:20
je te propose ceci : charge un boîtier argentique avec un film diapos, mets le compensateur d'exposition du flashmètre à 0,
prends une mesure vers la source et une autre vers le boîtier et attends patiemment que ton film soit développé.
Là il n'y a pas de "triche" possible, pas de post-production, pas de "+0.3" ou de "+0.7" qui compte, tu n'auras que tes yeux et la loupe pour constater le résultat sur la table lumineuse.
Une sous ou sur-exposition ne modifiera effectivement pas le contraste entre les deux photos. Mais pourquoi souligner cet état de fait que ne n'ai pas contredit ni même abordé ?
Point important dans les vidéos citées dans ce sujet : les auteurs précisent-ils si ils ont paramétré une compensation dans leur flashmètre pour obtenir une exposition correcte en pointant l'outil vers la source ? Parce que ça tout le monde peut en faire autant et moi aussi.
Gavin Hoey est très attachant et j'ai particulièrement apprécié certaines de ces vidéos. Mais je trouve que l'image que tu as postée est loin d'être une référence. L'image de gauche est sous-ex, terne, celle de droite sur-ex (tu vas me dire, on va corriger ça dans LR). Mais là encore, il faut s'en tenir à la médiocrité du rendu des images insérées dans des vidéos YouTube.
Je ne peux pas faire comme tu proposes, mon bon sens s'y oppose.
Si je charge en diapositives, je dois vérifier au préalable si le flashmètre est correctement calibré par rapport au film,
et si mon boîtier expose correctement par rapport au flashmètre, et si l'objectif utilisé ne modifie pas la donne, et comment réagit la diapositive mise en oeuvre...
Si l'écart de contrastes n'est pas modifié, pourquoi sur-exposer au risque de cramer à la prise de vue alors que c'est plus facile d'agir en post-prod en photo numérique ?
Les auteurs tels que Peter Hurley, pixel village, Benaparis, Oc, jmk,... sont des pros, c'est une seconde nature chez eux que d'étalonner l'ensemble flashmètre/boîtier. C'est un métier.
La première chose que l'on m'a apprise en entrant dans un studio, c'est d'accorder les instruments de mesure et les instruments de prises de vue. C'est un préalable impératif.
Une fois cela effectué, on ne jette plus un seul coup d'oeil à l'histogramme du boîtier.
Gavin Hoey est un pro qui bosse pour Adorama TV. Mais peu importe qui fait quoi. Un débutant complètement néophyte aurait tout aussi bien fait l'affaire.
La photo de gauche a été faite en utilisant l'expo juste hors optimisation. La photo de droite a été faite en utilisant l'expo en sur-ex dictée par le dôme de Norwood.
Sachant qu'en modifiant en post-prod la luminosité de la photo de gauche correctement exposée, on obtient en une poussée de curseur la photo de droite exposée en sur-ex,
il n'y a aucun intérêt à se conformer au principe du dôme de Norwood.
Entre deux façons de faire dont l'une est simple et logique et l'autre non justifiée, chacun est libre de choisir ce qu'il y a lieu de faire pour bien faire.
Plus important que tout, l'obtention de l'expo juste au moyen flashmètre en direction de la source est totalement indépendante de la position du boîtier.
La mesure d'expo en direction du boîtier conditionne l'utilisateur à croire et à penser à tort que la mesure d'une (mono) source est liée à la position du boîtier.
Ton bon sens s'y oppose ? Je te rappelle quand même que lorsque le numérique n'existait pas, tous les réglages dont tu fais état n'avaient pas la précision (ni l'utilité) d'aujourd'hui, ce qui n'empêchait pas les photographes d'exposer juste, même avec des diapos. Et c'était justement grâce aux diapos, qui ne peuvent pas leurrer l'utilisateur, que l'on estimait la bonne exposition en faisant des tests. En fait, on étalonnait ce qu'on pouvait, car sur mes appareils argentiques (Minolta, objectifs manuels MD), il n'y avait aucun autre réglage que le compensateur d'exposition. Alors je ne vois pas comment tu pourrais étalonner une chaîne argentique autrement qu'en utilisant une diapo comme référence.
Pour apaiser tes doutes, il existe néanmoins une méthode très simple pour calibrer ton flashmètre (calibration qui à mes yeux devrait être inutile puisque cet appareil de mesure est censé être parfaitement capable de mesurer l'exposition correcte à 0) : appareil sur trépied, flash équipé d'une petite boîte à lumière (histoire d'avoir un rendu propre) et monté directement sur le sabot. Ainsi on n'a pas à se préoccuper de savoir si on pointe sur la source ou le boîtier. Avec un sujet et un fond bien équilibrés, tu pourras ainsi, après mesure initiale à 0, réaliser plusieurs prises en modifiant la compensation d'exposition 1/10° par 1/10°, en plus et en moins. C'est de cette manière que j'ai procédé à l'époque et finalement, je n'ai pas eu besoin de modifier le correcteur d'exposition une fois les diapos revenues : ce petit flashmètre d'entrée de gamme était parfaitement étalonné d'usine. Comme tu vois, nul besoin de calculs ou de chiffrages dont tu es si friande pour te persuader que l'image est bien exposée ; le premier instrument demeure les yeux, qui transmettent l'information au cerveau. Et ce qu'ils voient est souvent bien différent de ce que les chiffres montrent.
Ensuite j'ai fait d'autres tests, dont le fameux "source/boîtier" qui ont confirmé ce que CI écrivait dans les numéros de l'époque : le pointage sur la source lumineuse provoquait une sous-exposition.
Mais, il est bien évident que le pointage vers l'objectif n'est pas utilisable en toute condition.
(https://images2.imgbox.com/b5/ec/B4DuE5ot_o.jpg)
Sur cette photo, j'ai dû tâtonner, contrôlant en visuel et avec l'histogramme. Le pointage sur l'objectif aurait complètement crâmé l'ensemble tandis que le pointage sur la source affichait une sous-exposition conséquente.
Citation de: Laure-AhnPlus important que tout, l'obtention de l'expo juste au moyen flashmètre en direction de la source est totalement indépendante de la position du boîtier.
La mesure d'expo en direction du boîtier conditionne l'utilisateur à croire et à penser à tort que la mesure d'une (mono) source est liée à la position du boîtier.
Et c'est après m'avoir reproché de chercher à imposer mon point de vue aux autres que tu lances de telles affirmations, quasi-dogmatiques ?
Citation de: Verso92 le Avril 21, 2019, 12:06:55
Tu lui demanderas toi-même, hein...
Le fil est une chose.
Les modes d'emploi une autre et si on sait lire...et oui c'est bien en contradiction avec le mode d'emploi
Citation de: Verso92 le Avril 21, 2019, 12:14:49
Mon premier stage "studio", ce fut avec Laurent Biancani. Et lui mesurait en pointant le flashmètre vers la source (ce qui, en plus, me parait complètement logique, quand on veut caractériser la différence entre le flash principal et le secondaire)...
Quand on règle les sources entre elles, bien sûr on pointe les sources.
Citation de: Verso92 le Avril 21, 2019, 12:25:12
Parce que, à l'époque, il était conseillé de viser la source...
Aucun mode d'emploi n'indique de pointer le dôme vers la source.
Ni maintenant ni à l'époque.
J'ai à photographier une bouteille d'eau minérale, dois-je pointer mon flashmètre vers la source, ou le consommateur ? ;)
Citation de: seba le Avril 21, 2019, 17:03:10
Le fil est une chose.
Les modes d'emploi une autre et si on sait lire...et oui c'est bien en contradiction avec le mode d'emploi
Et ?
Moi, j'ai appris d'une certaine façon, que veux-tu...
(et en plus, ça donnait les résultats attendus)
Citation de: Verso92 le Avril 21, 2019, 17:56:17
Et ?
Moi, j'ai appris d'une certaine façon, que veux-tu...
(et en plus, ça donnait les résultats attendus)
Et c'est tout.
Qu'on t'ait appris autre chose n'y changera rien.
Citation de: seba le Avril 21, 2019, 18:51:39
Et c'est tout.
Qu'on t'ait appris autre chose n'y changera rien.
Je lis avec intérêt les différents points de vue.
Après, en fonction de ce qu'on m'a appris et des résultats obtenus à l'époque (en diapo, le 1/3 d'IL se voit), je peux en déduire, au moins, que la différence en les deux façons de faire est ténue, pour le moins.
Côté amusant : je sors d'une discussion téléphonique où cet aspect des choses à été abordé. Apparemment, je ne serais pas le seul à ne pas lire les MdE... ;-)
Citation de: Laure-Anh le Avril 21, 2019, 11:52:25
...blablabla ... ;-)
Parce que la sensibilité de mon EOS 20D n'est pas de 100 ISO mais de 116 ISO si j'en crois ce que me dit frmfrm : bref, Canon m'accorde une marge de manoeuvre de + 0,20 IL avant saturation réelle.
...blablabla ... ;-)
Pas vraiment , dxomark donne une sensibilité Ssat de 87 iso pour ton 20D. Chaque appareil est différent ( ce que dit benaparis n'est pas forcement valable pour toi) .
Tu as un headroom de 0,5 diaph ( définition de Ssat) plus la marge canon égale à log2(100/87) = 0,2 diaph . Donc au total, 0.7 diaph au dessus de la luminance relative 100% , ou 3.17 diaph (0,7 + 2,47) au dessus de 18%.
Ca veut dire que si tu photographie ton écran qui affiche une luminance uniforme (aplat) en automatique, sans correction, tu auras un pic à 118 avec dpp et devrais avoir un pic à 128 avec LR . Maintenant si tu surexposes de 3,2 diaphs, tu auras atteint la saturation de ton appareil.
Voila, je ne peux pas/sais pas faire plus coté explication. Là je suis à fond et si tu ne comprends pas je n'y peux plus rien ;-)
Pour continuer, si tu as suivi et que je ne me suis pas planté dans les calculs :-)
La saturation du capteur de ton 20d est située à 3,2 diaphs du gris 18%.
Si tu surexposes de 1,3 diaphs, la saturation n'est plus qu'à 1,9 diaphs ( 3.2 - 1.3) du gris moyen.
Donc, tu crames tout au dessus de 18 x 2^1.9 = 67 % de luminance relative. Ton blanc lab 96 doit être largement cramé ( et c'est à vérifier avec rawdigger qui offre une version de démo ;-) )
Si tu ne veux pas cramer ton lab 96 en surexposant de 1,3 diaph, il faut que la saturation de ton appareil soit à 3.6 diaphs du gris moyen. Il me semble que c'est la cas pour le leicade benaparis.
Citation de: Verso92 le Avril 21, 2019, 18:56:52
Après, en fonction de ce qu'on m'a appris et des résultats obtenus à l'époque (en diapo, le 1/3 d'IL se voit), je peux en déduire, au moins, que la différence en les deux façons de faire est ténue, pour le moins.
Avec des éclairages pas trop latéraux (ce qui est en général le cas), la différence est minime.
Citation de: frmfrm le Avril 21, 2019, 20:33:50
Pour continuer, si tu as suivi et que je ne me suis pas planté dans les calculs :-)
La saturation du capteur de ton 20d est située à 3,2 diaphs du gris 18%.
Si tu surexposes de 1,3 diaphs, la saturation n'est plus qu'à 1,9 diaphs ( 3.2 - 1.3) du gris moyen.
Donc, tu crames tout au dessus de 18 x 2^1.9 = 67 % de luminance relative. Ton blanc lab 96 doit être largement cramé ( et c'est à vérifier avec rawdigger qui offre une version de démo ;-) )
Si tu ne veux pas cramer ton lab 96 en surexposant de 1,3 diaph, il faut que la saturation de ton appareil soit à 3.6 diaphs du gris moyen. Il me semble que c'est la cas pour le leicade benaparis.
Bon, je suis bonne fille.
Je t'explique encore une fois : le mot-clef est
gris moyen de référence tandis que le chiffre important est
12,5%.
les constructeurs de boîtiers prennent le gris 12,5% et non pas le gris 18% en guise de
gris moyen de référence.
C'est pourquoi Tonton Bruno trouve une marge de 0,7 IL avant saturation réelle en partant de sa cellule Gossen basée elle aussi sur le gris 12,5%.Si mes boîtiers avaient permis de programmer une compensation en sur-ex de +0,5IL à mon expo "correcte" basée sur le gris 18%,
cela m'aurait produit une expo "correcte" basée sur le gris 12,5% auquel cas l'ajout pour optimisation du RAW n'aurait été que de 0,7 IL, tout comme pour Tonton Bruno.
Mais contrairement aux boîtiers Nikon, je n'ai pas de palier de compensation d'expo de +0,5 IL à ma disposition.
Bref, la saturation du capteur de mon EOS 20D ainsi que celle de tous les boîtiers en ma possession est à 3,20 IL du gris
12,5% servant de
gris moyen de référence.
Je pense que Canon a fait des calculs d'expo selon une sensibilité ISO proche de 120 ISO pour une sensibilité annoncée de 100 ISO pour m'allouer cette marge de +0,20 IL au dessus de 3IL théoriques.Le 18% "correctement exposé" et positionné pile poil au milieu de l'histo boîtier implique que le RAW dont l'expo "correcte" est basée sur le gris
12,5% est en sous-ex de - 0,5IL !
(3,20 - 2,46) = 0,74 IL à partir l'expo "correcte" basée sur le gris
12,5%,...comme Tonton Bruno.
(3,20 - 2,46 + 0,5) = 1,24 IL à partir l'expo "correcte" basée sur le gris 18%,
soit en pratique +1IL1/3 si je photographie des réflectances 90% et des luminances 96 max, ce qui est le cas dans ma pratique courante.
Citation de: Laure-Anh le Avril 21, 2019, 22:58:51
Je t'explique encore une fois : le mot-clef est gris moyen de référence tandis que le chiffre important est 12,5%.
les constructeurs de boîtiers prennent le gris 12,5% et non pas le gris 18% en guise de gris moyen de référence.
......
Je pense que Canon a fait des calculs d'expo selon une sensibilité ISO proche de 120 ISO pour une sensibilité annoncée de 100 ISO pour m'allouer cette marge de +0,20 IL au dessus de 3IL théoriques.
Ben je crois que les constructeurs se basent surtout sur les normes
ISO 2721 et
ISO 12232 ( Voir un document mentionné plutôt dans le fil ) .
Citation de: Laure-Anh le Avril 21, 2019, 22:58:51
Bref, la saturation du capteur de mon EOS 20D ainsi que celle de tous les boîtiers en ma possession est à 3,20 IL du gris 12,5% servant de gris moyen de référence.
Là encore, je ne comprends pas ce que tu veux dire, mais vu mon age, c'est pas forcement étonnant :-)
Sans parler de raw sous exposé de je ne sais pas combien / à je ne sais pas quoi. Juste en lisant ton "
la saturation du capteur est à 3,20 IL du gris 12,5%"
Si tu ajoutes 1,33 diaph à ta mesure donnée par la cellule en lumière incidente comme indiqué par les gourous et que ton boitier sature à 3,20 diaphs de la luminance relative 12,5% , il me semble que ça veut dire que tu places ta saturation à 3,20 - 1,3 = 1,9 diaph de la luminance 12,5% et il me semble encore que tu places donc ta saturation à la luminance relative 12,5 * 2^1,9 = 46,65 % .
Tiens ............ je recommence le même calcul que précédemment. Je commence à radoter aussi :-) Juste en parlant de prise de vue, je pense que tu perds tout ce qui est au dessus de 46% de luminance relative .
Pour info, il me semble que la peau caucasienne réfléchit environ 44% et que c'est ce que l'on utilise en vidéo pour placer le zébra à 70 IRE.
Mais il est tard et peut être que je passe à coté d'un truc simple à comprendre. C'est ce qu'il me faut maintenant, avec du calme et du repos ;-)
Citation de: Laure-Anh le Avril 21, 2019, 22:58:51
Bon, je suis bonne fille.
Je t'explique encore une fois : le mot-clef est gris moyen de référence tandis que le chiffre important est 12,5%.
https://en.wikipedia.org/wiki/Light_meter#Calibration_constants
Citation de: frmfrm le Avril 22, 2019, 01:15:50
...Si tu ajoutes 1,33 diaph à ta mesure donnée par la cellule en lumière incidente comme indiqué par les gourous et que ton boitier sature à 3,20 diaphs de la luminance relative 12,5%
Tu ne radotes pas, tu ne lis pas ce que j'écris : parce que tu est intimement convaincu d'avoir raison...Nouvelle explication de textes : STP, fais l'effort de lire ce qu'il y a d'écrit...
Si je prend en compte l'expo d'un flashmètre basée sur le gris 12,5% pris pour gris moyen de référence, je suis tout comme Tonton Bruno et Verso92 à -0,7 IL de la saturation réelle du capteur.
Or j'expose en pratique quotidienne sur la base du gris18% pris pour gris moyen de référence, je suis alors à -0,5 IL par rapport à l'expo "juste" basée sur le gris 12,5% pris pour gris moyen de référence,
auquel cas je suis à (0,5 + 0,7) IL = 1.20 IL de la saturation réelle du capteur.
Je ne suis pas un perdreau de l'année : je photographie ma charte CMP en exposant sur la base d'un gris moyen 18% et positionne ce faisant le gris 18%(= luminance 50) de cette charte pile poil au milieu de l'histo ;
une fois ce préalable accompli, j'ajoute +1IL1/3...Et constate que tous les détails de la charte CMP sont au rendez-vous sur le RAW optimisé affiché en (vrai) linéaire.
Je vois ce que je vois de mes propres yeux. Toi, ça fait des pages et des pages que tu persistes à me dire et à me répéter que cela est impossible.
A un moment, ça lasse - dixit Verso92.
La divergence apparente entre Tonton Bruno et moi vient du fait que son boîtier sur-expose de +0,2IL par rapport à l'expo "juste" basée sur le gris 12,5% pris pour gris moyen de référence.
En se référant à sa cellule Gossen correctement étalonnée sur la base du gris 12,5% pris pour gris moyen de référence, la mesure de cette cellule place le pic du gris 18%à +0,3IL à droite du milieu de l'histo de son boîtier.
C'est pourquoi Tonton Bruno signale qu'il est amené à compenser sa cellule de -0,3IL pour replacer ce pic du gris 18% pile poil au milieu de l'histo.
Ce faisant, Tonton Bruno obtient une expo "juste" sur la base du gris18% pris pour gris moyen de référence
laquelle expo est en sous-ex de -0,5 IL par rapport à l'expo "juste" basée sur le gris 12,5% pris pour gris moyen de référence.
Le BIG PROBLEM vient :
- d'une part du fait que Tonton Bruno s'est fait fabriquer des profils persos réalisés par un pro sur la foi d'un flashmètre basé sur le gris 12,5%
correctement étalonné,
qu'il a ensuite introduit ces profils dans
son boîtier qui n'est pas correctement étalonné mais sur-expose de +0,2IL par rapport à l'expo "juste" basée sur le gris 12,5% pris pour gris moyen de référence ;
-
d'autre part, du fait que Tonton Bruno continue à jeter un coup d'oeil sur la position du pic du gris 18% au sein de l'histo de son boîtier...
Une mère y perdrait son petit.
Contrairement à Tonton Bruno, Verso92 s'est fabriqué des profils persos réalisés sur la foi d'
un ensemble boîtier/flashmètre correctement étalonné sur la base du gris 12,5%et partant de là Verso92 ne se préoccupe absolument pas et à aucun moment de la position du pic du gris 18% au sein de l'histo de son boîtier : il s'en fout royalement,
Verso92 surveille pour sa part l'alerte des HL du jpeg de visualisation lequel jpeg est proche d'un jpeg correctement post-traité par lui en partant d'un RAW correctement exposé sur la base du gris 12,5%.
Et Verso92 sait qu'il est à environ - 0,7 IL de la saturation réelle de son capteur, libre à lui d'optimiser ou pas...et de combien parce que Verso92 veille à rester pragmatique et ne pas agir au pied de la lettre.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 10:59:46
Contrairement à Tonton Bruno, Verso92 s'est fabriqué des profils persos réalisés sur la foi d'un ensemble boîtier/flashmètre correctement étalonné sur la base du gris 12,5%
et partant de là Verso92 ne se préoccupe absolument pas et à aucun moment de la position du pic du gris 18% au sein de l'histo de son boîtier : il s'en fout royalement,
Verso92 surveille pour sa part l'alerte des HL du jpeg de visualisation lequel jpeg est proche d'un jpeg correctement post-traité par lui en partant d'un RAW correctement exposé sur la base du gris 12,5%.
Et Verso92 sait qu'il est à environ - 0,7 IL de la saturation réelle de son capteur, libre à lui d'optimiser ou pas...et de combien parce que Verso92 veille à rester pragmatique et ne pas agir au pied de la lettre.
Je vais détailler précisément le mode opératoire qui a conduit à la réalisation du profil.
Dans les faits, la mesure de la mire a été réalisée au préalable pour une exposition à +1,3 IL (flashmètre dirigé vers l'appareil, dôme sorti).
Pourquoi +1,3 IL ? Parce que c'était la valeur couramment avancée...
En fait, nous ne sommes pas tout à fait parvenus à obtenir une exposition complètement homogène sur la mire (au 1/10 d'IL près, comme visé). Il faut dire que les deux têtes Profoto B2 n'avaient pas tout à fait la même puissance (ni la même Tc, d'ailleurs).
Une fois le set positionné et réglé au mieux, nous avons opéré par bracketing (1/3 d'IL). Ensuite, la "meilleure" vue a été choisi sur ordinateur, RAW développé en linéaire sous Capture One, comme il se doit (puisqu'il s'agissait de faire des profils pour C1). La vue retenue a été celle pour laquelle le patch blanc était le plus proche de 220/220/220, comme recommandé dans le MdE de Lumariver, soit la vue à +0,7 IL (pour les vues à +1 et +1,3 IL, les patchs blancs étaient plus ou moins cramés).
Lors de la création du profil (Lumariver), un décalage (
headroom) a été appliqué pour arriver au plus près de L=50 pour le gris neutre (et L=96 pour le patch blanc).
Remarque : je ne sais pas si la valeur retenue (soit +0,7 IL) pour la vue la mieux exposée est complètement valide d'un point de vue métrologique, puisque la mesure a été faite dôme sorti (alors qu'il aurait dû, apparemment, être rentré pour un document plan ?). Mais c'est juste de la curiosité intellectuelle pour ce point précis, qui n'a aucune importance pour la manip d'étalonnage...
Citation de: Verso92 le Avril 22, 2019, 11:23:34
Remarque : je ne sais pas si la valeur retenue (soit +0,7 IL) pour la vue la mieux exposée est complètement valide d'un point de vue métrologique, puisque la mesure a été faite dôme sorti (alors qu'il aurait dû, apparemment, être rentré pour un document plan ?). Mais c'est juste de la curiosité intellectuelle pour ce point précis, qui n'a aucune importance pour la manip d'étalonnage...
En principe oui, rétracté pour un document plan. Là aussi c'est clairement indiqué dans le mode d'emploi.
Ainsi l'éclairement sera identique sur le document et le diffuseur (dôme rétracté = même réponse que disque selon Sekonic).
Si on utilisait un carton gris par exemple (pour une mesure en lumière réfléchie), on le placerait aussi posé sur la charte, et pas perpendiculaire à la source. Il est évident que posé sur la charte, l'éclairement du carton est le même que sur la charte.
Dôme sorti, la réponse ne correspondra pas à l'éclairement de la charte puisque le dôme prend plus en compte un éclairage latéral qu'une surface plane.
Vu la disposition des flashes sur ton exemple, ça ne doit pas faire une grande différence.
Dôme sorti ou rétracté, il y a des raisons de photométrie là-dessous, ce n'est pas par hasard qu'on utilise cette fonction. Les modes d'emploi n'insistent pas là-dessus, j'imagine que les fabricants supposent que ces notions sont connues de l'utilisateur, ou alors ce dernier sort ou rétracte le dôme en suivant les instructions sans comprendre pourquoi, ou alors l'utilisateur fait ce qu'il veut au hasard, comme j'ai l'impression que c'est bien souvent le cas dans les vidéos.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 10:59:46
.....
Verso92 s'est fabriqué des profils persos réalisés sur la foi d'un ensemble boîtier/flashmètre correctement étalonné sur la base du gris 12,5%
et partant de là Verso92 ne se préoccupe absolument pas et à aucun moment de la position du pic du gris 18% au sein de l'histo de son boîtier : il s'en fout royalement,
Verso92 surveille pour sa part l'alerte des HL du jpeg de visualisation lequel jpeg est proche d'un jpeg correctement post-traité par lui en partant d'un RAW correctement exposé sur la base du gris 12,5%.
Et Verso92 sait qu'il est à environ - 0,7 IL de la saturation réelle de son capteur, libre à lui d'optimiser ou pas...et de combien parce que Verso92 veille à rester pragmatique et ne pas agir au pied de la lettre.
Citation de: Verso92 le Avril 22, 2019, 11:23:34
Je vais détailler précisément le mode opératoire qui a conduit à la réalisation du profil.
Dans les faits, la mesure de la mire a été réalisée au préalable pour une exposition à +1,3 IL (flashmètre dirigé vers l'appareil, dôme sorti).
Pourquoi +1,3 IL ? Parce que c'était la valeur couramment avancée...
En fait, nous ne sommes pas tout à fait parvenus à obtenir une exposition complètement homogène sur la mire (au 1/10 d'IL près, comme visé). Il faut dire que les deux têtes Profoto B2 n'avaient pas tout à fait la même puissance (ni la même Tc, d'ailleurs).
Une fois le set positionné et réglé au mieux, nous avons opéré par bracketing (1/3 d'IL). Ensuite, la "meilleure" vue a été choisi sur ordinateur, RAW développé en linéaire sous Capture One, comme il se doit (puisqu'il s'agissait de faire des profils pour C1). La vue retenue a été celle pour laquelle le patch blanc était le plus proche de 220/220/220, comme recommandé dans le MdE de Lumariver, soit la vue à +0,7 IL (pour les vues à +1 et +1,3 IL, les patchs blancs étaient plus ou moins cramés).
Lors de la création du profil (Lumariver), un décalage (headroom) a été appliqué pour arriver au plus près de L=50 pour le gris neutre (et L=96 pour le patch blanc).
Remarque : je ne sais pas si la valeur retenue (soit +0,7 IL) pour la vue la mieux exposée est complètement valide d'un point de vue métrologique, puisque la mesure a été faite dôme sorti (alors qu'il aurait dû, apparemment, être rentré pour un document plan ?). Mais c'est juste de la curiosité intellectuelle pour ce point précis, qui n'a aucune importance pour la manip d'étalonnage...
A mon humble avis, la manipulation de Verso92 a pour objet un étalonnage de la
colorimétrie de son appareil et non de la
sensibilité ISO. Donc le pic de gris 12,5 % ou 18 % ...
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 10:59:46
Tu ne radotes pas, tu ne lis pas ce que j'écris : parce que tu est intimement convaincu d'avoir raison...
Nouvelle explication de textes : STP, fais l'effort de lire ce qu'il y a d'écrit...
Si je prend en compte l'expo d'un flashmètre basée sur le gris 12,5% pris pour gris moyen de référence, je suis tout comme Tonton Bruno et Verso92 à -0,7 IL de la saturation réelle du capteur.
Or j'expose en pratique quotidienne sur la base du gris18% pris pour gris moyen de référence, je suis alors à -0,5 IL par rapport à l'expo "juste" basée sur le gris 12,5% pris pour gris moyen de référence,
auquel cas je suis à (0,5 + 0,7) IL = 1.20 IL de la saturation réelle du capteur.
Je ne suis pas un perdreau de l'année : je photographie ma charte CMP en exposant sur la base d'un gris moyen 18% et positionne ce faisant le gris 18%(= luminance 50) de cette charte pile poil au milieu de l'histo ;
une fois ce préalable accompli, j'ajoute +1IL1/3...Et constate que tous les détails de la charte CMP sont au rendez-vous sur le RAW optimisé affiché en (vrai) linéaire.
Je vois ce que je vois de mes propres yeux. Toi, ça fait des pages et des pages que tu persistes à me dire et à me répéter que cela est impossible.
A un moment, ça lasse - dixit Verso92.
Je fais un effort , mais depuis le début je te demande d'où tu sors qu'un boitier est calibré sur un 12,5% et aussi comment tu fais pour juger ce qui est cramé ou pas ... J'attends encore une réponse et effectivement à un moment on se lasse :-)
Sinon, je ne pense pas que tu puisses comparer ce qu'obtient ton 20d avec ce qu'obtient toton ou fabrice. Ton 20d a la saturation à 3,2 diaphs du gris moyen. Un D850 a la saturation à environ 3,5 diaphs.
Pour comprendre comment calculer la headroom sans passer par la sensibilité Ssat, tu peux aller sur la page suivante :
http://www.cmp-color.fr/dynamique_capteur.html
Qu'est-ce que tu captures d'une scène si à la place de la CMP white card, tu utilises une carte kodak 18% ou une carte réfléchit 12% de la lumière incidente en utilisant les indications de la cellule du boîtier sur cette carte.
Maintenant, ton appareil a peut être le mode priorité des HL. La sensibilité mini affichée est de 200 iso, mais l'appareil utilise en fait une sensibilité bien plus basse.
Dans ce mode et pour mon 5D MkII, j'ai en fait la saturation placée à 3+log2(200/73) = 4,45 diaph du gris moyen. En fait je capture près d'un diaph en plus de HL.
Citation de: Verso92 le Avril 22, 2019, 11:23:34
Une fois le set positionné et réglé au mieux, nous avons opéré par bracketing (1/3 d'IL). Ensuite, la "meilleure" vue a été choisi sur ordinateur, RAW développé en linéaire sous Capture One, comme il se doit (puisqu'il s'agissait de faire des profils pour C1). La vue retenue a été celle pour laquelle le patch blanc était le plus proche de 220/220/220, comme recommandé dans le MdE de Lumariver, soit la vue à +0,7 IL (pour les vues à +1 et +1,3 IL, les patchs blancs étaient plus ou moins cramés).
Lors de la création du profil (Lumariver), un décalage (headroom) a été appliqué pour arriver au plus près de L=50 pour le gris neutre (et L=96 pour le patch blanc).
Remarque : je ne sais pas si la valeur retenue (soit +0,7 IL) pour la vue la mieux exposée est complètement valide d'un point de vue métrologique, puisque la mesure a été faite dôme sorti (alors qu'il aurait dû, apparemment, être rentré pour un document plan ?). Mais c'est juste de la curiosité intellectuelle pour ce point précis, qui n'a aucune importance pour la manip d'étalonnage...
Oui, c'est cela : +0,7IL par rapport à la mesure du flashmètre basé sur le gris moyen 12,5% et correctement étalonné + quelques pouillèmes de 1/10IL.
Théoriquement, on essaie d'éclairer au mieux la charte de couleurs parce qu'elle va également servir à la bonne restitution en post-prod des couleurs photographiées.
Auquel cas, on essaie de se prémunir contre toutes réflexions parasites pouvant provenir des murs et autres :
et cela se fait - outre une vitesse synchro élevée - en disposant des réflecteurs noirs tout autour de la scène photographiée.
En l'absence de toutes réflexions parasites qui viendraient polluer la prise de vue de ta charte de couleurs, il y a une différence de 0,2IL entre mesure dôme sorti et mesure dôme rentré
pointé vers l'objectif, dans le cadre d'un set d'éclairage avec 2 sources à 45°.
Il est intéressant de noter que 0,2IL est la marge supplémentaire allouée en complément des 0,54 IL lié au gris 12,5% pris en guise de gris moyen de référence. C'est possiblement l'explication d'une telle valeur.
Si tu as l'occasion de refaire la manip, tu devrais constater qu'en exposant la charte selon la mesure avec dôme rentré, la marge d'optimisation du RAW ne sera plus que de +,05IL. Et non plus 0,7 IL.
Tu remarqueras que Benaparis photographie sa charte de couleurs avec dôme sorti tout comme toi.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 14:01:44
Tu remarqueras que Benaparis photographie sa charte de couleurs avec dôme sorti tout comme toi.
Il serait intéressant de lui poser la question.
Pour moi il n'a pas compris à quoi sert le dôme rétracté.
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 14:04:43
Il serait intéressant de lui poser la question.
Pour moi il n'a pas compris à quoi sert le dôme rétracté.
Il a peut-être utilisé une source frontale uniforme... :)
Citation de: matopho le Avril 22, 2019, 13:08:34
A mon humble avis, la manipulation de Verso92 a pour objet un étalonnage de la colorimétrie de son appareil et non de la sensibilité ISO. Donc le pic de gris 12,5 % ou 18 % ...
Verso92 établit un profil pour un développement linéaire de RAW optimisés par ajout de +0,7IL par rapport à l'indication de sa cellule ayant le gris 12,5% en guise de gris moyen de référence :
et donc le pic de gris 12,5 % ou 18 %... ;)
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 14:08:08
Il a peut-être utilisé une source frontale uniforme... :)
Peut-être.
Mais si on en juge sur son image (ombres), la source n'est pas frontale.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 14:14:55
Verso92 établit un profil pour un développement linéaire de RAW optimisés par ajout de +0,7IL par rapport à l'indication de sa cellule ayant le gris 12,5% en guise de gris moyen de référence :
et donc le pic de gris 12,5 % ou 18 %... ;)
Verso a réalisé un profil ICC qui peut être utilisé par Capture One, ou autre. Mais il n'a rien ajouté, modifié ou ôté dans son appareil. Et où est le gris 12,5 % ou 18 % dans Lightroom qui n'utilise pas les profils ICC mais qui peut ouvrir le même raw que Capture One. Bref il ne faut pas tout mélanger !!!
Dans ce fil il y a un échange intéressant sur les différents
"18%" selon les logiciels https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,293898.0.html
Citation de: matopho le Avril 22, 2019, 14:24:51
Verso a réalisé un profil ICC qui peut être utilisé par Capture One, ou autre. Mais il n'a rien ajouté, modifié ou ôté dans son appareil. Et où est le gris 12,5 % ou 18 % dans Lightroom qui n'utilise pas les profils ICC mais qui peut ouvrir le même raw que Capture One. Bref il ne faut pas tout mélanger !!!
Dans ce fil il y a un échange intéressant sur les différents "18%" selon les logiciels https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,293898.0.html
Il est fait implicitement fait mention du gris 12,5% dans les propos de Verso92 dès lors qu'il parle d'écart d'expo par rapport à l'indication de son flashmètre.
Il faut amha comprendre que la luminance 50 a été attribuée au gris neutre
18% et probablement pas au gris 12,5% lors de la création du profil (Lumariver).
Mébon, Verso92 ne manquera pas de te répondre à propos du pic du gris 12,5% et de celui du gris 18% dans son workflow...
Citation de: Verso92 le Avril 22, 2019, 11:23:34
Je vais détailler précisément le mode opératoire qui a conduit à la réalisation du profil.
Dans les faits, la mesure de la mire a été réalisée au préalable pour une exposition à +1,3 IL (flashmètre dirigé vers l'appareil, dôme sorti).
Pourquoi +1,3 IL ? Parce que c'était la valeur couramment avancée...
En fait, nous ne sommes pas tout à fait parvenus à obtenir une exposition complètement homogène sur la mire (au 1/10 d'IL près, comme visé). Il faut dire que les deux têtes Profoto B2 n'avaient pas tout à fait la même puissance (ni la même Tc, d'ailleurs).
Une fois le set positionné et réglé au mieux, nous avons opéré par bracketing (1/3 d'IL). Ensuite, la "meilleure" vue a été choisi sur ordinateur, RAW développé en linéaire sous Capture One, comme il se doit (puisqu'il s'agissait de faire des profils pour C1). La vue retenue a été celle pour laquelle le patch blanc était le plus proche de 220/220/220, comme recommandé dans le MdE de Lumariver, soit la vue à +0,7 IL (pour les vues à +1 et +1,3 IL, les patchs blancs étaient plus ou moins cramés).
Lors de la création du profil (Lumariver), un décalage (headroom) a été appliqué pour arriver au plus près de L=50 pour le gris neutre (et L=96 pour le patch blanc).
Remarque : je ne sais pas si la valeur retenue (soit +0,7 IL) pour la vue la mieux exposée est complètement valide d'un point de vue métrologique, puisque la mesure a été faite dôme sorti (alors qu'il aurait dû, apparemment, être rentré pour un document plan ?). Mais c'est juste de la curiosité intellectuelle pour ce point précis, qui n'a aucune importance pour la manip d'étalonnage...
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 14:04:43
Il serait intéressant de lui poser la question.
Pour moi il n'a pas compris à quoi sert le dôme rétracté.
Ben je pense que ça n'est pas son problème... Il lui faut juste être sûr de ne rien avoir cramé à la prise de vue et d'avoir le blanc Lab96 le plus proche possible de la saturation pour générer un bon profil.
Maintenant, il y a effectivement une différence entre la mesure dôme et disque. Il n'y a pas que la réponse cardioïde à prendre en compte, les constantes de calibrations sont différentes.
En visant le soleil légèrement voilé à l'instant :
La sphère m'indique : 14,3 EV
Le disque m'indique : 14,6 EV
Je n'ai pas de kodak 18% mais j'ai la paume de ma main qui doit être à 1,3 diaph du 18% (log2(44/18) )
Mesure de la paume en réflexion : 15,9 EV . Je devrais avoir un peu plus de différence avec la mesure disque mais c'est que la mesure de ma paume ;-)
Citation de: Nerva le Avril 21, 2019, 15:04:55
Citation de: Laure-Anh le Avril 21, 2019, 14:00:39
...Plus important que tout, l'obtention de l'expo juste au moyen flashmètre en direction de la source est totalement indépendante de la position du boîtier.
La mesure d'expo en direction du boîtier conditionne l'utilisateur à croire et à penser à tort que la mesure d'une (mono) source est liée à la position du boîtier.
Et c'est après m'avoir reproché de chercher à imposer mon point de vue aux autres que tu lances de telles affirmations, quasi-dogmatiques ?
Pardon d'avoir manqué cette phrase tout en bas de ton post.
En matière d'expo, j'ai appris la notion de base suivante...
Peut-être ai-je mal appris...
mais je ne me souviens pas qu'il soit fait mention de la position du boîtier dans les tables de correspondances.
J'invite chacun à procéder à ses propres vérifications en exposant avec la même expo juste déterminée en direction de la source en mode M en tournant autour d'objets blancs ordinaires.
Pour ma part, que ce soit en photo de rue, en photographie animalière et de nature ou bien encore en portrait, la règle se vérifie : même expo en cas de lumière constante, quelle que soit la position du boîtier.
