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Démarré par seba, Février 26, 2023, 18:28:53

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raymondheru

Citation de: Verso92 le Septembre 04, 2024, 14:51:43Ca m'a amusé quand il a avoué qu'il ne savait plus s'il fallait sous-exposer ou surexposer (contre-jour ?), et qu'il avait un peu opéré au pifomètre.


Pendant que le bon photographe regarde la scène qui se passe devant son appareil photo, le mauvais regarde son histogramme embarqué pour vérifier que le canal du rouge ne dépasse le niveau 255...

Nikojorj

Citation de: raymondheru le Septembre 04, 2024, 15:52:47Pendant que le bon photographe regarde la scène qui se passe devant son appareil photo, le mauvais regarde son histogramme embarqué pour vérifier que le canal du rouge ne dépasse le niveau 255...
Tu veux dire que le bon photographe, il a un zebra qui lui permet de vérifier la surexposition, mais bon, c'est un bon photographe quoi?

raymondheru

Citation de: Nikojorj le Septembre 04, 2024, 15:59:43Tu veux dire que le bon photographe, il a un zebra qui lui permet de vérifier la surexposition, mais bon, c'est un bon photographe quoi?
Pas de zebra non plus, il évite tous ces gadgets de nerds entre lui et le sujet  ;)

Verso92


egtegt²

Citation de: seba le Septembre 04, 2024, 10:53:04Qu'est-ce que tu appelles une évaluation ?
Le résultat d'une mesure intégrale est une moyenne de toutes les luminances qui se trouvent dans le cadre.
Pour une centrale pondérée, pareil mais la zone centrale a plus de poids.
La sélective, moyenne sur sa zone de mesure.
La spot, idem mais vu la petitesse du spot, il y a de bonnes chances qu'on mesure un plage de luminance uniforme.
Tous ces modes de mesure n'ont rien d'évaluatif.
Ca n'est pas la mesure qui est une évaluation, c'est l'exposition résultante qui est une évaluation. Le choix de la méthode de mesure est lui aussi une évaluation d'ailleurs.

J'appelle ça une évaluation parce qu'une scène n'a pas une illumination uniforme, certaines zones sont plus éclairées que d'autres et certaines zones renvoient la lumière différemment d'autres.

Donc déjà à la base tu as deux types de mesures possibles :
- Soit tu mesures toutes les zones indépendamment jusqu'au pixel, ce que tu peux faire avec un appareil numérique en prenant une photo dans le but de calculer l'exposition
- Soit tu effectues des mesures moyennes sur des parties de la photo.

Au final, avec les appareils actuels, tu vas déduire de ces mesures une seule et unique valeur d'exposition. C'est cette valeur unique qui me fait dire que c'est une évaluation, ton exposition finale ne correspond en rien à un calcul formel qui donnera toujours le même résultat quel que soit l'appareil et l'outil de mesure.

C'est un savant mélange de moyennes pondérées, associé à des bases de données de scènes, à l'endroit de la mise au point et maintenant dans certains cas à de l'IA pour essayer de faire rentrer le moins mal possible la dynamique de la scène dans celle du capteur.

Il y a des méthodes plus mécaniques et moins évaluatives mais au final elles sont utilisées quand le photographe est capable de faire l'évaluation lui-même.

Par exemple si tu fais une mesure spot pendant un spectacle en salle, l'exposition est le résultat d'une mesure simple et d'un calcul tout aussi simple (Tu fais la mesure sur quelques % de la scène et tu exposes pour que cette zone soit grosso-modo dans le gris moyen) , déjà tu a toi décidé que c'était la méthode la plus adaptée et ensuite tu ne vas pas faire ta mesure sur une zone au hasard, tu vas choisir en général les visages des artistes ou une autre zone assez lumineuse.

Si tu utilises la matricielle pour faire les mêmes photos, tu ne fais que laisser le soin à l'appareil de faire l'évaluation à ta place, mais ça reste une évaluation. D'autant plus que pour une même scène, il n'y a pas une seule et unique exposition correcte, ça dépend du choix du photographe. Rien que laisser entendre qu'il y a une méthode unique et une exposition unique, c'est de l'arnaque.

