Nouveauté à venir de Lightroom (Dehaze)

Démarré par THG, Mai 27, 2015, 22:35:46

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MBe

Citation de: gerarto le Juin 07, 2015, 19:34:34

- Le doctorat en Sciences Economiques, spécialité communication : cela m'étonnerait fort en raison de la place de choix du blog sur le portail de son site !
Vous, je ne sais pas, mais moi, quand je passe la porte d'une boutique (fut-elle virtuelle) et que j'entends dès l'entrée le patron gueuler sur les clients potentiels en employant un langage de charretier, je m'enfuis en courant le plus vite possible ! Et je ne parle pas de l'argumentaire pompeusement et ridiculement auto glorifiant que n'oserait même pas utiliser un étudiant de première année en Force de vente.  


J'ai fait également ce constat, j'en ai conclu que ces "clients" devaient lui ressembler et aimer son style très particulier. (Tous les goûts sont dans la nature...)

Auvergnat63

Citation de: MBe le Juin 07, 2015, 20:20:06
J'ai fait également ce constat, j'en ai conclu que ces "clients" devaient lui ressembler et aimer son style très particulier. (Tous les goûts sont dans la nature...)

Et puis sans Docteur Maboule le monde serait plus triste...

dede38120

#377
Tous vos posts ont excité ma curiosité et je suis allé voir ce "fameux" blog du docteur couleur.

Je n'ai pas été déçu, j'ai rarement vu quelqu'un s'exprimer avec autant de vulgarité (si peut-être parfois les commentaires des lecteurs des news Yahoo, c'est dire !)

Il utilise les smileys comme des marques de paragraphes de Word, remarquez c'est pratique, tellement sa prose est rébarbative.

Merci pour ce moment !


EboO

Finalement ca lui crée du passage cette histoire.
Le personnage est abjecte, il en faut bien des mégalomanes. Je plains ceux qui assistent à ses stages. Si toutefois ca arrive souvent...
Wait and see

asak

Bof !!  Tout  ce titoin pour un bonimenteur de foire.

THG

Gerarto, ta réaction est probablement à la hauteur de ta stupéfaction, la première fois que tu as fait un tour sur le site en question  :o  :D

D'ailleurs, j'aimerais te joindre par mail, pourrais-tu me contacter sur utiliser.lightroom [at] gmail.com ?

Merci !

fred94-

Citation de: gerarto le Juin 07, 2015, 19:34:34

Mais mon étonnement n'a d'égal que ma perplexité sur le fond du sujet lorsque l'on se vante d'être un spécialiste de la couleur. Il se trouve que dans une autre vie j'ai commis professionnellement un certain nombre de prises de vues où le strict respect de la reproduction des couleurs RAL (ou de son copain Pantone) était partie intégrante du contrat. L'architecte par exemple ne fera probablement aucune remarque quant à la couleur du ciel s'il tire sur le cyan, voire le mauve ou le violet, mais si SA façade n'est pas reproduite sur le BaT exactement dans la couleur RAL, vous êtes très mal ! Bon, je ne vais pas trop en dire non plus sur le style de photos et les donneurs d'ordre, mais c'est l'idée

bonjour GERARTO,

Je vais juste donner mon avis sur le RAL et mes amis les architectes, car depuis 14ans je suis dans le bâtiment et j'ai un peu de bouteille.
D'abord hein je ne défend personne nous sommes des adultes, enfin j'espère car pour les tribunaux s'il vous plait il y a bien des choses plus urgente que çà non? bref

Quand tu parle de reproduire une teinte RAL "exacte" lors de prise de vues sur de bâtiments réalisés et bien pour moi ce n'est que du
traitement après-coup. Et c'est bien le soucis que nous avons en OPR ou lors des réceptions d'ouvrages c'est que ce n'est que subjectif la perception de la couleurs en extérieur avec plusieurs paires de z'eux.

En plus selon le matériaux utilisé ainsi que si il y a des épaisseurs différentes la teinte RAL réagir différement et donc c'est pour cela que parfois il y a des réserves sur des éléments  de ce type sur les chantiers. Car justement la perception humaine n'est pas une mesure qui garantie qu'une couleur soit bien la teinte choisie.