Si j'ai émis des affirmations erronées quasi-dogmatiques, je présente toutes mes sincères excuses à toutes celles et ceux que j'aurais induits en erreur.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 17:39:10
En matière d'expo, j'ai appris la notion de base suivante...
C'est à revoir.
L'éclairement, pour une source ponctuelle, dépend de l'intensité de la source, de l'inverse du carré de la distance et de l'orientation de la surface réceptrice, selon la formule E = (I/d²).cos
thêta Tu supposes que l'éclairement doit être mesuré uniquement perpendiculairement à la source, mais non, on peut le mesurer avec une autre orientation (et il sera moindre).
Ensuite, la diminution en fonction de l'inverse du carré de la distance ne concerne que les sources ponctuelles. Pour toute autre source, c'est différent.
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 18:46:15Ensuite, la diminution en fonction de l'inverse du carré de la distance ne concerne que les sources ponctuelles. Pour toute autre source, c'est différent.
Justement quelqu'un sur ce forum avait fait la démonstration que le photographe pouvait reculer au fond de son studio, il ne corrigeait pas la valeur renvoyée par le flashmètre.
Je pense que c'est du au fait que le modèle n'est pas une source ponctuelle mais une surface lumineuse.
Quand le photographe recule, l'image du modèle diminue en taille sur le film.
La perte de luminosité due à l'éloignement est compensée par la surface plus petite sur le film.
Raisonnement à la hussarde mais le résultat est là.
Laure-Ahn
Nouveau test, avec des histogrammes, comme tu aimes.
Appareil sur trépied, distance, 1.60 m environ. Flash cobra Yongnuo YN-563 III (batteries chargées à bloc) au 1/4 de puissance, petite boîte à lumière 20 x 30.
Mesure d'exposition prise au flashmètre.
Image 1 : flash monté sur boîtier, ce qui rend caduque (provisoirement) la gue-guerre source/objectif. A 100 ISO et au 1/125°, le flashmètre indique f/5.6 + 6 graduations, ce qui correspond à 2/3, soit f/7.1. L'histogramme de Darktable indique que la charte 18 % est centrée : l'exposition est correcte.
Image 2 : un beau crop de la charte, courbe bien centrée.
Image 3 : j'ai mordu d'1/3 de diaphragme, 6.3, juste pour voir.
Image 4 : flash déporté à droite à environ 45° horizontalement mais restant à peu près au même niveau que monté sur le boîtier. Distance à environ 1.30 m, selon la place que j'avais. Mesure effectuée flashmètre vers le boîtier. Pour les mêmes réglages, le flasmètre indiquait f/5.6 + 6 graduations, soit f/7.1. J'ai pris la photo avec cette valeur et l'histogramme indique encore un pic 18 % bien centré.
Image 5 : même mode opératoire mais flashmètre pointé vers la source. Il indiquait f/8. L'image est sous-exposée.
(https://images2.imgbox.com/81/c7/YIxNrgZC_o.png)
(https://images2.imgbox.com/b9/29/kbscgmpv_o.png)
(https://images2.imgbox.com/98/5e/pvmCyA1u_o.png)
(https://images2.imgbox.com/16/0b/ZKufh7Yl_o.png)
(https://images2.imgbox.com/f8/d2/h6XfDFe6_o.png)
Rien de scientifique dans ce test mais assez significatif (du moins pour moi) pour que je continue mes mesures au flashmètre comme je l'ai toujours fait. ;)
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 18:46:15
C'est à revoir.
L'éclairement, pour une source ponctuelle, dépend de l'intensité de la source, de l'inverse du carré de la distance et de l'orientation de la surface réceptrice, selon la formule E = (I/d²).costhêta Tu supposes que l'éclairement doit être mesuré uniquement perpendiculairement à la source, mais non, on peut le mesurer avec une autre orientation (et il sera moindre).
Ensuite, la diminution en fonction de l'inverse du carré de la distance ne concerne que les sources ponctuelles. Pour toute autre source, c'est différent.
Pourquoi sur toutes les images postées, les HL présentes dans la scène photographiée sont-elles calées à droite et sensiblement à la même place que sur l'image de départ éclairée frontalement par la source ?
Ne devrait-il pas y avoir une sous-ex progressive et de plus en plus prononcée étant donné que l'expo constamment utilisée de bout en bout est celle déterminée en direction de la source ?
Ne devrait-il pas y avoir, notamment, une sous-ex de - 1IL pour l'image prise avec un décalage du boîtier de 90° par rapport à la direction principale de la lumière incidente ?
Citation de: Col Hanzaplast le Avril 22, 2019, 18:55:56
Justement quelqu'un sur ce forum avait fait la démonstration que le photographe pouvait reculer au fond de son studio, il ne corrigeait pas la valeur renvoyée par le flashmètre.
Je pense que c'est du au fait que le modèle n'est pas une source ponctuelle mais une surface lumineuse.
Quand le photographe recule, l'image du modèle diminue en taille sur le film.
La perte de luminosité due à l'éloignement est compensée par la surface plus petite sur le film.
Raisonnement à la hussarde mais le résultat est là.
Non ce n'est pas ça.
La source devait être de grande taille, le studio assez petit et aux parois claires. Résultat, beaucoup de lumière diffuse un peu partout. De sorte que l'éclairement devait être relativement uniforme partout dans le studio.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 19:06:31
Pourquoi sur toutes les images postées, les HL présentes dans la scène photographiée sont-elles calées à droite et sensiblement à la même place que sur l'image de départ éclairée frontalement par la source ?
Ne devrait-il pas y avoir une sous-ex progressive et de plus en plus prononcée étant donné que l'expo constamment utilisée de bout en bout est celle déterminée en direction de la source ?
Ne devrait-il pas y avoir, notamment, une sous-ex de - 1IL pour l'image prise avec un décalage du boîtier de 90° par rapport à la direction principale de la lumière incidente ?
De quelles images tu parles ? Celles du PQ ?
Citation de: Col Hanzaplast le Avril 22, 2019, 18:55:56
Justement quelqu'un sur ce forum avait fait la démonstration que le photographe pouvait reculer au fond de son studio, il ne corrigeait pas la valeur renvoyée par le flashmètre.
Je pense que c'est du au fait que le modèle n'est pas une source ponctuelle mais une surface lumineuse.
Quand le photographe recule, l'image du modèle diminue en taille sur le film.
La perte de luminosité due à l'éloignement est compensée par la surface plus petite sur le film.
Raisonnement à la hussarde mais le résultat est là.
Seba parle de la source elle-même et en ce sens il a parfaitement raison.
Toutefois, si l'on mesure le faisceau central de la source, il y a une déperdition suivant sensiblement la loi inverse du carré de le distance.
Voir la démonstration de Peter Hurley : mur blanc avec un rendu de plus en plus sombre au fur et à mesure que l'arrière-plan s'éloigne du sujet correctement éclairé par la source positionnée à faible distance.
En ce qui concerne la luminance de la scène photographiée, c'est compensé en photographie générale par le fait que le diamètre de l'ouverture est lié à la focale.
En macrophotographie, ce n'est pas/plus vrai.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 19:16:42
Toutefois, si l'on mesure le faisceau central de la source, il y a une déperdition suivant sensiblement la loi inverse du carré de le distance.
Voir la démonstration de Peter Hurley : mur blanc avec un rendu de plus en plus sombre au fur et à mesure que l'arrière-plan s'éloigne du sujet correctement éclairé par la source positionnée à faible distance.
Mais non, pas du tout. Aucun rapport avec le faisceau central.
Peter Hurley utilise une source pas trop grande (pas de BAL), du coup cette loi se vérifie à peu près à partir d'une certaine distance.
Fais des mesures sur une grande BAL et tu verras.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 19:16:42
En ce qui concerne la luminance de la scène photographiée, c'est compensé en photographie générale par le fait que le diamètre de l'ouverture est lié à la focale.
En macrophotographie, ce n'est pas/plus vrai.
Voilà autre chose.
Citation de: Nerva le Avril 22, 2019, 18:56:45
Laure-Anh
Nouveau test, avec des histogrammes, comme tu aimes.
Appareil sur trépied, distance, 1.60 m environ. Flash cobra Yongnuo YN-563 III (batteries chargées à bloc) au 1/4 de puissance, petite boîte à lumière 20 x 30.
Mesure d'exposition prise au flashmètre.
Image a : flash monté sur boîtier, ce qui rend caduque (provisoirement) la gue-guerre source/objectif. A 100 ISO et au 1/125°, le flashmètre indique f/5.6 + 6 graduations, ce qui correspond à 2/3, soit f/7.1. L'histogramme de Darktable indique que la charte 18 % est centrée : l'exposition est correcte.
Image b : flash déporté à droite à environ 45° horizontalement mais restant à peu près au même niveau que monté sur le boîtier. Distance à environ 1.30 m, selon la place que j'avais. Mesure effectuée flashmètre vers le boîtier. Pour les mêmes réglages, le flasmètre indiquait f/5.6 + 6 graduations, soit f/7.1. J'ai pris la photo avec cette valeur et l'histogramme indique encore un pic 18 % bien centré.
Super ! Merci.
Citation de: Nerva le Avril 22, 2019, 18:56:45
Image c : même mode opératoire mais flashmètre pointé vers la source. Il indiquait f/8. L'image est sous-exposée.
La charte qui a une réponse en cosinus est sous-ex parce que cela est lié à sa réponse à la lumière incidente positionnée à 45°.
Mais pas l'image qui est correctement exposée sur la base d'un gris moyen 18%.
Dans le cas d'une lumière incidente positionnée à 85°, la mesure en direction du boîtier aurait conduit à une sur-ex proche de +1IL et cela aurait été bien pire.
Dans la vraie vie, je ne shoote pas les chartes mais les animaux et la nature, accessoirement les gens et les paysages.
Si on oublie la charte et on s'intéresse aux autres objets et sujets présents dans le champ cadré : tu as démontré que j'ai raison.
Oui ou non ?
Citation de: Nerva le Avril 22, 2019, 18:56:45
Rien de scientifique dans ce test mais assez significatif (du moins pour moi) pour que je continue mes mesures au flashmètre comme je l'ai toujours fait. ;)
Je t'en prie. Continue à faire ce qui semble le mieux pour toi. Tu es seul maître à ton bord.
Quant à la question comment faire une mesure pour la reproduction d'un document plat, la réponse est simple, bien que ça ait l'air très compliqué pour beaucoup. Comparaison entre un éclairage frontal et un éclairage fortement latéral raisonnablement uniforme.
Au lieu de faire des mesures en lumière incidente, j'ai fait des mesures sur un carton gris en lumière réfléchie ce qui revient au même mais est beaucoup plus parlant en images. Carton plat = équivalent disque et carton cylindrique (approximation d'un dôme) = équivalent dôme.
1ère ligne : carton plat sur le document, éclairage frontal ou latéral, l'éclairement sur le carton et le document est toujours le même, dans les deux cas la densité est la même. C'est ce qu'on veut, tout va bien.
2ème ligne : carton plat toujours perpendiculaire à la source (c'est ce qu'il faut faire selon Laure-Anh). Le document est bien trop sombre avec l'éclairage latéral. Alors Laure-Anh va me dire, oui mais si on posait une demi-sphère en verre blanc sur le document, on verrait qu'elle est cramée du côté de la source, avec ma méthode elle ne serait pas cramée ce qui prouve que l'exposition est bonne quand même bien que la reproduction soit trop sombre. C'est vrai qu'on voit souvent des objets blancs posés sur le document à reproduire.
3ème ligne : carton cylindrique, avec l'éclairage latéral c'est un peu sombre (la mesure est la moyenne des luminances du carton). Ca peut passer si l'éclairage n'est pas trop latéral, mais bon, ce n'est quand même pas la bonne méthode.
4ème ligne : quand on demande comment faire une mesure, on me répond qu'il est trop difficile d'avoir un éclairement uniforme, que c'est quasi mission impossible, c'est vraiment trop dur, donc je ne réponds pas à la question car cette éclairement uniforme n'est qu'une vue de l'esprit qu'il est impossible de réaliser en vrai. C'est vrai que sur toutes les reproductions qu'on peut voir (tableaux, gravures, impressions...), l'éclairement n'est jamais uniforme. En fait il est impossible de faire des reproductions de documents plats. C'est un gros mot.
Je fais comme Dioptre : mesures spot multiples sur toute la surface pour vérifier l'uniformité en cas de lumière continue puis prise de vue effective sur charte CMP et charte couleurs.
Un flashmètre avec mesure spot au flash n'est pas une nécessité mais c'est néanmoins un plus.
Quant aux images de PQ, avec le dôme vers l'appareil photo, l'image du bas aurait sans doute été un peu plus claire (à droite).
Une partie du rouleau de PQ est peut-être cramée mais dans l'ensemble, la scène a une densité qui peut plaire plus que la version un peu plus sombre. Là c'est beaucoup une question de goût.
On aurait à peu près le même résultat avec une mesure en lumière réfléchie, ce qu'on fait tous les jours avec l'appareil photo. Pour la mesure, on vise la scène de là où on prend la photo et zou ! Ca roule.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 20:29:11
Je fais comme Dioptre : mesures spot multiples sur toute la surface pour vérifier l'uniformité en cas de lumière continue puis prise de vue effective sur charte CMP et charte couleurs.
Un flashmètre avec mesure spot au flash n'est pas une nécessité mais c'est néanmoins un plus.
Sauf qu'on avait demandé comment faire une mesure en lumière incidente.
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 19:19:55
Mais non, pas du tout. Aucun rapport avec le faisceau central.
Peter Hurley utilise une source pas trop grande (pas de BAL), du coup cette loi se vérifie à peu près à partir d'une certaine distance.
Fais des mesures sur une grande BAL et tu verras.
Je dois vieillir prématurément, ma mémoire me joue des tours...
ou bien je dois avoir de la crotte dans les yeux : il m'avait semblé que la fille avait été shootée par Peter Hurley au moyen d'une BAL...
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 20:30:18
Quant aux images de PQ, avec le dôme vers l'appareil photo, l'image du bas aurait sans doute été un peu plus claire (à droite).
Une partie du rouleau de PQ est peut-être cramée mais dans l'ensemble, la scène a une densité qui peut plaire plus que la version un peu plus sombre. Là c'est beaucoup une question de goût.
Dôme vers le boîtier quand la source est à 90°, c'est +1IL de sur-ex, calcul fait par toi. Sur du blanc80%, ça ne pardonne pas, ce serait cramé de chez cramé sans la marge allouée par les constructeurs au RAW.
Je n'ai strictement aucune raison de cramer des RAW aux commandes d'un boîtier avec 10 IL tel que le G1-X Mark II...
quand la dynamique de la scène tient largement dans 8IL.
D'autant que la post-prod, ce n'est pas fait pour les chiens.
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 20:30:18
On aurait à peu près le même résultat avec une mesure en lumière réfléchie, ce qu'on fait tous les jours avec l'appareil photo. Pour la mesure, on vise la scène de là où on prend la photo et zou ! Ca roule.
Sauf que là, on parle de mesure en lumière incidente ou bien de mesure en lumière réfléchie sur charte 18%.
C''est le thème du présent fil...
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 20:33:02
Je dois vieillir prématurément, ma mémoire me joue des tours...
ou bien je dois avoir de la crotte dans les yeux : il m'avait semblé que la fille avait été shootée par Peter Hurley au moyen d'une BAL...
Je ne sais plus de quelle vidéo il s'agit.
Révise tes cours de photométrie : source ponctuelle ou pas, c'est très différent.
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 20:54:33
Je ne sais plus de quelle vidéo il s'agit.
Révise tes cours de photométrie : source ponctuelle ou pas, c'est très différent.
Il s'agit de la vidéo dont le lien a été posté par Tonton Bruno : https://www.youtube.com/watch?v=xO-J42VM448
Entre la BAL et le visage, il y a 70cm, amha, à vue de nez. Pas vraiment une source ponctuelle...
Perso, j'ai eu l'occasion de réaliser un arrière-plan noir à partir d'un fond blanc en monosource munie d'un parapluie softé de 1,70m de diamètre voire plus. Il fallait une différence de - 4IL avec la Key light.
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 21:04:20
Il s'agit de la vidéo dont le lien a été posté par Tonton Bruno : https://www.youtube.com/watch?v=xO-J42VM448
Entre la BAL et le visage, il y a 70cm, amha.
Perso, j'ai eu l'occasion de réaliser un arrière-plan noir à partir d'un fond blanc en monosource munie d'un parapluie softé de 1,70m de diamètre voire plus. Il fallait une différence de - 4IL avec la Key light.
Ben c'est pas avec cette BAL qu'on va vérifier l'inverse de la distance au carré.
Ca se vérifie à peu près à partir d'une distance d'environ 10x les dimensions de la source.
En plus il donne ses explications avec cette source, bien plus petite. Sans rien mesurer. C'est juste pour illustrer.
Lui aussi a dû apprendre ça sans savoir à quoi ça s'applique.
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 21:08:14
Ben c'est pas avec cette BAL qu'on va vérifier l'inverse de la distance au carré.
Ca se vérifie à peu près à partir d'une distance d'environ 10x les dimensions de la source.
C'est avec cette BAL qu'il a fait un arrière-plan de plus en plus sombre jusqu'au noir à partir d'un fond blanc : ça ne compte pas ?!!!....
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 20:40:51
Sauf que là, on parle de mesure en lumière incidente ou bien de mesure en lumière réfléchie sur charte 18%.
C''est le thème du présent fil...
Donc c'était interdit de poser la question et impossible d'y répondre ?
Ou alors c'était trop compliqué ?
Citation de: Laure-Anh le Avril 22, 2019, 21:12:44
C'est avec cette BAL qu'il a fait un arrière-plan de plus en plus sombre jusqu'au noir à partir d'un fond blanc : ça ne compte pas ?!!!....
Et alors ? Ca diminue comme le carré de la distance ? Ou autrement ?
As many have said, the inverse square law applies to point-sources. These are idealized light sources which are sufficiently small compared to the rest of the geometry that their size is of no importance. If a light source is larger, it is typically modeled as a collection of idealized light sources, potentially using integration.
Voilà comment calculer ça.
Chaque élément de surface de la BAL éclaire le sujet proportionnellement à l'inverse du carré de la distance.
Par exemple si la distance du sujet au centre de la BAL passe de 50cm à 1m, la distance du sujet au bord de la BAL passera peut-être de 70cm à 85cm.
Le résultat c'est l'intégration de tout ça.
En particulier il y a 3 cas où le résultat est facile à retenir.
Source ponctuelle : l'éclairement diminue comme le carré de la distance.
Source linéaire de longueur infinie : l'éclairement diminue comme la distance.
Source = surface plane de dimensions infinie : l'éclairement est indépendant de la distance.
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 21:17:23
Et alors ? Ca diminue comme le carré de la distance ? Ou autrement ?
Dans la vidéo, le pro, y prend la peine d'énoncer aussitôt faite chaque mesure d'expo avec flashmètre pointé en direction de la source, à savoir :
1ère image faite à f2,8
2ème image à f5,6 après avoir réduit de moitié la distance source/sujet,
3ème image à f11 après avoir réduit une nouvelle fois de moitié la distance source/sujet...
Ceci étant, il n'est pas exclu que la vidéo ait été orchestrée selon un script écrit à l'avance
et que le pro récite en réalité un texte "vraisemblable" appris par coeur et comportant des chiffres en accord avec la loi inverse...
Bref, que ce soit truqué du début à la fin. C'est dans l'ordre du possible.
Je ne vois ce genre de mesures qu'avec le modèle masculin.
Et là, vu les dimensions de la source (qui n'est pas la BAL), c'est tout à fait vraisemblable. Encore que pour la première mesure la source est vraiment proche du sujet (et de ce fait on ne peut pas l'assimiler à un point).
Et il y a un truc encore : quand on parle de source ponctuelle, il faut savoir où se trouve ce point. Pour un faisceau focalisé, le point se trouve à l'intersection des rayons émergents (et pas à l'avant du flash ou du projecteur, ni au niveau du tube éclair ou du filament).
Dans la vidéo le gus parle de la distance source vers modèle. Rien d'anormal à ce qu'on retombe sur la règle du carré.
Mais il ne parle jamais de la distance modèle vers appareil-photo C'est cette distance qui m'intéresse.
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 22:14:42Source = surface plane de dimensions infinie : l'éclairement est indépendant de la distance.
Le studio doit correspondre à ce troisième cas. Le modèle est beaucoup plus grand que son image sur le film.
De plus sous l'agrandisseur je n'ai jamais vérifié la règle du carré. Ça a toujours foiré... :laugh:
Citation de: Col Hanzaplast le Avril 22, 2019, 22:46:26
Le studio doit correspondre à ce troisième cas. Le modèle est beaucoup plus grand que son image sur le film.
Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
Citation de: Col Hanzaplast le Avril 22, 2019, 22:46:26
De plus sous l'agrandisseur je n'ai jamais vérifié la règle du carré. Ça a toujours foiré... :laugh:
C'est normal, il y a l'influence du tirage de l'objectif, l'efficacité du condenseur qui varie en fonction dudit tirage, l'effet de la diffusion dans le négatif qui varie aussi en fonction de ce tirage.
Citation de: seba le Avril 22, 2019, 22:50:30
Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que le photographe peut se reculer de plusieurs mètres, photo de groupe par exemple, sans corriger quoi que ce soit.
Citation de: Col Hanzaplast le Avril 22, 2019, 22:52:53
Ça veut dire que le photographe peut se reculer de plusieurs mètres, photo de groupe par exemple, sans corriger quoi que ce soit.
Certes mais ça n'a rien à voir avec l'éclairage.
Citation de: Laure-Anh le Avril 18, 2019, 21:51:12
Tout élément réflecteur est une source secondaire.
Dans le cadre du débat sur la bonne façon de mesurer d'une monosource, on suppose qu'il n'y a rien d'autre que la lumière émise par ladite monosource.
Dans ces conditions, dôme sorti ou bien dôme rentré, on obtient la même mesure avec le flashmètre positionné depuis le sujet et pointé en direction de la (mono)source.
La collecte de la lumière incidente d'une (mono)source en fonction de l'écart par rapport à l'axe central du dôme est de type cardioïde (1 + cos )/2 :
elle est de 100% quand le dôme est pointé en direction de la source et diminue au fur et à mesure que le dôme est tourné loin de cet axe, notamment vers le boîtier.
Au fur et à mesure que le dôme perçoit moins de lumière, il incite à augmenter l'expo en proportion.
L'expo en direction de la (mono)source est l'expo juste tandis que l'expo en direction du boîtier introduit une sur-ex et ne fait rien d'autre ;
l'écart de contrastes existant demeure tel quel mais l'image éclaircie du fait de la sur-ex apparaît "plus agréable",
peu importe le cramage partiel de la scène photographiée : tel est le principe du dôme de Norwood, basé sur des études empiriques.
Cela se passe comme suit, si je reproduis correctement en images les arguments de Seba :
Mais c'est justement le but du dôme intégrateur : augmenter l'importance des sources éclairant le sujet perpendiculairement par rapport aux sources latérales !
Si tu veux mesurer une source, tu enlèves le dôme intégrateur et tu fais une mesure directionnelle de la source. Mais en général, ça ne te donnera pas l'exposition directement, juste une indication pour ton setup.
Tu as l'air de penser qu'une exposition correcte ne dépend que de l'intensité de la source, mais c'est faux ! plus la source est latérale et moins elle va éclairer les surfaces perpendiculaires à l'axe de l'appareil.
Je ne prétends pas qu'il est idiot de mesurer une source de lumière, mais pas avec le dôme, ça n'a pas de sens.
Laure-Ahn
Tu es d'une mauvaise foi incroyable. Dans ce sujet, ainsi qu'il y a quelque temps dans celui consacré à l'exposition à droite, tu ne jures que par le gris neutre 18 % qui indique une exposition correcte et là tu sors un cosinus du chapeau pour cause d'éclairage à 45° !
Revois les bases de la mesure de la luminosité en lumière incidente : elle ne dépend pas de la réflectivité du sujet. Si on reste dans le domaine de la prise de vue en condition studio - je ne parle même pas de ce qui se passe en extérieur avec de forts contrastes - rares seront les situations où il n'y aura pas quelques parties "inutiles" de la scène qui viendront parasiter l'histogramme - sauf à poser radicalement pour la plus haute des hautes lumières, quitte à sous-exposer l'ensemble, comme tu sembles l'affectionner.
Regarde attentivement une des copies d'écran que j'ai postées. Si tu observes bien, tu remarqueras en bas à droite que le rectangle blanc est une découpe dans le carton gris clair qui m'a servi de fond. Il est plaqué contre une planche de mélaminé blanc brillant que je n'ai pas jugé utile de masquer entièrement. Tu dis que c'est grillé ? Exact ! Tout comme ça l'est sur l'image 5, en pointant le flashmètre sur la source :
(http://images2.imagebam.com/71/7b/96/cedcf11203240334.png)
Pour cette copie d'écran, j'ai activé les zones sur-exposées et c'est cramé aussi, ainsi que sur certains crayons. Crayons, vernis et réfléchissants à souhait, dont certaines parties sont également cramées sur l'image 1, crayons qu'il ne me serait jamais venu à l'idée de photographier avec un éclairage disposé ainsi si les reproduire fidèlement avait été le but de cet exercice.
Mais, avant ça, si j'avais eu la bonne idée de recadrer l'image afin de supprimer ce rectangle blanc inopportun, je ne sais pas quelle approche tu aurais eue pour tenter de "démontrer" une fois de plus que tu as raison.
Citation de: egtegt² le Avril 23, 2019, 10:04:01
Mais c'est justement le but du dôme intégrateur : augmenter l'importance des sources éclairant le sujet perpendiculairement par rapport aux sources latérales !
Bin oui, un dôme intégrateur, intègre, ce n'est pas bien difficile à comprendre pourtant.
Si on le tourne vers une source latérale, on détourne son usage, puisqu'il est sensé représenter en moyenne l'éclairement du sujet vu par l'appareil.
Ce qui veut dire que, ponctuellement, si l'éclairage est très déséquilibré (très latéral par exemple), le sujet, dans sa partie éclairée par cette source sera surexposé dans cette direction (sujet 3D). Mais la moyenne sera bonne.
Comme tous les outils, il suffit de l'employer en connaissance de cause. Celui-ci est particulièrement adapté à des éclairages relativement bien répartis.
Pour les cas particuliers, comme d'habitude, il suffit de faire travailler un peu ses méninges.
Et tous les coups sont permis pour arriver à ses fins, le plus efficacement possible.
A l'occasion, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, serait-il possible de parler un peu de ce pourquoi j'ai ouvert ce fil : les chartes - à 18% entre autres - donc de la mesure de la lumière réfléchie et de l'utilisation de ces chartes ?
Il serait intéressant qu'un modo (il doit bien y en avoir au moins un qui se cache derrière son écran puisque les MP sont maintenant possibles) change le titre et mette à la place un truc du genre "Dôme intégrateur" ou "Suppositoire infernal".
Merci d'avance.
Citation de: Dormeur74 le Avril 23, 2019, 11:06:47
A l'occasion, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, serait-il possible de parler un peu de ce pourquoi j'ai ouvert ce fil : les chartes - à 18% entre autres - donc de la mesure de la lumière réfléchie et de l'utilisation de ces chartes ?
Ben, je pense que j'en ai déjà parlé sur ce fil, même si c'est passé inaperçu :-)
Je vais te faire une réponse rapide qui contient peut être des erreurs car je vais la faire sans trop réfléchir.
Entre une charte qui réfléchit 12% et une qui réfléchit 18% , il y a log2(18/12) = 0,58 diaph d'écart.
Entre une charte qui réfléchit 16% et une qui réfléchit 18% , il y a log2(18/16) = 0,17 diaph d'écart.
Si tu as la valeur de ta charte en LAB, tu peux convertir les valeurs lab en valeurs XYZ et prendre la coordonnée Y.
Ex: Une plage Lab 50,0,0 => XYZ 0.1776, 0.1842, 0.1520 donc environ 18% de réflexion.
Ex: Une plage Lab 96,0,0 => XYZ 0.8679, 0.9001, 0.7428 donc environ 90% de réflexion.
Maintenant, le plus dur, cela va être de savoir comment utiliser ta charte et là je pense qu'on va repartir pour 18 pages ;-)
Si mes souvenirs sont bons, la doc de la charte kodak 18% indiquait d'orienter la carte à mi-chemin entre l'axe de la source et l'axe de l'appareil, la carte tenue verticalement si on habitait pas trop près de l'équateur.
Ensuite, il fallait rajouter 1 diaph si le sujet était foncé et en retirer un si il était clair.
Reste la question de l'optimisation des raw , mais c'est du niveau Pierre a 5 gâteaux, il en donne 2 à Jean, combien lui en reste-il ? ;-)
CitationMaintenant, le plus dur, cela va être de savoir comment utiliser ta charte et là je pense qu'on va repartir pour 18 pages ;-)
Si c'est aussi compliqué que ça, pas la peine de perdre du temps ; puisque 95% des photographes n'en utilisent pas, autant s'en passer.
Citation de: Dormeur74 le Avril 23, 2019, 14:01:10
Si c'est aussi compliqué que ça, pas la peine de perdre du temps ; puisque 95% des photographes n'en utilisent pas, autant s'en passer.
Tu aurais dû écrire "
99,99% des photographes n'utilisent pas de carte de gris pour mesurer l'exposition".
En 2019 il y a tout de même des outils de mesure bien plus efficaces inclus directement dans le boîtier.
Pour le studio, c'est le flashmètre qui s'utilise majoritairement.
Peu importe que ce soit de manière orthodoxe ou pas, puisque dans tous les cas on se fie à son expérience et à l'analyse sur l'écran arrière des premiers clichés pour vérifier qu'on est bien dans les clous.
Je pensais plus à la post-production (et au paramétrage L.a.b. individualisé des outils "courbes" et "niveaux" de Photoshop) qu'à la prise de vues.
Citation de: Dormeur74 le Avril 23, 2019, 16:01:32
Je pensais plus à la post-production (et au paramétrage L.a.b. individualisé des outils "courbes" et "niveaux" de Photoshop) qu'à la prise de vues.
Ah, dans ce cas, pour ma part, d'ès que je fais des photos en lumière artificielle sans flash j'utilise des vues-témoins qui intègrent une mire "balance des blancs" pour retrouver la neutralité des couleurs avant tout post-traitement.
C'est normal, comme je passe mon temps à photographier des tableaux et des objets d'art dans des musées et des galeries d'exposition, j'essaie de respecter à peu près les couleurs des œuvres photographiées.
Ci-joint ma photo d'un tableau de Manet photographié le mois dernier à le Fondation Louis Vuitton (Expo sur la collection Courtauld), et en comparaison la version téléchargeable depuis le site de la National Gallery de Londres.
Les couleurs plus saturées de ma photo correspondent mieux à mon avis à ce que j'ai vu à l'exposition.
La photo du musée est faite avec un éclairage totalement plat qui à mon goût ne rend pas du tout justice à la peinture de Manet.
A l'exposition le tableau était éclairé sous une lumière rasante qui fait mieux ressortir les empâtements et les glacis (reflets dans les tons blancs).
Bien sûr je ne peux pas poser ma mire sur le tableau ! :D
Je fais ma photo en cadrant bien le sujet (rarement les cadres parce qu'ils ne font pas parti de mon sujet).
Je suis en mode A ou M ISO Auto et je laisse la mesure matricielle décider de l'exposition.
Un peu plus à droite ou un peu plus à gauche, peu importe, ce sera en fonction de mon ressenti et de mon souvenir au développement.
Pour les couleurs, j'approche ma carte de référence du tableau en surveillant bien l'ombre de ma carte , qui doit être sur le tableau, car l'éclairage des expositions est toujours très ponctuel, donc il faut que je capte bien la lumière qui éclaire le tableau. J'ai entouré en rouge l'ombre de la charte.
La carte doit être dans un plan parallèle au tableau, pour que je puisse bien capter la balance des couleurs.
En principe, je ne touche pas beaucoup au point blanc et au point gris, et je ne modifie pas le contraste de la vue.
Pour ce qui est de mes paramètres de développement par défaut sous Photoshop, je les présente dans cette vidéo.
https://youtu.be/0v41RD86bKM
Je ne filtre le bruit que si je suis à 3200 ISO ou plus.
Très beau traitement. Effectivement, la lumière ambiante joue un rôle capital dans ce type de PdV. J'avais déjà remarqué que les tableaux de Degas étaient exposés dans des pièces généralement (et volontairement) sombres, ce qui ne rend pas hommage à sa peinture. Cela dit, tu as ++raison, il vaut mieux corriger en amont plutôt qu'en post-production quand on peut.
Citation de: Dormeur74 le Avril 23, 2019, 11:06:47A l'occasion, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, serait-il possible de parler un peu de ce pourquoi j'ai ouvert ce fil : les chartes - à 18% entre autres - donc de la mesure de la lumière réfléchie et de l'utilisation de ces chartes ?
Théoriquement c'est tout simple. Comme cette charte renvoie 18 % de la lumière qu'elle reçoit, il suffit de la placer dans l'axe de prise de vue, de zoomer dessus et de reporter le couple vitesse/diaphragme sur l'appareil. Et là normalement, la partie spécifique où a eu lieu la mesure sera bien exposée. Mais...
- Pas sûr que le posemètre de l'appareil soit étalonné sur cette charte (et là, rebelote pour 10 nouvelles pages de commentaires !).
- Si la scène globale que tu vas photographier est fortement contrastée, tu auras obligatoirement des ombres bouchées et des hautes-lumières cramées, la mesure ne s'étant réalisée qu'à un endroit précis.
J'en ai une pour faire des tests, mais dans la pratique je ne l'utilise pratiquement jamais, sauf pour la balance des blancs, quand l'autre face (blanche) est inutilisable pour cause de luminosité trop intense.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 23, 2019, 16:37:13...et en comparaison la version téléchargeable depuis le site de la National Gallery de Londres.
On pourrait croire un tableau avant/après restauration. ;)
Citation de: Nerva le Avril 22, 2019, 18:56:45
Image 5 : même mode opératoire mais flashmètre pointé vers la source. Il indiquait f/8. L'image est sous-exposée.
(https://images2.imgbox.com/f8/d2/h6XfDFe6_o.png)
Rien de scientifique dans ce test mais assez significatif (du moins pour moi) pour que je continue mes mesures au flashmètre comme je l'ai toujours fait. ;)
Tu affirmes que la photo avec flashmètre pointé vers la source à 45° est sous-ex.Je te réponds que non !C'est ta charte qui est sous-ex du fait de sa réponse en cosinus à la lumière incidente positionnée à 45 ° : en théorie, elle ne renvoie vers le boîtier que cos45° de 18% = 70% de 18% (= sous-ex de -0,5IL). La charte est sous-ex mais la prise de vue est quant à elle "correctement " exposée sur la base d'un gris moyen 18%.Elle est même en très légère sur-ex parce que tu as continué à mesurer l'expo
au centre et non pas au niveau du bord droit qui était l'endroit le plus proche de la source disposée à 45°.
Pour mettre cela en évidence, tu compares les luminances respectives des objets en 3D ou bien tu copies les zones que j'ai encadrées et tu les colles d'une image sur l'autre.
Rien qu'à l'oeil nu, je vois bien que l'image que tu dis être en sous-ex a sa petite statuette plus claire que l'image "correctement" exposée de référence avec flash sur le boîtier.
Bref, à un poil de fourmi près, la mesure avec flashmètre en direction de la source fournit l'expo "correcte" sur la base d'un gris moyen 18% dans les deux cas.
Tes images illustrent bien le fait que la mesure d'une (mono)source est indépendante de la position du boîtier.
Citation de: Dormeur74 le Avril 23, 2019, 11:06:47
A l'occasion, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, serait-il possible de parler un peu de ce pourquoi j'ai ouvert ce fil : les chartes - à 18% entre autres - donc de la mesure de la lumière réfléchie et de l'utilisation de ces chartes ?
Le souci est que si l'on part du principe qu'il faut mesurer une (mono)source en pointant le flashmètre en direction du boîtier,
on va avoir des problèmes quand il s'agira de savoir quelle est la bonne façon de mesurer une charte 18% plane en présence de la même (mono)source.
Tu peux voir sur les exemples postés par Nerva que si l'on mesure la charte en lumière réfléchie avec le posemètre du boîtier,
cela va entraîner une sur-ex au fur et à mesure que la source est déportée le plus en plus latéralement.
On sera tellement embêté pour arriver à bien faire qu'il va falloir se résoudre à tourner une charte 18% sur le côté...vers la source au lieu de continuer à la mesurer telle quelle à la perpendiculaire du boîtier.
Accessoirement, mesurer la charte quand elle est face et perpendiculairement à la source et perpendiculairement au boîtier donne l'expo juste.
Je dis çà, je ne dis rien. Et ce ne sont même pas mes images. Ce sont des images illustratives postées par un tiers en guise de contre-arguments.
Citation de: Nerva le Avril 22, 2019, 18:56:45
Appareil sur trépied, distance, 1.60 m environ. Flash cobra Yongnuo YN-563 III (batteries chargées à bloc) au 1/4 de puissance, petite boîte à lumière 20 x 30.
Mesure d'exposition prise au flashmètre.
Image 1 : flash monté sur boîtier, ce qui rend caduque (provisoirement) la gue-guerre source/objectif. A 100 ISO et au 1/125°,
le flashmètre indique f/5.6 + 6 graduations, ce qui correspond à 2/3, soit f/7.1.
L'histogramme de Darktable indique que la charte 18 % est centrée : l'exposition est correcte.
(https://images2.imgbox.com/81/c7/YIxNrgZC_o.png)
+1.
L'exposition de la prise de vue est impeccablement "correcte" sur la base d'un gris moyen 18%. C'est incontestableLa charte 18% est comme tout le monde peut le constater face et perpendiculaire à la source frontale puisque le flash cobra est dans la griffe porte-flash du boîtier.
La charte 18% est comme tout le monde peut le constater perpendiculaire à l'axe optique du boîtier.
Ceci étant dit, si quelqu'un pense qu'il faut mesurer une charte 18% non pas à sa perpendiculaire mais suivant un angle quelconque, et même pas tournée vers la source,
je serais curieuse d'en connaître la méthodologie et les raisons qui justifient de telles actions.
Citation de: Dormeur74 le Avril 23, 2019, 11:06:47
A l'occasion, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, serait-il possible de parler un peu de ce pourquoi j'ai ouvert ce fil : les chartes - à 18% entre autres - donc de la mesure de la lumière réfléchie et de l'utilisation de ces chartes ?
