> INFO : Adobe a entendu les photographes !

Démarré par LaRedac, Septembre 05, 2013, 16:50:53

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jeff40120

Citation de: Verso92 le Octobre 23, 2013, 21:04:08
Des fins de série comme ça, j'en achèterais volontiers tous les jours !
(je précise que ce n'est pas un prix "fin de série", au cas où : CS6 a toujours été à ce prix là par ce canal...)
Utilisant aussi régulièrement CS2, je plussoie...
Sauf que pour l'instant, il n'y a pas d'alternative crédible à Photoshop, qu'on le veuille ou non...

Si j'ai bien compris, tu vas plussoyer longtemps...
https://www.jean-francois boine flickr.com

Verso92

Citation de: jeff40120 le Octobre 23, 2013, 21:12:01
Si j'ai bien compris, tu vas plussoyer longtemps...

Aucune idée : je n'ai pas de boule de cristal...

Verso92

Citation de: SurSon31 le Octobre 23, 2013, 21:32:59
Je voulais juste dire que celui qui achète la CS6 aujourd'hui doit être conscient qu'il n'aura jamais accès à une mise à jour de son produit, rien de plus.

Et ça n'a qu'une importance, très, très relative, n'est-ce pas ?
(en ce qui me concerne, je vois ces 172,48€ comme un "investissement" pour les cinq à dix prochaines années. Les préoccupations des pros qui doivent pouvoir intervenir sur des fichiers dans les prochaines années sont bien sûr fort différentes, d'où, justement, leur mécontentement contre ce racket...)

Verso92

Citation de: SurSon31 le Octobre 23, 2013, 21:31:35
Mais cette fois ça l'est vraiment : c'est un produit fini et l'offre fini dans quelques jours.

Non : l'offre continue (pour les deux prochaines années, apparemment. Mais Adobe se réserve le droit de l'interrompre à tout moment...).
Citation de: SurSon31 le Octobre 23, 2013, 21:31:35
La cédé n'était pas en négo pour un accès privilégié à l'offre CC ?

Si. Mais les négos étant en cours, je préfère rester discret sur les retours que j'ai pu avoir...

Verso92

Citation de: SurSon31 le Octobre 23, 2013, 23:04:55
Ok je croyais que c'était jusqu'au 30/10 de ce que j'avais lu ici.

C'est ce que je croyais (savais) jusqu'à aujourd'hui, avant les dernières infos reçues ce soir...
Citation de: SurSon31 le Octobre 23, 2013, 23:04:55
PS : Je viens de voir l'info du 21/10 sur le site de la fédé, si je pige bien Insight/Adobe peut arrêter l'offre quand ils voudront, ce qui arrivera sans doute quand ils auront fait une offre pour la CC, ce sera alors la CC ou rien.

C'est possible...

Verso92

Citation de: SurSon31 le Octobre 23, 2013, 23:22:03
Cela me semblerait logique, je vois mal Adobe continuer à proposer un produit discontinué indéfiniment.

Pour l'instant, pourtant, ils le font...
(jusqu'à fin octobre, ils étaient plus ou moins liés par le contrat passé avec la FPF. Mais ils viennent de le reconduire...)

Nikojorj

Citation de: SurSon31 le Octobre 23, 2013, 20:48:36
C'est un prix "de fin de série", sur un produit qui est abandonné, il faut en avoir conscience  ;)
Ou presque : pour l'instant, on peut mettre camera raw 8 (la version pour la CC) dedans, on a la compatibilité des nouveaux boitiers mais les nouvelles fonctions sont bridées.

rico7578

Il y aurait eu au moins 38 millions de comptes impactés finalement par le piratage des comptes Adobe et non pas 2.9 millions comme annoncé au départ :
http://krebsonsecurity.com/2013/10/adobe-breach-impacted-at-least-38-million-users/

ninon

...Adobe va pouvoir jouer "profil bas"!...Après l' arrogance, la discrétion!... ::)

Didier_Driessens

je pensais que la version CC serait plus difficile à pirater , et bien, pas du tout...
Hier, lors de la visite d'une expo, et en discussion entre photographes, j'ai appris qu'il existait déjà des versions piratées de la CC.
Adobe n'a pas fini d'essayer d'empêcher le piratage... Tant que CS ne se vend pas à un prix abordable genre LR, cela continuera !