Nous avons eut un lundi matin en réunion une discussion sur ce sujet qui est quand même très sérieux et je te rejoint sur le fait que l'architecte est très tatillon et c'est normal. Mais une reproduction d'une teinte RAL ou autre dans l'architecture ne peut être contrôler et justifier que dans un atelier avec un process de vérification. Comme je suis en congé je n'ai pas accès aux documentations mais il doit y avoir des normes.

Par contre j'ai trouvé vite fait un logiciel en version démo, attention je ne sais pas si c'est fiable mais.
Bien sur j'ai choisi un exemple qui va bien mais bon c'est un bon exemple.

une teinte RAL design 250 40 40

à priori si ce logiciel est correcte; comment en photographie numérique du valide exactement cette teinte?
car chez moi je ne peux pas entrer une valeur négative dans photoshop.

mon commentaire est objectif pour comprendre et en plus cela pourrait être bénéfique dans mon quotidien professionnel.

EDIT: me suis trompé de capture

fred94-

je viens de m'apercevoir en trouvant une teinte RAL classic avec des valeurs RVB positives.
j'en profite pour poser une question à travers mon exemple:

1-deux teintes RAL classic avant softproofing dans photoshop

fred94-

2-softproofing avec Srvb

*le cyan étant la couleur non imprimables

Etes vous d'accord sur le fait de dire qu'un écran SRVB suffit?


fred94-

en cherchant un peu j'ai trouvé çà, bon c'est un forum comme un autre mais dans la construction:


gerarto


Citation de: fred94- le Juin 09, 2015, 11:48:08
bonjour GERARTO,

Je vais juste donner mon avis sur le RAL et mes amis les architectes, car depuis 14ans je suis dans le bâtiment et j'ai un peu de bouteille.
D'abord hein je ne défend personne nous sommes des adultes, enfin j'espère car pour les tribunaux s'il vous plait il y a bien des choses plus urgente que çà non? bref

Quand tu parle de reproduire une teinte RAL "exacte" lors de prise de vues sur de bâtiments réalisés et bien pour moi ce n'est que du
traitement après-coup. Et c'est bien le soucis que nous avons en OPR ou lors des réceptions d'ouvrages c'est que ce n'est que subjectif la perception de la couleurs en extérieur avec plusieurs paires de z'eux.

En plus selon le matériaux utilisé ainsi que si il y a des épaisseurs différentes la teinte RAL réagir différement et donc c'est pour cela que parfois il y a des réserves sur des éléments  de ce type sur les chantiers. Car justement la perception humaine n'est pas une mesure qui garantie qu'une couleur soit bien la teinte choisie.

Nous avons eut un lundi matin en réunion une discussion sur ce sujet qui est quand même très sérieux et je te rejoint sur le fait que l'architecte est très tatillon et c'est normal. Mais une reproduction d'une teinte RAL ou autre dans l'architecture ne peut être contrôler et justifier que dans un atelier avec un process de vérification. Comme je suis en congé je n'ai pas accès aux documentations mais il doit y avoir des normes.

Par contre j'ai trouvé vite fait un logiciel en version démo, attention je ne sais pas si c'est fiable mais.
Bien sur j'ai choisi un exemple qui va bien mais bon c'est un bon exemple.

une teinte RAL design 250 40 40

à priori si ce logiciel est correcte; comment en photographie numérique du valide exactement cette teinte?
car chez moi je ne peux pas entrer une valeur négative dans photoshop.

mon commentaire est objectif pour comprendre et en plus cela pourrait être bénéfique dans mon quotidien professionnel.

EDIT: me suis trompé de capture

Ne mélangeons pas tout : la genèse de la couleur d'un objet d'une part et la reproduction photographique de cet objet une fois créé...

Premier épisode : la genèse des couleurs...