Il serait intéressant qu'un modo (il doit bien y en avoir au moins un qui se cache derrière son écran puisque les MP sont maintenant possibles) change le titre et mette à la place un truc du genre "Dôme intégrateur" ou "Suppositoire infernal".
Merci d'avance.
Pour mesurer l'exposition, une charte à 18% s'utilise exactement comme un flashmètre dôme rétracté. Si ton flashmètre et ton appareil photo sont correctement étalonnés, une mesure spot sur une charte à 18% devrait donner exactement le même résultat qu'un flashmètre positionné au même endroit et avec le même angle que la charte.
C'est pour ça que ça a un peu dérivé : en gros c'est la même chose.
Ensuite Laure Anh a un peu de mal à être concise pour défendre ses opinions, et Seba ne l'aide pas toujours non plus ;)
Citation de: egtegt² le Avril 24, 2019, 00:03:38
Ensuite Laure Anh a un peu de mal à être concise pour défendre ses opinions, et Seba ne l'aide pas toujours non plus ;)
Ah j'ai fait tout ce que j'ai pu.
Pour Laure-Anh, l'exposition d'une charte, tableau, etc. est bonne même si elle est trop sombre, pourvu qu'on ait mesuré l'éclairement perpendiculairement à source (deuxième ligne).
Citation de: egtegt² le Avril 24, 2019, 00:03:38
Pour mesurer l'exposition, une charte à 18% s'utilise exactement comme un flashmètre dôme rétracté. Si ton flashmètre et ton appareil photo sont correctement étalonnés, une mesure spot sur une charte à 18% devrait donner exactement le même résultat qu'un flashmètre positionné au même endroit et avec le même angle que la charte.
C'est pour ça que ça a un peu dérivé : en gros c'est la même chose.
Ensuite Laure Anh a un peu de mal à être concise pour défendre ses opinions, et Seba ne l'aide pas toujours non plus ;)
Quand il y a une monosource et qu'il n'y a aucune lumière parasite, la mesure dôme sorti ou bien dôme rétracté, la mesure devrait être identique...
Avec un dôme rentré dans le cas d'une monosource très focalisée et très ponctuelle, il faut faire très attention à ne pas le pointer à côté de la source, c'est vite arrivé...
Mais le débat portant sur l'emploi du dôme sorti en direction de la source ou bien en direction du boîtier, j'ai adopté le dôme sorti. Je me suis pliée à la règle du jeu.
Il est à remarquer que Nerva a mesuré la lumière dôme sorti - et non pas dôme rétracté - vers la source quand il s'est agi du flash sur le boîtier : et l'expo a été impeccable.
Il est à remarquer que Nerva a mesuré la lumière dôme sorti - et non pas dôme rétracté - vers la source quand il s'est agi de la source à 4° : et l'expo était identique, à un poil de fourmi près.
Quand le dôme est tourné vers le boîtier dans le cas d'une source à 45°, il manque 0,5 IL et c'est pourquoi cela conduit à une sur-ex de +0,5 IL.
Et c'est pourquoi Norwood a triché et pipé les dés : il a introduit une fill-light frontale présentant une différence de -3IL avec la key-light ;
bref, il a introduit une lumière parasite du côté obscur du dôme. Cette lumière parasite est minime et n'a pas éveillé de commentaire, il n'en reste pas moins qu'elle vient biaiser la comparaison.
Si on fait le calcul, un éclairement supplémentaire frontal présentant une différence de -3IL avec la key-light, c'est 12,5% en plus soit + 0,32 IL très exactement.
Cet apport supplémentaire de lumière qui n'existe pas en temps normal dans le cadre d'une comparaison objective réduit la sur-ex de + 0,5 IL à +0,28 IL :
quantité indétectable quand un boîtier travaille au 1/3IL près. Norwood n'avait pas besoin de plus de 12,5% de lumière en plus pour truquer la partie : il a utilisé judicieusement le minimun nécessaire.
Et parce que Norwood a truqué les comptes, il a présenté des photos et exclusivement les photos obtenues ; il a tout fait pour éviter de présenter les calculs : cauteleux mais pas fou, le type.
Et parce que Norwood a truqué les comptes avec 12,5% de lumière en plus, il n'a éveillé les soupçons de personne et partant de là tout le monde pointe le dôme en direction du boîtier...depuis plus de 70 ans. Mesurer une (mono)source dans la direction où elle n'est pas, ça craint.
Ce qui est nuisible, c'est que mesurer une monosource en direction du boîtier imprime dans le cerveau que la mesure est liée à la position du boîtier, tel n'est pas le cas.
Et Nerva l'a parfaitement illustré. Pas moi puisque je n'ai pas de légitimité mais bel et bien Nerva.
Citation de: seba le Avril 24, 2019, 06:38:12
Ah j'ai fait tout ce que j'ai pu.
Pour Laure-Anh, l'exposition d'une charte, tableau, etc. est bonne même si elle est trop sombre, pourvu qu'on ait mesuré l'éclairement perpendiculairement à source (deuxième ligne).
Moi, en pratique quotidienne, quand je mets une charte dans le champ cadré pour mesurer au préalable l'expo en lumière réfléchie,
je suis très très conne parce que j'enlève la charte au moment de faire les photos...et je garde tout le reste : les animaux, les fleurs, les objets, les gens, le décors, le paysage. Nerva, lui, regarde la charte...et il en conclut que la prise de vue est sous-ex. Mais à qui la faute ? A tous ceux qui lui ont dit de regarder la charte et non pas la direction de la lumière incidente.
Sa charte est sou-ex ? Et alors puisque l'expo déterminée flashmètre en direction de la source est l'expo correcte pour la scène cadrée ?
Si cela ne saute pas aux yeux, il suffit de faire un crop des deux images exposées avec l'expo mesurée en direction de la source : elle est identique. Et cette expo est de surcroît l'expo correcte.
Et si cela ne suffit toujours pas, il n'y a qu'à regarder l'histo des deux fichiers dans n'importe quel logiciel d'images.
Si on ajoute quoique ce soit en plus, ça crame les tons blancs 90%!!! Je parle du jpeg.
Le RAW bénéficie d'une marge de +1,2IL et plus.
Citation de: Laure-Anh le Avril 24, 2019, 09:14:38
Quand le dôme est tourné vers le boîtier dans le cas d'une source à 45°, il manque 0,5 IL et c'est pourquoi cela conduit à une sur-ex de +0,5 IL.
Et c'est pourquoi Norwood a triché et pipé les dés : il a introduit une fill-light frontale présentant une différence de -3IL avec la key-light ;
bref, il a introduit une lumière parasite du côté obscur du dôme. Cette lumière parasite est minime et n'a pas éveillé de commentaire, il n'en reste pas moins qu'elle vient biaiser la comparaison.
Si on fait le calcul, un éclairement supplémentaire frontal présentant une différence de -3IL avec la key-light, c'est 12,5% en plus soit + 0,32 IL très exactement.
Cet apport supplémentaire de lumière qui n'existe pas en temps normal dans le cadre d'une comparaison objective réduit la sur-ex de + 0,5 IL à +0,28 IL :
quantité indétectable quand un boîtier travaille au 1/3IL près. Norwood n'avait pas besoin de plus de 12,5% de lumière en plus pour truquer la partie : il a utilisé judicieusement le minimun nécessaire.
Et parce que Norwood a truqué les comptes, il a présenté des photos et exclusivement les photos obtenues ; il a tout fait pour éviter de présenter les calculs : cauteleux mais pas fou, le type.
Et parce que Norwood a truqué les comptes avec 12,5% de lumière en plus, il n'a éveillé les soupçons de personne et partant de là tout le monde pointe le dôme en direction du boîtier...depuis plus de 70 ans.
Il faut en avertir les fabricants qui ne se sont rendus compte de rien.
Citation de: Laure-Anh le Avril 24, 2019, 09:14:38
Mesurer une (mono)source dans la direction où elle n'est pas, ça craint.
Ce qui est nuisible, c'est que mesurer une monosource en direction du boîtier imprime dans le cerveau que la mesure est liée à la position du boîtier, tel n'est pas le cas.
C'est pourant bien ce qu'on fait en lumière réfléchie. On fait bien le mesure de l'emplacement où est prise la photo, et pas forcément dos à l'éclairage principal.
Citation de: Laure-Anh le Avril 24, 2019, 09:27:52
Moi, en pratique quotidienne, quand je mets une charte dans le champ cadré pour mesurer au préalable l'expo en lumière réfléchie,
je suis très très conne parce que j'enlève la charte au moment de faire les photos...et je garde tout le reste : les animaux, les fleurs, les objets, les gens, le décors, le paysage.
Nerva, lui, regarde la charte...et il en conclut que la prise de vue est sous-ex. Mais à qui la faute ? A tous ceux qui lui ont dit de regarder la charte et non pas la direction de la lumière incidente.
Sa charte est sou-ex ? Et alors puisque l'expo déterminée flashmètre en direction de la source est l'expo correcte pour la scène cadrée ?
Si cela ne saute pas aux yeux, il suffit de faire un crop des deux images exposées avec l'expo mesurée en direction de la source : elle est identique. Et cette expo est de surcroît l'expo correcte.
Quand on fait une reproduction d'un sujet plat, le sujet c'est la charte, le tableau, ou le document.
Citation de: seba le Avril 24, 2019, 09:40:34
Quand on fait une reporduction d'un sujet plat, le sujet c'est la charte, le tableau, ou le document.
Je ne tiens pas à avoir raison à tout prix.
Je suis venue exposer mon point de vue parce que j'ai droit à une voix sur ce forum.
A chacun ensuite de se faire sa propre opinion et d'agir en conséquence.
Je pense qu'il est grand temps pour moi de laisser le champ totalement libre aux partisans de l'autre façon de mesurer.
Je vais suivre la discussion mais n'interviendrai plus pour influencer qui que ce soit.
Amicalement à toutes et à tous,
(NB : ce que j'ai dit a été dit dans le cadre de la mesure d'une monosource sans réflexions parasites.)
Citation de: frmfrm le Avril 22, 2019, 17:21:12
Maintenant, il y a effectivement une différence entre la mesure dôme et disque. Il n'y a pas que la réponse cardioïde à prendre en compte, les constantes de calibrations sont différentes.
En visant le soleil légèrement voilé à l'instant :
La sphère m'indique : 14,3 EV
Le disque m'indique : 14,6 EV
Je pense avoir une explication : pour un sujet plat, la luminance est uniforme.
Pour un sujet 3D éclairé frontalement, disons une sphère par exemple, la luminance est maximale au centre et diminue vers les bords (contre-exemple : la lune). D'où une volonté d'éclaircir légèrement l'image.
Citation de: seba le Avril 24, 2019, 09:37:04
C'est pourant bien ce qu'on fait en lumière réfléchie. On fait bien le mesure de l'emplacement où est prise la photo, et pas forcément dos à l'éclairage principal.
Tonton Bruno le fait pour la BdB...avec son gris
neutre.
Il aurait fait de même pour la BdB avec un blanc
neutre.
Citation de: Laure-Anh le Avril 24, 2019, 10:12:52
Tonton Bruno le fait pour la BdB...avec son gris neutre.
Il aurait fait de même pour la BdB avec un blanc neutre.
Déjà de retour ? ;D ;D ;D ;D
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 24, 2019, 10:21:23
Déjà de retour ? ;D ;D ;D ;D
Balance des blancs : j'ai le droit !
Mesure d'expo : je m'abstiens totalement... :) 8) :P
Laure-Ahn
Ce que tu essaies finalement de me démontrer c'est que toutes les photos que j'ai faites en diapos, au flash, dont l'exposition a été mesurée avec mon flashmètre pointé vers le boîtier sont surexposées. Chapeau !
Maintenant je me demande jusqu'à quel point tu vas recadrer mes photos (ce n'est pas que ça me gêne que tu les utilises) pour que l'histogramme finisse par afficher ce dont tu as envie. Mais, ne crois pas que je ne tienne pas compte de tout ce que écris. J'ai fini par me rendre compte que ce petit setup de test ne reflétait guère une situation réelle.
- Avec un éclairage (surtout quand il est assez ponctuel) à 45°, il y aura forcément une partie de la scène qui sera plus exposée que le centre et une autre moins exposée. Par conséquent, tenter d'obtenir une exposition correcte de l'extrême-gauche à l'extrême-droite avec une telle source est illusoire. Il faut obligatoirement sacrifier certaines parties.
- Si j'avais placé la source à gauche (ou la charte à droite), l'exposition sur la charte aurait été différente.
- Si j'avais utilisé des sujets qui ne réfléchissaient quasiment rien, l'histogramme aurait également était différent.
- Le "plateau" était posé à environ 30 cm à droite d'un muret couleur blanc très cassé et la position de ce setup n'était pas forcément judicieuse, faussée par quelques réflexions supplémentaires.
J'en arrive un peu à ce que je savais déjà : en dehors d'un sujet centré assez étroit (l'étroitesse étant relative à la taille de la source et à la diffusion de sa lumière), l'utilisation d'un éclairage mono-source est relativement restreinte. Si j'ai le temps, je referai quelques tests avec cette fois-ci un sujet et une charte parfaitement centrés.
Malgré tout, je juge d'une bonne exposition sur le sujet principal d'une scène. En aucun cas je ne considère une image sur-exposée pour cause d'une babiole intégrée dans la dite scène. Cela se corrige ensuite en post-production, c'est sa raison d'être. Faut avoir le sens des priorités...
Citation de: Laure-Anh le Avril 24, 2019, 10:12:52
Tonton Bruno le fait pour la BdB...avec son gris neutre.
Il aurait fait de même pour la BdB avec un blanc neutre.
Non mais...on parle d'exposition, pas de balance des blancs.
Et là je te parle de mesurer un sujet 3D en lumière réfléchie avec l'appareil photo.
Ce que n'importe qui fait tout le temps.
On ne fait pas de mesure dos au soleil puis on se déplace pour prendre la photo de là où on veut.
Par exemple pour cette image, le posemètre mesure tout d'un coup, hautes lumières et ombres.
Et si on n'avait mesuré que les hautes lumières (comme si l'éclairage était de face), la photo aurait été plus foncée.
Je ne sais pas si tu lis bien les messages.
Quand on demande comment faire une reproduction, tu réponds sujet 3D.
Et quand on parle de sujet 3D avec mesure sur le sujet en lumière rélféchie, tu réponds reproduction avec balance des blancs sur une charte.
Laure-AhnJ'avais omis certaines remarques dans tes messages et je complète ma réponse.
Citation de: Laure-AhnCeci étant dit, si quelqu'un pense qu'il faut mesurer une charte 18% non pas à sa perpendiculaire mais suivant un angle quelconque, et même pas tournée vers la source, je serais curieuse d'en connaître la méthodologie et les raisons qui justifient de telles actions.
Non, pas un angle quelconque : l'axe du boîtier, celui qui voit la scène et enregistre l'image. La méthodologie ? Seulement mon expérience, que j'ai appliquée lors de mon époque diapositives. Mais ça, avec toute la bonne volonté du monde, je ne peux pas le prouver.
Citation de: Laure-AhnNerva, lui, regarde la charte...et il en conclut que la prise de vue est sous-ex.
Et non ! Comme je l'ai précisé à l'auteur de ce sujet, c'est extrêmement rare que j'utilise la charte pour mesurer l'exposition. Je me fie à mes yeux et à l'histogramme. Dans ces exemples, c'est essentiellement pour toi, qui tiens absolument à tout mesurer, que j'ai placé cette charte sur mes photos. Et ce n'est absolument pas le rendu sombre du gris 18 % qui me fait dire que l'image prise flashmètre pointé vers la source est sous-exposée.
Tu dis qu'il aurait fallu incliner la charte pour qu'elle soient perpendiculaire à l'axe de la source (ce que je ferai dans un prochain test). Mais si cette charte était la chemise d'une personne, à peu près de la même couleur, tu lui demanderais de se tourner à 45° pour que sa face avant soit "correctement" exposée ? Et si il faut tenir compte d'un cosinus (je ne suis pas assez calé pour connaître la chose mais je te fais confiance) comme tu le soulignes, je suppose que cette prise en compte doit s'appliquer pas seulement à la charte mais à tous les objets figurant sur la scène. Tu les inclines donc également tous à 45° pour qu'ils soient correctement exposés flashmètre pointé sur la source ? Parce qu'effectivement, en usage mono-source (assez) ponctuelle, à 45°, par exemple, la lumière sur le visage d'une personne sera bien mieux répartie si elle tourne la tête face à la source que si elle regarde l'objectif droit dans les yeux.
Citation de: Nerva le Avril 24, 2019, 12:48:04
Et si il faut tenir compte d'un cosinus (je ne suis pas assez calé pour connaître la chose mais je te fais confiance) comme tu le soulignes, je suppose que cette prise en compte doit s'appliquer pas seulement à la charte mais à tous les objets figurant sur la scène.
C'est différent.
Un sujet plat est éclairé uniformément (on le supposera tel), et l'éclairement dépend du cosinus de l'angle d'incidence que fait l'éclairage avec cette surface.
Sur un sujer 3D, l'éclairement n'est pas uniforme mais va d'un maximum à un minimum et c'est là où la discussion est intéressante. Comment faut-il exposer un tel sujet ? Faire la moyenne des éclairements ? Poser plutôt pour l'éclairement maximum ? Ou autre ?
Citation de: seba le Avril 24, 2019, 11:21:45
...Par exemple pour cette image, le posemètre mesure tout d'un coup, hautes lumières et ombres.
Et si on n'avait mesuré que les hautes lumières (comme si l'éclairage était de face), la photo aurait été plus foncée.
+1.
J'interviens pour dire que je suis on ne peut plus d'accord avec toi : j'ai le droit quand c'est pour dire oui, tu as parfaitement raison.Dans le cas particulier de ta photo, une mesure en direction du soleil aurait produit un fichier en sur-ex. C'est incontestable et non contesté.
Mais question à deux sous : le soleil est est-il dans le cas particulier de ta photo la seule et unique source ?
Combien y a-t-il de sources dans le cas de ta photo de gratte-ciel en espace découvert ? Monsieur René Bouillot m'a appris que d'un côté et sur la droite du boîtier, il y a le soleil et une
moitié de calotte atmosphérique et que l'ensemble forme la source principale ;
et du côté opposé, en guise de réflecteur naturel/source secondaire, il y a...devine quoi ?!!!
Citation de: Laure-Anh le Avril 24, 2019, 13:08:30
+1.
J'interviens pour dire que je suis on ne peut plus d'accord avec toi : j'ai le droit quand c'est pour dire oui, tu as parfaitement raison.
Dans le cas particulier de ta photo, une mesure en direction du soleil aurait produit un fichier en sur-ex. C'est incontestable et non contesté.
Mais question à deux sous : le soleil est est-il dans le cas particulier de ta photo la seule et unique source ?
Combien y a-t-il de sources dans le cas de ta photo de gratte-ciel en espace découvert ?
Monsieur René Bouillot m'a appris que d'un côté et sur la droite du boîtier, il y a le soleil et une moitié de calotte atmosphérique et que l'ensemble forme la source principale ;
et du côté opposé, en guise de réflecteur naturel/source secondaire, il y a...devine quoi ?!!!
Avec le dôme dirigé vers le soleil (ou une mesure en lumière réfléchie dos au soleil), l'image aurait été plus sombre.
Il est clair que le soleil est la key light et le reste du ciel la fill light.
En lumière rélféchie on mesure l'ensemble de la scène telle qu'elle se présente à l'appareil photo.
En lumière incidente, si on dirige le dôme vers l'appareil photo, c'est un peu similaire (mélange de tous les éclairages).
Si on dirige le dôme vers le soleil, c'est comme si on mesurait la scène, en lumière rélféchie, dos au soleil.
Citation de: seba le Avril 24, 2019, 13:00:09Sur un sujer 3D, l'éclairement n'est pas uniforme mais va d'un maximum à un minimum et c'est là où la discussion est intéressante. Comment faut-il exposer un tel sujet ? Faire la moyenne des éclairements ? Poser plutôt pour l'éclairement maximum ? Ou autre ?
Je saisis bien la différence théorique entre un sujet plat et 3D mais si tu positionnes une charte (plate) dans la direction de la source, vue du boîtier, elle est en 3D, non ?
Citation de: Nerva le Avril 24, 2019, 13:17:53
Je saisis bien la différence théorique entre un sujet plat et 3D mais si tu positionnes une charte (plate) dans la direction de la source, vue du boîtier, elle est en 3D, non ?
Non, toute la nuance est là : on jugera surtout l'exposition d'une image globalement, avec la répartition et la densité des ombres et des hautes lumières. Bref si l'impression d'ensemble est convenable, ni trop claire ni trop sombre (ce qui peut d'ailleurs être assez subjectif).
Sur une charte plate, aucune ombre, l'éclairement est uniforme. Même inclinée elle est 2D. Pour un sujet plat, il sera facile de voir s'il est trop clair ou trop sombre, même s'il n'est pas face à l'appareil photo.
Imagine qu'à la place d'un carton plat gris on utilise un boule grise, là aussi on pourrait se demander où placer le gris moyen.
Avec un sujet plat, quelle que soit son orientation et quelle que soit la disposition de l'éclairage, l'éclairement sera toujours uniforme (si les sources sont assez lointaines), l'aspect toujours le même et en ajustant l'exposition on retrouvera toujours une image avec la même densité.
Avec une boule, la disposition de l'éclairage (contraste, dureté, orientation) changera son aspect, avec des ombres et des hautes lumières plus ou moins contrastées et en différentes proportions, et dans ce cas sur quelle base exposer la boule ?
Citation de: seba le Avril 24, 2019, 14:26:14
Avec un sujet plat, quelle que soit son orientation et quelle que soit la disposition de l'éclairage, l'éclairement sera toujours uniforme (si les sources sont assez lointaines), l'aspect toujours le même et en ajustant l'exposition on retrouvera toujours une image avec la même densité.
Avec une boule, la disposition de l'éclairage (contraste, dureté, orientation) changera son aspect, avec des ombres et des hautes lumières plus ou moins contrastées et en différentes proportions, et dans ce cas sur quelle base exposer la boule ?
Pour Laure Anh c'est évident : la seule partie qui soit importante est celle qui est éclairée perpendiculairement par la source, donc elle dirige la demi sphère vers la source et le résultat est le même quel que soit la position de la source.
D'ailleurs j'aimerais savoir comment elle ferait avec une source 3/4 arrière ;)
Dans les faits, ni la méthode dôme dirigé vers l'appareil ni celle dirigée vers la source ne donneront des résultats systématiquement transposables sur l'appareil, il y aura toujours des cas où ça ne donnera pas des résultats satisfaisants.
sebaJe n'imaginais pas qu'il existait des sphères 18 % qui ne doivent effectivement pas être faciles à utiliser.
Citation de: egtegt²D'ailleurs j'aimerais savoir comment elle ferait avec une source 3/4 arrière
Lorsque la source est positionnée à moins de 45°, tout va bien ; entre 45° et 90°, ça devient pointilleux ; à plus de 90°, je range le flashmètre.
Personnellement, il est bien rare que j'utilise une mono-source (même très diffusante) sans un réflecteur. Mais c'est un autre débat...
---
Encore un petit test...
Flash dans parapluie blanc de 105 cm en aplomb, à environ 1.20 m. Enfin presque, car ne possédant pas de girafe, il est un peu déporté sur la gauche du sujet. ISO 200, 1/125°.
Image 1 : mesure dans l'axe de la source (senseur du flashmètre devant le centre du ruban), f/11.
Image 2 : mesure dans l'axe du boîtier, f/8.
A noter que le fond n'est pas un gris 18 %.

Citation de: Nerva le Avril 24, 2019, 15:50:39
Je n'imaginais pas qu'il existait des sphères 18 % qui ne doivent effectivement pas être faciles à utiliser.
Ce serait un modèle de sujet 3D mais avec une réflectance étalon.
>Pas sûr que le posemètre de l'appareil soit étalonné sur cette charte (et là, rebelote pour 10 nouvelles pages de commentaires !).
En condition de studio si la mesure réfléchie d'une carte 18% donne les mêmes valeurs d'expo que la mesure incidente alors la cellule est bien calée sur 18%.
Et si l'APN donne la même mesure alors toute la chaine est calibrée sur 18%.
Il faut préalablement être sûr que la carte fait bien 18%.
Soit on fait confiance au fabricant, soit on la mesure avec son spectro (ce que je fais).
Une très bonne charte est la Q13 ou Q14 de Kodak (fabriquée actuellement par Danes) dont le patch M fait 17,78%
Pour info, mon flashmètre Seikonic et mon Sony Alpha sont bien calés sur 18%.
>quelle est la bonne façon de mesurer une charte 18% plane en présence de la même (mono)source.
Pour un sujet plat il semble évident qu'il faille plaquer la charte sur le sujet photographié.
La charte 18% simulant la moyenne des luminances du sujet.
Pour un sujet 3D il faudrait une sphère grise 18%, et une mesure spot couvrant toute la sphère pour ainsi faire une moyenne.
Mais lorsque l'on photographie un portrait avec une lumière latérale souhaite-t-on exposer la face droite la gauche ou la moyenne des deux ?
Il y a interprétation, c'est sans pour cela sans doute que l'on voit des photographes avoir des usages différents de leur posemètre.
Il faudrait connaitre leur intention.
Le plus célèbre vendeur de carte grise est Kodak.
Pour troller >:D voici donc le manuel : http://www.sjphoto.com/kodak-18-graycard.pdf
Il est dit :
Pour un sujet plat, plaquer la carte de gris sur le sujet.
Pour un sujet naturel (3D), diriger la carte à mis chemin entre la source lumineuse et l'appareil photo.
Ils disent aussi qu'une carte grise s'utilise comme un posemètre en mesure incidente.
Si vous lisez tout, Kodak indique que dans une situation multi sources il faut faire varier l'angle de la carte et prendre la mesure la plus lumineuse.
Je ne partage pas cet avis mais Kodak doit vouloir nous protéger de la surexposition.
On est un peu perdu maintenant.
Citation de: plaubel le Avril 24, 2019, 19:18:03
Le plus célèbre vendeur de carte grise est Kodak.
Pour troller >:D voici donc le manuel : http://www.sjphoto.com/kodak-18-graycard.pdf
Très intéressant.
Les procédures pour les mesures avec cette carte sont assez complexes.
Citation de: plaubel le Avril 24, 2019, 19:18:03
Si vous lisez tout, Kodak indique que dans une situation multi sources il faut faire varier l'angle de la carte et prendre la mesure la plus lumineuse.
Je ne partage pas cet avis mais Kodak doit vouloir nous protéger de la surexposition.
Ce n'est pas ce que je lis.
Il est écrit que pour régler le ratio main light/fill light, on prend d'abord une mesure les deux éclairages allumés et en orientant la carte (mais tenue verticalement) pour avoir l'éclairement maxi.
Puis éteindre la main light et mesurer la fill light carte tenue verticalement face à l'appareil photo.
C'est au chapitre
Adjusting Lighting Ratio.
Citation de: seba le Avril 25, 2019, 06:51:31
Très intéressant.
Les procédures pour les mesures avec cette carte sont assez complexes.
Trop même. Et les justifications sont super nébuleuses. C'est prise de tête.
C'était à l'époque où il n'existait pas de mesure spot, ni de mesure TTL "through the lens" : l'effet du tirage lors de plans serrés devait être mis en compte par l'utilisateur qui doit bien connaître ses objectifs...
Après avoir fait les mesures, on apprend qu'il faut ajuster de +1IL à +1,5IL...ou bien ajuster de -1IL à -1,5 IL en fonction de la dynamique de la scène.
A se demander comment les anciens arrivaient à faire de la diapo.
J'ai ressorti le Minolta Autocord de Papy : c'est Lv+Sv avec des sensibilités ISO et des temps de pose par palier de 1IL entier sans être sûre que l'obturateur soit pour sa part à ce point précis...
Hors studio et ses conditions maîtrisées, la précision est de + ou moins 1L, à moins d'un coup de bol. Dans ces conditions, dôme vers la source ou bien dôme vers le boîtier, c'est du pareil au même pour sûr.
Pour la photo au flash, il est heureux que l'on puisse programmer la puissance de la Main et de la Fill light d'après une des ouvertures entières disponibles sur ce 6x6. Cela permet d'être raisonnablement précise.
Pour ajouter matière à réflexions, j'ai déniché une vidéo de Joe Brady
(c'est au passage beaucoup de la pub pour Sekonic & Elinchrom) :
Il travaille à l'ancienne, c-à-d sans optimiser ses RAWs de sorte qu'il bénéficie à son insu d'une marge de +1IL 1/3 avant cramage,
et c'est pourquoi il peut/a pu ajouter +2/3IL à son expo juste sans cramer les tons blancs 90%.
L'intérêt de cette vidéo, c'est qu'il s'agit du même photographe pro qui dirige le flashmètre soit vers la source, soit vers le boîtier, en fonction des différents sets d'éclairage.
Il a raison d'agir comme il fait, bien entendu. Le tout est de savoir pourquoi.
https://www.youtube.com/watch?v=MePBtig5VfI
Citation de: Laure-Anh le Avril 25, 2019, 23:50:57
A se demander comment les anciens arrivaient à faire de la diapo.
J'ai acheté ma première carte de gris en 1980, car à l'époque ma femme donnait déjà des cours d'histoire de l'art et j'avais besoin de photographier des reproductions de tableaux dans les livres, chose tolérée pour l'enseignement.
Mes premières diapos étaient mal exposées. J'en ai parlé au comptoir et le vendeur m'a expliqué qu'il me fallait utiliser une carte de gris.
J'ai suivi la procédure Kodak pour l'étalonnage de la charte par rapport à mon Olympus OM1.
Par la suite j'ai pris l'habitude de ne plus utiliser ma cellule Sixtino et de lui préférer la carte de gris pour mes photos d'intérieur d'église, en appliquant une correction d'exposition souvent de -1 IL pour ne pas trop cramer les ouvertures, et une autre correction d'exposition pour tenir compte de l'effet Schwarzschild.
Par prudence, je faisais du bracketing sur 2 ou 3 vues.
Au fil des années, je me suis mis à utiliser l'exposition sur carte de gris dans presque toutes les circonstances, et je prenais quasiment toutes mes photos en mode 100% manuel.
Je n'ai arrêté définitivement l'exposition par rapport à la carte de gris qu'en 2006, après l'achat de mon second reflex numérique. Le premier c'était en 2003. A partir de 2006 je n'ai quasiment utilisé que l'exposition automatique donnée par la mesure matricielle, mais avec les corrections appropriées aux scènes photographiées, et le recours très fréquent à la mémorisation d'exposition.
Citation de: Laure-Anh le Avril 25, 2019, 23:50:57A se demander comment les anciens arrivaient à faire de la diapo.
Ah, ces jeunes, qui s'imaginent avoir tout inventé ! La photographie n'a pas eu besoin d'attendre l'arrivée du numérique pour être exposée juste. Tout comme la haute-fidélité audio n'a pas attendu le CD (et plus généralement le numérique) pour régaler les oreilles.
En même temps, qui utilisait ça ?
Autant c'est facile en reproduction, autant c'est gonflant dans les autres cas.
Je regarderai la vidéo, suivie de mes commentaires.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 26, 2019, 09:17:29
J'ai suivi la procédure Kodak pour l'étalonnage de la charte par rapport à mon Olympus OM1.
La diapo à l'OM1 m'a toujours paru périlleuse, pour ma part j'ai réservé l'OM1n au noir et banc, beaucoup plus tolérant en terme de marge d'exposition (et de post-traitement ! ;)) et réalisé les reportages diapo à l'OM2n puis OM2SP enfin OM4 en expo auto mode A avec corrections et/ou mesure spot pour les boitiers qui le permettaient (+TTL flash). De cette façon les déchets d'exposition étaient très limités. Et je n'ai jamais eu besoin de la charte de gris.
Citation de: seba le Avril 26, 2019, 11:11:50
Je regarderai la vidéo, suivie de mes commentaires.
Tout ce qu'on voit (enfin ce que j'ai vu), c'est le réglages des sources.
Bon pour ça il utilise le dôme sorti alors que le mode d'emploi stipule de rétracter le dôme.
Je n'ai d'ailleurs pas vu une seule vidéo où le photographe utilise le dôme rétracté ou le lumidisc.
J'aimerais bien voir un tuto où quelqu'un explique la différence entre les deux et quand utiliser l'un ou l'autre.
Citation de: plaubel le Avril 24, 2019, 17:11:55
En condition de studio si la mesure réfléchie d'une carte 18% donne les mêmes valeurs d'expo que la mesure incidente alors la cellule est bien calée sur 18%.
Et si l'APN donne la même mesure alors toute la chaine est calibrée sur 18%.
Il faut préalablement être sûr que la carte fait bien 18%.
Soit on fait confiance au fabricant, soit on la mesure avec son spectro (ce que je fais).
Une très bonne charte est la Q13 ou Q14 de Kodak (fabriquée actuellement par Danes) dont le patch M fait 17,78%
Pour info, mon flashmètre Seikonic et mon Sony Alpha sont bien calés sur 18%.
Pas sûr que ça soit vrai dans toutes les applications/cas.
Je l'ai déjà dit et je ne demande pas que l'on partage mon avis, mais pour moi la bonne expo dépend de la courbe de développement utilisée.
En vidéo pour une fonction REC 709, on place le gris moyen à 43 IRE, les visages/la peau à 70 IRE etc... Pour calculer la sensibilité d'une caméra, on prend une carte 18% et on regarde quelle sensibilité place le gris à 43 IRE.
Pour Lightroom, on peut procéder de même. Ci-dessous, j'ai tracé les réponses des différentes courbes de dév. L'abscisse 0EV correspond au gris moyen.
Pour tracer les courbes, j'ai utilisé un raw idéal obtenu par programmation.
Sur les tracés, la saturation de l'appareil est placée à 3,2 EV, les courbes montent jusqu'à 4,2 EV grâce à la possibilité offerte par LR d'extrapoler des valeurs manquantes à partir de canaux non clippés.
Pour tracer ces courbes , j'ai retiré la variable BaseExposure qui est parfois erronée. ( Elle est de 0,25 EV dans le cas de mon raw).
La courbe Gamma Std correspond au profil avec une trc standard d'adobé.
La courbe linéaire correspond à un profil ton la trc est linéaire.
La courbe BlackR auto correspond à une astuce pour obtenir plus de valeurs dans les noirs. Le paramètre DefaultBlackRenderer est sur auto par défaut et cela bouche les noirs. Ce que l'on voit sur cette courbe.
La courbe sRGB est la trc de l'espace de travaille de LR. Plus on coll e a cette courbe plus on est linéaire. ( On remarque quen process 2012 ca n'est la cas pour aucune courbe ).
Maintrenant pour exposer correctement et placer le gris moyen au bon endroit, avec mon 550d et 350d il suffit que j'expose à la sensiilité du boitier. Pour le 5DMKii, il faut que je sur-expose d'1/3 de diaph. ( car la distance saturation / gris moyen est plus grande que pour les autres boirtiers).
Pour le process 2010 on a les courbes suivantes. Le développement linéaire est obtenu avec un profil dcp avec une trc non linéaire, mais tous les curseurs à 0.
Le parametre DefaultBlachRenderer est à none pour obtenir le maximum des noirs.
Ce process de tiens pas compte de ce qu'on peut récupérer dans les HL par extrapolation. La limite se trouve à 3,2 EV.
Par contre, le process linéaire est bien linéaire.... enfin il me semble bien que Laure-Ahn m'as rappelé que Benaparis m'avait expliqué que je ne pouvait pas dire ça :-)
Et Capture One ?
Merci
Citation de: frmfrm le Avril 26, 2019, 22:22:35
Par contre, le process linéaire est bien linéaire.... enfin il me semble bien que Laure-Ahn m'as rappelé que Benaparis m'avait expliqué que je ne pouvait pas dire ça :-)
Je ne comprends rien à tes courbes... avec un process linéaire, on obtiendrait une droite.
Lineaire par rapport à la courbe srbg de lightroom
Citation de: matopho le Avril 26, 2019, 23:08:41
Et Capture One ?
Merci
Dans Capture One :
http://www.lumariver.com/lrpd-manual/
Citation de: frmfrm le Avril 26, 2019, 22:22:35
...
Ce process de tiens pas compte de ce qu'on peut récupérer dans les HL par extrapolation. La limite se trouve à 3,2 EV.
Personne n'a dit le contraire. C'est ce que tous les pratiquants de l'optimisation disent...hors quelques boîtiers isolés et boîtier MF.
Si on se base sur la mesure d'un flashmètre/posemètre ayant le gris 12,5% en guise de gris moyen pour exposer une charte gris 18% avec une lumière frontale et flashmètre en direction de la source,
on est en sur-ex de +0,5 par rapport à l'indication du boîtier qui situe le pic du gris 18% pile poil au milieu de l'histo boîtier auquel cas l'ajout pour optimisation à la prise de vue du RAW est de 0,7 IL.
0,7 IL , c'est dans la majorité des cas le calage constructeur à la sortie d'usine par rapport l'expo juste du gris 12,5%. Cela ne fait pas débat...hors quelques boîtiers isolés et boîtier MF.
Le 12,5% est ainsi le plus souvent à 3IL d'une limite intermédiaire de saturation qui a bénéficié d'un décalage supplémentaire de -0,2IL.
(Dans le cas de mon EOS 20D, les algorithmes d'expo sont effectués selon une sensibilité 115 ISO tandis que la sensibilité nominale du capteur est 100 ISO : 115/100 conduit à - 0,2IL.
DXOmark qui mesure la sensibilité ISO à partir du RAW trouve 87 ISO au lieu de 100 ISO : 100/87 = 1,1149 ; ce qui confirme la marge supplémentaire de -0,2 IL.)
Si l'on considère le rendu du gris 18% qui est à 2,5 IL de la limite de saturation instaurée par les constructeurs, la limite se trouve à (2,5 + 0,7) Il = 3,2 IL.
Dans la mesure où l'on photographie en pratique quotidienne des tons blancs de réflectances inférieures ou égales à 90% (= luminance 96), la marge s'élève à 3,33IL avant cramage.
On se crêpe les cheveux mais on dit la même chose : si on remet les chiffres des uns et des autres en perspective, on tombe tous d'accord.
Du moins, tous ceux qui mesurent en pointant le flashmètre en direction de la (mono)source tombent d'accord.
Ceux qui mesurent en pointant le flashmètre vers le boîtier ne seront d'accord que dans le cas d'une source frontale.
Ceux qui mesurent en pointant le flashmètre vers le boîtier sur-exposent de + 0,41 IL dans le cas d'une source à 60° de l'axe optique : ils contesteront par conséquent la limite de 0,7IL. C'est humain.