Verso92

Seule la "matricielle" ("évaluative") débouche sur une évaluation par l'appareil.

Les autres mesures mesurent.

seba

Oui enfin par évaluation j'entends mesure évaluative par l'appareil.
L'exposition par la méthode évaluative résulte de la sauce que fait l'algorithme avec les nombreuses plages de mesure de la "cellule".
Avec les autres modes de mesure, l'exposition résulte simplement du courant de sortie de la cellule (charge au photographe de mesurer intelligemment).

seba

Un petit aparté sur les modes d'exposition.
Les habitudes ont changé après l'apparition des modes P.
Ainsi, un Nikon FM est un appareil semi-automatique pour les vieux photographes, un appareil manuel pour les jeunes.
Et un Nikon FE est un appareil automatique pour les vieux et semi-automatique pour les jeunes.

Col Hanzaplast

Il me semble qu'il y a eu le même glissement sémantique dans la nomination des armes ?
"Le principal n'est pas que la machine fonctionne, c'est que le client croit qu'elle fonctionne."

Gérard B.

Citation de: egtegt² le Septembre 05, 2024, 08:56:30Ca n'est pas la mesure qui est une évaluation, c'est l'exposition résultante qui est une évaluation. Le choix de la méthode de mesure est lui aussi une évaluation d'ailleurs.

J'appelle ça une évaluation parce qu'une scène n'a pas une illumination uniforme, certaines zones sont plus éclairées que d'autres et certaines zones renvoient la lumière différemment d'autres.

Donc déjà à la base tu as deux types de mesures possibles :
- Soit tu mesures toutes les zones indépendamment jusqu'au pixel, ce que tu peux faire avec un appareil numérique en prenant une photo dans le but de calculer l'exposition
- Soit tu effectues des mesures moyennes sur des parties de la photo.

Au final, avec les appareils actuels, tu vas déduire de ces mesures une seule et unique valeur d'exposition. C'est cette valeur unique qui me fait dire que c'est une évaluation, ton exposition finale ne correspond en rien à un calcul formel qui donnera toujours le même résultat quel que soit l'appareil et l'outil de mesure.

C'est un savant mélange de moyennes pondérées, associé à des bases de données de scènes, à l'endroit de la mise au point et maintenant dans certains cas à de l'IA pour essayer de faire rentrer le moins mal possible la dynamique de la scène dans celle du capteur.

Il y a des méthodes plus mécaniques et moins évaluatives mais au final elles sont utilisées quand le photographe est capable de faire l'évaluation lui-même.

Par exemple si tu fais une mesure spot pendant un spectacle en salle, l'exposition est le résultat d'une mesure simple et d'un calcul tout aussi simple (Tu fais la mesure sur quelques % de la scène et tu exposes pour que cette zone soit grosso-modo dans le gris moyen) , déjà tu a toi décidé que c'était la méthode la plus adaptée et ensuite tu ne vas pas faire ta mesure sur une zone au hasard, tu vas choisir en général les visages des artistes ou une autre zone assez lumineuse.

Si tu utilises la matricielle pour faire les mêmes photos, tu ne fais que laisser le soin à l'appareil de faire l'évaluation à ta place, mais ça reste une évaluation. D'autant plus que pour une même scène, il n'y a pas une seule et unique exposition correcte, ça dépend du choix du photographe. Rien que laisser entendre qu'il y a une méthode unique et une exposition unique, c'est de l'arnaque.
Sur les appareils actuels, la photo s'affiche dans le viseur telle qu'elle sera prise.
Plus besoin de se prendre la tête.

Alain c

Citation de: Gérard B. le Septembre 05, 2024, 09:55:01Sur les appareils actuels, la photo s'affiche dans le viseur telle qu'elle sera prise.
Plus besoin de se prendre la tête.
Ho la la la ! :o  Pauvre ami tu n'a rien compris, la photo qui s'affiche dans le viseur des hybrides c'est: " bulshit", Achète vite les 5 bouquins de Nath Saturégo et tu comprendra que l'image qui s'affiche dans le viseur n'est qu'un .JPEG "absolument différent" de ta photo  :D  ;D  ;D
Vas donc visionner ses flashs malheureux. ;D
Matérialiser l'immatériel

Verso92

Citation de: Gérard B. le Septembre 05, 2024, 09:55:01Sur les appareils actuels, la photo s'affiche dans le viseur telle qu'elle sera prise.
Plus besoin de se prendre la tête.

