Les îles Philippines

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la 4, un kubo (maison) des ouvriers agricoles

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La mi-avril correspond à la fin de la saison. La canne se récolte en effet de novembre à avril. Un même plant de canne peur donner jusqu'à trois fois et il lui faut environ dix mois pour arriver à maturité.

La 5 et la 6, en attendant la récolte

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la 6

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Après la troisième moisson, les champs sont brûlés pour éliminer les déchets végétaux et autres pestes.

La 7 et 8, le brûlis des champs

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La 8

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Puis vient le temps des labours.

La 9, avec un carabao (buffle).

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la 10, ou avec un tracteur

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Puis les nouvelles pousses sont semées.

La 11 et 12

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la 12

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Ensuite elles sont copieusement et fréquemment arrosées.

La 13

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Maintenant il n'y a plus qu'à attendre et nous allons entrer dans la période d'avril à septembre appelée ici tiempo muerto pour saison morte, c'est le temps qui s'écoule entre plantation et récolte et où il n'y a plus de travail dans les champs.
Pour les dumaan, travailleurs permanents et les sacada, travailleurs saisonniers, et leurs familles vient le temps des vaches maigres, une situation qu'ils endurent depuis des générations  et qu'ils appellent tinggulutom, le temps de la faim.
Il y a environ 300 000 travailleurs de la canne à sucre sur l'île de Negros subvenant aux besoins de presque 2 millions de personnes.
En moyenne un ouvrier de la canne à sucre gagne 3€ par jour, la moitié du salaire minimum, tandis qu'un ouvrier saisonnier gagne à peine 2€. Les ouvriers agricoles permanents vivent grâce aux avances accordées par leurs patrons et déductibles des salaires de la prochaine saison tandis que les saisonniers migrent vers les villes pour tenter d'y trouver un travail temporaire et survivre.

La 14, en attendant novembre prochain

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De novembre à avril, la récolte. Les ouviers portent toujours des manches longues pour éviter les coupures.

La 15, 16 et 17

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la 16

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La 17, les enfants sont 'autorisés' à donner la main

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Après la coupe l'acheminent jusqu'aux camions.

La 18, en charrette

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Les 19, 20 et 21, en camion

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la 20

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la 21, en route vers les raffineries

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Mais aussi avec certains trains à vapeur qui circulent encore.

Les 22 et 23

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la 23

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la 24, enfin l'arrivée à la raffinerie de sucre

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Depuis la loi de 2006 sur les biocarburants, l'industrie de la canne à sucre a trouvé un nouvel essor grâce à l'éthanol extrait de sa mélasse et depuis 2011 tous les carburants vendus aux Philippines doivent en contenir au moins 10%.

La 25 et dernière, ou celle de bioéthanol où il était interdit de photographier

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De puis effondrement en 1985 des cours du sucre qui plongea des centaines de milliers de philippins dans la misère, Le pays se veut autosuffisant en sucre et n'exporte pas ou peu ne voulant plus être dépendant des aléas dun marché mondial et transformant ses excédents en bioéthanol.

Voici vraiment la dernière et merci d'avoir suivi ce petit reportage jusqu'au bout et faites comme moi en dégustant un bon rhum, ayez une petite pensée pour eux.
je vous recommande le "Don Papa".

Cordialement
Jean-Claude

[Amaniman]

J' aime bien ce fil que je suis depuis longtemps. (Je n' y interviens jamais, mais je voulais le dire à l' auteur  )

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  Merci Amaniman, c'est sympa de ta part.