Didier

Verso92

Citation de: Didinou le Novembre 03, 2013, 09:13:25
je pensais que la version CC serait plus difficile à pirater [...]

Pourquoi ça ?

Samoreen

Citation de: Didinou le Novembre 03, 2013, 09:13:25
Tant que CS ne se vend pas à un prix abordable genre LR, cela continuera !

Cela continuera de toute façon. En tant qu'ex-développeur professionnel, ex-consultant et ex-éditeur de logiciels, je n'ai jamais constaté de lien entre le prix d'un software et le niveau de piratage. Même mes logiciels vendus 25 ou 30 euros faisaient l'objet de piratages. En regard du nombre d'heures que j'ai passées à travailler sur ces programmes, je peux confirmer que quel que soit le prétexte, j'ai toujours considéré le piratage d'un de mes softs comme une agression et comme l'expression d'un mépris certain pour mon travail. Et cela vaut que l'on travaille en solo, dans une petite boîte ou dans une grosse société.

Le premier problème est la culture de la gratuité qui s'est développée sur le Web. Certains ont voulu faire croire que développer et maintenir un software ne coûtait rien et que cela pouvait être réalisé par des volontaires bénévoles ou par des sociétés qui feraient leur marge non pas sur la vente du logiciel mais sur les services associés. J'ai même lu une déclaration du responsable d'un mouvement pour le logiciel libre précisant qu'un développeur avait surtout besoin de gloire et de reconnaissance. Pauvre imbécile. Quant à la récupération des coûts via la vente de services, on a vu ce qu'il en est advenu: les services associés à des logiciels comme Linux par exemple coûtent aujourd'hui plus chers que les mêmes services pour Windows. Il faut bien que les développeurs soient payés : si ce n'est pas par la pub ou les services, ça sera par le prix de la licence. Tout autre discours est un mensonge. On ne peut pas refuser et l'un et l'autre. Même si Google et consorts nous donnent l'impression de ne pas payer leurs services, c'est une illusion. J'ai utilisé Google en tant qu"annonceur, ça coûte très cher et il faut bien que ce coût soit répercuté sur le prix de vente.

Toutes ces utopies (dont certains ont bien profité, y compris financièrement) n'ont fait qu'accréditer l'idée que les biens intellectuels avaient moins de valeur que les autres. Ce qui a conduit à des comportements aberrants. Un utilisateur m'a même déclaré un jour que c'était carrément mesquin de vouloir lui faire payer le logiciel dont il se servait.

Ensuite, quel que soit le prix, il y aura toujours une frange irréductible de gens qui considèrent que voler du soft (c.-à-d., profiter du travail des autres sans le rémunérer) est moins grave que de voler une voiture ou un porte-monnaie. C'est surtout beaucoup plus facile et donc accessible aux plus lâches (les mêmes d'ailleurs qui demanderont à grands cris ce que fait la police quand on leur piquera leur portefeuille ou leur portable dans le métro). Sans compter la gloriole associée aux "petits génies" qui ont réussi à "déplomber" tel ou tel soft. De génies ils n'ont que le nom, cette opération ne nécessitant que du temps, dont ils disposent en quantité vu qu'ils n'ont visiblement rien d'autre à faire que de piquer le travail des autres. Encore un mythe à faire tomber : l'informatique demande de la méthode, du bon sens, de l'imagination mais rarement du génie. Qualifier de "petit génie" un gamin de 12 ans qui a réussi, bel exploit, à utiliser un programme trouvé sur le Web pour déplomber un logiciel est non seulement une ânerie, c'est une apologie du vol. Qualifier de "génies" les ânes bâtés qui passent leur vie à désassembler du code et à essayer des milliards de combinaisons en avalant des pizzas et des boissons gazeuses au lieu d'employer leurs connaissances à des travaux plus créatifs et plus utiles à la société, c'est d'une part méconnaître la technologie informatique et d'autre part faire injure aux véritables génies, ceux qui ont eu les intuitions initiales et qui ont consacré leur vie à créer.

Que les gens qui pensent que pirater un soft peut se justifier par le fait que son éditeur le vend trop cher aillent jusqu'au bout de leur raisonnement : qu'ils aillent piquer une Rolex ou une Ferrari ou même leur bouffe au super marché au prétexte que le coût est trop élevé pour leur budget. Mais là évidemment, c'est plus risqué. Ou bien est-ce que voler un bijoutier ou un concessionnaire serait moins acceptable ou moins "moral" que de voler Adobe ou Microsoft?