Heureusement que non...  ;-)

Verso92

#1537
Citation de: seba le Septembre 05, 2024, 09:34:07Un petit aparté sur les modes d'exposition.
Les habitudes ont changé après l'apparition des modes P.
Ainsi, un Nikon FM est un appareil semi-automatique pour les vieux photographes, un appareil manuel pour les jeunes.
Et un Nikon FE est un appareil automatique pour les vieux et semi-automatique pour les jeunes.

Oui, je remarqué ce glissement, aussi...


J'avais une définition (très) légèrement différente, pour ma part : appareil manuel avec cellule intégrée = semi-automatique.

Les plus évolués des semi-automatiques étant les semi-automatiques "réglages croisés" (ceux que tu appelles "entièrement couplés", j'imagine).

Alain c

Citation de: Verso92 le Septembre 05, 2024, 10:04:25Heureusement que non...  ;-)
Point de vue exposition, c'est fiable comme l'histogramme qui s'affiche, à 1/2 diaph prés, si on maitrise bien son boitier (du moins sur les Fuji). Quand on y est habitué, le retour à un reflex est très piégeux  !
Matérialiser l'immatériel

seba

Là on a un retour de Nath Sakura qui répond à un commentaire expliquant que les modes semi-automatiques sont les modes d'exposition et les modes de mesure sont...les modes de mesure.
Déjà, apparemment, elle ne connaît pas l'appellation "mode d'exposition" et d'autre part pour elle les mesures évaluative, pondérée centrale et sélective sont des modes "semi-automatiques".
Semi-automatiques parce que dans son esprit ils sont tous évaluatifs et de plus triturent le fichier JPEG (le RAW on ne sait pas).
Comment voulez-vous que Nath Sakura explique les modes de mesure alors qu'elle n'y comprend strictement rien ?
Bonjour les formations.

seba

Citation de: Verso92 le Septembre 05, 2024, 10:05:40Oui, je remarqué ce glissement, aussi...

J'avais une définition (très) légèrement différente, pour ma part : appareil manuel avec cellule intégrée = semi-automatique.

Les plus évolués des semi-automatiques étant les semi-automatiques "réglages croisés" (ceux que tu appelles "entièrement couplés", j'imagine).

Entièrement couplés = réglages croisés, oui.
Car certains posemètres n'étaient couplés qu'à l'obturateur et on lisait l'ouverture à reporter.
Non couplé c'est par exemple le Zénit avec cellule sélénium.
Semi-automatique était réservé, selon moi (et les brochures de l'époque) aux réglages croisés (posemètre entièrement couplé), semi-automatique voulant dire que le posemètre indiquait l'exposition simultanément aux réglages de l'appareil.

Verso92

Citation de: Alain c le Septembre 05, 2024, 10:28:22Point de vue exposition, c'est fiable comme l'histogramme qui s'affiche, à 1/2 diaph prés, si on maitrise bien son boitier (du moins sur les Fuji). Quand on y est habitué, le retour à un reflex est très piégeux  !

En ce qui me concerne, j'ai calé mon process sur la configuration du Picture Control (style d'image chez Nikon) sur "Uniforme" ("flat"). Cela me permet d'avoir des histogrammes aussi proches que possible de ceux que j'obtiendrai en ouvrant le RAW avec Capture One (par exemple).

Alors, bien sûr, l'image de contrôle affichée par l'appareil (l'aperçu Jpeg) est très fade, moche, mais je m'en fout puisque je fais du RAW.

Verso92

Citation de: seba le Septembre 05, 2024, 10:36:50Entièrement couplés = réglages croisés, oui.
Car certains posemètres n'étaient couplés qu'à l'obturateur et on lisait l'ouverture à reporter.
Non couplé c'est par exemple le Zénit avec cellule sélénium.
Semi-automatique était réservé, selon moi (et les brochures de l'époque) aux réglages croisés (posemètre entièrement couplé), semi-automatique voulant dire que le posemètre indiquait l'exposition simultanément aux réglages de l'appareil.

