N'êtes vous pas lassé par la photo numérique ?

Démarré par Nikon7, Décembre 17, 2013, 20:42:12

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titisteph

Concernant la conservation de 1000 ans du ciba, j'ai une doc d'Ilford de la grande époque qui parlait de 100 ans, ce qui était déjà extraordinaire.

1000 ans me paraît tout-à-fait excessif.

De tout façon, 100 ans ou 1000 ans, n'importe quel tirage sera foutu bien avant s'il est manipulé. Car on oublie en premier que ce qui abîme un document, ce sont les manipulations.

Bien peu de gens sont sensibles à ça, et je vois régulièrement à la télé les conservateurs de musées "tripoter" des livres ou des documents d'une valeur inestimable sans aucune précaution, sans gants, etc! Ca me rend dingue!

Une image peut très bien rester absolument intacte pendant 50 ans, et se bousiller en 5 mn quand le descendant du proprio s'amusera à jeter un œil dans les images du pépé.

Quel est le pourcentage d'images qui nous reste des premiers temps de la photo? 5%? Et encore, je suis large, et pourtant les images de cette époque étaient le plus souvent encadrées et protégées comme un objet précieux.

Aujourd'hui, avec nos milliards de photos prises chaque jour, que restera-t-il dans 100 ans? Presque rien, et c'est sans doute tant mieux, vu le pourcentage de merdes qui sort!

JPSA

Quoi qu'il en soit, il reste de très nombreux arguments au numérique en terme de conservation.

- Volume physique des fichiers; à peine 2% de celui des classeurs panodia :D

- Moindre risque de déterioration à la manipulation et à la reproduction informatique que physique.

- Sous réserve de la compatibilité montante des normes de fichiers, fiabilité et contraintes de
conservation biens moindres ( armoire spécifique avec hygrométrie contrôlée, etc...)

- Facilité de gestion des classements grâce aux exifs et aux champs IPTC, les tris se font en un clic!

C'est un progrès global indéniable!

Fred_G

Citation de: JPSA le Février 07, 2014, 12:31:02
Quoi qu'il en soit, il reste de très nombreux arguments au numérique en terme de conservation.
Le principal argument qui compte, c'est la facilité. Et je ne connais rien de plus facile que de ranger des tirages dans une boite, puis de l'oublier quelque part.
Elle sera bien trouvée un jour, et son contenu sera visible pour le plus grand plaisir de celui qui l'aura trouvée  ;)

Combien d'intervention pour assurer le même service en numérique sur ne serait-ce que 20 ans?
Le numérique a beaucoup de qualités, mais je ne suis pas sûr que cet aspect soit vraiment à son avantage.

Citation de: titisteph le Février 07, 2014, 12:18:48
Aujourd'hui, avec nos milliards de photos prises chaque jour, que restera-t-il dans 100 ans? Presque rien, et c'est sans doute tant mieux, vu le pourcentage de merdes qui sort!
Des merdes qui sortent, il y en a toujours eu. Le changement, c'est que leur créateur est maintenant fier de les montrer à la terre entière  ;D
(et le malheur, c'est qu'il en a les moyens  :-\)

Pour le reste, j'ai la même réaction que toi quand je vois comment sont traités certains trésors  :o
The lunatic is on the grass.

Nikojorj

Citation de: Fred_G le Février 07, 2014, 12:40:44
Le principal argument qui compte, c'est la facilité. Et je ne connais rien de plus facile que de ranger des tirages dans une boite, puis de l'oublier quelque part.
Tout dépend de ce qu'on met derrière la conservation.

Pour le photographe qui veut archiver ses originaux et ses traitements à son usage personnel, le numérique est loin devant, rien qu'avec la possibilité de copies sans pertes = on peut mettre plusieurs archives dans des endroits différents, en plus des autres arguments de JPSA.

Pour ce qui est de montrer ses images (traitées, donc) à d'autres, et qu'elles nous survivent (tâche bien orgueilleuse! mais on a le droit d'essayer), c'est effectivement plus compliqué ; la facilité d'accès joue un grand rôle, mais la présentation attrayante aussi, la boite à chaussures a beaucoup moins de chances de survie qu'un beau portfolio en (simili) cuir.
C'est clair que le tirage papier reste le media de choix pour ça... et là, en couleurs, avantage au numérique pour la bien meilleure conservation d'un tirage pigmenté.