J'ai pris l'exemple d'un architecte, mais ce peut-être aussi un chef de produit dans l'industrie, etc...
Mais restons sur l'architecte. Il définit une couleur RAL (ou Pantone...) pour un élément. Avant la CAO, il se contentait d'écrire la référence sur le plan.  Plus rarement pour les projets majeurs il se payait les services d'un aquarelliste ou d'un illustrateur pour une (et généralement une seule) "vue d'artiste" qui travaillait avec le nuancier pour s'approcher au plus près de la couleur. C'était le bon vieux temps...
Aujourd'hui, il travaille - ou plutôt ses projeteurs - directement en 3D avec un logiciel de CAO/DAO de type MachinCad (Autocad et ses variantes, Archicad, etc.), et il va directement affecter la référence du nuancier RAL (ou Pantone) à l'objet en allant la chercher directement dans un fichier carnet de couleurs. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Ensuite, on fait autant de rendus qu'on veut du modèle : plans, élévations et vues 3D, et on en fait des sorties : images jpeg et tirages.
A ce stade, l'image n'est jamais vraiment contractuelle puisque dépendante :
- de la qualité des moteurs de rendu à restituer les couleurs (et les textures) en fonction des données d'éclairage (soleil, sources ponctuelles et diffuses) avec forcément des simplifications comme sur l'interaction réciproque des volumes (ombres) et des couleurs. Par exemple pour le coup, l'ombre du soleil n'est quasiment jamais bleue !
- des limites des procédés d'impression ou d'affichage, que ce soit les traceurs pour les plans ou les écrans divers et variés (parfois avariés) pour les images.
La seule chose qui soit définitivement contractuelle, c'est le N° inscrit sur le plan et dans le descriptif.

Et la responsabilité de la vérification de la concordance des couleurs relève de l'architecte lors de la réception des travaux, ce qui se fait généralement avec un nuancier à la main, tout bêtement et avec la part de subjectivité qui va avec. Mais un bon archi connaît les pièges et sait très bien faire... De toute façon, il y a toujours des essais de couleur préalables et validés par l'archi sur les projets d'envergure, et lorsque l'entreprise à utilisé la bonne marque et référence de peinture, qu'il y a l'épaisseur voulue (et ça se mesure assez facilement), la réception des travaux est généralement une formalité sur ce point !

Ce qui signifie que ce n'est pas à ce stade qu'on va essayer de voir ce que donne dans Photoshop les valeurs d'une couleur issue d'un nuancier RAL ou Pantone...

gerarto


Deuxième épisode : la reproduction photographique d'un objet et de ses couleurs...

Etant entendu qu'on ne parle que du sujet particulier ici, et pas de la reproduction des couleurs en photo généraliste.

Dans beaucoup de projets d'envergure, il y a une partie "Communication". Qui peut être à l'initiative de l'architecte, ou du donneur d'ordres (le Maître d'ouvrage).
Il y a quasiment toujours avec les donneurs d'ordre institutionnels une plaquette de présentation assez luxueuse qui présente l'ouvrage terminé et les travaux.Et c'est généralement une société spécialisée en com qui s'en charge, le Maître d'œuvre fournissant le matériau technique : suivi photographique sur toute la durée du chantier et en situation achevée. 
On se doit donc de fournir des photos qui soient le reflet le plus exact possible de l'ouvrage. Et qui sont forcément validées par l'archi avant le BàT. Et là, comme je l'expliquais plus haut, il faut s'approcher au plus près de la couleur exacte "sur place" pour que la couleur RAL N° XXXX soit la plus juste possible sur toute la série de photos sachant qu'elles s'étalent généralement sur plusieurs mois avec des conditions météo et d'éclairage très différentes ! Heureusement qu'en règle générale il n'y a qu'une gamme limitée de couleurs "essentielles" : la "signature" de l'archi, à prendre en compte pour un ouvrage.

Bon, je ne vais pas m'étendre sur le détail des manips, mais l'idée n'est pas du tout de chercher une illusoire reconstitution  de la couleur à partir d'un profil quelconque et/ou d'une reconstruction de la couleur RAL (... ou Pantone) via ses valeurs RVB, TSL ou autres !

Je n'en dirai pas beaucoup plus long car si je ne suis plus en activité, il s'agit quand même du savoir faire de mon ex boîte et j'ai un devoir moral de réserve. Mais ce qui me semble évident, c'est que le bon sens et les compétences de l'opérateur passent largement avant les sophistications techniques : par exemple trouver le "bon endroit" à choisir sur la vraie photo dans la vraie vie pour faire l'équilibrage colorimétrique est autrement plus important que de se focaliser sur un profil Machin ou truc...
Attention : je n'ai pas dit que ça ne servait à rien, mais que c'était ICI secondaire par rapport à... De toute façon, si on veut respecter l'essentiel dans la colorimétrie (ici des couleurs archi) il faudra lâcher sur le secondaire : tout n'est pas corrigeable !

Par ailleurs, pas besoin de se casser la tête avec les valeurs RGB ou CMYK RAL ou Pantone pour reconstituer une couleur sur le poste de travail pour servir de référence : il suffit de générer une image tiff d'un aplat de la couleur concernée avec AutoCad (en la récupérant via le carnet de couleurs officiel RAL ou Pantone). Il suffit ensuite de lire à la pipette... et on est sûr d'avoir les couleurs sources.