Citation de: Verso92 le Avril 27, 2019, 10:21:55
Dans Capture One :
http://www.lumariver.com/lrpd-manual/
Et dans LR :
Citation de: egtegt² le Avril 24, 2019, 14:36:42
Pour Laure Anh c'est évident : la seule partie qui soit importante est celle qui est éclairée perpendiculairement par la source, donc elle dirige la demi sphère vers la source et le résultat est le même quel que soit la position de la source.
D'ailleurs j'aimerais savoir comment elle ferait avec une source 3/4 arrière ;)
Citation de: Nerva le Avril 24, 2019, 15:50:39
seba
...
Lorsque la source est positionnée à moins de 45°, tout va bien ; entre 45° et 90°, ça devient pointilleux ; à plus de 90°, je range le flashmètre.
Vous avez un outil de mesure de la lumière précis à un 1/10 IL près...
Lorsque la source est positionnée à moins de 45°, tout va bien ;
et à partir de 45°, ça devient pointilleux.
Nerva range son flashmètre à plus de 90° et ne programme pas/jamais de shooting en ombres chinoise à contre-jour en studio.
J'imagine qu'il ne fait pas non plus, jamais, de photos à contre-jour en lumière naturelle faute de savoir comment les exposer.
Idem pour egtegt².
Vous me faîtes marcher ou bien vous parlez vraiment sérieusement ?
frmfrm>Je l'ai déjà dit et je ne demande pas que l'on partage mon avis, mais pour moi la bonne expo dépend de la courbe de développement utilisée.
Tout à fait, le dernier maillon de la chaine c'est le développement du RAW.
Mais c'est un processus hautement variable.
Je proposais juste de vérifier que la carte de gris, le flash mètre incident + réfléchi et le spot de l'appareil sur la carte grise donnaient tous la même exposition.
Mon Sony A7, ma carte Kodak mon Seikonic et mon spectro sont tous d'accord.
Verso>Je ne comprends rien à tes courbes... avec un process linéaire, on obtiendrait une droite.
C'est parce qu'frmfrm n'a pas utilisé un DCP à la TRC linéaire.
Mais du coup je ne comprends pas pourquoi il appelle cela linéaire.
Pour être linéaire il faut être en process 2010 + un DCP linéaire.
Et je crois que la TRC linéaire de Lumariver et Basiccolor Input ne sont pas tout à fait linéaire.
Frmfrm pourrais-tu produire tes courbes avec un DCP Linéaire Lumariver et Basiccolor avec ton raw synthétique ?
Pour l'expo j'aurai deux philosophies.
Une répétable, sans post production variable, dont le but serait de placer le raw de la carte 18% à la bonne position dans l'histogramme de Rawdigger.
La dynamique du capteur de mon Sony va de 21 à 15871.
Ma carte grise fait 17.78% au spectro.
17.78 / 100 * 15871 = 2821
Il faut donc que j'expose de telle sorte que ma carte de gris se place à cette valeur dans l'histogramme linéaire de RawDigger.
Cela fait +1.4 EV
Pour confirmer, un morceau de PTFE bien exposé donne 4380.
Log2(15871/4380) = 1.8 EV.
Le blanc se situe donc à 1.8 EV de la surexposition et le gris à 1.4 EV de sa position théorique.
Je peux donc surexposer systématiquement de 1.4.
J'ai donc un process théorique répétable, je surexpose de 1.4.
Mais cela signifie que ma mesure d'exposition soit sans erreur.
Et si la scène excède la dynamique de mon capteur cela va complexifier mon exposition.
Bref, hors studio c'est dangereux juste pour exposer plus à droite de 1.4 EV surtout quand on sait qu'exposer à droite n'apporte qu'un gain marginal dans de rares situations.
J'ai fait le choix d'une exposition simple, inratable et optimisée mais qui nécessite de la post production pour chaque image.
Si la scène n'excède pas la dynamique de mon capteur, je place mes hautes lumière juste avant l'arrivée des zébra dans le viseur. C'est tout.
Et si je devais produire beaucoup d'images en limitant le temps de post production je surexposerais tout de 0.5 EV.
Laure-Ahn
J'aimerais bien que tu modères un peu tes suppositions à propos de ce que je fais ou pas, de ma manière d'appréhender et de baisser les bras devant des situations que je ne maîtrise soi-disant pas ! Ranger le flashmètre ne veut pas dire ranger l'appareil photo. Dans différents cas où la source est à contre-jour, je procède tout simplement par tâtonnements. Je prends plusieurs vues en modifiant la puissance du flash ou le diaphragme, le numérique ayant pour avantage indéniable de pouvoir multiplier les shoots sans débourser. N'étant pas un professionnel, je ne suis pas astreint à un travail dans les temps et je peux donc le prendre à loisir pour parvenir au résultat escompté.
Boîte à lumière 60 x 60 à environ 45° arrière. Réflecteur blanc tenu à distance afin de déboucher légèrement.
(https://images2.imgbox.com/68/1a/vJAfMNT2_o.jpg)
Citation de: matopho le Avril 26, 2019, 23:08:41
Et Capture One ?
Je ne dispose pas de capture one.
J'ai téléchargé/utilisé une version de démo pour effectuer des tests il y a quelques temps et j'avais ouvert un fil à ce sujet dans la section CO de CI.
Si mes souvenirs sont bon : Le gamma de travail de l'espace de CO me semble proche de 1.8. ( Plus précisément, un gamma de 2.1 avec une partie rectiligne à sa base, un peu comme le sRGB).
Il me semble aussi que le mode linéaire n'est pas vraiment linéaire, il comprime aussi les HLs. Le linéaire scientifique me semble linéaire.
Enfin, lors de la mesure de mon RAW j'ai tété gêné par du bruit généré sur la courbe. Peut-être généré par le CMS.
Enfin, il me semble que pas mal du travail sous CO s'effectue dans un espace neutre. cad que le profil de l'appareil n'est pas encore appliqué mais, la neutralisation des teintes grises est effectuée.
Citation de: Nerva le Avril 27, 2019, 13:32:40
Laure-Anh
J'aimerais bien que tu modères un peu tes suppositions à propos de ce que je fais ou pas, de ma manière d'appréhender et de baisser les bras devant des situations que je ne maîtrise soi-disant pas !
Ranger le flashmètre ne veut pas dire ranger l'appareil photo.
Dans différents cas où la source est à contre-jour, je procède tout simplement par tâtonnements.
Je prends plusieurs vues en modifiant la puissance du flash ou le diaphragme, le numérique ayant pour avantage indéniable de pouvoir multiplier les shoots sans débourser.
N'étant pas un professionnel, je ne suis pas astreint à un travail dans les temps et je peux donc le prendre à loisir pour parvenir au résultat escompté.
Je pensais sincèrement que egtegt² et toi me faisiez marcher...
Mais tu ranges vraiment ton flashmètre.Tu ranges ton flashmètre mais tu continues à faire des photos en procédant par tâtonnements....autrement dit, par bracketing.
Ce que je ne comprends pas, c'est ce que tu as à perdre à essayer avec flashmètre dôme sorti en direction de la source, en contravention flagrante du mode d'emploi ?Et si tu essayais comme te le démontrent à la fois Peter Hurley et Jo Brady, photographes pros - avec l'expo juste au 1/10 IL près sans perdre de temps à bracketer ?
Et si tu essayais avec la même poupée et ta lumière à 135° en mesurant vers la source et shooter avec l'expo ainsi relevée ?
Puis ajouter dans un 2ème temps ton réflecteur à la gauche de la poupée afin de déboucher les ombres du
seul profil gauche : après quoi, tu reshootes avec l'expo précédente sans y ajouter quoi que ce soit ?
Les RAWs obtenus seront en sous-ex de -0,5IL de l'expo juste avec gris 12,5% pour gris moyen de référence mais avec de la post-prod, les jpeg auront une allure satisfaisante.
Bien à toi,
(PS : Note que ni Peter Hurley, ni Jo Brady n'utilisent de réflecteur dans les deux cas postés.)
Citation de: plaubel le Avril 27, 2019, 12:09:16
Verso>Je ne comprends rien à tes courbes... avec un process linéaire, on obtiendrait une droite.
C'est parce qu'frmfrm n'a pas utilisé un DCP à la TRC linéaire.
Mais du coup je ne comprends pas pourquoi il appelle cela linéaire.
Pour être linéaire il faut être en process 2010 + un DCP linéaire.
Et je crois que la TRC linéaire de Lumariver et Basiccolor Input ne sont pas tout à fait linéaire.
Frmfrm pourrais-tu produire tes courbes avec un DCP Linéaire Lumariver et Basiccolor avec ton raw synthétique ?
Ben il me semble que les courbes affichées ne peuvent pas être rectilignes car l'axe des abscisses est en EV. Mais pas que.
Lightroom utilise toujours son gamma d'espace de travail. ( reponse sRGB ).
Je dis que le développement est linéaire car il n'y a pas l'application d'une courbe en S qui change la gradation/ le contraste.
Rq. Le gamma sRGB n'est pas pris en compte lors du calcul des valeurs Lab.
Ci- dessous, de nouvelles courbes en process 2010. Cette fois ci, j'ai gradué l'axe des x en utilisant des luminances relatives.
Les 3 premières courbes correspondent à :
1 - un dcp std mais tous les curseurs à zéro.
2 - un dcp avec une trc linéaire et tous les curseurs à leurs position par défaut + La courbe des tonalité en contraste moyen.
3 - un dcp avec une trc linéaire et tous les curseurs à leurs position par défaut + La courbe des tonalité en lineaire.
Les 3 suivantes correspondent au 3 premières mais en retirant la gamma sRGB utilisé par LR.
Enfin les profils générés par lumariver ou autre ne compensent pas non plus le gamma sRGB de travail. Travailler dans un vrai espace linéaire ( pas de courbe en S + gamma de travail 1.0) est un vrai calvaire :-) , mais le passage par cettte étape est parfois nécessaire. ( on produit alors une image en mode scène ).
Citation de: Laure-Anh le Avril 27, 2019, 10:53:42
Personne n'a dit le contraire. C'est ce que tous les pratiquants de l'optimisation disent...hors quelques boîtiers isolés et boîtier MF.
Si on se base sur la mesure d'un flashmètre/posemètre ayant le gris 12,5% en guise de gris moyen pour exposer une charte gris 18% avec une lumière frontale et flashmètre en direction de la source,
on est en sur-ex de +0,5 par rapport à l'indication du boîtier qui situe le pic du gris 18% pile poil au milieu de l'histo boîtier auquel cas l'ajout pour optimisation à la prise de vue du RAW est de 0,7 IL.
Si , moi je dis le contraire depuis le début ;-)
Citation de: Laure-Anh le Avril 27, 2019, 10:53:42
Si on se base sur la mesure d'un flashmètre/posemètre ayant le gris 12,5% en guise de gris moyen pour exposer une charte gris 18% avec une lumière frontale et flashmètre en direction de la source,
on est en sur-ex de +0,5 par rapport à l'indication du boîtier qui situe le pic du gris 18% pile poil au milieu de l'histo boîtier auquel cas l'ajout pour optimisation à la prise de vue du RAW est de 0,7 IL.
Je ne sais pas si mon posemetre est basé sur un gris moyen 12,5 %.
En mesure réfléchie, il me donne la même mesure que mon appareil.
En mesure avec le disque , j'ai a peine 0,2 EV d'écart avec une mesure réfléchie sur une carte grise.
En mesure avec là sphère , ben ca dépend de ce qu'elle choppe. :-)
Maintenant, pousser l'expo n'est pas sans risque. On va vite placer des tons dans la zone de compression et voir plus dans la zone d'extrapolation. Ca donne l'effet fromage blanc de certains visages si recherché par certains photographes ;-)
Laure-Ahn
Je ne te faisais pas marcher. J'ai profité de la question posée par egtegt pour dire ce que je pensais des "mesures arrière".
Alors effectivement, si tu prends la photo que j'ai postée dans mon dernier message, la mesure flashmètre pile dans l'axe de la source me donnait une image sous-exposée. J'aurais pu éventuellement procéder à différents shoots en réduisant l'angle de mesure image par image, pour voir, mais je n'en ai pas vu l'intérêt.
Quant au dôme, mon flashmètre n'est pas évolué :
- Dôme devant le senseur : mesurée incidente, posemètre ou flashmètre.
- Sans dôme : mesure réfléchie, posemètre uniquement, sous un angle fixe (je crois qu'il existait un accessoire pour faire de la mesure spot en mode posemètre mais je n'utilise pas l'engin en mesure réfléchie).
Je note que sur la photo de Peter Hurley la source est à 90° et non à 135°. Je souligne ça parce que plus l'angle de la source se rapproche de celui du boîtier, moins l'écart est important. Je souligne également qu'on ne sait absolument pas comment est étalonné son flashmètre. Mais quoi qu'il en soit, là je vais dans ton sens : à 90° ou à 135°, mesurer dans l'axe du boîtier = sur-exposition.
Citation de: frmfrm le Avril 27, 2019, 15:26:46
Ca donne l'effet fromage blanc de certains visages si recherché par certains photographes ;-)
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Citation de: Nerva le Avril 27, 2019, 16:48:08
...
Je note que sur la photo de Peter Hurley la source est à 90° et non à 135°. Je souligne ça parce que plus l'angle de la source se rapproche de celui du boîtier, moins l'écart est important. Je souligne également qu'on ne sait absolument pas comment est étalonné son flashmètre. Mais quoi qu'il en soit, là je vais dans ton sens : à 90° ou à 135°, mesurer dans l'axe du boîtier = sur-exposition.
A 75°, c'est +0,7 IL, soit la marge allouée par les constructeurs.A 90°, c'est +1IL...ce n'est pas rien, c'est surtout plus la marge allouée par les constructeurs.
Pour Peter Hurley, je ne saurais pas dire avec certitude.
En ce qui concerne Jo Brady, c'est sûr et certain qu'il avait une marge à partir de l'expo annoncée :
parce qu'à un moment de la vidéo, il a mesuré f13 avec Main et fill light activées et expliqué que "pour avoir un rendu plus agréable" il ajoutait volontairement +2/3IL et shootait à f10.
Ajouter +2/3 IL à l'expo juste quand on photographie comme c'était le cas du blanc 90%, c'est une erreur technique flagrante, c'est le cramage assuré...
à moins de bénéficier d'une marge d'erreur supérieure ou égale à +2/3 IL.
Nous sommes toi et moi amateurs. Nous n'avons rien à perdre à essayer et juger par nous-même.
Fais l'essai, STP : fais des essais en considérant que la mesure en direction de la (mono)source est l'expo juste
et qu'elle est ce faisant indépendante de la position de l'objectif. Double tes prisses de vue EAW en y ajoutant +0,5 IL dans la mesure où tu es basé sur un gris moyen 18%. Et regarde ce que cela donne dans l'un et l'autre cas, avec et sans ajout..
Si l'essai n'est pas concluant, tu laisses tomber et tu reviens à ce que tu as l'habitude de faire.
Par curiosité, jette un coup d'oeil à la vidéo en lien à partir de la minute 11:24 https://www.youtube.com/watch?v=H_KvocxLSE4
Je suis susceptible de dire et de faire des conneries, je suis faillible...Le gars, c'est un pro. Je te souhaite de bonnes photos.
Citation de: Laure-Anh le Avril 27, 2019, 19:38:07
...
en considérant que la mesure en direction de la (mono)source est l'expo juste
et qu'elle est ce faisant indépendante de la position de l'objectif
....
Sur quoi basez-vous ces affirmations, en dehors des vidéos sur Internet dont on ne connait pas le contexte (étalonnage, réglage,... ) : enseignement, cours, formation, livre,
maitre à penser, ... ?
Depuis que je suis cette discussion, c'est le point essentiel que je voudrai comprendre. Parce que c'est en contradiction avec le mode d'emploi de tous les posemètres.
Merci
Citation de: matopho le Avril 27, 2019, 20:06:47
Sur quoi basez-vous ces affirmations, en dehors des vidéos sur Internet dont on ne connait pas le contexte (étalonnage, réglage,... ) : enseignement, cours, formation, livre, maitre à penser, ... ?
Depuis que je suis cette discussion, c'est le point essentiel que je voudrai comprendre. Parce que c'est en contradiction avec le mode d'emploi de tous les posemètres.
Merci
Tu as un flux lumineux qui éclaire une scène. Ce flux tombe sur des objets lesquels objets deviennent visibles du fait qu'ils réfléchissent ce flux lumineux.
On parle de réflexion diffuse quand la surface des objets réfléchit uniformément la lumière incidente dans
toutes les directions de l'espace.
Tout n'est pas parfait comme en théorie mais cela se passe à peu près comme cela.
Toujours est-il que beaucoup d'objets sont visibles par toutes les personnes disposées autour d'eux parce qu'ils réfléchissent effectivement la lumière incidente dans toutes les directions de l'espace.
Quand on photographie ces objets, on utilise la même exposition.
Quand en extérieur par beau temps ensoleillé sans nuage, tu tournes autour du sujet jusqu'à ce que ce sujet se présente en contre-jour, il est normal que tu obtiennes un rendu en ombre chinoise.
Au fur et à mesure que tu tournes autour d'un visage en partant de la source frontale, des ombres portées se forment jusqu'à recouvrir tout le visage et aboutir à une silhouette en ombre chinoise.
Au fur et à mesure que les ombres portées se forment, si tu continues à tourner autour du visage, il est dans ton intention de saisir avec ton boîtier telle ou telle ombres portées au moyen de la même expo.Quand tu modifies l'expo pour exposer "correctement" pour le visage à l'ombre en sacrifiant les HL, tu ne photographies
plus avec la lumière solaire directe,
tu photographies avec la lumière en provenance de la demi calotte atmosphérique qui fait face au soleil et qui se trouve dans le dos de ton sujet. Autre flux lumineux, autre exposition.
Si tu tournes autour d'un sujet, c'est pour rendre compte de la façon spécifique dont cet objet réfléchit la lumière : auquel si le flux lumineux incident est constant, l'expo juste est également constante.
Quand tu photographies un objet noir, tant que la lumière est constante, tu ne changes pas d'expo sous prétexte que cet objet est noir et non pas gris:
il en va de même quand tu tournes autour d'un objet, tu ne changes pas d'expo quand la lumière est constante sous prétexte que cet objet réfléchit la lumière incidente à sa façon et non pas comme une charte plane.
Si tu regarde le tableau mis aimablement à disposition par Seba,
si l'on suppose que le flux lumineux qui éclaire la scène est de 80 000 lux,
le tableau de correspondances dit que l'expo juste sur la base d'une scène qui réfléchit 18% de la lumière incidente est de f5,6 & 1/1000è s pour 100 ISO à un 1/3 IL près.
C'est comme ça que je me sers du 6x6 Minolta Autocord de mon Papy : la cellule incorporée indique 15 auquel cas si je choisis 8 pour le temps de pose et cela me fera obligatoirement [15 - 8] = 7 pour l'ouverture ;
en consultant les fenêtres respectives situées au dessus des objectifs du 6x6, je peux lire 1/250è s et f11 pour 100 ISO - exactement comme dans le tableau de Seba.
Il n'est pas fait mention de la position du boîtier.
Bien à toi,
Pour ceux que cela intéresse, cette vidéo est particulièrement fournie en matière d'éclairage monosource.
Elle dévoile en particulier la technique très exploitée par Irving Penn avec une seule lumière, flash ou bien fenêtre.
https://www.youtube.com/watch?v=EH6VqwEZuBE
Citation de: Laure-Anh le Avril 27, 2019, 23:14:47
Tu as un flux lumineux qui éclaire une scène. Ce flux tombe sur des objets lesquels objets deviennent visibles du fait qu'ils réfléchissent ce flux lumineux.
On parle de réflexion diffuse quand la surface des objets réfléchit uniformément la lumière incidente dans toutes les directions de l'espace.
Tout n'est pas parfait comme en théorie mais cela se passe à peu près comme cela.
Toujours est-il que beaucoup d'objets sont visibles par toutes les personnes disposées autour d'eux parce qu'ils réfléchissent effectivement la lumière incidente dans toutes les directions de l'espace.
Quand on photographie ces objets, on utilise la même exposition.
Quand en extérieur par beau temps ensoleillé sans nuage, tu tournes autour du sujet jusqu'à ce que ce sujet se présente en contre-jour, il est normal que tu obtiennes un rendu en ombre chinoise.
Au fur et à mesure que tu tournes autour d'un visage en partant de la source frontale, des ombres portées se forment jusqu'à recouvrir tout le visage et aboutir à une silhouette en ombre chinoise.
Au fur et à mesure que les ombres portées se forment, si tu continues à tourner autour du visage, il est dans ton intention de saisir avec ton boîtier telle ou telle ombres portées au moyen de la même expo.
Quand tu modifies l'expo pour exposer "correctement" pour le visage à l'ombre en sacrifiant les HL, tu ne photographies plus avec la lumière solaire directe, tu photographies avec la lumière en provenance de la demi calotte atmosphérique qui fait face au soleil et qui se trouve dans le dos de ton sujet.
Si tu tournes autour d'un sujet, c'est pour rendre compte de la façon spécifique dont cet objet réfléchit la lumière : auquel si le flux lumineux incident est constant, l'expo juste est également constante.
Quand tu photographies un objet noir, tu ne changes pas d'expo quand la lumière est constante sous prétexte que cet objet est noir et non pas gris:
il en va de même quand tu tournes autour d'un objet, tu ne changes pas d'expo quand la lumière est constante sous prétexte que cet objet réfléchit la lumière incidente à sa façon et non pas comme une charte plane.
Si tu regarde le tableau mis aimablement à disposition par Seba,
si l'on suppose que le flux lumineux qui éclaire la scène est de 80 000 lux,
le tableau de correspondances dit que l'expo juste sur la base d'une scène qui réfléchit 18% de la lumière incidente est de f5,6 & 1/1000è s pour 100 ISO à un 1/3 IL près.
C'est comme ça que je me sers du 6x6 Minolta Autocord de mon Papy : la cellule indique 15 auquel si je choisis 8 pour le temps de pose et cela me fera obligatoirement (15 - 8) = 7 pour l'ouverture ;
en consultant les fenêtres respectives situées au dessus des objectifs du 6x6, je peux lire 1/250è s et f11 pour 100 ISO - exactement comme dans le tableau de Seba.
Il n'est pas fait mention de la position du boîtier.
Bien à toi,
C'est bien ce que j'ai cru comprendre à travers toutes tes interventions : tu cherches à
mesurer la lumière pour retrouver ce que tu maitrises parfaitement, la photographie en fonction des conditions de lumière, pour faire court, Sunny 16.
Mais un posemètre/flash-mètre est un appareil de mesure qui a été conçu pour être utilisé dans les conditions spécifiées par le mode d'emploi. Il est conçu pour mesurer en lumière incidente, dôme rentré (objet plat) ou sorti (3D), ou en lumière réfléchi, 1° ou 5°, en lumière continu ou flash. Il permet de déterminer le couple ouverture/temps de pose en fonction de la sensibilité ISO. C'est sa fonction de base.
Le StarLite 2 permet encore d'autres mesures : moyenne, contraste, Zone system, cinéma, luxmètre, luminance, lumination, ...
La fonction de mesure de l'indice de lumination, voir ci-joint, correspond peut-être à ton besoin. Il n'est pas précisé si le dôme est sorti ou rentré. Attention : le mode d'emploi précise qu'il n'y a qu'un seul symbole pour dôme rentré ou sorti. Mais comment utiliser cette mesure ?
Le mode d'emploi décrit les différentes méthodes de mesure mais ne précise pas dans quel cas les mettre en œuvre, comment les utiliser. Il n'y a aucune indication comment mesurer un ensemble d'éclairages de studio.
La mesure de la lumière incidente dans le cas général est le seul cas où il est précisé que le dôme sorti doit être dirigé vers l'appareil. De mon point de vue, cela est cohérent avec une mesure en lumière réfléchie où on mesure un gris, charte ou autre, dans la scène depuis l'appareil avec le posemètre ou la cellule du boitier. La mesure en lumière incidente est symétrique.
Bonne nuit
Citation de: Laure-Anh le Avril 27, 2019, 23:20:20
Pour ceux que cela intéresse, cette vidéo est particulièrement fournie en matière d'éclairage monosource.
Elle dévoile en particulier la technique très exploitée par Irving Penn avec une seule lumière, flash ou bien fenêtre.
https://www.youtube.com/watch?v=EH6VqwEZuBE
Dans cette vidéo le dôme est toujours dirigé vers l'appareil et jamais vers la source de lumineuse.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 28, 2019, 08:00:12
Dans cette vidéo le dôme est toujours dirigé vers l'appareil et jamais vers la source de lumineuse.
En fait j'avais mal vu.
Chaque fois que Chris utilise le flashmètre (car il ne l'utilise pas toujours), il le pointe vers la source.
Un extrait de la vidéo pour le montrer, et surtout l'histogramme de la photo résultante sous LR.
Le moins qu'on puisse dire c'est que sa mesure ne lui a pas donné une expo à droite.
Comme en plus on peut supposer qu'il utilise la courbe de développement normale, on est très loin des recommandations de Laure-Anh à propos de l'expo prétendue "juste".
Première capture d'écran à 38:16
Deuxième capture à 38:54
Un peeu plus tard c'est pire car il mesure de moins en moins souvent.
Il fait un développement Noir et Blanc, la photo de départ est complètement sous-ex et il bouge les curseurs comme un sauvage:
- Expo +0,8
- Hyghlights + 100% (!)
- Shadows + 34%
- Blacks -100% (!)
Capture d'écran faite à 1:13:46
Malgré tout cela l'histogramme n'est toujours pas calé à droite.
Si après cela on vient me raconter quen pointant le dôme vers la source de lumière on obtient une exposition impeccable et précise au dixième de IL...
;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D ;D
Ah j'ai trouvé une marque qui vent des kits pour déterminer l'exposition.
Il y a une boule réfléchissante, un boule gris moyen et une charte plate.
http://akromatic.com/gadgets-info
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 28, 2019, 09:16:46
En fait j'avais mal vu.
Chaque fois que Chris utilise le flashmètre (car il ne l'utilise pas toujours), il le pointe vers la source.
Un extrait de la vidéo pour le montrer, et surtout l'histogramme de la photo résultante sous LR.
Le moins qu'on puisse dire c'est que sa mesure ne lui a pas donné une expo à droite.
Comme en plus on peut supposer qu'il utilise la courbe de développement normale, on est très loin des recommandations de Laure-Anh à propos de l'expo prétendue "juste".
L'expo "juste" de Chris Knight est l'expo "juste" basée sur un gris moyen 18%...SANS OPTMISATION du RAW.
Partant de là, je me recite :
Citation de: Laure-Anh le Avril 27, 2019, 10:53:42
Personne n'a dit le contraire. C'est ce que tous les pratiquants de l'optimisation disent...hors quelques boîtiers isolés et boîtier MF.
Si on se base sur la mesure d'un flashmètre/posemètre ayant le gris 12,5% en guise de gris moyen pour exposer une charte gris 18% avec une lumière frontale et flashmètre en direction de la source,
on est en sur-ex de +0,5 par rapport à l'indication du boîtier qui situe le pic du gris 18% pile poil au milieu de l'histo boîtier auquel cas l'ajout pour optimisation à la prise de vue du RAW est de 0,7 IL.
0,7 IL , c'est dans la majorité des cas le calage constructeur à la sortie d'usine par rapport l'expo juste du gris 12,5%. Cela ne fait pas débat...hors quelques boîtiers isolés et boîtier MF.
Le 12,5% est ainsi le plus souvent à 3IL d'une limite intermédiaire de saturation qui a bénéficié d'un décalage supplémentaire de -0,2IL.
(Dans le cas de mon EOS 20D, les algorithmes d'expo sont effectués selon une sensibilité 115 ISO tandis que la sensibilité nominale du capteur est 100 ISO : 115/100 conduit à - 0,2IL.
DXOmark qui mesure la sensibilité ISO à partir du RAW trouve 87 ISO au lieu de 100 ISO : 100/87 = 1,1149 ; ce qui confirme la marge supplémentaire de -0,2 IL.)
Si l'on considère le rendu du gris 18% qui est à 2,5 IL de la limite de saturation instaurée par les constructeurs, la limite se trouve à (2,5 + 0,7) Il = 3,2 IL.
Dans la mesure où l'on photographie en pratique quotidienne des tons blancs de réflectances inférieures ou égales à 90% (= luminance 96), la marge s'élève à 3,33IL avant cramage.
On se crêpe les cheveux mais on dit la même chose : si on remet les chiffres des uns et des autres en perspective, on tombe tous d'accord.
Du moins, tous ceux qui mesurent en pointant le flashmètre en direction de la (mono)source tombent d'accord.
Ceux qui mesurent en pointant le flashmètre vers le boîtier ne seront d'accord que dans le cas d'une source frontale.
Ceux qui mesurent en pointant le flashmètre vers le boîtier sur-exposent de + 0,41 IL dans le cas d'une source à 60° de l'axe optique : ils contesteront par conséquent la limite de 0,7IL. C'est humain.
Laure-Ahn
Je ne vois pas ce que ça t'apporterait que je procède au test que tu préconises puisque je connais le résultat. De plus, tu pourrais toujours penser que mon flashmètre est mal étalonné. Ce genre de test, pour qu'il soit sans ambiguïté, faudrait le faire ensemble. Mais, comme installer un petit setup avec une poupée et un flash se fait en un tour de main, je vais voir ça si j'ai le temps.
Néanmoins, je te renvoie à ce message : https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,294419.msg7116271.html#msg7116271
Où le flash était positionné en aplomb et où l'image était sous-exposée en mesurant vers la source. Situation un peu différente puisque l'éclairage renvoyé par un parapluie de grande taille (1 mètre par rapport à une poupée dont le visage fait environ 12 cm de large, c'est grand) était forcément très diffus mais tout de même...
Et puis tu parles des pros, dont je me méfie parfois, comme le Chris des copies d'écran postées par Bruno. Pour la photo de base, il est superflu de jeter un oeil sur l'histogramme : l'image est sous-ex. Et ne parlons pas de la seconde photo, massacrée !
Seba
Oups ! Un "gadget" qu'ils disent (gadget à 800 €, tout de même), facilement utilisable, mais dont je suis certain, alimenterait ce forum de dizaines et de dizaines de messages si on abordait LA manière de l'utiliser. ;D
Citation de: matopho le Avril 28, 2019, 00:36:08
C'est bien ce que j'ai cru comprendre à travers toutes tes interventions : tu cherches à mesurer la lumière pour retrouver ce que tu maitrises parfaitement, la photographie en fonction des conditions de lumière, pour faire court, Sunny 16.
Mais un posemètre/flash-mètre est un appareil de mesure
qui a été conçu pour être utilisé dans les conditions spécifiées par le mode d'emploi.
Oui, un posemètre/flash-mètre est un appareil de mesure conçu pour mesurer la lumière. En ce qui concerne les conditions spécifiées par le mode d'emploi édicté par Norwood et repris depuis 70 ans :
je rappelle que Norwood a truqué les dés en ajoutant à la monosource que son dôme est censé mesurer telle quelle
une fill light frontale qui a fourni pour les prises de vues qu'il a exhibées en guise de preuves un complément de lumière qui n'existe pas en temps normal.
Cette fill light frontale présentait une différence de -3IL avec la key-light, et avait par conséquent rajouté 12,5% en plus soit + 0,32 IL très exactement à la key-light.
Dans l'hypothèse où une monosource de studio émet sur un sujet situé à une distance quelconque donnée un flux lumineux d'indice 15 pour 100 ISO,
comment fait-on pour mesurer et confirmer l'éclairement produit par cette monosource - je veux dire telle quelle, sans aucune fill light ajoutée ?
...en pointant
le flashmètre depuis le sujet en direction de la source !
Partant de là, si
il est calé sur un gris moyen 18% et correctement calibré à la sortie d'usine, cela te donne l'expo "juste" sur la base du gris moyen 18% et l'optimisation du RAW se fait par ajout de +1,2IL.
si
il est calé sur un gris moyen 12,5% et correctement calibré à la sortie d'usine, cela te donne l'expo "juste" sur la base du gris moyen 12,5% et l'optimisation du RAW se fait par ajout de +0,7IL.
(Le boîtier numérique est supposé être correctement calibré à sa sortie d'usine : à savoir, blanc 100% calé à -0,7 IL de la saturation réelle du capteur ; et le gris moyen 12,5% à - 3IL du blanc 100%, bien évidemment.)(Si c'est un boîtier argentique correctement calibré à sa sortie d'usine avec gris moyen 18% calé à 2,46 IL du blanc 100%, c'est tout autre chose.)
Citation de: Nerva le Avril 28, 2019, 11:17:51
Seba
Oups ! Un "gadget" qu'ils disent (gadget à 800 €, tout de même), facilement utilisable, mais dont je suis certain, alimenterait ce forum de dizaines et de dizaines de messages si on abordait LA manière de l'utiliser. ;D
J'avais émis l'idée de la boule gris 18% sans savoir que ça existait.
Citation de: Laure-Anh le Avril 28, 2019, 11:51:43
En ce qui concerne les conditions spécifiées par le mode d'emploi édicté par Norwood et repris depuis 70 ans :
je rappelle que Norwood a truqué les dés en ajoutant à la monosource que son dôme est censé mesurer telle quelle
une fill light frontale qui a fourni pour les prises de vues qu'il a exhibées en guise de preuves un complément de lumière qui n'existe pas en temps normal.
Cette fill light frontale présentait une différence de -3IL avec la key-light, et avait par conséquent rajouté 12,5% en plus soit + 0,32 IL très exactement à la key-light.
Je ne sais pas, si c'était si bidon que ça, j'imagine que les fabricants s'en seraient rendus compte ?
Et pourquoi cette fill light n'existerait pas en temps normal ? Ca fait partie d'un set d'éclairage "bateau".
Citation de: Laure-Anh le Avril 28, 2019, 11:51:43
Dans l'hypothèse où une monosource de studio émet sur un sujet situé à une distance quelconque donnée un flux lumineux d'indice 15 pour 100 ISO,
comment fait-on pour mesurer et confirmer l'éclairement produit par cette monosource - je veux dire telle quelle, sans aucune fill light ajoutée ?
...en pointant le flashmètre depuis le sujet en direction de la source !
Pas vraiment. Déjà l'éclairement se mesure avec le disque et pas le dôme.
Et ensuite l'éclairement produit par un flux donné dépend justement de l'orientation de la surface de mesure.
L'éclairement produit par un flux donné, ce n'est pas forcément l'éclairement maximal quand la surface éclairée est perpendiculaire à la source, c'est l'éclairement reçu par une surface d'orientation donnée (éventuellement perpendiculaire à la source, ce qui est un cas particulier).
Citation de: Nerva le Avril 28, 2019, 11:17:51
...
Seba
Oups ! Un "gadget" qu'ils disent (gadget à 800 €, tout de même), facilement utilisable, mais dont je suis certain, alimenterait ce forum de dizaines et de dizaines de messages si on abordait LA manière de l'utiliser. ;D
Le gadget à 800 €, tu n'es pas obligé de l'acheter. L'intérêt du post de Seba est ailleurs.
Seba te poste la photo pour te faire réaliser que si tu mesures la charte telle qu'elle est, c'est-à-dire orientée face au boîtier sans tenir compte de la direction de la lumière incidente, tu te plantes dans les grandes largeurs si ton intention est de photographier la vraie vie, une fois que tu auras enlevé la charte du champ cadré.
La mesure sur charte plane n'est juste que si et seulement si tu photographies seulement et uniquement ta charte en gros plan : après avoir enlevé tout le reste, c-à-d la vraie vie, du champ cadré.
Citation de: Laure-Anh le Avril 28, 2019, 12:25:09
Seba te poste la photo pour te faire réaliser que si tu mesures la charte telle qu'elle est, c'est-à-dire orientée face au boîtier sans tenir compte de la direction de la lumière incidente,
tu te plantes dans les grandes largeurs si ton intention est de photographier la vraie vie, une fois que tu auras enlevé la charte du champ cadré.
La mesure sur charte plane n'est juste que si et seulement si tu photographies seulement et uniquement ta charte en gros plan : après avoir enlevé tout le reste, c-à-d la vraie vie, du champ cadré.
J'ai toujours expliqué que pour des travaux de reproduction, la mesure se fait sur un carton gris moyen orienté comme le document à reproduire. Et rien d'autre.
Si tu ne sais pas ce qu'est une reproduction, je n'y peux rien.
Qu'est-ce qu'une reproduction d'un document plat ? Tu saurais répondre à cette question ?
Tu passes ton temps à expliquer que si on mesure sur un carton plat, puis on fait tout à fait autre chose que de la reproduction (car c'est un gros mot), alors la mesure ne sera pas bonne.
Citation de: seba le Avril 28, 2019, 12:22:58
Je ne sais pas, si c'était si bidon que ça, j'imagine que les fabricants s'en seraient rendus compte ?
Les fabricants ne sont pas stupides.
Ni les fabricants de flashmètre/posemètres, ni les fabricants de boîtiers numériques.
Ils sont au contraire super intelligents, super diplomates et super pragmatiquesFace à 99,9999% des pratiquants qui pointent leur flashmètre dôme en direction du boîtier depuis 70 ans,
ils savent que 99,999% de ces personnes rangent - à l'instar de Nerva - leur flashmètre dès que la monossource est à 90° et plus ;
ils savent que 99,999% de ces personnes galèrent leur flashmètre quand la monosource est entre 45° et 90°.
Partant de là, toute la question est quel peut bien être l'angle maximal auquel ces pratiquants se limitent-ils quand ils déportent une monosource sur la côté ?Un angle droit se divise naturellement en trois angles égaux de 30%.
99,999% des gens sont tentés d'ajouter aux deux premiers la moitié du dernier angle pour former au total un angle de (2,30°) + 15° = 75°.
Statistiquement, 75° a toutes les chances d'être l'angle max auquel se limitent 99,9999% des pratiquants qui pointent leur flashmètre dôme en direction du boîtier depuis 70 ans,
ce qui occasionnerait une erreur en sur-ex d'au plus (1 = cos 75°)/2 = 1,59 , soit +0,66 IL très exactement.
On file à tout ce beau monde une marge de +0,7 IL en mode RAW et on les laisse faire comme ils ont l'habitude de faire.Tout ce petit monde sera content et satisfait parce que compte-tenu de leur pratique particulière du flashmètre, ces utilisateurs de boîtiers numériques sont à l'abri de tout cramage intempestif.
