vous indiquez: "je te propose ce qui me parait possible dans le meilleur des cas"
jouons un peu, répondez à ces questions et imaginez que vous êtes devant st-pierre et que vous volez en enfer si vous n'êtes pas franc (je ne vous demande pas si vous aimez ou si ce sera facile)
-est-il possible d'imposer des cirques sans animaux en France? (comme ici...)
-est-il possible de désherber mécaniquement?
- le bio est-il non viable (se renseigner sur le nombre de reconversions)
- pour le rendre plus attractif, est-il possible de taxer moins le bio? (rappel de mon lien : Parmi les mesures publiques possibles proposées, un soutien financier à apporter aux produits non ou peu nocifs pour le climat est le premier choix que privilégient les répondants.)
-pour combler la différence de productivité et continuer à nourrir la planète, peut-on gaspiller moins (20k tonnes/an rien que pour l'industrie alimentaire en wallonie donc sans compter à la prod/distr/consom ) ou modifier nos habitudes alimentaires (manger moins de viande)
- chez nous (sous réserve d'un minimum d'espace sauvage) , est-il possible de cohabiter avec les grands prédateurs moyennant des indemnisations et de l'aide à la prévention? (se renseigner sur les autres pertes, le budget total des aides aux agriculteurs, etc.) et ne réserver l'abattage que quand la situation n'est plus tenable.
-abolir la chasse de loisir (uniquement quand nécessité) ou au moins la réformer . ici les chasseurs représentent 0,3% de la pop.
ok cela fera des mécontents, mais dans un autre registre si on s'arrête dés qu'il y a un nimby (et je comprend tout à fait cette réaction lorsqu'on est exproprié) , on ne fera jamais de RER à Bruxelles...
si la réponse est "pas possible" merci de venir avec du solide car sinon st-Pierre vous enverra rôtir
...
Interdire et taxer, beaux exemple de démocratie.
Imposer des illusions contre une partie de la population, et taxer pour financer ce qui n'est actuellement pas économiquement viable ne seront jamais de solutions pérennes, surtout pour plaire à une minorité, bruyante certes, mais une minorité.
Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire au niveau de la recherche, mais que de là et de là seulement viendront les solutions pérennes.
Le reste ne profite qu'aux opportunistes, chasseurs de subventions, prompts à détourner l'aide de son objectif pour leurs plus grands profits . Regarde la magnifique résultat : Le scandale des escroqueries à la taxe carbone et les subventions au diesel qui nous reviennent en pleine figure, ou encore les subventions de l'Europe à la reine d'Angleterre, agricultrice méritante s'il en est ,pour ne citer que ces trois exemple. Mais naturellement, là, jamais de bilan complet. Il parait que c'était pour notre bien.

Il y a de moins en moins de places pour les grands prédateurs dans les derniers espaces peu colonisés par l'homme qui subsistent encore sur la planète. Alors restons raisonnables et ne parlons pas de les faire revenir en zone dense de population. Lorsque tu vois que les hippopotames en viennent à manger les cultures des paysans locaux qui en viennent à leur trouer la panse, tu comprends que leur avenir ne peut être que dans des parcs fermés. Il y a trop d'homme sur la terre pour qu'il reste des zones libres de sa présence, en dehors des déserts et de quelques grandes forêts ou taïga.
Si tu veux allouer de l'espace aux bêtes, il faut en retirer les homme très loin, sinon la simple concurrence pour les ressources les placera en opposition frontale. Qu'une bête mange les salades, les maïs ou les moutons, ou qu'elle soit chassée pour son ivoire ou sa viande, c'est le même pb d'occupation de surface.
Je reviens d'un pays où de larges portions de territoires (équivalents à plusieurs département français) peuvent être considérées comme relativement vides d'hommes, de cultures et d'élevage. Lions et panthères s'approchent à moins de 10 m. lorsque l'on sait où les trouver. Il n'ont rien d'autre à manger que des impalas et autres ongulés locaux., lesquels broutent les plantes, tout comme les hypos. Tout va très bien. Un monde idéal , tel que tu en rêves. Mais pas d'élevage, pas de culture et très peu de présence humaine.
Que la population humaine augmente, qu'elle gagne ces terres relativement vides, commence à pratiquer l'élevage et la situation de concurrence que l'on trouve ailleurs mettra en opposition éleveurs et prédateurs, avec l'inévitable disparition des prédateurs, puis des brouteurs à moyen terme.