--------

Les autres points liés au problème de profil et de softproofing me laissent perplexe : je n'ai jamais vu de mes yeux une couleur non imprimable :

-  par définition une couleur de nuancier est imprimable puisque à la base le nuancier est imprimé ! Certes par des procédés qui sont plus sophistiqués que le catalogue de chez Carrefour, mais il m'étonnerait que par exemple ça excède les possibilités d'une impression jet d'encre photo actuelle.

- dans le cas qui nous occupe, les archis se limitent quand même à des nuances qui ne pêtent pas trop le feu en général.

- ce n'est pas parce qu'une couleur est déclarée non imprimable par Photoshop que l'imprimante ou l'imprimerie va se mettre en grève ! (ou imprimer le jaune en cyan ! ) On ne sera pas tout à fait aux valeurs nominales, mais ça sera généralement bien proche et le plus souvent invisible pour le commun des mortels...

- Qu'on essaye de faire le meilleur en ayant des écrans large gamut et les outils qui vont bien, je suis d'accord, mais là on est en train d'essayer de grappiller les derniers gains possibles : comment a-t-on fait ces vingt dernières années pour sortir des plaquettes de luxe et des livres d'art ? Je ne suis pas sûr qu'on fasse forcément beaucoup mieux aujourd'hui qu'hier.

J'ai en mémoire une photo professionnelle que j'ai travaillée/équilibrée en colorimétrie il y a une quinzaine d'années. Issue d'un scan d'argentique dans des conditions de prise de vue plus qu'improbables mais incontournables  (éclairage avec prépondérance de sources vapeurs de sodium). J'avais utilisé à l'époque Paint Shop (qui ne s'appelait pas encore Pro) qui seul permettait d'éditer les couleurs "à la main" une par une en descendant à une palette de 256 couleurs et en changeant les triplets RVB de chacune (et retour ensuite en 16 bits en corrigeant les quelques artefacts dans les dégradés avec PS). Je ne suis pas persuadé que je ferais bien mieux aujourd'hui avec les outils actuels. Moins bruité et sans grain certainement, vingt fois plus rapide sans aucun doute et sans mettre les mains dans le cambouis, mais colorimétriquement la différence ne serait sans doute pas à la hauteur des autres gains !

fred94-

bonjour GERARTO

Bon et bien comme en fait nous ne parlons pas de la même chose et ce même si nous avons travaillez avec nos amis les architectes ce n'était pas au même niveau.  Bien sur que dans la palette couleurs d'Autocad par exemple les références RAL etc... y sont mais pour choisir effectivement c'est avec des nuanciers mais bon c'est très subjectifs car nous sommes tous différents donc...

Moi je suis projeteur mais pas dans un cabinet d'architectes mais dans un bureaux d'études techniques "façade" mais je ne m'occupe pas d'inscrire la couleur choisie sur mes plans. "ce n'est pas notre priorité" bref

Comme à priori tu ne connais pas comment cela ce passe sur les chantiers et bien je peux t'assurer que parfois cette subjectivité par caprice ou je ne sais  quoi fait mal aux entreprises. Quand je dis entreprises attention même si vous avez la grosse avec son gros logo sur un panneau de chantier il y a des petites derrières. Qui déjà pour bosser baisse leur prix et c'est difficile pour s'en sortir, alors quand au final Mr l'architecte ou le client n'aime pas la couleurs et demande à ce que l'on remplace les éléments c'est comment dire navrant.

En cherchant des normes je suis tombé sur un très bon pdf d'une entreprise de peinture mais je vais approfondir.

Aujourd'hui nous avons des outils de mesure performant alors pourquoi encore être à l'âge de pierre en laissant la subjectivité l'emporté
alors que nous pouvons vérifier si oui ou non c'est la bonne valeur qui a été mise en oeuvre?

Pour info une grande entreprise a développé une application ipad pour voir la différence de teinte entre deux vitrages....sur ipad???
Je n'ai pas encore tester mais cela me laisse perplexe, voir rapidement une différence de teinte ou de transparence pourquoi pas,
mais de là à choisir une référence de vitrage avec un ipad est un non sens.

hs: de même que l'outil grasshopper pour rhino c'est super quand l'utilisateur ne connais pas les contraintes de fabrication, c'est la catastrophe. bref
En ce qui concerne mes captures de softproofing c'était pour avoir ton avis sur: un écran Srvb suffit-il?