En ce qui concerne les fabricants de flshmètres/posemètres, compte-tenu du fait que 99,999% pratiquent, prônent et vont continuer à prôner le bon usage du flashmètre en direction du boîtier,
pas la peine de ré-écrire le mode d'emploi du flashmètre au risque de contrarier sans nécessité toutes les innombrables générations qui ont cru bien faire. Et c'est reparti pour 70 ans.
Citation de: seba le Avril 28, 2019, 12:31:51
J'ai toujours expliqué que pour des travaux de reproduction, la mesure se fait sur un carton gris moyen orienté comme le document à reproduire. Et rien d'autre.
Si tu ne sais pas ce qu'est une reproduction, je n'y peux rien.
Qu'est-ce qu'une reproduction d'un document plat ? Tu saurais répondre à cette question ?
Tu passes ton temps à expliquer que si on mesure sur un carton plat, puis on fait tout à fait autre chose que de la reproduction (car c'est un gros mot), alors la mesure ne sera pas bonne.
La reproduction, c'est au sens le plus large la reproduction de robes, de bijoux, de textiles, de montres, de sacs à mains, de tubes de rouges à lèvres, de coiffures, de tout cela réunis et portés ensemble sur une même image ; de maquettes de voitures/bateaux/avions miniatures, de voitures/bateaux/avions à l'échelle réelle, etc, etc,...bref, des trucs en 3D, possiblement des tons blancs de réflectance 90%.
Si c'est pour exposer un document plat, on fait comme fait Dioptre :
on installe une bête lumière tungstène continue à moindre coût et on se sert du posemètre fourni avec le boîtier tous frais payés,
on procède au préalable à des mesures spot multiples sur toute la surface dudit document plat pour s'assurer de l'homogénéité de l'éclairage mis en place puis on fait sa prise de vue en un seul clic.
Auquel cas, il n'y a strictement aucun intérêt à investir le moindre centime d'€uro dans un quelconque flash, et encore moins dans un quelconque flashmètre.
Citation de: Laure-Anh le Avril 28, 2019, 13:13:12
La reproduction, c'est au sens le plus large la reproduction de robes, de bijoux, de textiles, de montres, de sacs à mains, de tubes de rouges à lèvres, de coiffures, de tout cela réunis et portés ensemble sur une même image ; de maquettes de voitures/bateaux/avions miniatures, de voitures/bateaux/avions à l'échelle réelle, etc, etc,...bref, des trucs en 3D, possiblement des tons blancs de réflectance 90%.
Si c'est pour exposer un document plat, on fait comme fait Dioptre :
on installe une bête lumière tungstène continue à moindre coût et on se sert du posemètre fourni avec le boîtier tous frais payés,
on procède au préalable des mesures spot multiples pour s'assurer de l'homogénéité de l'éclairage mis en place puis on fait sa prise de vue en un seul clic.
Auquel cas, il n'y a strictement aucun intérêt à investir le moindre centime d'€uro dans un quelconque flash, et encore moins dans un flashmètre.
J'ai toujours parlé de reproduction de documents plats. Sais-tu ce que plat veut dire ? Des sacs à main, des tubes de rouge à lèvre, des maquettes de bateaux...tout ça ce n'est pas plat.
Tout l'intérêt de faire une mesure en lumière incidente ou d'utiliser une charte grise, c'est de ne pas être influencé par le coefficient de réflexion du document.
Et ça fait plus d'un mois que j'en parle.
Citation de: seba le Mars 23, 2019, 14:58:42
Par contre pour le diffuseur plat, comme il mesure un éclairement sur une surface d'orientation donnée, l'orientation dépend de la mesure qu'on veut effectuer : réglage des flashes, mesure pour exposer un document plat (dans ce cas le diffuseur doit être orienté comme le document).
Citation de: seba le Avril 28, 2019, 13:23:26
J'ai toujours parlé de reproduction de documents plats. Sais-tu ce que plat veut dire ? Des sacs à main, des tubes de rouge à lèvre, des maquettes de bateaux...tout ça ce n'est pas plat.
Tout l'intérêt de faire une mesure en lumière incidente ou d'utiliser une charte grise, c'est de ne pas être influencé par le coefficient de réflexion du document.
Tu es lourd quand tu veux, Seba.
C'est toi-même qui as posté les calculs !!!!!
Pour la reproduction d'un document plat au moyen d'un éclairage à deux sources disposées à 45° de part et d'autre,
la différence entre dôme sorti (1 +cos45°)/2 = 0.85 et dôme rentré cos 45° = 0.71 calculée par toi était de 0.85 - 0.71 = 0.14 ; soit 0.177 IL.En bon français, la différence entre dôme sorti ou bien dôme rentré pointé vers la source, c'est nada, c'est kif-kif bourriquot.
Citation de: Laure-Anh le Avril 28, 2019, 13:39:57
En bon français, la différence entre dôme sorti ou bien dôme rentré pointé vers la source, c'est nada, c'est kif-kif bourriquot.
Sûr? ;D
Citation de: Laure-Anh le Avril 28, 2019, 13:39:57
Pour la reproduction d'un document plat au moyen d'un éclairage à deux sources disposées à 45° de part et d'autre,
la différence entre dôme sorti (1 +cos45°)/2 = 0.85 et dôme rentré cos 45° = 0.71 calculée par toi était de 0.85 - 0.71 = 0.14 ; soit 0.177 IL.
En bon français, la différence entre dôme sorti ou bien dôme rentré pointé vers la source, c'est nada, c'est kif-kif bourriquot.
Ca c'est pour 45°.
Matophoto avait posé la question pour un éclairage rasant (disons 80°).
Et là, grosse différence.
Et, grosse erreur de ta part, le dôme ou le disque n'est pas pointé vers la source (ou les sources, laquelle d'ailleurs ?).
Citation de: seba le Avril 28, 2019, 13:50:44
Ca c'est pour 45°.
Matophoto avait posé la question pour un éclairage rasant (disons 80°).
Et là, grosse différence.
Et, grosse erreur de ta part, le dôme ou le disque n'est pas pointé vers la source (ou les sources, laquelle d'ailleurs ?).
La vraie valeur d'expo, c'est la somme des deux éclairement fournis par chaque source. Entre 100% et 0,85 il y a un écart de 0,19 IL imperceptible dont je t'avais fait grâce.
La valeur approchée, c'est celle affichée par le dôme sorti pointé droit devant selon l'axe de symétrie du set d'éclairage.
La valeur moindre est celle affichée par le dôme rentré pointé droit devant selon l'axe de symétrie du set d'éclairage.
Dans le cas d'une source à 80°, je n'ai pas d'erreur parce que je pointe le flashmètre dans la direction de la source.
Vos problèmes à Matophoto et à toi face à une source rasante à 80° ne regardent que vous.
La question de matophoto était très simple, la réponse élémentaire.
Et bien sûr dans ce cas on n'utilise pas le dôme sorti et encore moins pointé vers la source.
Laure-Anh
Code civil/Des différentes manières dont on acquiert la propriété/De la vente/Des obligations du vendeur/Dispositions générales/Article 1602 :
Le vendeur est tenu d'expliquer clairement ce à quoi il s'oblige.
Tout pacte obscur ou ambigu s'interprète contre le vendeur.
C'est court, mais précis.
La conformité du produit au mode d'emploi est donc une obligation légale.
Donc si vous estimez que les fournisseurs vous induisent en erreur par leur mode d'emploi erroné, vous pouvez, dans l'ordre : leur écrire pour qu'ils modifient leur mode d'emploi, contacter la DGCCRF pour leur signaler le non respect de la réglementation et, ultime action si tout cela n'aboutit pas, porter l'affaire en justice.
D'autre part, croyez vous vraiment que les sociétés qui produisent des posemètres/flashmètres, engageant un budget conséquent, se contentent de reproduire depuis 70 ans ce que vous qualifiez de truqué, et qu'ils ne modifient pas la conception et la réalisation des nouveaux produits ? Et de fournir un mode d'emploi expliquant comment utiliser leur nouveau produit !
Bonne fin de week-end
Bonjour à tous,
Je crois qu'à la page 111 du dernier CI un article peut intéresser certains d'entre vous!!!!!
Citation de: Laure-Ahnils savent que 99,999% de ces personnes galèrent leur flashmètre quand la monosource est entre 45° et 90°.
Alors je dois faire partie de ces 0.0001 % qui ne galèrent pas et qui passent en mode pilotage manuel. Le meilleur des navigateurs doit être capable de prendre le manche sans être perdu lorsque ses instruments ne répondent pas comme il le voudrait.
----------------------------
Après-midi de pluie, alors voici une (dernière) série de tests.
Précision : je considère que mon flashmètre est étalonné lorsque l'image est parfaitement exposée (charte 18 %) par éclairage frontal. Comme j'ai déjà effectué le réglage fin avec photo correspondante, je n'ai pas à y revenir.
Conditions : boîte à lumière de 60 x 60 placée dans tous les cas à 75 cm du sujet (environ 1.80 m d'un fond noir), 200 ISO. Pièce dans la pénombre. Le flashmètre pointé sur la source indique f11.
Série 1Sujet à 45°, source à 135°.
Image 1 : f11
Image 2 : f10
Image 3 : f9
Image 4 : f8 (j'ai activé l'affichage des zones sous-ex et sur-ex uniquement sur cette image)



Série 2Sujet à 45°, source à 90°.
Image 1 : f11
Image 2 : f10
Image 3 : f9
Image 4 : f8



Série 3Sujet à 0°, source à 90°.
Image 1 : f11
Image 2 : f10
Image 3 : f9
Image 4 : f8



Série 4Sujet à 0°, source à 45°.
Image 1 : f11
Image 2 : f10
Image 3 : f9


Citation de: Nerva le Avril 28, 2019, 11:17:51
Laure-Anh
...
Néanmoins, je te renvoie à ce message : https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,294419.msg7116271.html#msg7116271
Où le flash était positionné en aplomb et où l'image était sous-exposée en mesurant vers la source.
Ben voilà, tu as mesuré ta source quel que soit l'angle avec le sujet et quel que soit l'angle avec le boîtier !!!
Merci d'avoir essayé. Comme tu l'as constaté, il n'y avait aucune raison de ranger ton flashmètre. La sous-ex que tu constates est réelle.
mais elle n'est pas liée à la façon de mesurer en direction de la source.Elle est dûe au fait que le 18% correctement exposé avec son pic centré pile poil au milieu de l'histo du boîtier correspond en vérité à une prise de vue numérique en sous-ex de -0,5IL.
En numérique, c'est le 12,5% qui sert de gris moyen de référence : aussi quand tu mesures pour le gris 18%, tu introduit une sous-ex de -0,5IL.
(En argentique avec un gris moyen 18% pris pour référence, quand tu mesures du blanc à la place du gris moyen 18%, cela conduit à une prise de vue en sous-ex ;
hé bien, c'est pareil en numérique, en mesurant et en exposant un gris 18% en lieu et place du gris moyen 12,5% qui sert de référence, cela conduit à une prise de vue en sous-ex de -,0,5IL) La parade, ce n'est pas de mal mesurer ta monosource au flashmètre.
La parade - en mettant de côté toute théorie à propos d'optimisation - c'est d'ajouter +,05IL à ton expo "juste" basée sur un gris moyen 18%.En ajoutant les + 0,5IL et pas plus, tu as un fichier numérique correctement exposé hors toute optimisation,
et tu conserves la possibilité de profiter de la courbe tonale constructeur/ LR et tu développes comme d'hab.
Ton problème de fichier numérique sous-ex venait uniquement du fait qu'en photographie numérique, on n'expose pas de la même façon qu'en argentique.Celui qui shoote en jpeg doit se conformer à la pratique argentique car il est totalement dépendant des courbes tonales constructeur implémentées dans son boîtier.
Celui qui shoote en RAW sans aucune envie de se prendre la tête avec l'optimisation du RAW doit ajouter +0,5IL à l'expo "juste" déterminée sur la base du gris 18% pour mettre en boîte un fichier RAW satisfaisant.
ET TU NE FAIS PAS ATTENTION, STRICTEMENT AUCUNE ATTENTION, A L'ALERTE CLIGNOTANTE DES HL QUI SIGNALE QUE LE JPEG DE VISUALISATION BOITIER EST PARTIELLEMENT CRAME, ce fichier jpeg de visualisation n'est pas représentatif du RAW auquel il est attaché.
En pratique, tu prends f11 face à ta monosource et tu y ajoutes + 0,5IL : après quoi, tu peux tourner autant que tu veux autour de ta poupée, tu tiens la bonne expo sans avoir à remesurer quoi que ce soit. Bien à toi,
J'avais fait une série à ton intention : flash 550EX face à la charte CMP + mesure en direction de la source.
Après quoi, je ne me suis plus soucié de l'expo, je me suis contentée de tourner autour su sujet et d'aligner tous les cadrages possibles et imaginables.
C'est la même expo (juste) qui m'a servi de bout en bout : je t'ai mis l'heure pour bien montrer que je n'avais pas matériellement pas le temps d'ajuster quoi que ce soit.
Bref, la mesure ne dépend pas de la position du boîtier, l'expo juste s'obtient en mesurant en direction de la (mono) source.
(Avec plusieurs sources, ce n'est plus vrai, cela varie selon que la key light se superpose ou non à la fill light, et selon qu'il y a ou non des réflexions parasites...)
(http://img110.xooimage.com/files/9/0/2/meme-exposition-m...ource-1--56165b0.jpg)
(http://img110.xooimage.com/files/e/5/1/meme-exposition-m...ource-2--56165b4.jpg)
(http://img110.xooimage.com/files/c/b/7/meme-exposition-m...ource-3--56165b6.jpg)
(http://img110.xooimage.com/files/5/a/1/meme-exposition-m...ource-4--56165bf.jpg)
Citation de: Laure-AhnET TU NE FAIS PAS ATTENTION, STRICTEMENT AUCUNE ATTENTION, A L'ALERTE CLIGNOTANTE DES HL QUI SIGNALE QUE LE JPEG DE VISUALISATION BOITIER EST PARTIELLEMENT CRAME, ce fichier jpeg de visualisation n'est pas représentatif du RAW auquel il est attaché.
Et c'est heureux que je n'en tienne pas compte aveuglément ! Si je tiens compte de ce qu'affiche mon boîtier (un JPG instantané à partir du RAW enregistré), plein d'images sont soi-disant cramées alors qu'il leur manque même parfois 1/3 de diaphragme une fois dans Lightroom ou Darktable. Alors oui, je pousse un peu selon l'histogramme du boîtier, qui n'a pas grand chose à voir avec celui du logiciel de développement. Mais je ne vois vraiment pas ce que ça à voir là dedans...
Citation de: Laure-AhnEn pratique, tu prends f11 face à ta monosource et tu y ajoutes + 0,5IL : après quoi, tu peux tourner autant que tu veux autour de ta poupée, tu tiens la bonne expo sans avoir à remesurer quoi que ce soit.
Désolé mais je ne suis pas adepte de la danse de Saint-Guy ! Je n'ai pas l'habitude de tourner dans tous les sens autour du sujet lorsque je photographie au flash. Sans compter que tourner autour tout en ayant une exposition stable est une chose ; se mettre préalablement d'accord sur ce qu'on entend par bien exposé en est une autre.
Une série comparative, key light + fill light assez légère (environ 1/8 de la key light).
Cette fois les mesures sont faite avec la TTL du boîtier, pondérée centrale.
En haut, mesure sur la première image puis le reste de la série sans changer l'expo. Ce serait à peu près pareil avec le dôme toujours pointé vers la jey light.
En bas, mesure sur toutes les images. Et bien sûr que la mesure dépend de la position de l'appareil photo puisque c'est l'appareil photo qui la fait. Ce serait à peu près pareil avec le dôme toujours dirigé vers l'appareil photo.
Sur la première image, la key light est presque frontale, sur la dernière image elle est à 135° environ.
Citation de: Nerva le Avril 28, 2019, 20:21:18
...Désolé mais je ne suis pas adepte de la danse de Saint-Guy ! Je n'ai pas l'habitude de tourner dans tous les sens autour du sujet lorsque je photographie au flash.
C'est dommage que tu le prennes comme cela.
Il y avait encore très peu temps , en page 28 plus précisément, tu faisais part du fait que tu étais incertain de l'expo à mettre en oeuvre entre 45° et 90°,
et que tu rangeais ton flashmètre dès que la monosource faisait un angle de 90° et plus, auquel cas tu en étais réduit à agir par tâtonnements.
Aujourd'hui, en page 31, tu as découvert que, quel que soit l'angle et quelle que soit la position du boîtier, tu pouvais utiliser ton flashmètre et obtenir l'expo juste en toutes circonstances en le pointant vers la source ;
et qu'à condition d'ajouter +0,5IL à l'expo juste basée sur le gris 18%, tu tenais ton RAW correctement exposé, hors toute optimisation.
Mébon,...
Bonne continuation à toi, à toutes et à tous.
Pour voir les choses autrement.
Dans tout processus, trouver un invariant qui permet d'assurer la répétabilité et la reproductibilité du résultat est une assurance pour l'exactitude du résultat. Appliqué à la mesure de l'exposition, cela donne :
- pour une mesure de la lumière réfléchie : toujours pointer le posemètre en direction de la scène depuis l'appareil photo,
- pour une mesure de la lumière incidente : toujours pointer le posemètre, dôme sorti, en direction de l'appareil photo depuis la scène.
Cela évidemment avec un posemètre étalonné par rapport à l'appareil photo.
Pas besoin de décaler l'exposition, en plus ou moins. Pas besoin de compter sur les 1,3 IL qu'offre tout appareil dans les hautes lumières. Bref, pas besoin de réfléchir : une mesure, point barre. Comme avec la mesure matricielle de l'appareil photo !
D'ailleurs si je peux avoir une exposition correcte en mesure matricielle, pourquoi utiliser un posemètre ! Aller oust !
Citation de: Laure-Anh le Avril 27, 2019, 23:14:47
[...]
Si tu tournes autour d'un sujet, c'est pour rendre compte de la façon spécifique dont cet objet réfléchit la lumière : auquel si le flux lumineux incident est constant, l'expo juste est également constante.
[...]
C'est justement sur ce point que tu as tort : un flux lumineux constant ne donne pas nécessairement une réflexion de la lumière constante, ça dépend de l'angle d'incidence de la lumière. Plus la lumière est rasante, plus la surface éclairée par le même flux sera grande, et donc la réflexion sera plus faible. C'est assez évident dans le cas par exemple d'un tableau pour lequel plus la lumière sera rasante, moins il sera éclairé, mais ça reste valable pour des objets tridimensionnels.
Et en photographie, ce qui compte, c'est la réflexion de la lumière par les objets que tu photographies. Plus l'angle de la source par rapport à l'axe de l'objectif est important, moins ta scène sera éclairée. L'extrême étant quand on atteint 180° (source en plein contre jour) vu que presque plus rien de ce que tu photographies n'est éclairé par cette source.
Dans les faits, c'est bien plus complexe que ça puisque ça dépend non seulement de l'angle de la source, mais également de la forme de ce que tu photographies et de la couleur et des reflets spéculaires des surfaces proches de la normale à la source.
C'est pour ça que quand je lis que tu parles d'exposition précise à 0,1 IL près, je suis assez étonné car pour moi, une telle précision n'existe pas, et si elle existe, ça n'est certainement pas avec une ou deux mesures que tu peux l'atteindre.
Citation de: Laure-Anh le Avril 28, 2019, 13:13:12
[...]
Si c'est pour exposer un document plat, on fait comme fait Dioptre :
on installe une bête lumière tungstène continue à moindre coût et on se sert du posemètre fourni avec le boîtier tous frais payés,
on procède au préalable à des mesures spot multiples sur toute la surface dudit document plat pour s'assurer de l'homogénéité de l'éclairage mis en place puis on fait sa prise de vue en un seul clic.
Auquel cas, il n'y a strictement aucun intérêt à investir le moindre centime d'€uro dans un quelconque flash, et encore moins dans un quelconque flashmètre.
C'est débile ton truc : déjà faire des mesures spot sur plusieurs points d'un tableau ne garantit en rien l'homogénéité de l'éclairage, sauf si ton tableau est "carré blanc sur fond blanc" et encore. Ensuite, si tu prends le temps de faire des mesures spot sur tout ton tableau, tu n'as plus besoin d'autre mesure, tu as déjà toutes les informations qu'il te faut.
C'est même la seule méthode parfaitement précise de mesure de l'exposition : faire une mesure spot sur toutes les zones différentes de la scène et choisir la meilleure exposition. Je ne l'ai pas inventée, c'est le zone system d'Ansel Adams. Elle a un seul défaut : elle ne peut s'appliquer que quand on a beaucoup de temps pour prendre une photo. Lui ça ne le dérangeait pas vu qu'il faisait énormément de photos de paysage à la chambre.
Laure-Ahn
Là tu m'emmerdes vraiment ! Tu interprètes à ta façon tout ce que j'écris. Je n'en suis pas réduit, comme tu dis, à procéder par tâtonnements. Ce n'est pour moi ni une contrainte ni un aveu d'échec. Je me dis vraiment que tu n'aurais jamais pu faire de photos sans la technologie numérique. Est-ce que mon flashmètre restera bien étalonné au fil des prises, est-ce que le film diapo provient du même lot, est-ce que les bains du labo me donneront le même résultat ? Personne n'aurait jamais rien fait si ce genre d'épouvante passait avant le reste.
Aujourd'hui, je n'ai rien découvert du tout, comme tu sembles encore le croire. Tu as présenté une série de photos que je décortique de deux manières différentes :
1) L'exposition : bonne.
2) L'homogénéité : constante.
Rien à redire. Mais :
- Cette série était quand même facile. Un fond neutre bien uni, peu d'éléments réfléchissants, et si je prends pour référence l'ombre du coq sur le rouleau de papier, des écarts angulaires assez faibles lors des shoots. Ca ne sera plus la même musique pour l'homogénéité avec des contre-jours, un éclairage plus dirigé, de grands écarts angulaires et un fort contraste.
- Ces images sont bien exposées, alors comment peux-tu en dire de même pour celles qui sont carrément sous-ex sous prétexte que la mesure flashmètre pointée sur la source affichait l'exposition à reporter dans le boîtier ?
Je n'attends pas de réponse, mais à titre informatif, je photographie peu en mono-source intégrale ; c'est-à-dire que j'ai presque toujours au minimum un réflecteur à portée de main. Et là je peux évidemment me lancer dans des calculs, des moyennes, suivre des abaques, mais je préfère encore y aller à l'instinct, commencer par un réglage de base que je connais bien et finir par tâtonnements. Et ça fonctionne très bien comme ça...
Citation de: egtegt² le Avril 29, 2019, 09:34:29
C'est débile ton truc : déjà faire des mesures spot sur plusieurs points d'un tableau ne garantit en rien l'homogénéité de l'éclairage, sauf si ton tableau est "carré blanc sur fond blanc" et encore. Ensuite, si tu prends le temps de faire des mesures spot sur tout ton tableau, tu n'as plus besoin d'autre mesure, tu as déjà toutes les informations qu'il te faut.
C'est même la seule méthode parfaitement précise de mesure de l'exposition : faire une mesure spot sur toutes les zones différentes de la scène et choisir la meilleure exposition. Je ne l'ai pas inventée, c'est le zone system d'Ansel Adams. Elle a un seul défaut : elle ne peut s'appliquer que quand on a beaucoup de temps pour prendre une photo. Lui ça ne le dérangeait pas vu qu'il faisait énormément de photos de paysage à la chambre.
Puisque je suis cité, je répond.
Pour exposer correctement un tableau par exemple il faut d'abord qu'il soit éclairé correctement
Pour m'en assurer Je prend ma carte Kodak et
je mesure la carte Kodak avec un spotmètre Minolta VI en mesure réfléchie bien sur, la dite carte étant parallèle et le plus près possible du tableau. Et cela en plusieurs points ,comme le centre, les angles ....
En quelques dizaines d'années de photo, quelque soit le sujet, j'ai toujours calculé l'exposition en mesure réfléchie
Citation de: egtegt² le Avril 29, 2019, 09:34:29
..... faire une mesure spot sur toutes les zones différentes de la scène et choisir la meilleure exposition. Je ne l'ai pas inventée, c'est le zone system d'Ansel Adams.....
+1
Citation de: seba le Avril 28, 2019, 20:39:56
Une série comparative, key light + fill light assez légère (environ 1/8 de la key light).
Cette fois les mesures sont faite avec la TTL du boîtier, pondérée centrale.
En haut, mesure sur la première image puis le reste de la série sans changer l'expo. Ce serait à peu près pareil avec le dôme toujours pointé vers la jey light.
En bas, mesure sur toutes les images. Et bien sûr que la mesure dépend de la position de l'appareil photo puisque c'est l'appareil photo qui la fait. Ce serait à peu près pareil avec le dôme toujours dirigé vers l'appareil photo.
Sur la première image, la key light est presque frontale, sur la dernière image elle est à 135° environ.
1 - Utiliser la TTL du boîtier, pondérée centrale, basée sur la lumière réfléchie pour illustrer le bon ou mauvais comportement d'un flashmètre, c'est franchement osé.
2 - Tu introduis dans l'équation une fill light qui n'a pas lieu d'être s'agissant de savoir quelle est la bonne ou mauvaise façon de mesurer une monosource. C'est truquer les dés à la manière de Norwood.
3 - Plus grave encore, tu n'as pas l'oeil suffisamment exercé. Tu dis, tu crois avoir introduit une fill light assez légère (- 3IL en dessous de la key) selon tes propres mots :
en vérité, et cela se voit à l'oeil nu, la contribution de ta fill light constituée de lumière ambiante continue est peut-être modeste dans ta 1ère série de tests,
toutefois, elle est énorme, elle égale puis dépasse au final la key dans le cas de ta seconde série de tests. Ta fill light est à la louche à +0,5 IL au dessus de la key en fin de test...
Bref, ce n'est pas seulement un petit peu biaisé comme par le passé du temps de Norwood,c'est immensément biaisé - et cela à ton insu - en raison de l'influence énormissime et mal contrôlée de ta fill light soit-disant "très légère" constituée de lumière ambiante continue.
Citation de: dioptre le Avril 29, 2019, 12:13:51
...
Pour exposer correctement un tableau par exemple il faut d'abord qu'il soit éclairé correctement
Pour m'en assurer Je prend ma carte Kodak et je mesure la carte Kodak avec un spotmètre Minolta VI en mesure réfléchie bien sur, la dite carte étant parallèle et le plus près possible du tableau. Et cela en plusieurs points ,comme le centre, les angles ....
+1.
Pour exposer correctement un tableau par exemple il faut d'abord qu'il soit éclairé correctement ; et il faut nécessairement une charte pour mesurer, doser et calibrer lumières et boîtier/objectif...
De même, pour exposer correctement un portrait, il faut d'abord bien éclairer le modèle et son environnement. On n'éclaire pas n'importe comment ni selon n'importe quel ratio d'éclairage.
Cela est fait en conscience et en toutes connaissances de cause. Et pour ce faire, il faut commencer par savoir mesurer correctement une source avant d'en aligner d'autres.
Quand aucune source secondaire ne se superpose à la key light, on a d'emblée l'expo juste puisque l'on a mesuré au préalable notre source principale.
Quand la fill light a été disposée de façon à ce qu'elle recouvre la key light, on est également en possession l'expo juste puisque l'on a décidé au préalable du ratio d'éclairage entre fill et key.
On décide au préalable et par conséquent on sait in fine celles qui se recoupent ou non. Cela fait partie des notions de base en matière de mise en place d'éclairage à sources multiples.
Citation de: Laure-Anh le Avril 30, 2019, 21:49:04
1 - Utiliser la TTL du boîtier, pondérée centrale, basée sur la lumière réfléchie pour illustrer le bon ou mauvais comportement d'un flashmètre, c'est franchement osé.
TTL boîtier ou dôme dirigé vers l'appareil photo, c'est à peu près similaire : la mesure est une moyenne (pondérée) respectivement des luminances du sujet ou des éclairements du sujet, vus de l'appareil photo.
Citation de: Laure-Anh le Avril 30, 2019, 21:49:04
2 - Tu introduis dans l'équation une fill light qui n'a pas lieu d'être s'agissant de savoir quelle est la bonne ou mauvaise façon de mesurer une monosource. C'est truquer les dés à la manière de Norwood.
Il n'y a que toi qui tient absolument à une monosource. Qui a dit qu'il fallait n'utiliser qu'une source ? Un set d'éclairage courant, c'est key light + fill light. Je ne vois pas pourquoi Norwood ou moi truquerions les dés à choisir un set d'éclairage tout à fait banal.
Citation de: Laure-Anh le Avril 30, 2019, 21:49:04
3 - Plus grave encore, tu n'as pas l'oeil suffisamment exercé. Tu dis, tu crois avoir introduit une fill light assez légère (- 3IL en dessous de la key) selon tes propres mots :
en vérité, et cela se voit à l'oeil nu, la contribution de ta fill light constituée de lumière ambiante continue est peut-être modeste dans ta 1ère série de tests,
toutefois, elle est énorme, elle égale puis dépasse au final la key dans le cas de ta seconde série de tests. Ta fill light est à la louche à +0,5 IL au dessus de la key en fin de test...
La key light et la fill light sont toujours les mêmes. Simplement, quand l'orientation de la key light passe de 0° à 135°, l'éclairement sur les surfaces qui font face à l'appareil photo est de plus en plus faible, ce qui est normal puisque l'angle d'incidence est de plus en plus élevé. C'est ce qu'on voit sur la ligne du haut (en plus du fait qu'il y a de plus en plus d'ombres, les surfaces éclairées sont de plus en plus sombres, c'est tout à fait normal).
En plus si tu trouves que l'éclairage de la fill light est plus élevé que celui de la key light même sur la dernière image, tu as un sacré problème visuel.
Citation de: gemphoto le Avril 28, 2019, 18:40:48
Je crois qu'à la page 111 du dernier CI un article peut intéresser certains d'entre vous!!!!!
L'article conseille, voilà encore autre chose, de pointer le diffuseur entre l'appareil et la source principal.
Ce qui serait intéressant, ce serait d'expliquer (correctement) la différence entre diffuseur plat et dôme, puis d'étudier et d'analyser le mode d'emploi.
Citation de: seba le Avril 30, 2019, 22:08:40
...En plus si tu trouves que l'éclairage de la fill light est plus élevé que celui de la key light même sur la dernière image, tu as un sacré problème visuel.
Quand la source principale est positionnée dans le dos du sujet, ledit sujet est en ce qui me concerne en situation de contre-jour.
Quand la fill light est à - 3IL de la key light, ledit sujet se présente à mes yeux sous forme de silhouette en ombre chinoise : son côté face à l'objectif est sombre et plongé dans une ombre dense.
J'irais jusqu'à émettre l'hypothèse que la situation du pic du sujet à contre-jour est très exactement à - 3IL par rapport à la situation du pic du même sujet éclairé par la key light frontale.
Or dans la rangée du bas, aucune face cachée n'est dans une ombre dense, toutes sont au contraire éclairées et bien éclairées.
Il se trouve que la situation du pic de ton sujet à toi quand celui-ci est à contre-jour est à la louche à +1,5 IL par rapport à la situation du même sujet correctement éclairé par la key light frontale.
Tu vois le blème ou tu ne le vois toujours pas ?
Et quand la fill light non seulement éclaire la face cachée de la lune qui devrait être sombre mais que cette fill light projette des ombre portées en sens inverse en direction de la key light, tu vois mieux le blème ?
Il n'y a aucun problème.
La fill light et assez diffuse et éclaire presque uniformément le visage.
La key light, en passant de 0° à 135°, éclaire de moins en moins de surface du visage.
Dans la rangée du bas, évidemment que le visage n'est pas dans une ombre dense puisque la durée de pose augmente de plus en plus (key light et fill light sont en lumière continue).
La partie droite du visage est de plus en plus claire, ce qui est tout à fait normal (et voulu).
Je me suis arrêté à 135° qui est une situation de semi contre-jour mais encore envisagée par Norwood.
Tu as l'air tout à fait étonnée d'un phénomène tout à fait normal.
Citation de: seba le Avril 30, 2019, 23:43:15
...
Je me suis arrêté à 135° qui est une situation de semi contre-jour mais encore envisagée par Norwood.
Tu as l'air tout à fait étonnée d'un phénomène tout à fait normal.
Je suis tout étonnée, pour dire le moins, que s'agissant de confirmer la validité du mode d'emploi de Norwood invitant à pointer le dôme en direction du boîtier,
et s'agissant par conséquent d'inviter les débutants à ne pas pointer le dôme en direction de la monosource,
tu fasses deux séries de prises de vues qui n'ont strictement rien à voir avec le sujet en jeu. En effet, dans ta première batterie de tests, tu postes les résultats d'exposition liée à la key light au fur et à mesure que tu lui fais subir une rotation autour du sujet
(en introduisant , on ne sait pas pourquoi une fill light fixe à - 3 IL de ladite Key light, laquelle fill light fixe n'a aucune raison de figurer dans le scénario
puisqu'il question de la bonne ou mauvaise façon de mesurer une monosource).
Dans ta seconde batterie de test, tu t'attaches à poster les résultats d'exposition liée à ta fill light fixe à - 3 IL de la key light
(laquelle fill light fixe n'a aucune raison de figurer dans le scénario puisqu'il question de la bonne ou mauvaise façon de mesurer une monosource)
tandis que tu fais subir à la key light une rotation autour du sujet.
En réunissant les deux séries mises côte à côte, tu influences et pousses les débutants à mesurer une monosource en pointant leur dôme en direction du boîtier,
au motif que les prises de vues de ta deuxième série sont "mieux".
Les prises de vues de ta deuxième série ont bénéficié entre 0 IL à +3,311 IL par rapport à celles de ta 1ère série : tu m'étonnes, qu'elles soient (beaucoup) plus claires !!!!
Il est juste et loyal de prévenir les débutants qui débutent la mesure d'une monosource avec leur tout nouveau flashmètre,
que suivre les recommandations établies par Norwood qui invitent à pointer le dôme intégrateur en direction du boîtier
peut s'envisager...à condition de rajouter comme Norwood l'a fait une fill light frontale laquelle fill light doit être à - 3IL de la monosource qui les préoccupe.
A condition de faire cela, ils obtiendront une mesure approchée qui pourra leur tenir d'exposition de travail quand bien même elle sera approximative.
La difficulté est de savoir comment mesurer la fill light pour la régler très précisément à - 3 IL de la key light ?...
C'est très simple : en pointant le dôme en direction du boîtier après avoir éteint la key light et en veillant à ajouter une sub fill light frontale
laquelle sub fill light frontale sera au préalable établie à - 3IL de la fill light initiale !
Etc, etc,...
L'exposition juste liée à une monosource étant - ce que personne ne conteste - la mesure réalisée en pointant le dôme en direction de la monosource, indépendamment du boîtier,
les débutants sont en droit de se demander pourquoi ne pas aller au plus simple et pourquoi continuer à se conformer à un vétuste mode d'emploi établi par Norwood sur la base de dés pipés ?
Citation de: seba le Avril 30, 2019, 22:08:40
...
Il n'y a que toi qui tiens absolument à une monosource. Qui a dit qu'il fallait n'utiliser qu'une source ?
Un set d'éclairage courant, c'est key light + fill light.
Non, non et non !
Quand on commence le studio, c'est comme en toutes choses, on commence par une source et une seule.
On apprend à faire un pas et un seul à la fois avant d'envisager de trotter puis de courir. On commence par un flash tête nue, puis en y associant un modeleur donné choisi parmi tout plein de modeleurs disponibles.
Le modeleur le plus polyvalent pour un débutant avec expérience balbutiante et à petit budget, c'est le parapluie softé.
La monosource la plus accessible, c'est une fenêtre au nord.
L'ajout d'une fill frontale ne vient que beaucoup plus tard.
Le recours à un réflecteur n'a lieu que parce que l'on a épuisé les limites du modeleur qui nous accompagne depuis nos débuts : et, ce à défaut de disposer d'un modeleur plus approprié.
La plupart de ceux qui ajoutent aussitôt un réflecteur à leur monosource n'ont malheureusement pour eux pas bénéficié de formation adéquate.
En résumé, on débute, tout le monde débute par une seule et unique source.
Partant de là, si on commence par mesurer le flux lumineux d'une monosource de la mauvaise façon en pointant le dôme là où ledit flux lumineux ne provient pas,
on acquiert un socle de connaissances illusoires et on bâtit à partir de sables mouvants. Cela ne peut que s'aggraver au moment de passer à deux sources.
eh beh, que de certitudes bien grasses ;D :D ;D
En apprentissage il y a aussi les méthodes globales ou l'on apprend des solutions complètes donnant de instantanément à l'élève un sentiment de succès, le pourquoi du comment venant petit à petit lorsque l'apprentissage progresse.
Citation de: Jean-Claude le Mai 01, 2019, 16:23:45
eh beh, que de certitudes bien grasses ;D :D ;D
En apprentissage il y a aussi les méthodes globales ou l'on apprend des solutions complètes donnant de instantanément à l'élève un sentiment de succès, le pourquoi du comment venant petit à petit lorsque l'apprentissage progresse.
+1.
Il n'y a pas que la détermination de l'expo dans la vie.
Beaucoup font de la photo avec leur smartphone/iphone.
Tout plein débutent en mode carré vert, en mode scène ou bien encore mieux en mode liveview.
Mais au cas où ils viendraient à investir dans une charte de mesure d'expo 12,5% ou bien 18%,
dans un flashmètre ancient 18% ou bien dans un flashmètre récent 12,5% ,
ils ont acquis le droit d'être renseignés correctement...en venant sur Chassimages.
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:16:10
Non, non et non !
Quand on commence le studio, c'est comme en toutes choses, on commence par une source et une seule.
On apprend à faire un pas et un seul à la fois avant d'envisager de trotter puis de courir.
Tu penses que Norwood était un débutant ? Et les fabricants sont des débutants ?
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:16:10
Partant de là, si on commence par mesurer le flux lumineux d'une monosource de la mauvaise façon en pointant le dôme là où ledit flux lumineux ne provient pas,
Tout le problème vient de là je crois.
Tu penses mesurer un flux. Ce n'est pas un flux qu'on mesure. Et si on le pouvait, on n'en a d'ailleurs rien à faire.
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:42:14
ils ont acquis le droit d'être renseignés correctement...en venant sur Chassimages.
Déjà, qu'ils commencent par lire le mode d'emploi du posemètre.
Citation de: seba le Mai 01, 2019, 17:00:45
Tu penses que Norwood était un débutant ? Et les fabricants sont des débutants ?