Confrontés à cette question, les auteurs de piratages essaient toujours de démontrer qu'en ce qui concerne le logiciel "c'est pas pareil". Ils nous déballent des arguments pseudo-politico-culturels comme le libre accès... à tout au nom de la démocratie et du droit à la connaissance. Bon. Moi je décrète ce jour que le bon peuple a droit au libre accès aux Porsche et aux rayons de chez Fauchon. Allez-y les gars, c'est "pas pareil".

Si Adobe vend trop cher, c'est leur problème. Cela réduit probablement le nombre des acheteurs honnêtes (sans changer grand-chose au nombre de piratages) mais c'est leur affaire. S'ils peuvent vivre de cette manière, après tout c'est leur produit. Cela n'empêche pas de donner un avis (carrément négatif en ce qui me concerne) sur leurs choix en matière de tarification et de distribution. Mais ça ne justifie pas un vol.
Patrick

JCR

Citation de: Samoreen le Novembre 03, 2013, 11:35:39
Cela continuera de toute façon. En tant qu'ex-développeur professionnel, ex-consultant et ex-éditeur de logiciels, je n'ai jamais constaté de lien entre le prix d'un software et le niveau de piratage. Même mes logiciels vendus 25 ou 30 euros faisaient l'objet de piratages. En regard du nombre d'heures que j'ai passées à travailler sur ces programmes, je peux confirmer que quel que soit le prétexte, j'ai toujours considéré le piratage d'un de mes softs comme une agression et comme l'expression d'un mépris certain pour mon travail. Et cela vaut que l'on travaille en solo, dans une petite boîte ou dans une grosse société.

Le premier problème est la culture de la gratuité qui s'est développée sur le Web. Certains ont voulu faire croire que développer et maintenir un software ne coûtait rien et que cela pouvait être réalisé par des volontaires bénévoles ou par des sociétés qui feraient leur marge non pas sur la vente du logiciel mais sur les services associés. J'ai même lu une déclaration du responsable d'un mouvement pour le logiciel libre précisant qu'un développeur avait surtout besoin de gloire et de reconnaissance. Pauvre imbécile. Quant à la récupération des coûts via la vente de services, on a vu ce qu'il en est advenu: les services associés à des logiciels comme Linux par exemple coûtent aujourd'hui plus chers que les mêmes services pour Windows. Il faut bien que les développeurs soient payés : si ce n'est pas par la pub ou les services, ça sera par le prix de la licence. Tout autre discours est un mensonge. On ne peut pas refuser et l'un et l'autre. Même si Google et consorts nous donnent l'impression de ne pas payer leurs services, c'est une illusion. J'ai utilisé Google en tant qu"annonceur, ça coûte très cher et il faut bien que ce coût soit répercuté sur le prix de vente.

Toutes ces utopies (dont certains ont bien profité, y compris financièrement) n'ont fait qu'accréditer l'idée que les biens intellectuels avaient moins de valeur que les autres. Ce qui a conduit à des comportements aberrants. Un utilisateur m'a même déclaré un jour que c'était carrément mesquin de vouloir lui faire payer le logiciel dont il se servait.

Ensuite, quel que soit le prix, il y aura toujours une frange irréductible de gens qui considèrent que voler du soft (c.-à-d., profiter du travail des autres sans le rémunérer) est moins grave que de voler une voiture ou un porte-monnaie. C'est surtout beaucoup plus facile et donc accessible aux plus lâches (les mêmes d'ailleurs qui demanderont à grands cris ce que fait la police quand on leur piquera leur portefeuille ou leur portable dans le métro). Sans compter la gloriole associée aux "petits génies" qui ont réussi à "déplomber" tel ou tel soft. De génies ils n'ont que le nom, cette opération ne nécessitant que du temps, dont ils disposent en quantité vu qu'ils n'ont visiblement rien d'autre à faire que de piquer le travail des autres. Encore un mythe à faire tomber : l'informatique demande de la méthode, du bon sens, de l'imagination mais rarement du génie. Qualifier de "petit génie" un gamin de 12 ans qui a réussi, bel exploit, à utiliser un programme trouvé sur le Web pour déplomber un logiciel est non seulement une ânerie, c'est une apologie du vol. Qualifier de "génies" les ânes bâtés qui passent leur vie à désassembler du code et à essayer des milliards de combinaisons en avalant des pizzas et des boissons gazeuses au lieu d'employer leurs connaissances à des travaux plus créatifs et plus utiles à la société, c'est d'une part méconnaître la technologie informatique et d'autre part faire injure aux véritables génies, ceux qui ont eu les intuitions initiales et qui ont consacré leur vie à créer.