"entre temps j'ai re lancé le logiciel RAL" super en tout cas je le garde pour mon boulot, bref

donc mon n'exemple n'était pas bon, et oui faire des conneries c'est aussi avancer ^^

Si l'aide du logiciel est bonne et c'est surement le cas, la norme pour la cohérence des teintes RAL sont le Srvb "en gros".
D'ou mon erreur de softproofing car mon toshop est configuré pour la photo et donc c'est pour cela que j'ai émis un avis contraire sur le fait d'avoir des couleurs exactes lors d'une prise de vue.

Et effet j'ai changé le profil CMYK dans le logiciel est les valeurs ont changées et la teinte RAL s'imprime bien logiquement.

Mais j'en vois qui vont y voir une conclusion sur le fait de choisir un écran Srvb et dire, "bah voilà cela suffit".
Si vous photographiez seulement des mur ou des tôles de couleurs pourquoi pas mais bon...

Pour moi c'es un autre domaine que le photographie mais de ce que je peux constater les paramètres ne différent pas beaucoup.

Maintenant quel profil CMYK choisir? car logiquement les entreprises utilisent les normes européennes dans le profil CMYK en conséquence, ce qui n'est pas le cas dans les paramètres par défaut du logiciel.

bref encore une fois ce n'est pas aussi simple que certains voudraient nous faire croire.

fred94-

bonjour,

bon et bien pas de nouvelle, bonne nouvelle

sinon je pense qu'effectivement la suppression du voile atmosphérique par une autre technique donne des résultats plus efficace.

moi je m'amuse bien ^^

avant/après les bons conseils

fouyas

Très sympa le rendu Fred94, comment procèdes tu pour arriver à ce résultat ?

gerarto

Citation de: fred94- le Juin 12, 2015, 14:50:38
bonjour,

bon et bien pas de nouvelle, bonne nouvelle
...

Je passais par là et je pensais ce fil enterré...
Tu attendais une réponse ?

Alors allons-y...

Citation de: fred94- le Juin 10, 2015, 13:05:34
...
Comme à priori tu ne connais pas comment cela ce passe sur les chantiers et bien je peux t'assurer que parfois cette subjectivité par caprice ou je ne sais  quoi fait mal aux entreprises. Quand je dis entreprises attention même si vous avez la grosse avec son gros logo sur un panneau de chantier il y a des petites derrières. Qui déjà pour bosser baisse leur prix et c'est difficile pour s'en sortir, alors quand au final Mr l'architecte ou le client n'aime pas la couleurs et demande à ce que l'on remplace les éléments c'est comment dire navrant
...

Concernant l'avenir de mon CV professionnel, j'avais laissé entendre qu'il était derrière moi, vu que je suis en situation de repos bien mérité (enfin c'est ce qui se dit, pas forcément ce qu'on vit ! ).
Maintenant, en "qualité" d'ingénieur en génie civil retiré des affaires, je pense quand même connaître un peu les chantiers et leurs contraintes, pour y avoir passé un certain temps et avoir fait pas mal de maîtrise d'œuvre. Et si je ne pratique plus, je continue à pratiquer mes anciens collègues qui manifestement ne m'ont pas informé que ça aurait changé à ce point...

Citation de: fred94- le Juin 10, 2015, 13:05:34
...
Aujourd'hui nous avons des outils de mesure performant alors pourquoi encore être à l'âge de pierre en laissant la subjectivité l'emporté
alors que nous pouvons vérifier si oui ou non c'est la bonne valeur qui a été mise en oeuvre?
...

Heu... il faut séparer deux choses :
1- le choix d'une couleur à utiliser,
2- la vérification de la conformité d'une réalisation à la prescription

Pour le point 1, je rappelle que la discussion portait sur ce que font les architectes quand ils imposent une couleur.
Et pour ça, ils choisissent leur couleur sur un nuancier d'une marque, et ça se termine sur le descriptif par "Peinture couleur RAL XXXX, ref NNNNN de marque ABCD [ou similaire], type (ex : acrylique, etc...) et aspect (laque, brillante, satinée...).   