Je dis ça étant donné qu'il a présenté son invention à la SMPTE, une association d'ingénieurs, professionnels du cinéma et de la télévision.
Ca intéressait essentiellement les directeurs de la photographie, qui apparemment l'ont très vite adopté.
Auparavant, ce qui avait cours, c'était la méthode "duplex" : une mesure vers la key light, une mesure vers la caméra, et pour exposer on faisait la moyenne logarithmique.
Et les fabricants, les pauvres fous, se sont aussi laissés rouler dans la farine puisque tous ont adopté le dôme, avec les mêmes directives d'emploi.
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:42:14
Il n'y a pas que la détermination de l'expo dans la vie.
Beaucoup font de la photo avec leur smartphone/iphone.
Et il y a même plein de gens qui continuent à se déplacer en voiture sans assistance GPS et qui arrivent à bon port sans stresser, et pas moins rapidement que les autres. Comme il y a plein de photographes (amateurs et professionnels) qui se servent de flashes en condition studio (du petit cobra façon strobist au vrai flash de studio) et qui n'ont jamais utilisé un flashmètre de leur vie (ou l'utilisent peu, ou ne l'utilisent plus depuis qu'ils sont équipés numérique).
Remix Laure-Ahn.
J'ai voulu faire un setup à peu près équivalent au tien.
Conditions : flash Mecablitz 44 AF-1 en mode manuel à 1/2 puissance (accus chargés à bloc) monté sur le boîtier (sur trépied) avec une boîte à lumière 20 x 30. Distance 1.80 m, mesure flashmètre f/9 à 200 ISO. J'ai ensuite fixé le flash sur un trépied, pile-poil à la position où il se trouvait sur le boîtier et j'ai shooté dans tous les angles.
(https://img.lght.pics/zyYH.jpg) (https://img.lght.pics/zyYJ.jpg) (https://img.lght.pics/zyYF.jpg) (https://img.lght.pics/zyYA.jpg) (https://img.lght.pics/zyYL.jpg) (https://img.lght.pics/zyY8.jpg) (https://img.lght.pics/zyYW.jpg) (https://img.lght.pics/zyYs.jpg) (https://img.lght.pics/zyYQ.jpg) (https://img.lght.pics/zyYb.jpg) (https://img.lght.pics/zyY1.jpg) (https://img.lght.pics/zyY4.jpg) (https://img.lght.pics/zyY5.jpg) (https://img.lght.pics/zyY9.jpg) (https://img.lght.pics/zyYT.jpg) (https://img.lght.pics/zyYq.jpg) (https://img.lght.pics/zyYy.jpg) (https://img.lght.pics/zyY3.jpg) (https://img.lght.pics/zyYV.jpg) (https://img.lght.pics/zyYc.jpg) (https://img.lght.pics/zyYI.jpg) (https://img.lght.pics/zyYM.jpg) (https://img.lght.pics/zyYX.jpg) (https://img.lght.pics/zyY7.jpg) (https://img.lght.pics/zyYU.jpg) (https://img.lght.pics/zyYh.jpg) (https://img.lght.pics/zyYp.jpg) (https://img.lght.pics/zyaE.jpg) (https://img.lght.pics/zyaR.jpg)
La série est globalement homogène mais certaines images sont sous-exposées et le rouleau de papier est parfois sur-exposé.
Citation de: Nerva le Mai 01, 2019, 18:20:49
Comme il y a plein de photographes (amateurs et professionnels) qui se servent de flashes en condition studio (du petit cobra façon strobist au vrai flash de studio)
et qui n'ont jamais utilisé un flashmètre de leur vie (ou l'utilisent peu, ou ne l'utilisent plus depuis qu'ils sont équipés numérique).
Un portrait dans les conditions du studio va tenir dans 8 IL même si on est un manche en matière d'éclairage : avec 14 IL de dynamique, ça laisse 6 IL pour agir le nez au vent...
Soyons sérieux. Vous avez investi dans un flashmètre et dans des flashes. On va supposer pour faire plaisir à Seba que ce n'est non pas un éclairage monosource mais un éclairage à deux sources.
Vous faîtes comment pour la puissance de chacune de vos deux sources : en allumant les deux et en les disposant au pif sans vous poser la question de savoir si les flux lumineux se recoupent ou non ;
vous disposez votre réflecteur n'importe comment sans vous soucier de sa taille ni de son orientation par rapport au sujet ni de la quantité de lumière réfléchie, bref de son action concrète ?...
Comme Dioptre l'a fait remarquer, avant d'exposer toute prise de vue, il faut au préalable éclairer - correctement - le sujet.
Pour cela, il faut au préalable établir la puissance de la key light puis régler le ratio d'éclairage entre key et fill.
Si on veut aller vite, de façon reproductible, sûre et certaine sans perdre de temps à tâtonner : on mesure au flashmètre en direction de chacune des deux sources.
On sait avant d'éclairer son sujet si on va faire se recouper ou non la key et la fill.
Et par conséquent, on sait quelle va être l'expo à mettre en oeuvre en se basant soit sur la mesure de la key en direction de la source , soit sur la mesure de la fill en direction de la source.
Lire les premières lignes d'un mode d'emploi destinées au tout-public, c'est bien. Cela n'empêche pas de réfléchir et de fouiller plus avant.
Presque toujours, il y a un chapitre "fonction évoluées" pour ceux qui sont soucieux de dépasser le stade "néophyte presse-bouton sans savoir pourquoi", portant notamment sur l'écart de contrastes...
Citation de: Nerva le Mai 01, 2019, 18:52:07
Remix Laure-Ahn.
J'ai voulu faire un setup à peu près équivalent au tien.
Conditions : flash Mecablitz 44 AF-1 en mode manuel à 1/2 puissance (accus chargés à bloc) monté sur le boîtier (sur trépied) avec une boîte à lumière 20 x 30. Distance 1.80 m, mesure flashmètre f/9 à 200 ISO.
J'ai ensuite fixé le flash sur un trépied, pile-poil à la position où il se trouvait sur le boîtier et j'ai shooté dans tous les angles.
La série est globalement homogène mais certaines images sont sous-exposées et le rouleau de papier est parfois sur-exposé.
Je te remercie infiniment pour cette délicate attention.
Je suis très touchée par le fait que tu as bien voulu m'accorder ton attention et le bénéfice du doute.Pourquoi ne pas avoir mesuré au flashmètre après avoir fixé ton flash sur trépied ?
La sur-ex du rouleau de papier est étonnante : as-tu essayé de réduire les tons clairs et/ou le point blanc ?...
Normalement, dans la mesure où ton flashmètre est basé sur un gris moyen 18 %, tu as une marge de +1,2 IL avant saturation réelle de ton capteur.
Je t'ai fait un schéma (encore un, mille pardons !) pour montrer ce qui se passe dans le cas d'un boîtier avec 13,2 IL de dynamique à 100 ISO,
ainsi que dans mon cas perso aux commandes de mon APN compact Canon G1-X Mark II avec ses 10,2 IL de dynamique à 100 ISO.
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:42:14
+1.
Il n'y a pas que la détermination de l'expo dans la vie.
Beaucoup font de la photo avec leur smartphone/iphone.
Tout plein débutent en mode carré vert, en mode scène ou bien encore mieux en mode liveview.
Mais au cas où ils viendraient à investir dans une charte de mesure d'expo 12,5% ou bien 18%,
dans un flashmètre ancient 18% ou bien dans un flashmètre récent 12,5% ,
ils ont acquis le droit d'être renseignés correctement...en venant sur Chassimages.
[/quote]
Alors pourquoi ne le fais tu pas ? ;D
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 19:32:13
Un portrait dans les conditions du studio va tenir dans 8 IL même si on est un manche en matière d'éclairage : avec 14 IL de dynamique, ça laisse 6 IL pour agir le nez au vent...
Ah bon ? Tu es sûre ?
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 19:32:13
Soyons sérieux. Vous avez investi dans un flashmètre et dans des flashes. On va supposer pour faire plaisir à Seba que ce n'est non pas un éclairage monosource mais un éclairage à deux sources.
Vous faîtes comment pour la puissance de chacune de vos deux sources : en allumant les deux et en les disposant au pif sans vous poser la question de savoir si les flux lumineux se recoupent ou non ;
vous disposez votre réflecteur n'importe comment sans vous soucier de sa taille ni de son orientation par rapport au sujet ni de la quantité de lumière réfléchie, bref de son action concrète ?...
Comme Dioptre l'a fait remarquer, avant d'exposer toute prise de vue, il faut au préalable éclairer - correctement - le sujet.
Pour cela, il faut au préalable établir la puissance de la key light puis régler le ratio d'éclairage entre key et fill.
Si on veut aller vite, de façon reproductible, sûre et certaine sans perdre de temps à tâtonner : on mesure au flashmètre en direction de chacune des deux sources.
On sait avant d'éclairer son sujet si on va faire se recouper ou non la key et la fill.
Et par conséquent, on sait quelle va être l'expo à mettre en oeuvre en se basant soit sur la mesure de la key en direction de la source , soit sur la mesure de la fill en direction de la source.
Régler les sources c'est bien.
Mais sur ton deuxième schéma tu t'es trompée je pense (dans l'ouverture finale f/8). Et de toute façon tes mesures ne donnent pas un contraste de 3:1.
Pour calculer l'éclairement, on n'additionne pas simplement l'éclairement qu'on a mesuré en direction des sources. Il faut en effet tenir compte de l'orientation des surfaces éclairées par rapport aux sources. Ci-dessous le calcul correct.
Evidemment, en pratique on ne va pas faire ces calculs, mais on utilise les recettes de cuisine empiriques habituelles (méthode « duplex », dôme, carton orienté comme stipulé par Kodak...).
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 19:32:13
Lire les premières lignes d'un mode d'emploi destinées au tout-public, c'est bien. Cela n'empêche pas de réfléchir et de fouiller plus avant.
Presque toujours, il y a un chapitre "fonction évoluées" pour ceux qui sont soucieux de dépasser le stade "néophyte presse-bouton sans savoir pourquoi", portant notamment sur l'écart de contrastes...
Il suffit de lire les tutos ou de voir les vidéos pour constater que, justement, les utilisateurs n'y comprennent pas grand-chose et utilisent le posemètre au petit bonheur la chance (on peut lire par exemple que le dôme rétracté a un angle de mesure de 90° , ou on voit des utilisateurs mesurer des documents avec le dôme sorti).
A mon avis, la première chose c'est d'acquérir et de comprendre quelques notions de photométrie (flux, intensité, éclairement, luminance). Dans l'ensemble de tes messages tu parles indifféremment d'intensité ou de flux alors qu'avec un posemètre en lumière incidente on mesure des éclairements.
La deuxième c'est de comprendre le mode d'emploi du posemètre et comment fonctionnent ses diffuseurs, et ce qui a présidé à leur conception (dans les tutos on voit que les auteurs n'en savent généralement rien).
Et la troisième (c'est le plus compliqué), c'est d'interpréter les mesures pour une exposition correcte (en fonction du sujet, du contraste, de l'ambiance désirée, plutôt sombre ou plutôt claire...). Enfin c'était assez compliqué en argentique, moins en numérique puisqu'en PT on peut faire beaucoup de choses.
Et en numérique, l'exposition va dépendre en particulier du traitement (JPEG boîtier, exposition à droite...).
Citation de: Laure-AnhVous avez investi dans un flashmètre et dans des flashes.
J'ai effectivement investi dans un flashmètre à une époque où il était indispensable : argentique et à fortiori, inversible. Aujourd'hui, je ne pense pas que ça serait un achat prioritaire dont je peux très bien me passer.
Citation de: Laure-AnhVous faîtes comment pour la puissance de chacune de vos deux sources
Tu t'es adressée à Seba mais je te réponds quand même. Prenons un setup simple : une source à 45° et un diffuseur. Sachant donc que j'utiliserai un diffuseur, je ne mesure pas la source seule, ni dans son axe, ni dans celui du boîtier. Je positionne la source et le diffuseur. En fonction de mon expérience et non pas des mesures, et de ce que je recherche, je sais à peu près comment doit se faire cette disposition. Je prends deux ou trois vues et je peaufine. Mais je tiens compte également du sujet. Si par exemple il s'agit d'un portrait-buste, je vais tenir compte du vêtement. Avec une chemise blanche satinée bien brillante, ça ne sera pas la même chose qu'avec un sweet foncé bien mat. J'adapte le modeleur en conséquence, la distance, l'angle et le rendu du réflecteur (blanc ou argenté) et je me fie à mon instinct. Là seulement, je peux éventuellement faire une mesure flashmètre pour obtenir des valeurs de base que je reporte sur le boîtier avec un bracketing d'1/3 ou d'1/2 IL avant contrôle. Et au final, j'obtiens ce que je désire. Je précise encore une fois que je ne suis pas soumis aux impératifs temps d'un professionnel.
Citation de: Laure-AnhPourquoi ne pas avoir mesuré au flashmètre après avoir fixé ton flash sur trépied ?
Parce que pour la photo de base, je voulais être sûr que l'objectif soit le plus parallèlement possible à l'axe de la source (à vrai dire, étant monté sur le sabot, il est déporté sur le dessus ; il faudrait un ring-flash pour être réellement dans l'axe). Comme j'avais mesuré précisément sa hauteur et sa position au sol, il a été facile ensuite de le repositionner sur un trépied exactement à la même place.
Citation de: Laure-AnhLa sur-ex du rouleau de papier est étonnante : as-tu essayé de réduire les tons clairs et/ou le point blanc ?
Es-tu en train de me suggérer de modifier chaque image afin que le résultat corresponde à ce que tu voudrais ? J'ai mesuré l'éclair sur la première image. Le flashmètre indiquait f/9, j'ai shooté à f/9 et j'ai contrôlé. La courbe du gris moyen étant à peu près correcte, j'ai shooté dans tous les sens avec ce diaphragme.


On peut voir uniquement quelques petits points de sur-exposition sur certains dés et quelques points de sous-exposition au niveau des parties sombres de la poupée de droite.
Je ne comprends pas où tu veux en venir avec tes derniers schémas. Cette scène étant moyennement contrastée et parfaitement équilibrée, si c'est à l'expo à droite que tu fais allusion je n'en ai pas vu l'intérêt.
Ah oui. Je ne savais pas qui était Norwood avant ce sujet. Alors j'ignore si il "invite" ou non à cramer les hautes lumières, mais ne connaissant donc pas sa philosophie, tu ne peux pas me reprocher de la suivre. ;)
Citation de: seba le Mai 02, 2019, 08:53:00A mon avis, la première chose c'est d'acquérir et de comprendre quelques notions de photométrie (flux, intensité, éclairement, luminance).
Quelqu'un pour définir ces termes et leur unité ?
Citation de: Col Hanzaplast le Mai 03, 2019, 01:12:27
Quelqu'un pour définir ces termes et leur unité ?
Flux = lumière rayonnée.
Unité : le lumen
Intensité = lumière rayonnée dans une direction donnée = lumière rayonnée par unité d'angle solide.
Unité : lumen/stéradian = candela
Eclairement = flux reçu par unité de surface.
Unité : lumen/m² = lux
Luminance = intensité rayonnée par unité de surface.
Unité : candela/m²
J'ai fait un schéma, il faut imaginer que c'est en 3D mais je pense que ma représentation est compréhensible.
Sur mon schéma 1 flèche = 1 lumen.
Par exemple, ici le flux est égal à 21 lumen.
L'intensité est égale à 9 candela
Soit S une surface de 1m² qui reçoit un flux de 3 lumen. L'éclairement est de 3 lux.
La luminance : sur mon schéma la source lumineuse n'est pas ponctuelle mais a une certaine surface, si par exemple l'intensité de 9 candela a été émise par une surface de 100 cm², la luminance de cette surface est égalel à 900 candela/m²
En termes courants, c'est la luminosité d'une surface.
Avec un posemètre en lumière réfléchie, on mesure la luminance du sujet..
Avec un posemètre en lumière incidente, on se base sur l'éclairement (éclairement proprement dit avec un diffuseur plat, intégration de différents éclairements avec le dôme).
J'ajoute tout de suite que l'éclairement d'une surface dépend de son orientation par rapport à la direction du flux (proportionnel à cosinus alpha). Ainsi, ici la surface de 1m² est inclinée et ne reçoit plus que 2 lumen, l'éclairement sera égal à 2 lux. La surface apparaîtra plus sombre que si elle était perpendiculaire au flux.
Pour mesurer un éclairement d'une surface donnée il faut donc orienter le diffuseur plat du posemètre comme ladite surface.
Puisqu'il est ici question de lumière, juste une précision, en français on parle de source principale et de sources secondaires, l'anglais n'est pas nécessaire et ne rend pas plus savant...
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:42:14
+1.
Il n'y a pas que la détermination de l'expo dans la vie.
Beaucoup font de la photo avec leur smartphone/iphone.
Tout plein débutent en mode carré vert, en mode scène ou bien encore mieux en mode liveview.
Mais au cas où ils viendraient à investir dans une charte de mesure d'expo 12,5% ou bien 18%,
dans un flashmètre ancient 18% ou bien dans un flashmètre récent 12,5% ,
ils ont acquis le droit d'être renseignés correctement...en venant sur Chassimages.
En quoi le "liveview" serait un mode de réglage de l'appareil? On peut voir l'effet des réglages mais de façon imprécise.
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 16:16:10
Non, non et non !
Quand on commence le studio, c'est comme en toutes choses, on commence par une source et une seule.
On apprend à faire un pas et un seul à la fois avant d'envisager de trotter puis de courir.
On commence par un flash tête nue, puis en y associant un modeleur donné choisi parmi tout plein de modeleurs disponibles.
Le modeleur le plus polyvalent pour un débutant avec expérience balbutiante et à petit budget, c'est le parapluie softé.
La monosource la plus accessible, c'est une fenêtre au nord.
L'ajout d'une fill frontale ne vient que beaucoup plus tard.
Le recours à un réflecteur n'a lieu que parce que l'on a épuisé les limites du modeleur qui nous accompagne depuis nos débuts : et, ce à défaut de disposer d'un modeleur plus approprié.
La plupart de ceux qui ajoutent aussitôt un réflecteur à leur monosource n'ont malheureusement pour eux pas bénéficié de formation adéquate.
En résumé, on débute, tout le monde débute par une seule et unique source.
Partant de là, si on commence par mesurer le flux lumineux d'une monosource de la mauvaise façon en pointant le dôme là où ledit flux lumineux ne provient pas,
on acquiert un socle de connaissances illusoires et on bâtit à partir de sables mouvants. Cela ne peut que s'aggraver au moment de passer à deux sources.
Dommage! Il est trop tard pour modifier votre commentaire péremptoire. Il aurait fallu remplacer tout le monde par presque tout le monde. J'ai débuté avec flashs studio. Avec le dôme vers l'appareil photo. Du temps de l'argentique. La cliente était très satisfaite du résultat.
Merci Seba. Je prends une boite d'aspirine et j'attaque... :laugh:
Citation de: Gérard B. le Mai 03, 2019, 12:45:59
En quoi le "liveview" serait un mode de réglage de l'appareil ?
On peut voir l'effet des réglages mais de façon imprécise.
L'histo de ce que voit le capteur est affiché avant déclenchement...peu importe le mode de mesure évaluative/spot/centrale pondérée.
Cela va plus vite que faire la prise de vue, l'afficher, contrôler l'histo correspondant , ajuster l'expo en conséquence puis faire une seconde prise de vue (plus) satisfaisante -
du moins, cet histo est à la disposition du photographe qui est en mesure d'exploiter l'info.
Perso, je ne m'en sers pas mais
la précision est au rendez-vous. (http://img110.xooimage.com/files/7/8/7/img_3545-prise-de...ns-dpp4--561b583.jpg)
Prise de vue en liveview en mode jpeg et redimensionnée telle quelle dans DPP4 Canon. L'histo tel que capturé dans DPP4 est disponible à l'écran en mode liveview.
Le résultat enregistré est plus que satisfaisant pour qui n'est pas expert en exposition.
Citation de: Gérard B. le Mai 03, 2019, 12:52:00
Dommage! Il est trop tard pour modifier votre commentaire péremptoire.
Il aurait fallu remplacer tout le monde par presque tout le monde.
Par tout le monde, j'entendais 100% des débutants qui ont eu la bonne fortune de recevoir une formation adéquate auprès de leur maître et mentor.
Citation de: seba le Mai 02, 2019, 08:49:07
Ah bon ? Tu es sûre ?
Aussi sûre que faire se peut. Il faut faire la distinction entre acquisition et développement.
Les conditions d'éclairage au sein d'un studio sont contrôlées dans le but de générer une image destinée à terme à être imprimée sans souci
dans les pages d'un magazine/livre ou bien sous forme d'affiches de publicité, de posters ou de tirages photos d'exposition pour galerie d'art.
Citation de: Laure-Anh le Mai 03, 2019, 20:43:46
Par tout le monde, j'entendais 100% des débutants qui ont eu la bonne fortune de recevoir une formation adéquate auprès de leur maître et mentor.
Donc toujours pas 100% car j'étais débutant et suivis une formation quelques mois au paravent.
Connaissez vous comment procèdent 100% de débutant à travers le monde?
Il serait plus judicieux de préciser dans quel cercle de connaissances vous pouvez l'affirmer.
Citation de: Laure-Anh le Mai 03, 2019, 22:22:14
Les conditions d'éclairage au sein d'un studio sont contrôlées dans le but de générer une image destinée à terme à être imprimée sans souci
dans les pages d'un magazine/livre ou bien sous forme d'affiches de publicité, de posters ou de tirages photos d'exposition pour galerie d'art.
Tu as une vision très réductrice du portrait et de l'éclairage.
Heureusement que tout le monde n'est pas limité par les carcans que tu t'imposes.
Citation de: Laure-Anh le Mai 03, 2019, 20:34:48Le résultat enregistré est plus que satisfaisant pour qui n'est pas expert en exposition.
C'est surtout que l'amateur de belles images, qu'il soit expert ou non, n'a pas besoin de scruter un histogramme à tout prix pour décider si la photo est bien exposée...
Citation de: Laure-Anh le Mai 01, 2019, 19:50:12
Je t'ai fait un schéma (encore un, mille pardons !) pour montrer ce qui se passe dans le cas d'un boîtier avec 13,2 IL de dynamique à 100 ISO,
ainsi que dans mon cas perso aux commandes de mon APN compact Canon G1-X Mark II avec ses 10,2 IL de dynamique à 100 ISO.
Ben, on "est déjà à la page 33 et je ne sais toujours pas comment tu obtiens des marges de 0,7 et 1,2 diaphs. Ni ce qu'est la saturation réelle, ni comment tu détectes qu'un canal est saturé.
Tu donnes en exemple un G1-X MarkII. C'est bien comme appareil car pour lui, dxomark donne une sensibilité sSat de 97 ISO pour un IE de 100 ISO.Ca veut dire qu'un exposant à 97 ISO ( voir 100 ISO, ça sera plus facile ;-) ), le gris moyen est placé à environ 3 diaphs de la saturation. ( 2,9737... diaphs).
Donc, je pense que si pour calculer ton exposition, tu utilises la mesure spot de ton boitier sur une charte grise :
- Si la charte est un gris 18%, la saturation d'au moins un canal devrait avoir lieu pour toutes les luminances relatives supérieures à 141%.
- Si la charte est un gris
12,7%, la saturation d'au moins un canal devrait avoir lieu pour toutes les luminances relatives supérieures à
100%.
Si tu veux optimiser ton raw issu d'un G1X MkII en plaçant la saturation pour toutes les luminances relatives supérieures à 100%, dans le premier cas tu peux ajouter 1/2 diaph, dans le second cas, je penses que t'es déjà à l'optimum.
Et, pour ton 20d, mon 5dMKII ou le leica de benaparis, le calcul sera bien différent...
plus de 800 avis pour un bout de carton gris !
plus c'est simple, plus ça diverge ;D ;D :D
Citation de: seba le Mai 04, 2019, 07:19:39
Tu as une vision très réductrice du portrait et de l'éclairage.
Heureusement que tout le monde n'est pas limité par les carcans que tu t'imposes.
Quand tu cadres un visage, la peau caucasienne est aux environs de 36% tandis que les ombres portées les plus denses seront à - 4IL de ce 36%, soit à 2,25%.Pour qu'un portrait en studio dépasse 8IL, il faut élargir le champ cadré et y introduire une source puissante à + 4IL à +5IL au dessus de la key light et pointée en direction de l'objectif... Il suffit de se reporter au paysage posté par Tonton Bruno en milieu de fil pour avoir une idée de ce qu'il faudrait faire pour obtenir une image dépassant les 8IL.Tonton Bruno a intégré un soleil voilé par des nuages dans le champ cadré : c'est très éloigné de ce que l'on appelle des conditions d'éclairage contrôlées.
Citation de: Tonton-Bruno le Avril 07, 2019, 19:28:03
Même un contre-jour avec le soleil dans le champ...
...Le vrai RAW brut tel que peut l'afficher Rawdigger, et son analyse, qui montre qu'en fait
il n'y a que 9 IL de dynamique pour la scène enregistrée.
Citation de: Gérard B. le Mai 04, 2019, 00:30:00
Donc toujours pas 100% car j'étais débutant et avais suivi une formation quelques mois auparavant.
Puisque tu insistes,
les sources étant des flashes de studio,
comment muni d'un flashmètre précis au 1/10 IL près en mode de mesure incidente,
fais-tu face à ces deux situations on ne peut plus basiques ?
Citation de: Laure-Anh le Mai 04, 2019, 12:19:10
Quand tu cadres un visage, la peau caucasienne est aux environs de 36% tandis que les ombres portées les plus denses seront à - 4IL de ce 36%, soit à 2,25%.
Si je décide d'éclairer le visage d'un côté et rien de l'autre côté, ça n'aura rien à voir avec tes -4IL.
Citation de: frmfrm le Mai 04, 2019, 11:32:51
...Si tu veux optimiser ton raw issu d'un G1X MkII en plaçant la saturation pour toutes les luminances relatives supérieures à 100%, dans le premier cas tu peux ajouter 1/2 diaph, dans le second cas, je penses que t'es déjà à l'optimum.
Et si tu introduis dans ton calcul que les constructeurs ont alloué une marge de 0,7IL avant saturation réelle ?
Citation de: Laure-Anh le Mai 04, 2019, 13:03:01
Et si tu introduis dans ton calcul que les constructeurs ont alloué une marge de 0,7IL avant saturation réelle ?
Parce que ça n'est pas toujours le cas et que c'est pour cela que dxomark passe tous ses appareils au banc de test.
Citation de: seba le Mai 04, 2019, 12:46:31
Si je décide d'éclairer le visage d'un côté et rien de l'autre côté, ça n'aura rien à voir avec tes -4IL.
Sans élargir le champ cadré et sans y introduire une seconde source, je demande à voir.
On part d'une peau correctement exposée.
Pour que l'écart de contrastes entre une peau située à l'ombre et la
même peau éclairée dépasse les 8IL, il faut trouver moyen d'enlever au minimun 8 IL du côté ombragé.
Dans le cas de ta statuette, la fill était de - 3IL par rapport à la key à 135° : cela implique de sous-exposer l'image obtenue de -5IL pour le moins pour montrer à voir une ombre en sous-ex de - 8ILet plus.
Citation de: frmfrm le Mai 04, 2019, 14:00:34
Parce que ça n'est pas toujours le cas et que c'est pour cela que dxomark passe tous ses appareils au banc de test.
Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
Emprunte un G1-X Mark II à un de tes potes et fais l'essai.
Je te parle en connaissance de cause d'un APN compact que j'ai en ma possession et que j'ai testé.L'ajout de +1 IL à l'expo qui m'a permis d'avoir au préalable une charte CMP avec le gris moyen 18% se voyant attribuer une luminance 50,
me fournit un RAW optimisé qui montre ladite charte CMP avec le pic de la luminance 95 (= réflectance 90°) à distance du bord droit.
L'ajout de +1,2 IL à l'expo qui m'a permis d'avoir au préalable une charte CMP avec le gris moyen 18% se voyant attribuer une luminance 50,
me fournit un RAW optimisé qui montre ladite charte CMP avec le pic de la luminance 95 (= réflectance 90°) à distance plus réduite, mais à distance néanmoins, du bord droit.
L'ajout de +1,33 IL à l'expo qui m'a permis d'avoir au préalable une charte CMP avec le gris moyen 18% se voyant attribuer une luminance 50,
me fournit un RAW optimisé qui montre (peu m'importe si l'un des 3 canaux est ou non partiellement cramé) ladite charte CMP avec le pic de la luminance 95 (= réflectance 90°) avec tous ses détails conservés.
Que dois-je en conclure ?
Citation de: Laure-Anh le Mai 04, 2019, 15:13:50
On part d'une peau correctement exposée.
Pour que l'écart de contrastes entre une peau située à l'ombre et la même peau éclairée dépasse les 8IL, il faut trouver moyen d'enlever au minimun 8 IL du côté ombragé.
Dans le cas de ta statuette, la fill était de - 3IL par rapport à la key à 135° : cela implique de sous-exposer l'image obtenue de -5IL pour le moins pour montrer à voir une ombre en sous-ex de - 8ILet plus.
Déjà j'avais mis une fill light.
Ensuite tu dis -3IL, oui -3IL en mesurant l'éclairement perpendiculairement aux sources, mais vu que la key light était à 135°, aucune partie du sujet, vu de l'appareil photo, n'est éclairée perpendiculairement à la key light.
Mais c'est très simple, je vais montrer un exemple. Une seule source latérale et pas de fill light bien sûr, en prenant soin de bien éliminer toute lumière réfléchie ou diffusée. Enfin je ne vois vraiment pas où est la difficulté.
Citation de: Laure-Anh le Mai 04, 2019, 15:25:59
....
Que dois-je en conclure ?
Que ta méthode pour détecter si un canal RGB d'un raw a été clippé n'est pas la bonne méthode et que tu devrais acheter rawdigger :)
ou faire confiance à dxomark ... ou apprendre/analyser comment ton logiciel de dérawtisation fonctionne ...
Laure Ahn arrêtes donc s'il te plait tes gesticulations qui n'apportent rien à personne, le studio dans la vraie vie c'est autre chose, quel que soit le style du photographe...
Citation de: Laure-Anh le Mai 04, 2019, 12:39:53
Puisque tu insistes,
les sources étant des flashes de studio,
comment muni d'un flashmètre précis au 1/10 IL près en mode de mesure incidente,
fais-tu face à ces deux situations on ne peut plus basiques ?
Mes débuts en photos de studio date des années 90. Dia et N/B. Les références à la dynamique n'avait pas encore leur place.
Je n'ai pas l'utilité de schéma indigeste pour réussir un bon éclairage.
Citation de: Gérard B. le Mai 05, 2019, 02:03:00
Mes débuts en photos de studio date des années 90. Dia et N/B. Les références à la dynamique n'avait pas encore leur place.
Je n'ai pas l'utilité de schéma indigeste pour réussir un bon éclairage.
C'est le cas des 3/4 des participants à cette discussion.
Je plains les enseignants quand je vois à quel point certains jeunes peuvent s'entêter dans l'erreur et s'opiniâtrer dans la négation des évidences au point de voir des complots partout: les fabricants d'appareils photos nous mentent, les fabricants de flashmètres nous mentent, et pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et oublier toute relation humaine vis à vis de son sujet.
Citation de: Tonton-Bruno le Mai 05, 2019, 09:18:57Je plains les enseignants quand je vois à quel point certains jeunes peuvent s'entêter dans l'erreur et s'opiniâtrer dans la négation des évidences au point de voir des complots partout
Ce qui serait encore plus terrible serait, pour un jeune padawan, de tomber sur un professeur ou un formateur qui aborderait la maîtrise de l'exposition en ces termes. Rien de tel pour le faire passer du côté obscur...
LA tu as raison dans ta demarche; mais si tu fais une analyse de processus de type six sigma tu t apercevras vite que tes résultats sont biaisés ;)
Citation de: Nerva le Mai 05, 2019, 10:20:36
Ce qui serait encore plus terrible serait, pour un jeune padawan, de tomber sur un professeur ou un formateur qui aborderait la maîtrise de l'exposition en ces termes. Rien de tel pour le faire passer du côté obscur...
Pas de risque. Vu l'absence totale de pédagogie de Laure-Anh, elle ne se dirigera jamais dans cette voie.
La première qualité d'un enseignant, c'est la clarté et la sobriété du discours.
Ce qui se conçoit bien...
padawan????
J'aimerais bien toutefois qu'elle précise ses questions, sur ce schéma, qui ne sont pas claires du tout.
« Comment doit être la key light », je ne vois pas ce qu'elle demande.
C'est clair qu'on est en train de chipoter pour des 1/3 d'IL pour prendre en photo des scènes qui dans 9 cas sur 10 ne dépassent pas 7 ou 8 IL d'amplitude avec des capteurs encaissant 12 ou 13 IL ::) D'autant plus que nous sommes en majorité des amateurs pour qui une photo ratée n'est pas un drame.
C'est amusant pour le plaisir de la discussion mais dans les faits, je pense qu'à part peut-être Laure-Ahn, personne ici ne va s'encombrer de ce genre de technique dans la vraie vie.
Pour ce qui me concerne, c'est 99% du temps la mesure matricielle et de temps à autre, quand je me rends compte que je suis dans une situation délicate, un peu de spot ou alors du bracketing d'exposition.
Au bout du compte, je jette infiniment plus de photos parce qu'elles sont mal cadrées que parce qu'elles sont techniquement ratées.
J'ai refais l'étalonnage de mon posemètre avec la méthode de Tonton Bruno https://youtu.be/HXh-pH1XtLE . Auparavant je me contentais de la méthode "si le résultat vous convient ..."
J'ai plusieurs charte de gris. Et les résultats sont différents !
SCUADRA XpoGrey, CMP Refcard 6 (zone L50) et Datacolor Spyder CHECKR 24 : correction + 0,3 IL
Lastolite EzyBalance Calibration Card : correction - 0,3 IL
Mes questions :
- Quelle valeur utiliser ?
- Lastolite EzyBalance Calibration Card est-elle une charte de balance des blancs, comme son nom semble l'indiquer, ou un charte 18% comme le suggère une petite étiquette blanche ? Les 3 autres chartes ont une valeur L50 pour le gris.
- Est-il possible de déterminer la valeurs Lab d'une charte avec Capture One, ou autre ? Faut-il prendre une référence, CMP Refcard 6 par exemple ?
Merci pour une référence de charte dont vous êtes certain qu'elle est bien à 18 %.
Entre temps egtegt² a volé ma conclusion. Je n'utilise pas le posemètre couramment et me contente également de la mesure matricielle. De plus le capteur du X-Pro2 est ISO-invariant. Mais j'aime bien comprendre et approfondir certains aspects techniques.
Merci
Citation de: matopho le Mai 06, 2019, 19:04:56
J'ai plusieurs charte de gris. Et les résultats sont différents !
SCUADRA XpoGrey, CMP Refcard 6 (zone L50) et Datacolor Spyder CHECKR 24 : correction + 0,3 IL
Lastolite EzyBalance Calibration Card : correction - 0,3 IL
La seule caret de gris valable est la Kodak.
Ensuite, comme je l'ai dit dans la vidéo, je n'utilise jamais ce flashmètre pour faire des photos.
En studio, je me fie uniquement à l'histogramme 3 couleurs RVB de mon boîtier, et je prends toujours des photos témoin avec la carte de gris dans le champ, voire aussi la mire complète ColorCheker passport.
En vidéo j'utilise parfois le posemètre manuel mais uniquement pour vérifier si la lumière change pendant la séquence tournage. En fait je n'en ai pas besoin puisque l'histogramme est affiché en permanence sur l'écran de contrôle et on peut ajuster l'iris en se fiant à l'histogramme s'il y a une forte variation de l'éclairage.
Donc au fond je peux dire que le posemètre ne me sert jamais, et il reste au fond du placard.
la seule carte de gris valable serait la Kodak, mais tu utilises aussi la X-rite Color checker, qui ne serait donc pas valable ???
Plus que confus tout ça :D
Etonnant de préférer un histogramme minuscule approximatif dans le viseur à une mesure au 1/10 IL près.... tout en cherchant à être très exigeant ?
Citation de: Jean-Claude le Mai 06, 2019, 19:41:54
la seule carte de gris valable serait la Kodak, mais tu utilises aussi la X-rite Color checker, qui ne serait donc pas valable ???
J'utilise la X-Rite pour la balance des blancs et aussi pour l'étalonnage de mes vidéos, parce qu'elle est reconnue par Davinci Resolve qui est mon logiciel de montage.
Pour le calcul de l'exposition, je me suis longtemps fié à la carte de gris Kodak.
Je suis en train d'utiliser mon dernier exemplaire.
J'avais commandé il y a quelques années une copie qui est plus une contrefaçon, mais elle est beaucoup moins juste, aussi bien pour l'exposition que pour le gris moyen.
Pour ce qui est de la justesse de l'exposition d'une scène de studio, qui présente généralement 5 à 7 IL d'information utile alors que mes fichiers RAW encaissent facilement 10 IL d'information utile, je n'ai vraiment pas besoin d'un outil de mesure d'une grande précision, et tout se règle très facilement avec la précision voulue au développement.
Ci-joint une copie d'écran de Resolve montrant l'étalonnage automatique avec la carte ColorChecker.
Même pas besoin de présenter la carte à l'endroit !
En revanche, suivant l'effet recherché, il faut choisir sa température de couleur, ce que je n'ai pas fait dans cet exemple.
Citation de: Gérard B. le Mai 05, 2019, 02:03:00
Mes débuts en photos de studio date des années 90. Dia et N/B.
Les références à la dynamique n'avait pas encore leur place.
Pour ma part, j'ai été formée différemment : on m'a appris qu'il y a en photographie deux étapes à savoir l'acquisition correcte à la prise de vue puis le développement d'un négatif aussi optimal que faire se peut.
En effet, à un moment donné, il faut soit projeter, soit imprimer sur papier pour donner à voir les résultats enregistrés par un appareil-photo.
Partant de là, j'ai été sensibilisée au fait que la mesure d'exposition d'une prise de vue n'avait de sens que si l'on considère dans son entier
le medium d'enregistrement de la prise de vue, les moyens de développement, le ou les supports servant à l'affichage de l'image finalisée, et enfin l'écart de contrastes existant ou souhaité à la prise de vue.
En Dia, la dynamique comprise entre 6 à 8 IL grand max est/était réduite et c'est pourquoi dans le cadre d'un studio on veille/veillait à faire tenir les portraits dans 4 à 5IL.