Que les gens qui pensent que pirater un soft peut se justifier par le fait que son éditeur le vend trop cher aillent jusqu'au bout de leur raisonnement : qu'ils aillent piquer une Rolex ou une Ferrari ou même leur bouffe au super marché au prétexte que le coût est trop élevé pour leur budget. Mais là évidemment, c'est plus risqué. Ou bien est-ce que voler un bijoutier ou un concessionnaire serait moins acceptable ou moins "moral" que de voler Adobe ou Microsoft?

Confrontés à cette question, les auteurs de piratages essaient toujours de démontrer qu'en ce qui concerne le logiciel "c'est pas pareil". Ils nous déballent des arguments pseudo-politico-culturels comme le libre accès... à tout au nom de la démocratie et du droit à la connaissance. Bon. Moi je décrète ce jour que le bon peuple a droit au libre accès aux Porsche et aux rayons de chez Fauchon. Allez-y les gars, c'est "pas pareil".

Si Adobe vend trop cher, c'est leur problème. Cela réduit probablement le nombre des acheteurs honnêtes (sans changer grand-chose au nombre de piratages) mais c'est leur affaire. S'ils peuvent vivre de cette manière, après tout c'est leur produit. Cela n'empêche pas de donner un avis (carrément négatif en ce qui me concerne) sur leurs choix en matière de tarification et de distribution. Mais ça ne justifie pas un vol.


BRAVO !!!!!
Que ceux qui piratent lisent bien et se posent les bonnes questions.

Pierred2x

Citation de: Samoreen le Novembre 03, 2013, 11:35:39
Cela continuera de toute façon. En tant qu'ex-développeur professionnel, ex-consultant et ex-éditeur de logiciels, je n'ai jamais constaté de lien entre le prix d'un software et le niveau de piratage. Même mes logiciels vendus 25 ou 30 euros faisaient l'objet de piratages. En regard du nombre d'heures que j'ai passées à travailler sur ces programmes, je peux confirmer que quel que soit le prétexte, j'ai toujours considéré le piratage d'un de mes softs comme une agression et comme l'expression d'un mépris certain pour mon travail. Et cela vaut que l'on travaille en solo, dans une petite boîte ou dans une grosse société.

Le premier problème est la culture de la gratuité qui s'est développée sur le Web. Certains ont voulu faire croire que développer et maintenir un software ne coûtait rien et que cela pouvait être réalisé par des volontaires bénévoles ou par des sociétés qui feraient leur marge non pas sur la vente du logiciel mais sur les services associés. J'ai même lu une déclaration du responsable d'un mouvement pour le logiciel libre précisant qu'un développeur avait surtout besoin de gloire et de reconnaissance. Pauvre imbécile. Quant à la récupération des coûts via la vente de services, on a vu ce qu'il en est advenu: les services associés à des logiciels comme Linux par exemple coûtent aujourd'hui plus chers que les mêmes services pour Windows. Il faut bien que les développeurs soient payés : si ce n'est pas par la pub ou les services, ça sera par le prix de la licence. Tout autre discours est un mensonge. On ne peut pas refuser et l'un et l'autre. Même si Google et consorts nous donnent l'impression de ne pas payer leurs services, c'est une illusion. J'ai utilisé Google en tant qu"annonceur, ça coûte très cher et il faut bien que ce coût soit répercuté sur le prix de vente.

Toutes ces utopies (dont certains ont bien profité, y compris financièrement) n'ont fait qu'accréditer l'idée que les biens intellectuels avaient moins de valeur que les autres. Ce qui a conduit à des comportements aberrants. Un utilisateur m'a même déclaré un jour que c'était carrément mesquin de vouloir lui faire payer le logiciel dont il se servait.