De la lecture intéressante sur ce thème :
http://theonlinephotographer.typepad.com/the_online_photographer/2011/06/ephemera.html (notamment sur la durabilité des couleurs chimiques)
http://theonlinephotographer.typepad.com/the_online_photographer/2011/06/eight-ways-to-preserve-your-pictures.html
http://theonlinephotographer.typepad.com/the_online_photographer/2011/06/more-on-image-permanence.html

Gus

Citation de: Fred_G le Février 07, 2014, 12:40:44
...
Des merdes qui sortent, il y en a toujours eu.
...

Seulement, maintenant peut-être un peu plus ... ;)

titisteph

CitationC'est clair que le tirage papier reste le media de choix pour ça... et là, en couleurs, avantage au numérique pour la bien meilleure conservation d'un tirage pigmenté.

C'est vrai en théorie, mais les tirages jet d'encre sont tellement sensibles aux rayures et à l'humidité que je ne donne pas cher de leur peau s'ils passent de main en main. Un baryté argentique est bien plus solide.

muadib

En termes de conservation, la principale faiblesse du numérique vis à vis de l'argentique à mes yeux , c'est la touche "delete".  ;)

Dans un premier temps c'est le photographe lui-même qui fait courir le plus grand risque à ses images en supprimant d'un clic celles qui lui semblent sans intérêt.

La grande force du négatif 24x36, c'était qu'on le coupait en bandes de 6 pour pouvoir le manipuler plus facilement sous l'agrandisseur, et que de ce fait, même si on ne tirait que les photos qui nous semblaient les meilleurs dans les jours ou les semaines qui suivaient la prise de vue, les photos qui semblaient alors sans intérêt étaient conservées. Et 20, 30 ou 40 ans plus tard, d'autres images que l'on avait négligées à l'époque, le temps passant, se révélaient passionnantes ne serait-ce que comme le témoignage d'une époque disparue que l'on aurait été bien en peine d'identifier lorsqu'on la vivait.
Même l'argument technique, peut perdre de sa pertinence avec le temps. J'ai jeté des diapos rayées qui seraient exploitables aujourd'hui avec un scanner proposant la fonction Digital Ice.

Je suis photographe depuis près de 40 ans, mon père était photographe, j'ai conservé ses archives et comme beaucoup d'entre nous, j'ai également des photos de famille encore plus ancienne. Et je suis étonné de la façon dont mon regard sur ces images a pu changer avec le temps.

Alors ensuite, est-ce que ces images résisteront aux rongeurs, à l'obsolescence des formats d'enregistrement, aux UV, à la pollution, aux inondations, incendies, déménagements, aux héritiers peu concernés par la photographie ou étranglés par l'augmentation du coût des surfaces habitables, c'est impossible à savoir.

Les merdes d'aujourd'hui ne seront pas nécessairement des merdes demain et inversement.

Nikojorj

Citation de: titisteph le Février 07, 2014, 13:56:12
C'est vrai en théorie, mais les tirages jet d'encre sont tellement sensibles aux rayures et à l'humidité que je ne donne pas cher de leur peau s'ils passent de main en main. Un baryté argentique est bien plus solide.
Ben, tu compares couleur et N&B là...
Oui, le N&B chimique (argentique) bien fait est très durable.
Le pb, c'est la couleur chimique (chromogénique, qui justement ne contient plus d'argent à la fin de l'histoire).

NB un baryté glacé est aussi sensible aux rayures, et je ne parle pas d'un Ciba... Et pour l'humidité, les pigments supportent ça très bien en général.

Andhi

On n'a pas sufisamment de recul en numérique pour savoir ce qui, dans quelques décennies, restera de ce qui se fait aujourd'hui.
Et tout le monde ne fait pas nécessairement les bonnes opérations pour la conservation, en n'effectuant pas, par exemple, des sauvegardes régulières.

On voit des négatifs de plus de 100 ans, essentiellement sur plaques de verre, encore parfaitement exploitables aujourd'hui. Et j'ai quelques quantités de photos de portraits de la même époque en très bon état.
La photographie étant alors une denrée rare, ceux qui avaient le privilège d'en avoir les conservaient avec précaution.