En négatif N&B, la dynamique comprise entre 11 à 13 IL est/était généreuse mais pour autant on expose/exposait pour les ombres afin d'avoir un négatif dense et éviter un négatif (trop) clair.
Citation de: Gérard B. le Mai 05, 2019, 02:03:00
Je n'ai pas l'utilité de schéma indigeste pour réussir un bon éclairage.
Tu exagères pour le coup. Cela s'appelle un diagramme d'éclairage.
En l'occurrence, un diagramme on ne peut plus basique parce que portant sur des notions de base en matière d'éclairage et de mesure d'exposition au flashmètre.
Tes questions ne sont pas claires du tout.
"Comment doit être la key light", ça veut dire quoi ?
J'espère que ce sera plus clair en séparant les deux sets d'éclairage ...
Citation de: seba le Mai 04, 2019, 12:46:31
Si je décide d'éclairer le visage d'un côté et rien de l'autre côté, ça n'aura rien à voir avec tes -4IL.
Tu as eu le temps de faire un portrait serré d'un visage dépassant les 8IL de dynamique ?...
Citation de: egtegt² le Mai 06, 2019, 16:04:18
C'est clair qu'on est en train de chipoter pour des 1/3 d'IL pour prendre en photo des scènes qui dans 9 cas sur 10 ne dépassent pas 7 ou 8 IL d'amplitude avec des capteurs encaissant 12 ou 13 IL ::) D'autant plus que nous sommes en majorité des amateurs pour qui une photo ratée n'est pas un drame.
C'est amusant pour le plaisir de la discussion mais dans les faits, je pense qu'à part peut-être Laure-Ahn, personne ici ne va s'encombrer de ce genre de technique dans la vraie vie.
Pour ce qui me concerne, c'est 99% du temps la mesure matricielle et de temps à autre, quand je me rends compte que je suis dans une situation délicate, un peu de spot ou alors du bracketing d'exposition.
Au bout du compte, je jette infiniment plus de photos parce qu'elles sont mal cadrées que parce qu'elles sont techniquement ratées.
La question lancée en page 2 de ce fil par Seba est : comment orientez-vous la charte pour mesurer une (mono)source en lumière incidente ?
Laquelle question a conduit à une autre interrogation : quelle est la bonne façon de mesurer une (mono)source en lumière incidente avec un flashmètre - en direction du boîtier ou bien de ladite (mono)source ?
Très très récemment (mébon mieux vaut tard que jamais) s'agissant d'une manip qui a lieu ordinairement en tout début de toute séance photo, Matopho a demandé en page 33 de ce fil :
comment calibrer l'ensemble flashmètre/posemètre ? Avec quelle charte ? Et, je suppose, sous quelle orientation par rapport à la (mono)source et au boîtier ?
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 12:24:38
La question lancée en page 2 de ce fil par Seba est : comment orientez-vous la charte pour mesurer une (mono)source en lumière incidente ?
Citation de: seba le Mars 20, 2019, 12:54:41
Mais comment l'orienter pour l'exposition ?
Ma question était pour le cas général, un éclairage quelconque (et pas seulement une monosource qui est un cas particulier).
La réponse est dans le mode d'emploi Kodak.
Laure-Anh
Je me demande si tu sais vraiment lire, ce qui expliquerait bien des choses ! Alors une dernière fois, je n'utilise pas mon flashmètre dôme sorti ou dôme rentré, puisqu'il ne dispose pas de cette sophistication (dont l'utilité reste réellement à démontrer, vu tout ce que j'ai lu dans ce sujet), je l'utilise dôme en position lumière incidente, un point c'est tout.
Mes contrôles sont effectivement visuels puisque contrairement à toi, je ne me fie pas uniquement aux calculs (ce qui ne veut pas dire que je n'en fais pas) ; rendu à l'écran, histogramme, affichage des zones sous-ex et sur-ex.
Comment je fais pour un éclairage mono-source ? Il me semble pourtant l'avoir déjà dit : je débouche plus ou moins, puisque je ne suis pas très friand des éclairages très contrastés (et encore moins quand je vois le résultats des copies d'écran que tu as postées, photos de certains photographes soi-disant pros !). Et je profite de l'occasion pour te rappeler là encore que j'ai acheté ce flashmètre à l'époque de l'argentique, où il était incontournable en diapos.
Mais ça peut être un mono-source avec un éclairage plus diffus, ce qui donne un résultat moins contrasté. Là je l'ai déjà répété maintes fois : je braque le flashmètre sur le boîtier et je reporte la mesure, exactement comme je le faisais en diapos.
Mais supposons que tu rencontres un jeune (ou même moins jeune) qui tâte un peu de photo au flash en condition studio mais qui n'a pas les moyens de se payer un flashmètre ; tu lui dis quoi, d'abandonner cette technique, qu'il n'arrivera à rien ?
Cas pratique
Admettons ce setup : flash principal dans boîte à lumière et flash secondaire également, pour déboucher les ombres.
(https://images2.imgbox.com/31/08/IYTomrCx_o.png)
1. Je mesure l'éclair du flash principal, flashmètre pointé sur le boîtier, en le positionnant sur la partie droite (droite sur le schéma) du sujet. Disons que pour un réglage au 1/4 de puissance le flashmètre indique f/8 tout rond.
2. J'allume le flash secondaire que je règle au 1/16 de puissance pour estimer l'effet du débouchage. A ce stade, le cumul KL + FL surexposera la partie la plus éclairée mais pour le moment je n'y prête pas attention.
3. Je modifie la puissance du flash secondaire jusqu'à ce que j'obtienne un contraste qui me plaît bien. A partir de là, je sais que le ratio sera constant, quelque que soit l'ouverture du diaphragme.
4. Je remesure l'éclair des deux flashs (flashmètre toujours positionné au même endroit et toujours en direction de l'appareil) et je reporte l'ouverture sur le boîtier. Et là, je réalise trois vues en bracketant et je regarde ce que ça donne devant l'écran : impression générale, histogramme et zones sous-ex et sur-ex.
Citation de: seba le Mai 08, 2019, 12:42:14
Ma question était pour le cas général, un éclairage quelconque (et pas seulement une monosource qui est un cas particulier).
La réponse est dans le mode d'emploi Kodak.
On fait un pas à la fois.
On commence par apprendre à savoir mesurer
correctement une seule source.
Si cela n'est pas acquis, la suite est bâtie sur du sable mouvant.
J'attends tes réponses pour les deux diagrammes d'éclairage basiques :
cela est un jeu d'enfant pour tous les pratiquants experts étant donné que c'est du B-A-BA pour débutant néophyte en matière de studio.
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 16:07:55
On fait un pas à la fois.
On commence par apprendre à savoir mesurer correctement une seule source.
Si cela n'est pas acquis, la suite est bâtie sur du sable mouvant.
J'attends tes réponses pour les deux diagrammes d'éclairage basiques :
cela est un jeu d'enfant pour tous les pratiquants experts étant donné que c'est du B-A-BA pour débutant néophyte en matière de studio.
Je me répète : quand on mesure en lumière incidente avec un posemètre, on mesure un éclairement. Et cet éclairement dépend de l'orientation de la surface de mesure. C'est ça que tu n'arrives pas à comprendre.
Pour tes diagrammes, je t'ai dit que je ne comprends pas ta question "comment doit être...".
Citation de: Nerva le Mai 08, 2019, 14:52:28
Cas pratique
Admettons ce setup : flash principal dans boîte à lumière et flash secondaire également, pour déboucher les ombres.
(https://images2.imgbox.com/31/08/IYTomrCx_o.png)
1. Je mesure l'éclair du flash principal, flashmètre pointé sur le boîtier, en le positionnant sur la partie droite (droite sur le schéma) du sujet. Disons que pour un réglage au 1/4 de puissance le flashmètre indique f/8 tout rond.
2. J'allume le flash secondaire que je règle au 1/16 de puissance pour estimer l'effet du débouchage. A ce stade, le cumul KL + FL surexposera la partie la plus éclairée mais pour le moment je n'y prête pas attention.
3. Je modifie la puissance du flash secondaire jusqu'à ce que j'obtienne un contraste qui me plaît bien. A partir de là, je sais que le ratio sera constant, quelque que soit l'ouverture du diaphragme.
4. Je remesure l'éclair des deux flashs (flashmètre toujours positionné au même endroit et toujours en direction de l'appareil) et je reporte l'ouverture sur le boîtier. Et là, je réalise trois vues en bracketant et je regarde ce que ça donne devant l'écran : impression générale, histogramme et zones sous-ex et sur-ex.
Fais l'expérience : qu'est-ce que tu as à perdre ?
1 - tu mets où tu veux ta Main et tu la mesures en pointant ton flashmètre en direction de cette Main ; disons que tu trouves (f5,6 + 5/10 IL) = f6,7 pour 100 ISO.
2 - Tu mets ta fill light du côté opposé de sorte que les deux lumières se recoupent : tu mesures cette fill en pointant ton flashmètre en direction de cette source après avoir éteint ta Main ; tu fais en sorte que cette fill light soit à - 1IL de ta main, à savoir à (f4 + 5/10 IL) = f4,8.
3 - Sans aucune autre mesure, et parce que tu sais que l'écart de contrastes entre lumière et ombre est de 1,5 :1 , l'expo juste est soit (Main + 0,5) IL ou bien ce qui revient au même (Fill + 1,5 IL). Soit f8.0
4 - Au cas où la fill ne se superpose pas à la Main, l'expo juste est f6,7 mesurée flashmètre en direction de la Main après avoir au préalable éteint la fill.
PS : l'expo juste de ton RAW basé sur un gris moyen 18% étant sous-ex de -0,5IL par rapport à l'expo juste numérique, tu ajoutes +0,5IL pour avoir l'expo juste numérique.
Hors toute théorie sur l'optimisation du RAW à la prise de vue par ajout de +0,7 IL ou bien +1,20IL.
Citation de: seba le Mai 08, 2019, 16:23:57
Je me répète : quand on mesure en lumière incidente avec un posemètre, on mesure un éclairement. Et cet éclairement dépend de l'orientation de la surface de mesure. C'est ça que tu n'arrives pas à comprendre.
Pour tes diagrammes, je t'ai dit que je ne comprends pas ta question "comment doit être...".
On se place dans le cas de la photographie d'humains et de toutes sortes d'objets 2D &3D, de réflectances diffuses comprises entre 3% et 90%, sphères et cylindres inclus,
diversement positionnés et orientés par rapport à la source.
Dans le cas des deux diagrammes, le corps et le la tête du sujet sont - dans un souci de simplification - de profil par rapport au boîtier et font face à la monosource****. Sans puis avec fill light frontale.
(****cf vidéo de Peter Hurley)
Et alors ? C'est quoi la question ?
Citation de: seba le Mai 08, 2019, 16:37:49
Et alors ? C'est quoi la question ?
Tu fais la prise de vie à f2,8 pour 100 ISO : comment tu doses chacune des deux sources avec ton flashmètre et à quelle puissance respective exprimée en ouverture pour 100 ISO ?
C'est pourtant deux diagrammes simples....
Concernant Mark Wallace et sa vidéo pour le compte d'Adorama
à propos des deux façons de mesurer une monosource au flashmètre : vers la source ou bien vers le boîtier,
https://www.adorama.com/alc/episode/proper-metering-technique
Ce qu'il disait dans cette vidéo était approximatif en direction de débutants qui n'avaient pas les moyens de distinguer le vrai du faux.
Quand Mark Wallace participe à un webinar pour le compte de Profoto à l'intention de participants (plus) avertis et critiques,
il effectue toutes ses mesures en direction de chacune des sources :
https://profoto.com/fr/profoto-stories/recorded-webinar-on-high-key-and-low-key-lighting
Les deux contres placés derrière le modèle ne se recoupant pas avec la Main light frontale, devinez quelle expo il utilise pour faire sa prise de vue ?...
Pour une monosource à 90°, quelle expo utilise-t-il pour sa prise de vue pour le compte de Profoto ?...
Tony Corbel, photographe pro, travaille pour Bowens fabricant de flashes de studio : https://www.youtube.com/watch?v=XgPd2wDVqzM
il fait partie des pros qui contrairement aux 3/4 des participants de cette discussion, mesure encore et toujours en direction de la source.
Encore un des nombreux pros qui sont incompétents et ne connaissent pas leur métier ... ::)
Son set d'éclairage :
1 - une Main frontale en hauteur à 45° ( hé, la main fait 45° par rapport au boîtier dans le plan vertical : cela devrait être décompté, non ?....)
2 - deux strips en contre derrière le modèle,
3 - une source cachée à la vue du boîtier par le modèle et servant à éclairer le fond.
Je rappelle que tous ceux qui prônent de mesurer en direction du boîtier sont dans l'incapacité matérielle de mesurer au flashmètre les deux contres et la source pour le fond.
Tony Corbel, lui, n'a aucun souci avec son flashmètre :
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 16:41:30
Tu fais la prise de vie à f2,8 pour 100 ISO : comment tu doses chacune des deux sources avec ton flashmètre et à quelle puissance respective exprimée en ouverture pour 100 ISO ?
C'est pourtant deux diagrammes simples....
C'est simple.
Pour le ratio des sources, il suffit de mesurer l'éclairement perpendiculairement à chaque source.
Pour le contraste de l'éclairage, pour se conformer aux directives de Kodak, on mesure les deux sources allumées, avec l'orientation qui donne l'éclairement maxi, puis fill light uniquement, en direction de la source. Le contraste sera le rapport de ces deux mesures.
Comme aucune source secondaire ne vient recouper la main, l'expo qu'il utilise est sans surprise...
l'expo juste liée à la Main light laquelle expo juste est l'expo mesurée flashmètre en direction de la Main.
Tony a eu la délicatesse de partager son diagramme "indigeste" de sa séance de shooting pro.
Main f16 flashmètre en direction de la source = ouverture affichée sur le boîtier pour de la prise de vue f16.
Citation de: seba le Mai 08, 2019, 17:22:57
Vu l'orientation des deux sources, il n'y a presque rien à changer.
Dans chaque cas, c'est la puissance respective de chacun des deux flashes exprimée en ouverture pour 100 ISO
qui t'est demandée pour pouvoir effectuer une prise de vue correctement exposée à f2,8 pour 100 ISO.
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 17:02:42
Quand Mark Wallace participe à un webinar pour le compte de Profoto à l'intention de participants (plus) avertis et critiques,
il effectue toutes ses mesures en direction de chacune des sources :
Je vois qu'il utilise le dôme sorti, contrairement au mode d'emploi.
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 17:19:49
Je rappelle que tous ceux qui prônent de mesurer en direction du boîtier sont dans l'incapacité matérielle de mesurer au flashmètre les deux contres et la source pour le fond.
Tu confonds mesure des sources (pour les régler par exemple) et mesure globale pour l'exposition.
Citation de: seba le Mai 08, 2019, 17:32:17
Je vois qu'il utilise le dôme sorti, contrairement au mode d'emploi.
C'est une constante, en fait : d'un côté, les amateurs de Chassimages qui lisent les MdE, et de l'autre les pros, qui ne les lisent pas...
Reste plus aux amateurs qu'à se retrousser les manches, pour expliquer aux pros leur boulot.
;-)
Que dit Gossen, fabricant de flashmètres ?
Ce n'est pas dans les premières pages du mode d'emploi destinées aux débutants,
ce n'est pas dans les mode carré vert ou modes scènes, Program tout Auto, mesure maticielle,...
C'est en dernières pages à l'intention de ceux qui veulent aller plus loin et réellement contrôler ce qu'ils font en matière d'éclairage et d'expo au flashmètre.
C'est presque toujours dans la rubrique "écart de contrastes" de tout manuel de flashmètre pour qui s'y intéresse vraiment et à fond.
Voilà ce que l'on peut y lire,...
Gossen met un diagramme "indigeste" pour bien illustrer les mesures pratiquées au sein d'un studio.
Et Gossen rappelle le pourquoi et le comment de la raison de mesurer correctement.
C'est en pages 32 et 37, presque à la toute fin du texte. Ca se mérite...
Citation de: Verso92 le Mai 08, 2019, 17:37:53
C'est une constante, en fait : d'un côté, les amateurs de Chassimages qui lisent les MdE, et de l'autre les pros, qui ne les lisent pas...
Reste plus aux amateurs qu'à se retrousser les manches, pour expliquer aux pros leur boulot.
Ca paraît prétentieux à première vue, et pourtant je suis quasi certain que la plupart de ces pros seraient incapables d'expliquer correctement la différence.
D'ailleurs en lisant quelques tutos de pros, on voit qu'en fait ils ne comprennent pas la fonction du dôme sorti ou rentré.
Pour mesurer les sources comme il le font, ce n'est pas très important mais dans d'autres applications ça peut.
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 17:40:34
Que dit Gossen, fabricant de flashmètres ?
Ce n'est pas dans les premières pages du mode d'emploi destinées aux débutants,
ce n'est pas dans les mode carré vert ou modes scènes, Program tout Auto, mesure maticielle,...
C'est en dernières pages à l'intention de ceux qui veulent aller plus loin et réellement contrôler ce qu'ils font en matière d'éclairage et d'expo au flashmètre.
C'est presque toujours dans la rubrique "écart de contrastes" de tout manuel de flashmètre pour qui s'y intéresse vraiment et à fond.
Même remarque qu'avant : tu confonds mesure des sources et mesure globale pour l'exposition.
Citation de: seba le Mai 08, 2019, 17:44:29
Ca paraît prétentieux à première vue, et pourtant je suis quasi certain que la plupart de ces pros seraient incapables d'expliquer correctement la différence.
D'ailleurs en lisant quelques tutos de pros, on voit qu'en fait ils ne comprennent pas la fonction du dôme sorti ou rentré.
Pour mesurer les sources comme il le font, ce n'est pas très important mais dans d'autres applications ça peut.
J'ai questionné à ce sujet le pote qui m'a aidé à faire les PdV de la mire pour faire les profils.
Pour lui, dôme rentré, ça aide à ne pas choper de lumières parasites en périphérie (ça fait, pour ainsi dire, "pare-soleil").
D'autre part, dans les situations "courantes", dôme rentré ou sorti, c'est 0,1 (0,2 IL max) de différences, selon lui...
Citation de: Verso92 le Mai 08, 2019, 17:37:53
C'est une constante, en fait : d'un côté, les amateurs de Chassimages qui lisent les MdE, et de l'autre les pros, qui ne les lisent pas...
Reste plus aux amateurs qu'à se retrousser les manches, pour expliquer aux pros leur boulot.
;-)
Ouais, les 3/4 des photographes amateurs participant à cette discussion contre les pros...
La bonne nouvelle, c'est que cela me soulage parce les 3/4 des photographes amateurs participant à cette discussion contre bibi, ça commençait malgré tout à me peser.
Le gars que voilà, y mesure aussi la source en pointant son flashmètre en direction du flash !!! Encore un incompétent notoire. Y va falloir écrire à la photographe pro qui l'emploie et le forme comme assistant de mieux faire son boulot de mentor.
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 17:44:19
Gossen met un diagramme "indigeste" pour bien illustrer les mesures pratiquées au sein d'un studio.
Et Gossen rappelle le pourquoi et le comment de la raison de mesurer correctement.
C'est en pages 32 et 37, presque à la toute fin du texte. Ca se mérite...
Tu écris que lumière principale et lumières secondaires ne se recoupent pas...mais c'est faux !
Main light et fill light éclairent l'avant du sujet.
Citation de: Verso92 le Mai 08, 2019, 17:51:08
J'ai questionné à ce sujet le pote qui m'a aidé à faire les PdV de la mire pour faire les profils.
Pour lui, dôme rentré, ça aide à ne pas choper de lumières parasites en périphérie (ça fait, pour ainsi dire, "pare-soleil").
D'autre part, dans les situations "courantes", dôme rentré ou sorti, c'est 0,1 (0,2 IL max) de différences, selon lui...
Et bien tu pourras lui dire que le dôme rentré simule un diffuseur plat (c'est écrit dans le mode d'emploi), que sa réponse dépend du cosinus de l'angle d'incidence, qu'il sert à mesurer un éclairement, et qu'il faut l'employer pour mesurer un éclairement sur un sujet plat (éclairement qui dépend aussi du cosinus de l'angle d'incidence).
Et que la réponse du dôme sorti est différente et sert à déterminer l'exposition pour un sujet 3D, sur des bases purement empiriques.
Si l'angle d'incidence est proche de 0°, ça n'a effectivement pas beaucoup d'importance.
Citation de: seba le Mai 08, 2019, 17:44:29
Ca paraît prétentieux à première vue, et pourtant je suis quasi certain que la plupart de ces pros seraient incapables d'expliquer correctement la différence.
D'ailleurs en lisant quelques tutos de pros, on voit qu'en fait ils ne comprennent pas la fonction du dôme sorti ou rentré.
Pour mesurer les sources comme il le font, ce n'est pas très important mais dans d'autres applications ça peut.
Ce sont des pros qui en connaissent long sur leur métier : parce que c'est pour eux un métier, pas une pratique ludique en amateur.
Ils savent pourquoi et comment c'est flashmètre en direction de la source,
et ils savent quand et pourquoi la mesure au flashmètre vers le boîtier pardonne et quand cela conduira à des problèmes majeurs.
Voir à partir de la minute 26:24,
https://www.youtube.com/watch?v=efabzteXl3U
Citation de: seba le Mai 08, 2019, 17:52:18
Tu écris que lumière principale et lumières secondaires ne se recoupent pas...mais c'est faux !
Main light et fill light éclairent l'avant du sujet.
Pas dans le cas du diagramme.
Tout est dans l'art d'éclairer pour que la lumière aille ou l'on veut et non pas où elle veut.
Dans le cas du diagramme, n'importe quel portraitiste comprend naturellement que la fill et la Main ne se recoupent pas.
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 18:07:03
Pas dans le cas du diagramme.
Tout est dans l'art d'éclairer pour que la lumière aille ou l'on veut et non pas où elle veut.
Dans le cas du diagramme, n'importe quel portraitiste comprend naturellement que la fill et la Main ne se recoupent pas.
N'importe quoi.
Les deux sont à 45° du sujet et vont forcément l'éclairer par devant.
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 17:51:18
Ouais, les 3/4 des photographes amateurs participant à cette discussion contre les pros...
La bonne nouvelle, c'est que cela me soulage parce les 3/4 des photographes amateurs participant à cette discussion contre bibi, ça commençait malgré tout à me peser.
Le gars que voilà, y mesure aussi la source en pointant son flashmètre en direction du flash !!!
Encore un incompétent notoire. Y va falloir écrire à la photographe pro qui l'emploie et le forme comme assistant de mieux faire son boulot de mentor.
Mille excuses...
Ce sera plus parlant avec la capture d'écran entière avec le bandeau de titre.https://www.youtube.com/watch?v=1jD4ptW4Sn8
Pour ceux qui ne connaîtraient pas Annie Leibovitz, ce n'est pas une nulle, loin de là.
Et là, elle photographie l'un des co-fondateurs de Profoto qui n'est pas non plus néophyte en matière d'éclairage et de mesure de la lumière.
Nous sommes en page 35.Pour que vous, photographes amateurs ludiques, ayiez raison sur le fait que la bonne façon de mesurer une monosource se fait flashmètre en direction du boîtier,
il faudrait qu'elle ait tort elle aussi ainsi que tous ses assistants réunis.Auquel cas, elle et toute son équipe viendraient rejoindre la longue liste de pros incompétents déjà cités sur ce fil , à savoir :
jmk, Olivier Chauvignat, Peter Hurley, Pixel Village, Gavin Hoey, Jo Brady, Mark Wallace, Tony Corbel, Chris Knight, Frank Doorhof, etc, etc,...
ainsi que la société Gossen.
Pas sûre que les débutants qui lisent ce fil parient un seul centime d'€uro en votre faveur.
Citation de: Laure-AnhOuais, les 3/4 des photographes amateurs participant à cette discussion contre les pros...
La bonne nouvelle, c'est que cela me soulage parce les 3/4 des photographes amateurs participant à cette discussion contre bibi, ça commençait malgré tout à me peser.
La différence entre les amateurs et les pros, est que moi, amateur, je ne cherche pas à te convaincre comme un acharné du bien-fondé de mon mode d'utilisation du flashmètre, en présentant schéma sur schéma, calculs sur calculs et vidéos sur vidéos dans le but de me rassurer. Je n'ai pas besoin d'avoir la confirmation de personnes équipées en matériel comme je ne le serai jamais pour estimer qu'elles ont obligatoirement raison. Alors continue tes calculs et tes prises de tête comme bon tu l'entends et pendant ce temps-là, les amateurs, eux font des photos, alors que toi tu commences à virer dans la paranoïa...
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 18:32:27Pas sûre que les débutants qui lisent ce fil parient un seul centime d'€uro en votre faveur.
Eh bien les débutants se feront leur propre opinion en réalisant des tests, certainement pas en disant amen...
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 12:24:38
....
Très très récemment (mébon mieux vaut tard que jamais) s'agissant d'une manip qui a lieu ordinairement en tout début de toute séance photo, Matopho a demandé en page 33 de ce fil :
comment calibrer l'ensemble flashmètre/posemètre ? Avec quelle charte ? Et, je suppose, sous quelle orientation par rapport à la (mono)source et au boîtier ?
Dans le cas de l'étalonnage du posemètre par rapport à l'appareil photo on considère ce dernier comme étant la référence. La référence pour la mesure est une charte de gris 18%. Se pose la question de
l'exactitude de ce 18%.
Voir https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,294419.msg7127148.html#msg7127148
Citation de: matopho le Mai 06, 2019, 19:04:56
J'ai refais l'étalonnage de mon posemètre avec la méthode de Tonton Bruno https://youtu.be/HXh-pH1XtLE . Auparavant je me contentais de la méthode "si le résultat vous convient ..."
J'ai plusieurs charte de gris. Et les résultats sont différents !
SCUADRA XpoGrey, CMP Refcard 6 (zone L50) et Datacolor Spyder CHECKR 24 : correction + 0,3 IL
Lastolite EzyBalance Calibration Card : correction - 0,3 IL
Mes questions :
- Quelle valeur utiliser ?
- Lastolite EzyBalance Calibration Card est-elle une charte de balance des blancs, comme son nom semble l'indiquer, ou un charte 18% comme le suggère une petite étiquette blanche ? Les 3 autres chartes ont une valeur L50 pour le gris.
- Est-il possible de déterminer la valeurs Lab d'une charte avec Capture One, ou autre ? Faut-il prendre une référence, CMP Refcard 6 par exemple ?
Merci pour une référence de charte dont vous êtes certain qu'elle est bien à 18 %.
Entre temps egtegt² a volé ma conclusion. Je n'utilise pas le posemètre couramment et me contente également de la mesure matricielle. De plus le capteur du X-Pro2 est ISO-invariant. Mais j'aime bien comprendre et approfondir certains aspects techniques.
Merci
L'étalonnage doit être fait une fois, mais il faut le vérifier de temps en temps. Il ne doit pas être refait à chaque prise de vue.
>>> Merci pour une réponse à mon interrogation.
Citation de: Nerva le Mai 08, 2019, 18:46:30
...Eh bien les débutants se feront leur propre opinion en réalisant des tests, certainement pas en disant amen...
C'est pour cela que je défends depuis 35 pages la façon de faire des pros reconnus et compétents.
Les débutants se feront leur propre opinion en réalisant des tests, certainement pas en disant amen...à qui que ce soit.
Fin du sujet, en ce qui me concerne.
Bonne continuation à toutes et à tous.
Bien à vous,
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 18:32:27
Pour que vous, photographes amateurs ludiques, ayiez raison sur le fait que la bonne façon de mesurer une monosource se fait flashmètre en direction du boîtier,
il faudrait qu'elle ait tort elle aussi ainsi que tous ses assistants réunis.
Auquel cas, elle et toute son équipe viendraient rejoindre la longue liste de pros incompétents déjà cités sur ce fil , à savoir :
jmk, Olivier Chauvignat, Peter Hurley, Pixel Village, Gavin Hoey, Jo Brady, Mark Wallace, Tony Corbel, Chris Knight, Frank Doorhof, etc, etc,...
ainsi que la société Gossen.
To confonds encore et toujours mesure d'une source et détermination de l'exposition avec une mesure globale.
Et pour Olivier Chauvignat, j'ai lu sa page, c'est sûr qu'il n'a pas compris le fonctionnement et l'utilité du dôme sorti ou rentré (ce qui ne l'empêche pas de bien exposer, comme quoi...).
Les débutants se feront leur propre opinion en réalisant des tests, certainement pas en disant amen...
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 19:01:03C'est pour cela que je défends depuis 35 pages la façon de faire des pros reconnus et compétents.
Décidément tu es bornée à un point inimaginable ! Réaliser ses propres tests, ce n'est pas faire défiler des vidéos et acquiescer bêtement, aussi professionnels que puissent être les auteurs. Réaliser ses propres tests, c'est sortir son matériel et procéder soi-même à différents essais, afin de tirer les grandes lignes et de se forger sa propre opinion... et surtout, ne pas essayer de l'imposer aux autres pendant 35 pages !
Citation de: Laure-Anh le Mai 08, 2019, 19:01:03
C'est pour cela que je défends depuis 35 pages la façon de faire des pros reconnus et compétents.
Les débutants se feront leur propre opinion en réalisant des tests, certainement pas en disant amen...à qui que ce soit.
Fin du sujet, en ce qui me concerne.
Bonne continuation à toutes et à tous.
Bien à vous,
J'ai quand même vu des vidéos où les photographes dirigent le dôme sorti vers l'appareil photo. De la même façon qu'ils mesurent en lumière réfléchie depuis l'appareil photo.
Dans les vidéos où le photographe dirige le flash-mètre vers un flash secondaire, c'est pour obtenir la même exposition que celle résultant de la lumière principale. Ou alors pour déterminer les rapports entre les différentes lumières. Ou autre. Mais rarement pour la première mesure, sauf si la lumière principale est frontale auquel cas la différence doit être minime. Pour information, je n'ai jamais pratiqué le studio. Je n'ai donc pas d'apriori pour la compréhension des vidéos.
C'est d'ailleurs ce que l'ensemble de la documentation Gossen, mode d'emploi et guides indiquent. Il y a l'utilisation de base, dôme en direction de l'appareil pour une mesure en extérieur ou pour une mesure simple en studio, et les cas plus compliqués où il faut mesurer autrement. Par exemple en pointant le posemètre/flashmètre en direction des différentes sources. Mais affirmer qu'il faut toujours le faire, pointer en direction de la source, est une erreur manifeste. Plusieurs exemples vous l'ont démontré, avec des exemples en image !
Je préfère faire confiance à un mode d'emploi qu'à une vidéo sur Internet. Dans le temps on disait "Vu à la télé" pour confirmer la véracité d'une information, maintenant c'est Youtube !
D'autre part, je pense que vous faites un confusion entre déterminer un exposition, ouverture et temps de pose en fonction de la sensibilité, et mesurer un flux. Cela pour vous retrouver dans les conditions que vous maitrisez bien. Un posemètre sert à déterminer l'exposition en l'utilisant selon le mode d'emploi (relou le mec !), un luxmètre à mesurer un flux lumineux.
Comme je l'ai déjà dis, quand vous êtes seule contre tous à estimer que vous avez raison, remettez-vous en cause. Je sais, c'est dur ce que je dis là. Mais je l'ai fais une fois et cela m'a beaucoup profité.
Bonne fin de semaine
A matopho: vous êtes pâtissier ou photographe :D :D sur votre site je n'ai que des recettes!!!!
HS: Comme vous le prévoyez dans autre fil sur les chargeurs génériques......
En matière d'exposition, quand le contraste est un peu élevé, il n'y a pas de vérité absolue.
Le dôme s'apparente à une recette de cuisine et en principe il faut l'utiliser comme prévu. Si le résultat n'est pas satisfaisant on fait autrement.
C'est un peu comme, en lumière réfléchie, la mesure pondérée centrale : il est prévu de centrer le sujet et basta. Le résultat n'est pas forcément ce qu'on désirait. Le fabricant a réfléchi, a pondu ça, et a constaté que le résultat était satisfaisant dans la plupart des cas.
Quand on lit le mode d'emploi du carton gris Kodak, on constate la même chose : le carton doit être orienté de telle ou telle manière (là non plus, pour déterminer l'exposition, pas face à la source principale), ce qui a été déterminé empiriquement.
Pour enfoncer le clou, une autre sorte de diffuseur, l'invercone de Weston. Celui-ci prend aussi en compte (faiblement) la lumière en contre-jour. Le mode d'emploi stipule également de pointer l'invercone vers l'appareil photo.
Citation de: gemphoto le Mai 08, 2019, 20:03:59
A matopho: vous êtes pâtissier ou photographe :D :D sur votre site je n'ai que des recettes!!!!
HS: Comme vous le prévoyez dans autre fil sur les chargeurs génériques......
Ni l'un, ni l'autre. Un simple amateur de l'un et de l'autre !
Pour le HS : pas compris, merci d'une piste
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,294790.msg7098340.html#msg7098340
C'était là!!!!
Citation de: gemphoto le Mai 08, 2019, 22:04:39
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,294790.msg7098340.html#msg7098340
C'était là!!!!
Je n'avais pas saisi la subtilité de votre message. Je viens de percuter !
Bonne nuit
Il y a une expression de Laure-Anh qui me chiffonne : elle parle de mesurer une source. Et en fait, on parle depuis le début de mesurer l'exposition d'une scène. Pour moi, c'est très différent. Mesurer une source sert à régler les contrastes, tu mesures les différentes sources pour déterminer les rapports d'illumination, et logiquement ça se fait sans le dôme pour limiter au plus les lumières parasites. Et ensuite, tu peux utiliser ton flashmètre avec le dôme dirigé vers l'appareil pour mesurer l'exposition résultante.
Et si tu n'as qu'une seule source, de toute façon, l'exposition ne va pas dépendre uniquement de la puissance de la source, elle dépendra également de son orientation, de l'orientation des surfaces des éléments à photographier par rapport à cette source, de leur réfléctance et de la quantité de lumière spéculaire qu'ils renvoient.
Dans tous les cas de figure, qu'on mesure avec le dôme dirigé vers l'appareil ou dôme dirigé vers la source, ça ne sera qu'une approximation. Et j'attends de voir qui va me démontrer qu'on peut exposer de façon parfaite et indiscutable une scène avec une mesure ponctuelle unique en lumière incidente.
Il n'y a que deux instruments qui permettent de définir parfaitement une exposition : un spotmètre et l'histogramme. Certainement pas un flashmètre qui est un appareil qui permet de définir approximativement mais rapidement une exposition.
Citation de: egtegt² le Mai 09, 2019, 00:23:35Il n'y a que deux instruments qui permettent de définir parfaitement une exposition : un spotmètre et l'histogramme. Certainement pas un flashmètre qui est un appareil qui permet de définir approximativement mais rapidement une exposition.
Et j'ajouterai que s'imaginer, malgré la précision d'un flashmètre au 1/10 de diaphragme, obtenir une série d'images exactement identiques au niveau de l'exposition, ne serait-ce que lors d'un petit shooting où le modèle ne fait que quelques mouvements de tête d'une prise à l'autre est totalement illusoire.
Citation de: egtegt² le Mai 09, 2019, 00:23:35
Il n'y a que deux instruments qui permettent de définir parfaitement une exposition : un spotmètre et l'histogramme. Certainement pas un flashmètre qui est un appareil qui permet de définir approximativement mais rapidement une exposition.
De toute façon, je ne vois pas d'autre instrument qu'un flashmètre pour mesurer l'uniformité de l'éclairage sur une mire, par exemple.
Et la précision de 1/10 d'IL est bien utile...
Citation de: Verso92 le Mai 09, 2019, 10:57:32
De toute façon, je ne vois pas d'autre instrument qu'un flashmètre pour mesurer l'uniformité de l'éclairage sur une mire, par exemple.
Et la précision de 1/10 d'IL est bien utile...
Oui, mais pas en une seule mesure ! (Ou alors il va falloir m'expliquer comment tu fais ;) ) Sur une mire la mesure à 1/10 d'IL est effectivement utile, mais le but n'est pas le même.
Je parlais de l'illusion de déterminer l'exposition à 0,1 IL près pour une scène à photographier.
La discussion tourne tout de même depuis quelques dizaines de pages sur la direction dans laquelle diriger le flashmètre pour faire une mesure unique (et magique) qui d'après Laure-Anh déterminerait l'exposition juste à 0,1 IL près. Sachant qu'à cette mesure, elle ajoute 1,33 IL, chiffre qui a été déterminé de façon parfaitement empirique.
Citation de: egtegt² le Mai 09, 2019, 11:35:33
Oui, mais pas en une seule mesure ! (Ou alors il va falloir m'expliquer comment tu fais ;) ) Sur une mire la mesure à 1/10 d'IL est effectivement utile, mais le but n'est pas le même.
Cinq mesures : une au centre, et une pour chaque coin.
Citation de: egtegt² le Mai 09, 2019, 11:35:33
Sachant qu'à cette mesure, elle ajoute 1,33 IL, chiffre qui a été déterminé de façon parfaitement empirique.
Ce sujet a déjà été discuté à de nombreuses reprises, et c'est ce qui ressort de nombreux essais réalisés par plusieurs photographes...
Citation de: egtegt² le Mai 09, 2019, 00:23:35
.....
Il n'y a que deux instruments qui permettent de définir parfaitement une exposition : un spotmètre et l'histogramme. Certainement pas un flashmètre qui est un appareil qui permet de définir approximativement mais rapidement une exposition.
je travaille uniquement en mesure réfléchie.
Et mon Flashmètre est un .... spotmètre
mesure sur 1° flash ou lumière continue
Quand au 1/10 ne pas se faire d'illusions : c'est la précision du flashmètre-spotmètre
La précision est de +ou- 1/10
Dans des circonstances strictement identiques il peut afficher aussi bien 8 + 4/10 que 8 + 6/10
Caractéristiques prises sur le flashmeter VI de Minolta
En fait lumière incidente ou lumière réfléchie sur un sujet gris 18%, c'est kif-kif.
Diffuseur plat équivalent à un carton plat.
Dôme équivalent à une boule.
Citation de: egtegt² le Mai 09, 2019, 00:23:35
Il n'y a que deux instruments qui permettent de définir parfaitement une exposition : un spotmètre et l'histogramme.
Ben avec un spotmètre, il doit falloir connaitre la transmitance de ses objectifs et la réponse spectrale du spotmètre, de fois qu'on travaillerait en lumière du jour ou en tungstène ... Pas forcément compliqué, mais chronophage.