Ensuite, quel que soit le prix, il y aura toujours une frange irréductible de gens qui considèrent que voler du soft (c.-à-d., profiter du travail des autres sans le rémunérer) est moins grave que de voler une voiture ou un porte-monnaie. C'est surtout beaucoup plus facile et donc accessible aux plus lâches (les mêmes d'ailleurs qui demanderont à grands cris ce que fait la police quand on leur piquera leur portefeuille ou leur portable dans le métro). Sans compter la gloriole associée aux "petits génies" qui ont réussi à "déplomber" tel ou tel soft. De génies ils n'ont que le nom, cette opération ne nécessitant que du temps, dont ils disposent en quantité vu qu'ils n'ont visiblement rien d'autre à faire que de piquer le travail des autres. Encore un mythe à faire tomber : l'informatique demande de la méthode, du bon sens, de l'imagination mais rarement du génie. Qualifier de "petit génie" un gamin de 12 ans qui a réussi, bel exploit, à utiliser un programme trouvé sur le Web pour déplomber un logiciel est non seulement une ânerie, c'est une apologie du vol. Qualifier de "génies" les ânes bâtés qui passent leur vie à désassembler du code et à essayer des milliards de combinaisons en avalant des pizzas et des boissons gazeuses au lieu d'employer leurs connaissances à des travaux plus créatifs et plus utiles à la société, c'est d'une part méconnaître la technologie informatique et d'autre part faire injure aux véritables génies, ceux qui ont eu les intuitions initiales et qui ont consacré leur vie à créer.

Que les gens qui pensent que pirater un soft peut se justifier par le fait que son éditeur le vend trop cher aillent jusqu'au bout de leur raisonnement : qu'ils aillent piquer une Rolex ou une Ferrari ou même leur bouffe au super marché au prétexte que le coût est trop élevé pour leur budget. Mais là évidemment, c'est plus risqué. Ou bien est-ce que voler un bijoutier ou un concessionnaire serait moins acceptable ou moins "moral" que de voler Adobe ou Microsoft?

Confrontés à cette question, les auteurs de piratages essaient toujours de démontrer qu'en ce qui concerne le logiciel "c'est pas pareil". Ils nous déballent des arguments pseudo-politico-culturels comme le libre accès... à tout au nom de la démocratie et du droit à la connaissance. Bon. Moi je décrète ce jour que le bon peuple a droit au libre accès aux Porsche et aux rayons de chez Fauchon. Allez-y les gars, c'est "pas pareil".

Si Adobe vend trop cher, c'est leur problème. Cela réduit probablement le nombre des acheteurs honnêtes (sans changer grand-chose au nombre de piratages) mais c'est leur affaire. S'ils peuvent vivre de cette manière, après tout c'est leur produit. Cela n'empêche pas de donner un avis (carrément négatif en ce qui me concerne) sur leurs choix en matière de tarification et de distribution. Mais ça ne justifie pas un vol.


Tu oublies quand même un donnée fondamentale dans ton discourt:
La société nous a imposé d'avoir un ordinateur chez soi, avant on s'en passait très bien!
Maintenant impossible de faire des études ou d'avoir accès à une foultitude de services hors l'ordinateur.
Avoir une Porsche ou un Ferrari (par rapport à une clio ou autre j'entends) n'est une obligation pour personne, un ordinateur si !

Verso92

Citation de: Pierred2x le Novembre 03, 2013, 12:57:01
Tu oublies quand même un donnée fondamentale dans ton discourt:
La société nous a imposé d'avoir un ordinateur chez soi, avant on s'en passait très bien, maintenant impossible de faire des études ou d'avoir accès à une foultitude de services hors l'ordinateur.
Avoir une Porsche ou un Ferrari (par rapport à une clio ou autre j'entends) n'est une obligation pour personne, un ordinateur si !

Disons que PhotoShop Element, par exemple, peut jouer le rôle de la Clio...
Sinon, pour une utilisation "familiale", l'offre est assez large, quand même.

Samoreen

Citation de: Pierred2x le Novembre 03, 2013, 12:57:01
Tu oublies quand même un donnée fondamentale dans ton discourt:

Pas si court que ça  :P .

Citation de: Pierred2x le Novembre 03, 2013, 12:57:01
La société nous a imposé d'avoir un ordinateur chez soi, avant on s'en passait très bien!
Maintenant impossible de faire des études ou d'avoir accès à une foultitude de services hors l'ordinateur.
Avoir une Porsche ou un Ferrari (par rapport à une clio ou autre j'entends) n'est une obligation pour personne, un ordinateur si !