Aujourd'hui, photographier est devenu un acte banal, les images sont innombrables, on les regarde une ou deux fois et on les oublie; il faudrait peut-être se poser la question de savoir ce que l'on en fera avant de chercher à connaitre leur durée de vie.

Gus

Citation de: Andhi le Février 07, 2014, 21:35:34
...
Aujourd'hui, photographier est devenu un acte banal, les images sont innombrables, on les regarde une ou deux fois et on les oublie; il faudrait peut-être se poser la question de savoir ce que l'on en fera avant de chercher à connaitre leur durée de vie.


Très bonne question en effet, et pleine de sagesse...

nidob24

Il n'a jamais été aussi simple de pérenniser ses clichés. Les livres photo offrent une grand durée de vie des images, avec une excellente qualité et surtout une facilité de création qui les met à la portée de tout un chacun.

Il est donc devenu facile de laisse une trace photographique pour les générations futures.

Vivre c'est avancer sans cesse

Andhi

Bien sûr que c'est simple, un livre photo.
Mais si, comme beaucoup aujourd'hui, tu fais des milliers de prises de vue dans l'année, tu es sûr que tu vas tout (ou presque) mettre dans des albums ?
Je te laisse imaginer la place prise et, surtout, l'embarras des générations futures devant la quantité de souvenirs qui l'intéresseront plus ou moins.
Une surabondance de photos sera le meilleur moyen pour lasser jusqu'aux plus obstinés !

Désintérêt, lassitude : deux prétextes pour que tout ce papier finisse à la déchèterie...

Nikojorj

Comme bien dit par Mike Johnston dans les liens ci-dessus, le problème n'est pas fondamentalement différent d'une caisse de négas ou de tirages dans un coin...
Il a toujours fallu et il faudra encore éditer, trier, sélectionner et ne garder à montrer que la crème du dessus du panier.

Avantage des livres : ça se donne à droite et à gauche ce qui est aussi une stratégie de conservation. ;)

Andhi

Citation de: Nikojorj le Février 08, 2014, 15:28:31

Il a toujours fallu et il faudra encore éditer, trier, sélectionner et ne garder à montrer que la crème du dessus du panier.

Finalement, pas bien de différence entre argentique et numérique...

Peut-on dire alors que l'avantage offert par le numérique de faire plus facilement beaucoup de photos soit déterminant ? Pas si sûr, surtout lorsque le photographe prend de l'expérience.

nidob24

L'avantage des livres photos sur toute autre solution c'est que ça oblige à faire un tri sévère de façon à ne garder que le meilleur. Comme ça les générations futures ne crouleront pas sous l'abondance mais auront à leur disposition le must des générations précédentes.
Vivre c'est avancer sans cesse

GF

L'important n'est-il pas de photographier, tout simplement ? Les avantages du numériques sont indéniables mais les photos prises en argentique gardent leur pouvoir évocateur intact. Il n'y a pas d'opposition. Le tout est de continuer à vouloir fixer le moment, au plus proche de ce que l'on ressent et de ce que l'on veut montrer d'une scène. Le moyen ? Quelle importance ?
En illustration, voir Nat'Image n°24 "fraichement" sorti, p.90...

Belle journée d'hiver à chacun et bonnes photos (à grains ronds ou carrés) !

GF

Grains de sel

CitationN'êtes vous pas lassé par la photo numérique ?
Je répondrai à titre personnel que je suis surtout saoulé par cette guéguerre qui n'a pas lieu d'être, chacun fait ce qu'il veut et comme bon lui semble tant qu'il n'embête pas les autres... :)
C'est du Zola mon commandant

vnr

Il suffit de faire de l'argentique et de le scanner comme ça on fait les deux 😄 humour

sifoto

La vraie différence entre argentique et numérique c'est plutôt le côté "évolution informatique".

A l'époque de l'argentique, comparer 2 photos réalisées par ex l'une avec un EOS 600 de 1989 et l'autre avec un EOS 3 de 2001 faites dans des conditions identiques (même optique,  même film, même réglage...) n'auraient pas montré de différences.