Pour l'histogramme, il faut bien comprendre ce qu'il représente, sinon, on risque de clipper des canaux. Je sais que ça ne gène pas certrain(e)s :-) . Mais c'est gènant quand on recherche de la précision dans les couleurs. ( à moins de ne photographier qu'une mire CMP :-) )
Citation de: frmfrm le Mai 09, 2019, 19:52:58
Ben avec un spotmètre, il doit falloir connaitre la transmitance de ses objectifs et la réponse spectrale du spotmètre, de fois qu'on travaillerait en lumière du jour ou en tungstène ... Pas forcément compliqué, mais chronophage.
...
Comme dit précédemment, il faut se baser sur le mode d'emploi, n'est-il-pas ! Eh ben il ne dit rien de tout ça. On vise et on mesure. Basta narre ! En tout cas pour Gossen et Sekonic.
Bonne soirée
Citation de: frmfrm le Mai 09, 2019, 19:52:58
Ben avec un spotmètre, il doit falloir connaitre la transmitance de ses objectifs et la réponse spectrale du spotmètre, de fois qu'on travaillerait en lumière du jour ou en tungstène ... Pas forcément compliqué, mais chronophage.
...
Vous avez appliqué ma recette !
Bonne nuit
Citation de: frmfrm le Mai 09, 2019, 19:52:58
Ben avec un spotmètre, il doit falloir connaitre la transmitance de ses objectifs et la réponse spectrale du spotmètre, de fois qu'on travaillerait en lumière du jour ou en tungstène ... Pas forcément compliqué, mais chronophage.
Pour l'histogramme, il faut bien comprendre ce qu'il représente, sinon, on risque de clipper des canaux. Je sais que ça ne gène pas certrain(e)s :-) . Mais c'est gènant quand on recherche de la précision dans les couleurs. ( à moins de ne photographier qu'une mire CMP :-) )
Comparé à la méthode au doigt mouillé avec un simple flashmètre et une mesure unique, ne pas connaître la transmitance de ses objectifs ou la réponse spectrale du spotmètre, c'est vraiment pinailler ;)
Pour l'histogramme, nous sommes bien d'accord : il faut prendre en fait les trois histogrammes RVB, sinon si tu photographes par exemple un coquelicot, tu as toutes les chances d'avoir un histogramme correct alors que les rouges sont totalement saturés.
Mais ce que je voulais dire, et tu l'as très bien compris, c'est que vouloir résumer l'illumination d'une scène entière à un couple diaphragme/vitesse en prenant une seule mesure globale est impossible. Ou pour être précis, c'est possible mais ça reste une approximation grossière. Ce qui est bien, c'est que cette approximation est satisfaisante la plupart du temps ;)
Citation de: egtegt² le Mai 09, 2019, 23:38:49
Mais ce que je voulais dire, et tu l'as très bien compris, c'est que vouloir résumer l'illumination d'une scène entière à un couple diaphragme/vitesse en prenant une seule mesure globale est impossible. Ou pour être précis, c'est possible mais ça reste une approximation grossière. Ce qui est bien, c'est que cette approximation est satisfaisante la plupart du temps ;)
Vu que l'exposition se fait globalement, ça équivaut à trouver une (bonne) mesure globale.
Citation de: seba le Mai 10, 2019, 06:30:57
Vu que l'exposition se fait globalement, ça équivaut à trouver une (bonne) mesure globale.
Relis ma phrase ;) Ce qui me dérange n'est pas qu'on trouve un résultat global, c'est qu'on essaye de me faire croire que ce résultat peut être parfaitement juste avec une seule mesure.
Pour être précis, c'est surtout la position de Laure-Anh qui me dérange car c'est elle qui parle d'exposition au 1/10 d'IL, ce qui n'a pas le moindre sens. La mesure est au 1/10 d'IL, pas l'exposition. D'ailleurs même si je suppose qu'il en existe, je ne connais pas d'appareil récent qui permette de régler l'exposition au 1/10 d'IL.
Tous ces problèmes déjà abordés sur le forum en notant qu"autrefois" on était moins bavard !
En 2 pages tout était réglé
https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,101383.0.html
Intéressant.
Je vois que Jean-Claude a changé son fusil d'épaule depuis lors.
Citation de: Jean-Claude le Septembre 23, 2010, 09:05:40
On ne dirige jamais un posemétre ou un flashmètre vers l'objectif en se plaçant à l'endroit de la source ou du sujet que ce soit en lumière réfléchie ou incidente.
;D ;D ;D
depuis 2010 y a pas eu moyen d'avoir une réponse claire ? :D c'est dingue ....
Citation de: seba le Mai 10, 2019, 11:59:44
Intéressant.
Je vois que Jean-Claude a changé son fusil d'épaule depuis lors.
Beaucoup de gens, au fur et à mesure des discussions et des arguments échangés, changent d'avis, moi le premier (rien d'anormal, AMHA).
Le plus gênant, c'est quand tu payes une formation et que le formateur, quelques mois plus tard, change d'avis à 180°... je connais des stagiaires qui l'ont eu mauvaise !
;-)
Citation de: megaboub le Mai 10, 2019, 13:01:09
;D ;D ;D
depuis 2010 y a pas eu moyen d'avoir une réponse claire ? :D c'est dingue ....
La réponse claire on l'a depuis le début et c'est écrit dans tous les modes d'emploi.
Le constat c'est qu'avec le numérique, la précision de l'expo pour des scènes photographiées en studio tout le monde s'en tape car on a un retour image immédiat et en plus le capteur encaisse presque deux fois plus de dynamique que ce que la scène photographiée en comporte.
On constate que les photographes les plus doués utilisent surtout le flashmètre pour évaluer le bon dosage des sources secondaires.
Ce qui les intéresse, ce n'est pas la mesure dans l'absolu, mais le rapport d'intensité de telle source secondaire par rapport à la source principale.
Comme il ne s'agit au fond que d'évaluer un ratio, peu importe qu'on sorte le dôme ou qu'on le rentre, le principal est de prendre la mesure toujours de la même façon, la cellule intégratrice pointée vers la source lumineuse.
Citation de: Verso92 le Mai 08, 2019, 17:37:53
C'est une constante, en fait : d'un côté, les amateurs de Chassimages qui lisent les MdE, et de l'autre les pros, qui ne les lisent pas...
Reste plus aux amateurs qu'à se retrousser les manches, pour expliquer aux pros leur boulot. ;-)
;D ;D ;D ;)
Citation de: stratojs le Mai 10, 2019, 13:18:14
;D ;D ;D ;)
En tout cas je crois qu'ils pourraient se payer des cours de photométrie.
Citation de: helveto le Septembre 23, 2010, 13:58:58
Ayant personnellement conçu et fabriqué des flashmètres dès les années 60 (dont par exemple le flashmètre Elinchrom analogique, qui fut longtemps une référence mondiale de précision, avec un étalonnage de chaque appareil à 1/8ème de diaphragme effectué au moyen d'une sphère d'Ulbricht de 1m de diamètre...), j'ose affirmer que la seule mesure précise et répétitive en lumière incidente (capteur positionné sur le sujet), quelque soit le nombre et la position des sources de lumière, est obtenue avec l'hémisphère intégratrice dirigée vers l'objectif de l'appareil photo.
Bien sûr, une fois la mesure effectuée, on corrigera la valeur obtenue en fonction de l'effet désiré (high key, etc) et aussi du rapport de grandissement (non négligeable en photo de petits objets) et des filtres utilisés.
On a quand même l'avis d'un fabricant.
Gossen préconise la même chose pour la BISIX 2.
Alors que ce posemètre n'a pas de dôme !
Son diffuseur est plat avec un gaufrage cylindrique. Je ne sais pas du tout quelle peut être la réponse de la cellule avec un tel diffuseur.
En tout cas, certainement assez loin d'un dôme hémisphérique.
Citation de: Tonton-Bruno le Mai 10, 2019, 13:17:29
La réponse claire on l'a depuis le début et c'est écrit dans tous les modes d'emploi.
Le constat c'est qu'avec le numérique, la précision de l'expo pour des scènes photographiées en studio tout le monde s'en tape car on a un retour image immédiat et en plus le capteur encaisse presque deux fois plus de dynamique que ce que la scène photographiée en comporte.
On constate que les photographes les plus doués utilisent surtout le flashmètre pour évaluer le bon dosage des sources secondaires.
Ce qui les intéresse, ce n'est pas la mesure dans l'absolu, mais le rapport d'intensité de telle source secondaire par rapport à la source principale.
Comme il ne s'agit au fond que d'évaluer un ratio, peu importe qu'on sorte le dôme ou qu'on le rentre, le principal est de prendre la mesure toujours de la même façon, la cellule intégratrice pointée vers la source lumineuse.
Entièrement d'accord.
Je trouve qu'il est très facile d'avoir sans le vouloir une variation d'1/3 d'IL.
En studio les scènes dépassent rarement 9-10 IL et nos appareils enregistrent 12 IL.
> [at] Verso 92 Et la précision de 1/10 d'IL est bien utile...
On ne peut pas être précis à 1/10 d'IL avec un flash mètre.
Pour la prise de vue d'une mire on utilise son flash mètre pour éviter d'avoir plus d'1/3 d'IL d'écart aux 4 angles.
Ensuite il faut faire un flat field (compensation d'expo sur toute la surface) avec une carte gris clair de la même taille que la mire et posée au même endroit.
Le flat field peut être fait sous lumariver ou rawdigger ou Photoshop.
C'est d'ailleurs l'idée des patch gris blanc noir autour de la charte.
Certains soft utilisent ces patch pour accepter ou rejeter la prise de vue.
> [at] matophoto : SCUADRA XpoGrey, CMP Refcard 6 (zone L50) et Datacolor Spyder CHECKR 24 : correction + 0,3 IL
>Lastolite EzyBalance Calibration Card : correction - 0,3 IL
J'aurais tendance à faire confiance à une CC 24 et à l' XpoGrey.
Mais tout cela dépend du développement raw (process) et du profil utilisé au développement qui va modifier la courbe tonale au développement.
Pour connaitre dans l'absolu la réflexion d'une carte de gris il faut utiliser un spectro mais la précision qu'il apporte n'est pas très utile.
Moi je le fais car j'en possède un, c'est pratique, factuel, rapide, hyper précis, sans biais.
Il vaut mieux acheter rawdigger, placer le gris de l'expo au bon endroit et en déduire le décalage d'expo qu'il faut faire.
Tu peux aussi développer ton gris avec ton processus de développement, et mesurer la valeur L du mode LAB (PS ou LR ou C1...) qui doit être à 50.
Zeiss Ikon fait de même pour le posemètre IKOPHOT, qui a pourtant un diffuseur plat.
Citation de: plaubel le Mai 11, 2019, 18:59:46
> [at] Verso 92 Et la précision de 1/10 d'IL est bien utile...
On ne peut pas être précis à 1/10 d'IL avec un flash mètre.
Pourtant, c'est marqué en clair dans le mode d'emploi (moi aussi, je sais lire !)...
Citation de: Verso92 le Mai 12, 2019, 08:53:38
Pourtant, c'est marqué en clair dans le mode d'emploi (moi aussi, je sais lire !)...
Oui, + ou - 0,1
Pour moi et mes cours de technologie cela signifie que par exemple si l'appareil indique f/8 et 5/10 que la mesure est certainement comprise entre f/8 4/10 et f/8 6/10
Citation de: dioptre le Mai 12, 2019, 09:11:40
Oui, + ou - 0,1
Pour moi et mes cours de technologie cela signifie que par exemple si l'appareil indique f/8 et 5/10 que la mesure est certainement comprise entre f/8 4/10 et f/8 6/10
Nous avons dû suivre les mêmes cours de technologie !
Il faut sans doute rajouter encore + ou - 0,1 IL pour l'imprécision de mesure due à l'opérateur, qui ne va pas pouvoir présenter la cellule exactement sous le même angle 2 fois de suite, ce qui va forcément influer sur la transmission de lumière du dôme intégrateur.
Pour cette PdV de la mire, qui a demandé plusieurs heures de préparation pour la mise en place, les mesures ont été parfaitement répétitives une fois l'ensemble "calé".
D'ailleurs, il y a un coin de la mire qui représentait 1/10 d'IL d'écart avec les autres mesures, mais nous n'avons pas réussi à faire mieux...
Citation de: gemphoto le Mai 08, 2019, 22:04:39https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,294790.msg7098340.html#msg7098340
C'était là!!!!
Effectivement, tout est dit...
Pour ce qui est de la précision au 1/10, je pense que ça n'a réellement de sens que sur une surface plane, lorsque l'homogénéité de l'éclairage est parfaite. Dès qu'on passe sur un modèle 3D, la moindre modification de positionnement (du flashmètre ou du modèle qui bouge un peu) rend cette précision caduque. Sans parler des écarts de contraste dans certaines situations...
Citation de: Verso92 le Mai 12, 2019, 08:53:38
Pourtant, c'est marqué en clair dans le mode d'emploi (moi aussi, je sais lire !)...
Je ne parles pas des possibilités théoriques de l'outil mais de celles globales à mesurer avec une telle précision.
Il se peut d'ailleurs même que l'outil rapidement puisse dériver de plus ou moins 1/10 d'IL.
Il y a déjà des différents sur la façon de prendre la lumière qui aboutissent à des variations supérieures à 1/10 d'IL.
En situation naturelle je pense que 10 mesures prises les unes à la suite des autres varierons sans doute plus que d' 1/10 d'IL.
Au studio, en multi source il suffit juste de changer très légèrement l'angle de la cellule pour aboutir à une variation de plus d'1/10 d'IL.
Ensuite comment reportes tu sur ton appareil photo un accroissement d'1/10 d'IL ?
Citation de: Verso92 le Mai 12, 2019, 09:42:59
Pour cette PdV de la mire, qui a demandé plusieurs heures de préparation pour la mise en place, les mesures ont été parfaitement répétitives une fois l'ensemble "calé".
D'ailleurs, il y a un coin de la mire qui représentait 1/10 d'IL d'écart avec les autres mesures, mais nous n'avons pas réussi à faire mieux...
On ne peut pas corriger des variations aussi infimes.
Je me répète, il faut faire une correction flatfield.
Citation de: Verso92 le Mai 12, 2019, 09:42:59
Pour cette PdV de la mire, qui a demandé plusieurs heures de préparation pour la mise en place, les mesures ont été parfaitement répétitives une fois l'ensemble "calé".
D'ailleurs, il y a un coin de la mire qui représentait 1/10 d'IL d'écart avec les autres mesures, mais nous n'avons pas réussi à faire mieux...
Voici plus de précision pour ton outil :
https://help.phaseone.com/en/CO12/Editing-photos/Lens-Correction/Lens-Cast-Calibration
La conception de certains posemètre est absurde.
Pour celui de droite, le dôme se trouve sous une fenêtre, en retrait du capotage.
Alors qu'à gauche le dôme est encore bien éclairé, à droite il est presque entièrement dans l'ombre du capotage.
Citation de: plaubel le Mai 12, 2019, 13:25:08
Je ne parles pas des possibilités théoriques de l'outil mais de celles globales à mesurer avec une telle précision.
Il se peut d'ailleurs même que l'outil rapidement puisse dériver de plus ou moins 1/10 d'IL.
Il y a déjà des différents sur la façon de prendre la lumière qui aboutissent à des variations supérieures à 1/10 d'IL.
En situation naturelle je pense que 10 mesures prises les unes à la suite des autres varierons sans doute plus que d' 1/10 d'IL.
Au studio, en multi source il suffit juste de changer très légèrement l'angle de la cellule pour aboutir à une variation de plus d'1/10 d'IL.
C'est une manip que j'ai déjà explicité.
A savoir mesure au flashmètre au centre de la mire et au quatre coins. Le centre et trois des coins étaient dans le même 1/10 d'IL, de façon répétitive. Seul un des coins était en écart (de 1/10 d'IL), soit, par exemple, f/8 1/10 pour les centre et trois coins, et f/8 2/10 pour le quatrième coin.
Citation de: plaubel le Mai 12, 2019, 13:25:08
Ensuite comment reportes tu sur ton appareil photo un accroissement d'1/10 d'IL ?
Aucun intérêt.
Le but de la manip est de s'assurer d'avoir la meilleure homogénéité d'illumination possible de la mire. En plus, suivant des conseils prodigués par des habitués de ce genre de manip, nous avons fortement décadré la mire (pour éviter de cumuler avec les écarts d'éclairement de l'objectif, ici un Nikkor 45 PC-E aux alentours de f/8).
Ensuite,
bracketing par 1/3 d'IL, et choix sur ordi de la vue s'approchant le plus de 220/220/220 pour les patches blancs.
Citation de: plaubel le Mai 12, 2019, 13:28:37
On ne peut pas corriger des variations aussi infimes.
Je me répète, il faut faire une correction flatfield.
Citation de: plaubel le Mai 12, 2019, 13:32:27
Voici plus de précision pour ton outil :
https://help.phaseone.com/en/CO12/Editing-photos/Lens-Correction/Lens-Cast-Calibration
Ne sois pas inquiet, je connais.
Ne pas perdre de vue qu'on est arrivé à 1/10 d'IL d'écart sur l'homogénéité d'illumination de la mire (je répète : mise en place très, très soignée, ayant durée plusieurs heures en tout).
Pour une utilisation amateur hors domaine repro d'art, j'estime que c'est tout à fait suffisant. Je me suis d'ailleurs fait confirmer la validité des profils par des habitués de l'étalonnage boitier.
Citation de: Verso92 le Mai 12, 2019, 17:08:34
Ne sois pas inquiet, je connais.
Ne pas perdre de vue qu'on est arrivé à 1/10 d'IL d'écart sur l'homogénéité d'illumination de la mire (je répète : mise en place très, très soignée, ayant durée plusieurs heures en tout).
Pour une utilisation amateur hors domaine repro d'art, j'estime que c'est tout à fait suffisant. Je me suis d'ailleurs fait confirmer la validité des profils par des habitués de l'étalonnage boitier.
J'ai bien compris ton processus, mais à mon avis, se contenter d'une homogénéité d'1/3 d'IL et faire un flat-field t'aurais économisé du temps de prise de vue pour un résultat identique voir supérieur.
Tu l'as bien évoqué, même mire décadrée il peut subsister 1/10 d'IL de vignetage. Là encore un flat-field balaye ce problème.
L'auteur de Lumariver insiste sur son intérêt, peut être aussi parce que basICColor n'a pas encore intégré cette technique >:D
Pour ma part je fais le flat-field sous Rawdigger et j'utilise bicc Input en attendant qu'il l'intègre.
Citation de: plaubel le Mai 12, 2019, 17:27:14
J'ai bien compris ton processus, mais à mon avis, se contenter d'une homogénéité d'1/3 d'IL et faire un flat-field t'aurais économisé du temps de prise de vue pour un résultat identique voir supérieur.
Tu l'as bien évoqué, même mire décadrée il peut subsister 1/10 d'IL de vignetage. Là encore un flat-field balaye ce problème.
L'auteur de Lumariver insiste sur son intérêt, peut être aussi parce que basICColor n'a pas encore intégré cette technique >:D
Pour ma part je fais le flat-field sous Rawdigger et j'utilise bicc Input en attendant qu'il l'intègre.
En fait, les moyens mis en œuvre ont été très lourds (l'ami Alex a passé pas mal de temps à préparer le support devant accueillir la mire, pour que tout soit rigoureusement d'équerre).
J'ai d'ailleurs été étonné par l'astuce utilisée pour aligner les deux flashes à 45° (c'est simplissime, mais il fallait y penser). Ensuite, la distance a été réglée au cm près, au mètre ruban.
Et tous les retours ont été minimisés au max, via des tissus gris déroulés et des coupes-flux.
La prochaine fois, s'il y a une prochaine fois (Alex est enthousiaste vis à vis du profil du D850 réalisé à cet occasion), je regarderai de ce côté là, pour essayé d'améliorer encore un peu les choses (mais ça devient de la satisfaction intellectuelle plus qu'autre chose*, puisque le studio de PdV est monté à demeure...).
*et encore, le
flat-field va corriger des écarts d'éclairement, mais quid de la TC (nous avons mesuré un écart de 400K entre les deux têtes du Profoto B2...) ?
[at] plaubel La correction du posemètre Gossen Startlite s'entend : correction à appliquer pour obtenir la même exposition que celle de l'appareil photo. Une correction "
-" augmente le temps de pose ou augmente la taille de l'ouverture. Une correction "
+" diminue le temps de pose ou diminue la taille de l'ouverture
Mesure posemètre : 1/15s, f/7,1
Pour chaque charte j'ai fait une exposition plein cadre, l'exposition déterminée par l'appareil photo :
SCUADRA XpoGrey, CMP Refcard 6 (zone L50) et Datacolor Spyder CHECKR 24 : 1/15s, f/8 >> correction posemètre + 0,3 IL
Lastolite EzyBalance Calibration Card : 1/15s, f/6,4 >> correction posemètre - 0,3 IL
Citation de: plaubel le Mai 11, 2019, 18:59:46
> [at] matophoto : SCUADRA XpoGrey, CMP Refcard 6 (zone L50) et Datacolor Spyder CHECKR 24 : correction + 0,3 IL
>Lastolite EzyBalance Calibration Card : correction - 0,3 IL
(a)J'aurais tendance à faire confiance à une CC 24 et à l' XpoGrey.
Mais tout cela dépend du développement raw (process) et du profil utilisé au développement qui va modifier la courbe tonale au développement.
Pour connaitre dans l'absolu la réflexion d'une carte de gris il faut utiliser un spectro mais la précision qu'il apporte n'est pas très utile.
Moi je le fais car j'en possède un, c'est pratique, factuel, rapide, hyper précis, sans biais.
(b)Il vaut mieux acheter rawdigger, placer le gris de l'expo au bon endroit et en déduire le décalage d'expo qu'il faut faire.
(c)Tu peux aussi développer ton gris avec ton processus de développement, et mesurer la valeur L du mode LAB (PS ou LR ou C1...) qui doit être à 50.
(a) Je serais du même avis. Elles comportent une indication Lab des différentes zones. Mais cela n'est pas une certitude ! En dehors du spectro , point de salut ?
(b) J'ai RawDigger Research Edition, pas la plus complète. Je ne vois pas la manip à faire.
(c) Avec Capture One, il suffit de jouer sur les curseur pour obtenir une valeur L à 50. Et cela avec n'importe quelle charte. Donc toujours pas de critère pour dire qui est 18%.
Merci de vos réponses
Faire la confusion entre résolution et précision d'un instrument de mesure ! ::)
Citation de: Jean-Claude le Mai 12, 2019, 21:29:13
Faire la confusion entre résolution et précision d'un instrument de mesure ! ::)
Les chiffres donnés parlent de répétitivité, ce qui n'est pas la résolution ni la précision. En l'occurrence, comme Verso se moquait de la précision absolue mais qu'il voulait un éclairage uniforme, la répétitivité est parfaitement pertinente.
Cela dit, je suis toujours épaté par les circonvolutions qu'utilisent les fabricants pour faire croire à la précision de leur instrument.
En l'occurrence, ils ont soigneusement évité d'indiquer la précision de leur posemètre. La répétitivité est intéressante dans un cas particulier comme celui de Verso, mais dans la vie de tous les jours, la précision est bien plus importante. Mais par définition, la précision est inférieure à la répétitivité, donc ils préfèrent utiliser le chiffre le plus avantageux. ::)
Citation de: egtegt² le Mai 13, 2019, 11:11:50
Les chiffres donnés parlent de répétitivité, ce qui n'est pas la résolution ni la précision. En l'occurrence, comme Verso se moquait de la précision absolue mais qu'il voulait un éclairage uniforme, la répétitivité est parfaitement pertinente.
C'est le seul critère qui avait de l'importance pour moi dans le cadre de l'exposition de la mire, effectivement.
C'est comme cette histoire de dôme sorti ou rentré : par curiosité intellectuelle, la prochaine fois, je ferai des comparaisons. Mais, là aussi, aucune importance
in fine.
Citation de: Verso92 le Mai 13, 2019, 11:30:54
C'est comme cette histoire de dôme sorti ou rentré : par curiosité intellectuelle, la prochaine fois, je ferai des comparaisons. Mais, là aussi, aucune importance in fine.
Les mesures deviennent de plus en plus différentes à mesure que l'angle d'éclairage augmente.
[at] Verso92 > *et encore, le flat-field va corriger des écarts d'éclairement, mais quid de la TC (nous avons mesuré un écart de 400K entre les deux têtes du Profoto B2...) ?
Effectivement c'est une bonne remarque, je ne sais pas si l'algorithme flat-field de Lumariver corrige les variations de TC.
Avec PS on peut le faire avec un layer en mode color.
Pour ma part la prise de vue se fait avec 2 spots solux 4800K à 45° sous une tente noire pour éviter les reflets.
Je vérifie au spot mètre l'homogénéité correcte de l'éclairage sur le carton gris qui servira ensuite au flat field.
Je braquette et basta.
>J'ai d'ailleurs été étonné par l'astuce utilisée pour aligner les deux flashes à 45° (c'est simplissime, mais il fallait y penser). Ensuite, la distance a été réglée au cm près, au mètre ruban.
Quelle est cette astuce ?
[at] matopho > (b) J'ai RawDigger Research Edition, pas la plus complète. Je ne vois pas la manip à faire.
Tu photographie ta charte grise avec une charte blanche (ex 95% de blanc) et tu exposes sur ton gris.
Ex : Ton blanc sous rawdigger est à 5220 et ta charte grise à 1118
(1118/5220)*95 = 20%
Ta charte est à 20% de réflectance
Ainsi tu as utilisé ton capteur linéaire comme instrument de mesure.
Citation de: plaubel le Mai 13, 2019, 16:45:02
>J'ai d'ailleurs été étonné par l'astuce utilisée pour aligner les deux flashes à 45° (c'est simplissime, mais il fallait y penser). Ensuite, la distance a été réglée au cm près, au mètre ruban.
Quelle est cette astuce ?
Des bâtonnets disposés à 45° devant la mire, et alignés "à vue" avec d'autres bâtonnets, disposés sur les flashes.
Citation de: Verso92 le Mai 13, 2019, 16:50:43
Des bâtonnets disposés à 45° devant la mire, et alignés "à vue" avec d'autres bâtonnets, disposés sur les flashes.
OK, pour ma part je pose à la place de la charte une feuille blanche brillante (genre RC) bien plane (important) et je me place devant mon pied photo et je regardes si je n'ai pas de reflets un spot allumé puis l'autre allumé.
Citation de: plaubel le Mai 13, 2019, 16:45:02
Effectivement c'est une bonne remarque, je ne sais pas si l'algorithme flat-field de Lumariver corrige les variations de TC.
J'ai posé la question à Anders Torger (Lumariver) et voici sa réponse :
I have actually not tried this so I don't know for sure.
In theory it should, with the end temperature becoming some average of the multiple lights.
It will only fix the target shot in any case, the resulting profile can only apply global corrections so it will not fix other shots with the same light.
My recommendation would try and see what happens.
Citation de: plaubel le Mai 13, 2019, 16:45:02
......
[at] matopho > (b) J'ai RawDigger Research Edition, pas la plus complète. Je ne vois pas la manip à faire.
Tu photographie ta charte grise avec une charte blanche (ex 95% de blanc) et tu exposes sur ton gris.
Ex : Ton blanc sous rawdigger est à 5220 et ta charte grise à 1118
(1118/5220)*95 = 20%
Ta charte est à 20% de réflectance
Ainsi tu as utilisé ton capteur linéaire comme instrument de mesure.
J'ai fais l'essais en prenant les chartes CMP comme référence pour le blanc 95, la pastille marquée L95.
Mais je trouve des valeurs complétement à coté pour le gris, 18% ou autre, de l'ordre 26-30. Alors que pour certaines chartes elle devrait être en dessous de 18%.
J'ai donc fait un essais pour voir la relation entre L et les valeurs moyennes obtenues par Rawdigger pour chaque canal RVB.
Constat : ce n'est pas du tout linéaire. Cela ne me surprend pas, après avoir relu une partie du Delmas.
Me suis-je trompé quelque part ? Ais-je mal compris ?
Merci de votre avis
Les résultats pour XpoGrey.
Encore merci
Citation de: matopho le Mai 16, 2019, 16:37:02
...
Constat : ce n'est pas du tout linéaire. Cela ne me surprend pas, après avoir relu une partie du Delmas.
Me suis-je trompé quelque part ? Ais-je mal compris ?
Ben à mon avis, il ne faut pas confondre les valeurs L et les luminances relatives.
Il faut prendre la valeur Y des coordonnées dans l'espace XYZ. Il me semble que je l'avais mentionné plus haut, mais ça doit être noyé dans tous ces beaux schéma postés sur ce fil :-)
Sinon j'ai l'impression qu'il faut être sûr de ton blanc 95% si tu veux t'en servir pour déterminer ton gris moyen. Il me semble que ça déplace juste le problème...
Il y a un encart sur la mesure de lumière incidente avec un posemètre dans le dernier CI :D
Citation de: rsp le Mai 16, 2019, 19:44:26
Il y a un encart sur le mesure de lumière incidente dans le dernier CI :D
Comment cela se fesse ?
;-)
J'en avais déjà parlé.
Citation de: seba le Avril 30, 2019, 22:16:21
L'article conseille, voilà encore autre chose, de pointer le diffuseur entre l'appareil et la source principale.
Ce qui serait intéressant, ce serait d'expliquer (correctement) la différence entre diffuseur plat et dôme, puis d'étudier et d'analyser le mode d'emploi.
Citation de: frmfrm le Mai 16, 2019, 18:30:39
Sinon j'ai l'impression qu'il faut être sûr de ton blanc 95% si tu veux t'en servir pour déterminer ton gris moyen. Il me semble que ça déplace juste le problème...
Oui.
C'est un peu comme quand on calibre son thermométre dans l'eau bouillante, il faut être au niveau de la mer ou utiliser de l'eau glacé comme ref.
Néanmoins, du teflon c'est pratiquement toujours 95%, après il faut acheter du spectralon dont j'ai un petit bout gardé précieusement.
Citation de: plaubel le Mai 16, 2019, 19:58:30
il faut être au niveau de la mer
Mais il ne faut surtout pas utiliser de l'eau de la dite mer ;)
Citation de: seba le Mai 16, 2019, 19:57:57
J'en avais déjà parlé.
Désolé, j'ai certainement dû sauter quelques échanges de ce fil...
Citation de: frmfrm le Mai 16, 2019, 18:30:39
....
Sinon j'ai l'impression qu'il faut être sûr de ton blanc 95% si tu veux t'en servir pour déterminer ton gris moyen. Il me semble que ça déplace juste le problème...
Citation de: plaubel le Mai 16, 2019, 19:58:30
Oui.
C'est un peu comme quand on calibre son thermométre dans l'eau bouillante, il faut être au niveau de la mer ou utiliser de l'eau glacé comme ref.
Néanmoins, du teflon c'est pratiquement toujours 95%, après il faut acheter du spectralon dont j'ai un petit bout gardé précieusement.
J'ai essayé avec du teflon. Même résultat que précédemment , il réfléchit à peine un peu plus.
J'ai également essayé avec du papier photo brillant en prenant un endroit où il y a une belle réflexion de la lumière extérieure. J'obtiens des résultats cohérent avec les valeurs communément admises pour les chartes ExpoGrey (18%) et Lastolite (12,5%). Mais c'est certainement le hasard ? En tout cas il n'y a rien de scientifique et d'exact. Je pense qu'il faut d'autres moyens.
N'utilisant mon posemètre qu'occasionnellement et utilisant presque toujours la mesure matricielle, associée éventuellement à une correction de l'exposition, je vais m'en ternir là. La correction utilisée pour mon posemètre sera celle déterminée avec ExpoGrey, Color Checker 24 ou les chartes CMP.
Le jardin m'attend ...
Citation de: plaubel le Mai 14, 2019, 09:29:59
J'ai posé la question à Anders Torger (Lumariver) et voici sa réponse :
I have actually not tried this so I don't know for sure.
In theory it should, with the end temperature becoming some average of the multiple lights.
It will only fix the target shot in any case, the resulting profile can only apply global corrections so it will not fix other shots with the same light.
My recommendation would try and see what happens.
Désolé de revenir un peu en arrière mais j'ai eu une réponse d'Iliah Borg (auteur de Rawdigger) qui peut vous intéresser :
Dear Sir:
> I would like to know if the flat filed will avoid color differences
Yes, because Flat Field is calculated on per channel basis.
We double-checked in the studio yesterday, and it works not only in theory, but in practice too, with as much as ±30 mired difference between 2 light sources. Compared to that, the difference in CCT between 2 Solux bulbs is small.Donc l'algo de flatfield corrige toutes les disparités de l'éclairage, y compris la température.
Citation de: matopho le Mai 17, 2019, 16:36:23
J'ai essayé avec du teflon. Même résultat que précédemment , il réfléchit à peine un peu plus.
Pour info, voici mes mesures :
Citation de: plaubel le Mai 19, 2019, 11:03:56
Pour info, voici mes mesures : PFTE = 95 %
J'ai bien utilisé du PFTE d'une marque de consommables de bricolage connue.
Concrètement comment le mettre en œuvre ? Juste inclure la bobine de champ dans la photo ? En entourant un carton blanc avant plusieurs spires se chevauchant, je n'obtiens pas une surface unie. Est-ce important ?
Merci
Citation de: matopho le Mai 19, 2019, 18:05:51
J'ai bien utilisé du PFTE d'une marque de consommables de bricolage connue.
Concrètement comment le mettre en œuvre ? Juste inclure la bobine de champ dans la photo ? En entourant un carton blanc avant plusieurs spires se chevauchant, je n'obtiens pas une surface unie. Est-ce important ?
Merci
Je vais vendre le miens au forum :-)
Citation de: matopho le Mai 19, 2019, 18:05:51
J'ai bien utilisé du PFTE d'une marque de consommables de bricolage connue.
Concrètement comment le mettre en œuvre ? Juste inclure la bobine de champ dans la photo ? En entourant un carton blanc avant plusieurs spires se chevauchant, je n'obtiens pas une surface unie. Est-ce important ?
Merci
Une idée m'est venue.
Tu as bien mis plusieurs épaisseurs de ruban ? 4-5 tours autour d'un bout de carton blanc ?
Citation de: plaubel le Mai 21, 2019, 16:41:31
Une idée m'est venue.
Tu as bien mis plusieurs épaisseurs de ruban ? 4-5 tours autour d'un bout de carton blanc ?
Oui, l'épaisseur était suffisante pour ne plus voir le carton en dessous. Mais le chevauchement des spires fait que la surface n'est pas uniforme et ne semble ne pas avoir la même teinte. Cela a-t-il une importance ? Décalage de la mise au point, càd un peu de flou ?
Merci
Non, c'est marginal à mon avis.
Moi je fais des tours et je passe un petit coup de rouleau, mais je suis maniaque ;D
Verso, je viens de découvrir tardivement qu'un plugin LR permet de faire du flat field et sa boite de dialogue répond elle aussi à ta question.
Elle demande si on veut corriger la disparité des luminosités ET des couleurs.
Citation de: plaubel le Mai 25, 2019, 09:12:51
Verso, je viens de découvrir tardivement qu'un plugin LR permet de faire du flat field et sa boite de dialogue répond elle aussi à ta question.
Elle demande si on veut corriger la disparité des luminosités ET des couleurs.
OK... ;-)
Avez vous vu ?
Dans le CI de ce mois ci, il y a un article sur l'usage d'une cellule à main.
En mesure incidente, CI propose d'utiliser le dôme et de diriger celui ci entre le sujet et la source de lumière.
Citation de: plaubel le Juin 10, 2019, 15:02:15
Avez vous vu ?
Dans le CI de ce mois ci, il y a un article sur l'usage d'une cellule à main.
En mesure incidente, CI propose d'utiliser le dôme et de diriger celui ci entre le sujet et la source de lumière.
Citation de: seba le Avril 30, 2019, 22:16:21
L'article conseille, voilà encore autre chose, de pointer le diffuseur entre l'appareil et la source principale.
Ce qui serait intéressant, ce serait d'expliquer (correctement) la différence entre diffuseur plat et dôme, puis d'étudier et d'analyser le mode d'emploi.
Citation de: plaubel le Juin 10, 2019, 15:02:15
Avez vous vu ?
Dans le CI de ce mois ci, il y a un article sur l'usage d'une cellule à main.
En mesure incidente, CI propose d'utiliser le dôme et de diriger celui ci entre le sujet et la source de lumière.
Déjà signalé (réponse 754 le 28/04) mais cela doit être trop simple!!!!!
Citation à la page 44 du livret "le guide tout terrain de l'exposition par MichaelFreeman":un disque blanc translucide sert à mesurer l'éclairement . Pour cela le disque est orienté vers la source de lumière (et non vers l'appareil photo,comme avec la calotte diffusante). Pour moi c'est clair !
Citation de: grimi le Juin 11, 2019, 11:28:02
Citation à la page 44 du livret "le guide tout terrain de l'exposition par MichaelFreeman":un disque blanc translucide sert à mesurer l'éclairement . Pour cela le disque est orienté vers la source de lumière (et non vers l'appareil photo,comme avec la calotte diffusante). Pour moi c'est clair !
En réalité le disque doit être orienté comme la surface dont on veut mesurer l'éclairement. Puisque son éclairement dépend de son orientation.
Mode d'emploi du Sekonic L-308S, très bien fait à mon avis.
Pour la mesure avec le dôme, le fabricant indique que le dôme doit être "en principe" dirigé vers l'appareil photo. Il ne se mouille pas trop.
Pas de dôme rétractable mais un diffuseur plat (même fonction). Certains utilisateurs devraient y réfléchir et se demander pourquoi on remplace le dôme par un diffuseur plat dans certains cas.
Citation de: seba le Juin 11, 2019, 11:56:35
En réalité le disque doit être orienté comme la surface dont on veut mesurer l'éclairement. Puisque son éclairement dépend de son orientation.
Merci de ce complément d'information .
Vous trouverez des plioirs en teflon ici :
https://www.schmedt24.de/fr/search?sSearch=plioire&p=1&n=36
Plus particulièrement un grand modèle :
https://www.schmedt24.de/fr/fournitures-de-restauration/fournitures-de-collection-et-d-exposition/outillage-et-appareils/plioirs-en-os-et-en-teflon/849/lierne-a-plier-en-teflon
C'est cher pour des plioirs mais pas cher pour un morceau de teflon. Mais quelle est la qualité du blanc ? A l'œil il me parait plus blanc que le blanc d'une charte.
Vous en trouverez aussi chez RELMA à Paris. Il faut y aller, pas de vente par correspondance.
Bonne journée.