Elle nous a également imposé un compte en banque et le paiement des services qui vont avec. Si vous les jugez trop chers et si le banquier ne veut pas vous rembourser, vous allez lui faire la caisse ? Si vous pensez que le taux du prêt qu'il vous a accordé pour l'achat de votre logement est prohibitif, allez vous démonter un guichet automatique pour compenser l'excès ?

Dans certaines régions, ne pas posséder un véhicule implique de fait la mort sociale ou économique du foyer. Y a-t-il plus de vols de motos et d'automobiles dans ces régions que dans les zones où l'on vit mieux ?

Votre exemple de l'ordinateur n'est pas nécessairement bien choisi : l'accès à un PC dans les différentes associations, dans certains lieux publics, dans les écoles et facultés,... a été largement facilité. Difficile de faire sans, c'est vrai mais j'ai eu connaissance de nombreux programmes de prêt ou de vente à prix réduit de PCs pour les étudiants.

En tous cas, si on commence à faire la distinction entre ce qu'il est "légitime" de voler parce qu'on en a besoin et ce qu'il n'est pas moral de voler parce que c'est superflu, on va droit vers le chaos, l'appréciation de l'indispensable variant avec chaque individu et chaque situation. Très mauvais argument donc qui justifie sans équivoque l'apparition des fameuses zones de non-droit.

La solution à cette question est à placer sur le terrain politique : quel est aujourd'hui le minimum indispensable pour vivre décemment, de manière intégrée dans la société ? On peut faire la comparaison avec l'impôt : celui que l'on paie est toujours trop élevé et celui que paient les autres trop bas. À partir de quel montant ai-je le droit moral d'attaquer Bercy au bazooka ?

Il y a quelques années j'ai lu un bouqin titré "La justice ou le chaos". Je remplacerais bien ce titre par "Le droit ou le chaos". Si le droit pose problème, il faut changer le droit (démarche collective), pas le transgresser (démarche individuelle et nécessairement égoïste). C'est la base de la démocratie. C'est une voie difficile mais sans alternative. Si on franchit cette limite, on ouvre la voie au chaos.
Patrick

Didier_Driessens

j'ai une license officielle depuis plusieurs années, donc je ne me sens pas concerné par le problème du piratage de CS. Cependant, il y a acheter ou se sentir "escroquer" ...
Une société qui vend un produit pour une telle somme dans une telle langue et qui en demande le double dans une autre langue, ou 4 fois moins parce que vous êtes étudiant ou vous faites partie de telle ou telle fédération, c'est une forme d' excroquerie et je comprends que certaines personnes réagissent par le piratage.
Maintenant, tous ceux qui font la morale au sujet du piratage, pourraient se poser la question et se demander s'ils sont toujours 100% honnête dans la vie ... Je n'en suis pas si sûr !

Didier

Verso92

Citation de: Didinou le Novembre 04, 2013, 08:17:15
Une société qui vend un produit pour une telle somme dans une telle langue et qui en demande le double dans une autre langue, ou 4 fois moins parce que vous êtes étudiant ou vous faites partie de telle ou telle fédération, c'est une forme d' excroquerie et je comprends que certaines personnes réagissent par le piratage.

Au sujet de l'excroquerie de la licence de type "fédé", ce n'est pas la même que la licence "normale" en termes d'utilisation, n'est-ce pas ?

Didier_Driessens

Citation de: Verso92 le Novembre 04, 2013, 08:21:31
Au sujet de l'excroquerie de la licence de type "fédé", ce n'est pas la même que la licence "normale" en termes d'utilisation, n'est-ce pas ?

je n'ai pas voulu dire que l'inscription de type fédé était de l'escroquerie. J'ai voulu dire que l'on est en droit de se poser des questions sur le prix réel d'un produit quand une société (Adobe), peut dans certains cas, le proposer 4 fois moins cher !
Je ne suis de nationalité belge et j'ai fait partie pendant plusieurs années du comité de la FCP ( fédération des cercles photographiques = fédération francophone belge). A plusieurs reprises, nous avons fait les démarches auprès d'Adobe pour obtenir un "prix fédé" mais sans succès ... La FCP ne représentait pas suffisamment de personnes pour Adobe...
Certains photographes de club belges frontaliers sont inscrits dans des clubs français... on se demande pourquoi    ;)

Didier

Samoreen

Citation de: Didinou le Novembre 04, 2013, 08:17:15
j'ai une license officielle depuis plusieurs années, donc je ne me sens pas concerné par le problème du piratage de CS.