C'étant la sémantique utilisée par CI à l'époque (années 80), il me semble.

egtegt²

Citation de: Verso92 le Septembre 05, 2024, 09:27:15Seule la "matricielle" ("évaluative") débouche sur une évaluation par l'appareil.

Les autres mesures mesurent.
Ce que je veux dire, c'est que si tu fais une mesure pondérée centrale par exemple, l'appareil te donne un résultat sous forme d'exposition à appliquer à ton capteur. Mais cette exposition est une évaluation de l'exposition car la "vraie" exposition nécessiterait deux choses :
- Avoir une mesure exhaustive de la lumière sur toute la scène, ce qui est faisable avec un APN
- Avoir une connaissance de la volonté du photographe quand la scène a une dynamique supérieure à celle du capteur.

Ton exposition faite à partir de la mesure pondérée centrale (ou spot ou directe avec un posemètre) ne sera jamais qu'une valeur approximée à partir d'une moyenne. Elle ne tient pas compte de la dynamique de la scène, de ta volonté de préserver certaines zones de la photo ou d'autres, c'est juste une valeur tirée d'une moyenne.

Si tu utilises un spotmètre, tu vois bien que selon l'endroit où tu le diriges, il te donne une valeur IL très différente. Et tu dois tirer de cette multitude de zones d'exposition différentes une valeur unique à appliquer à ton appareil.

Mais on est d'accord que la plupart du temps, ça donne une exposition parfaitement correcte :)

Peut-être qu'un jour on aura des appareils qui exposeront chaque photosite différemment et seront capables d'une dynamique quasi infinie, pour l'instant ça n'existe pas pour autant que je sache.

Tonton-Bruno

Citation de: egtegt² le Septembre 05, 2024, 11:46:33Peut-être qu'un jour on aura des appareils qui exposeront chaque photosite différemment et seront capables d'une dynamique quasi infinie, pour l'instant ça n'existe pas pour autant que je sache.
Certains boîtiers Panasonic sont décrits comme Dual Gain.
L'amplificateur analogique du capteur effectue une amplification différente selon la tension lue au niveau du photosite. Cela revient à exposer les très hautes lumières à 100 ISO et les ombres profondes à 800 ISO. C'est utilisé en vidéo pour les enregistrements LOG.

Il y a très peu de communication à ce sujet.

Il semblerait que les autres constructeurs aient choisis de continuer à utiliser des amplificateurs simples puis poussent les ombres à 800 ISO au moment de la conversion Analogique/Nunérique.

Je crois que Nikon procède ainsi pour créer des enregistrements vidéo en RAW N-Log. A l'arrivée on doit bien avoir des fichiers RAW mais avec des valeurs trafiquées au moment de la conversion analogique/numérique.

J'ai cherché de la doc à ce sujet, mais je n'ai rien trouvé en-dehors de la doc minimaliste de Nikon.

L'intérêt de l'enregistrement LOG, c'est qu'on pose pour les ombres, comme avec les négatifs argentiques. Les hautes lumières signifiantes sont toujours préservées et on peut les moduler, mais il ne faut pas essayer de déboucher les ombres car ça fait exploser le bruit.

seba

Techniquement, la mesure évaluative (ou matricielle ou multizone), c'est la détermination de l'exposition par l'algorithme de l'appareil d'après les différentes zones de mesure (et parfois aussi d'après la distance de mise au point, les couleurs, le collimateur actif...).

Ca n'a rien à voir avec une exposition évaluée par rapport à une "vraie" exposition.

seba

#1546
Un problème (parmi bien d'autres) avec Nath Sakura, c'est qu'elle a commencé la photo à une époque où les appareils étaient tous multizones.
Les mesures intégrale, centrale pondérée, sélective, etc. faisaient auparavant appel à une cellule constituée d'un unique élément photosensible, et la mesure était proportionnelle à l'éclairement de l'élément photosensible. Rien de plus.
Et bien sûr, pas d'algorithme ou quoi que ce soit pour interpréter la mesure. Tel éclairement = tel courant électrique.
Mais comme elle n'a pas ça en tête, elle s'est imaginé que tous les modes de mesure sont matriciels (et donc évaluatifs). Et elle appelle ça modes de mesure "semi-automatiques".