Aujourd'hui, c'est très différent. Pour l'exemple, il y a 11 ans je me suis payé un 300D qui à l'époque m'a coûté un bras (je ne l'ai pas changé depuis faute de moyens) que j'utilise avec un 85 1.8. Ce 85, je le prête de temps à autres à une amie qui possède un 6D et force est de constater que le résultat est tellement plus précis avec moins de bruit un meilleur rendu de couleurs etc que ça fout un peu les boules d'avoir claquer 1300 balles il n'y a pas si longtemps dans un truc qui est devenu complètement obsolète.

Verso92

Citation de: sifoto le Février 09, 2014, 14:42:00
A l'époque de l'argentique, comparer 2 photos réalisées par ex l'une avec un EOS 600 de 1989 et l'autre avec un EOS 3 de 2001 faites dans des conditions identiques (même optique,  même film, même réglage...) n'auraient pas montré de différences.

A condition d'acheter les films en grosses quantités et de les stocker au congélateur...

dio

Citation de: sifoto le Février 09, 2014, 14:42:00
A l'époque de l'argentique, comparer 2 photos réalisées par ex l'une avec un EOS 600 de 1989 et l'autre avec un EOS 3 de 2001 faites dans des conditions identiques (même optique,  même film, même réglage...) n'auraient pas montré de différences.

Oui, impossible de changer un capteur d'un boitier numérique(*).  Donc obsolescence rapide des boîtiers.  Par contre, la conception des optiques évolue moins rapidement.

* Sauf exception ... dans ce monde, il y a quasi toujours des exceptions.
Niveau photo BAC  ... La réalité du monde est partiellement inaccessible

dio

Citation de: Verso92 le Janvier 29, 2014, 21:32:58
Il est bien sûr possible de contre-argumenter, mais avec des arguments valides...

A technologie identique de capteur, et de même rapport largeur/hauteur :

- l'énergie captée (comprendre la qualité) est proportionnelle au carré de sa diagonale (comprendre de sa focale standard)
- le poids et le volume du boîtier varie à peu près comme le cube de la diagonale
- le poids et le volume des optiques (à même ouverture) proportionnel à peu près au cube
- les coûts de fabrication des boitiers et des optiques sont proportionnels au poids (donc au cube de la diagonale), sauf pour les plus grand boitiers et optiques qui sont fabriqués en petite série donc encore proportionnellement bien plus chers
- le coût de l'informatique apte à gérer les fichiers issus des capteur varie aussi à peu près comme le carré de la diagonale.

et

- le salaire net médian en France, aujourd'hui, met hors de portée de la plupart des amateurs les appareils plein format 35mm experts et semi-pro, sauf à mettre en péril l'équilibre financier des ménages (même dilemme pour les investissements d'un professionnel ou d'un artiste).

Mettez ça en équations et vous trouverez rapidement une limite infranchissable pour votre budget.  Même si vous aviez des revenus stratosphériques et considéreriez un appareil photo comme un signe extérieur de richesse, au même titre que votre Breitling, vous n'achèterez pas un moyen format parce qu'il pèse 2,5  kg, vous scie les épaules et qu'il ne rentre pas dans la boîte à gants de la Maserati.  Vous choisiriez un prolétaire Sony de 20 Mpix recarrossé en bois précieux par Hasselblad.

Tout ça, pour la plupart des photos, pour finir consultées distraitement d'un clic le net en 1920 x 1080 pixels, soit 2 Mpix, alors que les médias qui ont le vent en poupe sont les smartphones et les tablettes.
Donc je persiste à écrire qu'un plein format 35 mm de 36 mpix n'est pas un achat optimum pour beaucoup des gens :
- les amateurs parce les photo-club où exposer des grands tirages ont disparu et que pour flick la grosse artillerie n'est pas nécessaire
- les professionnels parce que la presse écrite ne cesse de se restreindre au profit du net
- et même les artistes contemporains (encore un pléonasme, il n'y a que des artistes contemporains, les autres sont morts) parce beaucoup détournent les médias contemporains pour en faire un usage artistique (voir les 2 exemples que j'avais posté) (comme tous les artistes des siècles passés ont fait).
Niveau photo BAC  ... La réalité du monde est partiellement inaccessible