Je n'ai pas dit ça. J'ai répondu à une affirmation avec laquelle je ne suis pas d'accord. Ça ne sous-entend en aucune manière que l'auteur du message est lui-même un voleur de soft.

Citation de: Didinou le Novembre 04, 2013, 08:17:15
Une société qui vend un produit pour une telle somme dans une telle langue et qui en demande le double dans une autre langue, ou 4 fois moins parce que vous êtes étudiant ou vous faites partie de telle ou telle fédération, c'est une forme d' excroquerie et je comprends que certaines personnes réagissent par le piratage.

Je n'ai pas dit que j'étais d'accord avec les pratiques d'Adobe. Il n'y a qu'à consulter mes messages (Pat91 ou Samoreen) pour se rendre compte que ce n'est pas le cas et que j'ai toujours été extrêmement critique (ici et sur le forum Adobe), notamment sur la question du change et bien sûr de l'abonnement CC. Ce n'est pas le sujet. On discute de la légitimité d'un vol quand on estime que le prix proposé est trop élevé. Et je dis qu'un vol reste un vol, quelles que soient les justifications. On m'opposera toujours le cas de celui qui vole pour manger mais j'ai bien précisé que la réponse est du côté politique, pas du côté légal. Je répète : une société où chacun définit pour lui-même les limites de l'application du droit est une société qui se délite. Et c'est exactement ce qui se passe aujourd'hui.

Pour clarifier les choses si mon propos n'est pas encore assez limpide, on peut prendre l'exemple du code de la route : une limitation de vitesse est une règle qui s'applique à tous et que l'on est en droit de supposer respectée par tous. Si Mr X ou Y décide que cette limite est injustifiée et la franchit allègrement, non seulement il transgresse la règle commune mais il met en danger ceux qui pensent que dans la zone en question, aucun véhicule n'est supposé rouler au-delà de cette limite. Par exemple, un piéton qui traverse. L'interprétation de la règle au travers de filtres personnels est un refus de vivre en société, c'est le mépris des autres.

Citation de: Didinou le Novembre 04, 2013, 08:17:15
Maintenant, tous ceux qui font la morale au sujet du piratage, pourraient se poser la question et se demander s'ils sont toujours 100% honnête
dans la vie ... Je n'en suis pas si sûr !

Là, je pourrais mal le prendre  >:( .  Il est bien évident que si j'ai protesté contre le piratage de mes logiciels, je ne me suis pas aventuré à pirater celui des autres. Il se trouve que j'essaie de m'appliquer à moi-même les idées que je défends. Dans mon club photo, je refuse d'aider les gens qui utilisent une copie piratée de Photoshop ou d'un autre logiciel. On m'a même parfois reproché au cours de ma vie professionnelle et personnelle d'être un peu trop légaliste. C'est ma nature et je suis persuadé qu'une bonne partie des problèmes actuels de notre société ont pour origine ces petits (ou gros) arrangements que certains ont pris l'habitude de prendre avec le droit quand il s'agit d'eux-mêmes alors qu'ils réclament sa stricte application quand il s'agit des autres.
Patrick

Samoreen

Citation de: Didinou le Novembre 04, 2013, 08:50:24
J'ai voulu dire que l'on est en droit de se poser des questions sur le prix réel d'un produit quand une société (Adobe), peut dans certains cas, le proposer 4 fois moins cher !

Les prix "Éducation" consentis par Adobe à la FPF sont justifiés d'une part par le nombre d'adhérents et d'autre part par le fait que la FPF et certains de ses clubs organisent des cours Photoshop ou Lightroom.