Verso92

Citation de: egtegt² le Septembre 05, 2024, 11:46:33Ce que je veux dire, c'est que si tu fais une mesure pondérée centrale par exemple, l'appareil te donne un résultat sous forme d'exposition à appliquer à ton capteur. Mais cette exposition est une évaluation de l'exposition car la "vraie" exposition nécessiterait deux choses :
- Avoir une mesure exhaustive de la lumière sur toute la scène, ce qui est faisable avec un APN
- Avoir une connaissance de la volonté du photographe quand la scène a une dynamique supérieure à celle du capteur.

Ton exposition faite à partir de la mesure pondérée centrale (ou spot ou directe avec un posemètre) ne sera jamais qu'une valeur approximée à partir d'une moyenne. Elle ne tient pas compte de la dynamique de la scène, de ta volonté de préserver certaines zones de la photo ou d'autres, c'est juste une valeur tirée d'une moyenne.

Si tu utilises un spotmètre, tu vois bien que selon l'endroit où tu le diriges, il te donne une valeur IL très différente. Et tu dois tirer de cette multitude de zones d'exposition différentes une valeur unique à appliquer à ton appareil.

Mais on est d'accord que la plupart du temps, ça donne une exposition parfaitement correcte :)

Peut-être qu'un jour on aura des appareils qui exposeront chaque photosite différemment et seront capables d'une dynamique quasi infinie, pour l'instant ça n'existe pas pour autant que je sache.

Là, Etienne, tu mélanges un peu tout...

Une cellule* est un élément photosensible qui délivre une tension proportionnelle à la lumière qui l'éclaire. Elle effectue une mesure de la lumière.

Après, au photographe de connaitre les caractéristiques de son "appareil de mesure" (la pondération, notamment, de la zone de mesure), et d'exposer judicieusement son support pour l'exploiter au mieux en fonction de sa finalité.


*aujourd'hui, ce rôle est souvent assuré par le capteur lui-même.

Col Hanzaplast

En 2006 Fuji sort le Fuji S5 Pro équipé d'un double capteur pour encaisser la dynamique d'un film.

Moult explications ici : https://www.dpreview.com/articles/6851251325/fujisuperccdsr
"Le principal n'est pas que la machine fonctionne, c'est que le client croit qu'elle fonctionne."

egtegt²

Citation de: Verso92 le Septembre 05, 2024, 13:09:17Là, Etienne, tu mélanges un peu tout...

Une cellule* est un élément photosensible qui délivre une tension proportionnelle à la lumière qui l'éclaire. Elle effectue une mesure de la lumière.

Après, au photographe de connaitre les caractéristiques de son "appareil de mesure" (la pondération, notamment, de la zone de mesure), et d'exposer judicieusement son support pour l'exploiter au mieux en fonction de sa finalité.


*aujourd'hui, ce rôle est souvent assuré par le capteur lui-même.
Je ne pense que c'est toi qui simplifie. Ton appareil de mesure a une caractéristique unique et simplissime qui est de retourner une valeur correspondant à l'intensité de la lumière qu'il reçoit. Le problème n'est pas là, il est de savoir d'où vient cette lumière.
Tu peux mesurer la lumière qui arrive de la source,
Tu peux mesurer la lumière réfléchie par la scène

Et tu peux faire tout ça en plusieurs points de la scène, de façon très ponctuelle ou en mesurant la valeur moyenne d'une partie ou de toute la scène.

Quoi que tu fasses, tu devras à un moment réunir un ensemble de valeurs de luminosité pour en déduire une valeur unique d'exposition. Quelle que soit la mesure, à un moment il y aura des choix et des calculs à faire, que ces choix aient été faits par le fabricant de l'appareil en amont ou par le photographe en aval.