Pour le point 2, après réalisation (mais le plus souvent lors des essais de peinture sur site qui permettent d'éviter tout problème ultérieur), le moyen sûr et rapide dans tous les cas de vérifier si une couleur est conforme à un nuancier... c'est encore de la comparer visuellement à ce nuancier. Et le fondement des nuanciers, c'est d'exister sous une forme matérielle qui est - à ma connaissance - la SEULE référence de couleur contractuellement valide. Sans compter qu'une comparaison de couleur nuancier/réalisé peut se faire dans n'importe quelle condition d'illuminant ou presque !

On peut bien avoir des relations exactes de la teinte avec un système RVB, CYMK ou autre, celui qui choisit une teinte le fait toujours avec un nuancier, parce qu'il manquera toujours à un écran la composante "texture" de la réalité (mate, brillante, satinée...) qui fait que la couleur perçue dépend aussi de cette texture.

Attention, je n'ai pas dit que les outils d'analyse n'existaient pas : c'est même certainement la pratique courante dans l'industrie, mais avec des protocoles qui sont très précis, et des outils qui le sont tout autant... Mais là ça sort de mon domaine de compétence.
De toute façon et pour rester dans un domaine connu, une "vulgaire" sonde à 3/400€ pour faire des profils d'impression sait faire cette analyse (mais avec un illuminant donné et un seul), alors...

En tout cas, ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est le rôle que pourrait tenir un écran dans cette comparaison, fût-il wide gamut et parfaitement caractérisé !
Pour la phase de conception, pour avoir une vision générale, sortir des plans couleur, des images du projet, oui, certainement, mais il y a alors d'autres points faibles dans la chaîne que l'écran...

fred94-

Mince....faut se détendre un peu.

Je parle justement du jugement visuel qui va et qui vient ou j'avance et je recule.

Exemple:

Gros chantier aux Halles de Paris:
Plusieurs va et vient pour choisir une couleur de vitrage et ce avec le concours de Mr le maire de Paris a l époque. Et je parle d'une d un lapse de temps entre les va et vient donc retard pour la commande de vitrage en temps et en heure.

Bref aujourd'hui ce n'est plus possible de faire n'importe quoi et désolé mais tu ne dois plus être au courant car même des grosses entreprises de façades déposent le bilant alors....

Pourquoi beaucoup de facteurs a prendre en compte mais, délai trop courts ou changement de dernière minute etc....

bref vive la technologie

yves1052

J'ai longtemps fabriqué des peintures industrielles pour un grand groupe.
Pour ce qui concerne la colorimétrie , nous utilisions (entre autres) le nuancier Ral qui est l'une des grandes références.
A l'époque (il y a 25 ans ou plus) le coloriste ne finalisait une teinte que de jour et jamais avant.La reproductibilité d'une teinte n'était pas une difficulté et le juge était le chef coloriste (40 ans de métier, son avis était la référence absolue).
Je parle de teinte bâtiment intérieure.
Pour les produits de façade, la reproductibilité se compliquait avec le temps, par exemple, un lotissement fait par lots sur plusieurs années pouvait poser problème car la teinte de la façade de la première maison avait évoluée dans le temps.la teinte demandée du dernier lot 5 ans plus tard devait s'aligner sur la première maison.hors, celle ci avait évoluée d'ou un écart et des réclamations.
L'idée mis en place a été le stockage d'un type du premier lot qui , ensuite a servi aux autres.
Tout cela a bien évolué, je suis maintenant en retraite mais je sais que le dernier coloriste est partit et que la machine est maintenant parfaitement apte à reproduire les teintes de façade.
Ces machines existent depuis bien longtemps comme chacun sait et le spectro permet la création de nouvelles teintes et leur restitution. seule, la façade était plus complexe, le reste(anticorrosion, bâtiment intérieur, cet...) ne pose plus de problèmes depuis des lustres.