Par ailleurs, le "prix" d'un logiciel est une notion extrêmement floue. Il y a pour l'entreprise un prix global de revient qui inclut le développement, le marketing, le support, le packaging et la distribution, la rémunération des distributeurs, etc. La manière dont ce coût global est réparti sur les clients dépend de nombreux paramètres qui ne sont pas nécessairement tous maîtrisés par l'éditeur. Je veux dire que le prix payé par le client final ne représente pas nécessairement la somme qui est perçue par l'éditeur. Il s'en faut de beaucoup. Les Belges sont quand même familiers avec cette idée, eux qui voient débarquer des hordes de Français aux frontières qui viennent acheter leurs cigarettes à prix réduit, non ? Est-ce que le paquet vendu en France et le paquet vendu en Belgique génèrent un revenu très différent pour le fabricant ?

Je vais vous donner quelques informations pour fixer les idées. Comme précisé plus haut, j'ai moi-même développé et vendu du logiciel. J'ai vendu en direct par Internet et via des sociétés de distribution intermédiaires. Dans le cas de la vente en direct, j'utilisais les services d'une société de paiement en ligne qui gérait pour moi le paiement par carte et la TVA à l'étranger. Tarif de ces sociétés : de 6 à 25% du montant de la vente. Pour les sociétés de distribution intermédiaires, leur prélèvement allait de 50 à 80% (je répète quatre vingt pour cent) et je n'en ai vu aucune faire un effort particulier de promotion de mes produits. Quand vous achetez un livre, savez-vous combien est versé à l'auteur ? S'il touche 10% du prix de vente au libraire, c'est déjà un auteur très bien traité.

Je ne parle pas du coût des agences par lesquelles il faut absolument passer si on veut qu'un communiqué de presse ait la moindre chance d'arriver sur le bureau d'un journaliste.

Il m'a fallu également assurer moi-même la publicité pour mes ventes directes. Connaissez vous le coût pour l'annonceur d'un clic utilisateur sur une pub affichée par Google sur une page Web ? En moyenne entre 25-50 cents et 1 euro si on veut être bien placé.

Tout cela pour dire que lorsqu'une institution me demandait un prix pour un lot de 500 ou 1000 licences, je ne lui proposais pas le prix nominal, bien évidemment, et de loin.

Il ne s'agit pas d'excuser certains choix indécents d'Adobe, notamment le taux de change pratiqué entre les US et les filiales européennes. Les commerciaux européens sont largement engraissés sans que nous percevions le service correspondant. Mais avant de juger du bien-fondé d'un prix, il faut essayer de collecter tous les paramètres qui le définissent. Et les choses sont bien plus compliquées que l'utilisateur final le pense en général.
Patrick

ninon

...Bel et beau discours, mais l' acheteur n' a pas a "passer par les cuisines, pour gagner sa table, au restaurant"...et la réputation de "Picksou" que s' est taillé Adobe n' est ni usurpée, ni nouvelle, ni étrangère a son marketing au marteau-piqueur!
   La politique du "pile, je gagne...face, tu perds", la morgue affichée d' un acteur économique US qui abuse de sa position dominante (...mais pas éternelle), les inconséquences de gestion de ses clients ont de quoi refroidir certaines ardeurs!
   Ce qu' écrit Didinou ne me parait pas hérétique!... ;D

gigi4lm

Citation de: ninon le Novembre 04, 2013, 15:48:16
... mais l' acheteur n' a pas a "passer par les cuisines, pour gagner sa table, au restaurant ..."
Pourtant, souvent, il devrait; ça lui permettrait de savoir ce qu'il a dans son assiette et lui éviterait bien des déconvenues.
Pour en revenir au piratage de la CC, pas sûr que les pirates "bénéficient" des mises à jours. Avoir une CC gelée, quel intérêt ?

Inka

Citation de: gigi4lm le Novembre 04, 2013, 20:26:56
Pour en revenir au piratage de la CC, pas sûr que les pirates "bénéficient" des mises à jours. Avoir une CC gelée, quel intérêt ?

On peut aussi se demander si la toute dernière version est toujours nécessaire, régulièrement la réponse sera non et avec un peu de patience, on peut régulièrement trouver des versions proposées gratuitement par l'éditeur, car un peu ancienne.

Et dans le cas de Windows, avec tous les modes compatibilités proposés, il est rare qu'un logiciel un peu ancien ne puisse tourner sur une version actuelle de l'OS.
Carolorégien

Verso92

Citation de: gigi4lm le Novembre 04, 2013, 20:26:56
Avoir une CC gelée, quel intérêt ?

Quelque part, on s'en fout, non ?
(je viens bien d'acheter une CS6...)