Verso92

Citation de: dio le Février 09, 2014, 16:37:15
A technologie identique de capteur, et de même rapport largeur/hauteur :

- l'énergie captée (comprendre la qualité) est proportionnelle au carré de sa diagonale (comprendre de sa focale standard)
- le poids et le volume du boîtier varie à peu près comme le cube de la diagonale
- le poids et le volume des optiques (à même ouverture) proportionnel à peu près au cube

Je ne pense que que tes estimations soient justes. Du moins, elles ne le sont pas en ce qui concerne le 24x36 vs l'APS-C (déjà, parce que l'APS-C a un tirage "trop grand" par rapport à sa diagonale, compatibilité avec le 24x36 oblige...).

Citation de: dio le Février 09, 2014, 16:37:15
Donc je persiste à écrire qu'un plein format 35 mm de 36 mpix n'est pas un achat optimum pour beaucoup des gens :
- les amateurs parce les photo-club où exposer des grands tirages ont disparu [...]

Gloups !
On va dire que je fais partie des dinosaures, alors (je savais bien que ça arriverait un jour !)...

;-)
Citation de: dio le Février 09, 2014, 16:37:15
- les professionnels parce que la presse écrite ne cesse de se restreindre au profit du net

J'ai plusieurs potes qui sont photographes professionnels. Ils ne travaillent pas pour la presse écrite...

parkmar

Citation de: dio le Février 09, 2014, 16:37:15
A technologie identique de capteur, et de même rapport largeur/hauteur :

- l'énergie captée (comprendre la qualité) est proportionnelle au carré de sa diagonale (comprendre de sa focale standard)
- le poids et le volume du boîtier varie à peu près comme le cube de la diagonale
- le poids et le volume des optiques (à même ouverture) proportionnel à peu près au cube
- les coûts de fabrication des boitiers et des optiques sont proportionnels au poids (donc au cube de la diagonale), sauf pour les plus grand boitiers et optiques qui sont fabriqués en petite série donc encore proportionnellement bien plus chers
- le coût de l'informatique apte à gérer les fichiers issus des capteur varie aussi à peu près comme le carré de la diagonale.

et

- le salaire net médian en France, aujourd'hui, met hors de portée de la plupart des amateurs les appareils plein format 35mm experts et semi-pro, sauf à mettre en péril l'équilibre financier des ménages (même dilemme pour les investissements d'un professionnel ou d'un artiste).

Mettez ça en équations et vous trouverez rapidement une limite infranchissable pour votre budget.  Même si vous aviez des revenus stratosphériques et considéreriez un appareil photo comme un signe extérieur de richesse, au même titre que votre Breitling, vous n'achèterez pas un moyen format parce qu'il pèse 2,5  kg, vous scie les épaules et qu'il ne rentre pas dans la boîte à gants de la Maserati.  Vous choisiriez un prolétaire Sony de 20 Mpix recarrossé en bois précieux par Hasselblad.

Tout ça, pour la plupart des photos, pour finir consultées distraitement d'un clic le net en 1920 x 1080 pixels, soit 2 Mpix, alors que les médias qui ont le vent en poupe sont les smartphones et les tablettes.
Donc je persiste à écrire qu'un plein format 35 mm de 36 mpix n'est pas un achat optimum pour beaucoup des gens :
- les amateurs parce les photo-club où exposer des grands tirages ont disparu et que pour flick la grosse artillerie n'est pas nécessaire
- les professionnels parce que la presse écrite ne cesse de se restreindre au profit du net
- et même les artistes contemporains (encore un pléonasme, il n'y a que des artistes contemporains, les autres sont morts) parce beaucoup détournent les médias contemporains pour en faire un usage artistique (voir les 2 exemples que j'avais posté) (comme tous les artistes des siècles passés ont fait).

Tu es sur de ce que tu écris?

zytoon

Argentique... numérique... finalement tout dépend de la démarche photographique de chacun.

je vois de plus en plus des images numériques en n&b ou il y a un ajout de grain (Photoshop) autant utiliser de l'argentique, non ?
Alterner, c'est peut être une solution.

Comme ce photo reporter Eric Bouvet
https://www.facebook.com/eric.bouvet.14/photos/pb.123968714440532.-2207520000.1392556758./133815670122503/?type=3&theater