alafaille

Intéressant la dérive colorimétrique de ce fil avec le temps .... :D

fred94-

Citation de: yves1052 le Juin 15, 2015, 09:00:42
J'ai longtemps fabriqué des peintures industrielles pour un grand groupe.
Pour ce qui concerne la colorimétrie , nous utilisions (entre autres) le nuancier Ral qui est l'une des grandes références.
A l'époque (il y a 25 ans ou plus) le coloriste ne finalisait une teinte que de jour et jamais avant.La reproductibilité d'une teinte n'était pas une difficulté et le juge était le chef coloriste (40 ans de métier, son avis était la référence absolue).
Je parle de teinte bâtiment intérieure.
Pour les produits de façade, la reproductibilité se compliquait avec le temps, par exemple, un lotissement fait par lots sur plusieurs années pouvait poser problème car la teinte de la façade de la première maison avait évoluée dans le temps.la teinte demandée du dernier lot 5 ans plus tard devait s'aligner sur la première maison.hors, celle ci avait évoluée d'ou un écart et des réclamations.
L'idée mis en place a été le stockage d'un type du premier lot qui , ensuite a servi aux autres.
Tout cela a bien évolué, je suis maintenant en retraite mais je sais que le dernier coloriste est partit et que la machine est maintenant parfaitement apte à reproduire les teintes de façade.
Ces machines existent depuis bien longtemps comme chacun sait et le spectro permet la création de nouvelles teintes et leur restitution. seule, la façade était plus complexe, le reste(anticorrosion, bâtiment intérieur, cet...) ne pose plus de problèmes depuis des lustres.

bonjour Yves,

Et bien voilà un retour intéressant, merci à vous. Quand vous parlez que la machine est parfaitement apte je suppose que vous parlez de contre-typage d'une teinte par rapport à un support existant et je suis tout à fait d'accord sur ce point et c'est beaucoup plus efficace.

Moi je parle plutôt du choix de la teinte et de la validation par des personnes comme "moi" ou "nos amis clients ou architectes" car parfois c'est un peu du n'importe quoi. Donc pourquoi ne pas mettre en place un démarche qualité sur le choix des couleurs dans un espace normalisé? Puisque qu'aujourd'hui ce n'est pas un problème technique car les outils sont là.

[at] alafaille,

C'est le même sujet non?

Comment "visualiser" "valider" et "produire" des couleurs correspondantes tout au long d'une chaine graphique?

Alors effectivement c'est plus professionnel mais c'est bien le soucis parfois et cela mets en jeux la survie de nos entreprises.


yves1052

Je parlais en effet de contre typage, le reste est un autre débat, passionnant du reste mais je crains que nous ne soyons hors sujet, ceci dit j'en parlerai volontiers à l'occasion...
J'ai 40 années de métier, cela laisse en suspens quelques questions et d'interminables débats en matière de création de teinte et évidemment de choix...

fred94-

Citation de: yves1052 le Juin 15, 2015, 12:48:47
Je parlais en effet de contre typage, le reste est un autre débat, passionnant du reste mais je crains que nous ne soyons hors sujet, ceci dit j'en parlerai volontiers à l'occasion...
J'ai 40 années de métier, cela laisse en suspens quelques questions et d'interminables débats en matière de création de teinte et évidemment de choix...

Pour moi nous sommes en plein dan le débat: "sans parler argent"

Faut-il limiter notre pratique de la photo dans un Srvb?
Qui peut-être sur à 100% lors d'une prise de vue que son cliché ne dépasse pas le Srvb?

Moi en tout cas je pense que le Srvb ne suffit pas mais pas du tout....sauf à en être sur mais....bon

je reviens avec mes petits tissus assez simple:

1ère image en conversion depuis C1 vers Srvb

fred94-

2ème image et toujours en traitement direct depuis C1 en Adobe98

ATTENTION il n'y a que les personnes ayant un moniteur Adobe RVB qui peuvent voir la différence
ah oui j'ai effectué un softproofing entre mon fichier de départ avec ADOBE RVB en ayant:

-le profil d'entrée "sur mesure"
-le "profil d'épreuve" qui va bien

Alors c'est un exemple comme un autre, moi j'ai eu une petite expérience en achetant une veste de running jaune fluo et bien j'ai reçu une verte fluo. Pourtant il n'y avait pas de verte au choix sur le site, un bug de conversion?? je ne sais pas mais il peux y avoir des choses bizarres parfois

fred94-

salut,

arfff et mdr la surprise en regardant mes deux images directement dans firefox au bureau.

sur un samsung syncmaster de plus de 6ans voir+ sans calibration je vois la différence. "je n'ai pas trouvé les spec de l'écran il date de 2006"

sur un HP Z23i pas de différence car 97% du srvb 

Samoreen

En tous cas, je constate que Dehaze donne un bien meilleur résultat que ClearView dans DxO pour l'exemple que j'avais cité ici : http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,222638.0.html . Aucun halo visible sur les objets au premier plan.
Patrick